Chapitre 42 : Unies Corps et Âme
Après avoir abattu quelques dragons de plus, je vis au loin, Maya et le reste de son groupe s’approchant de moi.
Parmi les cent plus fortes jeunes femmes de son groupe, la moitié portait des épées et des lances, tandis qu’une autre partie transportait des marchandises et tirait des chariots, et le restant était responsable des nitokas mobiles que j’avais créées.
Il s’agissait de mes subordonnés, et dans un autre sens, elles étaient aussi ma garde d’élite.
Après qu’elles se soient approchées jusqu’à une certaine distance, toutes s’arrêtèrent. Et alors, seulement leur chef, Maya, s’approcha de moi.
« Bonjour, Akito » (Maya)
« Bonjour, cela faisait longtemps. » (Akito)
« Vous êtes-vous occupé de tout cela... seul ? » me dit Maya tout en regardant le dragon couché derrière moi.
« Oui, on peut dire cela. J’avais besoin de son sang. » (Akito)
Après avoir répondu, les filles derrière Maya commencèrent à hurler et applaudir.
Je pouvais entendre des « Fantastiques », « Il est super fort. » « Comment il est si génial... », qui provenaient des différentes filles présentes.
« Et vous ? Comment allez-vous ? » (Akito)
« Nous allons très bien. Ha oui ! C’est vrai. À propos de ces singes... nous en avons trouvé un peu partout, et donc nous avons vaincu tous ceux que nous avons pu trouver. » (Maya)
« Ha, les Bêtes Esclaves ? Et ? » (Akito)
« Ils se sont bel et bien transformés en humains comme vous nous l’aviez dit. Nous les avons ensuite orientés vers la ville la plus proche que vous gouvernez. Ils ont donc sans aucun doute, dû aller là-bas. » (Maya)
« Je vois. Merci beaucoup. » La remerciais-je ainsi pour les tâches accomplies par elle et son groupe.
Pour que mes villes puissent continuer de se développer, j’avais besoin de plus en plus d’habitants.
Et le moyen le plus rapide pour obtenir ces personnes était de vaincre les Bêtes Esclaves, les retransformant ainsi en humains.
Et comme récemment, j’étais quelque peu surchargé par le nombre de travaux que je ne pouvais pas déléguer, j’avais donc donné cette tâche à Maya et à ses filles.
Bien sûr, pour ma part, quand j’en voyais, je les tuais immédiatement.
« À l’heure actuelle, quelle population vit actuellement dans vos villes ? » (Maya)
« J’ai laissé cette gestion à Yuria, mais... je pense que cela doit être autour des 3000 personnes. » (Akito)
« Je vois. » (Maya)
Pour une raison inconnue à l’heure actuelle, il semblerait que cette annonce rendit Maya très heureuse.
« D’une manière ou d’une autre... vous avez l’air très heureuse de cela. » (Akito)
« Et bien, c’est normal. Car après tout, vous dirigez 3000 personnes. » (Maya)
« Et bien... oui et ? » (Akito)
« Je suis donc, tout simplement, très heureuse à propos de ça. » (Maya)
Est-ce que c’était tout ?
« Ha oui ! C’est vrai ! Est-ce... que vous aimez les femmes ? » (Maya)
« D’où sortez-vous cette question si soudaine ? » (Akito)
« Répondez juste à la question. » (Maya)
« Eh bien oui... je suis après tout un homme. » (Akito)
Et puis après ? Alors que je pensais cela en regardant Maya.
« Parfait ! J’aimerais donc, dans ce cas, faire un marché avec vous. Nous aimerions avoir un enfant avec vous. » (Maya)
« M-Moi ? » (Akito)
Totalement surpris, je regardai alors Maya et les filles présentes derrière elle.
« Avec vous... et qui d’autre en plus ? » (Akito)
« Mais avec nous toutes... n’est ce pas évident ? » (Maya)
« Mon bon sens ne peut pas vraiment me faire comprendre comment cela peut être si évident pour vous. » (Akito)
Alors que je me demandais cela, je me disais. Au nom du ciel, comment une telle chose peut-elle se produire...
« Eh bien ! Pour l’instant, nous avons déjà reconstruit plusieurs villes et vaincu beaucoup de singes pour ainsi pouvoir les retransformer en personnes, n’est-ce pas ? » (Maya)
« Oui et ? » (Akito)
« Pour pouvoir augmenter naturellement la population, la meilleure méthode ne serait-elle pas d’avoir de nombreux enfants et de donner naissance à un grand nombre de bébés, n’est-ce pas ? » (Maya)
« Je suppose que c’est vrai, mais... » (Akito)
« Alors... dans ce cas, faites-nous avoir des enfants. » (Maya)
« Il s’agit là d’une logique quelle peu trop directe. » (Akito)
Je savais déjà bien que l’accouchement était la façon dont nous nous multiplions, mais je ne savais pas trop pourquoi elles venaient toutes me demander cela à moi.
« Toutes les personnes ici... » Après avoir dit cela, Maya fit signe du menton vers les filles derrière elle.
Les filles étaient toutes là — à me regarder.
Puis, Maya enchaîna avec. « Comme vous pouvez le voir, elles sont toutes de jeunes femmes bien portantes. De jolies jeunes femmes qui sont toujours vierges à l’heure actuelle. » (Maya)
« Vous aussi ? » (Akito)
« Je vous remercie. Et ces filles aussi pensent la même chose. Si elles devaient avoir des enfants, elles aimeraient toutes que le père soit un gars fort, cool et incroyable — et toutes, disent que vous, Akito, êtes quelqu’un de génial qui leur convient parfaitement. » (Maya)
Maya annonça cela comme si c’était une évidence. Quant à moi, je regardai encore une fois les filles derrière elle.
Sous les regards concentrés de ces jeunes femmes, je me rendis compte à ce moment-là qu’elles me regardaient toutes avec des yeux que j’avais déjà vus auparavant dans mon monde. Il s’agissait des yeux de filles regardant une idole... des regards emplis d’admiration... montrant aussi un désir ardent en eux.
« C’est comme ça. » (Maya)
« Je vois. » (Akito)
« Et aussi... » (Maya)
« Hm ? » (Akito)
« Nous vous sommes toutes très reconnaissantes. » (Maya)
« Reconnaissantes ? » (Akito)
« Oui, reconnaissantes. Est-ce étrange ? » (Maya)
« Eh bien... j’ai bien une idée de pourquoi. » (Akito)
J’avais fait beaucoup pour elles. Je leur avais fait tout ce dont elles avaient besoin, et leur avait fourni de la nourriture, un abri sûr et des vêtements...
Il n’était donc pas étrange qu’elles se sentent redevables pour cela.
« C’est pourquoi... » Maya me fit alors un clin d’œil avant de poursuivre. « Leur reconnaissance et leur admiration les ont amenées à vous considérer comme celui qu’elles désirent le plus. » (Maya)
« Je vois. » (Akito)
« Alors dans ce cas, donnez-nous un enfant. » (Maya)
« ... est-ce que c’est correct que si cela se déroule avec tout le monde ? » (Akito)
« Oui, bien sûr. » (Maya)
Maya hocha la tête et les filles derrière elle hochaient la tête avec des regards sérieux sur leurs visages.
« N’est-ce pas une évidence ? Nous avons toujours été ensemble jusqu’à maintenant. Nous avons ensemble été à la vie, à la mort. Alors pourquoi, vis-à-vis des enfants, cela devrait-il être différent ? » (Maya)
J’avais encore du mal à totalement saisir cette situation... Mon cerveau avait l’impression de se fendre peu à peu... Mais j’avais compris la situation générale de ce qui se passait présentement.
Ce n’était nullement une mauvaise sensation. C’était même très agréable de faire face à toutes ces personnes qui possédaient des sentiments de gratitude et d’admiration envers moi.
« Je comprends. Mais en ce moment, ce n’est pas encore possible. » (Akito)
« Pourquoi ? » (Maya)
« Il serait très problématique de vous avoir toutes en pause prolongée. » (Akito)
« Problématique ? » (Maya)
« Car après tout, en ce moment, vous êtes toutes ma garde d’élite. » (Akito)
« ... Je vois... C’est vrai n’est-ce pas... » (Maya)
Maya hocha la tête. Les filles derrière elle avaient l’air très déçues, mais elles semblaient aussi avoir compris qu’on ne pouvait rien y faire.
« Alors éventuellement, plus tard ? » (Maya)
« C’est d’accord. Je vous promets de le faire plus tard. » (Akito)
« – Vous nous donnerez, à ce moment-là, à toutes, un enfant ? » (Maya)
« Oui ! Je rajouterai à votre demande que vous aurez toute une ville où vous pourrez vivre en toute sécurité. » Après avoir dit cela, je vis que les filles étaient toutes excitées.
La moitié d’entre elles applaudirent tandis que l’autre moitié semblait très émue.
Il semblait de plus en plus évident que j’étais devenu comme une idole pour elles.
Oh la la, a ce niveau, cela dépasse largement le cadre d’un simple harem 🙂