Chapitre 140 : La Représentante d’Akito
Partie 2
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été dans la ville d’Akito.
La simple hutte dans laquelle Madway avait vécu s’était incroyablement développée depuis que je l’avais rencontré pour la première fois.
De tout nouveaux bâtiments avaient été construits et les personnes allaient et venaient sur des routes pavées. Diverses marchandises étaient en vente dans les magasins et les étals.
La population d’ici avait dépassé le millier d’individus. Il s’agissait de l’une des villes les plus développées.
À l’entrée, il y avait un homme qui faisait le guet en tant que garde.
Je m’étais approché de lui et je l’avais appelé. « Excusez-moi. »
« Que voulez-vous ? » demanda l’homme.
« On est redevenu des humains alors qu’on était avant ça des... euh, des singes ? On nous a dit de venir ici, » déclarai-je.
J’avais joué mon rôle et je lui avais raconté notre histoire le plus simplement possible.
« Ahh, ok ok. Je compris, » le garde hocha rapidement la tête.
Il avait l’air habitué vu qu’il avait sorti une feuille de papier et me l’avait donnée.
Il s’agissait d’une carte. D’après ce que je voyais dessus, il s’agissait d’une carte de la ville.
« Tenez ! Vous devez aller au bureau du gouvernement et allez leur raconter votre histoire. Ils vous donneront pour l’instant des vêtements, de la nourriture et une maison, » déclara le garde.
« Avez-vous vraiment dit qu’on nous donnera une maison !? » j’avais forcé une réponse emplie de surprise..
« Oui, soyez reconnaissant de cela, » répondit-il. « Il s’agit d’une loi bienveillante promulguée par Sa Majesté. À ce propos, il est facile de bien vivre dans cette ville. C’est surtout permis par Sa Majesté le Roi. Alors, calmez-vous et remerciez-le. »
« Je comprends, » déclarai-je.
« Bon... Je vous le dirai à l’avance dans le cas où les personnes liées au gouverneur ne vous le disent pas. Récemment, il y a eu un étrange groupe religieux qui circule dans les environs. Ce sont apparemment des individus qui ne sont pas satisfaits du roi. C’est quelque chose dont nous ne sommes pas fiers, alors ce serait mieux si vous ne vous impliquez pas avec eux, » déclara le garde.
« J’ai compris. Merci pour l’information, » déclarai-je.
« À plus tard. Et bienvenue dans la ville d’Akito, » déclara le garde.
Il avait terminé avec une phrase standard de type Jeux de Rôle et nous étions partis plus loin. J’avais plié la carte qui ne me servait pas et j’avais commencé à marcher jusqu’au bureau du gouvernement.
« Dès le début, j’ai déjà appris quelque chose de bien, » déclarai-je à Risha.
« Hein ? » s’exclama Risha.
Risha et moi étions encore en train de lier nos bras, mais elle avait l’air confuse.
« Un étrange groupe religieux se trouve présent ici. Risha, étais-tu au courant ? Yuria t’a-t-elle dit quelque chose à ce propos ? »
« Non, je n’en avais aucune idée, » déclara Risha.
« Je vois. C’est le genre d’informations sensibles que je voulais entendre de la part des citoyens. Risha, tu devras également enquêter minutieusement sur ça. Les petites choses liées à la vie quotidienne sont importantes, » déclarai-je.
« J’ai compris Maî — Je veux dire... C-Chéri, » déclara-t-elle.
« ... »
Je m’étais arrêté de marcher et j’avais regardé le visage de Risha.
Risha avait commencé à paniquer. « Je-Je suis désolée. C’était impoli de ma part. »
« Non, ça ne l’était pas. En vérité..., » commençai-je.
C’était bien joué. J’avais alors chuchoté près de ses oreilles. « Nous sommes un couple, donc c’est bien d’agir ainsi. Si tu veux, tu peux même m’appeler par mon prénom. »
« J-Je préfère... c-chéri, » déclara Risha.
Elle l’avait dit d’une voix qui semblait sur le point de disparaître à la fin.
La Risha timide était adorable et vraiment mignonne.
***
Nous avions été guidés par l’un des fonctionnaires du gouverneur et nous nous étions dirigés vers une maison vacante dans le quartier résidentiel.
Il s’agissait d’une maison normale en bois avec un futon et des vêtements en tissu placés à l’intérieur.
« Ce sera votre maison à partir d’aujourd’hui... euh, quel était votre nom ? » demanda-t-il.
« Sakimori, » déclarai-je.
« D’accord. C’est un nom rare. D’où venez-vous ? » demanda le fonctionnaire.
« Je n’en suis pas sûr. Était-on vraiment des singes avant ça ? J’ai du mal à me souvenir de ce qui s’est passé avant, » déclarai-je.
« Oh, il y a des cas comme ça. Cela a dû être un grand choc de mourir de cette manière. Ne vous découragez pas de ça. Grâce au Roi de ce pays, nous pouvons bien vivre. Il s’agit presque d’une utopie. C’est suffisant pour que vous puissiez lentement profiter de votre nouvelle vie ici, » déclara le fonctionnaire.
« Merci, » lui répondis-je.
« Si vous avez faim, allez dans les centres de distribution afin d’obtenir du Pushinee. Ce n’est pas bon, mais vous pouvez en avoir autant que vous le voulez. Vous pouvez aussi demander à vos voisins, » déclara le fonctionnaire.
Le fonctionnaire avait ainsi expliqué diverses choses. En gros, il avait parlé des bases que j’avais mises en place depuis longtemps.
Il s’agissait de la garantie d’avoir accès en tout temps aux bases vitales et que si je voulais plus, je devrais travailler. Le garde de la porte et le fonctionnaire du gouvernement avaient fait preuve d’assez de diligence.
Il ne restait plus qu’à se mêler à la ville et à voir les choses avec mes propres yeux.
Le fonctionnaire avait terminé son explication puis il était parti en fermant la porte.
Les seuls qui restaient présents dans la maison étaient Risha et moi.
OK alors, nous devrions mettre la touche finale à notre infiltration...
« C-Chéri. Ne sort-on pas aujourd’hui ? » demanda Risha.
Elle hésitait encore en m’appelant Chéri.
Comme je le pensais, j’aime vraiment ça. J’avais un peu réfléchi et je lui avais répondu. « Aujourd’hui, on ne sortira pas. »
« Alors cela sera juste toi et moi, seul, C-Chéri ? » demanda Risha.
« Tout à fait, » avais-je répondu en hochant la tête.
Le fait d’entendre Risha m’appeler « Chéri » était vraiment une bonne chose.
Cela donnait une sensation de fraîcheur, mais la voir avec des cheveux noirs et longs donnait l’impression d’être une jeune épouse encore chaste.
Pas mal, pas mal du tout. C’était un sentiment formidable que je ressentais en ce moment.
De plus, le « Toi et moi seul » et le « Chéri » avait nourri mon imagination.
Cela donnait l’impression qu’elle n’était plus mon esclave, mais bien ma jeune épouse. Cela m’avait fait imaginer diverses choses.
« Bozbet — Maître, » déclara Risha.
Alors que j’étais perdu dans mes rêveries, Risha avait soudain prononcé le mot magique et était revenue à sa forme originale.
« Maître... Maître ! » Elle répétait « Maître » en pleine crise émotionnelle.
Qu’est-ce qu’elle fait ? — Je me le demandais.
— Magie a été augmentée de 100 000 —
« ... pfff » je n’avais pas pu m’empêcher de rire.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.
PS : Les personnes de ce monde sont heureuse beaucoup trop facilement ! Dans le notre une telle situation aurait produit révolte sur révolte !
On a surtout la chance d’être en paix et d’avoir un certain confort de vie, je pense que dans un certain nombre de pays les gens seraient très heureux d’avoir ça (accès gratuit et inconditionnel au logement, à la nourriture, à la santé et à habillement)
Tu n’a pas compris, je ne dis pas qu’on ne serait pas content (je doute même que quelqu’un ne soit pas heureux d’avoir ce genre de chose gratuitement) mais que dans notre monde ça ne prendrai pas longtemps avant que tu voit des révoltes à cause de gens en voulant toujours plus. De plus grosse maison, de la meilleurs nourriture, etc. et le tout assuré et gratuit.
Je vois, je comprend mieux ce que tu veux dire.
Tu as très certainement raison mais plus la situation auparavant était mauvaise plus cela prendra du temps à mon avis. Du coup je pense que le temps n’a pas encore assez passé dans l’histoire pour que cela arrive et encore … On apprend ici qu’il y a déjà des gens mécontents
Je comprend ton point de vue mais je reste sur mon avis que l’on est trop loin de la révolte pour comparer.
Merci pour le chapitre