Gakusen Toshi Asterisk – Tome 1 – Chapitre 6 – Partie 3

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Chapitre 6 : Un Congé pour Deux

Partie 3

Les élèves de Le Wolfe s’étaient avérés être de piètres combattants. La grande majorité d’entre eux étaient allongés sur le sol, des panaches de fumée s’élevant de leur corps.

Quelques-uns d’entre eux avaient essayé de fuir, et d’après leurs cris de consternation (« C’est la Rose de Glühen ! » « Ça ne faisait pas partie du marché ! »), il était clair qu’ils n’avaient même pas su qui ils attaquaient.

« Hmph. C’était à peine un échauffement, » Julis avait passé ses doigts dans ses cheveux afin de les peigner et avait ignoré les tas de corps pour fixer méchamment Ayato. « Mais toi, de quoi s’agissait-il ? »

« Qu’est-ce que c’était que ça maintenant ? » demanda Ayato.

« C’était quoi ce combat pathétique que tu as livré ? C’était vraiment tout ce que tu pouvais faire contre eux !? » Julis lui criait dessus.

Julis avait des raisons d’être en colère. Elle était celle qui avait vaincu la plupart des brutes, alors qu’Ayato fait tout ce qu’il pouvait pour échapper aux attaques incessantes qui l’agressaient de toutes les directions. Même si aucun d’entre eux n’était particulièrement compétent, ils présentaient suffisamment de problèmes en tant que groupe autour de lui.

« Eh bien, ouais. Comme je suis maintenant, c’est le mieux que je peux faire, » répondit Ayato.

Julis le fixa d’un air dubitatif et finit par pousser un long soupir. « Apparemment, je t’ai surestimé. »

La déception dans sa voix était sans équivoque. Ayato ne pouvait que sourire et s’excuser.

« Oublie ça. Pour l’instant, nous avons besoin d’en tirer des réponses, » déclara Julis.

Julis avait examiné plusieurs des élèves de Le Wolfe au sol, puis en avait attrapé un avec un mohawk. Ayato s’était souvenu qu’il était le chef de l’un des groupes.

« Toi. Combien de temps vas-tu faire semblant d’être inconscient ? Réveille-toi. Ou je brûlerai ta coupe de cheveux flippante jusqu’au cuir chevelu. » La menace avait fonctionné à merveille, car l’étudiant avec le mohawk avait ouvert les yeux avec un cri effrayé.

« Je veux des réponses claires. Qui t’a engagé ? » cria Julis.

« Je — je ne sais rien du tout ! On nous a juste dit de vous brutaliser un peu ! Il n’a même pas dit pourquoi ! » répondit le voyou.

« À quoi ressemblait-il ? » demanda Julis.

« Un mec grand et énorme, tout en noir. Je n’ai pas vu son visage ! » répondit le voyou.

« As-tu reconnu sa voix ? » demanda Julis.

« Sa v-voix ? Non, je ne sais pas, » répondit le voyou.

« Veux-tu dire que c’était une voix que tu ne connaissais pas ? » demanda Julis.

« Non, le mec n’a pas dit un mot. Le travail a été écrit sur un morceau de papier qui était fourni avec l’argent comptant, » répondit-il.

« Un morceau de papier... ? Qu’est-ce qu’il disait d’autre ? » demanda Julis.

« Qu’il s’agissait d’une avance et qu’il paierait le reste après avoir confirmé que le travail avait été réalisé, » répondit l’autre étudiant.

« Confirmer..., » alors que Julis semblait perdue dans ses pensées, l’étudiant avec le mohawk avait soudain ouvert les yeux en grand.

« L-Lui ! C’était lui ! Il nous a engagés pour faire ça ! » cria l’étudiant.

Juste au moment où Ayato et Julis se tournèrent pour regarder, une ombre s’enfuyait dans les allées. Ils n’avaient eu qu’un aperçu, mais il n’y avait pas d’erreur — il s’agissait d’un homme massif vêtu de noir.

« Stop ! » Julis avait couru après l’ombre.

« Julis, non ! C’est peut-être un piège ! » Ayato l’avait appelée.

Elle se tourna vers lui, mais n’abandonna pas sa poursuite. Elle devait être furieuse pour agir de manière si imprudente. C’était précisément l’ouverture que ses agresseurs espéraient.

« Quoi — ! !? » La grande silhouette attendait Julis dans l’allée et lui lança son énorme hache de guerre.

Julis s’était écartée pour esquiver le coup, mais c’était simplement pour être attaqué par un autre homme vêtu de noir. Celui-ci tenait un Lux de type fusil d’assaut. Alors que des balles de lumière pleuvaient sur elle, elle avait évité la volée de tir en roulant sur le sol. Ses réflexes étaient tout simplement étonnants.

Je peux y arriver ! pensa-t-il.

Juste au moment où Ayato était sur le point de sauter entre Julis et le deuxième attaquant, une ombre sur un toit était apparue dans le coin de son œil. Un autre homme vêtu de noir se tenait au sommet du bâtiment, visant un Lux ayant la forme d’une arbalète.

Un troisième — ! pensa-t-il.

La cible de l’attaque suivante n’était pas Julis, mais Ayato. La flèche de lumière avait fendu à travers le vent vers Ayato. Un tir de précision parfaitement minuté.

Décidant qu’il ne pouvait pas l’esquiver, il avait fait un geste plus rapide et avait dégainé son activateur Lux pour l’utiliser comme bouclier. L’extérieur s’était brisé, des fragments perçant ses vêtements. Heureusement pour lui, le noyau avait arrêté la flèche, mais l’activateur était probablement inutilisable maintenant.

Alors qu’il poussait un soupir de soulagement, Ayato s’était émerveillé de la capacité des attaquants à trouver le bon moment pour frapper. Ces individus devaient être d’une mauvaise moralité époustouflante.

« Hé ! Vas-tu bien !? » Julis avait couru vers lui, l’air assez sérieux.

« À peine. Mes vêtements sont abîmés, » Ayato lui avait souri ironiquement et il regarda autour de lui pour découvrir que les attaquants étaient déjà partis. Ils étaient également des experts pour fuir la scène du crime.

Les élèves de Le Wolfe, qui avaient été étalés sur le sol jusqu’à il y a quelques instants, se dispersaient également en amas.

« Le garde de la ville sera là d’une seconde à l’autre, » avait dit Julis. « On devrait également partir d’ici. »

« Es-tu sûre ? » demanda Ayato.

« Nous n’avons rien fait pour qu’ils puissent nous retenir, mais je ne veux pas non plus avoir à tout expliquer. En plus, on a enfin un indice. Je ne vais pas laisser les flics s’amuser avec ça, » ses yeux brûlaient de rage pendant qu’elle parlait. « Cela va bien trop loin. Je ne serai satisfaite que si je règle l’aire que de mes propres mains. »

« Tu es leur cible. Peut-être que... tu pourrais être un peu prudente ? » demanda Ayato.

Julis avait répondu par un « Hmph », et Ayato s’était demandé s’il devait prendre cela comme un acquiescement.

Dans tous les cas, il devait probablement devoir le signaler à Claudia...

« Au fait, es-tu libre après ça ? » demanda-t-elle.

« Hein ? J’imagine que je n’ai rien de prévu..., » répondit Ayato.

Alors qu’il s’agissait du crépuscule, Julis fixa Ayato longuement comme pour l’inspecter avant de finalement se remettre à parler. « Alors, viens dans ma chambre. »

« Hein... ? » s’exclama Ayato.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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