Il ne voulait pas être le Centre de l’Attention (LN) – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 6

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Chapitre 3 : La plus grande guilde de la capitale

Partie 6

4 — Les envahisseurs et l’éclatement des limitations

Après avoir terminé la discussion avec les deux maîtres de la guilde, j’étais parti pour la bâtisse du Gémeaux Cramoisis après la fin du service de nuit de mon bar. Mizuha et Verlaine étaient avec moi en ce moment.

« Tu es très occupé, n’est-ce pas, Sire Queue ? Même s’il est déjà si tard. J’aimerais pouvoir t’aider, » déclara Mizuha.

« Non, vous devez être fatiguées toutes les deux après une journée de travail. Tout ce que j’ai fait aujourd’hui, c’est boire et manger, donc je suis encore rempli d’énergie, » répondis-je.

« Prends soin de toi. Si tu es de retour avant 2 heures du matin, j’aimerais avoir un entretien avec toi, si possible, » déclara Verlaine.

« Je veux aussi rester debout tard… mais mon Frère va probablement s’inquiéter si je le fais. Puis-je passer la nuit ici demain ? » demanda Mizuha.

« Oui, n’hésite pas. Le maître peut en gérer deux à la fois, alors ne t’inquiète pas, » déclara Verlaine.

« Que veux-tu dire par “deux à la fois”… ? » demandai-je.

« Moi et Verlaine en même temps… O-Oh, donc c’est ça après tout, n’est-ce pas…, » déclara Mizuha.

« Mizuha, nous en parlerons en détail un autre jour, » déclara Verlaine.

Je n’avais aucune idée du genre de plan que Verlaine avait en tête, mais elle semblait s’amuser. Eh bien, elle ne ferait probablement rien de trop extrême tant qu’elle serait avec Mizuha, enfin, je l’espérais.

Le Gémeau Cramoisi était dans la 9e rue. Plus précisément à l’extrémité sud de la neuvième rue, qui s’étendait du nord au sud de la capitale. La bâtisse était légèrement détachée des habitations et du quartier commerçant.

La guilde était à une échelle bien plus grande que ma guilde, car ils avaient un bureau, un terrain d’entraînement et une salle à manger dans leurs locaux. L’entrée de leur guilde était toujours surveillée par un garde.

Cependant, la porte du bureau de garde dans lequel ils étaient censés être stationnés avait été détruite, et c’était visible même lorsqu’on l’observait de loin.

Il aurait dû y avoir des lampadaires, mais les environs étaient presque noirs, car seul le clair de lune éclairait l’endroit.

En me fatiguant les yeux, je pouvais voir que les lampadaires avaient été détruits par quelqu’un, que les lanternes qui étaient censées y être suspendues étaient cassées.

J’avais regardé dans la salle de garde. Il y avait un homme en armure de cuir qui saignait de la tête, assis et immobile.

« Oh, que s’est-il passé ici ? Avez-vous été attaqué par quelqu’un ? Combien de personnes ? » demandai-je.

Heureusement, ce n’était pas une blessure mortelle, j’avais jeté de la magie de guérison sur l’homme. Il avait levé son visage pâle et avait parlé avec un regard paniqué.

« A-A peu près six personnes… Ils ont tenté d’entrer dans le parc sans autorisation… et quand j’ai essayé de les arrêter… ils ont détruit la porte… et j’ai été frappé par un sort de lame de vent… Je suis… »

« Compris, calmez-vous. Ce n’est pas de votre faute. Savez-vous qui ils sont ? » demandai-je.

« … Je… Je ne… Je sais juste que Lady Shelly nous a informés que quelqu’un du Bélier Blanc pourrait venir… Elle nous a dit de les arrêter et de l’appeler si cela arrive…, » déclara le garde.

« … Et donc vous pensez qu’ils viennent du Bélier Blanc ? » demandai-je.

L’homme hocha la tête en tremblant, et baissa sa tête. Cela avait dû être une expérience terrifiante.

Je dois y aller dès que possible. Quel que soit leur objectif, c’est un fait qu’ils ont attaqué cette guilde.

« Restez ici pour l’instant au moins jusqu’à ce que tout soit réglé, puisque vous serez plus en sécurité en étant ici, » déclarai-je.

« … J’étais… incapable d’accomplir ma tâche de garde…, » déclara le garde.

« Vous êtes tombé dans une embuscade. Vous ne pouviez rien faire contre ça. Assurez-vous de vous rattraper plus tard, » déclarai-je.

Je lui avais tapoté l’épaule pour tenter de le calmer. J’étais ensuite sorti de la salle de garde en activant la magie « Se cacher ». De plus, j’avais lancé « Silence » pour faire taire le bruit de mes pas, puis j’avais commencé à courir à vitesse maximale.

Dès que j’avais posé les yeux sur l’extérieur du quartier général du Gémeaux Cramoisis, j’avais réalisé l’urgence de la situation. Je pouvais entendre le bruit d’une bagarre venant du dernier étage de l’immeuble de trois étages. De plus, l’entrée du premier étage avait été détruite par la magie du vent de la même manière que la salle de garde — l’ennemi était au moins de Rang S. Ou peut-être même que le dirigeant de Rang SS du Bélier Blanc était dans le bâtiment.

Ils avaient laissé des traces de la porte brisée, ce qui signifiait qu’ils avaient mis en place des mesures pour empêcher les membres du Gémeau Cramoisi de les signaler au conseil — ou qu’ils avaient l’intention d’attaquer les Gémeaux Cramoisis jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus rien faire.

Quelle est la raison de leur attaque… ? Ne me dis pas que c’est une vengeance parce que Shelly a refusé de prendre leur demande ? Si c’est vrai, alors n’est-ce pas trop extrême ?

Je n’avais pas pu parvenir à une conclusion concrète, car je n’avais pas vérifié qui avait réellement attaqué. J’étais allé au premier étage — le masque du Sauveur Masqué ne cachait pas ma bouche, alors j’avais fait au préalable un masque en acier qui me couvrait le visage.

J’avais l’impression d’être bien trop calme, même venant de moi, car mon esprit était glacial. Le spectacle que je m’apprêtais à voir n’avait rien de bon, c’était garanti.

Les paroles précédentes de Verlaine avaient refait surface dans mon esprit. Si seulement le Bélier Blanc agissait comme une guilde à part entière, une telle idée n’aurait jamais vu le jour.

« Les choses ne marchent jamais, franchement… Eh bien, peu importe, » déclarai-je.

Maintenant que nous en étions arrivés là, je m’étais résolu au pire.

J’allais neutraliser les envahisseurs, quels qu’ils soient. Je n’aimais pas faire les choses avec autant de force, mais je n’avais pas d’autre choix que de graver mon masque dans leur mémoire, en même temps que la terreur.

J’avais franchi effrontément la porte brisée. Quelques aventuriers étaient encore là, même s’il était déjà tard, car c’était le quartier général, ils sembleraient avoir au moins combattu les envahisseurs — cependant, tous les membres de la guilde du Gémeau Cramoisi étaient sur le sol, car seuls deux hommes étaient encore debout.

L’un d’eux m’avait vu et s’était préparé à se battre. L’un était un mage, l’autre un épéiste — j’avais dégainé mon épée longue, j’avais lu l’attaque de l’épéiste et je l’avais écrasé en utilisant le dos de ma lame.

« Ugwah ! » cria l’épéiste.

« Gh… Qu’est-ce que ce type… ce type masqué faisait-il partie de cette guilde… ? » demanda le mage.

« Qui se soucie d’où je viens ? Cela mis à part, qu’essayiez-vous de faire ici ? » demandai-je, ma voix altérée par le masque de fer.

« “Boule de feu” ! » cria le mage.

Le mage avait ignoré ma question, et avait plutôt répondu par la magie en utilisant le pouvoir de l’esprit du feu. J’avais fait face à la boule de feu géante de la taille d’une brassée, et j’avais vu que sa puissance n’était pas trop mauvaise.

Pourtant, utiliser la magie du feu dans un bâtiment est assez imprudent. On dirait que je vais devoir lui donner une ou deux leçons.

« “Prison protectrice”, » déclarai-je.

Si je laissais la boule de feu intacte après m’être défendu contre elle, elle répandrait ses flammes partout. Pour éviter cela, il m’avait suffi d’ériger un mur de protection comme « contenant », et de contenir la boule de feu.

« Prison protectrice » s’était enroulé autour de la boule de feu, puis avait rapidement sombré dans le néant. Le mage avait ouvert les yeux en grand en raison de la peur.

« Qu’est-ce que… bon sang… !? » s’écria le mage.

Le fait d’être surprit devant moi, c’était comme me donner la chance de réduire la distance. Je m’étais déplacé à côté de lui dans le temps qu’il lui avait fallu pour cligner des yeux.

« “Rune de silence”, » déclarai-je.

« Argh… Qu’est-ce que… Je ne peux pas… utiliser la magie… ! » déclara le mage.

« Quelqu’un comme toi, qui utilises la magie du feu dans un espace fermé, n’aura pas besoin de magie. Je vais te faire réfléchir à tes propres actions pendant un certain temps, » déclarai-je avec froideur.

« T-Tu… T-Tu… Gweh ! » cria le mage.

« Salaud ! » Il n’avait même pas pu finir ces mots, car je lui avais fortement tapoté le front, en me souvenant de la conversation que j’avais eue avec Mizuha tout à l’heure. J’avais rehaussé le bout de mes doigts de magie, de sorte qu’un son perçant se répercuta dans toute la pièce.

Le front du mage, ayant été emporté par le vent, était fumant. La rune de scellement magique que j’avais gravée sur sa nuque était apparue dans mon champ de vision. Il y a des runes spécialisées comme le Petit Esprit qui devaient être peintes avec une peinture spéciale, mais pour les runes simples, je pouvais les graver sur place à même sa chair.

Mais quand même, la Rune de Silence que je venais de sculpter durerait environ une semaine. Ne pas pouvoir utiliser la magie pendant si longtemps était un risque élevé pour un aventurier — je n’avais pas besoin de m’en inquiéter, cependant, vu ce qu’il venait de faire. Quoi qu’il en soit, il devrait être envoyé en prison pour un certain temps.

Les membres de la guilde au premier étage étaient tous inconscients — non, pas tout à fait.

Qu’est-ce que ces deux hommes s’apprêtaient-ils à faire ? Un membre de la guilde, une femme, se serrait dans ses bras, assise sur le sol — son équipement lui avait été enlevé.

Peut-être que je les laisse s’en tirer un peu trop facilement avec juste cette petite raclée ? pensais-je. Ce n’était pas la première fois que je rencontrais un tel événement, mais chaque fois, je me disais : la vie des salauds qui s’en prennent aux femmes est tellement inutile.

« … Gh. Personne masquée… Le maître de la guilde… Lady Shelly est au dernier étage, contre quelqu’un qui est à un tout autre niveau… par rapport aux gens de tout à l’heure… Arhg, » avait gémi la femme.

« Compris, je vais la sauver. Tous les envahisseurs sont-ils les salauds de l’étage supérieur ? » demandai-je.

Alors que je le lui avais demandé, je lui avais jeté de la magie de guérison ainsi qu’aux membres de la guilde qui s’étaient effondrée. Ses yeux disaient qu’elle était désorientée.

« M-Merci… beaucoup… Gh, je vais certainement, sûrement rembourser cette dette…, » déclara-t-elle.

« Rester ici peut être inconfortable, mais il suffit d’appeler si quelque chose arrive. Je vais mettre fin à tout cela dans un instant, » déclarai-je.

« … Oui. Soyez prudent… Et s’il vous plaît, sauvez Lady Shelly…, » me demanda-t-elle.

J’avais encore une fois incanté le sort « Se Cacher », puis j’avais pris les escaliers pour aller au deuxième étage.

Il restait plus de gens dans la guilde que je ne le pensais — probablement parce que Shelly se méfiait des membres du Bélier Blanc.

Il y avait trois hommes au deuxième étage, qui mettaient le désordre dans la pièce à la recherche d’objets. Ils avaient pris l’équipement des membres inconscients de la guilde et avaient pillé l’argent et les biens qu’ils avaient trouvés.

Avec le spectacle des actes de ces hors-la-loi, mon cœur s’était encore plus refroidi.

Nous avons combattu le Seigneur-Démon et avons obtenu un cessez-le-feu entre les deux royaumes pour ces bâtards ?

J’avais cessé ces pensées inutiles. Je m’étais approché de l’un des hommes insignifiants, qui était absorbé par le saccage de la pièce, puis j’avais donné un coup de pied de plein fouet sur son flanc.

« Gahah... ! »

L’homme s’était effondré sur le sol après avoir parcouru quelques mètres, et les deux personnes au fond de la pièce avaient remarqué ma présence.

« Quand a-t-il… Qu’as-tu fait aux gars d’en bas ? » cria le premier.

« Tais-toi, pas besoin de paniquer ! Il suffit de tuer tous ceux qui s’en mêlent ! » déclara le deuxième.

« Tuer, hein ? Je suppose donc que vous n’hésiterez pas à tuer quelqu’un dans cette guilde ? » demandai-je.

« Kh… U-Uwaaaaah ! »

— Annihilation sous forme de zone restreinte #66 — Champ de dispersion des particules —

Les armes en métal que les deux hommes tenaient s’étaient corrodées et s’étaient transformées en fragments noirs, puis s’étaient effondrées

J’avais d’innombrables moyens de les neutraliser. Cependant, il y avait une chose que j’aimerais leur demander avant de monter au troisième étage.

« C-Ce type… comment diable… !? » s’écria le premier.

« Un monstre… U-Un démon ! Ce type est un démon… ! » cria le deuxième.

« Ne me qualifiez pas de démon comme ça. Il y a de vrais humains qui sont infiniment plus corrects que vous, vous savez ? Quoi qu’il en soit. Répondez à ma question : vous êtes du Bélier Blanc ? Ou…, » demandai-je avec froideur.

« — UWAAAAH ! » L’homme le plus éloigné de moi avait tenté un ultime effort — il avait dégainé une courte épée cachée et avait couru vers moi en criant.

C’est vrai, la fois où je me suis battu avec Aileen, elle m’a dit d’utiliser une arme.

Elle m’avait appris comment faire face à un ennemi qui maniait une arme. Attrapez le bras avec lequel ils se lancent, jetez-les immédiatement au sol et, pour finir, piétinez leur dos.

« Je suis presque sûr que je t’ai dit de répondre. Ne m’entends-tu pas ? » demandai-je.

J’avais levé la jambe de l’homme désormais immobile. Il n’était pas mort, mais il était certainement hors de question de pouvoir lui parler avant un bon moment.

La différence entre nos puissances de combat étant trop visible, j’avais réalisé que j’en avais peut-être fait trop. Mais j’avais senti qu’un peu d’exagération n’était pas un problème pour l’instant.

« … Es-tu venu ici sur ordre du Bélier Blanc ? Peux-tu maintenant répondre ? » ordonnai-je.

« M-Même si vous nous tuez, vous ne battrez jamais cet homme… Mangez de la merde ! Haha… Hahaha… EEK… ! » Tombé dans le désespoir, l’homme rieur avait laissé échapper une voix douloureuse.

Puis il s’était assis sur le sol, continuant à rire. L’homme avait déjà perdu la volonté de se battre.

« Et c’était la question numéro trois sans réponse. Alors, que feras-tu ? De toute façon, je ne m’en soucie pas vraiment, » déclarai-je.

« Vous n’obtiendrez rien en nous tuant… Je vous l’ai dit, ça n’a pas de sens ! S-Stop ! N’approchez pas, restez à l’écart ! » cria l’homme.

Je marchais seulement vers lui, mais il était terrifié.

C’était exactement comme ça chaque fois, quand j’apprenais la magie, avant que je rencontre le « Professeur ».

Avant même que je ne sache ce qui se passait, tout le monde était terrifié à ma vue. Le souvenir de ces jours m’avait donné envie de rire.

« … Si tu survis, assure-toi de trouver une autre façon de vivre, » déclarai-je.

Juste à côté de moi, devant moi, l’homme avait moussé de la bouche et s’était évanoui. Je perdais le contrôle de moi-même.

J’espérais que les membres du Bélier Blancs avaient encore un certain sens des responsabilités dans leur rôle de guilde supérieure.

Ce n’était qu’un vœu pieux. Je ne voulais pas réaliser qu’ils m’avaient trahi.

Si les membres du Gémeau Cramoisi se pliaient de manière déraisonnable à leur volonté, alors cela irait à l’encontre de mes principes. Dans ce cas, je n’avais qu’une seule chose à faire.

Je devrais détruire la hiérarchie qui contrôlait le Bélier Blanc et recommencer à zéro. Pour ce faire, j’allais d’abord sauver Shelly. J’avais fait le vide dans mes pensées et j’étais monté au troisième étage.

« Lotte, fais-le ! Je vais l’empêcher de bouger… ! »

« Oui, Nee-sama ! Hyaah ! »

Dans la salle du maître de guilde, sans lumière, éclairée seulement par le clair de lune, Shelly et sa grande sœur, Lotte, se battaient contre quelqu’un.

L’intérieur de la pièce était en désordre total — comme si un orage était passé.

« Vous êtes vraiment persistantes, gamines ? Alors que diriez-vous de ceci… ? Lame Sonique. »

Ce que j’avais vu devant moi n’était pas la réalité du moment, c’était quelques secondes dans le futur.

En d’autres termes, que se passerait-il si je laissais l’ennemi lancer son sort ?

La lame de vent allait frapper et déchiqueter Shelly et Lotte.

Avec la différence entre leur force et celle de l’ennemi, elles recevraient certainement une blessure mortelle.

Alors comment pourrais-je éviter ce résultat ?

Je n’avais qu’à lancer ma magie avant celle de l’ennemi, et le déranger. Je pourrais le faire assez rapidement — en omettant le chant requis.

— Prison protectrice — Double —

« C’est…, » s’exclama Lotte.

« … Ce sort… c’est son sort…, » déclara Shelly.

L’homme qui était sur le point de lancer la Lame Sonique avait été emprisonné dans un mur de magie — le lancer en double était le bon choix.

L’ennemi était un Rang SS. De plus, il était même plus fort que Leonid… Sa force d’aventurier avait probablement dépassé les 80 000.

« HAHAHA ! Eh bien, n’est-ce pas intéressant… ! » cria l’homme.

Ignorant le fait qu’il était scellé par la magie, l’ennemi — l’homme aux cheveux d’or hérissés en pointes, avait fait un rire chaleureux. La magie du vent déchiquetait l’intérieur du mur protecteur, mais il était apparemment immunisé contre la magie du vent.

Son arme de prédilection était une faux à long manche. Avec son manteau noir, je m’étais demandé s’il s’était volontairement déguisé en Faucheuse pour l’occasion.

« Agaçant… ! Ouvre-toi ! Lame Sonique ! » cria l’homme.

Il avait libéré sa magie depuis l’intérieur et avait détruit le mur magique. L’expression de son visage semblait me demander si j’étais impressionné, mais pour ma part, j’avais simplement dirigé mon attention ailleurs avec désinvolture.

 

 

 

Grâce au clair de lune qui brillait depuis l’extérieur de la fenêtre, j’avais pu voir que Shelly et Lotte étaient blessées. Tout en lançant de la magie de guérison, j’avais tourné mon regard vers l’homme aux yeux bridés.

« Je dis ça juste au cas où, mais ne pense pas à te faufiler devant moi, d’accord ? Je n’ai même pas eu besoin d’utiliser toute ma puissance pour battre ces deux idiotes. Mais il semble que cela devra changer quand je me battrai contre toi, » déclara l’homme.

« Quoi? Inventes-tu des excuses maintenant ? Il semble que tu sois assez étroit d’esprit pour un rang aussi élevé. C’est pathétique, » déclarai-je avec froideur, sans une once de peur dans ma voix.

Face à ma légère provocation, le visage de l’homme s’était clairement déformé. Sa rage, suffisante pour lui faire gonfler une veine sur le front, était évidente.

« … J’ai assassiné tous ceux qui ont osé se moquer de moi. Et tu les rejoindras bientôt ! » cria l’homme avec rage.

C’était le douloureusement stéréotype du « Psychopathe ».

Même si je n’avais pas le temps de m’occuper de quelqu’un comme lui, je ne pouvais pas l’assommer d’un seul coup.

Face à l’homme qui brandissait sa faux, j’avais mis en place mon épée. Bien que je portais un masque, Shelly avait perçu qui j’étais vraiment à partir de mon style de combat.

« … ! Il va nous montrer sa véritable force… Lotte, assure-toi d’avoir les yeux bien ouverts, » déclara Sherry.

« O-Oui, Nee-sama… ! » déclara Lotte.

Face à l’homme déjà confiant dans sa force, je montrerais une tout autre ligue au-dessus de lui, brisant ainsi son esprit. Bien que je ne pense pas que ce soit de bon goût, je n’avais pas d’autre choix.

J’avais inversé les effets de la magie de l’amélioration que j’avais en permanence sur mon corps au quotidien, ce qui m’avait permis d’éliminer mes « poids ».

— [Libération de l’esprit — Éclatement des Limitations] —

« Qu’est-ce… !? »

À ce moment, le visage de l’homme autrefois confiant s’était déformé par la terreur. Il ressemblait exactement aux hommes du deuxième étage, et ce, de façon douloureuse.

***

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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