Bienvenue au Japon, Mademoiselle l’Elfe – Tome 7 – Chapitre 10 – Partie 2

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Chapitre 10 : Vers la piscine à vagues

Partie 2

Les rideaux s’étaient ouverts, révélant Marie dans un bikini de couleur aqua. Sa peau pâle et lisse, son adorable nombril et ses seins encore plus séduisants que je ne l’avais imaginé m’avaient laissé sans voix pendant un instant.

« Wôw, tu es superbe. On commence fort, n’est-ce pas ? » La première chose qui était sortie de ma bouche était un commentaire honnête. La tenue révélatrice accentuait vraiment son charme. Il était presque difficile de croire que j’avais passé autant de temps avec quelqu’un qui avait un corps si vibrant et si bien dessiné. Le visage de Marie s’était transformé en une nuance de rouge plus vive à mesure que le temps passait, et elle avait fermé les rideaux sans dire un mot.

Attends, ne voulait-elle pas que je juge sa tenue ?

« Pas grave ! C’est trop embarrassant de montrer autant de peau ! Argh, pourquoi ? J’étais tout à fait bien quand on l’a choisi ! »

« Mais il était vraiment bien sur toi. Tu as de longues jambes, donc je suis sûr que la plupart des maillots de bain le font. Tu étais le portrait craché d’une elfe mystique. »

« Ahhh ! Non, ce n’est pas possible ! » Il semblait que Marie était recroquevillée dans la cabine, car je pouvais voir ses fesses près de ses pieds, se balançant légèrement comme si elle secouait la tête d’un côté à l’autre. Maintenant, mon visage était sur le point de devenir rouge.

Je pouvais l’entendre marmonner des propos obscènes et sans vergogne, et je ne pouvais que sourire maladroitement avec la chatte. Eh bien, je considérerais cela comme une expérience rare et précieuse. Mais comme je ne serais pas le seul à la regarder en public, je voulais qu’elle choisisse une tenue dans laquelle elle se sente plus à l’aise.

J’avais attendu patiemment pendant un certain temps, et elle était enfin prête à passer à la tenue suivante.

« Es-tu là, Kazuhiro-san ? Il n’y a personne d’autre dans le coin, n’est-ce pas ? » Je lui avais dit que la voie était libre et elle avait ouvert le rideau avec hésitation.

J’avais été surpris par la vue qui s’offrait à moi. Contrairement au bikini précédent, elle portait maintenant un maillot de bain d’une pièce.

Le maillot de bain violet avait un ourlet plus court pour ne pas gêner la baignade, et elle dévoilait plus de ses cuisses que d’habitude. Il semblait que c’était encore dans la fourchette acceptable pour elle.

« C-Comme est-ce ? Est-ce qu’il a l’air étrange ? » demanda-t-elle timidement en tripotant la lanière violette sur son épaule. Son visage était rouge lorsqu’elle me regardait, et elle semblait préoccupée par ses cuisses et ses épaules exposées… Je ne pouvais m’empêcher de penser à la chance que j’avais d’être le premier à qui elle montrait ses maillots de bain.

Juste à ce moment-là, j’avais pu voir la plage derrière elle. Ce n’était que mon imagination, mais je pouvais sentir l’odeur du sel dans l’air et imaginer le soleil briller au-dessus de ma tête.

J’avais rencontré ses yeux, et des mots étaient venus naturellement.

« Ça te va à ravir. Il fait vraiment ressortir votre charme, comme si tu étais une fée qui prenait vie. »

« Merci… toi. Je vais prendre celui-là alors. Il n’était pas trop cher non plus. » Marie avait détourné le regard, puis elle avait décidé de l’achat.

Elle avait fini par m’éviter jusqu’à ce qu’elle ait fini d’acheter le maillot de bain, mais elle tenait le sac à provisions comme s’il était précieux pour elle et arborait une expression heureuse. Pourtant, j’avais l’impression que la chatte noire me regardait fixement. Je ne me rappelais pas avoir fait quelque chose de mal, mais je me demandais si je n’avais pas fait une erreur quelque part.

Marie avait commencé à fredonner alors que nous étions de retour au parking, et notre voiture avait commencé à rouler sous le ciel bleu.

Et donc, il était temps pour nous de visiter la piscine à vagues.

Il y avait des nuages denses dans le ciel bleu au-dessus de nous lorsque nous avions quitté le parking.

§

Quand j’avais ouvert les yeux, tout était sombre. Je pouvais voir un peu grâce à la lumière de la lune, mais j’avais peur de me cogner l’orteil sur quelque chose si je ne tâtonnais pas avec mes mains. Je pouvais dire que nous étions dans la tente que nous avions achetée récemment, mais je n’y étais pas assez habitué pour savoir où se trouvait l’entrée.

« Eh bien, ce n’est pas bon. Si seulement Marie était là, elle pourrait invoquer une lumière. » Je m’étais gratté la tête en réussissant à sortir de la tente, puis j’avais réalisé que je n’aurais aucun problème à trouver la direction dans laquelle je me dirigeais. De l’autre côté de la rivière, je pouvais voir une lumière terne dans la forêt.

« Oh, c’est dans la direction de notre maison. Est-ce qu’ils travaillent si tard dans la nuit ? » J’avais laissé mon sac derrière moi pour l’instant et j’avais commencé à marcher vers la lumière.

Ce n’était pas souvent que je marchais dans l’obscurité comme ça. Il y avait environ une demi-journée de décalage horaire entre ici et le monde des rêves, et je me déplaçais généralement du matin au soir. C’est pourquoi je n’avais pas de torches ou d’autres objets qui m’auraient aidé à naviguer dans l’obscurité. Ainsi, les jours où je me couchais pendant la journée, comme aujourd’hui, je devais faire attention à ne pas trébucher sur quelque chose.

Je venais chercher Wridra pour aller à la piscine, et j’avais pensé qu’elle était au feu de signalisation.

Une chose qui m’avait dérangé était le fait que la chatte semblait mécontente dans la voiture. Je m’étais demandé si j’avais fait quelque chose pour l’irriter en sautant à bas du rondin qui était placé là comme un pont.

J’entendais les hiboux hululer alors que je me dirigeais lentement le long d’un sentier. Je sentais l’odeur des arbres alors que je continuais à marcher dans la nuit paisible et rosée, et le jardin partiellement construit était apparu.

« Le jardin a vraiment pris forme ces derniers jours. » Les arbres qui poussaient en petites grappes ressemblent à des amis blottis les uns contre les autres. Cela semblait encore un peu morne, mais avec le gérant de la vie et de la mort qui prenait soin d’eux, j’étais sûr que cet endroit serait bientôt plein de vie.

Je m’étais approché distraitement de la source de lumière et j’avais vu les deux filles assises sur des chaises en métal. Il y avait le plan d’une maison sur une grande table avec des outils pour faire bouillir de l’eau et d’autres choses tout autour. Il semblerait que ce soit leur base d’opérations pour la construction. Quant à Wridra, elle arborait toujours la même expression maussade que le chat.

« Eh bien, eh bien, regardez qui est là. Regards, Shirley. C’est le visage de l’homme qui n’a même pas pensé à mon maillot de bain après m’avoir fait participer à leurs achats. » Une Shirley semi-transparente s’était couverte la bouche et elle avait incliné la tête, comme pour dire : « Vraiment ? » Ses yeux innocents m’avaient transpercé, et j’avais senti mon dos se glacer de sueur.

Non, non, c’est un malentendu. Wridra peut faire son propre maillot de bain, et je ne connais même pas sa taille.

Avant même que les excuses puissent sortir de ma bouche, l’Arkdragon avait croisé les jambes sur sa chaise et avait pointé son doigt vers moi.

« Sans compter que tu aurais dû voir sa tête quand il a reluqué Marie en maillot de bain. C’est son expression négligée de ce moment. »

« Attttends, stop ! N’utilise pas ta magie de projection pour ça ! » Je devais l’admettre, j’avais paniqué. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle me montrerait mon propre visage au moment où j’appréciais à quel point Marie était mignonne.

Voir Shirley s’approcher avec précaution et me fixer sérieusement avec ses yeux bleu ciel était trop dur à supporter. J’étais tellement gêné que j’aurais pu tomber raide mort sur place. Je m’étais recroquevillé sur le sol, et Wridra avait l’air joyeuse pour une raison quelconque.

« Hm, maintenant qui était-ce qui n’a pas réveillé mon familier afin qu’il puisse avoir des affaires secrètes avec l’elfe ? Je doute que ce soit seulement une ou deux fois. »

« Ah !? T-Tu le savais ? » Je m’étais fait avoir. Je n’avais réalisé que maintenant que Wridra m’appâtait quand un sourire malicieux s’était répandu sur son visage.

« Hmm, hmm, bien maintenant. Je me demande quelles sortes d’affaires vous avez eues la nuit. Même en tant qu’Arkdragon, je dois respecter votre vie privée. Donc, si vous ne me dites pas ce que vous faites en détail, je pourrais vous interrompre accidentellement. N’êtes-vous pas d’accord ? »

Même Shirley s’était approchée de moi avec curiosité… et je savais que je n’avais pas d’autre choix que de partager. Mais même si le visage de Shirley était rouge, ses yeux étaient brillants d’empressement pour une raison quelconque. On m’avait attrapé par les épaules et forcé à m’asseoir. Shirley respirait bruyamment par le nez malgré son visage rougi, et je savais que je ne pouvais pas échapper à ce cauchemar.

« Maintenant, cesse toute résistance et parle. Quelles sortes de choses innommables faisiez-vous tous les deux ? » La cruauté dans la voix de Wridra alors qu’elle me chuchotait à l’oreille était vraiment quelque chose d’effrayante. Pourtant, je ne l’avais jamais vue aussi amusée. Sans compter que le visage de Shirley était bien trop proche du mien. Étaient-elles vraiment si intéressées par les affaires privées entre Marie et moi ? Je n’avais pas d’autre choix que de sortir mon arme secrète. J’avais donc lâché un « Hmph » et regardé directement Wridra.

« Je vois. Alors, le ramen ne t’intéresse pas, Wridra ? C’est dommage. Je crois que je vais en prendre avec Marie et rentrer à la maison. »

« Attends un peu ! Ce n’était rien d’autre qu’un badinage inoffensif ! Je peux simplement créer un maillot de bain avec ma capacité, donc ce n’est pas du tout un problème ! » J’étais enfin libre. Rien de mieux que d’être bien informé sur la nourriture après tout. Shirley avait l’air déçu pour une raison inconnue, mais je voulais qu’elle comprenne que je ne pouvais vraiment pas en supporter plus.

Quoi qu’il en soit, maintenant que j’avais Wridra avec moi, nous étions retournés ensemble à la tente. Shirley nous avait suivis d’un pas léger, puis elle avait fait un geste avec ses doigts, comme si elle essayait de nous dire quelque chose.

« Hm ? Tu veux t’accrocher à mes épaules ? C’est bien, bien sûr, mais peux-tu avoir un contact physique ? » Elle était beaucoup plus transparente que lorsque nous avions marché ensemble dans le labyrinthe, j’avais donc supposé qu’elle ne pourrait pas me toucher. Mais Shirley avait souri de façon charmante et s’était accrochée à mes épaules.

J’avais été un peu surpris lorsque j’avais senti sa chaleur à travers ses doigts, et qu’elle flottait dans l’air. Alors que sa robe coulait autour d’elle comme si elle dérivait sous l’eau, j’avais compris. Pendant qu’elle me hantait au Japon, elle avait acquis la capacité de s’accrocher à mon âme. Je m’étais déjà habitué à être hanté, alors ça ne me dérangeait pas.

« Veux-tu venir avec nous, Shirley ? Nous allons visiter un endroit qui s’appelle une piscine où tu peux nager. » Elle secoua la tête. Selon Wridra, quelqu’un devait s’occuper de la forêt, et Shirley avait donc profité de son absence du labyrinthe pour s’acquitter de cette tâche.

La raison pour laquelle elle était semi-transparente maintenant était probablement qu’elle allouait la plupart de ses pouvoirs à la forêt. Wridra me l’avait expliqué alors que je disposais la literie dans la tente.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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