Ecstas Online – Tome 1 – Chapitre 4 – Partie 1

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Chapitre 4 : Deux personnes seules dans la nuit

Partie 1

« C’est certain que cette fille a besoin d’une attention particulière, » Aikawa-san grommela, en croisant les bras.

Hmm, tu ne veux pas t’asseoir sur mon canapé comme si c’était naturel ? Je veux dire, j’ai décidé de profiter de la chaleur des fesses d’Aikawa-san qui s’assoit sur le canapé après son retour dans la salle des esclaves, d’accord ? Oh, c’est pas mal. Ouais, tu peux t’asseoir là.

« Excuse-moi, mais puis-je aussi m’asseoir sur le canapé comme d’habitude ? Le sol n’est pas si mal, mais j’aimerais m’asseoir en tailleur et au moins, ne pas devoir me placer en seiza, » déclara-t-ili.

« Hein ? Qu’est-ce que tu dis si fièrement ? »

Euh… cependant, ce n’est rien de ce genre. C’est après tout ma chambre ou peut-être devrais-je dire, c’est mon pays.

« Doumeguri-kun, parce que tu as merdé, maintenant tu es suspecté par cette fille, n’est-ce pas ? Agis plus correctement ! » s’écria-t-elle.

« Même si tu me dis cela, je ne savais pas quel matériel était vendu dans quelle ville, alors je ne pouvais rien faire ! » répondis-je.

Cependant, Aikawa-san poussa un grand soupir de désespoir, presque contre nature.

« Pourquoi dis-tu ça ? Si tu avais fait ça, que serait-il arrivé ? Si tu avais procédé ainsi, qu’est-ce qui se serait passé ? Si tu ne l’imagines pas, ne penses pas et n’agis pas à l’avance pour ce genre de choses. Tu dois penser à ce dont tu as besoin pour atteindre tes objectifs, car sinon peu importe le temps qui passe, tu ne seras pas capable de remplir ton travail, » déclara-t-elle.

Pour être honnête, je me sens offensé… mais, je comprends ce qu’elle essaie de dire. Cela montrait à quel point c’est important ce que j’essaie de faire en ce moment. Même une petite erreur pourrait décider de la mort de toute la classe.

« Sois très prudent et agis avec précaution. Si c’était un travail normal, je me mettrais en colère et je t’obligerais à tout recommencer, mais il y a beaucoup de situations comme celle-ci qui ne peuvent pas être défaites. N’oublie pas que nos actions affectent la vie de nombreuses personnes, » déclara-t-elle.

« … Je comprends, » déclarai-je.

Je m’étais levé, en me mettant à genoux.

« J’ai presque oublié, Aikawa-san. Me guideras-tu à travers le château avant que je retourne à Caldart ? » demandai-je.

« Le château ? Pourquoi ? » me demanda-t-elle.

« En fait, je ne connais pas encore du tout la géographie du château… et tu vois, je serai troublé si je demande à mes subordonnés de me faire visiter et que leur loyauté baisse encore, » déclarai-je.

« Je vois, il y a ça aussi. » Aikawa-san hocha la tête et se leva du canapé.

« Compris. J’ai été utilisé comme esclave pendant six mois, donc je connais les lieux principaux. Je vais te guider vers les endroits qui sont considérés comme importants en premier, » déclara-t-elle.

Aikawa-san, qui souriait fièrement, ressemblait en quelque sorte à une Onee-san fiable.

 

***

 

C’est ainsi que j’avais décidé de demander à Aikawa-san de me guider à l’intérieur d’Infermia, le Château du Roi-Démon. C’était comme une visite mystérieuse du Château du Roi-Démon pour le moment. Le début d’une attraction divertissante.

« … Doumeguri-kun, » déclara Aikawa-san.

« Chut ! Ne m’appelle pas comme ça. Tu dois m’appeler correctement “Roi-démon”, » déclarai-je.

En disant cela, j’avais doucement tiré sur la chaîne se trouvant dans ma main.

« Guh, ne-ne le tire pas ! » s’écria-t-elle.

« Dans tous les cas, les yeux du peuple, je veux dire, les yeux des démons nous observeront. S’il te plaît, fais attention, » déclarai-je.

J’avais demandé à Aikawa-san de me guider à l’intérieur du château, et pour ne pas créer de la méfiance, j’avais marché, en mettant une chaîne sur le collier d’Aikawa-san.

Cependant, Aikawa-san ne semblait pas être satisfaite de ça.

« Alors c’est ta revanche parce que tu as été grondé, hein…, » déclara-t-elle.

« Franchement. Pour la sécurité de chacun — tais-toi ! » déclarai-je.

J’avais alors repéré une silhouette venant du bout du couloir et mon corps s’était raidi à cause de la tension.

« Oh, si ce n’est pas le Roi. Qu’est-ce que vous faites ? »

Le légendaire chef des bêtes, le loup-garou Grasha, était arrivé en faisant tressaillir les oreilles qui poussaient au-dessus de sa tête.

« Grasha, hein. Comme tu peux le voir. Je suis en train de faire promener mon esclave de compagnie, » déclarai-je.

De compagnie !? Les yeux injectés de sang d’Aikawa-san l’avaient demandé.

« Hee, ça a l’air cool. Mais ne la laissez pas trop pisser dans le couloir, d’accord ? » En disant cela, Grasha avait ri.

« Je sais. Je prévois de la former adéquatement, mais je serai attentif, » déclarai-je.

Aikawa-san accumula des larmes dans les yeux et grinça des dents, faisant des bruits de grincement. Nous n’avons pas le choix, alors sois patiente pour l’instant. Ah, j’aurai la trouille plus tard.

Grasha fit un signe de la main avec un sourire éclatant et passa devant moi.

D’une façon ou d’une autre, ça… s’était passé comme ça.

Il devrait être un monstre, mais il s’était incroyablement adouci. Bien sûr, il y avait le sentiment qui me disait que je serais tué si sa « LOYAUTÉ » diminuait. Pourtant, c’était au moins mieux que de parler à mes camarades de classe à Caldart.

Je suppose que c’était normal venant des personnages de jeu qui n’existaient pas contrairement aux personnes qui existent réellement, non ?

J’avais soudainement réalisé qu’Aikawa-san me regardait avec un visage discret.

« Qu’est-ce qui se passe ? Il est passé devant nous sans problème, alors allons-y, » déclarai-je.

« … Tu as raison, » déclara Aikawa-san.

J’avais fait un signe de tête et Aikawa-san avait commencé à marcher comme si elle me guidait.

Je pouvais voir l’extérieur à travers les fenêtres quand je marchais dans le couloir ayant un haut plafond.

Les murs du château, les jardins et les bâtiments à l’intérieur ainsi que les tours des deux côtés étaient visibles sous mes yeux.

« C’est le territoire de l’Extrême-Orient du continent de Balgaea. Le royaume des êtres démoniaques est appelé “Hellandia”. C’est le Roi-Démon Hellshaft qui règne sur Hellandia et son château Infermia. As-tu compris ? » déclara-t-elle.

C’est une information de base. J’avais bien sûr lu les spécifications. Mais dans une certaine mesure, j’avais un peu oublié les noms et la géographie.

« L’Infermia, à vue d’oiseau, est pratiquement un pentagone. La partie extérieure est entourée de murs hauts et solides qui ne permettent pas l’invasion d’ennemis. Une porte en forme de visage de démon est à l’avant. À l’intérieur des murs, il y a une grande cour et diverses installations. Il y a toutes sortes d’installations sportives, de grands bains publics… des théâtres et des lieux d’exécution, » expliqua-t-elle.

Bien qu’il soit l’ennemi, les avantages pour l’employé sont substantiels… hein ? Des lieux d’exécution ?

« Les zones à l’intérieur du château sont divisées en une zone commune et une zone contrôlée par Hellander, les forces militaires du Roi-Démon. Hellander était divisé en 4 grands corps d’armée, et les quatre armées sont contrôlées par les proches collaborateurs du Roi-Démon. Par quatre chefs, je parle des Hellzecter, » déclara-t-elle.

En bref, ces quatre-là sont Grasha, Adra, Forneus et Satanachia.

« Nous sommes maintenant dans la Tour du Roi-Démon au centre d’Infermia. Aux étages supérieurs, il y a des endroits comme la salle de l’Hellshaft et la salle de conférence qui est en même temps le bureau où les Hellzecter se réunissent et où se déroulent les affaires du gouvernement. Aux étages inférieurs, il y a une salle pour parler à l’Hellander, l’armée du Roi-Démon. Et diverses installations telles que la salle à manger et la cuisine. »

Par salle à manger, tu veux dire celle-là ? Celle où j’allais être tué par Adra et les autres ? Cet endroit est devenu quelque chose comme un petit traumatisme pour moi. Comme je le pense, je passe devant, mais je n’y ai pas jeté un coup d’œil. Puis je descendis plus bas, vers le souterrain.

« Il y a un entrepôt souterrain. Une armurerie et une chambre au trésor, et même plus bas. La chose la plus importante est encore plus profondement, » déclara-t-elle.

Je descendais des escaliers interminables et me rendais à l’étage -30 où se trouvait un temple géant.

« Qu’est-ce que c’est, ça… ? » demandai-je.

Un énorme creux avait été fait sous terre. Le plafond était haut, mais sa taille n’était pas à ce degré. Quoi qu’il en soit, ses côtés étaient d’environ 100 mètres chacun, assez larges pour un espace souterrain. Et d’une certaine manière, c’était un espace qui faisait ressentir une atmosphère sacrée.

Un couloir avait été aménagé pour contourner les murs. Quand je regardai tout ça, cela avait l’air d’une bâtisse à cinq étages. Le sol avait été transformé en jardin, de la verdure et des fleurs y avaient été plantées.

Et un bâtiment ressemblant à une église gothique était à l’arrière.

« C’est l’endroit le plus important de l’Infermia, le Château du Roi-Démon. C’est le temple de la Porte de l’Enfer, » déclara-t-elle.

J’avais fait un bruit avec ma gorge. « Cet… endroit ? »

Aikawa-san et moi avions marché dans le vaste jardin souterrain. Et, nous avions mis les pieds dans le temple soutenu par d’épais piliers. Au bout du chemin droit, il y avait une grande porte sur le mur à l’arrière du temple. J’étais allé à l’avant de celle-ci et j’avais regardé son aspect majestueux.

« C’est… La Porte de l’Enfer, » murmurai-je.

C’était une porte terrifiante et belle avec des gravures de démons et d’anges sur toute sa surface. La lueur bleue était divine et la porte elle-même semblait comme provenant d’une divinité.

C’est la seule façon de revenir à la réalité… exactement comme la porte d’un autre monde.

« Seule cette porte doit être défendue, quoi qu’il arrive. Il n’est pas permis à une personne normale de la franchir, » déclara-t-elle.

J’avais été bouleversé par la présence de cette porte. Je pouvais comprendre sans avoir besoin d’entre des raisons qu’Infermia et moi, Hellshaft, existions pour protéger cette porte.

« Tu m’écoutes ? Doumeguri-kun, » demanda-t-elle.

J’avais comme ressenti la présence des silhouettes d’Asagiri et du reste de mes camarades de classe, qui ne devraient pas être là, dans mes yeux. Ils me laissaient derrière eux, et tout le monde passait par la Porte de l’Enfer avec des visages heureux.

Et au-delà de la Porte de l’Enfer — les corps de chacun devenaient de la lumière, se brisaient en morceaux et disparaissaient définitivement.

Je répondis alors sans détourner mes yeux de la Porte de l’Enfer. « … Je vais la protéger. Parce que je suis Hellshaft. »

En me regardant, Aikawa-san parla d’une petite voix douce. « Si c’est le cas, retourne immédiatement à Caldart. Et ne fais pas de bêtises, d’accord ? »

Hein ?

« Eh bien, j’ai pensé à me détendre un peu ici à Infermia…, » répondis-je.

Les yeux d’Aikawa-san s’agitèrent vers le haut. « Ne sois pas paresseux ! Va là-bas tout de suite et enquête sur leurs mouvements ! Ou bien veux-tu être suspecté plus que ça !? »

« O-Oui ! » m’écriai-je.

Je m’étais enfui de là et j’étais revenu à Caldart par téléportation.

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Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le chapitre.

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