Chapitre 34 : Éternel Esclave
Aujourd’hui avait été une journée totalement sens dessus dessous dès le départ.
En premier lieu, la restauration des murs de la ville avait été achevée alors que j’étais en train de me déplacer avec Yuria.
« Où ensuite ? » (Akito)
« Au sud... un peu en dehors de la ville. » (Yuria)
« Sud ? » (Akito)
« Les gens veulent cultiver un champ, donc il y a une demande pour un puits. » (Yuria)
« Un arrosage... Je me demande si une source d’eau (grand) serait correcte !? » (Akito)
« J’ai déjà demandé à Risha-san et à Mira-san d’amener les matériaux. » (Yuria)
« Je vois. Bon travail. » (Akito)
Je complimentai Yuria et tapotai sur sa tête.
Elle ne détestait pas cela, mais ceci n’avait pas l’air de la rendre heureuse non plus.
Par rapport à Risha et Mira, elle ne devenait pas souvent heureuse ou me faisait recharger ma magie aussi souvent... J’étais un peu inquiet.
« Et quoi après cela ? » (Akito)
« La ville entière a fait la demande que vous fassiez une autre maison des bains. » (Yuria)
« Pour tout le monde ? » (Akito)
« Masculin et féminin. » (Yuria)
« ... oh, c’est vrai que je n’avais pas divisé en fonction du sexe. » (Akito)
Au départ, je l’avais fait et ceci m’avait permis de contempler mes belles esclaves, donc après cela, j’avais complètement oublié.
« J’ai compris, je vais le faire. Hummm... L’Âme de Lave — — » (Akito)
« Je l’ai déjà demandée à Maya-san et à son groupe. » (Yuria)
« Vous êtes vraiment bonne avec cela. » (Akito)
Je ne disais pas cela juste pour lui faire plaisir, c’était mon honnête opinion.
J’avais déjà vraiment pensé cela, même si elle était une esclave, Yuria était aussi une secrétaire très compétente.
***
L’après-midi, j’étais en train de prendre une pause dans ma maison.
J’utilisais un oreiller très luxueux de la part de ma première esclave, Risha.
« Bon travail, Maître. » (Risha)
« Je suis fatigué... aujourd’hui, j’ai dû faire pleins d’aller-retour... » (Akito)
« Est-ce à cause d’Yuria ? » (Risha)
« Si elle n’avait pas été là, je pense que cela aurait été encore pire. » (Akito)
La difficulté de ce travail aurait probablement été augmentée de plusieurs fois sans elle.
J’imaginais comment Risha, Mira et moi serions à courir partout sans elle.
« Yuria se rend donc très utile, n’est-ce pas ? » (Risha)
« Oui. » (Akito)
Risha se calma à ces mots.
Elle resta silencieuse et commença à m’éventer légèrement.
Ses cuisses étaient douces et le vent était aussi agréable... je me sentis tellement bien.
Avoir ma merveilleuse esclave qui me faisait cela, je sentis ma fatigue fondre tout de suite.
Je me sentis si bien que je commençai rapidement à dériver.
« Maîtr — — » (Yuria)
« Chut ! » (Risha)
J’entendis une voix. Il semblerait qu’Yuria soit revenue, mais Risha la calma.
« Le Maître vient enfin de s’endormir. Quel est ce grand remue-ménage ? » (Risha)
Risha lui demanda.
Si ce n’était pas quelque chose d’important alors je voudrais continuer à profiter de ce paradis.
« C’est vis-à-vis d’un rapport de Maya-san. Un groupe a attaqué la ville. Ils ont tous été vaincus et capturés. » (Yuria)
« Et donc elle voudrait la décision du Maître ? » (Risha)
« Leur chef est un homme avec une esclave... apparemment, son nom est Seiya. » (Yuria)
Hein ? Seiya ?
Seiya avait attaqué Ribek ?
J’ouvris mes yeux à moitié et vis Risha broyer du noir sous les yeux d’Yuria.
Techniquement, je connaissais Seiya environ aussi longtemps que je connaissais Risha.
Qu’est-ce qu’elle allait décider ... Je voulais simplement regarder pour le moment.
« Yuria, il suffit de relâcher ces personnes. Celui avec l’esclave pourrait se mettre en colère, mais n’en tenez pas compte et renvoyez-le simplement en dehors de nos murs. » (Risha)
« Est-ce que c’est correct ? Ils sont quand même venus nous attaquer ? » (Yuria)
« Je pense que le Maître ferait la même chose. » (Risha)
Elle dit cela en regardant vers moi.
J’avais fermé les yeux rapidement avant qu’elle ne voie qu’ils étaient ouverts.
Oui, comme l’avait dit Risha.
Depuis le moment où nous nous sommes séparés d’avec la Déesse, c’était la quatrième fois que je rencontrais Seiya.
Plus récemment, nos interactions avaient été comme entre des ennemis et à chaque fois que nous nous voyions, il devenait de plus en plus enragé.
Même si nous le capturions, j’aurais fini par le faire sortir. Je n’avais pas vraiment de rancune avec cet homme personnellement.
Comme prévu de l’esclave qui avait été avec moi depuis si longtemps. Elle savait bien ce que je ferais.
Après un court instant, Yuria sortit de la pièce.
Je continuai ainsi à profiter de mon paradis.
Si c’était ainsi alors je pouvais tout lui laisser gérer quand c’était mon temps pour une pause.
Je fermai les yeux et m’endormis sur son oreiller de genoux.
***
La nuit, je sortis de mon palais.
La majorité des habitants de la ville étaient rentrés chez eux et il n’y avait personne dans les rues.
Je me promenai pour une raison ou pour une autre.
Ribek était une ville qui avait été sous le contrôle de Marato jusqu’à il y a un peu de temps.
Par rapport à ce moment-là, les maisons avaient été réparées comme neuf et les rues étaient bien nettoyées.
Il y avait des choses que j’avais réparées et d’autres choses que j’avais créées à partir de zéro.
La ville que j’avais faite... la ville depuis laquelle je dirigeais.
« Ahaha, oh, papa, tu es stupide ~ » (Enfant dans une maison)
« Non, c’est vrai que c’est — . Un grand coup que j’ai pris... » (Son père)
« OK OK, assure-toi de ramener à la maison tes prises avant de commencer à en plaisanter. » (Sa mère)
J’entendis des voix heureuses provenir de l’intérieur d’une maison.
C’était des voix qui me faisaient penser à une famille heureuse.
Ici, les gens rigolaient énormément.
« C’est très bien. » (Akito)
« Monseigneur ! » (Inconnue)
Quelqu’un m’appela de derrière moi.
C’était un homme d’âge moyen qui avait un visage que je ne reconnaissais pas vraiment.
« Et vous êtes ? » (Akito)
« Mon nom est Denis. » (Denis)
Eh oui, c’était la première fois que j’entendis ce nom.
En y repensant, j’avais l’impression comme si je ne l’avais pas vue parmi les personnes qui travaillaient pour apporter du matériel dans les cercles magiques.
Je me demandai ce qu’il me voulait quand,
« Monseigneur, ce serait mieux si vous faisiez plus attention. » (Denis)
Mon expression devint sérieuse alors qu’il semblerait que Denis avait quelque chose d’important à dire.
« Faire attention ? » (Akito)
« Oui. La petite est votre esclave, n’est-ce pas, Monseigneur ? » (Denis)
« Yuria ? » (Akito)
« Oui. Vous feriez mieux de prendre garde à cette petite. Elle a circulé en utilisant le nom de Monseigneur dans toute la ville. » (Denis)
« Et, quels sont les fondements de vos craintes ? » (Akito)
« Il existe des preuves. Comme aujourd’hui, elle a décidé de libérer les personnes qui nous avaient attaqués. » (Denis)
Hum... Seiya, vous voulez dire hein...
C’était — —
« Elle a décidé par sa propre initiative, alors que Monseigneur se reposait. Je pense qu’une telle décision est dangereuse. Vous feriez mieux de prendre des mesures contre ce genre d’action rapidement... comme de la congédier ou quelque chose dans le genre... » (Denis)
« Je comprends. » (Akito)
Alors que je dis cela, il semblait avoir un sourire en coin.
D’une certaine façon, il semblait agir comme une victime, mais je pensais qu’il agissait sous les ordres de quelqu’un d’autre... du moins, c’était l’impression qu’il me faisait dût à son expression.
Il me suffisait de regarder cette expression pour me faire sentir inconfortable.
« Merci pour l’avertissement. À partir de maintenant, dites-moi si vous remarquez quelque chose d’autre de pas correct. » (Akito)
« Oui, je vais le — — » (Denis)
« À propos de toutes les autres sujets à part mes esclaves. » (Akito)
Annonçai-je, et c’est alors que Denis se figea à ces mots.
Son visage se durcit comme s’il devenait de la pierre.
« Yuria est mon esclave. » (Akito)
« Eh bien, mais... » (Denis)
« Même si j’étais trahi par elle, jamais je ne me débarrasserais d’elle. Elle est mon Esclave Éternelle avant tout. » (Akito)
Je venais de le lui dire franchement et face à cela, Denis fit un son : "Argg".
Puis à l’instant suivant.
— Magie a été augmentée de 2’000’000 —
J’entendis un son familier alors qu’une lumière étincela depuis derrière moi.
Je me tournai sur moi-même et vis là, debout, Yuria avec ce qui était autour de cou qui brillait avec une importante lumière.
Son expression—je n’avais même pas besoin de chercher bien loin pour comprendre ce qu’elle signifiait.