Genjitsushugisha no Oukokukaizouki – Tome 10 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : Ginger nettoie tout en douceur

Partie 2

Environ une semaine plus tard…

Ginger et Sandria avaient reçu une convocation pour se présenter ensemble au château.

Normalement, quand il y avait des affaires au château, Ginger partait pendant que Sandria restait à la maison, mais aujourd’hui la convocation avait aussi appelé Sandria.

Sandria avait essayé de refuser, disant que ce n’était pas un endroit auquel appartenait une ancienne esclave comme elle.

Mais Ginger lui avait assuré. « C’est bon. Je serai avec toi, alors allons-y ensemble. »

Cela, et le fait qu’il s’agissait d’un message du château l’avaient fait accepter à contrecœur d’y aller.

Quand elle passa par la porte principale gardée par les gardes du palais et vit l’impressionnant château se dresser devant elle, Sandria se sentit déplacée dans ses lieux et elle saisit la manche de Ginger alors qu’il marchait à ses côtés. 

En voyant Sandria comme ça, Ginger avait gloussé. « Tu n’agis pas comme d’habitude, San. Normalement, tu es audacieuse, peu importe à qui tu as affaire. »

« Tu es encore plus une brute que je ne le pensais, Seigneur Ginger, » dit Sandria, boudant comme une enfant. « Je ne me sens pas à ma place ici, c’est intimidant. »

« Je pense que tu es mignonne quand tu joues les — Aïe ! » s’écria Ginger.

« Tu es vraiment une brute. » Avec un regard de déplaisir, Sandria avait pincé le bras de Ginger. Elle était peut-être gênée, car son visage était rouge.

Cependant, je trouve ça mignon, pensa Ginger en la regardant de travers.

Quand ils entrèrent tous les deux dans le château, une servante dragonewt apparut pour les conduire là où ils devaient aller et elle commença à marcher en avant d’eux.

Alors qu’ils marchaient dans le couloir et prenaient l’ascenseur lesté, Sandria avait demandé. « Hum, Seigneur Ginger ? On m’a dit de t’accompagner aujourd’hui, mais sais-tu pourquoi on t’a appelé ? »

« Oui, eh bien… C’est probablement parce que les choses sont prêtes, » répondit Ginger.

« Prête… ? » demanda Sandria.

Ginger hocha la tête, puis leva les yeux. « J’ai fait ce que j’ai pu. Je dirais que le reste dépend de toi. »

Sandria pencha la tête sur le côté, un point d’interrogation flottant au-dessus de sa tête.

Puis l’ascenseur s’était arrêté, et les trois individus étaient allés dans le hall.

Finalement, ils étaient arrivés devant la salle du joyau.

« S’il vous plaît, entrez. Tout le monde vous attend, » déclara la servante, puis elle se tourna et partit.

Lorsqu’ils étaient entrés dans la salle selon les instructions, ils avaient été accueillis par un joyau massif, le Joyau de Diffusion de la Voix.

« C’est grand…, » déclara Sandria avec crainte. « C’est donc le Joyau de Diffusion de la Voix ? »

Pendant que Sandria était distraite par l’énorme joyau flottant au milieu de la pièce, quelqu’un dans la pièce leur avait parlé. « Ah, vous êtes là ! »

Il y avait un grand homme vêtu de noir.

C’était le Premier ministre de ce pays, Hakuya Kwonmin.

Hakuya s’inclina devant eux deux. « Sa Majesté est indisposée avec les préparatifs du couronnement et des mariages, donc je veillerais sur vous à sa place cette fois-ci. »

Vous veillez sur nous ? Pour faire quoi ? se demanda Sandria.

Puis ce qui ressemblait à un miroir corporel à côté du joyau s’illuminait, et la forme d’une personne y était projetée.

C’était une belle fille qui, dans son armure blanche, incarnait l’idée d’une princesse générale. Surprise par l’apparition soudaine de la jeune fille, Sandria tira sur la manche de Ginger.

C’était un simple récepteur pour le Joyau de Diffusion de la Voix, mais même si les gens du peuple savaient qu’ils existaient, peu d’entre eux en avaient vu un. C’était difficile de blâmer Sandria d’être surprise.

La jeune fille les salua tous les trois. « Bonjour, Sire Hakuya. Et Sire Ginger et Madame Sandria, c’est ça ? C’est un plaisir de faire votre connaissance. Je suis la sœur cadette de l’impératrice Maria Euphorie de l’Empire du Gran Chaos, Jeanne Euphoria. »

L’apparition soudaine de la sœur cadette de l’impératrice de la grande nation de l’Ouest la laissa brièvement incapable de comprendre ce qui se passait.

Lady Jeanne… Ahh, c’est vraiment Lady Jeanne ! Sandria connaissait ce beau visage.

Sandria était née dans l’Empire du Gran Chaos, et elle avait déjà vu ce visage auparavant, juste une fois.

Alors qu’elle était jeune, et que l’empereur précédent était encore en vie, elle avait été dans la foule avec sa famille, regardant un Joyau de Diffusion de la Voix où Sa Majesté Impériale et la famille impériale apparurent.

Sandria avait déjà pensé que Jeanne était une jolie fille à l’époque, mais elle était choquée de voir qu’elle était devenue si belle et si digne.

Jeanne avait regardé Sandria en disant. « À la place de ma sœur très occupée, c’est moi qui vais m’occuper des choses de notre côté cette fois-ci. Maintenant, madame Sandria… »

« Oui… Oui. » Sandria était stupéfaite d’avoir été appelée par son prénom. « Qu’est-ce qu’il y a ? »

Jeanne inclina profondément la tête. « À la place de ma sœur qui n’a pas pu être là, je tiens à m’excuser auprès de vous. »

« Hein… ? »

« J’ai entendu l’histoire de votre mise en esclavage. On m’a dit que votre père a été trompé, qu’il a été forcé d’assumer une dette et qu’il vous a vendu pour défendre sa famille et son entreprise, » déclara Jeanne.

Jeanne parlait de sa situation. Pourquoi Jeanne, la petite sœur de l’impératrice, savait-elle quelque chose sur elle ?

Puis, avec un éclair de réalisation, elle regarda Ginger, qui hocha la tête sérieusement.

Jeanne inclina de nouveau la tête. « On me dit que l’escroc était lié à des nobles influents de la région et que ses victimes ont été forcées d’accepter simplement leurs pertes. En ayant permis cette oppression, nous avons échoué en tant que responsables de cet empire. Le fait que notre mauvaise gestion vous ait causé des ennuis, à vous et à d’autres, fait souffrir ma sœur. Nous sommes vraiment désolés. »

« N-Non… Il n’y a pas besoin pour vous ou Lady Maria de vous excuser…, » Sandria ne comprenait pas que Jeanne inclinait la tête devant elle.

Elle voulait que quelqu’un lui explique ce qui se passait exactement ici. Elle avait déjà accepté sa situation, mais maintenant elle recevait des excuses de la part de la petite sœur de l’impératrice, quelqu’un bien loin au-dessus de sa position.

Jeanne avait dit à Sandria, confuse. « Je sais que c’est tardif, mais nous avons arrêté l’escroc et les nobles auxquels il était attaché et nous enquêtons sur leurs autres crimes. Ces mécréants seront punis sévèrement par nos lois. »

« LOI… »

« Les nobles verront leur nom de famille annulé et leurs biens saisis. Ces biens saisis serviront à indemniser les victimes, du moins en partie, » déclara Jeanne.

Ceux qui l’avaient amenée à être vendue comme esclave étaient traduits en justice. C’était comme si quelque chose se passait dans un monde lointain pour Sandria.

Elle en voulait à ceux qui lui avaient fait ça. Elle était triste que sa famille l’ait vendue en esclavage. Cependant, elle n’y avait pas pensé depuis longtemps. Parce que…

Pendant que Sandria regardait l’écran, les yeux passionnés de Ginger étaient sur elle.

Parce que j’ai rencontré le Seigneur Ginger…

Ayant été vendue au royaume, elle avait été recueillie par le grand-père de Ginger, qui sympathisait avec elle et prenait bien soin d’elle.

Puis, après sa mort, Sandria avait pu rencontrer Ginger.

De là, ce fut une succession rapide d’événements merveilleux.

Ginger était un homme bon, et il prenait bien soin de tout le monde.

Ginger était maintenant à la tête du nouveau centre d’entraînement, le Centre de Formation de Ginger du roi Souma. Et il avait libéré Sandria, disant qu’il voulait être avec elle pour toujours. C’est pour cette raison qu’ils étaient restés proches et qu’ils avaient continué à diriger le centre d’entraînement ensemble jusqu’à ce jour.

Cela aurait pu porter malheur qu’elle soit tombée en esclavage, mais Sandria se sentait plus que chanceuse maintenant. Son cœur était plein et satisfait de ses sentiments pour Ginger.

Après avoir reçu les excuses de Jeanne, Sandria avait parcouru tout cela dans sa tête, et l’avait confirmé de nouveau pour elle-même.

« De plus… il y a quelqu’un qui veut vous voir. » Jeanne avait invité quelqu’un à entrer.

C’était un homme bête d’âge moyen avec les mêmes oreilles et la même queue de raton laveur que Sandria.

En regardant l’homme qui se tenait sur l’écran avec un regard douloureux sur le visage, Sandria avait eu les yeux écarquillés en murmurant. « Papa… »

« Sandria… »

Ils s’étaient tus tous les deux pendant un moment.

Le père avait été réduit au silence par sa culpabilité pour avoir vendu sa fille en esclavage, et la fille n’était pas certaine de ce qu’elle devait dire à son père.

Les deux se tenaient là, se regardant l’un l’autre sans se parler.

Comme pour forcer le temps gelé à bouger, Ginger posa une main sur le bas du dos de Sandria et lui donna un coup de pouce.

« Seigneur Ginger ? » demanda Sandria.

« Tu devrais juste lui dire exactement ce que tu ressens, » dit Ginger. « C’est ce qu’on a organisé cette fois. »

Elle était restée silencieuse un moment. Puis, avec l’insistance de Ginger, Sandria s’était décidée et s’était avancée.

« Hum… Est-ce que tout le monde va bien ? Maman et mes frères et sœurs ? » demanda Sandria.

« Ah ! Oui, ils vont bien. Le business, aussi. Grâce à toi, nous avons tenu bon jusqu’à maintenant. À cause de cela, je suis sûr que tu as subi beaucoup de mauvaises choses… Je suis désolé…, » déclara son père.

Son père n’avait pas baissé la tête quand il s’était excusé, mais il avait regardé droit devant lui. C’était parce que s’il baissait les yeux, les larmes tomberaient. Il pensait qu’après ce qu’il avait fait subir à sa fille, il serait injuste de pleurer et de supplier pour son pardon.

Sandria le comprit et des larmes coulèrent sur ses joues.

« Je suis tellement… désolé… ! » Son père avait éclaté en sanglots.

« … Je sais, je sais. Tu ne devais pas seulement protéger notre famille, tu devais aussi penser à tes employés et à leur famille. Si tu ne m’avais pas vendu, je suis sûre que quelqu’un d’autre aurait été vendu à la place, » déclara Sandria.

Puis Sandria avait souri à travers ses larmes.

« Je suis heureuse d’être venue dans ce pays et d’avoir rencontré le Seigneur Ginger. Je pense qu’à partir de maintenant, je serai encore plus heureuse. Alors, ne t’en veux plus, » déclara Sandria.

Elle était heureuse. Qu’elle ait été esclave ou non n’avait pas d’importance. Ici et maintenant, pouvoir être aux côtés de Ginger, c’était le bonheur. Elle voulait que son père, si loin, le voie.

« Sandria…, » murmura son père.

Il se détourna, se frotta les yeux, puis inclina la tête profondément vers Ginger.

« Sire Ginger, après avoir sacrifié ma propre fille, je suis bien conscient que je n’ai pas le droit de parler. Cependant, permettez-moi d’endurer la honte en disant cela : s’il vous plaît… rendez ma fille heureuse, » déclara son père.

« … Oui. Bien sûr que je le ferai, père, » déclara Ginger.

Ginger lui avait fait un signe de tête ferme. Puis, levant une main sur la joue de Sandria, il s’était servi de l’autre pour essuyer ses larmes.

« San, je t’avais dit qu’on serait encore plus heureux, non ? » demanda Ginger.

« … Oui, » chuchota-t-elle.

« Je suis plus qu’assez heureux. Si je devenais plus heureux, alors cela serait en t’épousant, en ayant des enfants et en construisant une famille. Qu’en dis-tu ? » demanda Ginger.

Sandria gloussa nerveusement. « … Eh bien, je pense que si cela arrivait, j’en serais bien plus heureuse. »

« Acceptes-tu ma proposition ? » demanda Ginger.

Le cœur de Sandria était empli d’amour pour l’homme qui avait utilisé ses relations pour faire tout cela pour elle. Ginger n’avait pas seulement essuyé ses larmes, il avait effacé toute sa tristesse.

Sandria n’était plus enchaînée par les sentiments d’infériorité causés par le fait d’avoir été esclave.

Elle avait pratiquement sauté en l’air en serrant Ginger dans ses bras. « Oui, mon chéri ! S’il te plaît, rends-moi encore plus heureuse ! »

Ces mots exprimaient ses sentiments plus honnêtement qu’autre chose.

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre tout mignon!

  5. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

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