Chapitre 3 : Manoir hanté au sommet de la colline de la capitale
Partie 4
4 — Traitement apaisant et la jeune fille au grenier
Aileen et Mylarka étaient tombées dans un profond sommeil pendant le traitement. Yuma, qui était la dernière, était encore nerveuse, mais elle était probablement fatiguée, alors je lui avais demandé de me laisser lui faire le traitement.
Sans toucher le corps de Yuma pendant qu’elle était assise sur le lit, j’avais déplacé ma main en avant et j’avais lancé de la magie de guérison. Comme prévu, comparer à Aileen et Mylarka, il s’agissait de Yuma, qui était extrêmement occupée, qui était celle qui avait accumulé le plus de fatigue. J’avais été motivé à faire le traitement, tout en pensant à tous les efforts qu’elle avait déployés en dépit d’un si petit corps. Je devais faire attention à ne pas la toucher quoiqu’il arrive.
« … C’est incroyablement bon. Monsieur Sebas, vous êtes capable d’utiliser la magie de guérison, hein, » déclara Yuma.
« Les compétences nécessaires pour accueillir les clients, je les ai plus ou moins maîtrisées, » répondis-je.
Si c’était Yuma qui avait été sous l’effet de ma magie de guérison auparavant, il ne serait pas étrange qu’elle le remarque. Mais heureusement, elle n’avait pas l’air de l’avoir remarqué.
« Mon ami… non, camarade d’armes, il y en avait un qui pouvait utiliser la magie de guérison, » déclara Yuma.
« … Vraiment ? » demandai-je.
« Oui. Il agissait toujours très froidement, mais en réalité, c’est lui qui pensait le plus à tout le monde autour de lui. Même si je suis prêtresse, je ne peux utiliser aucune magie de guérison. Mais même ainsi, il ne s’était pas fâché, et il nous a toujours guéris par la magie. Je n’arrêtais pas de le regarder et ainsi, je voulais devenir quelqu’un qui pouvait guérir d’autres personnes, » déclara Yuma.
Celui dont Yuma parlait, c’était probablement moi.
Je ne savais pas qu’elle pensait à moi comme ça, j’étais content qu’elle ait été honnête, mais tout ce que je pouvais faire maintenant, c’était simplement être Sebas le majordome. J’avais ainsi répondu à Yuma. « Cet individu, il respecte sûrement Lady Yuma. Parce qu’en tant que prêtresse, vous mettez le cœur des autres à l’aise, c’est un travail magnifique. »
« Est-ce que c’est si… Je suis encore inexpérimentée, donc je n’ai pas vraiment…, » répondit Yuma.
« Pour vous, Lady Yuma, qui faites toujours de votre mieux, je voudrais également vous soutenir si vous le permettez. Pas seulement moi, mais tout le monde, il y a ceux qui le pensent aussi, non ?... Et bien, le traitement est terminé, » déclarai-je.
« Ah… D’accord. Mon corps est devenu incroyablement plus léger, merci beaucoup…, » Yuma se leva et me remercia en baissant la tête.
Dès qu’elle m’avait remercié, ses cheveux longs qui descendaient en dessous des épaules avaient bougé, Yuma avait pressé ses cheveux vers le bas tout en agissant timidement. En voyant ce comportement innocent, je constatais que la jeune fille d’avant n’avait pas beaucoup changé.
« Et maintenant, je commencerai les préparatifs pour le dîner, » déclarai-je.
« Je vous remercie. J’ai l’intention de me détendre jusqu’à ce que les deux autres se réveillent, » déclara Yuma.
« Oui, amusez-vous bien, s’il vous plaît. Maintenant, excusez-moi, s’il vous plaît, » déclarai-je.
Alors que je quittais la pièce en disant cela, j’avais entendu les pas de quelqu’un au bout du couloir.
Il ne devrait y avoir personne ici, à part moi et ces trois-là. Même à ce moment-là, j’étais sûr de l’avoir entendu.
Je m’étais dirigé vers la direction du son. C’était vers l’une des douze pièces du deuxième étage. La chambre de Mylarka et celle des autres étaient du côté est.
Du côté ouest, il devrait être plein de pièces que personne n’utilisait. Même après avoir ouvert les portes, j’avais constaté qu’il n’y avait personne dans la pièce. J’avais aussi vérifié la pièce avec les œuvres d’art, mais il n’y avait personne.
Le seul endroit qui me restait à l’esprit : le grenier.
L’escalier menant au grenier se trouvait à l’ouest du manoir.
J’avais déjà fait une enquête sur le grenier et le sous-sol ce matin — cependant, la nuit approchait, alors peut-être que quelque chose avait changé.
Un manoir hanté par des fantômes. Pendant que j’expérimentais personnellement la raison pour laquelle on l’appelait ainsi, tout en me sentant un peu nerveux, j’avais monté les escaliers qui menaient à la chambre mansardée.
Et puis j’avais ouvert la porte, et j’étais entré dans la chambre mansardée — la lumière du soir s’infiltrait par les fenêtres et illuminait une partie de la pièce.
— Alors qu’il tournait le dos au soleil couchant, quelqu’un se tenait là.
« … Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entré dans cette pièce ? » demandai-je.
Cette personne, elle marcha jusqu’ici. Une jeune femme portant une robe noire — c’était probablement une noble.
« … Je crois que c’est la première fois qu’on se rencontre. Je suis une parente de l’ancien propriétaire de ce manoir, » déclara-t-elle.
Elle avait tenu l’ourlet de sa jupe avec ses mains et s’était inclinée, effectuant une salutation de noble. Il semble que ma prédiction était correcte.
L’ancien propriétaire de ce manoir. Pourquoi était-elle dans le grenier ? Pendant que je fouillais ce manoir avec un membre de la guilde, où était-elle ?
Il y avait une montagne de choses que je voulais demander, mais plus important encore, par-dessus tout.
C’était comme si elle sortait d’un tableau. La beauté d’un autre monde de la jeune femme m’enlevait toute conscience.
Merci pour le chapitre.