Chargez sa magie avec un sourire – Tome 5 – Chapitre 156

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Chapitre 156 : Le Dieu Maléfique

La foudre avait frappé tel un jugement céleste et avait partiellement détruit le château du Roi Démon.

Lilia et Arisa étaient restées bouche bée devant ce spectacle désastreux.

« Ça... revient ! » déclarai-je.

Mais ce n’était pas sur la bâtisse cette fois-ci. J’avais levé les yeux vers le ciel et j’avais senti quelque chose d’étrange dans ce qui se passait.

Le ciel s’était obscurci et le tonnerre avait rugi.

La foudre... frapperait ici !

« Ku ! »

J’avais tenu mon DORECA en l’air et j’avais créé une maison en pierre juste au-dessus de nous. La foudre l’avait frappée et l’avait immédiatement brisée en morceaux.

« Incroyable Papa ! » déclara Arisa.

« Merci, Onii-chan, desu, » déclara Lilia.

« Tous les deux, derrière moi ! Vous aussi, venez ici ! »

J’avais caché mes deux esclaves derrière moi et j’avais crié pour que la déesse réagisse.

Même en faisant cela, je n’avais pas laissé mon regard vaciller.

Le ciel grondait et rugissait encore. C’était encore plus inquiétant qu’avant.

« Que s’est-il passé tout d’un coup ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » demandai-je.

« ... »

« Onii-chan ? » demanda Lilia.

« C’est probablement... lui, » déclarai-je.

« Lui... qui, desu ? » demanda Lilia.

Je ne pouvais m’empêcher de scruter la déesse. Elle s’était effondrée à genoux en raison de la peur. La regarder comme ça m’avait fait douter de moi-même, mais...

Mais, si cette fille était vraiment la Déesse, alors il y a une bonne raison à cela.

C’est à dire — .

« Fu, Fufufufu, » un rire sorti de nulle part s’était fait entendre.

La voix résonnait tout autour tandis que mes deux esclaves s’accrochaient à moi.

« Qu-Qu’est-ce que c’est que ça, desu ? » demanda Lilia.

« Papa..., » déclara Arisa.

J’avais... raison.

Mon malaise s’était intensifié face à ce rire. Il s’agissait de la voix d’un homme que je connaissais.

« Fu… fuwahahahaha ! »

À l’instant d’après, un homme était descendu du ciel.

Il s’était tenu debout après avoir déplié lentement son corps alors qu’il semblait en boule avant ça.

Son apparence évoquait le mot « descente » ou « avènement ».

Le persévérant et amer... Seiya.

Seiya, qui avait atterri avant moi, ressemblait comme toujours au Dieu maléfique... mais il y avait quelque chose de différent en lui.

Qu’est-ce que c’était ? En quoi était-il différent ?

Si je devais le dire alors cela serait son aura.

J’avais ressenti une aura complètement différente d’avant tout autour de Seiya.

« Ça fait un bail, Akito, » déclara Seiya.

« Comme je le pensais... c’était toi Seiya, » déclarai-je.

« C’est quoi cette expectative ? » demanda Seiya.

« Bien sûr que je le serais... si elle était la vraie, » déclarai-je.

J’avais jeté un coup d’œil à la Déesse.

Non, maintenant que le Dieu maléfique Seiya était apparu, je n’avais plus besoin de douter de moi.

Elle était sans aucun doute la Déesse.

« Son apparence, le singe extrêmement fort, et toi qui descends du ciel. Avec autant de preuves, je peux imaginer ce qui s’est passé, » déclarai-je.

« Ohh ? » demanda Seiya.

« Tu as volé le pouvoir de la déesse, » déclarai-je.

« C’est ça ! » dit Seiya avec un grand sourire.

La mère et la fille avaient toutes deux poussé de petits cris de peur et s’étaient accrochées à moi après avoir vu son sourire menaçant.

« J’y ai réfléchi Akito... sur les raisons pourquoi je n’ai pas pu te battre. J’ai même obtenu la puissance du Dieu maléfique... mais pourquoi n’ai-je pas pu te battre ? » demanda Seiya.

« ... »

« J’y ai réfléchi et j’ai pensé à toi, Akito. Pourquoi n’ai-je pas pu gagner ? » demanda à nouveau Seiya.

« Arrête d’agir comme un prof inutile, Seiya, » déclarai-je.

« Comme d’habitude, tu es un salaud ennuyeux, » répliqua-t-il.

Seiya s’était mis à rire.

« C’est vrai... c’était le pouvoir de la déesse. Tu étais fort parce qu’à la fin tu possédais son pouvoir, » déclara-t-il.

« Tu avais aussi eu son pouvoir au début, grâce à Raisa, » déclarai-je.

« Tu te trompes. Ce que j’ai eu ce jour-là, c’était une imitation merdique, » déclara Seiya.

« Hein ? » demandai-je.

« Nous avons tous les deux eu des esclaves... mais pourquoi n’ai-je pas pu démontrer un dixième... non pas un centième de la puissance que tu as fait ? Pourquoi ? Parce que c’était une imposture, » déclara Seiya.

« ... »

« Je ne sais pas ce que tu as fait pour recevoir la faveur de cette femme et je m’en fiche. Ce qui est important, c’est ce que je devais faire pour obtenir le vrai truc ? » déclara Seiya.

« ... »

« Comment j’aurais pu avoir le vrai ? C’est simple, je te tue et je le prends. C’est là que j’ai compris. Si la puissance du Dieu maléfique ne suffisait pas, si la puissance restante ne suffisait pas... alors j’allais tuer cette déesse pour obtenir ses pouvoirs. Alors j’aurais assez de pouvoir pour me débarrasser de toi, » continua-t-elle.

« Je vois, » déclarai-je.

J’avais encore jeté un coup d’œil à la déesse. Pour l’instant, je ne sentais aucun pouvoir venant d’elle.

C’était une humaine normale. Une fille normale.

Elle avait dû regarder pendant que le Dieu maléfique détruisait le monde. Elle regardait de là.

Un endroit où la puissance du Dieu maléfique ne pouvait pas atteindre.

Mais c’est alors qu’une personne d’un autre monde, Seiya, qui avait été là une fois, avait envahi son sanctuaire.

Je comprends.

Seiya avait étendu les bras et avait regardé le ciel comme en extase.

« Maintenant, je comprends, je peux le sentir, et je peux le faire ! » déclara Seiya.

Son visage devint plus sinistre.

« Que peux-tu faire ? » demandai-je.

« Je peux faire de tous les humains du monde mes esclaves, » déclara tranquillement Seiya avec conviction.

J’avais plissé mes sourcils. Je pouvais dire que mon visage s’était raidi face à ses paroles.

« Si je fais de tous les humains mes esclaves... alors mon pouvoir dépassera facilement le tien... ne le penses-tu pas, Akito ? » demanda-t-il.

« ... »

C’est mauvais, ça. Très mauvais.

Tout le monde dans le monde... pas seulement les Esclaves Éternelles, mais aussi tous les humains normaux.

Cela donnerait à Seiya, qui n’avait jamais été capable d’acquérir plus de pouvoir magique, un approvisionnement continu.

Si tous étaient esclaves, alors même avec les méthodes inefficaces de Seiya, il gagnerait un énorme pouvoir magique.

Ce serait... terrible !

« ... Je vais devoir t’arrêter ici et maintenant, » déclarai-je.

« Peux-tu le faire ? Tu n’as même pas d’arme, » déclara Seiya.

« Quand bien même... je le ferai, » déclarai-je.

« Fu... d’accord, alors un petit échauffement s’impose. Je vais t’écraser facilement, » déclara Seiya.

Le Dieu maléfique Seiya avait levé les mains et j’avais sorti mon DORECA.

« Onii-chan ! »

« Papa ! »

Les deux voix étaient à bout de souffle. Elles pouvaient clairement dire que les choses n’allaient pas bien.

« C’est ce qu’on fait. Prêtez-moi votre force, » déclarai-je.

« Oui, desu ! »

« Laissez-nous faire, dano ! »

Toutes les deux acquiescèrent d’un signe de tête. Si elles étaient là, je me débrouillerais.

C’est ce que j’avais pensé quand, dans l’instant qui avait suivi...

Une lumière noire était apparue dans l’air. Un mélange d’éclairs noirs et rouges était descendu des cieux.

C’était descendu — et cela s’était directement écrasé sur Seiya !

« Guwa ! Qu... Quoi !? »

Il avait titubé et s’était retrouvé à genoux.

En un instant, son corps avait été brûlé et criblé de blessures.

« Que se passe-t-il... ? » s’écria Seiya.

« Fufu, bon travail, mon garçon. »

J’avais entendu une voix. Elle résonnait de partout comme celle de Seiya avant.

Il s’agissait d’une voix que je n’avais jamais entendue. Une voix qui ne sonnait ni comme un homme ou une femme. C’était une voix étrange.

J’avais frissonné et j’avais senti de la sueur couler le long de ma colonne vertébrale.

J’avais ressenti une pression encore plus forte qu’avant.

Qu’est-ce qui se passe ?

« Dieu maléfique... » murmura la déesse.

... Est-ce possible !?

***

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre.
    Ps: ça se complique là !

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