Chapitre 90 : L’Amour d’un Homme
Avant que je ne m’en rende compte, j’étais au-dessus des nuages.
Au-dessus de moi, il y avait un ciel bleu clair et en dessous de moi, il y avait des nuages blancs qui me semblaient interminables.
Au début, j’avais été surpris, mais je m’étais rapidement habitué.
Après tout, c’était la deuxième fois que je venais ici.
« Akito, » déclara une voix proche de moi.
« Comme je le pensais, c’était vous, » dis-je en me tournant vers ce qui apparaissait devant moi.
Eh bien sûr ! Celle qui était apparue devant moi était la Déesse.
Celle qui m’avait convoqué dans ce monde et m’avait donné la magie de la création — le DORECA —, la meneuse de tout ça.
« Je pensais bien que vous alliez me convoquer prochainement, » dis-je.
« Vous attendiez-vous à ça ? » demanda-t-elle.
« Oui. Est-ce à propos de Seiya ? » demandai-je.
« Tout à fait, » répondit-elle en hochant la tête.
J’avais déjà imaginé que cela allait arriver.
Après tout, nous avions tous deux été convoqués ici en même temps. Puis, Seiya avait été écarté définitivement de mon chemin... par ma décision.
Je me demandais si quelque chose allait se produire...
« Vous l’avez donc vraiment fait, » déclara-t-elle.
« Ceci pose-t-il un problème ? » demandai-je,
« N’auriez vous pas pu agir d’une autre manière ? » demanda-t-elle.
« C’est possible, » répondis-je.
J’avais hoché la tête. Mais comme elle l’avait dit, il était possible que je le fasse différemment.
Mais... je ne l’avais pas fait.
« Je voulais Raisa, et donc, Seiya était un obstacle pour moi, » dis-je.
« Je vois... vous êtes devenu fort, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.
« Hm !? » m’exclamai-je.
« Vous avez le visage d’une personne avec du pouvoir, » déclara la Déesse. « Celui de quelqu’un qui a pris l’habitude de manier le pouvoir et qui ne doute pas de son pouvoir. »
« N’est-ce pas un reproche ? » demandai-je.
« Nullement. Je vous complimente pour ce que vous êtes devenu, » répondit-elle. « Si vous n’étiez pas une telle personne, il ne vous serait pas possible de faire revivre le monde. »
En effet, j’avais reçu cette tâche de cette Déesse.
La tâche de faire revivre ce monde déchiré par un Dieu Maléfique.
C’était son ordre et également mon but.
Voilà pourquoi je l’avais également prédit.
Je pensais qu’elle n’allait pas trop se plaindre du retrait de Seiya qui n’avait fait aucun effort pour restaurer le monde.
« Et aussi..., » commença-t-elle.
« Hm ? » dis-je.
« Le regard dans vos yeux... Normalement, ceux ayant du pouvoir deviennent vite arrogants et égoïstes, » déclara-t-elle.
« Je suis égoïste. Pour mon propre bien, j'ai fait en sorte qu’elle devienne mon esclave, » dis-je.
« Vous n’obtenez pas par la force ce que vous voulez de ces personnes-là, et vous faites des choses qui ne sont pas seulement pour votre propre plaisir, » dit-elle.
« Eh bien, je n’ai pas eu besoin de faire de telles choses. Le DORECA est beaucoup plus efficace que l’extorsion, » répondis-je.
Et aussi, à travers ce processus, j’étais amené à aimer mes esclaves et à pouvoir contempler leurs sourires.
C’était doublement délicieux. Il n’y avait pas besoin d’extorquer quelque chose à ces personnes dans ce but.
«... Je suis heureuse de vous avoir convoqué en ce monde, » déclara la Déesse.
Je ne comprenais pas vraiment la raison, mais la déesse se mit doucement à rire.
Cependant, puisque c’était sa réaction, je n’avais pas besoin de m’en inquiéter.
« Alors... à propos de ça, » dis-je en tendant le DORECA supplémentaire que j’avais récupéré dans ma poche.
Avant ça, c’était celui de Seiya et maintenant c’était le mien. Une Carte Normale.
Je l’avais montré à la Déesse.
« Que dois-je faire avec ça ? » demandai-je. « Dois-je vous le rendre ? »
Honnêtement, je n’en avais pas besoin.
Je pensais à le donner à mes esclaves, mais en toute honnêteté leurs cartes d’esclaves étaient largement mieux.
Il n’y avait pas vraiment besoin d’avoir avec moi cette deuxième carte.
« Gardez-la. Un jour, elle vous sera utile, » dit-elle.
« Vraiment ? Dans ce cas, je vais la garder avec moi, » répondis-je.
J’avais alors placé le deuxième DORECA dans ma poche.
Je n’avais pas de véritable raison de le prendre avec moi, mais je n’avais pas vraiment de raison de refuser de le faire.
Tant que ça sera finalement utile, j’allais le prendre avec moi.
« Est-ce tout pour aujourd’hui ? » demandai-je.
« Vous avez fait un pays. Le nombre de vos sujets à dépassé les 10 000 âmes, » déclara-t-elle.
« Oui, c’est exact, » répondis-je.
Environ 10 000.
Si vous pensez que dix mille étaient assez bien pour un pays, alors c’était en effet une splendide réussite.
« Une fois que vous aurez atteint les cent mille habitants, je vais vous donner quelque chose de bien, » déclara-t-elle.
« Qu’est-ce ? » demandai-je.
« C’est secret. Je vous rappellerai une fois que vous aurez atteint les 100 000 âmes, » dit-elle.
« Je suppose qu’on va faire ainsi..., » dis-je.
100 000 personnes, Hmm ?
Même si elle disait que j’obtiendrais quelque chose de bien, étrangement, cela ne m’affectait pas vraiment. De toute façon, je continuerai à faire comme j’avais agi précédemment et quand le moment viendra, j’accepterai avec joie son cadeau.
« S’il vous plaît..., » La Déesse m’avait alors attrapé les mains avec force. Puis, elle me déclara en me regardant droit dans les yeux, « Je compte sur vous. »
La Déesse me suppliait de continuer. Ce n’était pas un mauvais sentiment.
***
Avant que je ne m’en rende compte, j’étais dans ma chambre se trouvant dans le Palais Royal dans la Capitale, Ribek.
Je m’étais soudainement levé, mais je me sentais normal.
« Était-ce un... rêve ? » murmurai-je.
Je ne pouvais pas m’empêcher de penser ça.
Cependant, il semblerait que cela ne soit pas le cas.
Je pouvais encore sentir la sensation sur mes mains. La sensation de la Déesse m’agrippant les mains.
« C’était vraiment doux... et elle sentait bon, » murmurai-je.
La sensation résiduelle m’avait convaincu que la visite chez la Déesse était vraie.
En fait, c’était un petit peu excitant. Je parlais de la manière dont elle m’avait agrippé les mains avec force à la fin.
C’était... un sentiment étrange.
*Toc Toc*
Il y avait quelqu’un qui frappait à ma porte.
Immédiatement après ça, la porte fut ouverte. Et là, je vis Risha qui regardait furtivement à travers la porte.
« Ah, bonjour, Maître, » déclara Risha.
« Bonjour. Entrez, » dis-je.
Risha était alors entrée après avoir reçu ma permission.
« Bonjour, Maître, » répéta-t-elle.
« Oui, ce matin, quoi de nouveau ? Y a-t-il quelque chose qui s’est produit ? » demandai-je.
« Hein !? » s’exclama-t-elle.
« Votre visage me dit tout, » dis-je.
Risha avait touché son visage comme si elle essayait de sentir quel genre de visage elle faisait en ce moment.
« Hmm... plutôt que quelque chose que je veux vous dire, il y a quelque chose que je veux que le Maître voie, » répondit-elle.
« Quelque chose que vous voulez que je voie ? Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.
« Hmm, cela se trouve à l’intérieur de votre bureau, » répondit-elle.
« Allons-y. Aidez-moi à me préparer pour la journée, » ordonnai-je.
« D’accord, » répondit Risha en hochant la tête et en prenant mes habits.
J’avais alors regardé ses mains qui tenaient mes vêtements.
Involontairement, j’avais tendu la main et lui avais pris la main.
« M-Maître ? » demanda Risha, surprise.
«... » J’avais saisi sa main sans prononcer la moindre parole.
« Risha, » dis-je.
« Oui ! » répondit-elle.
« S’il vous plaît, prenez ma main, » j’avais lâché sa main et je lui avais ordonné ça.
Risha pencha la tête, mais se mit quand même à obéir.
Elle avait alors saisi ma main.
« Q-Qu’y a-t-il Maître ? » demanda Risha.
« Hmm..., » dis-je.
J’avais libéré sa main puis je l’avais reniflée.
Il s’agissait d’une odeur inconnue... quelque chose qui ne pouvait être comparé à rien d’autre.
Mais ça sentait vraiment bon.
« Maître !? » demanda-t-elle.
« Ça sent bon, » dis-je.
« Hein !??? » s’exclama-t-elle.
« L’odeur d’une esclave..., » dis-je.
« C’est normal, car après tout... je suis une esclave, » répondit-elle.
Son visage semblait demander « Et donc quoi ? »
« Ce n’est rien. Maintenant, allons travailler, » dis-je.
« D’accord ! » Risha hocha la tête avec le sourire, la gemme de son collier semblait briller.
J’étais convaincu.
J’aimais mes esclaves plus que n’importe quelle Déesse.
***
J’étais arrivé dans mon bureau et je vis Nina qui m’attendait là.
Nina me vit également et elle se mit à courir vers moi.
« Je voulais vous voir, Votre Majesté ! » déclara Nina. « Regardez regardez ! Ceci est un nouveau plan. C’est un plan sur lequel j’ai travaillé avec votre Première Esclave pour votre bien ! »
« Calmez-vous, calmez-vous... un plan !? » demandai-je. « Premier esclave... voulez-vous parler de Risha ? Qu’est-ce que tout cela ? »
« C’est quelque chose que nous avons fait pour Votre Majesté... pchhhhh..., » alors qu’elle parlait, son excitation avait atteint la limite et son nez avait commencé à saigner.
J’avais d’une façon ou d’une autre... prédit ce qui allait arriver et j’avais ainsi été capable d’esquiver un coup direct sur mes vêtements.
« OK, OK, calmez-vous, » commençai-je. « Expliquez-moi cela avec l’aide de Risha. Vous pouvez lui laisser la parole si vous le souhaitez. »
Après tout, elle aurait probablement besoin de plus d’un changement d’auditeur.
Risha hocha la tête et commença son explication. « Hmm, Maître ! Vous rappelez-vous de quand vous nous avez parlé du cuirassé avant aujourd’hui ? »
« Hm ? Oui, j’en ai parlé, mais je l’avais seulement dessiné sur le sol pour vous le montrer, » dis-je. « Et vous l’aviez recopié sur un papier, n’est-ce pas ? »
« Exact. Elle et moi avons travaillé ensemble pour en faire quelque chose d’utilisable. Et le résultat se trouve sur ce plan, » Risha déclara cela pointant le papier se trouvant sur mon bureau.
Je l’avais donc regardé.
Il y avait là un plan qui était beaucoup plus détaillé que le simple dessin que j’avais fait sur le sol.
Il était si détaillé que je ne pouvais pas vraiment le comprendre.
C’était arrivé au niveau de complexité où je pouvais à peine le reconnaître comme étant un « navire ».
« Fumu, alors c’est... ? » demandai-je.
« Un cuirassé qui avance sur terre et... pchhhhh..., » commença Nina.
« C’est bon, laissez Risha me l’expliquer, » dis-je.
J’avais donc eu mon explication de la part de Risha.
Cependant, à partir de l’unique phrase de Nina, je pouvais comprendre l’essentiel de ce qui se passait. Il était très grand avec beaucoup de nitokas installés et il y en avait une version géante utilisée comme batterie principale.
Oui, c’était vraiment un cuirassé.
« Je vois. Vous avez bien fait de penser à ça, » dis-je.
« Le Maître est déjà très fort, donc vous n’avez pas besoin de quelque chose comme ça, » déclara Risha.
« Non, c’est un très bon travail. Et merci aussi, Nina, » dis-je.
« Pchhhhh... » Son nez avait comme explosé et elle s’était effondrée.
Elle avait un visage qui avait l’air d’être déjà au paradis.
« D’accord. Alors, faisons-le, » dis-je.
« Hein !? » Risha avait été surprise par mon ordre.
« Pourquoi êtes-vous si surprise ? » demandai-je.
« Hmm..., » Risha s’agitait en étant nerveuse et elle semblait ne pas vouloir me le dire.
« Dites-le-moi ! » ordonnai-je.
« D’accord. Hum, la magie nécessaire pour le construire... serait d’environ 10 millions de Points de Magie, » dit-elle.
« Ohh... ! » m’exclamai-je.
10 millions ? C’était vraiment une grosse somme.
« Et bien sûr, mais comme le Maître est fort, vous n’avez donc pas besoin de quelque chose comme..., » déclara Risha.
« Risha, » dis-je.
« Oui ! » répondit-elle.
Surprise, elle redressa son dos.
« Je vous charge de la responsabilité de construire ce cuirassé. Vous pouvez utiliser toute la magie qui vous est nécessaire, » ordonnai-je.
« ... Compris, » répondit-elle.
Elle avait hésité un moment, mais comme ma loyale esclave... Risha n’avait pas refusé et avait accepté la responsabilité.
Hmm, un cuirassé ? J’étais très impatient.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre 🙂
Merci pour le chapitre.
Et c’est reparti pour de nouvelles aventures 🙂
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre
P.S / Eurk, on nous a encore parlez de Seiya… Pour nous dire qu’on ne le reverra plus JAMAIS
2ème tournée de CHAMPOMY !