Il ne voulait pas être le Centre de l’Attention (LN) – Tome 1 – Chapitre 4 – Partie 3

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Chapitre 4 : L’agitation silencieuse du Royaume

Partie 3

3 — L’Académie de magie et la jeune professeure (1)

J’avais affecté un garde pour assurer la sécurité de Kirsch. Parce que des demandes secrètes de gardes du corps avaient quelques fois été apportées dans ma guilde, j’avais quelques spécialistes. Rieza qui excellait dans la collecte d’informations était l’un d’entre eux.

Verlaine avait mis le contrat dans le coffre-fort du bureau au deuxième étage, puis elle avait commencé par enlever son tablier sur le champ. Bien que le bureau lui servait aussi de chambre, la vue devant moi n’était rien de moins qu’une audace extrême.

« … Hmm ? J’enlève juste mon tablier, ou peut-être que le maître a l’intention de continuer à regarder comme ça et à m’ordonner de me déshabiller ? C’est une idée assez intéressante, » déclara Verlaine.

Verlaine avait plié le tablier en disant cela et l’avait posé sur le bureau, puis elle avait retiré sa coiffure juste après. Ses joues étaient légèrement rougies parce qu’elle avait remarqué mon regard.

« … Si tu me regardes autant, ça veut-il dire que tu as accepté mon amour ? J’ai remarqué, tu sais, que tu étais de bonne humeur aujourd’hui parce que tu pouvais encore boire de l’alcool, » déclara Verlaine.

« Ce n’est pas après tout comme si j’utilisais la magie pour dessoûler chaque fois, » déclarai-je.

Après, elle enleva le tablier blanc, de sorte qu’il ne restait plus que sa robe à base noire, qui correspondait tout de même à son style. Verlaine dans son apparence d’elfe blanche paraissait soignée et propre, mais cette robe s’accordait aussi à sa forme d’elfe noire.

« Mais une demande à grande échelle est arrivée, hein. C’est une demande qui décidera de la vie et de la mort de la famille royale, mais de pensée qu’ils l’apporteraient ici si simplement. C’est grâce aux préparatifs du maître, » déclara Verlaine.

« Plus les gens découvrent que ce n’est pas une guilde normale, plus elle se démarque… Quand ce travail sera fini, je vais faire profile bas pendant un bon moment, » déclarai-je.

« Je crois que les forces de Berbechia se mobilisent en ce moment même, mais que comptes-tu faire à ce sujet ? Si les troupes ennemies ont déjà fait un mouvement, alors le maître n’aurait-il pas la nécessité de répondre avec une action qui se démarque ? Si j’ai besoin d’agir, qu’il en soit ainsi, mais il semble que le maître ait eu une meilleure idée, hein, » demanda Verlaine.

« Ça fait longtemps que tu as arrêté de te battre, alors je ne vais pas te forcer à le faire. Bien qu’il soit vrai que mon autre option se démarquera, mais c’est parce que l’ennemi pour cette demande est difficile, » déclarai-je.

Même sans dire son nom, Verlaine semblait savoir de qui je parlais et m’avait fait un sourire amer.

« Cette fille… Elle faisait tout ce qu’elle voulait dans mon royaume. Le lac qu’elle a fait est devenu un lieu touristique, tu sais. Le terrain qu’elle a façonné est toujours le même aujourd’hui. Pourquoi ne pas changer son nom en “Calamité ambulante” ? » demanda Verlaine.

« Après tout, elle ne sait pas comment se retenir… Elle a dit que c’était une forme d’art, » déclarai-je.

« Art, hein… Je ne peux pas dire que je déteste quelqu’un qui a une telle obsession. Si elle ne veut pas donner un coup de main, ramène-la au bar. Je vais l’inviter à dîner et la faire coopérer, » déclara Verlaine.

« Oui, je compte sur toi. Nous devons agir aussi vite que possible, alors j’espère qu’elle nous écoutera avec obéissance, » déclarai-je.

La « Calamité Ambulante » éternuait probablement en ce moment même. Pendant que j’avais ce genre de pensées, Verlaine m’avait vu quitter le bureau.

Le lendemain matin, j’avais laissé Verlaine s’occuper du bar, et je m’étais dirigé vers l’académie de magie.

Je me dirigeais vers l’académie de magie au nord-est de la capitale sur une calèche commune. L’académie était assez grande, il fallait marcher environ cinq minutes entre la cour avant et le bâtiment du laboratoire. Les étudiants prenaient un repas à l’extérieur et pratiquaient la magie, c’était une vue pleine de vie.

Dans le bâtiment du laboratoire, il y avait une réception générale avec une réceptionniste féminine. Si je me cachais le visage, je serais perçu comme quelqu’un de suspect, alors je l’approchais normalement, sans rien cacher. Il n’y avait pas beaucoup de gens qui pouvaient me reconnaître immédiatement comme membre de l’équipe de soumission du Seigneur-Démon, même si je m’appelais Queue. Mais le fait de vouloir utiliser un faux nom juste au cas où était dans ma nature.

« Bonjour, que puis-je pour vous ? » demanda la femme.

La réceptionniste portant un chapeau m’avait tendu la main. Son uniforme mettait l’accent sur sa poitrine, alors mes yeux étaient attirés vers elle — pas seulement Mylarka, mais tous ceux qui étaient liés à l’académie de magie avaient-ils stocké toute leur nourriture dans leur poitrine ? Son sourire était joyeux, son visage et sa silhouette semblaient suggérer qu’elle était jeune, mais si elle travaillait ici, cela signifiait qu’elle était plus âgée que moi, dix-huit ans.

« Je m’appelle Duke Solver. J’aimerais rencontrer le professeur Mylarka du Département de Magie Offensive Classe 1, » déclarai-je.

« Monsieur Duke, c’est ça ? Si vous avez l’intention de rencontrer le professeur Mylarka, alors elle s’est dirigée vers la bibliothèque il n’y a pas si longtemps, l’attendrez-vous ici ? » demanda-t-elle.

« Non, j’y vais directement. Merci de me l’avoir dit, » déclarai-je.

« Pas de problème. Le professeur Mylarka reçoit beaucoup d’invités masculins, alors on m’a demandé de refuser la plupart d’entre eux, » déclara-t-elle.

« D’accord… Attendez. Alors pourquoi me l’avez-vous dit ? » demandai-je.

« Aujourd’hui, si un jeune homme aux cheveux noirs qui s’appelait lui-même avec un nom inventé commençant par un D ou Q vient, on m’a dit que c’était bien de le lui dire, » déclara la femme.

Ce n’est pas « je veux que tu lui dises », mais « c’est bien de lui dire » était quelque chose que Mylarka dirait. Je me demande ce qu’elle ferait si j’utilisais un faux nom commençant par autre chose qu’un D ou Q.

« On m’a dit que sa voix est plus grave que son apparence ne le suggérait, je n’ai pas fait d’erreur… N’est-ce pas ? » demanda-t-elle.

« Elle fait probablement référence à moi. S’il vous plaît, dites à Mylarka, “ne divulguez pas les informations personnelles d’autres personnes” la prochaine fois que vous la rencontrerez, » déclarai-je.

« Je comprends. Ce sera un secret entre le professeur Mylarka et moi, » répondit-elle.

La réceptionniste avait souri doucement et salua un peu. Par la suite, sa grande région thoracique avait laissé une impression durable avec ses tremblements — la plaque signalétique sur sa poitrine portait l’inscription « Polon Marcot ».

En entrant dans la bibliothèque d’Académie de Magie, j’avais interrogé le bibliothécaire sur la destination de Mylarka, et je m’y étais rendu.

On aurait dit que Mylarka était venue ici à la recherche de matériel de recherche pour ses recherches en magies offensives, j’avais entendu dire qu’elle était à l’étagère du côté est du deuxième étage de la bibliothèque.

On l’appelait magie offensive, mais il y avait divers types de magie qui allaient de l’emprunt de la puissance des esprits des défunts, de la puissance de Dieu, et de la magie qui était tirée de sa propre puissance magique pour interférer avec les principes du monde. Ma magie s’était développée en étudiant par moi-même la magie recherchée par d’autres personnes, mais fondamentalement, elle avait été classée comme étant de la magie qui interfère avec les principes de ce monde.

J’étais monté au deuxième étage et j’avais marché en admirant la quantité de livres dans les étagères de la bibliothèque, puis j’avais trouvé la silhouette de celle que je cherchais.

Mylarka regardait un livre sur une étagère haute. Puis, elle avait essayé de l’attraper, mais le livre était à peine hors de portée de ses doigts.

« Hng... Bon sang, n’est-ce pas trop haut ? C’est inefficace de le mettre si haut, » déclara Mylarka.

Je m’approchai d’elle alors qu’elle ne me remarquait pas, et après avoir attrapé le livre qu’elle semblait vouloir, je lui passai le livre.

« Est-ce celui que tu voulais attraper ? » lui demandai-je.

« Argh… Q-Queue. Depuis quand regardes-tu ? » demanda-t-elle.

« Depuis le moment où tu as essayé d’attraper le livre. N’est-ce pas celui-là ? » demandai-je.

« … Eh bien, je ne dirai pas que ça ne l’est pas, » déclara-t-elle.

Mylarka m’avait pris le livre et l’avait retourné en scrutant son contenu avec ses yeux. « Comme je le pensais, c’est le livre. »

« Je ne vais pas baisser les yeux en te disant que tu es plus grand que moi en prenant le livre pour moi, tu sais, » déclara Mylarka.

« La prochaine fois, je t’apporterai un tabouret. Ou peut-être que tu veux monter sur mes épaules ? » demandai-je.

« Argh… Ne t’emporte pas. Tu devrais devenir le tabouret toi-même. J’enlèverai mes chaussures avant de te marcher dessus, » déclara Mylarka.

Mylarka m’avait crié dessus avec ses remarques vives, mais cette fois, son ton n’était pas si dur.

La jeune professeure de l’Académie de magie — même si elle s’appelle ainsi, elle n’avait que 16 ans, alors elle avait l’air d’une étudiante normale. La réceptionniste était aussi dans le même cas, mais elle portait un chapeau qui signifiait son diplôme universitaire à l’intérieur de l’académie, et ça lui allait bien.

« … Je pensais qu’il était temps que tu viennes. Avais-tu besoin de mon aide pour quelque chose ? » demanda-t-elle.

« Oui. Je veux que tu joues le magicien masqué. Attends, ne dis pas “Non” tout de suite, écoute-moi un peu, » déclarai-je.

Je l’avais interrompue avant qu’elle ne puisse dire ça. Mylarka se peignait les cheveux tout en tenant le livre, et croisait les bras en ayant l’air mécontente.

« C’était une exception parce que c’était pour Yuma. Ne peux-tu pas supposer que j’ai mis un masque de mon propre chef ? » demanda Mylarka.

« J’avais déjà eu ce sentiment avant. Mylarka, tu penses vraiment beaucoup à tes amis après tout, » déclarai-je.

« Même si tu me flattes comme ça, ça ne mènera à rien, tu entends ? J’ai juste pensé que si Aileen était la seule à avoir accompagné Yuma comme gardienne, ce serait un peu dangereux, ce n’est pas grave, » déclara-t-elle.

« Cependant, Mylarka, tu es la plus dangereuse, » je voulais dire ces mots, mais je les avais retenus.

Si je pouvais emprunter sa force, la première partie du problème serait résolue — d’une manière excitante.

« … Tu as pris le livre pour moi, alors je vais au moins y réfléchir un peu. J’ai encore besoin de rassembler du matériel de recherche, alors tu vas chercher les livres pour moi. Si tu utilises la magie de renforcement corporelle, tu seras capable de transporter au moins cinquante livres, n’est-ce pas ? » déclara Mylarka.

« Je pense que ce sera dur de garder mon équilibre, mais je vais essayer. Mylarka, tu fais vraiment quelque chose comme un professeur normal, hein, » demandai-je.

« Ces livres ne serviront pas de matériel de référence pour moi, mais pour mes élèves. Puisque si je ne leur apprends pas la théorie, ils ne pourront pas utiliser la magie… Prends ce livre avec la couverture bleue. Le deuxième livre à sa gauche aussi, » déclara Mylarka.

Mylarka m’avait dit sans réserve de prendre les livres les uns après les autres. Mais ce n’était rien si cela voulait dire que je vais pouvoir la faire écouter.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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