Chargez sa magie avec un sourire – Tome 3 – Chapitre 77

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Chapitre 77 : Le Butin de Guerre

Dans la Capitale Royale, Ribek, le Palais du Roi.

Je venais de rentrer quand Mira vint me saluer.

« Maître, bienvenue à la maison ! » déclara Mira.

« Je suis revenu, » dis-je. « Comment ça s’est passé depuis que je suis parti ? »

« Hmm... les choses se passent bien, » répondit-elle. « Yuria a fait ça et ça... c’est comme si de rien n’était. »

« Je vois. Bon travail, » j’avais dit ça avant de prendre une médaille que j’avais préparée afin de la lui donner.

J’en avais préparé trois et je venais d’en donner une à Mira.

« Voici une récompense, » dis-je.

« Merci beaucoup ! » dit-elle.

— Magie a été augmentée de 10 000 —

« Où sont Yuria et Lilia ? » demandai-je.

« Yuria est à Belmi et Lilia est à Bisk, » répondit-elle.

« Je vois. Alors, donnez-leur cela à leur retour, » dis-je.

Je lui avais remis les médailles.

« Hé Maître ? » déclara-t-elle.

« Hm !? » dis-je.

Je l’avais alors regardée. Elle avait l’air inhabituellement sérieuse.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.

« Hmm... c’est à propos de cette fille..., » dit-elle.

« Cette fille ? » demandai-je.

« L’autre fille Esclave Éternelle..., » répondit-elle.

« Oh, l’esclave de Seiya ? Que lui est-il arrivé ? » demandai-je.

« Elle est tombée malade, » répondit-elle.

« ... Quoi !? » m’écriai-je.

***

Il était sûr que Ribek était une zone paisible.

Il y avait là-bas une résidence. Elle ressemblait au manoir où j’avais vécu.

J’avais laissé l’esclave de Seiya vivre seule dans cette maison.

Nous avions déterminé que nous la traiterions comme une invitée, alors nous lui avions permis de vivre dans un manoir tel que celui-là.

J’étais entré dans le bâtiment et j’avais marché dans les couloirs.

J’étais allé directement à la chambre principale avant d’entrer.

« ... »

Elle était là. Elle était sur le dessus du lit regardant fixement par la fenêtre.

J’étais honnêtement surpris, car elle était pire que ce que Mira avait décrit.

Elle semblait alitée.

Ses joues étaient creuses et ses yeux étaient vides.

S’il n’y avait pas eu les légers tremblements de son corps, je l’aurais prise pour une poupée de cire.

« ... Hé ! » dis-je.

Elle s’était finalement tournée afin de me regarder quand elle entendit ça. Au moins maintenant, il semblait qu’elle était encore en vie.

Honnêtement, elle ne semblait pas être malade avec tout ce que je savais sur elle.

J’avais marché vers elle et je lui avais parlé. « Comment allez-vous ? »

« Je vais bien..., » répondit-elle.

Je m’étais senti un peu irrité par cette réponse... comment pouvez-vous dire que vous allez bien ?

Peu importe comment vous la regardiez, c’était totalement le contraire.

J’étais exaspéré, mais je ne l’avais pas montré.

« Je vois, » dis-je. « . Ceci est un cadeau de visite. »

J’avais tendu un coquillage que nous avions recueilli lors de notre voyage à la mer.

Mes esclaves recevaient des médailles et mes invités obtenaient des coquillages que j’avais ramassés à la mer.

C’était la distinction.

« ... Je vous remercie, » elle avait dit avec une voix telle le vol d’un moustique.

Je ne pouvais pas ressentir d’émotion de sa part. Le fait qu’elle me remerciait était énervant vu à quel point cela sonnait faux.

Elle n’avait pas accepté le coquillage.

Il était juste posé là sur le lit.

« J’ai été surpris quand j’ai entendu ce que m’a dit Mira... que s’est-il passé ? » demandai-je.

« Ce n’est pas grand-chose... Je vais bien..., » dit-elle.

« ... Vous n’avez toujours pas trouvé Seiya..., » dis-je.

Elle s’était tournée vers moi.

« On a cherché partout, mais on n’a pas réussi à le trouver... et pourtant vous voulez continuer à chercher... ? », demandai-je.

« Oui..., » répondit-elle en détournant le visage.

Il était douloureux de la regarder ainsi.

Comment devrais-je dire... chez elle, je ne pouvais pas sentir de volonté de vivre.

Alors que je la regardais en étant gêné, le coquillage entra dans mon champ de vision.

Le cadeau que j’avais apporté pour une invitée.

C’était quelque chose que j’avais donné à une invitée... pas à une esclave.

« Je me suis trompé..., » dis-je.

« ... Hein !? » Elle m’avait regardé, comme toujours, sans la moindre expression.

Je l’avais attrapée par une main. Je l’avais tirée pour la mettre sur ses pieds.

« Haa ! » cria-t-elle.

Elle était tombée du lit pour atterrir sur ses fesses.

Il semblerait qu’elle n’avait pas la force de se tenir correctement debout.

Même ainsi, je continuais à la tirer pour pouvoir la mettre debout.

« Que faites-vous... ? » demanda-t-elle.

« Je me suis trompé, » dis-je, répétant une fois de plus ce fait.

C’était vrai...

J’avais tort.

« Mon attitude envers vous était incorrecte, » dis-je.

« Votre attitude ? » demanda-t-elle.

« C’est vrai, » dis-je. « Vous êtes une Esclave Éternelle, une race qui par votre nature est née afin de servir. Vous ne serez heureuse que dans ce genre de circonstances... »

« ... »

« Et donc, à partir de maintenant... je vais vous faire travailler, » dis-je.

« À partir de maintenant ? » Elle semblait surprise par mon changement soudain de comportement.

« C’est vrai, vous avez un problème, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Un problème... c’est..., » dit-elle.

« Même si cela vous pose problème, je ne me soucie pas de ça, » je l’avais empêchée de parler.

Comment devais-je dire... ? J’avais senti que cette méthode était correcte.

Une Esclave Éternelle.

Elle voulait être une esclave alors je devrais la traiter comme elle le souhaitait.

« Mais je suis... L’esclave de Seiya..., » dit-elle.

« Je m’en fous complètement, » répondis-je.

« Hein !? » dit-elle.

« Maintenant que j’y pense... je n’avais pas besoin de me retenir, » dis-je. « Je l’ai surpassé et je l’ai vaincu... vous êtes mon butin de guerre. Je n’avais jamais pensé vous rendre à lui... donc, vous auriez dû être à moi depuis le début. »

« ... » Elle semblait complètement abasourdie.

Elle n’arrivait pas à parler et me regardait fixement.

« V-Vraiment ? » dit-elle.

« Hm !? »

« Puis-je... travailler ? » demanda-t-elle.

« ... »

Je n’avais pas dit un mot et à la place, je lui avais pincé la joue et avais tiré dessus.

« I-ihyaiihihai... » cria-t-elle.

« Qu’est-ce que vous faites à agir aussi lentement... ? » Dis-je en lui tirant la joue et en la regardant dans les yeux. « Allez travailler tout de suite. »

Un instant plus tard... Elle avait commencé à sourire.

 

 

C’était la première fois que je la voyais sourire.

— Magie a été augmentée de 900 —

C’était encore un peu raide... mais c’était quand même un sourire.

***

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre ! En route pour avoir une nouvelle esclave éternelle !

  2. Kawai, desu !!!!!!!!!!
    900 de magie, mais 1 000 000 de mignonnerie.

  3. Merci pour le chapitre.
    P.S : si on prend l’image hors de son contexte, on la croirait masochiste. Quoique, c’est si faux que ça.
    Et, TRICHE ! Elle est sensé être malade, pourquoi elle à l’air en pleine santé ?

  4. Merci pour le chapitre.
    PS:…sérieusement ?

  5. Merci pour le chapitre.

  6. Merci pour le chapitre

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