Chapitre 16 : L’ancienne propriétaire et le renouveau d’une Sainte
La fille aux cheveux soyeux et à la coiffure à tresses m’avait regardé avec ses yeux hétérochromatiques. Je pouvais clairement les voir même à la lumière du crépuscule : l’un était doré, l’autre était bleu.
Seuls les esprits étaient censés avoir les yeux dorés.
« Cette maison, était-elle autrefois la vôtre... ? » demandai-je. « De combien d’années parlons-nous ? »
« Il y a encore dix ans. Avez-vous déjà entendu parler de la famille Stollen ? » demanda-t-elle.
Les trois grandes familles nobles du Royaume d’Albein étaient les Vinceburg, les Orlanz et les Stollen. Alors bien sûr que je les connaissais.
Quand j’avais acheté ce manoir, seuls les deux derniers propriétaires avaient été inclus dans les dossiers. Il était normal que le Royaume ne garde pas de traces de tous les acheteurs passés. Pourtant, si c’était autrefois la propriété d’une famille noble, pourquoi n’avais-je pas été averti ? Il était même possible que même l’agent immobilier ne le sût pas.
« J’ai récemment acheté ce manoir. Mon nom est Dick Silver... mais mes invitées m’appellent Sebas, » dis-je.
« Je le sais déjà. Je sais tout ce qui se passe au sein de ses murs. Je m’excuse, mais l’un des anciens propriétaires m’a accordé ce pouvoir. Je n’ai nullement l’intention d’en abuser, » déclara-t-elle.
Eh bien ! Puisque les sorts spécialisés dans la collecte d’informations existaient, ce qu’elle disait était tout à fait possible.
Je m’étais mise à penser à quelques façons permettant de créer un effet comme ça. L’un était d’inscrire des runes dans le bâtiment, tandis que l’autre était de créer un immense champ magique tout autour de la bâtisse. Je n’avais rien remarqué de la sorte quand j’avais étudié la structure, alors j’avais deviné que ce qui avait été utilisé avait été caché par une technique de dissimulation de rang supérieur.
« Pourquoi les Stollen ont-ils quitté ce manoir ? Qui êtes-vous ? » demandai-je.
« Je suis Béatrice Stollen, une membre de cette noble famille. Désolée, mais je ne peux pas en dire plus, » répondit Béatrice.
« ... Vous semblez savoir de quoi vous parlez. Pourtant, vous n’avez pas répondu à ma question. La famille Stollen peut-elle entrer à tout moment dans ce manoir ? » demandai-je.
« Non... Je ne suis jamais entrée dans ce manoir après coup, » répondit-elle.
« C’est impossible. J’ai examiné tous les coins et recoins de ce bâtiment ce matin. Peut-être que vous voulez dire que votre cachette est ailleurs ? » demandai-je.
« J’étais là dès le tout début, » répondit-elle. « Je n’étais pas précisément ici, mais j’étais partout dans ce manoir. »
Un frisson avait parcouru le long de ma colonne vertébrale. Elle n’était jamais entrée dans le bâtiment, mais était partout et savait tout ce qui s’y passait, n’est-ce pas ce qu’elle venait de dire ?
Si ce n’était pas une absurdité, alors elle aurait été...
« Je dois surveiller ce manoir... Même si ma famille l’a quitté, je ne peux pas négliger mes devoirs..., » déclara-t-elle.
« Vos devoirs... ? » demandai-je.
Avant de me demander de quoi il s’agissait, j’avais finalement remarqué quelque chose...
Sa silhouette était légèrement transparente. Elle n’était pas une humaine normale.
« Êtes-vous... le fantôme qui a été vu dans cette maison ? » demandai-je.
« ... Oui. N’avez-vous pas aussi amené une prêtresse pour m’exorciser ? Mais je ne peux pas partir de cet endroit, » déclara Béatrice.
« Elle a dit qu’il y avait une âme inoffensive qui ne peut pas trouver le repos. Béatrice... si elle vous trouve, elle vous forcera à aller au paradis, » déclarai-je.
« ... Le pouvoir qui est présent en elle est en effet étonnant, » annonça-t-elle. « Je suis sûre que si elle devait m’exorciser, la route du ciel se présentera devant mes yeux. Mais malgré cela, je ne peux toujours pas y aller. »
« Pourriez-vous... pourquoi ne pouvez-vous pas ? Est-il vrai que des fantômes apparaissent ici ? » demandai-je.
Sa silhouette s’estompait. Il semblerait qu’elle ne pouvait pas maintenir son corps seulement en utilisant sa volonté.
« Je veux que cet endroit soit comme il est, pour que ma famille puisse revenir ici à tout moment, » déclara-t-elle. Et après avoir déclaré ces mots, Béatrice avait disparu.
Grâce à cette rencontre, j’avais pu savoir la raison derrière le fait que le manoir était parfaitement entretenu. Elle gardait la maison propre pour le retour de sa famille.
Elle m’avait aussi fait savoir que chaque propriétaire de ce manoir après elle, moi inclus, avait essayé de la faire partir sans succès. Mais les Stollen, qui ont quitté cet endroit, reviendraient-ils ?
Je devais revoir Béatrice pour en savoir plus, mais pour commencer, j’avais besoin de tout expliquer à Mylarka et Aileen, pour qu’ainsi elles puissent voir ça avec Yuma.
***
Le dîner était prêt, alors j’avais réveillé les filles et je les avais conduites à la salle à manger.
Le soleil avait sombré sous l’horizon et la pièce était illuminée à l’aide de la magie. Mylarka et Yuma étaient assises sur un côté de la longue table qui pouvait accueillir dix personnes, et Aileen avait pris place de l’autre côté.
Il ne semblait pas que Béatrice essayait déjà de nous chasser du manoir, étant donné que je n’avais eu aucun problème à préparer le dîner.
« Yuma, as-tu dit qu’il y a un esprit inoffensif ici ? Peux-tu sentir sa présence même maintenant ? » demanda Mylarka.
« Tout à fait. Il nous regarde en ce moment même, » répondit Yuma.
« Ce n’est vraiment pas une bonne sensation... Pouvons-nous faire quelque chose face à ça ? » demanda Mylarka.
J’avais déjà parlé de Béatrice à Mylarka, mais même si elle comprenait la situation, elle ne pouvait pas se détendre.
Aileen ne se souciait pas de sa présence et déplaçait dans la joie le morceau d’agneau rôti avec de la sauce dans sa bouche.
« Yum... Mmh~ ! C’est délicieux ! Tout d’abord, un massage relaxant, et maintenant de la bonne nourriture et des boissons. Maintenant, j’ai juste besoin de prendre un bain et tout sera parfait ~ ! » déclara Aileen.
« ... Es-tu sûre de vouloir ça ? Quand tu feras ça, tu seras vraiment sans défense... Si nous sommes soudainement attaquées dans une telle situation, je pourrais utiliser un peu trop de Pouvoir Magique, » déclara Mylarka.
« Tout ira bien si nous y allons ensemble, » répondit Aileen. « Je veillerai sur toi. N’as-tu jamais l’impression que quelqu’un te regarde dans le dos quand tu te laves les cheveux ? »
« B-Bien sûr que non, il n’y a personne derrière moi... A-Arrête de dire de telles choses..., » cria Mylarka.
Même si Mylarka n’avait aucune raison de s’inquiéter, elle regarda derrière elle. Après avoir confirmé que rien n’était présent, elle avait apporté de la soupe de légumes dans sa bouche. Elle ne mangeait pas beaucoup de viande ou de pain, mais buvait plutôt une bonne quantité de vin, tout comme Aileen.
« Mesdames, compte tenu du nombre de rumeurs entourant cette maison, je vous suggère fortement d’être prudente la nuit lorsque vous quittez votre chambre, » déclarai-je.
« Ghaa... Si-Si c’était délibéré, je reconnais votre bravoure. Mais devez-vous nous le dire maintenant ? » demanda Mylarka.
« Mylarka, ta main tremble... Es-tu effrayée ? » demanda Aileen.
« Q-Qu’est-ce qui t’a fait sauter à cette conclusion ? En outre, peu importe ce qui pourrait arriver, tant qu’Yuma est avec nous, nous n’aurons aucun problème ! » déclara Mylarka.
Elle avait placé l’affaire sur Yuma qui de son côté n’avait pas répondu. Les lèvres de la prêtresse tremblaient alors qu’elle tenait un verre d’eau à deux mains.
« Devrait le faire... même s’il est inoffensif... Cela ne nous dérangera pas, mais... J’ai besoin de... je veux... le guider vers le paradis... ! » murmura Yuma.
« Euh... Yuma, y a-t-il quelque chose que tu veux faire ? As-tu besoin de quelque chose comme l’aide de Queue ? » demanda Mylarka.
« ... Quoi !? Ai-je dit quelque chose ? » s’exclama Yuma.
Son regard devenait dangereux, mais elle n’en était pas consciente.
« Ce n’est vraiment pas bien... Si nous ne faisons pas quelque chose, ton cœur se cassera, » déclara Mylarka.
« Hein !? M-Mon cœur ? Que veux-tu dire par là ? » demanda Yuma.
« Hmm... eh bien, tu es en train d’être embrouillé dans tout ça. Habituellement, tu serais nerveuse, mais là, tu es vraiment introvertie... Pour mieux aller, tu dois absolument exprimer tes sentiments, » déclara Mylarka.
« J-Je vois... Je suppose que je garde tout pour moi. Que dois-je faire pour évacuer tout ça ? » demanda Yuma.
« Mais c’est évident ! Attrape l’âme de Sebas et envoie-la au paradis, » déclara Mylarka.
« M-Madame... Est-ce que je me suis si mal comporté pour que vous ayez fini par souhaiter mon ascension précoce au Royaume de Dieu... ? » demandai-je.
« N-Non, le seul que je veux guider vers les cieux est... non, ce n’est rien... ne faites pas attention à moi..., » déclara Yuma.
Donc, elle voulait vraiment envoyer l'âme de ... je veux dire, celle de Queue, et non pas celle de Sebas..., elle veut donc l'envoyer au paradis...
C’était quand même quelque chose de scandaleux de l’entendre directement d’une prêtresse. Je me demandais si de l’imaginer en train de le faire aurait fait de moi une personne sans valeur.
« Yuma, le fait de sauver les âmes ne semble-t-il pas assez agréable ? J’ai souvent ressenti ce sentiment quand tu as exorcisé des morts-vivants avant ça, » déclara Aileen.
« Ghu... ! *Toux* *Toux* *Toux* qu’est-ce que c’était, Aileen !? Veux-tu dire que tu comprends ce qu’ils ressentaient ? » demanda Mylarka.
« Hahaha, non, pas du tout. Pourtant, j’ai toujours pensé qu’ils étaient heureux quand je les ai vus partir. Quoi qu’il en soit, pourquoi sembles-tu étouffé, Mylarka ? » demanda Aileen.
« C-C’est parce que tu as dit quelque chose qui était vraiment étrange, » répondit Mylarka.
« Ce n’était pas étrange. C’est exactement comme elle l’a dit, » déclara Yuma.
« ... Yuma ? » demanda Mylarka.
Ses yeux étaient revenus hagards... comme quand elle avait essayé de forcer mon âme au paradis dans la chapelle. Ce sujet semblait pour elle trop dur en ce moment.
« Le fait de sauver des âmes signifie qu’ils sont détachés et libérés de ce monde éphémère, » expliqua Yuma. « Ma doctrine appelle cet événement l’“extase”, et le prêtre ressent une partie de la sensation quand l’acte est en cours. Pourtant, le sommet d’un tel acte est atteint lorsque les deux âmes partent ensemble pour leur voyage. Je n’ai ressenti qu’une fois une telle attraction vis-à-vis d’une âme... »
« Y-Yuma, calme-toi. Je comprends parfaitement, mais maintenant, prends de profondes respirations, » déclara Mylarka.
« Aahh.. Q-Quoi !? Mylarka, est-ce que j’ai fait quelque chose d’étrange... ? » demanda Yuma.
« Eh bien, même moi j’ai pu le remarquer ! Yuma, tu es vraiment à bout en ce moment ! » répondit Mylarka.
« A-Aileen... ? Est-ce vrai ? Sebas, ai-je l’air d’être à ma limite ? » demanda Yuma.
« Nullement ! Je vous remercie chaleureusement pour l’explication difficile, » déclarai-je.
Je me demande comment on se sent au cours d’une telle extase, pensai-je.
Mais en regardant l’excitation excessive d’Yuma, j’avais pensé qu’il valait mieux ne pas le savoir.
***
Après la fin du dîner quelque peu orageux et la fin du nettoyage de la cuisine et de la salle à manger, j’avais jeté un coup d’œil dans la cour depuis le couloir du premier étage. Même s’il faisait déjà nuit, les piliers magiques avaient fait leur office, m’accordant ainsi une vision claire.
Pourtant, je ne pouvais voir aucun esprit dans les lieux.
Je me demandais si Béatrice serait réapparue si on l’avait laissée seule, mais cela ne semblait pas être le cas.
Les filles prenaient actuellement un bain du côté est du premier étage, alors que j’étais debout non loin de là, pour que je puisse les soutenir si quelque chose devait arriver.
Pourquoi a-t-elle dû faire partir tous les anciens propriétaires en peu de temps ?
Si je pouvais entendre la raison de Béatrice..., cela serait une bonne chose.
Alors que j’étais perdu dans mes pensées, quelque chose s’était produit devant mes yeux.
« Ils arrivent... ! »
Je ne pouvais toujours pas les sentir clairement, mais j’avais vu beaucoup de silhouettes humaines dans le jardin... il s’agissait des esprits dont j’attendais la venue.
Certains étaient en forme humaine et transparente, des fantômes, tandis que d’autres étaient simplement une masse de brume sombre, des spectres. Il y avait aussi des âmes en peine que Mylarka ne pouvait pas supporter... et leur nombre grandissait.
« Kyaaah! »
« !? »
Un cri perçant se fit entendre en provenance de la salle de bain. Comme il s’agissait d’une urgence, je n’avais pas d’autre choix que d’entrer.
« Mesdames, êtes-vous... en danger... ? » demandai-je.
« P-Pourquoi doivent-ils apparaître maintenanttttt... ? » cria Mylarka.
Mylarka s’enfuyait vers moi en étant totalement nue. Ou plutôt, elle avait de la mousse produite par le savon qui couvrait une partie de son corps, de sorte que les parties importantes étaient en quelque sorte non visibles.
« TTTTTTellement froiiiiiddd ! Tu ne partiras sûrement pas, car je n’arrive même pas à te toucher ! » cria Aileen.
Aileen, cachée par la vapeur, donnait des coups de pied aux fantômes qui apparaissaient dans la pièce. Pourtant, comme elle n’avait pas ses armes magiques avec elle, elle ne pouvait infliger aucun dommage, et ses coups coupaient dans les airs sans occasionner le moindre dégât. Elle n’avait pas reçu le surnom de Déesse de la Colère pour rien.
Puis j’avais vu Yuma dans la pièce, qui n’avait qu’une serviette autour de la taille pour la couvrir. Elle était distraitement assise sur le sol, alors même que c’était vraiment le moment où elle devrait agir.
Alors que j’étais témoin de ce spectacle, mon cœur n’avait nullement faibli comme aurait réagi un professionnel.
« Mesdames, c’est dangereux ! Vous devriez vous fuir d’ici et vous préparez pour..., » commençai-je.
« Nhh... Sebas, attendez ! Yuma va se charger de tout ça ! » déclara Aileen.
« Tout à fait... Yuma, utilise dès maintenant ton pouvoir ! Tu nous as toujours sauvés dans ce genre de situation, n’est-ce pas ? Allez, lève-toi ! » déclara Mylarka.
Les filles avaient crié pendant que les fantômes se rapprochaient de la prêtresse.
Si quelque chose tente de la toucher, je la ferai disparaître...
Il s’agissait de ma décision, et alors qu’un fantôme était sur le point de mettre la main sur elle, je l’avais purifié et je l’avais fait disparaître sans un bruit.
« Il y a... tant d’âmes perdues qui se rassemblent ici... elles ont toutes besoin d’être réprimées, mais... pourquoi l’ai-je remarqué seulement maintenant... ? » murmura Yuma.
Que ce soit une âme en peine ou un spectre, ça n’avait pas vraiment d’importance.
Son corps était recouvert d’une lumière de purification. Pour un prêtre normal, quel que soit son niveau de compétence, il devrait chanter un mantra afin de purifier les morts-vivants... mais cela ne s’appliquait pas à Yuma.
Elle avait quant même été appelée le « Requiem Sans Voix » justement parce qu’elle n’avait pas besoin de le faire.
Et pourtant, son pouvoir était aberrant. Même quand nous avions été encerclés dans une caverne remplie de morts-vivants, elle avait fini par purifier toute la zone. Voilà la raison qui faisait qu’elle avait obtenu un score d’aventurier de 101 180 points. Elle avait atteint le rang SSS grâce à sa capacité à exorciser les morts-vivants.
« Je vais maintenant vous accorder la paix... Peu importe vos regrets, ou vos angoisses, j’écouterai votre chagrin. Permettez-moi de vous ramener à votre état d’origine, comme des nouveau-nés ! Permettez-moi de vous amener à la terre promise par notre Dieu..., » elle avait seulement joint ses mains et avait prié, et son pouvoir illimité s’était propagé en traversant n’importe quel obstacle.
« La Purification sans Limites... !? M-Mademoiselle Yuphila, si elle touche nos corps... ! » déclarai-je.
Elle m’avait souri et m’avait répondu. « Comme l’a dit Aileen, le fait de guider des âmes au paradis est vraiment agréable. J’avais oublié ça... Pourquoi ai-je retenu ce pouvoir ? J’ai besoin de ça pour vivre... Ahh... Mais ce que je voudrais vraiment réprimer, c’est... »
À ce moment, son pouvoir m’avait touché. Peut-être que j’avais ressenti la même chose que les deux autres filles. Son pouvoir n’était pas seulement d’exorciser les morts-vivants et de les envoyer au Ciel, il affectait aussi les choses vivantes. C’était comme si elle caressait mon âme avec ses mains.
Ce n’était pas vraiment effrayant, mais plutôt très agréable. Comme elle l’avait dit, les âmes qui partaient et celles qui restaient partageaient le même sentiment.
Avant que je ne le remarque, les fantômes avaient cessé de venir, et les autres avaient disparu en s’enfonçant dans le sol. Le silence était tombé dans la pièce. Sur les joues rouges de la prêtresse, il y avait des gouttes de sueur, mais elle avait l’air énergique plutôt qu’épuisée.
« À présent... Je dois parler avec Béatrice et réprimer son âme. Sebas, allons au grenier, car elle nous attend là, » déclara Yuma, alors que de mon côté, j’avais détourné mes yeux d’elle.
Peut-être était-il inélégant de lui dire à quoi elle ressemblait maintenant, alors je m’étais promis de ne pas regarder dans sa direction pendant un moment. Elle va sûrement s’en rendre compte dans peu de temps...
Merci pour le chapitre
J’en veux pluus
merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre