Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 2

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Chapitre 4 : Le Musée dans la Capitale Royale

Partie 2

« Si énorme ?! » Roroa cria de surprise au moment où nous étions arrivés à l’entrée du Musée Royal de Parnam et elle avait vu ce qui était exposé là-bas. Si nous avions parlé d’un affichage massif en face du Musée national de la nature et de la science à Ueno, cela aurait été la baleine bleue, mais le Musée Royal Parnam avait un spécimen de squelette massif mesurant plus de dix mètres de long en face de lui.

« De quoi sont ces os ? Cela ressemble à un lézard ou quelque chose..., » demanda Roroa.

« Il s’agit d’une salamandre géante qui se cachait dans la zone sous la capitale royale, » expliquai-je.

« Les salamandres sont si grandes ? Celles qui vivent dans Amidonia ont grandi pour avoir à peu près deux mètres de long, mais... attends, cette chose était sous la capitale royale ?! » s’exclama Roroa.

« Tout à fait. Tu parles d’une surprise, hehe !? » dis-je.

Cette salamandre avait été découverte quand j’avais commissionné la guilde des aventuriers pour faire exterminer les créatures sauvages vivant dans le labyrinthe de tunnels d’évasion présent sous la capitale afin qu’ils puissent être révisés comme un réseau d’égouts. Ou plutôt, ceux qui l’avaient trouvé étaient Dece, Juno, et leur groupe. J’étais même là pour y assister, mais à travers ma poupée Petit Musashibo.

Ni le pays ni la guilde n’avaient prévu quelque chose de si grand vivant sous la capitale, donc il n’y avait pas eu suffisamment d’avertissements donnés, et j’avais fini par mettre Juno et son groupe en danger. C’était bien qu’ils avaient réussi à se retirer sans blessures graves, mais quand j’avais pensé à la façon dont les choses auraient pu prendre un virage bien plus tragique. Il y avait beaucoup de choses sur lesquelles je devais réfléchir avant d’agir.

Maintenant, à propos de cette Salamandre : dès que j’avais reçu le rapport de Juno et de son groupe, j’avais envoyé une unité de l’Armée Interdite pour la tuer. Juno et son groupe avaient lutté contre la salamandre sans pouvoir gagner parce qu’ils n’avaient pas eu un mage qui pourrait utiliser la magie de l’eau... l’élément de glace était le type de magie contre lequel la salamandre était faible. Lorsque nous avions déployé un groupe axé fortement autour de ceux qui pouvaient utiliser ce genre de magie, la chose avait facilement été vaincue. La salamandre tuée avait ensuite été disséquée, puis elle avait été transformée en un squelette de spécimen.

« Eh bien, c’est juste une réplique basée sur les os d’origine, » ajoutai-je alors que je touchais le squelette à plusieurs endroits. Après tout, on aurait dû se soucier des voleurs qui auraient voulu les voler si l’on avait affiché les véritables os ici même. Il y avait un écriteau à côté de celui-ci : « il s’agit d’une réplique à l’échelle 1 pour 1. Alors s’il vous plaît, essayez de le toucher pour pleinement comprendre la taille de cette créature par vous-même. »

« Ce genre de chose... Comment dois-je le dire ? Cela titille mon sens de l’aventure, » déclara Aisha, les yeux étincelants. « Je pense que les jeunes garçons aimeraient le voir. »

« Hmm..., » dis-je. « J’ai pensé que cela pourrait être une bonne expérience éducative qui pourrait contribuer à stimuler leur créativité, alors j’ai essayé de montrer les véritables os que nous gardons au château à Rou (le vrai petit frère de Tomoe) et les autres enfants à la garderie, mais ils ont fondu en larmes... J’ai été sermonné par Liscia assez sévèrement après cela... »

« Qu’est-ce que tu as encore fait sans réfléchir !? » demanda Roroa, en me regardant d’une manière consternée.

Eh oui, il aurait été important de d’abord considérer leur âge, Hmm.

« Cela dit, alors que nous avons été préoccupés par le squelette de spécimen, le bâtiment lui-même est également assez grand et impressionnant. Presque comme un manoir de noble, » déclara Aisha, en regardant le bâtiment.

C’était une observation aiguisée. « Non, pas de “presque comme,” » dis-je. « Nous avons en vérité rénové le manoir d’un noble. »

« Vraiment !? » demanda Aisha.

« Tout à fait, » répondis-je. « J’ai fait exécuter les nobles influents qui étaient en collusion avec Amidonia et qui avait manipulé les nobles corrompus vers la guerre, vous en souvenez-vous ? Ce bâtiment appartenait à l’un d’eux. »

C’était vraiment... une maison massive.

Le bâtiment principal était aussi grand que le bâtiment scolaire d’une université avec beaucoup d’histoire derrière elle, et puis il y avait deux annexes qui étaient également assez grandes juste à côté. Il y avait aussi un jardin bien entretenu, et j’étais assez impressionné par la richesse que ce noble avait réussi à amasser alors que le Royaume était en difficulté financière. Selon l’enquête de Hakuya, ils avaient pris une bonne partie de l’argent que les nobles corrompus avaient détourné.

Et ainsi, quand ce manoir était devenu vacant après que le noble qui l’avait possédé avait été exécuté, il avait été rénové pour devenir le Musée Royal de Parnam. Comme il s’agissait d’un bâtiment grand et impressionnant, si j’avais laissé l’un de mes proches y vivre, cela aurait provoqué de la jalousie inutile et cela aurait également coûté beaucoup d’argent pour le démolir.

« Oh ! Quand on y pense, il semblerait que c’est probablement rempli de la rancune des nobles et je n’aime pas ça..., » Roroa avait dit ça avec les coins de sa bouche crispés.

« Ah... Hahaha... » riais-je. « Ouais ! Eh bien, on dirait qu’il y a déjà des rumeurs. Par exemple, l’armure sur la face avant se lève et se promène toute seule la nuit. »

« Bien sûr que cela arrivera, » déclara Roroa.

« Mais, vous savez, le fait d’utiliser n’importe qui et tout ce que nous pouvons sont après tout l’une de ces choses que notre pays fait, » déclarai-je.

« En espérant qu’un jour, tu ne vas pas penser à l’utiliser comme une maison hantée..., » murmura Roroa.

Hm, ouais ! pensai-je. Je préfère ne pas le faire.

« Quoi qu’il en soit, allons-y. C’est aussi incroyable à l’intérieur, » suggérai-je, avant d'inciter mes deux fiancés à entrer.

Si j’avais parlé à la personne responsable, ils nous auraient tout simplement laissés entrer, mais pour pouvoir entrer avec les visiteurs réguliers, nous avions payé l’accès pour trois personnes à l’entrée du musée.

La première chose à nous accueillir à l’intérieur était une ligne d’armures. Il s’agissait des armures qui avaient été portées par les anciens commandants de la Garde Royale. Elles n’étaient plus utilisées et elles ramassaient la poussière, alors j’en avais profité pour les sortir du stockage et je les avais donnés au musée.

Cela avait attiré l’intérêt d’Aisha en tant que guerrière, parce qu’elle les regardait avec admiration. « Elles sont vieilles, mais quand vous en avez tellement aligné ainsi, c’est tout un spectacle, n’est-ce pas ? »

« Attends, Chéri ! Qu’est-ce qu’un musée ? » demanda Roroa.

« Hein !? Est-ce que même cette partie n’était pas claire pour vous ? » demandai-je.

En y pensant, quand j’avais créé le Musée Royal de Parnam, Hakuya m’avait dit : « Je n’avais jamais entendu l’idée auparavant, mais c’est une installation intéressante. J’aimerais beaucoup aller moi-même le voir ». N’était-ce donc pas logique ce genre de réaction ?

En d’autres termes, il s’agissait du premier musée à être construit dans notre royaume, et il était naturel que Roroa et les autres ne sachent pas ce que c’était. Y avait-il peut-être des musées dans l’Empire ?

« En termes simples, un musée est une installation qui rassemble diverses choses, que des universitaires étudient et qui permet au grand public de les voir sous la forme d’expositions, » dis-je. « Le but de l’institution est d’approfondir la compréhension de ceux qui viennent voir leur collection, mais c’est aussi amusant de voir toutes les nouveautés présentées. Les habitants dans le monde d’où je viens vont souvent ici pour des rendez-vous. »

« Hmm... Alors, c’est comme mettre le trésor royal à la disposition du public ? » demanda Roroa.

« Tout à fait, » dis-je. « C’est presque cela. La collection contient des objets ayant une valeur littéraire ou artistique, ainsi que des squelettes et des spécimens d’animaux conservés pour leur valeur dans le domaine des sciences naturelles. »

Puis, pendant que j’expliquais, j’avais remarqué une armure familière présente dans la collection.

« N’est-ce pas l’armure que portait le capitaine de la Garde Royale ? » Aisha le remarqua aussi et demanda ça.

C’était vrai, bien que son dos nous était présenté, cette armure d’argent ressemblait beaucoup à celle de Ludwin.

Mais, c’est étrange, pensais-je. Les seules armures qui devraient être exposées ici sont les armures fournies par l’état aux anciens capitaines de la Garde Royale. Si je me souviens bien, l’armure de Ludwin a été achetée avec son propre argent...

Soudainement, cette armure s’était tournée vers nous.

« Quoi !? » criai-je.

« Oh, je suis désolé..., » déclara Ludwin. « Attendez, hein ? Est-ce vous, Votre Majesté ? »

Hein !? C’est en vérité lui ?! Alors que j’étais encore choqué par l’apparition inattendue de l’homme lui-même, Genia avait sorti sa tête de derrière lui.

« Que fais-tu, Grand Frère Luu ? » demanda-t-elle.

« Et Genia est aussi avec vous, » dis-je. « Êtes-vous tous les deux dans un rendez-vous amoureux ? »

Ludwin avait répondu « Non » avec un regard épuisé présent sur son visage.

« Parce que vous avez dit que la Garde Royale et les gardes assureraient la sécurité ici, nous sommes ici pour une réunion sur les rotations de quart, » répondit-il.

« Oh, je vois, » dis-je. « Désolé de vous causer des ennuis... »

Parce qu’il y avait un bon nombre d’objets de valeur ici, j’avais été forcé de renforcer la sécurité de manière conséquente. Les personnes qui géraient la sécurité devaient aussi être dignes de confiance, alors j’avais décidé de laisser la Garde Royale et les gardes dont les tâches consistaient déjà à surveiller et à défendre.

« Et je suis ici pour mettre en place le système de sécurité que Grand Frère Luu m’a demandé d’installer, » déclara Genia. « Il y a des endroits où j’ai des sorts qui se déclenchent si vous vous approchez d’eux, alors n’essayez pas d’aller où vous ne devriez pas aller. »

« Maintenant, c’est effrayant..., » dis-je.

Le système de sécurité de Genia avec sa surscience... La partie effrayante était que je ne pouvais pas prédire ce qui pourrait arriver. J’imaginais quelque chose comme l’un des engins complexes que vous verriez sur PythagoraSwitch [1]. Par exemple un système qui allait finalement jeter les délinquants par la porte d’entrée.

« Au fait, êtes-vous au cours d’un rendez-vous, Sire ? » demanda Ludwin.

« Bien sûr que c’est le cas, » Roroa sauta sur moi, s’enroulant ainsi autour de mon bras. « Nous sommes tous les trois — Mon Chéri, Grande Sœur Ai et moi. »

Ludwin avait l’air confus. « Vous trois ? Mais... ah ! Je-je vois. He bien, amusez-vous bien. »

Après avoir dit ça, Ludwin attrapa le bras de Genia et ils partirent immédiatement plus loin.

On dirait qu’il allait presque dire quelque chose... Était-ce juste mon imagination ? me demandai-je.

Notes

  • 1 PythagoraSwitch : une émission culturelle japonaise sur NHK qui durait 15 minutes. Elle encourage les enfants à réfléchir. Des versions américaines et anglaises existent.

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chatpitre.

  3. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre

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