Il ne voulait pas être le Centre de l’Attention – Tome 1 – Chapitre 14

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Chapitre 14 : Les vacances des trois héros et le majordome masqué

Après avoir fermé le bar, j’avais expliqué le plan à Mylarka et Aileen.

Ou plutôt, je leur avais demandé de trouver un moyen de faire se détendre Yuma dans mon nouveau manoir.

« Y a-t-il quelque chose d’étrange dans cet endroit ? Amener Yuma là-bas est..., » déclara Aileen.

« J’ai compris. Il y a un fantôme ou un autre truc dans le genre, n’est-ce pas ? » demanda Mylarka.

« Belle supposition, les filles. Le Maître n’a même pas mentionné ce fait, » Verlaine avait utilisé son ton de Seigneur-Démon, mais les autres y étaient déjà habituées.

Elles savaient que sa véritable nature ne convenait pas vraiment à être une servante.

« Je comprends le plan, mais... pourquoi n’y es-tu pas allé une nuit avant nous avec elle ? » demanda Mylarka.

« Parce que ce serait sans signification. Nous devons lui faire faire tout le scénario, » déclarai-je.

« Attends un peu. Pourquoi cela la ferait-il se sentir mieux ? » demanda Aileen.

« Eh bien, Yuma dit toujours qu’elle veut réconforter les âmes, tu t’en souviens ? » déclara Mylarka. « Je suis sûre que c’est parce qu’il y a quelque chose qu’elle peut exorciser dans ce manoir. »

Mylarka, la professeur de génie, avait facilement vu à travers mon plan sans faille.

Si nous devions rester seuls là-bas, cela aurait pu sembler suspect, et faire face à ses parents serait également devenu gênant.

« Oh, alors elle va utiliser ses pouvoirs ? Dans ce cas, cela veut dire qu’une âme errante réside vraiment là-dedans !? Woah, c’est super excitant ! » déclara Aileen.

« Aileen, tu es forte, mais tu ne peux pas affronter ce genre de choses, n’est-ce pas ? » demanda Mylarka.

« Et toi, Mylarka ? » demanda Aileen. « Ne vas-tu pas paniquer et détruire le manoir ? »

« Je ne peux pas faire face à des événements surprenants, alors n’essayez pas de me faire peur, s’il vous plaît, » répondit Mylarka. « Pourtant, si quelque chose comme ça arrivait, j’essayerais de m’arrêter avant d’endommager quelque chose... à propos de quoi ris-tu, Queue ? »

« Rien ! Je me rappelais juste cette fois où nous avons traversé une caverne remplie de morts-vivants, » répondis-je. « Quand ce spectre est sorti du sol... »

« N-Non... arrête-toi tout de suite, » déclara Mylarka. « Son contact était froid et dégoûtant, et il volait mon énergie vitale, n’est-ce pas ? »

Les spectres étaient des monstres de rang intermédiaire, même parmi les morts-vivants, mais grâce à leur corps spirituel, ils pouvaient traverser le sol et les murs.

Quand il était apparu sous les pieds de Mylarka, elle avait commencé à crier et m’avait étreint avec force. Aileen n’avait pas eu peur et avait même dit que c’était cool et agréable à toucher, mais la Douce Catastrophe avait été assez effrayée.

Ainsi, le fait de lui demander de passer du temps dans une maison hantée m’avait fait me sentir coupable.

« Mon Maître ne semble pas approuver sa propre présence lors de vacances réservées aux filles, » déclara Verlaine.

« Je... ne peux pas croire ce mec, » répondit Mylarka. « Ne te lave pas les mains de ce problème. Ton refus ne fait qu’aggraver mon conflit intérieur... »

« Et aussi, si nous n’avons pas Queue avec nous, pouvoir manger quelque chose de comestible sera également assez difficile, » rajouta Aileen.

« Je ne suis pas votre cuisinier... D’accord, laissez-moi être plus clair, » déclarai-je. « Je veux aider Yuma à évacuer son stress, mais je ne veux pas qu’elle me découvre. »

« Tu n’as pas besoin de faire ça. Viens tout simplement avec nous, » Mylarka s’était opposée à mes dires sans ménagement.

Comment le sujet avait-il changé pour en arriver au fait que je devais être avec elles... ?

« Que dirais-tu d’utiliser un déguisement ? » demanda Verlaine. « Je suis sûr que le Maître peut changer au moins sa voix. »

« Oh, peut-il faire ça ? Bon, mais n’essayes pas de tromper Yuma, » insista la fille blonde.

Si j’avais essayé d’utiliser un insecte lumineux, elles auraient pu tout découvrir, et même savoir où je me trouvais. Cela ne pourrait-il pas rester un secret entre nous ?

« Mylarka, sais-tu pourquoi il est si déterminé à ne pas être découvert ? » demanda Aileen.

« Parce qu’il ne peut pas gérer les louanges, » répondit Mylarka. « Ce n’est pas comme si Il ne voulait pas être le Centre de l’Attention, c’est juste qu’il est affecté par le syndrome de ne pas vouloir qu’on le félicite. »

« Je pensais à une manière appropriée d’exprimer la personnalité du Maître, mais c’est plutôt correct, » déclara Verlaine.

« La chose amusante est qu’il est heureux quand les gens le félicitent, » déclara Mylarka. « N’est-il pas adorable ? »

« Tellement adorable qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. Bien qu’il ne veut pas me laisser faire la moindre chose, » déclara Verlaine.

« Euhh... Q-Qu’est-ce que tu veux dire par là, Verlaine ? » demanda Mylarka. « Comment la plupart des adultes se font-ils plaisir les uns avec les autres ? »

Je voulais leur demander de partir tout de suite puisque le bar était fermé, mais j’avais noyé ma frustration dans l’alcool et j’avais écouté cette torture dans mon coin. Je n’avais pas l’intention d’exagérer, mais si j’avais cessé de boire pendant une seconde, je me serais senti encore plus mal.

◆◇◆

Quelques jours plus tard, Yuma avait accepté de prendre des vacances et j’avais demandé à Mylarka et Aileen d’aller la chercher.

Moi et quelques membres de la guilde étions allés au manoir le matin afin de préparer un bon accueil pour nos invités, mais dès que nous étions entrés, nous avions tous remarqué que quelque chose ne tournait pas rond.

« Maître, personne n’a mis les pieds dans cette maison pendant des semaines, non ? Est-ce que l’agent immobilier a envoyé quelqu’un pour nettoyer le manoir ? » demanda un jeune homme qui avait remarqué la grande propreté du manoir. D’autre part, deux filles étaient venues avec nous.

« Je n’ai jamais entendu parler d’un homme de ménage ou de quelqu’un qui est venu ici récemment, » répondis-je.

« Il semble que cet endroit ait une histoire intéressante, et j’ai deviné que les agents immobiliers ont triché avec beaucoup de personnes... voulez-vous enquêter sur ça... ? » demanda l’une des filles.

« Ne sautez pas aux conclusions. Même si cela devrait être une maison hantée, je ne peux ressentir aucune autre présence autre que nous, » répondis-je.

J’étais allé vérifier la salle à manger et la cuisine, mais rien ne semblait suspect dans ces deux pièces.

La cave froide avait des ingrédients encore utilisables... J’avais essayé de mieux les examiner, mais ils étaient parfaitement normaux et bien conservés. Pourtant, si cela avait été des choses laissées par le propriétaire précédent, je n’avais pas vraiment envie de les manger.

« Les fantômes peuvent apparaître à tout moment, mais il est plus probable de les voir la nuit, » déclara le jeune homme. « Oh, Maître, j’ai fini de vérifier les chambres ! »

« Super, bien joué, » répondis-je. « Je ne savais pas qu’il y avait si peu à faire, alors désolé de vous avoir demandé de venir. Vous pouvez retourner à votre travail. »

« Il n’y a pas de quoi ! Ça faisait longtemps que nous n’avons pas pu parler comme ça, alors je suis content de pouvoir venir ! Merci beaucoup ! » déclara-t-il.

« Merci beaucoup ! » déclarèrent mes assistantes à l’unisson.

Même si nous avions à peu près le même âge, ils étaient tous des membres que j’avais recrutés et entraînés, donc chaque fois que nous nous revoyions, nous nous traitions toujours comme au bon vieux temps.

Il s’agissait des aventuriers de Rang B que j’avais entraînés pour l’expédition après que le dragon avait attaqué la forêt de Belfon il y a quelques années. Ils étaient maintenant des aventuriers de Rang A et formaient un groupe indépendant qui effectuait mes demandes quand c’était nécessaire.

Juste en les effectuant, les membres de ma guilde pouvaient gagner beaucoup d’argent.

Les affaires étaient variables, donc ils avaient souvent échangé leurs récompenses avec des pierres précieuses afin de les stocker dans une banque. Comme leur valeur ne pouvait pas baisser facilement, quand il y avait peu de demandes et que les prix augmentaient, il était possible de les utiliser comme substitut.

J’avais déjà estimé que l’économie du pays devrait rester stable pendant encore dix ans, donc tout allait bien tant qu’une guerre n’éclatait pas.

◆◇◆

Mylarka, Aileen et Yuma étaient arrivées au manoir dans la soirée.

Je portais un costume de majordome et les attendais toutes les trois devant le manoir, et quand nous étions face à face...

« Qu’est-ce qu’il y a avec ce masque ? Êtes-vous sérieux ? » demanda Mylarka.

« Mademoiselle Mylarka, je ne suis pas autorisé à vous montrer mon véritable visage, mais s’il vous plaît, n’y pensez pas trop, » avais-je déclaré.

Afin de me déguiser, j’avais choisi de cacher mon visage, de m’habiller correctement et de changer ma voix. Étant donné que ce manoir avait l’air assez luxueux, il n’aurait pas été étrange pour un majordome d’être présent ici.

« Wôw, c’est cool ! Qu... Je veux dire, Monsieur le Majordome, prenez bien soin de nous, » déclara Aileen. « Avez-vous préparé assez de l’alcool délicieux pour nous ? »

« Absolument. J’ai également préparé d’autres boissons pour ceux qui ne pourraient pas apprécier l’alcool comme vous, Mademoiselle, » répondis-je.

« C’est un soulagement d’entendre cela, » répondit Yuma. « Je ne peux pas boire de boissons alcoolisées en raison de ma doctrine. Je ne peux en consommer que lorsqu’elle est utilisée pour assaisonner les aliments. »

Les trois filles portaient des vêtements décontractés.

Yuma portait normalement tout le temps sa tenue de prêtresse, alors la voir comme ça était rafraîchissant.

J’avais essayé de changer grandement ma voix ainsi que mon discours pour être plus celui d’un majordome expérimenté, mais je me demandais si elle m’aurait reconnu...

« Êtes-vous responsable de la gestion de ce manoir ? C’est un plaisir d’être à vos soins, » déclara Yuma.

« Le plaisir est pour moi, Mademoiselle. Mon nom est Sebas Dian, » déclarai-je.

« Sebas Dian ? Je m’appelle Yuphila Manafroze. »

Aileen semblait vouloir dire quelque chose, mais j’avais fait semblant de ne pas la voir.

Pendant ce temps, Mylarka me foudroyait du regard, mais maintenant que nous nous étions présentés, je devais garder ma façade de majordome.

« Merci d’avoir choisi de prendre vos vacances avec Mademoiselle Mylarka, » déclarai-je.

« Eh bien, traitez-nous bien. Yuphila, cet homme sait vraiment comment être hospitalier, donc si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à le lui demander, » déclara Mylarka.

« Wôw, vraiment !? » s’exclama Aileen. « À ce propos, j’aimerais bien avoir plus tard un massage sur mes épaules et mes jambes. Le fait de le demander à un étranger est embarrassant, mais je suppose qu’il n’y a pas besoin de se retenir dans un tel cas ! Je veux me sentir totalement ressuscité ~. »

Aileen n’avait pas dit cela avec un double sens, mais même si je me déguisais en majordome, j’étais quand même un homme. Pourrais-je vraiment accepter le bonheur de masser une fille ?

« ... Si Aileen en veut vraiment un, je suppose que je devrais moi aussi essayer. Je suis sûre que notre majordome n’essayera pas de toucher un endroit étrange, n’est-ce pas ? » demanda Mylarka.

« Je n’oserais jamais vous faire la moindre chose désobligeante. Je le jure sur le Dieu d’Albein, » déclarai-je.

« Je connais quelqu’un de très proche de notre Dieu. Il veille toujours sur nous avec une douceur infinie, » déclara Yuma.

Yuma rassembla ses mains et les porta à sa poitrine, exactement comme quand elle priait, et avec ce simple geste, je sentis l’air autour de nous s’éclaircir au fur et à mesure que la malveillance diminuait. J’avais ainsi pu confirmer que cet endroit était vraiment hanté.

« Je sens une âme qui étouffe... des restes d’une volonté malveillante... C’est faible, mais... non..., » murmura Yuma.

« Yuma, ça va ? Dis-moi s’il y a quelque chose d’étrange, » déclara Mylarka ce qui fit qu’Yuma se mit à sourire avec tendresse.

« Ce n’est pas inquiétant, mais je sens un esprit inoffensif flâner ici. Il devrait être réprimé et guidé vers les cieux, » répondit Yuma.

... Comme attendu de sa part. Je ne pouvais sentir aucune trace de fantômes ici, mais elle avait immédiatement confirmé qu’il y avait quelque chose dans le manoir. Il y a quelques instants, elle avait même dit qu’il avait des « restes d’une volonté malveillante », donc il n’y avait pas seulement un esprit inoffensif présent en ces lieux.

« Pourrais-je en premier vous montrer le manoir ? » demandai-je. « Vous pourrez ensuite vous détendre et vous reposer jusqu’à l’heure du souper. »

Je m’étais incliné respectueusement, puis j’avais ouvert la porte. Quand elles avaient franchi la grande entrée, elles avaient fait entendre leurs voix.

« Wôw, c’est énorme ! Si ma famille voyait cela, ils l’auraient comparé aux Anciennes Grottes ! » Aileen semblait ravie du spectacle.

« J’ai entendu dire que la tribu des esprits utilise cette forme de discours. Je pense que c’est encore plus grand que ça..., » déclara Mylarka.

« J’adore les greniers. Pourrais-je rester là-bas ? » demanda Yuma, qui aimait les greniers et les caves parce que les esprits avaient tendance à apparaître dans ce genre de lieux. J’avais déjà essayé de les vérifier avant, mais je n’avais rien trouvé de suspect.

Pourtant, si c’était elle, elle pourrait probablement trouver quelque chose.

« Ce manoir a aussi un grenier, mais je suggère fortement que vous partagiez la même chambre pour ce soir, » déclarai-je.

« Je vois... Mais puis-je regarder dans n’importe quel endroit du manoir plus tard ? » demanda Yuma.

« Très certainement, n’hésitez pas à explorer autant que vous voulez, » répondis-je. « Il y a aussi une salle remplie de diverses œuvres d’art. »

Il s’agissait de la deuxième pièce au deuxième étage. Les œuvres d’art avaient probablement été laissées par les précédents propriétaires, et maintenant je pouvais comprendre pourquoi ils avaient rapidement fui.

« Yuma, tu as l’air un peu mieux maintenant, mais ne te surmène pas, d’accord ? » déclara Mylarka.

« Oui. Mais ne t’en fais pas, Mylarka, » répondit Yuma.

« Visitons le manoir avec Sebas. Puis, prenons-nous un bain ensemble plus tard ? » demanda Mylarka. « Nous sommes après tout en vacances. »

« Gh... Euh... je-je suis toujours... en quelque sorte... sous..., » déclara Yuma.

« Ne t’inquiète pas, tu as encore quatorze ans, Yuma. À l’époque, j’étais aussi..., » déclara Mylarka.

Deux ans auparavant, Mylarka n’était pas pire que l’actuelle Yuma.

Pourtant, tout le monde avait sa propre période de croissance. Je pensais que ce n’était pas quelque chose à propos de quoi les personnes devraient trop s’inquiéter.

« ... J’ai oublié que vous étiez ici. Sebas, oubliez ce que vous venez d’entendre, » déclara Mylarka.

« Tout de suite, Mademoiselle Mylarka, » répondis-je.

« Yuma, ne t’inquiète pas pour ça et allons-y ensemble ! » déclara Aileen. « Cela fait longtemps, alors pourquoi ne pas profiter de ces moments ? »

« Je-je suppose... que tu as raison, » répondit Yuma. « Merci pour l’invitation. »

Les trois filles dans la même salle de bain, hein ? Compte tenu de sa taille, cela ne serait pas un problème. En outre, j’étais un majordome. Rester sous le même toit que trois filles qui se baignaient n’était pas quelque chose qui aurait pu m’influencer vers le côté obscur.

Ce que je désirais était d’effectuer le service d’hébergement ultime.

◆◇◆

Après avoir fini de les faire visiter les lieux, j’avais essayé d’aller préparer le souper, mais...

« Sebas, où allez-vous ? Avez-vous oublié la demande d’Aileen ? » demanda Mylarka.

« Euh... Je-Je ne l’ai pas oublier. Pardonnez-moi pour ma grossièreté, Mademoiselle, » dis-je.

La chambre d’amis était divisée en une chambre à coucher et un salon. Dans ce dernier se trouvaient une grande table et des chaises. J’avais apporté à Aileen et à Mylarka de délicieux amuse-gueules ainsi que du thé aux feuilles ondulées, et pour Yuma, j’avais apporté du jus de poire sacré mélangé à de l’eau de source que j’avais également donné à ses parents.

« D’accord... Je serai entre vos mains, Sebas, » Aileen avait détendu son corps après m’avoir dit cela.

Il était temps de commencer.

En y réfléchissant, je leur avais déjà fait des massages même au cours de notre expédition, comme quand nous avions passé la nuit dans une auberge et qu’elles étaient mortes de fatigue. Pendant que je me demandais si elles s’en souvenaient encore, j’avais placé mes mains sur ses épaules et j’avais commencé à faire une pression.

« Nnnh~ » Aileen se mit à gémir sous l’effet du massage.

« ... Aileen, tu gémis, » murmurai-je.

« Oh, ai-je fait ça ? Désolée, je veux dire... Q-Queu... Sebas... Non..., » déclara Aileen.

Quand j’avais entendu le début de mon prénom, le sang s’était glacé dans mes veines. C’était trop risqué d’arrêter maintenant, alors j’avais dédié mon âme et mon corps à cette prestation. Je devais la faire se détendre jusqu’à l’heure du repas.

« J’ai honte de vous demander ça, mais effectuer ce massage serait beaucoup plus facile si vous vous couchez sur le ventre, Mademoiselle, » dis-je.

« J-Je vois... dans ce cas, je vais laisser ici ma boisson, » déclara Aileen.

« E-Eh bien... Sebas est un vrai majordome, alors il ne fera rien de bizarre..., » déclara Mylarka.

« Je ne ferais jamais quelque chose comme ça. Je le jure sur le Dieu d’Albein, » déclarai-je.

Mylarka avait dit « il ne fera rien de bizarre » avec un accent particulier.

J’avais deviné qu’il s’agissait d’une menace.

Après avoir répondu que rien n’arriverait, j’avais invité la plus forte artiste martiale de la capitale à aller dans la chambre à coucher. C’était vrai qu’un homme masqué était suspect, mais en prenant cela à part, je n’étais pas vraiment louche.

« Je-Je... suis une prêtresse, je ne peux pas laisser un homme me toucher... M-Mon cœur n’est toujours pas..., » déclara Yuma.

« Yuma, ne t’inquiète pas pour ça ! Sebas est..., » commença Aileen.

« S’il te plaît, Aileen, vas-y maintenant. Sebas doit également préparer notre dîner après ça, » déclara Mylarka.

Je m’étais retenu de dire. « Alors, laissez-moi partir maintenant ! » et j’étais rentré dans la chambre à coucher.

J’avais renouvelé ma résolution devant la fille allongée sur le ventre.

Si des fantômes apparaissaient la nuit, ce n’était pas mauvais de les faire se détendre maintenant. Afin de les endormir, je devais me transformer en un innocent expert en massage.

***

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3 commentaires :

  1. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre 🙂

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