Chargez sa magie avec un sourire – Tome 4 – Chapitre 124

Bannière de Chargez sa magie avec un sourire ***

Chapitre 124 : L’Invasion du Dieu Maléfique

Je me trouvais dans mon bureau dans le Palais de Ribek. J’étais en ce moment assis et j’avais Yuria qui se tenait devant moi.

Comme toujours, elle avait l’apparence d’une secrétaire, et elle était actuellement en train de me faire un rapport sur la situation.

Pour résumer, l’installation pour le traitement des déchets était terminée. Puis, elle avait poursuivi son rapport.

« Nous avons apporté des déchets pour tester l’usine et les brûler, » déclara Yuria.

« Je constate que tu l’as fait tester, non ? Alors, comment était-ce ? » demandai-je.

« Les rails pour l’accès n’étaient pas encore complets, alors nous n’avions pas grand-chose pour les tests... mais tout a brûlé. Et cela a brûlé au point ou il ne restait plus rien après l’activation de la machine, » répondit Yuria.

« C’est bien, » avais-je répondu.

Ce fut donc un grand succès jusqu’à présent.

« Mais, il reste encore les choses faites en utilisant le DORECA. Cela semble prendre plus de temps que les autres déchets, » déclara Yuria.

« Ça prend du temps, hein ? Est-ce qu’ils brûlent plus difficilement ? » demandai-je.

« Oui, bien plus…, » déclara Yuria alors qu’elle me faisait un petit signe de la tête.

« Je vois, » avais-je répondu.

J’avais tenu mon menton et j’avais réfléchi un instant.

Je ne comprends pas la logique derrière, mais les objets faits avec le DORECA étaient difficiles à brûler et il serait donc préférable de les séparer des ordures classiques.

« Veille à ce que la politique de séparation des déchets soit mise en œuvre... mets aussi des pénalités et des récompenses pour ceux qui respectent ça, » ordonnai-je.

« Nous ferons une règle et les gens qui l’obéissent seront inscrits à une loterie pour recevoir une résidence de luxe de la part du Maître, » proposa Yuria.

Est-ce que cela ne serait pas dérangeant pour les esclaves ? Je me demandais ça.

« D’accord, très bien. Je te laisse le choix de la méthode de sélection, » déclarai-je.

« Compris, » Yuria avait hoché la tête et les bords de sa bouche s’étaient légèrement plissés vers le haut.

Il semblerait qu’elle était heureuse que sa suggestion ait été acceptée. Cependant, la difficulté pour avoir une charge de magie de sa part était vraiment élevée.

Dans tous les cas, j’étais content qu’elle soit heureuse.

Yuria était partie et à sa place, Raisa était entrée dans la pièce.

« Maître, » déclara Raisa.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Euh... Ohh…, » elle avait l’air sérieuse, mais elle avait du mal à en parler.

Je me demande ce qu’elle veut.

J’avais regardé Raisa et j’avais attendu qu’elle parle d’elle-même.

Finalement, elle avait fait preuve de courage et avait parlé. « J’ai entendu dire que le Dieu maléfique est apparu. »

« Oui, c’est vrai. Qui plus est, c’est Seiya qui a été transformé en ça, » déclarai-je.

C’était donc ce pour quoi elle voulait me parler.

... était-ce si difficile d’en parler ?

« Euh, et je... ? » balbutiai Raisa.

« Hm ? » demandai-je.

« Je... puis-je encore être l’esclave du Maître ? » demanda Raisa.

« ... Oh ! » m’étais-je exclamé après avoir entendu sa question.

J’avais finalement réalisé... et je m’étais remémoré de certaines circonstances.

Ma cinquième esclave Raisa.

Je l’avais rencontrée en même temps que ma première esclave Risha, mais elle était à l’origine l’esclave de Seiya.

Seiya était mort et elle était devenue mon esclave. Cependant, Seiya, qui était mort, était revenu à la vie. Il était évident qu’elle s’inquiéterait de son avenir. Sauf que ce n’était pas comme si c’était aussi simple que ça, mais en même temps, c’était simple.

Le visage de Raisa était... affichait en quelque sorte du désespoir.

C’était un visage qui montrait qu’elle s’accrochait désespérément à moi pour ne pas être jetée.

« Tu seras toujours à moi, » j’avais commencé par directement lui dire mes intentions.

« Vraiment ?? » s’exclama Raisa.

« Je n’abandonnerai jamais mes esclaves et je ne te jetterais jamais. Ne te l’ai-je pas déjà dit ? Je t’avais dit que tu devais avoir cette détermination quand tu es devenue mon esclave. Celle qui fait que tu sois prête à me servir pendant toute ma vie. N’est-ce pas le cas ? N’avais-tu pas la résolution d’être à moi pour la vie ? » lui avais-je alors demandé en la regardant droit dans les yeux.

« Bien sûr que je l’ai ! » Raisa avait secoué désespérément sa tête d’un côté à l’autre. « C’est ce que je veux ! »

« Alors il n’y a pas de problème, » déclarai-je.

« OK... merci mon Dieu. Je ne savais pas ce qui se passerait si vous me disiez de retourner voir cet individu, » déclara Raisa.

« Je n’ai jamais eu cette intention, » lui répondis-je.

Je m’étais alors levé et j’avais marché pour me placer à côté de Raisa.

Puis, j’avais saisi doucement, mais fermement son collier et je l’avais forcé à me regarder dans les yeux.

« Raisa, tu es mon esclave, une fois que tu es à moi, je ne te donnerai jamais à quelqu’un d’autre, » déclarai-je.

« Maître…, » répondit-elle.

« Alors tu n’as pas à t’inquiéter pour ça, » déclarai-je.

« D’accord, » Raisa avait souri alors qu’elle me disait ça.

— Magie a été augmentée de 100 000 —

Elle était pleinement heureuse jusqu’au tréfonds de son cœur par ma réponse.

 

☆☆☆

 

Nous nous trouvions maintenant dans le palais de Ribek, mais dans la chambre de Svetlana.

J’étais entré dans la pièce et j’avais vu là trois Esclaves Éternelles.

Il y avait ma sixième esclave Svetlana, sa fille Olga et Khorkina qui était éveillée.

Elle était dans le lit, assise.

« Ça fait longtemps qu’on s’est vu, Akito-chan, » déclara Khorkina.

« Tu ne changeras jamais, » répliqua Svetlana à son amie après que je l’eus salué.

« Bien sûr que non. Khorkina-chan est la meilleure Khorkina-chan du monde, » répliqua-t-elle.

« C’est incroyable que j’aie pu comprendre ce que tu veux dire avec cette phrase absurde, » répliqua Svetlana.

« Hahahaha, Akito-chan est celui que je ne comprends pas, » déclara Khorkina quand elle eut vu mon visage.

Quand j’étais arrivé à côté de son lit, Olga m’avait apporté une chaise.

Je l’avais remerciée et je m’étais assis dessus.

Une fois de plus, j’avais regardé la Khorkina souriante.

« Comprends-tu la situation ? » demandai-je.

« Oui. D’une façon ou d’une autre. Le Maléfique a été ressuscité, n’est-ce pas ? » demanda Khorkina.

Tout se résumait donc en un seul mot : « Maléfique ». C’était facile à comprendre.

« C’est exact, » répondis-je.

« Qu’allez-vous faire pour le Maléfique ? » demanda Khorkina.

« Ne t’inquiète pas de ça, je m’occuperai de lui d’une façon ou d’une autre, » répondis-je.

« D’une façon ou d’une autre ? » demanda Khorkina.

« Tout à fait. Même si je n’ai rien à voir avec le Dieu maléfique du passé, je suis apparemment lié par le destin avec Seiya... du moins, c’est ce qu’il croit. C’est pourquoi je vais faire quelque chose quant à lui, » répondis-je.

« Je vois, » avait-elle répondu.

« En plus, c’est un adversaire que je dois affronter si je veux restaurer ce monde, » avais-je continué.

« D’accord, d’accord. Mhmm. C’est cool, Akito-chan, » déclara Khorkina.

« Ne te moque pas de moi, » déclarai-je.

« Je ne le faisais pas. Je pensais vraiment que tu étais cool, » déclara Khorkina.

« C’est pour ça que je te disais toujours d’arranger ta façon de parler, » Svetlana lui avait alors fait un reproche. C’était un conseil qu’elle pouvait lui dire parce qu’elle était une amie proche d’elle.

« Hahahahaha ~, désolée, désolée, » elle avait ri en se tapotant l’arrière de sa tête.

Je me demande si elle comprend vraiment.

« Ah, » l’expression faciale de Khorkina avait changé d’un coup. C’était maintenant l’une de ses rares expressions sérieuses.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.

« C’est exact. Il a dit quelque chose comme : “C’est le roi des Esclaves Éternelles, alors je vais prendre les Regrets”, » déclara Khorkina.

« Ah, ne t’inquiète pas de ça. Nous avons déjà pris des mesures, » déclarai-je.

« Hein ? » Khorkina avait été surprise par ma réponse.

À ce moment-là, des bruits de pas résonnaient de l’extérieur de la pièce. Les pas s’étaient approchés plus près et une personne avait alors ouvert la porte avant d’entrer.

« Maître, » c’était Yuria qui venait me voir. « J’ai un rapport. »

« À propos de quoi ? » avais-je demandé.

« Il s’agit d’un message des troupes d’élite. Une armée de monstres plus grands que prévu est apparue à l’extérieur de la capitale des Regrets. Il fallait 2 tirs du canon principal avant qu’ils ne soient chassés, » déclara Yuria.

« Deux tirs ? Il devait y en avoir beaucoup, » constatai-je.

Je pouvais parfaitement l’imaginer. Ils avaient dû être nombreux pour que le cuirassé Risha doive faire feu deux fois avec son canon principal.

« Dis ça à Maya. Bon travail. Restez là et continuez à défendre la ville. Dis-lui aussi que le peuple guerrier de Kazan viendra en renfort plus tard, » ordonnai-je à Yuria.

« Compris, » Yuria avait hoché la tête et avait quitté la pièce.

Les yeux de Khorkina brillaient après avoir écouté notre conversation.

« C’est incroyable, Akito-chan. Avais-tu prédit ça ? Est-ce la raison derrière le fait que tu as envoyé tes soldates d’élite pour défendre la ville ? » demanda Khorkina.

« Tout à fait, » répondis-je.

« C’est impressionnant. On dirait un stratège génial en action, » déclara Khorkina.

« C’est assez simple, basé sur l’obsession de Seiya quant à moi, » répondis-je.

Seiya ferait des choses de cette manière.

Il avait essayé de détruire les villes que j’avais construites.

Il avait essayé de voler mes esclaves.

Et maintenant, il essayait de s’approprier les Regrets.

C’est pourquoi, après avoir réfléchi, je pouvais prédire que Seiya, avec sa fierté inutilement élevée, voudrait me vaincre par tous les moyens possibles et attaquer les Regrets.

On s’y attendait.

... Seiya.

Au fait, Khorkina me regardait avec de plus en plus d’admiration.

« Hey, hey, Akito-chan ~, » déclara Khorkina.

« Quoi ? » demandai-je.

« Fais de moi ton esclave…, » les paroles de Khorkina avaient été interrompues.

*Boom !* une explosion avait pu être entendue dans le ciel.

J’avais regardé à l’extérieur de la fenêtre et j’avais vu les maisons environnantes détruites par une force inconnue.

« Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi cet endroit est-il intact ? » Khorkina avait regardé par la fenêtre et elle avait comparé le palais avec les bâtiments aux alentours qui avait été détruit.

« Ce palais a une barrière absolue le protégeant contre tout. Mais plus important encore…, » avais-je dit alors que j’ouvrais la fenêtre pour ainsi pouvoir me pencher.

J’avais vu Seiya qui volait dans le ciel.

« Sors de là, Akito ! » cria Seiya.

On aurait dit qu’après avoir échoué à vaincre les Regrets, il était venu ici pour attaquer. Puis, après avoir constaté qu’il n’avait même pas réussi à endommager le palais, il s’était senti irrité.

« Je vais éviter l’affrontement et aller plus loin afin qu’il me suive, » déclarai-je.

« Maître ! » déclara Svetlana.

« Restez tous à l’intérieur du palais. Peu importe ce qui se passe, ne sortez pas. Attrape Khorkina et empêche-la de sortir, » ordonnai-je à Svetlana.

« Ok ! » Svetlana avait sauté dans le couloir et avait commencé à courir.

La victoire était certaine.

Seiya ne pouvait actuellement pas se comparer à moi. Il ne pouvait pas se comparer à toutes les choses que j’avais construites.

La preuve, c’était que ce palais n’avait même pas bougé d’un pouce quand il avait été attaqué.

C’est pourquoi... la première chose à faire était de l’éloigner de là.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre.

  4. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  5. Merci pour le chapitre

  6. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le travail.

  7. Le-Maitre-des-Origines

    Mais le pire c’est que Seiya en peut pas endommagés le manoir donc imaginez 5 seconde si Akito pouvait appliquait l’effet sur autre chose se serait assez cheaté quand même

Laisser un commentaire