Chapitre 39 : La fille démone vivant seule et le collier de la bête
La Grotte d’Eau était une zone possédant trois étages bien distincts.
Il y avait un lac dans le troisième étage, où vivait une race spéciale d’esprits de l’eau appelée « nymphes de glace ».
Le lac était gelé en raison de la puissance des esprits et des fragments de glace très transparents appelés « glace pérenne » pouvaient en être extraits. La puissance des esprits était si forte que la glace gardait sa température froide même à l’extérieur, de sorte qu’elle pouvait être ramenée chez soi sans aucun problème.
Pendant l’activité non-stop du Seigneur du Feu le huitième mois, les nymphes de glace étaient plus faibles, donc leur puissance ne pouvait pas maintenir la glace gelée à l’extérieur, mais une certaine quantité pouvait être préservée si elle était bien couverte de paille.
Si le renard des glaces s’enfuyait dans cette caverne, mon établissement cesserait de recevoir cette merveilleuse glace… Mais ce n’était qu’un problème insignifiant. Ce qui me tracassait, c’était la racine de tout ce problème, qui était beaucoup plus profond et important que prévu.
Je savais que les humains et les demi-humains n’étaient pas en bons termes, étant donné ce que j’avais vu quand j’avais sauvé Riko. Mais comme l’accident actuel affectait aussi la capitale et que personne n’agissait pour réparer le problème, je ne pouvais plus le laisser faire.
« … Une confrontation d’espèces ? » murmurai-je.
« Maître, tu n’as pas besoin de te sentir responsable. Ce problème est aussi vieux que l’histoire de ce royaume, donc ce n’est pas quelque chose que nous pouvons résoudre du jour au lendemain. Après tout, rien n’a changé depuis tout ce temps. »
Verlaine avait répondu à la pensée qui avait glissé entre les lèvres en me versant une tasse de thé fort, puis, après l’avoir placée devant moi, elle s’était assise de l’autre côté du bureau sur lequel était étalée la carte de la Grotte d’Eau. Assis sur ma chaise, les yeux fixés sur le papier, j’essayais de trouver comment faire agir le groupe de Rigel.
Elle portait encore son uniforme de bonne, alors que sa coiffure était défaite et que sa peau blanche était maintenant revenue à sa couleur foncée naturelle. Je voulais la remercier pour son aide alors que je regardais sa silhouette apathique après le travail, mais si je m’inquiétais trop pour elle, elle me gronderait comme elle l’avait fait dans le passé, alors je le gardais pour moi. En y réfléchissant, pourquoi est-ce que je voulais que les membres de ma guilde se retiennent autant ?
« Cette carte est très bien faite. Est-ce toi qui l’as dessiné, Maître ? » demanda Verlaine.
« Quand j’ai ramené de la glace pérenne dans la guilde, je suis moi-même allé dans la Grotte d’Eau. Ce n’est pas si dangereux, et quand un monstre apparaît, un aventurier de Rang B peut y faire face, » répondis-je.
« À quel point penses-tu que le renard des glaces est fort ? » demanda Verlaine.
« … Je dirais qu’il est de la puissance pour faire face à un aventurier de Rang B, mais je n’en suis pas si sûr…, » répondis-je.
Cette bête pourrait être un peu trop pour le groupe de Rigel. Je devais donc demander de l’aide à Aileen et la faire agir pour le lendemain.
« Zect… si ce type du Sagittaire d’Azur est impliqué, le renard des glaces pourrait correspondre à un aventurier de rang SS… ou peut-être de rang S. N’est-ce pas, Maître ? » demanda Verlaine.
« C’est possible. Je dois demander à quelqu’un qui peut s’assurer que le renard des glaces et Zect vont s’en sortir…, » déclarai-je.
« Grrr… la fille démon, hein ? Je pensais au héros à la lame de lumière, mais si l’adversaire est une bête, Aileen est probablement un meilleur choix. La férocité de ses attaques est toujours étonnante, » déclara Verlaine.
« Ouais, tu as raison. Tu commences à comprendre ce à quoi je pense, Verlaine, » répondis-je.
« Je pense toujours à un plan chaque fois que je te regarde, alors je garde mon esprit au travail… mais quelque chose digne d’éloges ne m’a pas encore traversé l’esprit, » répondit Verlaine.
Elle avait apporté sa propre tasse de thé à ses lèvres et avait croisé les jambes.
Avait-elle l’intention de me faire quelque chose… ? C’était une bête pendant la nuit et une idiote avec sa tête remplie d’absurdité pendant la journée, donc je ne pouvais pas le dire…
« La fille démone pourrait mal comprendre pourquoi tu es passé si tard, mais elle a une volonté de fer, » déclara Verlaine.
« C’est une mauvaise nouvelle quand elle est à moitié endormie… mais je peux la réveiller avec de la magie, » répondis-je.
J’avais peur de ce qui m’attendait chez Aileen, mais je devais le faire pour aider Rigel, alors je m’étais dirigé vers ma perte.
◆◇◆
Aileen ne voulait pas de maison en particulier et ses revenus lui permettaient de vivre où elle voulait sans effort, alors elle avait fini par louer le meilleur appartement dans la 12e rue, qui avait été construite pour les « Meilleurs de la 12e rue » et n’était pas si loin de mon association.
Les « Meilleurs de la 12e rue » étaient une famille de commerçants qui offraient du plaisir aux femmes et aux hommes fatigués pendant de brèves périodes et qui géraient aussi quelques informations. Malgré tout, Aileen ne se sentait jamais anxieuse ou troublée lorsqu’elle tombait sur l’un d’eux. C’était l’un de ses meilleurs côtés.
Son complexe d’appartements avait été construit de telle sorte que les nombreux appartements du deuxième étage — dont le dernier avait « Superia » écrit sur sa plaque de la porte — étaient reliés par un espace commun.
Aileen ne voulait pas écrire son nom dessus parce qu’elle craignait que les gens, la reconnaissant comme l’un des membres de l’expédition, ne visitent l’endroit comme s’il s’agissait d’une attraction touristique et ne violent son espace privé à plusieurs reprises.
Dans le quartier, elle s’appelait Aily, et grâce à cela, elle avait réussi à garder secrète sa véritable identité.
Si je sonnais à sa porte, je dérangerais les voisins les plus proches, alors je frappais à sa porte avec une séquence spécifique : deux, un, trois. C’était mon signal.
J’avais vraiment une mauvaise habitude quand il s’agissait de codes, car j’en utilisais un même là…
Quelques instants passèrent sans réponse, et alors que j’étais sur le point de répéter le code, la porte s’ouvrit.
« Rentre donc ~ ! » déclara Aileen.
« Je te remercie. Désolé d’être venu si tard, mais j’ai une faveur à… AHHH ! »
Derrière la porte se tenait une femme — Aileen, sa magnifique silhouette enveloppée dans une serviette tandis qu’une bonne odeur de savon se répandait tout autour d’elle.
« Ne t’inquiète pas, je savais que c’était toi, sinon, je n’aurais pas ouvert la porte comme ça, » répondit Aileen.
« Ça devrait être un problème, même si c’est moi. Tu aurais pu prendre ton temps…, » répondis-je.
« Alors, que veux-tu me demander ? Est-ce quelque chose d’urgent ? » demanda Aileen.
J’étais essoufflé devant son apparence époustouflante : ses longs cheveux, habituellement attachés, pendaient maintenant sur ses épaules et se répandait devant sa peau rouge et saine — mais elle ne semblait pas s’en rendre compte.
Est-ce qu’une amitié entre un homme et une femme était quelque chose comme ça ? Est-ce que cela signifiait qu’elle ne me voyait pas comme une personne du sexe opposé ? C’était bien, car les gens avaient tendance à perdre de vue les choses importantes qui les entouraient quand ils en voulaient trop, mais en ce moment, un énorme conflit faisait rage en moi.
« Ne reste pas là, entre et attends une minute. Je dois me sécher les cheveux… d’accord, peux-tu le faire avec ta magie ? » demanda Aileen.
« B-Bien sûr… Ça ne me dérange pas. Mais avant ça, peux-tu mettre quelque chose… ? » demandai-je.
« Si je m’habille alors que j’ai si chaud, je vais juste finir par transpirer à nouveau. Je ne veux pas prendre un autre bain, tu sais ? » déclara Aileen.
Pourtant, la serviette qui enveloppait son corps n’était pas si épaisse et elle était un peu courte sur la partie inférieure de son corps. Si je devais la voir de dos, j’avais l’impression de pouvoir…
« Vas-y ! Sèche mes cheveux par-derrière. Ça me fait me sentir si bien quand tu le fais ~ ! Je parie que n’importe qui voudrait quelqu’un comme toi dans sa maison ! » déclara Aileen.
Sur ses talons, elle avait commencé à marcher plus profondément dans la maison. En regardant le bord inférieur de sa serviette, la question « est-ce que c’est ses fesses ou ses cuisses !? » me traversa l’esprit, mais en fronçant les sourcils devant la réalité, je m’étais calmé. C’était évidemment ce dernier cas.
◆◇◆
J’avais infusé un peigne avec un peu de Magie Curative et je lui avais peigné les cheveux pour les réparer. Ensuite, j’avais séché toute l’eau en excès, ne laissant derrière que l’humidité dont ses cheveux avaient besoin.
Je m’étais alors remémoré que cinq ans auparavant, lorsque nous étions en expédition pour vaincre Verlaine, les cheveux roses d’Aileen, colorés comme une fleur de pêcher, avaient été fortement abîmés à cause de l’environnement difficile dans lequel elle vivait. Pourtant, après que je lui ai peigné les cheveux, elle pouvait passer ses doigts à travers en douceur et cette même scène se répétait cette fois aussi.
« OK, ça devrait aller. Qu’en penses-tu, Aileen ? » demandai-je.
« Rien, tu as fait du bon boulot. Comment se fait-il que tu n’aies pas peigné mes cheveux depuis si longtemps, mais que tu aies l’air encore habitué ? Peut-être peignes-tu Verlaine tous les jours ou… ? » demanda Aileen.
« Non, elle ne me l’a jamais demandé. Je me peigne, c’est tout, » répondis-je.
« Je vois… Ça fait un bail, n’est-ce pas ? Tu es vraiment doué avec tes mains, » déclara Aileen.
« Merci, mais je ne le ferai pas souvent. Une fois par mois, on peut planifier ça, » déclarai-je.
« Okaaay ! Hahahaha, je ressemble à nouveau à une petite fille ! Quand j’étais jeune, ma mère me peignait les cheveux pour moi, » déclara Aileen.
Je m’étais souvenu que quand j’étais petit, je m’occupais de mes deux grandes sœurs. Mes parents n’étaient jamais à la maison, alors ces deux filles étaient les personnes les plus proches que je pouvais avoir comme parent.
Parfois, je me demandais comment allait ma famille, mais je n’avais jamais eu envie d’y retourner. C’était un groupe de gens qui aimaient être sous les feux de la rampe et qui pensaient que notre maison était leur base. Je me demandais souvent si la maison me manquait… mais en y repensant, ma famille et moi avions probablement beaucoup de pain sur la planche en ce moment.
« Cependant, c’est dommage… alors si nous devions vivre ensemble, tu ne me peignerais pas tous les jours… et je ne m’attendais pas à ce que Verlaine se retienne autant, » déclara Aileen.
« Je vois dans tes yeux que tu aimerais te faire peigner tes cheveux… et bien, tout irait bien tant que ce ne sera pas un travail quotidien. Au fait, Aileen, je sais que tu viens de finir ton dernier boulot, mais j’ai besoin de ton aide de toute urgence, » déclarai-je.
« Hmm, bien sûr. Urgent, du genre pour demain ? » demanda Aileen.
« Oui. L’équipe de Rigel a accepté une quête qui a été également prise par une autre guilde, et l’un des autres membres de la guilde est un aventurier de rang SS nommé Zect. Pourrais-tu t’assurer que ces deux groupes ne s’affrontent pas ? » demandai-je.
Je lui avais montré le document d’information de la quête et elle acquiesçait de temps en temps en le lisant.
« Je crois que j’ai compris. Il ne s’agit pas de botter le cul d’un renard des glaces, mais de le capturer vivant, non ? Penses-tu que ce Zect nous attaquera s’il nous trouve avant sa cible ? » demanda Aileen.
« Oui, c’est possible… mais tout ira probablement bien si on l’évite. Si on peut avoir le renard des glaces avant lui, tout ira probablement bien, » déclarai-je.
Je lui avais dit que ce renard des glaces pourrait être un demi-humain de la tribu du renard des glaces et que Zect pourrait être connecté d’une certaine façon.
« … Vendre de demi-humains à forme changeante comme des animaux rares ? Queue, pourquoi ne pas détruire ces salauds de Garamdoor ? On ne peut pas les laisser faire ce genre de choses, » déclara Aileen.
« J’ai demandé à Sakuya d’enquêter dans leur quartier général. Elle devrait revenir bientôt, » répondis-je.
« Oh, alors c’est très bien. En tant que demi-humaine elle-même, elle va probablement tout faire sauter, » déclara Aileen.
« Je ne peux pas dire qu’elle ne le fera pas, mais je suis sûr qu’elle comprend que nous pouvons les punir quand nous le voulons, alors il vaudrait mieux faire profil bas pour le moment, » déclarai-je.
« Je n’ai pas à me plaindre tant que nous pouvons les punir. Je veux qu’ils paient, quelles qu’en soient les conséquences, » déclara Aileen.
Elle avait serré ses poings alors je me demandais si elle avait encore chaud après le bain. Elle était maintenant enveloppée dans sa serviette depuis un moment.
« Aileen, et si tu allais chercher des vêtements… ? » demandai-je.
« C’est vrai, désolée. Je vais me changer tout de suite…, » déclara Aileen.
Mais qui que tu sois, même une artiste martiale invincible comme Aileen n’échappe pas au destin…
Cette pensée m’avait traversé l’esprit, car après qu’elle se soit levée, sa serviette avait cédé face à la gravité et était tombée sur le sol devant moi.
Aileen sursauta, sa voix se coinça dans sa gorge. Mon esprit s’était vidé, mes muscles avaient oublié de bouger, et ainsi ma voix s’était fait entendre, alors que le corps entraîné et gracieux d’Aileen se reflétait dans mes yeux.
Ouais, la meilleure partie de ces courbes était probablement sa poitrine. J’avais entendu dire que l’entraînement d’un corps entraînait une réduction de la poitrine, mais il semblerait que cette règle ne s’appliquait pas à quelqu’un qui grandissait encore. Cela ne me dérangeait pas d’être proche d’elle, mais j’avais changé d’avis en un instant.
L’instant d’après, Aileen avait essayé de cacher la plus grande partie de son corps comme elle le pouvait, laissant sa poitrine à ses cheveux qui la recouvraient partiellement — son visage rougissant de rougeur à cause de la gêne. La fixer n’avait pas non plus aidé.
« … Queue…, » déclara Aileen.
Ce nom familier qu’elle avait si souvent prononcé sonnait… maintenant faux.
Se présenter si tard dans la nuit et être invitée à entrer dans sa maison alors qu’une serviette mince était la seule couche qui couvrait son corps — cela ne m’avait pas fait me sentir dans l’agitation… qui sait pourquoi j’étais vraiment calme.
Aileen pensait probablement la même chose.
Si j’avais parlé maintenant, il aurait été décidé — de la fin.
Alors que les pensées me traversaient le cerveau comme des balles et que mon indécision prenait le dessus sur moi, je…
« Maître, est-ce que j’interromps quelque chose ? » une voix se fit entendre à ce moment précis.
« SAINT SHHHOO — Oh, S-Sakuya ? Quand as-tu… ? » demandai-je.
« Tu n’as pas répondu, alors j’ai pensé qu’il se passait quelque chose d’étrange et j’ai déverrouillé la porte. Verlaine m’a dit que tu étais là, » déclara Sakuya.
« T-Tu n’interrompes rien… En fait, on t’attendait, Sakuya, » déclara Aileen.
« … Un peu nue, Mademoiselle Aileen ? » demanda Sakuya.
« E-Eh bien, je veux dire… ! Tu sais, mes nœuds ne sont pas si serrés… ! D-Désoléeeee ! » s’écria Aileen.
Aileen était sortie en trombe de la pièce, laissant la serviette sur le sol. J’avais dû faire comme si je n’avais jamais rien vu. Pour la paix dans le monde… !
« … C’était une scène assez inattendue, peut-être un peu dérangeante aussi… Je vais juste essayer de prendre ça comme un mauvais rêve, » déclara Sakuya.
« Merci… tu me sauves… Au fait, pourrais-tu… ? » demandai-je.
« Oui, je te dirai tout quand nous serons de retour à notre guilde. Mais avant cela…, » déclara Sakuya.
Elle avait extrait quelque chose de semblable à une ceinture de son manteau. Des runes magiques avaient été sculptées sur son cuir, qui étaient également décorées de pierres magiques et de pierres précieuses.
C’était quelque chose qu’un humain ne porterait jamais… c’était un collier pour bêtes.
« … Cet objet magique a été utilisé pour bloquer le processus de changement de forme des demi-humains, les bloquant dans leur forme animale… N’est-ce pas, Sakuya ? » demandai-je.
« Oui. Heureusement, j’en ai trouvé un dans le sous-sol de Garamdoor, » répondit Sakuya.
« C’est du bon boulot. L’as-tu déjà examiné ? » demandai-je.
Ses longues oreilles tombèrent et ses yeux s’assombrirent à ma question. Cela montrait à quel point les effets du collier étaient cruels.
« Cette chose prive les demi-humains de leur raison et réveille la bête en eux. C’est essentiellement un objet magique qui asservit celui qui le porte, » répondit Sakuya.
Le renard des glaces fuyant Garamdoor avait sûrement vu sa capacité de changement de forme bloquée, mais il n’était pas du tout asservi — son instinct lui avait ordonné de fuir.
Selon les paroles de Sakuya, presque tous les animaux rares vendus par Garamdoor étaient en fait un demi-humain piégé sous leur forme animale.
Tout ce qu’il restait à savoir, c’était le lien entre Zect et ce renard des glaces. Quoi qu’il en soit, ils étaient sûrement liés d’une façon ou d’une autre.
Une fois le collier enlevé, le renard des glaces pouvait retrouver sa forme demi-humain et retrouver sa raison d’être. Il pourrait parler à nouveau. Dans ce cas, il pourrait nous dire personnellement quels étaient ses liens avec Zect.
« Merci, Sakuya. Il ne nous reste plus qu’à aller jusqu’au bout, » déclarai-je.
« Veux-tu dire qu’on va faire payer Garamdoor pour asservir des demi-humains ? » demanda Sakuya.
« Tu recevras ta récompense tout de suite, mais ce que nous avons reçu de ce travail sera bien plus important que cela. Ils vont regretter de nous avoir demandé de l’aide… ce sera une leçon pour eux, » déclarai-je.
L’expression tendue de Sakuya se détendit en un sourire.
« Tu continues à le nier, mais tu mérites vraiment d’être membre de l’expédition, Maître, » déclara Sakuya.
« Je me déplace en fonction de la situation. Je ne mérite pas tant d’éloges, » répondis-je.
« Voilà ce que je pense. J’espère vraiment rester longtemps à tes côtés, » déclara Sakuya.
Elle était très heureuse d’apprendre que nous agissions pour sauver des demi-humains.
Je ne savais pas grand-chose de son passé. Les seules choses que je savais d’elle, c’est qu’elle était la seule ravirim encore en vie, car sa race avait été détruite, et qu’elle méprisait les humains.
Raison de plus pour mettre fin à cette éternelle querelle entre les humains et les demi-humains… C’était notre chance d’aider à faire sortir cette réconciliation de l’ombre.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre!