Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 8 – Histoire courte en prime 3

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Histoire courte en prime 3 : Hakuya élabore un plan

Pendant que Souma et les autres préparaient la libération de Lasta…

Dans le lointain château de Parnam dans le Royaume de Friedonia, Hakuya, le Premier ministre à la robe noire, s’entretenait avec Jeanne la petite sœur générale de l’Empire sur le Joyau de Diffusion de la Voix. Le sujet principal était la vague des démons, bien sûr. En partageant des renseignements entre le royaume et l’Empire, ils coordonnaient secrètement leurs efforts.

« Selon la lettre que j’ai reçue de Sa Majesté, il va falloir beaucoup de temps pour déplacer toute la force, alors il a dirigé un détachement précurseur et est entré dans Lasta, la capitale du royaume de Lastania, » dit Hakuya.

« Hein ? Le roi Souma dirigeait lui-même le détachement précurseur ? » Les yeux de Jeanne s’ouvrirent avec surprise.

Souma était prudent, bien conscient de son manque de compétence au combat, et pas du genre à agir avec autant d’audace. Tandis que Jeanne semblait perplexe devant la séparation entre son image de l’homme et ses actions actuelles, Hakuya poussa un soupir épuisé.

« Je sais que Sa Majesté n’agirait habituellement pas avec une telle témérité, mais il a une façon de ne pas évaluer la situation sur une base coût/bénéfice lorsque la famille est impliquée, » déclara Hakuya.

« … Je vois. Si je me souviens bien, le frère aîné de Lady Roroa, Julius, est dans le Royaume de Lastania, n’est-ce pas ? » demanda Jeanne.

« Oui, Sire Julius y est. Sa Majesté a dû juger que, même s’ils se sont séparés, s’il arrivait quelque chose à Sire Julius, Lady Roroa serait bouleversée. » Hakuya haussa les épaules, exaspéré. Il voyait d’un bon œil le sentimentalisme de Souma, mais en tant que Premier ministre, il souhaitait que le roi fasse preuve d’un peu de retenue. « L’imprudence de Sa Majesté a empêché Lasta de tomber. »

« C’est bon à entendre. Ma sœur sera heureuse de savoir qu’il y a moins de personnes qui souffrent, » dit Jeanne.

En effet. Il y avait une raison pour laquelle Maria était connue comme une sainte. Plus il y avait de victimes, plus ça pèserait sur son cœur.

Hakuya acquiesça. « Si nous supposons que nous pouvons laisser Lasta à Sa Majesté, nous devons encore penser à comment le corps principal des renforts doit agir. Heureusement, j’ai un rapport détaillé de Sa Majesté sur l’état des choses. »

Hakuya étendit une carte dessinée à la main du point de passage de la rivière Dabicon de l’autre côté de la table.

« Il y a des dizaines de milliers de monstres telles que des hommes-lézards sur la rive opposée du Dabicon. À moins qu’ils ne soient exterminés, Lasta ne sera pas totalement sûr. L’ennemi auquel les renforts envoyés par les Forces de défense nationale de Friedonia devront faire face est probablement ces monstres. »

« Ils ne peuvent traverser à cet endroit peu profond qu’en petits groupes, non ? » Jeanne fit remarquer cela, regardant la carte qu’elle pouvait voir à travers la diffusion.

« Oui. Grâce à cela, ils ont pu défendre Lasta, mais maintenant que c’est nous qui essayons d’attaquer, c’est assez difficile. Nous sommes également en mesure de n’envoyer nos forces terrestres qu’en petit groupe. »

« Pourquoi ne pas les bombarder avec les forces aériennes ? » demanda Jeanne.

« Si on fait ça, les monstres se disperseront. J’aimerais trouver un moyen de les encercler et de les exterminer. Voici ce que demande Sa Majesté, » déclara-t-il.

« C’est un défi de taille. Si la situation était inversée, les choses seraient faciles, » déclara Jeanne.

« Comment ça, à l’envers ? » demanda Hakuya.

Jeanne hocha la tête. « Si au lieu d’être de l’autre côté, ils tournaient le dos à la rivière de ce côté-ci, les encercler et les exterminer serait une chose simple. Si leur seule retraite étaient de traversée les bas-fonds, ils ne pourraient pas s’enfuir aussi facilement. »

« Je vois. C’est donc ce que vous vouliez dire, » déclara-t-il.

Satisfait de sa réponse, Hakuya regarda la carte. C’était vrai, si les monstres se trouvaient sur le rivage proche, et pas au loin, les encercler et les exterminer serait une chose simple. Cependant, ce n’était pas la réalité qu’on leur avait présentée…

Hm ? Alors ne pouvons-nous pas simplement créer cette situation ?

Ils pourraient amener les monstres du côté proche… en d’autres termes, les faire tous traverser en même temps. L’esprit de Hakuya s’était mis en fonction pour trouver un moyen d’y parvenir.

« Euh… Sire Hakuya ? » demanda Jeanne, préoccupée par son silence soudain.

Hakuya ne donna aucune réponse, car il était profondément dans ses pensées. Après un long silence, il avait finalement levé le visage.

« Je crois que j’ai quelque chose de réalisable, » déclara-t-il.

« On dirait que vous avez trouvé quelque chose, » dit Jeanne.

Hakuya réalisa qu’il l’avait laissée à l’écart. Il s’était empressé de baisser la tête pour s’excuser. « Je suis désolé. Je me suis perdu dans mes pensées. »

Elle avait souri. « Oh, non, ne faites pas attention à moi. Plus important encore, quelle est l’idée que vous avez eue ? »

Hakuya s’était raclé la gorge avant de s’expliquer. « S’il est difficile de les exterminer de l’autre côté, il suffit de les faire passer de notre côté. Je crois que nous pouvons emprunter le pouvoir d’une certaine femme estimée dans notre pays pour accomplir cela. »

Après que Hakuya ait tracé les grandes lignes de l’opération, Jeanne avait exprimé son admiration. « Je vois ! Je vois ! Je pense que c’est un bon plan. »

« Le problème, c’est… est-ce qu’on peut garder la Duchesse Walter sous contrôle ? » demanda Hakuya.

« Hm ? La duchesse Walter est aussi célèbre dans notre pays. Y a-t-il un problème avec elle ? » demanda Jeanne.

« Non, je suis sûr qu’elle nous prêtera sa force si on le lui demande, » soupira Hakuya. « La question est de savoir ce qui se passera par la suite. Elle peut être une personne aux goûts assez inhabituels, et on peut se demander si elle reviendra tranquillement lorsque la situation sera résolue. Si elle décide qu’il serait amusant d’accompagner Sa Majesté, elle peut faire une crise de colère en disant qu’elle ne veut pas revenir. »

« Cela semble être quelque chose de problématique…, » déclara-t-elle.

« Cependant, elle est très fiable…, » déclara Hakuya.

Jeanne le regarda inquiète, Hakuya poussa un soupir.

Je crois que je vais consulter sa parente Juna, juste pour être sûr, se dit Hakuya. Elle pourrait être capable de trouver des contre-mesures.

Après cela, Hakuya et Jeanne avaient échangé beaucoup d’informations. Normalement, après une réunion, ils prenaient du thé ou de l’alcool ensemble tout en se plaignant de leurs maîtres respectifs, mais cette fois-ci, ils avaient chacun des sujets sur lesquels ils devaient agir immédiatement.

« J’adorerais continuer à parler, mais…, » déclara Jeanne, alors que sa déception était apparente, et Hakuya acquiesça.

« Comme moi. Mais… pour l’instant, faisons chacun ce que nous devons faire. Pour ramener la paix un jour plus tôt. Puis, quand ce moment viendra…, » déclara Hakuya.

« Oui. Parlons de tout ça. J’ai d’autres plaintes à vous faire au sujet de ma sœur, Sire Hakuya, » déclara Jeanne.

« Je ne suis pas tout à fait sûr si je dois attendre cela avec impatience ou non…, » répondit-il.

Puis ils se regardèrent l’un et l’autre et acquiescèrent d’un signe de tête, chacun faisant un souhait pour le succès de l’autre.

Ils espéraient que le jour où ils pourraient se reparler reviendrait bientôt.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

  3. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre!

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