Chapitre 32 : Les Soldats du Seigneur
Partie 2
Je fus très surpris.
Toutes les 50 personnes étaient des femmes.
Après un rapide combat, les 50 personnes me fixèrent après avoir été facilement vaincues.
J’étais un peu gêné de cette situation et je me suis dit que ce n’était certainement pas comme je l’avais prévu.
« Umm... pour commencer, pouvez-vous m’envoyer votre chef !? » (Akito)
Alors que je réfléchissais à ce que je devrais dire, suite à ma demande, une femme seule fit un pas en avant dans ma direction.
« Je suis leur chef. » (Chef Femme)
Elle me donnait l’impression d’être une femme du genre "grande sœur". C’était l’impression que j’eus après qu’elle ait enlevé son manteau.
Si je devais la commenter en quelques mots, je pourrais décrire sa tenue comme étant une armure Bikini.
« Quel est votre nom ? » (Akito)
« Ne serait-il pas plus poli de se nommer avant de demander aux autres de le faire ? » (Chef Femme)
« Je m’appelle Akito. » (Akito)
« ... Maya » (Maya)
Après que je me sois nommé si facilement et dans la simplicité, Maya sembla bouder un peu avant de se présenter.
« OK, alors Maya, qu’est-ce que vous faites avec ces personnes-là ? Je suppose que c’est vous qui êtes ceux qui ont attaqué ma ville. » (Akito)
« Oui, mais je ne ferais aucune excuse. C’était uniquement moi. Je prendrais donc la totalité de la responsabilité. » (Maya)
« Nee-san !? » (Fille du groupe A)
« Qu’est-ce que tu dis, Nee-san !? » (Fille du groupe B)
« C’est vrai. Onee-sama a pensé à tout le monde avant elle — —. » (Fille du groupe C)
Toutes les filles disaient ceci et cela, mais Maya les foudroya du regard une seule fois et elles se turent toutes.
Je compris qu’elles n’étaient pas du tout d’accord avec cela, mais après le regard de Maya, elles acceptèrent à contrecœur la situation.
C’était très bien, car cela signifiait aussi que si j’arrivais à résoudre le problème avec Maya, tout serait réglé.
« Je m’en fous de ce qui va m’arriver puisque nous avons perdu. Mais s’il vous plaît, laissez-les partir si c’est possible. » (Maya)
« Quoiqu’il en soit, dites-moi les raisons pour lesquelles vous nous avez attaqués. Pourquoi avez-vous volé la nourriture provenant de ma ville ? » (Akito)
« La raison ? » (Maya)
Maya me regarda dédaigneusement.
« Vous, est-ce que vous êtes tombé du ciel ou quoi ? N’est-il pas normal pour nous de chercher à pouvoir manger ? » (Maya)
« Alors, c’était juste pour pouvoir manger... » (Akito)
« C’est vrai, sinon qui ferait quelque chose de si dangereux ? Cette attaque nous a causé plusieurs blessures dans mon peuple. L’une d’elles est toujours dans un état critique. » (Maya)
Donc je supposai que la contre-attaque des habitants de la ville avait réussi à en blesser quelqu’une.
« Où est-elle ? » (Akito)
« Quoi ? » (Maya)
Maya me dévisagea avec suspicion.
Je pris une Panacée de dedans mon sac, et la jeta sur Maya.
La blessure qu’elle avait eue, lors de notre combat, elle fut instantanée guérie.
Je pris une autre Panacéeet la lui montrai.
« Où est-elle ? » (Akito)
Je répétai alors ma demande et tous les yeux des femmes autour de nous reflétaient le fait qu’elles étaient dans l’attente d’une action de Maya.
***
Les femmes me guidèrent jusqu’à leur base. Là, j’utilisai une Panacée sur la femme grièvement blessée.
Elle avait vraiment l’air comme si elle à tout moment allait mourir, mais elle fut guérie très rapidement.
Je les regardai alors que les autres femmes l’enlacèrent dans la joie, puis je demandai à Maya de lui parler ailleurs.
« Y a-t-il d’autres blessées ? » (Akito)
« N-non, c’est correct. Tout le monde n’a que des éraflures... parce que vous avez été gentil avec nous. » (Maya)
« Je vois, c’est très bien. Ce médicament nécessite quelques efforts pour le créer. » (Akito)
Je ne voyais pas beaucoup de personnes dans cette zone.
« Vous... quelles sont vos intentions ? » (Maya)
« Pas grand-chose en vérité. Quoi qu’il en soit, cessez d’attaquer les villes. Si vous voulez du pushinee... Euh, de la nourriture, alors, venez simplement me voir chez moi. » (Akito)
« ... Vraiment et qu’allez-vous nous demander après ? » (Maya)
Maya était sans aucun doute sur ses gardes.
« Rien du tout. Bien que vous alliez probablement le comprendre une fois que vous en aurez mangé, cela remplit l’estomac, mais c’est dégoûtant. » (Akito)
« ... » (Maya)
« Voilà pourquoi, si j’en distribue à tout le monde, alors vous serez au moins en mesure de maintenir votre niveau de vie au minimum. Si tel est le cas, alors je suis d’accord de vous donner autant que vous le voulez. En échange, vous devez cesser de faire des actions telles que des vols. » (Akito)
« ... est-ce que vous allez vraiment nous donner cela ? Comme vous pouvez le voir, nous sommes réellement telles, une grande famille. » (Maya)
Me dit Maya.
Au cours de notre conversation, le reste des filles s’étaient réunies autour de nous. Elles retenaient toutes leurs souffles en prévision de la fin de la discussion entre Maya et moi.
« Oui. » (Akito)
Je hochai franchement la tête. Enfin, la lumière d’hostilité présente dans les yeux de Maya disparut.
« Venez à la ville quand vous le voulez. Madway me contactera. » (Akito)
Je dis cela et me préparai à partir.
Nous avions atteint un point final à notre discussion... ou du moins je pensais ainsi, quand...
« A-Attendez un petit peu. » (Maya)
Elle me demanda d’arrêter. Je me retournai donc.
« Qu’est-ce qu’il y a ? » (Akito)
« Nous avons attaqué cette ville, ils tiennent donc certainement rancune. » (Maya)
« C’est vrai. » (Akito)
Ceci pourrait tout à fait être vrai. Elles ne m’avaient pas blessé personnellement, donc cela ne me dérangeait pas réellement. Mais Madway et les autres pourraient leur en tenir rigueur.
« E-Et aussi, je me sentirais mal d’accepter simplement la charité sans rien faire. » (Maya)
« Alors, que voulez-vous faire ? » (Akito)
« C-C’est... » (Maya)
Maya cessa alors de parler et regarda autour d’elle.
Toutes les filles qui la regardaient lui firent un signe de tête.
« Nous allons travailler pour vous. Ceci sera notre indemnisation. » (Maya)
« Travaillez pour moi ? » (Akito)
« Même si nous avons perdu face à vous, je suis... nous sommes assez confiantes dans notre force. Nous pourrions travailler pour vous en tant que soldats ou gardes du corps, quelque chose comme ça... » (Maya)
« ... » (Akito)
En quelque sorte,
« Vous êtes très consciencieuse, n’êtes-vous pas ? » (Akito)
« — » (Maya)
Maya devint d’un rouge vif et fit un son plaintif qui ne pouvait être exprimé avec des mots.
C’était un trait de caractère mignon.
Je fis involontairement un petit rire et répondis.
« C’est très bien. Si vous travaillez pour moi, je vous garantis la nourriture. Je vais m’attendre à ce que vous travailliez correctement. » (Akito)
« Oui ! » (Maya)
Les yeux de Maya pétillèrent et les femmes laissèrent leurs joies sortirent, dans un calme relatif.
Voici comment j’avais obtenu une troupe de soldats privés.