Chapitre 1 : Connexion
Partie 2
Le campement humain était de l’autre côté de la colline. Il y avait des barricades en formes de « # » en bois, et il y avait un grand nombre d’humains qui étaient équipés d’armes. Parmi ces humains, il y avait un visage que j’avais immédiatement reconnu. C’était différent des monstres qui me pourchassaient. Il s’agissait d’une belle fille que je ne pourrais pas oublier même si j’essayais.
« Asagiri... C’est Asagiri, n’est-ce pas ! » murmurai-je.
Même si nous étions ensemble jusqu’à il y a peu de temps, c’était étrangement nostalgique de la revoir. Mais, son allure en ce moment était quelque chose que je ne connaissais pas. Elle n’était pas dans sa tenue du lycée, car actuellement elle était enveloppée par un casque et une armure légère, et elle affichait en ce moment une expression de vaillance.
Cette allure... On dirait qu’elle s’était habituée à ce monde, mais... à ce stade, cela n’avait pas d’importance ! Ce qui était important en ce moment, c’était que nous avions pu nous rencontrer à nouveau au milieu de cette bataille !
Quand Asagiri avait dégainé l’épée à sa taille, la lame en argent de son épée avait semblé scintiller. Ses cheveux brillants et colorés flottaient, alors que ses grands yeux et la pointe de son épée se tournaient vers moi.
« Tout le monde, n’ayez pas peur ! C’est l’occasion rêvée ! » cria-t-elle.
Cette voix claire et belle était sans aucun doute la voix de l’Asagiri que je connaissais bien. Réagissant à cette voix, les soldats environnants avaient lâché un *UOOOOOOOO* et avaient poussé des cris de guerre. La grande majorité d’eux étaient des visages que je n’avais jamais vus auparavant. Il s’agissait de visages qui n’avaient aucune individualité et qui semblaient être des visages de poupées produites en série quelque part. Mais parmi eux, il y avait plusieurs visages que j’avais reconnus.
Est-ce que c’est Ougiya et Arisugawa ? me demandai-je.
Quelques-uns de mes camarades de classe portaient des casques et des armures et levaient des armes au-dessus de leur tête. À côté d’Asagiri, il y avait même la silhouette d’Ichinomiya.
Alors que ces deux-là se tenaient l’un à côté de l’autre, je trouvais que c’était étrangement pittoresque. Un peu comme le protagoniste et l’héroïne d’un JDR fantastique, et cela m’énervait rien qu’à y penser.
« Nous allons arrêter le mouvement des troupes fraîches qui sortent du château ! Unité de lance, en avant ! » déclara Ichinomiya.
Ichinomiya avait lâché des ordres dans un style qui semblait indiquer qu’il était le commandant d’une armée. Je ne savais pas comment cet ordre leur avait été transmis, mais l’unité de lance qui combattait individuellement sur le champ de bataille avant ça, s’était rassemblée et s’était placée entre moi et les bêtes magiques qui s’approchaient depuis derrière moi. Ces individus-là étaient les mêmes que le grand nombre d’humains présent sur ce champ de bataille, à la différence des différentes personnes de deuxième année de classe A. Il s’agissait de chevaliers qui portaient des expressions sans aucune once d’individualité. Et puis, une fois leur formation de combat en ordre, ils avaient tourné la pointe de leur lance vers les bêtes magiques.
Bon sang ! Ichinomiya m’énerve, mais je vais devoir le remercier puisqu’il semble m’avoir sauvé ! pensai-je.
À ce moment-là, même Asagiri avait levé son épée avant de crier avec bravoure. « C’est incroyable que le Seigneur-Démon puisse aller sur la ligne de front comme ça et même sortir seul ! On ne peut pas rater cette chance ! Alors, tout le monde, allez-y ! »
Asagiri avait préparé son épée pour attaquer avant de se mettre à courir. Les lignes de soldats se succédaient derrière elle, et ainsi, les différentes personnes qui attendaient derrière eux la suivirent immédiatement. Mélangés à la foule de soldats qui n’avaient pas d’individualité, mes camarades de classe étaient venus en courant tout en portant des expressions qui indiquaient qu’ils étaient préparés à la mort.
Tout le monde semble ainsi. Cela veut donc dire qu’ils étaient tous inquiets pour moi et qu’ils sont même prêts à risquer leur vie afin de me sauver, pensai-je.
À en juger par le déroulement de l’histoire, il semblerait que l’individu qui ressemblait au chef des bêtes qui me poursuivait était le Seigneur-Démon. Les personnes qui normalement ne me parleraient même pas risquaient en ce moment leur vie pour essayer de me sauver face au terrifiant Seigneur-Démon. Était-ce qu’ils appellent les liens entre camarades de classe ? Il semblerait qu’avoir des amis pourrait étonnamment ne pas être une si mauvaise chose...
Bon sang, sans que je m’en rende compte, des larmes commencèrent à me venir aux yeux.
« Oo ─ i! »
J’avais agité les mains et j’avais couru vers mes camarades.
Asagiri, comme si elle me répondait, avait préparé son épée et ─,
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! » Elle m’avait frappé tout en criant.
« Qu... !? » m’exclamai-je.
Par pur réflexe, j’avais levé les bras pour me défendre contre elle.
─ Quoi !? Pourquoi !? pensai-je.
Ces sentiments s’étaient momentanément mis à tournoyer dans ma tête. Mais, j’étais incapable de faire quoi que ce soit, alors j’avais simplement fermé les yeux et j’avais craint la douleur inimaginable qui ne pouvait qu’arriver.
Le bruit d’une collision entre deux objets en métal avait résonné, et j’avais l’impression que quelque chose avait touché mes bras.
─ Eh ?
Quand j’avais ouvert les yeux, mes bras étaient toujours là.
Cependant, il s’agissait de bras qui étaient protégés par une armure encombrante. De plus, cette armure semblait étrangement solide. Quant à mes bras, ils étaient assez grands pour ne pas ressembler à mes propres bras.
Et en provenance de mon bras, des chiffres de couleur rouge étaient soudainement apparus devant mes yeux.
─ 20.
... ? C’est quoi ce chiffre ? pensai-je.
« Kuh ! Comme prévu, il est coriace ! » cria Asagiri alors qu’elle préparait une fois de plus son épée pour frapper. « Mais, cela le blesse. Il s’agit donc d’un adversaire que même nos attaques peuvent blesser ! »
J’avais baissé mes yeux et j’avais regardé mon propre corps.
Qu’est-ce que c’est que ça ? Me demandai-je.
Tout comme mes bras, mon corps était recouvert d’une armure noire et résistante. De plus, il y avait encore une autre chose étrange dans tout ça.
Le corps d’Asagiri était étrangement petit. Sa tête se trouvait en ce moment au niveau de mon abdomen. Bien sûr, elle était plus petite que moi, mais ce n’était pas tant que ça. Alors, depuis quand est-elle devenue si petite !?
Le corps de cette mini Asagiri brillait en bleu. C’était comme si le pouvoir dont son corps était rempli à ras bord s’était transformé en lumière et devenait visible. Et puis, l’épée d’argent qu’elle tenait dans ses mains s’était aussi mise à briller en bleu.
« Woahh... Att-attends, attends un peu ! » criai-je.
Avec un cri aigu, Asagiri frappa avec son épée. « Foudre ! »
Traçant un bel arc de cercle, la lumière ainsi que son épée avaient frappé en plein dans mon torse. Une lumière intense et des étincelles avaient éclaté à ce moment-là. Les chiffres rouges étaient revenus une fois de plus. Cette fois, c’était un 60.
Cela... est-ce que ça pourrait être... les dommages que j’ai reçus ? me demandai-je.
Serait-ce vraiment un JDR ? Il s’agit à la base d’une visite éducative. Comment les écoles auraient-elles pu approuver l’idée de créer des trucs comme des jeux en ligne alors qu’ils proclament partout qu’on pourrait en devenir sérieusement dépendants !? Attends, ce n’est pas le moment de penser à quelque chose comme ça ! Même si c’était le cas, pourquoi devrais-je me faire frapper par Asagiri ? Son adversaire doit être différent, n’est-ce pas ! Celui qu’elle devrait vaincre est le Seigneur-Démon qui s’approche de derrière moi !
Je m’étais retourné et j’avais pointé du doigt le loup-garou qui se démarquait de la masse. Le loup-garou s’était précipité vers moi en frappant l’unité de lance qui se tenait sur son chemin.
J’avais alors parlé à Asagiri d’une voix très réduite. « E-Eh bien... Ce truc, n’est-ce pas que tu vois là-bas ? L’ennemi est là-bas... »
« Waoo ! J’ai été pointé du doigt ! Hehehehe, allons nous déchaîner ensemble, mon Roi ! » Le loup-garou qui était arrivé en train de courir vers moi avait laissé entendre une voix enchantée qui semblait comme s’il hurlait.
...
Toi, n’es-tu pas le Seigneur Démon ? Me demandai-je.
« Serrez les rangs ! Les réserves, en avant ! » quand Ichinomiya avait fait entendre une voix aiguë, les chevaliers tenant de grands boucliers s’alignèrent les uns derrière les autres.
Les boucliers que ces chevaliers possédaient, avait créé un mur de boucliers d’argent qui étaient polis au point qu’ils étaient tels des miroirs.
S’agit-il de Bouclier Miroir ?
Maintenant que j’y pense, il y avait aussi ce genre d’objets dans Exodia Exodus. Si je me souviens bien, ils excellaient en défense magique. Comme je n’ai pas lu sérieusement les documents de spécification, je ne connais pas vraiment tout ça ─.
Et dans les Boucliers Miroirs, mon apparence était réfléchie.
« Quoi... quoi ? » m’exclamai-je.
Dedans, un géant en armure noire était visible. Il possédait un casque et une armure avec des pointes clairement apparentes. La largeur des épaules et la poitrine étaient vraiment volumineuses. Ces bras étaient plus épais que des jambes humaines. Il possédait une taille serrée et ses jambes étaient plus épaisses que le torse d’une personne et elles étaient vraiment très longues. La lumière rouge était visible à travers les crevasses de l’armure et tout cela tourbillonnait comme du magma. Le manteau qu’il portait sur son dos scintillait comme s’il était fait de flammes. Et puis, la zone oculaire du casque ne présentait aucune lumière, et cela ressemblait en vérité à une sombre grotte. Au moment où j’avais écarquillé les yeux en raison de la surprise, des yeux rouges s’illuminèrent à l’intérieur des ténèbres sans fond du casque.
Est-ce que c’est... moi ?
Je...,
Je connais cette silhouette.
En plus de le connaître, il y avait même un rapport avec moi.
« Ne t’arrête pas de bouger ! Shizukuishi-san ! »
Au moment où Ichinomiya avait crié cela, la zone autour de mon corps avait été enveloppée dans un brouillard sombre. Et alors, un grand nombre de chiffres rouges étaient sortis de mon corps. Une sorte d’icônes était apparue et s’affichait devant mes yeux, indiquant que j’étais atteint des états anormaux de poison et de paralysie.
Dans les rangs des humains, une jeune fille qui tenait un grand livre volumineux se trouvait.
─ Shizukuishi ! Alors tu es aussi là !
Comme d’habitude, il y avait une ride sur son joli visage, et elle affichait une expression sévère. Elle possédait des vêtements dont le ton de base était le noir. Son vêtement principal était une longue robe. Le grand livre volumineux qu’elle tenait dans sa main était sans aucun doute un grimoire. Elle avait à l’origine l’image d’une sorcière glaciale, mais sa silhouette actuelle était vraiment celle d’une sorcière.
Donc, les dommages que je reçois en ce moment sont le résultat de la magie de Shizukuishi ! Comme cela cause continuellement des dommages, c’est vraiment gênant.
« C’est le moment ! Que tout le monde attaque en même temps ! Commencez les attaques en vous tenant proche des défenseurs ! » cria Ichinomiya.
La ligne des Boucliers Miroirs s’était approchée jusqu’à ce que ces soldats soient juste devant moi. Et puis, avec Ichinomiya se présentant de mon côté gauche, et Asagiri qui s’approchait de mon côté droit, ils avaient tous deux frappé avec leurs épées directement vers moi. En émettant des sons problématiques, des chiffres rouges étaient apparus.
Les autres personnes m’avaient également encerclé et certains s’étaient retrouvés derrière moi, et avec des lances et des épées, ils avaient frappé mon armure. Et puis, d’en haut, la magie d’attaque avait également fait pleuvoir des flammes. Chacun d’eux avait provoqué des dégâts modestes, mais le fait d’être attaqué par un groupe comme celui-ci, était comme prévu, mauvais. Le paramètre cylindrique qui apparaissait au bord de mon champ de vision avait rapidement diminué. La valeur MAX était de 1000, mais elle avait déjà été réduite à 500.
Est-ce que c’est une jauge de Vie ? Alors ça veut dire que quand ce sera fini, je mourrai ?
À cet instant, quelque chose comme un frisson m’avait remonté le dos.
Non, Hahahaha, c’est impossible. Ce n’est après tout qu’un jeu..., pensai-je.
Les chiffres qui s’élevaient l’un après l’autre devant mes yeux avaient disparu et la jauge avait fini par devenir en dessous de 300.
Non, même si c’est un jeu, où est la garantie que je serais encore en vie même si je meurs dans ce monde ? Et si le fait de mourir ici me fait mourir dans le monde réel ? me demandai-je.
J’avais soudain regardé les expressions de mes camarades de classe qui m’entouraient en ce moment.
« Nous retournerons absolument à notre monde d’origine ! C’est certain ! » cria Asagiri.
Avec un visage qui donnait l’impression qu’elle allait pleurer, Asagiri avait frappé avec désespoir avec son épée en plein sur moi.
Et puis, Ichinomiya avait aussi crié d’une voix forte. « Que tout le monde reste fort ! On peut tuer ce type si l’on résiste encore un peu ! Nous le tuerons, et ainsi, nous retournerons dans notre monde d’origine ! »
En me tuant, ils retourneront dans leur monde d’origine... Qu’est-ce que ça veut dire ?
Tout le monde affichait des expressions désespérées. Voyant leur obsession qui était proche d’une haine profonde, je n’avais même pas été capable de poser des questions. Mes camarades de classe, comme s’ils luttaient contre le destin d’une mort imminente, balançaient désespérément leurs épées sur moi.
La peur bouillait en ce moment dans mon cœur face à la pression de ces émotions qui avaient atteint un niveau d’anomalie jamais connu. Comme si elle réagissait à ma peur, mon manteau de flamme s’enflamma encore plus.
« Arr... »
Les flammes de mon manteau s’étaient alors mises à tourbillonner avant de se transformer en une longue ligne.
« Arrêtez... ! »
J’avais attrapé ce qui se trouvait maintenant devant moi. Au moment où je l’avais fait, le manteau de flamme s’était transformé en une épée.
« S’il vous plaît, arrêtez çaaaaaaaa ! » Puis j’avais frappé avec cette épée sans aucune compétence en ça.
Je n’avais pas essayé de les frapper avec sérieux, et encore moins de les tuer. Mais je voulais qu’ils s’éloignent de moi. C’était plus comme si j’essayais d’éloigner les insectes qui volaient autour de moi, alors j’avais fait un léger geste de ma lame.
« ! ? KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »
Une onde de choc explosive s’était précipitée autour de moi.
L’épée rouge que je tenais dans ma main avait alors émis un profond rayonnement cramoisi, et une ligne de lumière avait instantanément traversé le champ de bataille. Un vent intense avait soulevé de la poussière, alors qu’un mur d’air avait frappé tout le champ de bataille avec moi en son centre. Les soldats humains et les monstres avaient été également renversés par l’onde de choc.
À l’intérieur de cette explosion, le corps d’Asagiri était là, impuissant. Elle était totalement sans force et volait dans les airs comme si elle était une poupée dont on avait coupé les cordes. Après avoir tourné plusieurs fois dans les airs, elle s’était simplement écrasée sur le sol. Et sur le corps d’Asagiri, une blessure d’épée était gravée dessus, et cela semblait vouloir diviser son corps en deux parties. La ligne rouge qui avait été émise avait coupé en deux la taille élancée d’Asagiri.
C’était, sans aucun doute, une blessure causée par mon épée.
Mon arc de cercle effectué au hasard avait traversé le corps d’Asagiri, et l’onde de choc avait traversé le champ de bataille.
Impossible...
L’épée avait été relâchée de mes doigts tremblants. Au moment où je l’avais fait, l’épée s’était de nouveau transformée en flammes et était revenue naturellement dans mon manteau. Mais ce genre de chose n’avait aucune importance. Lorsque je m’étais agenouillé à côté d’Asagiri et alors que j’avais essayé de soulever son corps, mes mains s’étaient arrêtées.
Asagiri avait levé les yeux. Cependant, il n’y avait pas de lumière dans ses yeux. Ses yeux ronds et étincelants étaient devenus comme des boules de verre nuageux qui ne reflétaient rien. Je n’avais pas pu toucher ce corps qui n’avait fait qu’un léger mouvement.
Était-elle en train de mourir ?
Asagiri avait-elle subi ça ?
Elle avait été tuée.
Je l’avais fait.
« Non, c’est mal... Je ne voulais pas faire ça, » murmurai-je.
« Il s’est arrêté de bouger ! Ne gaspillez pas le sacrifice de Ririko ! » cria Ichinomiya.
Bien qu’il soit couvert de terre, Ichinomiya, qui s’était relevé, avait préparé son épée. Son épée brillait.
« Frappe Flamboyante ! »
L’épée d’Ichinomiya avait fait surgir des flammes et tout fut envoyé vers moi. Un impact intense avait percé mon corps.
« GUAaaAH ! »
Le haut de mon corps s’était incliné et le paysage avait violemment tremblé. Le chiffre 100 s’était élevé dans mon champ de vision.
« Faites-le maintenant ! Frappez-le avec toutes vos attaques ! » cria Ichinomiya.
Mes autres camarades de classe m’avaient attaqué sans pitié alors que mon corps avait posé un genou à terre. De face, de dos, au-dessus de ma tête, j’avais continué à recevoir leurs attaques.
Une fois de plus, ma jauge de PV avait diminué. J’avais regardé mes PV en baisse continue comme si c’était le problème de quelqu’un d’autre.
Qu’est-ce qui ne va pas ? Asagiri. Ça devrait être un jeu. Dépêche-toi d’ouvrir les yeux. Il y a des trucs comme de la magie de résurrection, non ?
Ahh, bon sang ! Peu importe qui, que quelqu’un sauve Asagiri ! Fais quelque chose, mon Dieu !
Je regardais instinctivement vers le ciel.
─ C’est... ?
À ce moment, les nuages s’étaient séparés, et une lumière divine s’était déversée de l’au-delà du ciel.
Les ailes blanches avaient volé vers le bas depuis le centre de cette radiance. C’était une femme d’une beauté incomparable qui possédait des ailes d’un blanc pur. Elle avait la peau blanche et des cheveux dorés qui voltigeaient doucement. Elle était d’une beauté hors du monde. Il s’agissait vraiment d’une messagère divine que les cieux avaient envoyée. Et ainsi, un ange avait fait son apparition en descendant doucement des cieux.
« ... Un ange, » murmurai-je.
Un sourire rempli d’amour et de compassion était présent sur ses lèvres. Les lèvres roses avaient honoré ce visage délicat et beau. Ces lèvres s’étaient ouvertes, et une voix qui ressemblait à une clochette était sortie de là.
« À tout le monde présent, veuillez tous mourir ♪ ! » annonça-t-elle.
Et alors, toute la zone avait été enveloppée par un rayonnement divin.
« Qu... !? »
Tout mon environnement avait tremblé comme sous l’effet d’un coup de tonnerre et un tremblement de terre s’était réverbéré. Des fissures parcouraient le sol, et il y avait assez de puissance destructrice pour soulever le sol. Les boucliers des épéistes et mes camarades de classe avaient tous été emportés par le vent.
Et alors, le corps d’Asagiri, qui était au sol devant moi, s’était transformé en particules de lumière puis il avait disparu. Instinctivement, j’avais étendu ma main, et j’avais essayé de poursuivre ces petits éclats de lumière.
Cependant, ce qui m’avait pris la main tendue avait été l’ange qui possédait des ailes si brillantes.
« Hellshaft-samaaaaaa ♡ ! » La jeune fille qui était assez charmante pour donner l’impression qu’elle n’était pas quelque chose de ce monde m’avait serré dans ses bras alors qu’elle me disait ça d’une manière sensuelle.
Fuah !?
« E-Euh... Et tu es ? » demandai-je en balbutiant.
« Vous ne pouvez pas dire ça. Vous devez m’appeler correctement avec mon nom, Forneus, c’est ainsi que moi, Forneus vous fait une demande ferme pour l’amour d’Hell-sama, » déclara-t-elle.
En disant cela, elle avait mis son visage contre mon armure comme une enfant gâtée.
« Pour... Forneus ? » demandai-je.
« Mon chéri, ♡, » répondit-elle.
Des cheveux blonds, des yeux bleus et une peau blanche. Le tout couplé avec un arôme doux et léger ainsi que des courbes fluides qui était sucré comme des bonbons. Cependant, ce qu’elle portait sur son corps n’était pas des vêtements pur et décent comme ceux d’un ange, mais d’un noir qui pouvait vous faire ressentir l’obscurité. Et une atmosphère quelque peu inquiétante s’enroulait autour d’elle. L’auréole qui devait normalement briller sur sa tête avait comme glissé vers le bas de sa tête, et elle se trouvait à sa taille. Peut-être parce que sa taille pouvait être changée à volonté, il s’étendait jusqu’à un mètre de diamètre, et c’était un anneau qui ressemblait un peu à un anneau de natation ou à un de ces jouets avec lesquels on joue en le faisant tourner avec la taille.
C’est exact... Je me souviens.
Cette fille est l’Ange Déchue Forneus. Il existait des croquis d’elle dans les données dans les spécifications que j’avais reçues de mon emploi à temps partiel. Comme son design était plutôt mignon, je m’intéressais à elle, n’était-ce pas normal ?
« Maintenant que moi, Forneus, est arrivée, vous pouvez vous sentir à l’aise, Hell-sama, c’est ainsi que votre Forneus démontrera son utilité, chéri — ! »
─ Hell-sama.
Forneus m’appelle Hellshaft-sama.
La raison derrière le fait que ces choses s’étaient déroulées de cette façon était impossible à comprendre pour le moment. Mais c’était presque comme tout le reste, disons. Cependant, j’étais maintenant convaincu de l’endroit où se trouvait ce lieu.
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre.