Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 78

Bannière de Chargez sa magie avec un sourire ***

Chapitre 78 : Un Sentiment de Gratitude

« Cette nouvelle esclave... Quel est son nom ? » demanda Maya alors qu’elle se trouvait dans mon bureau.

« Il semblerait qu’elle s’appelle Raisa..., » répondis-je.

« Il semblerait ? » demanda Maya.

« Eh bien ! Je viens aussi de le découvrir, » répondis-je.

« Hmm ! Je me demande si elle se mêle bien avec les autres..., » demanda Maya.

Je hochai la tête afin de lui répondre.

« Jusqu’à présent, elle était l’esclave de Seiya, donc je n’avais jamais entendu son nom..., » répondis-je. « Mais depuis qu’elle est devenue mienne, il s’agit de la première chose que je lui ai demandé. »

Son nom était Raisa. Au fait, Risha l’avait apparemment connue avant notre rencontre.

Depuis son changement de propriétaire, Raisa était devenue étonnamment fougueuse.

Après avoir obtenu quelques tâches d’Yuria, elle parcourait la zone autour de Ribek du matin jusqu’au soir en étant en tout temps pleine de vie et heureuse.

« J’ai été surpris quand je l’ai vue. Je n’aurais pas deviné qu’elle était la même fille au visage mort que j’avais vue auparavant..., » déclara Maya.

« J’ai également été surpris, » dis-je.

« Finalement, toutes les Esclaves Éternelles sont bien les mêmes, haha..., » répliqua Maya.

« C’est peut-être tout à fait ainsi..., » dis-je.

D’être rendue si faible sans même pouvoir en mourir, et d’être remplie d’une énergie débordante qu’elle était capable de travailler tout le temps...

Si seulement je l’avais fait plus tôt.

« Dans tous les cas, pourquoi êtes-vous venue ici ? » demandai-je.

« Je vous ai apporté cela, » répondit-elle en claquant des mains.

La porte s’ouvrit après ça et plusieurs de ses compagnons rentrèrent dans la pièce.

Des filles portèrent des boîtes, et les placèrent entre Maya et moi avant de quitter la pièce.

Je regardai alors à l’intérieur de l’une des boîtes. Dedans, il y avait beaucoup de papiers pliés, des enveloppes ainsi que des morceaux de papier.

« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.

« Tout cela nous a été confié par les différentes villes. Il s’agit principalement de lettres de remerciement, » répondit Maya.

« Des lettres de remerciement ? » demandai-je.

J’avais alors pris l’un des papiers pliés en deux.

J’avais alors regardé la lettre et je vis que les lettres étaient vraiment très mal écrites.

En un coup d’œil, j’avais pu comprendre qu’il s’agissait d’une lettre écrite par un enfant.

« Roi, merci..., nos vies sont plus faciles... merci..., voilà ce qui est écrit dedans, » dis-je, tout en lisant la lettre.

J’avais alors pris les lettres les unes après les autres.

Chacune d’elles était similaire quant au contenu. Il s’agissait de mot afin d’exprimer leur reconnaissance.

« Et celui-ci, c’est... ? » demandai-je.

« Nous avons également reçu ça, » dit-elle. Maya se leva et marcha vers la plus grande boîte.

Puis elle y sortit un parapluie en papier.

C’était gigantesque. Plus grand qu’un parasol... c’était assez grand pour que si vous y suspendiez un rideau, il se transforme en une tente.

Elle l’avait alors ouvert dans le bureau.

« Et c’est ? » demandai-je.

« Les noms des personnes sont écrits dessus, » dit-elle.

« Wôw ! Ils se sont vraiment emballés là, » dis-je.

« Ceci est une autre méthode de remerciement, » répondit Maya. « Celui-ci provient des habitants de Kazan. Ils ont l’habitude d’envoyer une signature conjointe à un homme d’État respecté. »

« Hein... !? », demandai-je.

« Un tel présent est unique en son genre, » Maya avait dit ça avec sincérité.

« Je n’aurais jamais pensé que j’aurais reçu quelque chose comme ça, » dis-je.

« Eh bien ! Cela montre simplement comment les personnes vous sont reconnaissantes, » répondit Maya. « Je vais juste vous dire cela. Mais une chose pareille ne serait pas faite s’ils n’étaient que superficiellement reconnaissants envers vous. »

Hmm ? C’est donc ce genre de chose ! pensai-je.

Qu’on le veuille ou non... ce type de gratitude était plus comme un vœu pieux. Devoir sortir de sa routine afin de faire une telle chose énorme et aller jusqu’à chaque personne afin d’obtenir une signature.

Tout cela le rendait plus réel que s’ils avaient simplement prononcé des mots de gratitude.

Bien que mon but soit de faire revivre ce monde et de devenir roi...

... ces sentiments de gratitude m’avaient rendu heureux.

« Gratitude, hm ? Je pensais que c’était pour ça qu’ils m’avaient fait devenir roi..., » dis-je.

« Juste ça ne pouvait pas l’exprimer pleinement, » répondit Maya.

« Je vois. Merci à vous, Maya, pour être venue m’apporter tout ça, » dis-je.

« C’est correct. Nous les avons simplement portés jusqu’ici, » Maya haussa les épaules alors qu’elle répondit ça. « Honnêtement, au début nous voulions faire bien plus pour vous... »

« Plus ? » demandai-je.

« Comme quand il y avait des personnes qui disaient du mal de vous, alors on les aurait vraiment “convaincues” d’une autre manière, » Maya avait dit ça en soulignant ses mots de manière suggestive.

« Réguler la liberté d’expression ? Vraiment ? » demandai-je.

« Eh bien... ! Il s’est avéré que nous n’avions pas eu besoin de tout ça, » répondit-elle. « Tout le monde était reconnaissant... mais il y avait une plainte qui reste... »

« Hm !? » demandai-je.

Je me demandais ce que c’était... cela m’avait dérangé d’entendre ça.

« C’est simplement que le pushinee a vraiment un goût terrible, » répondit Maya.

« ... c’est grossier, n’est-ce pas ? » demandai-je, tout en me mettant à rire avec Maya.

***

Après le départ de Maya, j’avais appelé Yuria.

« Il y a une tâche que j’aimerais vous donner, » dis-je à Yuria.

« Hm, qu’est-ce que c’est ? » Ma petite esclave Yuria me demanda ça.

Ses expressions faciales étaient inexistantes, mais c’était comme à son habitude.

« Cet endroit où Risha et moi avons passé nos vacances... cette station. Je voudrais ouvrir cet endroit aux citoyens, » dis-je.

« Allez-vous laisser tout le monde l’utiliser ? » demanda Yuria.

« C’est exact, » répondis-je.

« Gratuitement ? » demanda Yuria.

« Non, » répondis-je en hochant négativement la tête. « Tout comme avant, je ne garantirai que les bases de la vie. Et tout ce qui est en plus de ça est de leur responsabilité. Il s’agit là de ma politique depuis le début. »

« Alors, vous allez demander de l’argent ? » demanda Yuria.

« Exact. Ceci va leur coûter de l’argent, mais cela ne sera pas au niveau de l’arnaque. Je vous laisse vous charger de ça, » dis-je.

« Compris, » répondit-elle.

« Ha ! Attendez encore un peu, » je l’avais rappelée alors que je réfléchissais à quelque chose. « Permettez aux premiers invités de rester là-bas gratuitement. Utilisez une excuse... par exemple, afin de célébrer l’intronisation du roi. Je vous laisse aussi vous charger de ça. »

« J’ai compris. À qui cette invitation doit-elle être faite ? » demanda Yuria.

« À ces personnes-là, » répondis-je après avoir attrapé une lettre se trouvant sur la montagne de papier que Maya avait laissée derrière elle.

Il s’était avéré que c’était l’une des lettres qu’un enfant avait écrites.

« Il a probablement une famille. Alors, invitez-les tous, » dis-je.

« Oui, d’accord, » répondit-elle après avoir écouté mes ordres. Elle quitta la pièce après ça.

Tout ce qui restait à faire était de laisser Yuria exécuter mes ordres.

Alors que je m’étais assis là... j’avais regardé les lettres et le parapluie de papier.

« Menu ouvert... désassemblage, » testai-je.

J’avais utilisé cette magie sur l’un d’eux... et cela n’avait bien entendu pas fonctionné.

Ce simple fait avait fait que les objets que mes citoyens avaient faits pour moi me semblaient encore plus réels.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre 😉

Laisser un commentaire