Gakusen Toshi Asterisk – Tome 1 – Chapitre 4 – Partie 4

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Chapitre 4 : Réminiscence et Retrouvailles

Partie 4

Le même jour, après l’école, Julis se tenait devant le miroir de sa salle de bains.

« Eh bien... Hmm. Cela devrait suffire, » murmura-t-elle à son reflet.

Il n’y avait pas de défaut dans ses cheveux (qu’elle n’aimait pas, pensant que c’était trop voyant) ni dans son uniforme parfaitement ajusté.

Ce n’est pas comme si je m’inquiétais beaucoup de mon apparence. C’est une question de convenance, rien de plus. Être moins que vigilant avec ses vêtements conduit à l’insouciance dans d’autres domaines. Je lui ai dit quelque chose comme ça hier, après tout, donc je ne peux pas être moi-même négligent. Oui, c’est ça, se dit Julis, puis elle était retournée en classe.

Il ne restait plus beaucoup d’étudiants, mais Ayato était à sa place, bavardant joyeusement avec Saya.

Ayant entendu leur conversation de ce matin, Julis savait qu’ils avaient grandi ensemble. Et maintenant, ils se voient pour la première fois depuis des années, il est donc naturel qu’ils aient beaucoup de choses à se dire, se dit-elle. Mais ça l’avait quand même rendue nerveuse pour une raison ou une autre.

« Euh, — ahem. Êtes-vous prêt à partir ? » demanda Julis.

« Oh. Hey, Julis. J’apprécie ce que vous faites, » déclara Ayato.

« E-Et bien, je dois le faire, n’est-ce pas. Une promesse est une promesse, » alors même qu’elle se détournait sèchement de lui, Julis regardait Ayato du coin de l’œil.

Ce visage facile à vivre manquait de caractère selon elle. Mais soudain, elle se souvient de ce regard sérieux quand il l’avait sauvée, et son cœur se mit alors à battre plus vite. Une émotion qu’elle ne comprenait pas tourbillonnait dans sa poitrine, et elle secoua la tête comme si elle pouvait littéralement s’en débarrasser en faisant ça.

« ... Une promesse ? » demanda Saya, mystifiée par leur conversation.

« Julis va me faire visiter le campus aujourd’hui, » lui expliqua Ayato.

« Riessfeld y va ? Pourquoi ? » demanda Saya.

« C’est, euh... Eh bien, c’est une longue histoire, » répondit Julis. « Cela n’a rien à voir avec vous, Sasamiya. »

À ce moment-là, Saya fit un bruit boudeur tout en fronçant faiblement les sourcils.

« Allons-y, » déclara Julis.

« C’est vrai. OK, Saya, à demai..., » commença Ayato.

« Attends. Si c’est simplement ça, Ayato, alors je vais te faire visiter, » déclara Saya.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Ayato.

« Hein ? » s’exclama Julis.

Julis et Ayato avaient tous deux été surpris par cette déclaration soudaine.

« Je peux lui faire visiter comme n’importe qui d’autre, » continua Saya. « Vous disiez que vous devez le faire, Riessfeld, mais c’était comme si vous ne vouliez pas le faire. Alors, je peux vous épargner des ennuis en le faisant à votre place. »

Maintenant, c’était Julis qui s’était mise à rouspéter. « L’offre est appréciée. Mais j’ai fait une promesse, et je ne brise pas mes promesses. »

« ... Mais ce serait aussi mieux pour Ayato si la personne qui lui montre les alentours le veut vraiment, » déclara Saya.

« Ce n’est pas que je ne veux pas le faire ! Bref, vous venez de commencer ici, Sasamiya ! Et je suis ici depuis le collège. Je pense qu’il est très clair quant à savoir laquelle d’entre nous est la plus qualifiée, » répliqua Julis.

De terribles étincelles volaient entre elles.

« Euh, mesdames... ? » Ayato avait essayé d’intervenir, mais elles n’avaient pas semblé l’entendre.

« Oh, si c’est l’affaire qui nous occupe, je crois que je serais la mieux placée pour le faire, » déclara une troisième voix féminine.

Ayato avait poussé un cri de surprise quand Claudia avait fait apparaître sa tête de derrière lui. Elle avait aussi ses bras autour de lui, pressant délibérément son ample poitrine contre son dos.

Au fur et à mesure qu’elles avaient réalisé cette scène, les expressions de Saya et Julis étaient respectivement devenues encore plus intenses.

« Julis est venue ici pour sa troisième année du collège, » déclara Claudia. « Alors que je me suis inscrite en première année. »

« ... Qui êtes-vous ? » demanda Saya.

« Pourquoi es-tu ici ? » demanda Julis.

« Tout d’abord, pourrais-tu me laisser un peu d’espace, Claudia ? » demanda Ayato.

« Vous êtes tous si inamicaux. Comme j’étais ici, j’ai pensé que je pourrais me joindre à la fête..., » déclara Claudia.

« ... Non, » répondit Saya.

« Demande refusée, » s’exclama Julis.

« S’il te plaît, i-ils me touchent ! » s’écria Ayato.

« Hm, comme c’est malheureux. Dans ce cas, je vais finir mon travail ici et partir, », Claudia lâcha à contrecœur Ayato et lui tendit une liasse de papiers. « Demain, nous sélectionnerons un Orga Lux pour toi et ferons un test de compatibilité, comme nous en avons discuté plus tôt. Veuille examiner ces documents et t’assurer que tu n’as aucune objection à quoi que ce soit avant de signer. »

« Oh — ça, » demain, c’était plus tôt qu’Ayato l’aurait souhaité, mais c’était sa chance de voir l’Orga Lux que sa sœur aurait pu utiliser. Il ne pouvait pas se permettre de rater cette occasion. « OK... Wôw, c’est cependant toute une tonne de paperasse. » Il y avait au moins dix différents documents contenant de nombreuses pages, tous remplis de petites lettres.

« L’arme nous a été prêtée, mais elle appartient à la FIE, » avait déclaré Claudia. « Mais ce n’est qu’une formalité, alors ne t’en fais pas trop. Il suffit de les feuilleter. »

« Si la présidente délivre elle-même une telle paperasse, le Conseil des Étudiants ne doit pas avoir grand-chose à faire, » fit remarquer Julis avec aplomb.

Claudia avait balayé l’insulte. « En effet, ce n’est pas le cas — grâce à la bonne conduite de nos élèves. »

« Je me le demandais déjà tout à l’heure, » déclara Ayato, « mais êtes-vous deux amies ? »

« Oui, c’est vrai, » répondit Claudia.

« Nous ne le sommes certainement pas ! » s’écria Julis.

Ayato inclina sa tête en raison de la confusion provoquée par les deux réponses diamétralement opposées.

« Oh, comme c’est froid de ta part, Julis, » dit Claudia en deuil.

« Nous nous sommes vues quelques fois au Opernball à Vienne, » avait déclaré Julis. « Nous nous connaissons, ni plus ni moins. »

L’Opernball était le plus grand événement de la société en Europe, bien connu comme l’affaire où les jeunes hommes et les femmes des classes supérieures avaient fait leurs débuts dans la haute société.

« Maintenant, si tu as fini ici, pourquoi ne pas y aller ? » avait dit Julis.

« Shoo, shoo, shoo, » ajouta Saya.

Claudia avait légèrement ri. « Alors, bonne journée. Mais j’aurai Ayato pour moi toute seule demain. Ne pense pas trop de mal de moi. »

Avec un simple salut, elle était partie, poursuivie du regard furieux de Julis et Saya.

« Cette mégère intrigante, » murmura Julis. « Elle pense qu’elle peut faire ce qu’elle veut juste parce qu’elle est un peu excessivement massive... Ce ne sont que des sacs de graisse. »

« ... Tout à fait d’accord. » Saya hocha la tête vigoureusement.

Elles étaient si intimement sur le même niveau qu’il était difficile de croire qu’elles s’étaient disputé il y a quelques instants. Désireux de saisir l’occasion, Ayato s’était empressé de soumettre une proposition de compromis. « Oh, je sais ! Puisque vous êtes toutes les deux ici, vous pouvez peut-être toutes les deux me faire visiter ? »

« Toutes les deux... ? » demandèrent les deux filles.

Julis et Saya s’étaient regardées pendant un moment, puis elles avaient ri avec résignation.

« ... J’accepte, » déclara Saya.

« Très bien. Ne perdons plus de temps à discuter, » déclara Julis.

« Pfew, » Ayato, était profondément soulagé, essuyait les gouttes de sueur sur son front.

Tous les trois avaient donc fait le tour du campus ensemble.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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