Chapitre 160 : Le Serment du Sourire
Au sommet d’une colline à une courte distance du Château du Roi-Démon.
À l’origine, c’était une plaine plate jusqu’à ce que j’utilise mon DORECA afin de modifier le terrain.
La colline n’était pas aussi grande que celle du château, au contraire, elle était juste assez grande pour abriter une résidence normale.
Au sommet de la colline, il y avait une seule chose. Une pierre tombale.
Une singulière dalle de pierre était érigée au milieu de ce vaste espace dégagé.
C’était la tombe de Seiya.
Seiya, qui était mort quand le (véritable) Dieu maléfique l’avait détruit en un seul coup.
J’étais là à regarder sa tombe.
Seul le bruit de pas avait interrompu le silence de ce cimetière privé.
« Monsieur Akito. »
« ... Est-ce vous, hein ? » demandai-je.
La déesse s’était approchée de moi.
Elle avait perdu ses pouvoirs, mais elle avait retrouvé la mémoire.
Elle ressemblait à ce qu’elle était quand j’avais été amené dans ce monde. Elle s’était simplement approchée de moi et avait regardé la tombe de Seiya.
« Donc vous étiez là, » déclara-t-elle.
« Tout à fait, » répondis-je.
« C’est terminé, » déclara-t-elle.
« Ouais. Je le sais. Je ne pense pas qu’il ressuscitera à nouveau, » déclarai-je.
« Non, il ne le fera pas. Seiya... ne peut pas aller plus loin. Si j’avais encore mon pouvoir, je pourrais peut-être le ramener dans son monde précédent, » déclara la déesse.
« C’est mieux si vous ne le faites pas. Si c’est le Seiya actuel, il ne pourra pas s’intégrer à l’autre monde. Il est trop rempli de haine. La haine envers moi, » déclarai-je.
« Ressentez-vous des regrets ? » demanda-t-elle.
« Je ne peux pas dire que je regrette tout ça. J’avais prévu ce genre de fin. Depuis qu’il est devenu mon ennemi, je ne peux pas lui montrer de pitié, » déclarai-je.
« Vous ne pouvez pas... lui montrer de la pitié ? » demanda la déesse.
« Après les incidents avec Raisa..., » commençai-je.
En fait, on pourrait dire qu’il avait aussi suscité ma haine.
Je parlais de Raisa, l’esclave que la déesse avait donnée à Seiya.
Raisa avait fini par venir à mes côtés. C’était une Esclave Éternelle que j’avais prise afin qu’elle soit à moi. C’était selon moi une existence merveilleuse et mignonne.
Elle avait été une fois sous le contrôle du despotique Seiya, mais elle avait été tourmentée trop longtemps.
Cependant, elle n’était pas rancunière, parce que Seiya était son maître et elle était l’esclave.
Cette jeune femme courageuse avait été maltraitée par un Maître violent.
« Raisa a été abandonnée par lui... il n’a pas donné l’ordre “Meurs pour moi”, » déclarai-je.
« Si c’était arrivé... cela serait-il arrivé ? » demanda-t-elle.
« Oui, » j’avais immédiatement répondu. Je hochai la tête et répondis sans hésitation.
Les Esclaves Éternelles obéiraient à n’importe quel ordre et éprouveraient de la joie à obéir.
J’avais bien compris cela venant des 12 esclaves éternels à mes côtés.
Même si elle était jetée à la poubelle s’il disait « Meurs pour moi », une Esclave Éternelle le ferait avec joie.
Seiya n’avait pas fait ça... mais il s’était enfui tout seul. Il l’avait abandonnée sans en prendre la responsabilité.
Ce que... je ne pouvais pas pardonner.
« Je ne comprends vraiment pas votre sens des valeurs, Monsieur Akito, » déclara la déesse.
« Je dirais que c’est normal, » déclarai-je.
« Les gens normaux n’insistent pas pour dire qu’ils sont normaux. C’est comme un ivrogne, » déclara -t-elle.
« Hmm, » murmurai-je.
« Je ne comprends pas vraiment... mais vous n’avez pas changé depuis le début, » déclara-t-elle.
« Eh bien, je ne pense pas que je l’ai fait, » répliquai-je.
« C’est pourquoi je pense que je peux vous faire confiance et vous laisser faire, » déclara la déesse.
« Vraiment ? » demandai-je.
« Oui. Puis-je continuer à vous demander de faire revivre ce monde ? » demanda la déesse.
« Laissez-moi m’en occuper, » répondis-je.
Vous n’avez pas besoin de me le redemander. Puisque j’en étais arrivé là, je finirai tout ça.
Je ferai sourire mes esclaves, je ferai s’étendre mes villes et je ferai prospérer mon pays.
Et je vais ranimer le monde.
Je vais continuer comme avant.
Plus important encore, j’avais regardé la déesse et je lui avais demandé. « Qu’est-ce que vous allez faire ? »
« Moi ? » demanda la déesse.
« Reviendrez-vous, dans l’espace que vous habitiez avant ? » demandai-je.
« Je me le demande... il semble difficile de récupérer mon pouvoir. Je pensais que je pourrais aussi bien vivre à la surface pour l’instant, » déclara la déesse.
« Pouvez-vous faire ça ? Je veux dire, vivre comme une personne normale, » demandai-je.
« Je ne sais pas... encore, » répondit-elle.
« Je vois, » déclarai-je.
Pas encore, hein ?
Ça ne faisait après tout que quelques jours qu’elle n’avait pas perdu son pouvoir.
« Cependant, je pense que d’une façon ou d’une autre, ça va marcher, » déclara-t-elle.
Je n’avais pas de vision pour l’avenir, mais quand même, tout irait bien.
C’est pour ça que je lui avais répondu.
J’avais parlé avec plus de force dans ma voix. « Vous vous trompez. »
« Hein ? » s’exclama la déesse.
« Ce n’est pas “d’une façon ou d’une autre”. Je vais faire quelque chose, » déclarai-je.
« Vous le ferez ? » demanda-t-elle.
« Si vous ne pouvez pas revenir, je vous trouverai un endroit où rester. Sur cette terre, je vous laisserai aussi vivre avec le sourire, » répondis-je.
« Je vivrais... aussi avec le sourire..., » déclara la déesse.
« Oui, » répondis-je.
J’avais regardé la déesse et elle m’avait regardé. Ses yeux semblaient se demander si j’étais sérieux ou non.
Je l’avais simplement regardée en réponse. Je ne mentais pas. J’étais sérieux.
« Je vous en dois une. Je vous dois beaucoup, plus que je ne peux le dire, » déclarai-je.
« Pour avoir fait de vous un roi ? » demanda la déesse.
« Pour m’avoir amené dans un monde avec des Esclaves Éternelles, » répondis-je.
C’était certainement plus important pour moi que de devenir roi.
« Je rembourserai cette dette. Je le ferai de toutes mes forces, » continuai-je.
« ... Puis-je faire une demande ? » demanda-t-elle.
« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.
Elle avait hésité et s’était mise à rire avant de finalement lever la tête pour me regarder.
« Pourriez-vous aussi faire sourire Sistra ? » demanda-t-elle.
« Sistra ? » demandai-je en réponse.
« Cette fille..., » répondit-elle.
« ... La Déesse maléfique, hein ? » demandai-je.
La déesse hocha la tête.
Je ne savais pas ce qui s’était passé entre ces deux-là.
Je pouvais dire qu’elles avaient toutes les deux un passé coloré, mais je ne connaissais pas les détails.
Je ne savais pas, mais...
« Je m’en occupe. Je lui permettrai aussi de sourire. Et contrairement au sourire cynique qu’elle fait maintenant, je vais la faire sourire et rire de tout son cœur, » répondis-je.
« Je vous remercie, » déclara la déesse.
La déesse avait un peu souri face à ma déclaration.
C’était encore faible.
Ce sourire... J’aimerais aussi qu’elle sourie du fond du cœur. C’était ma détermination.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
Juste une remarque pour un certain nombre de personnes.
La déesse appelle le MC « Akihito » en raison de la manière dont on le prononce à la base (cf. Prologue). Mais vu que chaque fois, je me reçois un bon nombre de rapports sur ça, malgré de l’avoir déjà signalé dans une annonce, j’ai décidé de régler le problème à la racine.
Je vire le « Akihito ». Cela sera ainsi plus simple et j’aurais moins de rapport ainsi, surtout que le roman est presque fini.
J’aurais du le faire depuis longtemps.
Merci pour le chapitre!
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre !