Gakusen Toshi Asterisk – Tome 1 – Chapitre 6 – Partie 2

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Chapitre 6 : Un Congé pour Deux

Partie 2

Le soleil s’enfonçait à l’horizon lorsque Julis avait mis fin à la visite.

« Merci, Julis. J’ai beaucoup appris, et c’était très amusant, » déclara Ayato.

« Eh bien... Je déteste me répéter, mais je ne fais que rembourser ma dette. Donc, pas besoin de me remercier, » répondit Julis.

Les deux marchaient en ce moment l’un à côté de l’autre à travers les rues sinueuses, serpentant vers la station de métro. Puis ils avaient remarqué une certaine agitation près de l’entrée.

« Hein ? Qu’est-ce que ça pourrait être ? » demanda Ayato.

Ils s’étaient approchés pour trouver un groupe d’étudiants dans une dispute animée, une douzaine de personnes qui criaient et lâchaient des railleries les uns contre les autres. Il y avait aussi des spectateurs curieux, mais la plupart des personnes de la zone se dépêchaient de fuir, parfaitement heureuses de ne pas s’en mêler.

« Ils sont de Le Wolfe, » marmonna Julis. « Comme d’habitude, ils se comportent comme des imbéciles. »

L’Institut Noire Le Wolfe avait la réputation d’être la plus belliqueuse des six écoles. La culture y valorisait la victoire avant tout, au point que les règles et règlements de l’école étaient laxistes, voire inexistants. Il en avait résulté que de nombreux élèves avaient fait preuve d’un comportement nettement mauvais, et les chiffres l’avaient prouvé : La majorité des décrocheurs vivant dans les bidonvilles étaient d’anciens élèves de l’école Le Wolfe.

« On dirait qu’il y a deux côtés qui se disputent..., » déclara Ayato. « Ooh, c’est devenu physique. »

Un étudiant qui ressemblait au chef de l’un des groupes avait poussé un autre étudiant, incitant les deux parties à sortir leurs armes. En un clin d’œil, l’altercation s’était transformée en bagarre.

« C’est mauvais. On a été piégé, » s’exclama Julis.

« Hein ? » Au moment où Ayato était sur le point de demander à Julis ce qu’elle voulait dire par là, une étudiante tenant un Lux ayant la forme d’un couteau s’était jetée sur eux.

« Wôw ! » Ayato avait réussi à l’éviter d’un pas léger — mais il était clairement la cible. L’attaquant disparaissait déjà au milieu de la mêlée.

Pendant ce temps, Ayato et Julis s’étaient retrouvés soudainement entourés par les étudiants de Le Wolfe.

« C’est un truc que ces idiots de Le Wolfe utilisent pour attaquer quelqu’un dans la rue. Ils entourent la cible lors d’une bagarre et les brutalisent, puis prétendent simplement que la cible s’est mélangée par hasard à leur dispute. J’en avais entendu parler, mais c’est la première fois que je me fais prendre, » avait expliqué Julis tout en repoussant plusieurs attaquants.

Donc, cette dispute qu’ils avaient n’était qu’un numéro. Ayato regarda autour de lui et vit que les élèves s’affrontant les épées semblaient ne faire que des mouvements sans force. Ils lancèrent par intermittence des regards acérés vers lui et Julis comme s’ils cherchaient une occasion d’attaquer. « Ils se donnent beaucoup de mal... »

« Les deux camps sont probablement passés par la procédure des duels proprement dits, » avait déclaré Julis. « Ils auront ainsi une manière de défendre leur acte même s’ils sont arrêtés par le garde de la ville. »

Ils seraient quand même punis dans ce cas, mais apparemment, l’administration pardonnait souvent lorsqu’il s’agissait de duels.

« Est-ce que cela signifie que les personnes après toi viennent de Le Wolfe ? » demanda Ayato.

« Pas nécessairement. De tels voyous feront presque n’importe quoi pour un peu d’argent. Oop ! » Alors qu’elle esquivait une flèche Lux, Julis avait souri malicieusement. « En plus, ce sont toutes des mauviettes. »

« Qu’est-ce qu’on fait ? » Ayato pouvait deviner ce qu’elle dirait, mais il demandait quand même.

« Dois-je te le dire ? C’est évidemment une situation d’autodéfense. Nous allons donc les écraser et en tirer des réponses, » déclara Julis.

« Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure idée..., » la bagarre elle-même était probablement un piège pour faire baisser la garde de Julis. Il pourrait y avoir un autre tireur d’élite qui visait à ça pendant qu’ils parlaient.

« Ne t’inquiète pas. Je peux les rôtir d’un bout à l’autre et chercher en même temps une embuscade, » des flammes s’étaient élevées tout autour de Julis.

« Peut-être pourrais-tu les laisser partir juste “à point” ? » Ayato avait suggéré sans enthousiasme.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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