Chapitre 63 : Le Roi des Esclaves Akito
« Maître, que ferons-nous aujourd’hui ? » (Risha)
Aujourd’hui avait commencé avec la phrase habituelle. Mes quatre esclaves se tenaient devant moi dans mon bureau. Risha — l’esclave qui était avec moi depuis le plus longtemps — avait, comme toujours, prononcé ces paroles.
Notre relation maître-esclave n’avait pas changé du tout une fois que j’étais devenu roi.
« Yuria. » (Akito)
« Oui. » Ma troisième esclave Yuria, qui avait pris le poste de secrétaire, répondit calmement. Son attitude était la plus mature de toutes, même si son apparence faisait penser qu’elle était la plus jeune.
« Le calendrier de la journée est-il complètement libre ? » (Akito)
« Oui, c'est complètement libre. » (Yuria)
« OK, alors, Mira. » (Akito)
« Oui. » (Mira)
J’avais appelé ma deuxième esclave, Mira.
Elle m’avait répondu avec sa bonne humeur habituelle. Je dirais que cette fille joyeuse avait la plus grande endurance parmi mes esclaves. Je me sentais donc en sécurité quand je laissais ce genre de travail à elle.
« La requête concernant les matériaux est... ? » (Akito)
« Ils ont déjà été transportés. Tout comme vous l’avez ordonnée, j’ai fait une demande officielle et j’ai demandé de faire payer les personnes qui les avaient rassemblés. Et dans le cas où il n’y avait pas assez d’argent en stock, alors ils recevront un document pour des exonérations fiscales. » (Mira)
« Hein, vous avez vraiment réfléchi à tout... » (Akito)
J’avais honnêtement pensé qu’elle était juste une personne musculaire, mais elle avait affiché une bonne initiative... son esprit fonctionnait très bien.
« Grande Sœur Mira ? Vous ne devez pas mentir, desu. Lilia a proposé cette idée, desu. Vous ne pouvez pas monopoliser cela, non... » (Lilia)
Ma quatrième esclave Lilia rentra dans la conversation.
Cela ne faisait pas longtemps qu’elle était avec nous, mais elle avait été la première à me donner le titre de "Super Maître", donc je pensais qu’elle était celle qui m’aimait le plus.
« Mira... » (Akito)
« Je suis désolée. » (Mira)
Mira avait baissé ses épaules toutes désolées et elle s’était docilement excusée.
Risha, Mira, Yuria, et Lilia.
Ces quatre filles étaient mes "Esclaves Eternelles"... mes précieuses et importantes esclaves.
« Bon ! Je pense que nous allons faire cela aujourd’hui. » (Akito)
J’avais ramassé une feuille de papier se trouvant sur le bureau. Il avait dessus des plans que j’avais élaborés.
« Oui, nous allons faire cela aujourd’hui. » (Akito)
« Est-ce que c’est... un palais ? Mais il semble petit... » Déclara Risha.
« Oui, c’est bien un palais... mais sa taille ne sera pas beaucoup plus grande que celle de ce manoir. » (Akito)
« En d’autres mots, il s’agit d’un... palais en miniature ? » (Risha)
« Pourquoi faisons-nous quelque chose comme ça ? » (Mira)
« Et bien. Parce que le maître nous a dit de faire ça. » Yuria avait déclaré ça en réponse à leurs doutes.
« Les responsables de la ville l’ont dit. Une fois que le Maître est devenu roi, il est devenu un symbole et il a donc besoin d’un palais. Mais, le Maître ne voulait pas d’un grand palais. Nous avons donc travaillé sur un palais de plus petite taille. » (Yuria)
« Vous ne l’avez pas vous-même souhaité ? » Déclara Risha surprise.
« Eh bien... ce n’est pas que je ne voulais pas un, c’est juste que tout cela n’a pas beaucoup de sens. De plus, un tel palais consommerait beaucoup de magie. Le point est que nous avons besoin d’une sorte de symbole. » (Akito)
« Vraiment ? » (Risha)
« De plus, si c’est trop grand, cela rendra votre travail trop difficile ? » (Akito)
« Maître... » Risha me regarda les larmes aux yeux.
— Magie a été augmentée de 5 000 —
J’entendis la voix me dire ça. J’avais alors sorti mon DORECA et avais ouvert mon menu. C’était mon pouvoir, le pouvoir de faire des choses en utilisant la magie de leurs sourires. Ce pouvoir qui m’avait permis depuis rien d’arriver là où j’en étais... le roi.
***
J’étais allé dehors, avais retroussé mes manches avant de placer un bandeau autour de ma tête.
J’avais alors utilisé ma "Déconstruction" qui était l’un des pouvoirs de mon DORECA. Il avait été utilisé directement sur le manoir où je vivais avant. Il était alors redevenu un terrain vague avec tous les matériaux qui le composaient se trouvant sur le sol.
« Mira, ce mur est trop tortueux, continuez tout droit. » (Akito)
« C’est correct, c’est correct... Au fur et à mesure, nous pouvons faire des ajustements minimaux. » (Risha)
« Mais si vous le mettez là-bas, alors cela touchera la fontaine d’eau. » (Mira)
« Grande sœur, j’ai fait un pilier, mais où dois-je le mettre ? » (Lilia)
Mes esclaves avaient commencé à se déplacer par elles-mêmes, mais j’étais trop occupé pour que cela me dérange.
Normalement, j’aurais utilisé mon DORECA et j’aurais choisi "Maison de Bois" ou "Maison de Pierres" et un cercle magique serait apparu où j’aurais juste dû placer les matériaux. Cependant, je n’avais pas trouvé de "Palais" dans le menu de mon DORECA. J’étais sûr qu’à l’avenir, ce serait le cas, car la Déesse avait quand même prévu que je devienne un jour un roi, mais pour le moment, ce n’était pas le cas.
Donc, dans cette situation, nous devrions faire les pièces une par une et les mettre ensemble pour ainsi créer un palais. Si vous deviez le comparer à quelque chose, alors il s’agirait de construire avec des blocs. Tout comme je l’avais déjà fait précédemment.
J’avais fait une cuisinière rassemblée avec une maison pour en faire une cuisine publique et j’avais aussi fait une source d’énergie avec une source d’eau et une maison et cela avait fait un bain public.
Et un projet plus vaste conçu en utilisant diverses plantes et arbres avait permis la mise en place d’une forêt.
Avec ce genre d’idée en tête, je m’étais mis à créer le palais.
« Qui a ses mains de libres ? » J’avais demandé cela, et Lilia avait levé les mains et avait courue vers moi.
« Moi, desu. Que voulez-vous, desu. » (Lilia)
« S’il vous plaît, veuillez prendre cette plate-forme et levez-la. » (Akito)
« OK, desu. » (Lilia)
Elle leva le bâtiment temporaire que nous avions créé. C’était la même surface que le manoir que nous avions avant ça, alors nous allions l’utiliser comme base.
Le DORECA nous avait aussi donné le pouvoir de lever tout ce qui avait été fait avec lui tout en ignorant les lois de la physique.
Lilia avait levé l’édifice et avait placé le plateau à la même position que celui en dessous, mais avec une distance entre les deux correspondante à un étage. Elle avait ensuite créé des escaliers pour mener à la plate-forme.
« Je pense que maintenant, cela ressemble un peu plus à un palais. » (Akito)
« Oui, desu. Il est plein de la dignité du Maître. » Déclara Lilia en regardant le palais.
Faire des choses avec mes esclaves était toujours un moment plaisant.
Il y avait le genre de sentiment que vous obteniez lorsque vous étiez quelqu’un qui bricolait... presque comme s’il s’agissait d’un projet favori effectué pendant les vacances.
Si possible, j’aimerais continuer tout cela d’une manière tranquille.
« Votre Majesté ! Aidez-nous, Votre Majesté ! »
Il semblerait que ce souhait ne sera pas rempli.
***
Portant mes vêtements royaux, j’étais arrivé à la frontière de la Capitale Royale, Ribek.
Là, j’avais repéré que la batterie défensive de Nitokas tirait sans arrêt.
J’avais alors regardé la cible de ce bombardement et c’était... un dragon.
Il s’agissait d’une créature énorme avec des écailles très solides... donc un dragon tout à fait normal.
Mais ce simple fait signifiait qu’il était fort.
Les vingt pierres lancées par les nitokas étaient plus grandes que les ballons de basket.
Sous ce feu concentré, le dragon s’approcha doucement, mais sûrement de la ville.
« Je comprends... la situation. » (Akito)
D’un simple coup d’œil, je pouvais voir pourquoi ils m’avaient appelé.
Yuria avait dit qu’il n’y avait rien de prévu dans mon horaire de cette journée... mais on ne pouvait rien y faire, car il s’agissait d’une situation urgente.
« Votre Majesté, je suis désolé, mais il n’y avait rien d’autre que nous puissions faire. » Le commandant de la ligne défensive me fit des excuses.
« Non, c’est correct. C’est une bonne chose que vous m’ayez appelé. Je m’en occupe, mais continuez le bombardement juste au cas où. » (Akito)
« Compris. » Déclara le commandant avant de retourner donner des ordres.
Je m’étais alors retourné avant de regarder mes esclaves.
« D’accord, dans ce cas, allons-y ! » (Akito)
« « Oui ! » » Me répondirent-elles toutes.
Je dégainai mon épée puis je touchai les gemmes qui y étaient incrustées.
Elles avaient toutes été aspirées dans mon Épée, la Véritable Esclave Éternelle et les gemmes avaient par la même occasion commencé à briller.
Une moitié de la lame avait commencé à brûler et l’autre moitié s’était mise à geler et elle avait été entourée par des lumières noires et blanches.
J’avais saisi l’épée alors que je commençais à me diriger vers le dragon. Le dragon leva sa tête et rugit, faisant trembler le sol. Il avait broyé les pierres qui lui furent tirées dessus, renvoyant plus loin des débris.
« Pendant que je suis là... » (Akito)
J’avais alors bondi vers lui.
« Je prendrai par la même occasion tout ton sang. » (Akito)
*Frappe !*
Mon épée avait coupé le cou de cet arrogant dragon de l’arrière jusqu’à l’avant, envoyant dans les airs sa tête.
J’avais alors atterri sur le sol et là, des personnes avaient commencé à m’acclamer.
« Hourra pour le Roi Akito ! »
« Hourra !! »
Il s’agissait là de voix qui m’acclamaient.
***
Après avoir terminé la subjugation, nous étions retournés sur le chantier.
Je les avais fait ressortir de l’épée, j’avais enlevé mes vêtements royaux, j’avais retroussé mes manches avant de mettre un bandeau autour de ma tête.
OK alors, finissons cela... alors que je pensais ça.
« Votre Majesté ! »
J’avais à nouveau été appelé et il s’agissait de la même voix qui avait demandé de l’aide plus tôt. Un jeune homme avait couru vers moi.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » (Akito)
« Hum ! Le stock de nourriture est épuisé, alors serait-il possible d’avoir assez de stock pour 500 personnes ? »
« Hein, pour 500 personnes... le stock s’est épuisé plus rapidement que je ne le pensais. » (Akito)
« Je suis désolé. »
« Ne vous inquiétez pas à propos de ça. » (Akito)
Je laissai là mes esclaves avant d’aller jusqu’à l’entrepôt de nourriture.
J’avais ensuite placé des cercles magiques pour faire du pushinee.
J’avais ainsi fini et j’étais donc retourné sur le chantier, mais quelque chose d’autre avait éclaté.
On ne pouvait rien y faire, alors j’étais allé avec cette personne afin d’aider à résoudre le problème.
Yuria avait dit que le calendrier était libre, mais il semblerait qu’il y avait eu une éclosion de choses à faire à gauche et à droite.
Au moment où les choses s’étaient enfin calmées, le soleil était déjà en train de se coucher.
Nous n’avions pas encore fini... alors, il semblerait que nous allions passer une nuit sous les étoiles.
*
Nous nous étions installés dans le jardin du palais autour d’un feu et avions partagé un peu de pushinees avant de le manger.
C’était le premier jour.
Le premier jour depuis que j’étais le roi... mais rien n’était différent d’avant.
Il s’agissait là d’un fait encore inconnu à l’époque, mais j’étais connu sous le nom du ‘Roi des Esclaves’ pour plus d’une raison par les citoyens.
Quand j’avais découvert cela, je m’étais alors senti à la fois heureux et triste... un sentiment vraiment étrange.
Au fait, lorsque mes esclaves avaient découvert ce fait, elles avaient été très heureuses et j’avais en conséquence reçu une énorme charge magique.
merci
Merci pour le chapitre.
merci pour le chapitre
Merci pour le chap !
Et le sac à merde sur pattes ? On en fait quoi ?!
Ce chapitre est un peu spécial dans le sens où il repose toutes les anciennes informations. C’est normal vu que c’est un début de tome (Genji fait pareil, Chapitre 1 + Prologue), donc il ne fait pas vraiment progresser l’histoire.
Merci
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre
Merci 🙂