Chapitre 2 : Un système diabolique
Partie 6
Au départ, le ciel avait basculé en même temps qu’il donnait l’impression de tomber. Cela avait donné aux nuages des formes étranges, avant que cela ne prenne la forme du toit d’une tente. Après ça, des murs semblèrent sortir du sol, nous enfermant. Un théâtre avait tout de suite fait son apparition. Les murs étaient surchargés de décoration et des images de belles femmes nues les ornaient, c’était magnifique.
Un grand fauteuil inclinable émergea du sol, me faisant m’asseoir dessus, portant confortablement mon corps. Est-ce un siège spécial pour apprécier ce qui est sur le point de se produire ?
Au centre de l’amphithéâtre, Hinasawa et Arisugawa continuaient de se serrer l’un contre l’autre.
« Que va-t-il faire de nous… ? »
« Qui sait… mais j’ai un mauvais pressentiment. »
Les images de nus le long du mur avaient commencé à bouger, confirmant ce sentiment. Ces images s’étaient transformées en fées portant sur leur dos de fines ailes semblables à des ailes d’insectes.
« Uwaaaah, qu’est-ce que c’est !!? »
« Je ne sais pas ! On dirait que c’est de la magie ! »
« C’est vrai ! »
Au moment où Arisugawa avait tenté de lever sa baguette magique, elle avait disparu.
« Eh !? »
Et l’instant d’après, l’équipement d’Arisugawa qui ressemblait à Alice au pays des merveilles avait disparu ─,
« Hein… ? »
Il était devenu une fille lapin.
« Qua-qua-quoiaah !? »
Arisugawa était devenu rouge vif et il avait crié. Il essayait de cacher son corps, mais il ne savait pas quoi faire. Une tenue en émail bleu collait étroitement au corps svelte d’Arisugawa. Des collants en résille étaient sur ses jambes fines et minces. Et comme prévu, des talons hauts en émail étaient aussi présents. Je pouvais voir les contours du corps d’Arisugawa pour la première fois. Cela dit, c’est un homme, donc si on lui enlève ses vêtements, ce sera le corps d’un homme.
Mais pourquoi sa taille était-elle si fine ? Il n’a pas de hanches, mais comme sa taille est fine, il semble relativement large. De plus, j’ai vu la taille de ses fesses quand il s’est retourné. Associé à la queue de lapin et au costume de lapin bien coupé, on dirait le derrière d’une fille.
Alice au pays des merveilles est-elle devenue un lapin blanc, et non un lapin bleu ?
Hinasawa, également surprise, avait fixé Arisugawa.
« Alice, tu avais donc un hobby comme ça… »
« — !? Aïe, aïe, aïe, aïe, tu te trompes ! Même moi je ne comprends pas !! »
« Mais je pense que c’est un bon passe-temps. »
« J’ai dit que ce n’est pas le cas ! »
À ce moment, l’équipement de Hinasawa avait aussi complètement changé.
« — !? »
Cette fois, c’était une fille lapin rouge. Elle avait le même design qu’Arisugawa, mais dans une couleur différente.
« Qu’est-ce que c’est ? »
Un costume de lapin rouge avait été mis sur son corps de loli non développée. Cela avait l’odeur du crime.
Les fées qui les entouraient tendirent leurs mains et elles touchèrent leurs corps avec douceur.
« Hé, ne me touchez pas. »
Quatre fées tenaient les mains et les bras d’Hinasawa qui se débattaient. Puis, les fées tenant ses bras avaient commencé à caresser la poitrine plate d’Hinazawa.
« Non, attendez… sérieusement, arrêtez… ♡. »
« U, uwa… waaaaa… »
Arisugawa essayait de cacher ses yeux avec ses mains, mais ses mains n’étaient pas libres, car elles étaient prises par des fées. Et comme avec Hinazawa, sa poitrine avait été doucement caressée.
« Hé, hya, non… »
Les fées avaient saisi la poitrine d’Arisugawa du bout de leurs doigts souples, et avaient baissé le costume de lapin afin d’exposer sa poitrine.
« N... ne, ah, mais… »
Il semblerait qu’Arisugawa lui-même ne comprenne pas s’il était nécessaire pour lui d’être timide ou non.
Et de la même manière, les doigts des fées allèrent vers le costume de lapin d’Hinasawa.
« Un peu plus que ça et… noo... oooo ! Nooooooooon ! »
Sans prêter l’oreille aux plaintes d’Hinasawa, les fées avaient exposé sans réserve la poitrine d’Hinasawa.
« Yaaaaaaann… arrêtez maintenant ! »
Deux zones de couleur rose pâle apparurent légèrement sur sa peau blanche. Ses seins étaient exactement ceux d’une jeune fille pure. Les fées avaient semblé me demander « pouvons-nous présenter notre travail à une foire ? » Elles m’avaient fixé avec un visage qui semblait vouloir demander cela. Quand j’avais silencieusement acquiescé, les fées avaient enlevé le costume de lapin d’Hinasawa.
« Nooooooooon ! C’est vraiment trop ! Je ne me suis encore montrée à personne ! »
Mais les fées n’avaient aucune pitié. Elles soulevèrent le corps petit et léger d’Hinazawa par la gauche et la droite. Les fées qui tenaient les jambes gauche et droite essayaient d’ouvrir les jambes d’Hinazawa.
« Vous ne devez absolument pas ! C’est trop ─ !? »
Une fée avait couvert les lèvres d’Hinasawa avec ses lèvres.
« Nnnnnh ! »
Je pouvais entendre la voix étouffée d’Hinasawa, mais comme sa gorge allait et venait, avalant quelque chose, elle était devenue plus docile.
Quand la fée avait séparé ses lèvres, de la bave s’était répandue entre elles.
« Hah… fa… un ♡. Même si… j’ai dit… tu ne dois pas. »
On dirait que c’était de l’alcool plutôt que l’effet de l’Ecstas qui l’avait rendue ivre. Les fées caressaient les très jeunes membres d’Hinazawa dans tous les sens, mais elle était maintenant libre.
« Hyaa, a, aaan, j’ai déjà dit que vous ne devez pas ♡. »
Alors qu’Hinazawa peignait les queues jumelles avec ses mains, elle courba son corps, essayant de montrer ses aisselles. Ses yeux humides diffusaient une lumière envoûtante qui ne convenait pas à l’âge qu’elle représentait.
« Ufuun ♡. Vous, les méchants adultes, vous faite faire quelque chose comme ça à une si petite fille… ufufu, vous ne pouvez pas, vous savez ♡. »
Sa voix, son regard et ses gestes invitaient clairement les fées, même si elle disait « vous ne pouvez pas ». Soit Hinasawa avait été intoxiquée par la salive des fées, soit elle était dans un état de confusion. Hinasawa les avait carrément tentées elle-même plutôt que d’accepter simplement les agissements des fées. Bien que son corps semblait jeune, elle semblait avoir un sens du plaisir approprié à son âge.
« Je suis sûre que c’est un rêve… donc… eh bien, aaanh, c’est bon ♡. »
La zone autour des joues et des yeux était teintée en rouge et son corps en sueur se courbait mollement d’avant en arrière. Son apparence était bien trop incendiaire, elle me faisait sentir un danger comme si je partageais un plaisir interdit.
Les fées avaient ouvert largement l’entrejambe d’Hinasawa et y avaient mis leurs doigts. Elles avaient pincé la partie la plus fine du costume de lapin et l’avaient fait glisser sur le côté.
« Haaa… an. »
Hinasawa avait poussé un profond soupir.
Elle rétrécissait ses yeux et me fixait d’un regard sexy.
Une grande fée avec une canne se tenait devant Hinasawa et Arisugawa. Elle avait l’air d’avoir la majesté d’une reine. La reine des fées leur sourit doucement.
« Maintenant, je vais vous faire passer un test à tous les deux. »
Arisugawa avait fixé la reine des fées d’un air surpris.
« Elle a parlé… »
La Reine déclara sans se soucier de lui.
« Attaquez cet enfant. »
« … Eh ? »
« Hein !? »
La réponse de Hinasawa était terne, mais Arisugawa avait laissé échapper un petit cri comme s’il était vraiment étonné.
« Si vous pouvez faire cela, alors vous seul serez sauvé. »
La gorge d’Arisugawa avait fait un bruit de déglutition. Il avait répondu d’une voix tremblante alors qu’il avait des sueurs froides.
« Je, je ne peux pas… faire ça. Ce genre de chose… Je ne peux pas le faire. »
Arisugawa avait tourné son visage qui était sur le point de pleurer vers Hinasawa.
Cependant, les yeux d’Hinasawa avaient accueilli cela avec une lumière dangereuse logée dedans.
« Hi-Hinasawa-san ? »
« Alice, tu es un garçon, non ? »
« O-Oui. »
« Si tu es un garçon, alors risque ta vie pour une fille. C’est ce qu’est un homme splendide, non ? Tu veux être comme ça, non ? »
Arisugawa avait vacillé comme s’il était troublé.
« Je suppose… que oui. »
Les yeux d’Hinasawa brillaient de mille feux. Et Hinasawa déclara à la reine des fées.
« Alors je vais attaquer Alice ! »
« Ouais… eh ? Eeeeeeeeeeeeeh !? » Arisugawa avait été surpris et il avait répondu involontairement.
Hinasawa s’était débarrassée des mains des fées et s’était tenue debout.
« Ne t’inquiète pas ! Je vais faire d’Alice une bonne fille ! » déclara-t-elle.
« C’est complètement différent de ce que tu viens de dire ! »
Hinasawa tendit la main vers la canne de la reine des fées, et celle-ci la lui tendit volontiers. Son bout était rond et lisse, et elle était un peu anguleuse ─ ah, attends, ne me dis rien.
« Attends ! Calme-toi, Hinasawa-san ! Je… Je suis un garçon, n’est-ce pas !? »
« Fufufu, tu ne tromperas pas mes yeux. »
« Qu’est-ce que tu veux dire ? »
« Mainnnnnntenant, enlève tes vêtements immédiatement sans te plaindre ! »
Hinasawa avait déchiré les collants d’Arisugawa.
« Hiih ! Aide-moi, Hinasawa-san ! »
Hinasawa avait montré un sourire sadique à Arisugawa, qui avait imploré son pardon les larmes aux yeux. Puis elle avait claqué des doigts et les fées s’étaient retournées derrière Arisugawa. Hinasawa, à quel moment tu as subjugué les fées !?
« Hmm. Tu cries, mais ton corps révèle ce que tu veux vraiment… »
« Ce que je veux vraiment ? Je ne comprends pas ! » répondit-il.
« Eh bien, il dit juste qu’il veut l’essayer une fois ♪. »
Hinasawa attrapa l’entrejambe du costume de lapin et l’arracha de toutes ses forces.
« Hyaaaaaaaaah !? »
Hinasawa ne devrait pas avoir une telle force. Comme prévu par l’enfer et le paradis. Une magie qui pouvait lire la situation.
Puis à nouveau, Hinasawa s’attaqua aux cuisses, l’air heureux. Puis, un gros cul blanc avec une belle peau était apparu de dessous le costume de lapin bleu d’Arisugawa. Arisugawa avait regardé Hinazawa avec un visage rouge et des yeux qui ne pouvaient pas le croire.
« S’il te plaît ! S’il te plaît ! Stooooop ! »
« C’est bon, ce n’est pas comme si c’était la fin du monde ! »
Les joues d’Hinasawa rougissaient et ses yeux étaient flous comme si elle était confuse. Je ne sais pas si elle est ivre ou excitée par cet acte.
« Non, non, non, non, non. »
J’avais apprécié leur échange depuis le siège spécial.
Hinasawa.
J’ai été touché par toi qui te soucies d’Asagiri.
Mais maintenant, tu es aussi ce que j’appelle : le pire.
« Noooooooooooooooooooooooooooooooon ! »
Avec les cris d’Alice, les effets d’Enfer et Paradis marquèrent la fin. Les murs et le plafond s’écroulèrent comme si le théâtre avait été démoli. Les silhouettes de Hinasawa et Arisugawa étaient cachées dans la tempête de gravats.
Les décombres du théâtre, qui étaient empilés comme une montagne, avaient disparu, devenant lumière. Et dans les ruines du théâtre, seuls Hinazawa et Arisugawa étaient restés.
Ils auront probablement une dispute au réveil, mais elle sera sûrement résolue en appelant ça un rêve.
Cependant, Arisugawa est-il vraiment devenu une fille ?
Seuls Arisugawa lui-même et Hinasawa le savent.