Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 7 – Chapitre 11 – Partie 1

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Chapitre 11 : La bonne façon de passer un jour de congé

Partie 1

Un verre de thé glacé avait été posé devant moi, et j’avais dit « Merci. »

Marie avait observé mon visage apathique, un plateau tenu contre sa poitrine, puis elle s’était assise sur le siège en face de moi.

Le ciel bleu était visible par la fenêtre en ce matin de week-end, et il semblait que des nuages allaient apparaître une fois la température montée. Marie portait une tenue appropriée pour l’été : une camisole qui pendait sur ses épaules avec de la dentelle et un short qui dévoilait ses cuisses.

« Tu as l’air abattu aujourd’hui. Est-ce que tu vas bien ? »

« Hmm, vraiment ? Vous allez peut-être rire, mais j’avais vraiment hâte d’être au troisième étage. Je pensais qu’on tomberait sur des adversaires puissants et qu’on livrerait une bataille désespérément serrée. Mais ensuite… » J’avais soupiré, puis Marie m’avait jeté un regard étrange en prenant une gorgée de son verre de thé glacé.

Le troisième étage avait vraiment été une déception.

Les ennemis y étaient assurément plus forts, et il y avait plus d’ennemis redoutables que jamais auparavant. Mais cela signifiait aussi qu’il y avait plus d’ennemis qui connaissaient immédiatement la vraie nature de Wridra et Shirley. Les monstres avaient donc fui sur-le-champ, pour ne plus jamais être revus. Quant à la grande Arkdragonne en question, elle était retournée se coucher pour faire une sieste après avoir pris son petit-déjeuner.

Je l’avais regardée dormir confortablement, puis j’avais ramassé le verre sur la table et l’avais présenté à la créature ressemblant à une méduse qui flottait dans la pièce. Elle avait laissé tomber de la glace sans impuretés dans le verre, refroidissant encore plus le thé glacé. Les esprits de la glace sont vraiment pratiques. Bien qu’elle ait été attirée par le congélateur pour une raison inconnue, elle y dérivait de temps en temps.

« Le troisième étage est étrange, n’est-ce pas ? J’étais particulièrement dégoûté de ne pas pouvoir combattre ce dragon de chaleur, » ai-je dit.

« Mais c’est mieux si on peut le faire facilement. Cela me donne plus de temps pour lire les livres, regarder les peintures murales et apprécier ta cuisine, alors ça ne me dérange pas du tout, » avait répondu Marie en attachant ses cheveux en arrière. Il y avait un anime du matin qui passait en ce moment, et j’avais réalisé que sa coiffure ressemblait au personnage de la série. Elle avait peigné ses cheveux avec une brosse qui était à proximité, puis les avait regroupés de chaque côté pour faire des nattes.

Il y avait quelque chose de magique dans son apparence, avec ses cheveux blancs, sa peau pâle et ses yeux comme des pierres précieuses. En fait, elle pouvait vraiment utiliser la magie. L’histoire de l’anime consistait à sauver des gens en utilisant la magie, sa coiffure était donc un choix approprié dans ce sens. J’avais donc pris des rubans sur l’étagère et j’avais décidé de l’aider.

Mais avec cette coiffure, il était difficile de cacher ses longues oreilles avec l’outil magique. Dans ce cas, il aurait probablement été préférable d’ajouter du volume sur les côtés, mais alors elle n’aurait pas autant ressemblé au personnage. Pendant que je faisais des allers-retours sur cette énigme inutile, Marie laissait ses pieds pendre sous elle.

« Ce n’est pas comme si tu n’avais pas pu te battre du tout. Les ennemis faibles qui ne pouvaient pas reconnaître Wridra nous ont attaqués de toute façon, » dit-elle.

« C’est vrai. Mais personnellement… Je ne suis pas sûr que tu comprennes, mais un homme veut le frisson d’une bataille serrée. » Elle avait fait une grimace comme pour dire qu’elle n’avait aucune idée de ce dont je parlais, et j’avais hoché la tête. Je m’étais dit qu’il devait être difficile pour une fille de saisir le concept de ce que je recherchais dans un donjon.

Notre exploration du labyrinthe s’était poursuivie pendant quelques jours depuis que nous avions commencé. Contrairement à mes attentes, les choses se déroulaient plutôt bien. Je souhaitais simplement que notre temps de paix soit compromis de temps en temps. Comme je l’avais déjà dit, je voulais juste vivre une bataille difficile.

L’une des particularités du troisième étage était que le nombre de monstres intelligents avait augmenté. Beaucoup d’entre eux pouvaient penser et agir de leur propre volonté, ce qui signifie que leurs schémas d’attaque avaient également augmenté en variété. Nous avions organisé des réunions sur la façon de les traiter à chaque fois, discutant des emplacements des points faibles de leurs organes, de la façon de les détruire et de l’ordre dans lequel nous devions vaincre les ennemis.

« Doula est vraiment fiable, n’est-ce pas ? Les équipes de raid ont chacune des membres avec des personnalités différentes, mais elle prend très bien les choses en main pendant les réunions. »

« J’ai été surpris. Son niveau n’est peut-être pas très élevé, mais elle est très douée pour diriger les gens. Peut-être que ça a à voir avec le fait qu’elle soit une guérisseuse. » Son équipe Andalusite s’était concentrée sur le soutien des autres équipes en matière de guérison et de mise en place de barrières. Cela signifie que sa capacité à évaluer l’ensemble du tableau et à déterminer comment fournir un soutien était utile. En ce sens, il était peut-être idéal pour un guérisseur de prendre en charge l’ensemble.

Doula avait dirigé tout le monde vers le but et avait veillé à ce que Zera ne soit pas trop tendu. Ils étaient parfaitement synchronisés l’un avec l’autre, presque comme un duo comique marié.

« Tout se passe bien grâce à la puissance de feu que nous avons en tant que groupe. Nous, l’équipe Diamant, et cet homme Gaston. Toutes les pièces s’assemblent pour former une unité cohérente. » Le crayon de Marie avait dansé sur son cahier.

Les rôles principaux étaient répartis comme suit : les équipes d’Eve et de Zera étaient chargées de la reconnaissance, l’équipe de Puseri défendait l’avant-garde, l’équipe de Doula apportait son soutien à l’arrière, et notre équipe recherchait les ennemis et agissait comme une unité d’attaque mobile.

L’équipe de Zera était la plus flexible et réorganisait le placement des unités en fonction du nombre et des caractéristiques de l’ennemi. Ajoutez à cela la capacité de Marie à remodeler le terrain, et vous obtenez une forteresse simple. La véritable force de Marie était le combat de groupe, et le fait qu’elle puisse scanner les ennemis avec le Gardien de Prison était un énorme avantage pour l’équipe.

« Hmm, j’ai entendu dire que nous étions une quarantaine au total. C’est peut-être la meilleure taille pour que nous puissions nous coordonner en tant que groupe, » avais-je dit.

« Oui, je pense que le fait que nous n’ayons pas beaucoup de personnes qui nous tirent vers le bas est un facteur important. Comme tu l’as déjà mentionné, le fait d’avoir plus de personnes ne se traduit pas nécessairement par un avantage. » Lorsque la taille de l’équipe devient trop importante, le principe de Pareto pouvait s’appliquer. Ceux qui pensaient ne pas avoir besoin de travailler s’enfuyaient devant le danger. C’était l’acte de quelqu’un qui ne pouvait pas prendre de responsabilités pour commencer, mais cette attitude diminuait également le moral de ceux qui l’entouraient. Dans ce cas, il valait mieux pour eux de ne pas être là en premier lieu.

« On comprend pourquoi Sire Hakam et Aje le Grand insistent pour travailler avec de petites équipes d’élite quand on y pense de cette façon. Je ne m’attendais pas à ce que le travail en équipe soit si intéressant. »

Nous devions encore trouver comment accepter les consommables et la nourriture. Cela nous coûtait beaucoup trop de temps de retourner à la base du deuxième étage chaque fois que nous avions besoin de quelque chose. Mais vu le danger, il était difficile d’envoyer seulement quelques personnes à la fois, nous n’avions donc pas d’autre choix que de nous déplacer tous ensemble.

« Il y a encore un problème que nous devons régler. Nous nous séparons quand nous allons dormir, n’est-ce pas ? Doula m’a demandé plusieurs fois si nous pouvions nous reposer tous ensemble, » déclara Marie.

« C’est vrai, les choses pourraient mal tourner s’ils se font attaquer pendant notre absence. » C’était en fait le plus gros problème pour le moment. C’était grâce à Wridra et Shirley que nous n’étions pas attaqués par des ennemis puissants. Je m’inquiétais de les voir s’éloigner des autres, mais pour une raison quelconque, il n’y avait pas eu d’embuscades nocturnes jusqu’à présent. C’est d’un ancien labyrinthe inexploré dont nous parlions. Des monstres auraient dû rôder dans cette zone, il était donc étrange que nous n’en ayons rencontré aucun.

Après que je l’ai dit, Marie avait levé les yeux au plafond.

« Maintenant que tu le dis, il y a quelque chose de spécial au troisième étage. On dirait que les monstres ne réapparaissent pas comme ils le font habituellement. C’est comme s’ils disparaissaient. »

« Disparaître… C’est peu probable, mais c’est la seule explication qui me vient à l’esprit. » Marie avait écrit « Monstres disparus » dans son carnet, comme le titre d’un roman à suspense. S’ils avaient vraiment disparu, où avaient-ils pu aller ? Avaient-ils fui comme le dragon de chaleur ?

Elle avait continué à remplir le cahier avec notre situation actuelle, nos questions et nos problèmes. C’était dans notre nature de nous laisser absorber par ce genre de choses, et nous avions réalisé qu’il était déjà huit heures.

« Oh, bonté divine. Il est presque l’heure pour toi de te préparer pour le travail. »

« Hm, j’ai complètement oublié Wridra. Peux-tu la réveiller plus tard ? »

« D’accord ! » Marie avait répondu. Je m’étais retourné pour aller m’habiller.

Mon trajet n’était pas trop long, mais je n’aimais pas attendre la dernière minute. Wridra dormait encore profondément, mais comme elle était en visite, j’avais décidé de commencer ma journée tôt.

Mais j’étais curieux de savoir ce que Marie et Wridra allaient faire ensemble. Rien qu’en regardant le ciel, je pouvais dire qu’il allait probablement faire chaud, mais je ne pouvais pas imaginer Wridra lire un livre à l’intérieur.

Eh bien, il n’y avait pas de raison de penser à cela trop profondément. Elles trouvaient toujours un moyen de s’amuser, alors elles allaient sûrement trouver un moyen unique de passer leur temps. J’avais resserré ma cravate et passé mes mains dans les manches de mon costume.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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