Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 13 – Chapitre 9 – Partie 3

Bannière de Genjitsushugisha no Oukokukaizouki ☆☆☆

Chapitre 9 : Duel -guerre totale-

Partie 3

« Capitaine ! Une ryuuu noire présumée être la reine Naden a décollé de l’Albert II ! »

« Nous avons un message de la duchesse Walter ! Sa Majesté s’apprête à faire un sauvetage des navires chavirés ! »

« Est-ce tellement mauvais que nous avons même besoin que le roi vienne nous aider… ? » Castor se l’était murmuré à lui-même sans le vouloir.

Quelques secondes plus tard, un autre subordonné était venu et avait parlé. « Au rapport ! Il semble y avoir une activité provenant de la flotte de l’Union de l’archipel ! »

Cela avait pris Castor par surprise et il avait regardé vers l’est. « Que s’est-il passé ? »

« Ils naviguent en formation en passant à côté de nous ! Ils se rapprochent rapidement d’Ooyamizuchi, et semblent tenter un combat rapproché ! »

« Quoi !? C’est plus tôt que prévu, n’est-ce pas !? »

L’opération avait demandé à la flotte du Royaume de bombarder Ooyamizuchi jusqu’à ce que la carapace qui le recouvrait soit complètement détruite. Puis, une fois l’ennemi dépouillé de ses défenses, la flotte de l’Union de l’Archipel, avec sa capacité supérieure de combat rapproché, allait charger et l’achever rapidement. Cependant, la carapace d’Ooyamizuchi n’avait pas encore été pulvérisée. Il était beaucoup trop tôt pour qu’ils agissent.

« C’est probablement parce qu’ils ont vu l’attaque du jet d’eau. Contrairement à nos navires de guerre, la plupart des leurs sont en bois. Si ce jet d’eau les touchait, ils ne tiendraient pas une seconde. »

« Parce que leurs navires sont légèrement blindés… spécialisés pour la mobilité. »

« Oui. Les armes à poudre de ce pays ont également une courte portée, donc elles n’ont aucune chance dans une fusillade à longue portée. Peut-être veulent-ils agir avant qu’il n’y ait un deuxième tir ? S’ils s’approchent, alors même si les bateaux sont détruits, ils peuvent toujours aller à terre pour se battre. »

Castor avait grincé des dents en écoutant l’analyse de son subordonné.

« A-t-il accepté le fait que le naufrage de ses navires soit inévitable ? Je peux voir à quel point le Roi Dragon à neuf têtes est déterminé. » Castor avait corrigé sa posture et avait ordonné. « Envoyez ce message à la Duchesse Walter. “Je lui demande de soutenir la flotte de l’Union de l’Archipel”. »

« Oui, monsieur ! »

« Nous envoyons à nouveau l’équipe de cavalerie-wyverne ! Cette fois, leur mission est de distraire et de désorienter Ooyamizuchi ! Volez autour d’elle et attaquez-la ! Ne lui laissez pas le temps d’attaquer la flotte de l’Union de l’Archipel ! »

« « « Oui, Monsieur ! » » »

Les ordres de Castor avaient été relayés à Halbert et aux cavaliers-wyvernes, qui se tenaient prêtes dans les airs au-dessus de l’Hiryuu, utilisant des miroirs pour réfléchir la lumière. Ce fut le signal d’une nouvelle attaque.

Pendant ce temps, le commandant le plus féroce de toute l’Archipel du Dragon à Neuf Têtes, Shima Katsunaga, était à bord du navire de tête de la flotte de l’Union de l’Archipel.

Alors qu’il se tenait à l’avant, fixant Ooyamizuchi, l’un de ses subalternes proches lui avait demandé : « N’allons-nous pas trop tôt ? On me l’a dit juste avant que nous partions, mais ne devions-nous pas nous approcher d’Ooyamizuchi après que sa carapace ait été détruite ? »

« L’ennemi a aussi des attaques à longue portée, donc nous n’avons pas vraiment le choix. Tu as dû voir le jet d’eau qu’il a craché retourner les navires du Royaume, non ? » dit Shima d’une voix rauque, ses bras épais et robustes croisés devant lui. « Cette attaque réduirait nos navires en miettes. C’est pourquoi le Roi Dragon à neuf têtes a l’intention de s’approcher pendant que la créature est encore distraite par le bombardement du Royaume. Bien que nos vaisseaux aient une mobilité supérieure, ils manquent de puissance de feu et de portée. »

« Je vois… »

« Mais quelle importance ? Si nous laissons le bombardement du Royaume faire tout le travail, ce serait une tache noire sur notre réputation de mononofu de la mer. Après tout ce que cette bête nous a fait subir, nous devons nous-mêmes régler les choses. Si nous ne le faisons pas, les âmes des camarades qu’elle a mangés ne pourront jamais aller de l’avant. »

« Oui, monsieur. Je suis tout à fait d’accord. »

Shima avait dégainé l’odachi du Dragon à neuf têtes qui était accroché à sa hanche.

« Le Roi Dragon à neuf têtes m’a pris pour un idiot, mais quand même, quel festin il m’a offert. Une chance d’affronter de front la détestable Ooyamizuchi. Hommes, trouvez votre courage et relevez le défi ! Cette bataille sera racontée aux générations à venir ! » Shima leva son odachi dans les airs.

« « « Ouaisssss ! » » » les hommes avaient répondu en acclamant et en tapant du pied sur le pont. Des voix et des bruits similaires se faisaient entendre de tous les navires autour d’eux.

Chaque navire devait essayer de remonter leur moral et de susciter le courage de combattre le gigantesque ennemi qui se trouvait devant eux.

Shima poussa son odachi droit devant lui et il ordonna. « Écoutez ! Lorsque nous nous approchons de la bête, nous nous occupons d’abord de ses tentacules ! Visez l’endroit où elles rencontrent le torse ! C’est là qu’ils sont les plus fragiles et que leur mouvement est le plus lent ! Passez outre les attaques de la bête et rapprochez-vous, puis concentrez vos attaques là ! »

« « « Ouiiiii ! » » »

Au milieu des acclamations bruyantes de l’équipage, l’individu d’avant se tenait à côté de Shima.

« Monseigneur… Cette méthode de lutte contre Ooyamizuchi est-elle également basée sur des informations du Royaume ? »

« Je pense que c’est le cas. Ils disent qu’ils ont après tout le plus grand expert dans l’étude de la monstrologie. »

« Après avoir vu ce grand navire de la taille d’une île, empli de wyvernes, le Royaume semble si loin de notre compréhension. Je suis vraiment heureux que nous n’ayons pas eu à les combattre ici. »

L’homme parlait avec un mélange d’admiration et de crainte, mais Shima avait répondu avec un sourire ironique.

« Eh bien, ils sont maintenant un allié fiable, donc nous allons laisser cette question en suspens. Nous devons d’abord nous concentrer sur l’ennemi en face de nous. »

« Oui, monsieur. Mais ses tentacules bougent si librement. Il ne sera pas facile de s’en approcher. »

« Et pourtant, nous devons le faire —, quel que soit le nombre de navires couler dans le processus. »

À ce moment, un autre guetteur avait signalé. « Monsieur ! La flotte du Royaume a cessé ses bombardements ! Les wyvernes volent à nouveau dans cette direction ! »

En regardant plus attentivement, ils pouvaient voir l’unité de wyvernes qui survolait la flotte de l’Union de l’archipel en direction d’Ooyamizuchi. Cette fois, ils ne semblaient pas transporter de barils d’explosifs. Ils étaient menés par un dragon rouge, beaucoup plus grand que n’importe quelle wyverne. L’équipe de wyvernes s’était rapprochée pour atteindre Ooyamizuchi en un rien de temps, et ils avaient tourné autour de la bête tout en brûlant ses tentacules avec des attaques de feu. La carapace de la créature semblait empêcher tout dommage important, mais Ooyamizuchi avait fait tourner ses tentacules en signe d’irritation, comme une vache qui essayait de frapper une mouche avec sa queue.

Certains des cavaliers-wyvernes avaient été abattus, mais les autres avaient continué à échapper aux tentacules et à attaquer. En voyant cela, Shima avait eu une prise de conscience.

« Il semble que la flotte du Royaume soutienne notre attaque. »

L’équipe de cavalerie-wyverne du Royaume attirait l’attention d’Ooyamizuchi pour que la flotte de l’Union de l’Archipel puisse se rapprocher.

« Comme c’est fiable. Nous devrons correspondre à leur esprit. »

« Oui, monsieur ! »

La flotte de l’Union de l’archipel avait commencé à se rapprocher encore plus vite d’Ooyamizuchi. Ce n’était qu’une fois qu’ils s’étaient approchés que cela leur avait rappelé à quel point la bête était massive. Il semblait nain à côté, mais Shima avait levé son odachi bien haut et avait donné des ordres.

« À toutes les équipes, ouvrez le feu ! Tirez avec les canons à chien-lion — frappez-le avec tout ce que nous avons ! Feu, feu, feu ! »

Les navires qui approchaient avaient commencé à tirer sur Ooyamizuchi les uns après les autres. Les canons le long de leurs flancs crachaient du feu, et les canons en forme de chien-lion montés sur leurs ponts n’arrêtèrent pas de tirer des morceaux de plomb de la taille d’un poing jusqu’au point sensible où les tentacules étaient reliés au corps.

C’est alors qu’Ooyamizuchi avait finalement réalisé qu’il ne s’agissait pas seulement de wyvernes autour d’elle, et elle avait fait basculer un tentacule pour briser en deux un grand navire. Les vagues et les embruns provoqués par cette attaque avaient fait faire une embardée au navire de Shima et à ses hommes à bord.

« Argh ! Ne faiblissez pas ! Envoyez les béliers ! »

Avec cela, environ huit navires de taille moyenne à proue pointue s’étaient précipités vers l’avant. Ces navires étaient spécialisés dans l’éperonnage de l’ennemi avec leurs avants pointus. Tirés par des doldons à cornes, les navires-béliers se précipitèrent vers les racines des tentacules d’Ooyamizuchi. Une fois qu’ils avaient pris de la vitesse, les doldons à cornes avaient été libérés pour pouvoir s’échapper, ne laissant que les navires avant qu’ils entrent en collision avec l’ennemi.

La partie inférieure des tentacules d’Ooyamizuchi ressemblait à celle d’une pieuvre, et les béliers en coupèrent profondément les racines. En termes humains, ce serait comme si quelqu’un vous poignardait un crayon dans l’épaule. Ce ne serait pas mortel, mais s’il y en avait suffisamment, ça ferait un mal de chien.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ !!

Face à cela, Ooyamizuchi avait rugi, agitant ses tentacules. Les appendices déchaînés frappèrent presque le navire sur lequel se trouvait Shima, faisant claquer son mât. Malgré cela, Shima et ses hommes avaient intensifié l’attaque. Il ne s’agissait pas seulement d’armes à poudre. Certains tiraient à l’arc, d’autres à la fronde, et quand les tentacules se rapprochaient suffisamment, ils utilisaient même des lances et des katanas. Quoi qu’il en soit, l’assaut total avait continué.

La scène ressemblait à un essaim de fourmis s’accrochant à la queue d’une vache, espérant la vaincre. Mais de la même manière que les fourmis militaristes pouvaient dépouiller de plus grandes créatures jusqu’à ne plus avoir que des os, finalement, l’un des tentacules était tombé et avait cessé de bouger. Mais les soldats n’avaient pas eu le temps de jubiler. Ils avaient simplement neutralisé l’un des huit tentacules. En regardant les sept autres, ils avaient dégluti.

Même le féroce Shima lui-même était épuisé et commençait à s’inquiéter un peu.

« Cette merde absolue… C’est un vrai monstre. Ugh, je commence à détester ça. »

Soudain, ils avaient entendu un bruit venant de la flotte du Royaume.

Nous prenons notre bateau sur la mer mère.

Aux vagues riches en poissons et en vie.

C’était une voix de femme, qui chantait une chanson de pêche de l’Archipel du Dragon à Neuf Têtes.

Sous l’œil de l’oiseau de mer, il y a un trésor.

Si nous sommes trop lents, le géant va frapper.

Tirez les filets ! Tirez, ho, Hisse ! Tirez, ho, Hisse !

Que le port entende notre chant de triomphe.

Alors qu’il écoutait cette belle et puissante voix, Shima regarda à nouveau Ooyamizuchi. Il ne trouverait jamais une plus grande cible que celle-ci. Trouver une prise aussi importante aurait dû être une joie sans précédent pour un homme de la mer.

Le feu était revenu dans les yeux des hommes épuisés.

« Quel homme de la mer hésiterait devant une si belle prise ! Allez, les gars ! Retournons à la pêche ! »

« « « Ouiiiiii ! » » »

Sur ordre de Shima, les hommes s’étaient ralliés pour défier Ooyamizuchi une fois de plus.

☆☆☆

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

2 commentaires :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le travail.

  2. Merci pour le chapitre.

Laisser un commentaire