Chargez sa magie avec un sourire – Tome 2 – Chapitre 45

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Chapitre 45 : Les Choses s’Accumulent

« Mira, sortez votre Carte d’Esclave. » (Akito)

Nous étions le matin, dans le Manoir du Seigneur.

Mira obéissait à mon ordre en sortant sa carte d’esclave avant de la placer dans le cercle magique que j’avais créé.

Après cela, je coupai légèrement mon doigt en utilisant mon Esclave Éternelle Kai avant de laisser tomber une goutte de sang dans le cercle.

Le cercle était pour un nouvel objet qui exigeait que ma carte soit en platine, ainsi que de devoir utiliser une carte d’esclave de base pour le créer.

Il me fallait deux objets. Une carte esclave de base et le sang du Maître.

Lorsqu’ils furent tous deux placés dans le cercle, une nouvelle carte fut produite.

« Maître, merci beaucoup  ! » (Mira)

« Les deux autres ont déjà effectué cela, mais nous ne sommes pas absolument sûrs des effets. » (Akito)

Je coupai alors une table en deux en utilisant mon Esclave Éternelle Kai.

Il s’agissait d’une table qui avait été créée en utilisant le DORECA.

« Regardez dans votre menu. Il devrait y avoir la Réparation de Niveau Bronze se trouvant quelque part dedans. » (Akito)

« Je l’ai trouvée. » (Mira)

« Activez-le sur la table et voyons ce qui va se produire. » (Akito)

« Compris. » (Mira)

Mira fit alors comme je lui avais dit et activa la magie de réparation avec comme cible, la table.

« Quels matériaux sont-ils nécessaires ? » (Akito)

« La réparation a besoin de la moitié des matériaux utilisés pour le faire. » (Mira)

« Je vois. Il s’agit donc bien du même effet que ma carte d’origine quand elle était en bronze. » (Akito)

C’est la même chose qu’avec une carte de non-esclave. Pensai-je.

Mira quitta rapidement la pièce pour aller rassembler les matériaux nécessaires pour les réparations.

Je m’assis alors dans ma chaise avant de regarder la table tout en réfléchissant.

Il s’agissait pour moi d’un moment décisif. Le fait que mes esclaves puissent maintenant utiliser la magie de Réparation de rang Bronze était une affaire très importante.

Jusqu’à présent, j’avais été le seul qui pouvait réussir à réparer avec efficacité... il s’agissait donc d’une situation inconfortable de bien des manières.

Le fait que chacun d’entre nous puisse maintenant le faire était un énorme développement de nos possibilités.

Mira revint rapidement avec les matériaux requis puis répara la table.

« Pfouuu, il semblerait qu’il n’y ait aucun problème. Elle possède bien la même capacité que mon DORECA. » (Akito)

« Ouais ! Hihihi. » (Mira)

« Pourquoi avez-vous un sourire comme celui-là ? » (Akito)

« Car je suis heureuse de ça. Je vais ainsi être encore plus utile pour vous, Maître. » (Mira)

« Je comprends. À partir de maintenant, continuez à travailler encore plus pour mon bien. » (Akito)

« Oui !!! » (Mira)

Mira hocha la tête avec un sourire clairement visible sur le visage.

« Maître. » (Yuria)

La porte s’ouvrit alors et Yuria rentra.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » (Akito)

« Un envoyé vient d’arriver. » (Yuria)

« Un envoyé ? Hoo ! est-ce Valéria ? » (Akito)

« Non, il ne s’agit pas de quelqu’un de Kazan. » (Yuria)

Ma petite esclave annonça cela alors qu’elle secouait la tête négativement tout en affichant un regard exceptionnellement sérieux.

***

Quand j’entrai dans la salle de réception, par inadvertance, je fronçai les sourcils en voyant ce qui était devant moi.

Il y avait dans la pièce un homme assis. Il s’agissait d’un homme possédant une cicatrice qui lui barrait le visage qui était assis sur une chaise en portant une armure et un manteau rouge sombre.

D’un coup d’œil, je pensai que son apparence était vraiment celle d’un bandit.

Quant aux castellas que Risha fournissait aux invités qui venaient dans la pièce... il les mangeait voracement tout en répandant des miettes partout.

Ses manières sont terribles... est-ce vraiment l’Envoyé dont Yuria parlait ?

Quand il me remarqua, il leva alors les yeux.

« Hein ? Es-tu Akito... » (homme sans manières)

« ... C’est exact, et vous êtes ? » (Akito)

Je m’assis alors devant lui. Mira, qui était entrée en même temps que moi, se plaça derrière moi.

« Je suis Jahn (prononcé Yahn). Je suis sous les ordres de Monseigneur Maxim. » (Jahn)

« Et donc ? » (Akito)

Jahn faisait claquer ses lèvres alors qu’il mangeait et parlait. Il était désagréable de le regarder, car il mâchait la bouche ouverte.

« Je suis venu te donner le décret de Monseigneur Maxim. Tu dois venir le saluer dans les 10 jours. » (Jahn)

« Dans les 10 jours ? Allez le saluer ? Qu’est-ce que cela veut-il dire ? » (Akito)

« Ton attitude envers lui déterminera le traitement que ces quatre villes auront. Assure-toi donc de ne pas gâcher la bonne humeur de Monseigneur Maxim. » (Jahn)

« Attendez. Je ne comprends rien à ce que vous me dites. Vous parlez de quoi, là ? Et qui est Maxim ? Que veut-il ? » (Akito)

« Hahaha ! » (Jahn)

Jahn fit alors un rire dédaigneux.

« Hoo, le chef de la ville de Ribek est donc ignorant de cette petite information ? » (Jahn)

« Vous osez traiter mon Maître d’imbécile ! » Mira criait avec force en disant cela.

« C’est quoi ça — ... tu es un simple esclave ? Si tu es bien une esclave, alors apprends où est ta place ! Je parle à ton maître alors quand je fais ça, tu ne dois pas m’interrompre. Haha » (Jahn)

« Keeee... » (Mira)

Mira mordit alors la lèvre inférieure et arrêta de parler avec un regard frustré visible sur son visage.

C’était comme si, en tant qu’esclave, elle ne pouvait pas réfuter cette logique bien qu’elle essayait de le faire.

« Mira, ne parlez pas avec lui. Il s’agit d’un ordre. » (Akito)

« Compris. » (Mira)

En faisant cela, je remplaçai les mots de Jahn par un ordre donné en tant que son Maître.

Cela permit ainsi à sa frustration de diminuer, mais pas à sa colère. Elle continua à observer Jahn avec un regard de colère.

Je me retournai pour faire face de nouveau à Jahn avant de lui demander ça.

« Désolé pour mon ignorance... mais s’il vous plaît, pourriez-vous m’expliquer comme je ne comprends pas ce que vous me dites. » (Akito)

« Tu ne sais vraiment rien à propos de Monseigneur Maxim ? » (Jahn)

Cette fois, il semblait vraiment étonné. Était-il quelqu’un de vraiment très connu ?

« Humm, Maître... » (Mira)

« Oui ? » (Akito)

« Maxim est le nom du Grand Seigneur du Nord. Il a effectué de nombreuses guerres ici et là et a ainsi acquis un grand nombre de villes sous son contrôle. » (Mira)

Donc en gros, une invasion ?

Je regardai alors Jahn qui avait sa poitrine gonflée par la fierté.

« Eh donc. C’est bien comme elle le dit. Ne t’inquiète pas, Monseigneur Maxim n’aime pas particulièrement faire couler le sang. Tant que tu le salues et que tu deviens son subordonné, alors rien de mal ne se produira. » (Jahn)

« ... et... si je refuse ? » (Akito)

« Et bien... dans ce cas, les subordonnés de Monseigneur Maxim et ses deux mille soldats marcheront sur cette ville. » Jahn déclara cela avec un sourire vulgaire et malsain clairement visible sur son visage.

« ... je suis désolé, mais j’ai besoin de réfléchir au cours de la nuit. » (Akito)

« Haha, c’est correct. Surtout que ta réponse finale est à peu près déjà décidée... » (Jahn)

« ... Risha. » (Akito)

J’appelai ensuite Risha, à la place de Mira qui était juste derrière moi.

« Vous m’avez appelée, Maître ? » (Risha)

« Veuillez guider monsieur Jahn dans un endroit pour se reposer... soyez poli avec lui. » (Akito)

« Compris. » (Risha)

Risha guida ensuite Jahn et ils quittèrent ainsi la salle de réception.

« Pffff... » (Akito)

Je m’enfonçais alors ma chaise avant de me mettre à soupirer.

La guerre.

Ce mot résonnait dans ma tête.

Alors, il me disait de me rendre... si tu ne veux pas mourir, alors rends-toi. Sinon une invasion de plus de deux mille soldats viendra.

Hmmm, que dois-je faire...

***

Je me promenai ensuite un peu dans les alentours de Ribek.

« Mademoiselle, combien coûte celui-ci ? » (villageois A)

« 5'000 yens. » (marchande)

« C’est trop cher... tu ne pourrais pas me baisser un peu le prix ? » (villageois A)

La ville était emplie de vie. Avant que je ne réalise, la route était devenue la place du marché avec tous ces différents achats qui se déroulait à cette heure de la journée.

Cela changeait tellement du temps où Marato était au pouvoir.

« Monseigneur. » (homme)

Un homme me reconnut et me parla.

« Monseigneur. J’ai entendu dire que Maxim visait à contrôler cet endroit. Est-ce vrai ? » (homme)

« ... d’ou avez-vous entendu cela ? » (Akito)

« J’ai vu très récemment un subordonné de Maxim qui était arrivé en ville. Il a pris certains de mes biens sans payer et m’a dit. “De toute manière, tout ça sera bientôt à Monseigneur Maxim”. » (homme)

Jahn, n’est-ce pas...

« Je pensais que c’était ridicule, mais j’ai vu l’esclave de Monseigneur avec lui et elle ne l’a pas arrêté au cours de ses actions. » (homme)

Risha, n’est-ce pas...

Il semblerait qu’elle ait mal compris mon ordre et lui avait donné implicitement l’autorisation de faire de telles choses.

« Il a aussi pris certaines de mes affaires. »

« Moi aussi. »

« Et il m’a frappé quand je lui ai demandé d’arrêter. »

« C’est vrai. Il a aussi cassé mon étal. »

Les uns après les autres, ils s’exprimèrent pour me dire ce qu’il leur avait fait.

Je donnai donc une Panacée à l’homme qui avait été frappé et réparai l’étal de l’autre en utilisant mon DORECA.

« Je suis désolé de devoir vous le dire, mais c’est bien la vérité... il nous a dans son collimateur. » (Akito)

Après avoir entendu mes mots, les alentours devinrent de plus en plus agités.

« Maxim dit que je dois capituler. Si je ne me rends pas, et que je ne deviens pas son subordonné, alors il va nous envoyer deux mille soldats pour nous conquérir. » (Akito)

La situation devint de plus en plus surchauffée plus je leur parlais.

Eh bien... Je suppose que c’était évident que cela allait devenir ainsi.

Je leur avais quand même dit que 2'000 personnes viendraient nous attaquer.

Ribek était la ville la plus peuplée des quatre... mais même elle n’avait qu’une population de près de mille personnes.

Il était évident qu’ils auraient peur quand je leur avais annoncé que deux mille soldats viendraient ici.

Je réfléchissais à la suite quand,

« Monseigneur, comment allons-nous devoir faire dans ce cas ? » (homme)

« Hein ? » (Akito)

L’homme qui m’avait parlé en premier se remit à me parler.

« Comment devrions-nous faire quoi ? » (Akito)

« Comment devrons-nous nous battre ? Comment devrions-nous nous préparer afin de repousser ces 2'000 soldats ? » (homme)

« ... » (Akito)

Je fus très surpris. Il s’agissait d’une réaction qui était complètement hors de mes attentes.

« Vous êtes tous stupides... » (femme A)

Une femme se mit alors à parler.

« Ce que nous devons faire n’a en rien changé. Notre Seigneur fera quelque chose contre cela et nous devrons quant à nous rassembler les matériaux pour le faire. » (femme A)

« C’est vrai ! Le Seigneur fera quelque chose d’incroyable qui enverra ces soldats en enfer ! »

« C’est, Humm, c’est Humm, oui, quelque chose comme le Nitoka. Devrons-nous en faire beaucoup ? »

La foule commença alors à créer un énorme remue-ménage alors qu’ils parlaient tous et se mettaient même à crier.

Ils semblaient pleins d’espoir en discutant des solutions les uns après les autres. Aucun d’entre eux ne semblait prêt à céder.

Je sortis alors mon DORECA.

Le remarquant, tous se tournèrent pour me regarder.

Leurs regards étaient remplis d’espoir et de confiance.

***

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