Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 94

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Chapitre 94 : Le Vent du Roi

Zawal et les citoyens étaient alignés devant la gare de Bragadeleu.

À la lumière du soleil couchant, j’avais embarqué seul dans le train après avoir fini le travail que j’avais prévu de faire aujourd’hui.

« Merci beaucoup pour aujourd’hui ! » déclara Zawal. Tout le monde s’inclina derrière lui. « Pour que le roi vienne lui-même... je vous en suis vraiment très reconnaissant. »

« Est-ce différent si c’est moi ou l’une de mes esclaves ? » demandai-je.

« Tout à fait ! » s’exclama-t-il. « Tout le monde attendait que Votre Majesté vienne ici, et ils ont travaillé encore plus dur aujourd’hui ! »

« ... juste une chose, d’accord ? » demandai-je.

« Quoi !? » demanda-t-il.

« Vous pouvez dire Bragadeleu à plusieurs reprises... mais ne le faites pas en mettant vos mains ensemble, » demandai-je.

« Pourquoi !? » demanda-t-il.

Aussi bien Zawal que les citoyens semblaient stupéfaits.

« Arrêtez ça tout simplement, » demandai-je.

Il suffit de le répéter pour que cela sonne comme des mots de remerciement, mais une fois que vous avez ajouté les mains dans une position de prière, vous ne pouviez le voir que comme autre chose que ça.

Cela me donnait une sensation de culte pratiqué.

« C’est compris. Si c’est Votre Majesté qui le dit, » déclara-t-il.

« C’est bon. Si quelque chose d’autre arrive, dites-le-nous, » dis-je.

« D’accord ! » répondit-il.

Les habitants de la ville m’avaient vu partir. Puis quand le train avait commencé à avancer...

« Bragadeleu Akito »

« « « Bragadeleu Akito » » »

« Bragadeleu Akito »

« « « Bragadeleu Akito » » »

J’avais l’impression que les paroles qu’ils avaient prononcées avaient évolué d’une manière ou d’une autre... mais j’avais décidé que c’était simplement mon imagination qui me faisait penser ça.

Le train avait rapidement accéléré jusqu’à avoir la bonne vitesse et il fonctionnait de manière stable après ça.

Je pense que je peux arriver à la maison avant que le soleil ne se couche complètement, pensai-je.

« Ouverture du Menu, » dis-je.

J’avais sorti mon DORECA pour pouvoir tout simplement jeter un œil aux informations.

Le type de carte, la population du pays, l’augmentation et diminution de ma magie.

Le simple fait de regarder ces informations m’avait apporté un certain bonheur.

À l’heure actuelle, grâce à toutes les choses que j’avais faites, je pouvais dire d’une manière ou d’une autre ce qui se passait par l’augmentation et la diminution des nombres.

Puis soudain, 300 Point de Magie avait été déduit et cela deux fois de suite.

« 300 ? Panacée, hein !? Est-ce que Nina a eu un saignement de nez ou quelque chose comme ça ? » me demandai-je.

J’avais imaginé ça, car c’était ce que je pensais qui arrivait en ce moment.

J’y étais habitué, mais Mira et les autres semblaient encore être victimes de la douche provoquée par les saignements de nez.

« Ce serait mieux si elles se familiarisaient avec ça, » déclarai-je.

J’avais l’impression qu’une fois que vous vous étiez habitué à ça, Nina était plutôt mignonne.

J’avais continué à regarder les chiffres qui augmentaient et diminuaient.

Des maisons avaient été faites, des vêtements avaient été faits, du pushinee avait été fait en vrac...

Simplement en regardant les chiffres diminuer je pouvais sentir que mon pays grandissait, c’était donc pour moi un sentiment de bonheur.

J’avais finalement fermé l’accès à mon DORECA avant de regarder par la fenêtre.

Après s’être éloigné à une certaine distance du rail, toutes les terres étaient encore sauvages.

Je devais récupérer des zones comme celle-ci.

« Hmm, » murmurai-je.

J’avais soudainement vu une silhouette humaine.

J’avais donc tiré le levier et avais fait arrêter le train.

Puis, j’étais descendu du train et j’avais couru vers la silhouette humaine qui était effondrée sur le sol.

Il était allongé sur le sol. De longs cheveux et un manteau couvraient son corps.

Une femme ?

« Hey, ça va ? » Je l’avais appelée, mais elle n’avait pas du tout réagi.

Est-elle en train de mourir ? pensai-je.

« Hé, relevez-vous ? ... Quoi !? » criai-je.

J’avais couru et je l’avais prise dans mes bras et là, j’avais alors réalisé.

Ce n’était pas une personne.

C’était une chose qui ressemblait à une poupée avec du fil noir utilisé pour faire les cheveux.

Ce n’était pas fait naturellement, il avait clairement été conçu pour ressembler à un humain.

Pourquoi... C’est mauvais ! Alors que je pensais ça, le sol avait commencé à briller.

Moi et la poupée étions au centre d’un Cercle Magique.

Il brillait avec une lumière noire et faisait environ dix mètres de diamètre.

La lumière enroulée autour de mon corps scella mes mouvements.

« Un piège, hein !? » m’exclamai-je.

« Hyahahahahahaha! Tu es tombé dedans ! Tu es vraiment un idiot ! » J’avais entendu une voix alors que des hommes apparaissaient de derrière un rocher.

L’un d’eux les dirigeait et les autres le suivaient tout simplement.

Leurs vêtements étaient tous usés et déchirés... mais ils étaient tous habillés de la même manière.

« Les restes de Marato et Maxim, hum..., » dis-je.

« C’est vrai, je suis Midolfan, » déclara Midolfan.

L’homme nommé Midolfan s’approcha en ricanant.

Il s’arrêta juste au bord du Cercle Magique et me sourit.

« Je n’ai jamais pensé que ce soit possible, mais ça a vraiment marché, » déclara-t-il. « Le simple fait de te voir ainsi me fait plaisir. Tu ne ressembles vraiment pas à un Roi, ton apparence est vraiment déplorable. »

« Peu importe..., pourquoi faites-vous ça ? Pour vous venger ? » demandai-je.

« Vengeance ? Es-tu un idiot ? » demanda-t-il.

N’était-ce pas à propos de Marato et Maxim ? pensai-je.

« Ai-je tort ? » demandai-je.

« Imbécile ~ ! Ces gars-là n’avaient pas d’importance pour moi, » dit-il. « Ce sont que des idiots et c’est pour ça qu’ils ont perdu. »

« Idiots..., » murmurai-je.

« Ces gars-là avec moi ne sont pas pareils, » déclara-t-il. « Ils en sont arrivés là alors qu’ils n’avaient que des muscles et pas de cervelles. C’est pourquoi finalement, ils ont perdu. »

... Cette personne.

« Oublie ça, faisons un marché, » déclara-t-il.

« Un marché ? » demandai-je.

« C’est bien ça. C’est à propos des plantes à couronnes, » déclara-t-il.

« ... Oh, » dis-je.

Maintenant qu’il l’avait dit, j’avais compris la situation.

Donc, c’était ces individus-là qui étaient devant moi.

Les personnes qui avaient occupé la zone où les plantes à couronnes de Magatan étaient présentes et qu’ils les avaient vendues à des prix plus élevés.

Je me souvenais qu’on m’avait dit qu’il s’agît des restes des troupes de Marato et de Maxim.

« Oh, Roi ~, ce n’est pas comme si on était fous, on veut juste de l’argent pour la nourriture et les choses..., » déclara-t-il.

« Alors, ne venez pas l’arracher ainsi aux personnes. Et je n’interférerai en aucun cas dans les pratiques commerciales normales, » déclarai-je.

« Non et non, » Midolfan réagit d’une manière théâtrale tout en secouant la tête. « Regardez ces gars-là, votre Royauté. Ces gars-là sont tous mes mignons petits subordonnés. »

Midolfan pointa du doigt derrière lui vers tous les hommes qui souriaient et grimaçait.

« J’ai le devoir de les faire bien vivre. Le comprends-tu ? En tant que roi, tu dois le comprendre, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

« ... Qu’est-ce que vous voulez de moi ? » demandai-je.

« Écoute-moi ~, je ne veux pas grand-chose. Je veux juste que tu arrêtes de cultiver des plantes à couronnes, » annonça-t-il.

« Et si je dis non ? » demandai-je.

« Gyahahahahahahaaha. Votre Royauté ! » déclara-t-il. « N’es-tu pas un peu stupide là ? Ne peux-tu même pas comprendre cela ? »

« Croyez-vous que vous pouvez gagner contre moi avec ce niveau de Cercle Magique ? » demandai-je.

« Ne bluffe pas. Il s’agit d’un Cercle Magique qui a été développé durant la guerre contre le dieu du mal, » déclara-t-il.

« Hmmmmmmmmm ! » criai-je.

J’avais attrapé mon Esclave Éternelle qui était à ma taille et j’y avais insufflé de la magie en provenance de mon DORECA.

J’avais résisté face à la lumière magique qui s’enroulait autour de mon corps.

« Gyahahahaha, c’est inutile, » riait l’homme.

« Haaaaaaoooooo! »

Je l’avais rempli avec de plus en plus de magie.

10... 100... 1000... 10 000...

« H-hey Chef, ça pourrait être mauvais de continuer ? »

« Le Cercle Magique n’est pas beau à voir. »

« Et... il commence à bouger. »

Plusieurs de ses subordonnés avaient pris la parole.

« Ce... Ce n’est pas possible, » déclara-t-il.

« Uoooo! » criai-je.

À ce moment-là, j’avais brisé en morceaux le Cercle Magique alors que je poussais un rugissement.

J’avais chargé au total 100 000 Point de Magie.

C’était assez de magie pour faire une petite ville.

Je pouvais comprendre d’où ils tiraient leur confiance. Après tout, le Cercle Magique était plutôt bon.

J’ai saisis plus fermement mon épée et regardai Midolfan et ses subordonnés.

« Et donc..., » dis-je.

« ... hein ? » s’exclama-t-il.

« Si je dis non... que ferez-vous ? » demandai-je d’un ton menaçant.

« E-même sans le Cercle Magique, nous avons plus d’individus de notre côté que toi. Oi vous, les gars, attrapez-le ! » déclara-t-il.

À la suite de son ordre, les hommes s’étaient précipités sur moi.

Cette fois-ci, je les avais comptés avec précision... il en avait en tout 38 individus.

Face à cela, je n’aurais même pas besoin d’utiliser la magie.

***

« Bienvenue à la maison Maître... qu’est-il arrivé !? Vous êtes couvert de sang ! » Mira me regarda avec les yeux écarquillés quand j’étais arrivé à la station de Ribek.

« Et vous ? Vous êtes couverte de sang tout comme moi... est-ce Nina ? » demandai-je.

« Oui... Elle a une fois... de plus... saignée du nez..., » Mira semblait déprimée, on dirait qu’elle n’y était pas encore habituée. « Ah, peu importe ce qui m’est arrivé. Qu’est-ce qui vous est arrivé, Maître ? »

« Ce n’était pas grand-chose, des bandits m’ont attaqué sur le chemin, » répondis-je.

« Ohh, c’était donc juste ça ? » Mira n’avait pas l’air inquiète après avoir entendu ça.

Je comprenais que c’était une preuve de sa confiance en moi, mais c’était triste en soi.

« De toute façon, ils sont tous entassés dans le train. Guérissez-les de toutes les blessures graves, » dis-je.

« Hein !? Vous voulez que nous leur donnions des panacées ? » demanda-t-elle.

« Tout à fait, » dis-je.

Dois-je vraiment le faire ? Mira semblait me demander ça avec ses yeux.

« Si c’est les ordres du Maître, alors je vais le faire... mais est-ce vraiment une bonne chose ? » demanda-t-elle.

« Oui, » répondis-je.

« Compris, dans ce cas je vais y aller, » déclara Mira avant de courir dans le train.

Je lui avais dit au revoir alors qu’elle partait.

J’espère juste qu’ils vont arrêter de faire de mauvaises choses après ça... peut-être vont-ils même m’aider, pensai-je. Un homme peut avoir des rêves...

***

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8 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre

  5. L'amateur d'aéroplanes

    Saignement de nez ou blessures de guerre, même traitement 🙂

  6. Merci pour le chapitre.

  7. Parfois il est vraiment idiot comme un roi bien sûr qu’ils vont pas t’aider

  8. il ferai mie de les tuer
    Merci pour le chapitre 🙂

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