Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 4 – Chapitre 5 – Partie 8

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Chapitre 5 : Peser la Nostalgie face au Futur

Partie 8

Après avoir laissé la fin de la résolution du problème à Juno et à son groupe, nous nous étions dirigés vers le centre du camp des réfugiés afin d’accomplir notre objectif initial qui était de rencontrer le chef. Après avoir suivi notre guide pendant un certain temps, nous avions finalement été conduits dans une grande tente qui ressemblait à une yourte mongole ou un tipi.

Au moment où nous étions entrés dans la tente, nous vîmes qu’il y avait un grand homme. Il était assis les jambes croisées avec les deux mains sur le sol, inclinant la tête vers nous. Il s’agissait d’une pose que j’avais souvent vue dans les dramas d’époque effectuée par des vassaux face à leurs seigneurs.

Le grand homme, qui avait l’air d’avoir une trentaine d’années, portait, si je devais le décrire simplement, des vêtements qui me semblaient être proches des vêtements amérindiens ou un style très proche. Il avait un physique bronzé et musclé, et bien qu’il faisait déjà assez froid, ses vêtements de cuir étaient sans manches. Il portait une peinture qui semblait magique sur son visage.

Derrière lui, il y avait une fille qui portait une tenue similaire et qui était assise dans la même position. Son âge n’était probablement pas si différent de celui de Liscia ou de Roroa. Elle était une fille mignonne avec des cheveux brun foncé et empli d’une simplicité rustique. Il y avait une ressemblance quant à leurs visages, donc ces deux-là pourraient être frères et sœurs.

« Je vous remercie d’être venu, Grand Roi de Friedonia, » avait déclaré l’homme.

« S’il vous plaît, pourriez-vous ne pas m’appeler Grand Roi ? » demandai-je. « Je n’aime pas vraiment ce genre de choses. »

Je m’étais alors assis devant l’homme imposant. Ce n’était pas sur une chaise, mais directement sur le tapis qui avait été déployé là. Il s’agissait d’une chose familière pour un Japonais.

En raison de la sensation, je pouvais dire qu’il y avait probablement des planches de bois sous le tapis. Le tapis ne semblait pas avoir été déployé directement sur la terre.

Liscia était assise à côté de moi, tandis qu’Owen, Hilde et Carla, qui étaient déjà de retour, étaient assis derrière nous en attendant.

L’homme avait alors dit : « Je vois..., » avec un regard pensif clairement visible. « Alors, comment dois-je vous appeler ? »

« Roi Souma... Votre Majesté... appelez-moi comme vous voulez..., » dis-je.

« Compris, Roi Souma. Je m’appelle Jirukoma. Je suis le chef de ce village des réfugiés. J’ai entendu dire que vous veniez d’aider certains de nos membres ici, et pour cela, je vous remercie du fond du cœur. » Jirukoma baissa fortement la tête.

« Je suis Souma Kazuya, celui qui joue le rôle du roi de ce pays, » dis-je. « Ceux qui les ont aidés étaient les aventuriers que nous avons déployés ici. Si vous voulez remercier quelqu’un, remerciez-les. »

« Je ne le vois pas ainsi. Les aventuriers sont ici grâce à votre soutien, » déclara Jirukoma. « Je vous remercie pour cela, et les fournitures que vous nous avez données. »

« J’accepte vos remerciements, » dis-je. « Mais, vous savez, je ne suis pas venu ici aujourd’hui pour que vous puissiez me remercier. Est-ce que vous vous en rendez compte ? »

L’expression de Jirukoma se raidit. Il devait savoir la raison qui faisait que j’étais ici. Après tout, il avait déjà parlé plusieurs fois avec les émissaires que j’avais envoyés pour discuter de cette question.

« Je suis venu ici pour vous pousser à prendre une décision, » dis-je. « Avez-vous écouté les conseils de mes émissaires ? Maintenant que je suis venu en personne, aujourd’hui est le jour où vous devez prendre votre décision. Laquelle choisirez-vous ? »

« C’est... ! » commença la fille.

« Arrête, Komain, » déclara l’homme.

« Mais, mon frère ! » répondit-elle.

La fille avait essayé de se lever, mais Jirukoma lui avait fait signe d’arrêter.

Le nom de cette fille était Komain, Hmm. Ils étaient apparemment frères et sœurs, tout comme je l’avais pensé.

Jirukoma lui avait alors dit. « Nos paroles vont décider du sort de tout le monde se trouvant dans ce village. Nous ne pouvons pas être prompts à nous mettre en colère. »

« ... je comprends, » Komain se rassit.

Pendant un instant, Owen et Carla s’étaient préparés pour se battre, mais Komain avait déposé les bras, et pour ainsi dire, ils s’étaient aussi calmés.

Une atmosphère pesante était tombée sur nous tous.

Peut-être par souci pour cela, Liscia avait parlé. « Souma, je voudrais que vous m’expliquiez la situation... »

« D’accord... Je veux que le problème des réfugiés soit dès maintenant résolu, » dis-je. « Parce qu’il n’y aura pas de bonne chose qui en résultera, ni pour notre pays ni pour les personnes qui vivent ici, si nous laissons les choses comme elles sont en ce moment. Voilà pourquoi j’ai forcé les réfugiés à prendre une décision. »

« Une décision ? » demanda-t-elle.

J’avais fait un profond hochement de tête, puis l’avais clairement déclaré. « Ils peuvent soit abandonner leur désir de rentrer chez eux et devenir des résidents de ce pays, ou ils peuvent partir. »

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre!

  3. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

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