Il ne voulait pas être le Centre de l’Attention (LN) – Tome 2 – Chapitre 4 – Partie 5

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Chapitre 4 : La menace cendrée

Partie 5

4 — La limite de la croissance et l’éclatement des limites.

La première fois que j’avais mis la main sur un cristal de téléportation, j’avais fait des recherches sur les principes de base de son fonctionnement.

À l’époque, je ne pouvais pas demander de l’aide à Mylarka aussi facilement qu’aujourd’hui, alors j’avais demandé à Verlaine de m’aider à la place, et j’avais découvert plusieurs choses.

Premièrement. Un seul magicien ne peut pas utiliser la téléportation à longue distance par sa propre force. La téléportation à longue distance est basée sur un principe tout à fait unique, et ne peut pas être utilisée facilement, d’où la raison pour laquelle les cristaux magiques de téléportation sont si précieusement recherchés.

Mais dans le cas de la téléportation à courte distance, alors même moi je pourrais le faire, tant que j’ignore le fait qu’elle brûle le mana comme un fou.

« As-tu aussi appris la téléportation en analysant un cristal magique de téléportation, Professeur ? » demandai-je.

« Fufu… Je vois, donc nous avons pensé à faire la même chose, Qu-kun. J’avais beaucoup de cristaux de téléportation, après tout. Mais en tout cas, je ne me souviens pas t’avoir jamais appris à analyser des objets magiques, » déclara-t-elle.

« Tu m’as appris les bases. Grâce à cela, j’ai pu lire et découvrir comment ils fonctionnent, » répondis-je.

« Comme je le pensais, Qu-kun, tu es vraiment spécial. Les runes Stellafact ne sont pas quelque chose qu’un enfant normal peut lire, même si on lui a enseigné les bases des runes, » déclara la professeur.

La professeur avait fait l’éloge de mes capacités. Ce qui est assez ironique, c’est que nous avions échangé des coups dans un vrai combat. Je m’étais empêché de faire un sourire joyeux en utilisant la Limitation de l’esprit, car cela pouvait aussi limiter mes émotions, et pas seulement mes capacités.

« Stellafact… Donc la magie de téléportation est un sort de Stellafact, » murmura Mylarka.

« Les ruines de ce royaume ne descendent pas trop bas. Tu as agi avec réserve et tu n’as pas non plus demandé l’aide de la division des enquêtes du royaume, n’est-ce pas ? Si seulement tu allais assez loin, alors tu comprendrais ce que j’essaie de te dire. »

« … Pourquoi nous dites-vous cela maintenant ? »

Mylarka lui avait posé une question. Elle n’avait pas interrompu mon échange avec la professeur, mais elle se concentrait suffisamment pour pouvoir élargir son cercle magique à tout moment — sa concentration était si intense que je pouvais le sentir sur ma peau.

Mais la Professeur et moi avions excellé à annuler le sort de l’ennemi. Utiliser un cercle magique pour la combattre sera dur.

« Je suis certaine que Qu-kun reviendra vers moi quoiqu’il arrive. J’ai l’intention de lui apprendre tout ce qu’il veut savoir, » déclara la Professeur.

« En disant cela, alors que vous avez essayé de le tuer il y a quelques instants… Je sais que je ne suis pas en position de le dire, mais votre “amour” est tordu, » déclara Mylarka.

« Fufuh… C’est vrai, vous n’êtes certainement pas en mesure de dire cela. Vous avez fui Qu-kun, le laissant potentiellement aller vers quelqu’un d’autre, et vous l’avez blessé dans le processus. Pourtant, vous allez toujours à son petit bar plusieurs fois après pour le voir. »

« Kh… »

« Mylarka. Ne mords pas à l’hameçon. Elle essaie juste de te déstabiliser, » déclarai-je.

Que sait-elle de nous ? La réponse à cette question est qu’il ne serait pas étrange qu’elle sache tout.

La Professeur pouvait apprendre tout ce qu’elle voulait savoir. C’était l’une de ses capacités.

Mon réseau d’information avait été créé grâce au travail acharné des membres de ma guilde. Mais dans le cas de la Professeur, elle pouvait voir les souvenirs de n’importe qui, à condition qu’ils soient suffisamment proches — ce qui signifiait qu’elle pouvait gagner une quantité massive d’informations rien qu’en restant quelques jours dans la capitale.

C’est pourquoi elle savait que je n’avais jamais vraiment essayé de la tuer. J’avais lancé la Protection de l’Esprit sur Mylarka et moi-même pour empêcher que nos pensées ne soient lues à nouveau, ce que j’aurais dû faire dès le début.

« Comme tu es gentil, Qu-kun. Je me souviens encore de la fois où tu as désespérément essayé de guérir cette wyverne blessée, même si elle t’avait attaquée. »

« Et c’est toi qui m’as guéri à l’époque. »

« Oui. Parce que tu avais l’air d’un grand idiot, Qu-kun. Souviens-toi qu’en ce moment, tu n’es en vie que grâce à l’un de mes caprices, » déclara la Professeur.

« Vous, jusqu’où essayez-vous de le faire tomber ? » demanda Mylarka.

Quand j’avais cru qu’elle me louait, elle avait ensuite commencé à m’insulter. À l’époque, je pensais simplement que j’étais trop enfantin pour comprendre ce qu’elle voulait dire, car elle était adulte.

« Que ce soit un caprice ou autre, tu m’as reconnu et tu m’as accueilli comme ton disciple. Je dois donc t’arrêter, quoi qu’il arrive, » déclarai-je.

« … Alors, laisse-moi te dire une chose. Le Sagittaire d’azur et le Scorpion violet étaient déjà corrompus avant que je ne prenne le contrôle. Ils ont été laissés à pourrir, n’ont pas reçu d’emplois pour soutenir leurs aventuriers et n’ont pas non plus pu se procurer de nouveaux emplois. Les guildes de ce royaume doivent être réduites de moitié, car la moitié d’entre elles sont en décrépitude, » déclara la Professeur.

« Pourquoi en sais-tu autant sur les guildes ? De plus, que voulais-tu dire par “lui rendre sa gloire d’antan” ? » demandai-je.

Je connaissais déjà plus ou moins la réponse à cette question. C’est la raison pour laquelle on l’appelle le Bouffon Cendré.

Pourquoi les douze guildes avaient-elles été nommées d’après des couleurs ?

N’y avait-il vraiment que douze guildes ? Non, il n’y en avait pas.

Mais je n’aurais jamais pensé que la Professeur était directement impliquée dans la raison pour laquelle il y en avait maintenant douze. J’aurais dû pouvoir au moins le deviner, mais je n’avais jamais essayé de penser à des choses qui pourraient être liées à la Professeur.

« Je te dirai si tu gagnes contre moi, Qu-kun. Les sorts basés sur les cercles magiques ne pourront pas me toucher, alors ne nous interromps pas, compris ? » déclara la Professeur.

« Quoi… !? »

« Le seul qui puisse lui faire subir des attaques magiques, c’est moi. Il vaut mieux ne pas gaspiller tes atouts sur elle, Mylarka. Comme tu peux analyser la structure des matériaux, elle peut analyser la structure de la magie, et l’annuler sur le champ, » déclarai-je.

« Argh… C’est tout simplement impossible ! Il est impossible que mon cercle magique puisse être analysé et annulé en un instant ! » répliqua Mylarka.

La Professeur savait que je pouvais faire les mêmes choses qu’elle, mais elle ne l’avait pas dit à Mylarka. Elle le saura quand même en regardant notre combat.

« Dans l’équipe de subjugation des Seigneurs-Démons, je suppose que la plus gênante pour moi serait la fille ogre. Ses attaques rapides et puissantes sont parmi les plus fortes que je connaisse. L’enfant chevalière et vous, la fille aux cercles magiques, peuvent être traitées simplement. L’esprit de l’épée peut poser un problème, mais je peux y faire face… en utilisant ceci, » déclara la Professeur.

Si c’était elle, alors il n’était pas hors de question. Mais en voyant ce bouclier en personne comme ça, tout ce que je pouvais dire, c’est que ce serait difficile à gérer.

Elle avait invoqué l’Esprit du bouclier, l’un des esprits uniques de ce genre dans ce monde — qui possédait des pouvoirs de défense absolus — puis elle l’avait transformé en bouclier, et elle l’avait équipé sur son bras.

J’avais vu une fois une ancienne peinture murale qui représentait une déesse tenant le même bouclier qu’elle tenait en ce moment. La Professeur tenait une Épée des fées, pas une lance comme cette déesse, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me rappeler ce vieux souvenir.

« Elle a invoqué un bouclier sorti de nulle part… Il y a d’autres esprits que celui de l’épée qui peut faire quelque chose comme ça ? » s’exclama Mylarka.

« Il existe aussi un esprit d’armure. Vous devriez essayer de vous en procurer un si vous voulez toujours plus de puissance. Après tout, mes défenses sont assez faibles, bien que je sois toujours un SSS, » déclara la Professeur.

J’étais resté vigilant bien que la Professeur n’ait montré aucun signe d’attaque. Puis, elle avait soudainement lancé une attaque éclair contre Mylarka avec son Épée des fées, à laquelle j’avais répondu en me téléportant entre elles, en renvoyant l’éclair.

« De penser que tu agisses de façon aussi irréfléchie pour elle. Qu-kun, elle est vraiment spéciale pour toi, n’est-ce pas ? » déclara la professeur.

« … Je n’ai ressenti aucune intention de tuer dans cette attaque. Donc cette femme n’a vraiment aucune émotion…, » déclara Mylarka.

« Je ne me souviens pas qu’elle ait été comme ça. Professeur, pourrais-tu ne pas faire ça ? » demandai-je.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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