Chapitre 55
« Wôw… ! »
Elle pouvait voir à partir du moule fait par le tissu de ses vêtements qu’il y avait une énorme protubérance en dessous.
Elle avait entendu dire par Uld que cela pouvait devenir trois à quatre fois plus grand et plus dur quand un homme était excité, mais est-ce que cela pouvait vraiment entrer là où il était censé entrer ?
« Comme je le pensais, c’est effrayant. »
Ressentant une peur instinctive que seules les jeunes filles inexpérimentées connaissaient, Frigga se serra dans ses bras.
Cependant, elle avait déjà décidé de le faire.
Je vais devenir la femme de cet homme. Nous n’aurons plus à rester séparés, nous serons ensemble pour toujours.
L’esprit décidé, Frigga posa résolument la main sur la partie protubérante. Celle-ci était chaude et tremblait dans sa main.
« Oh… Aaaaah ! »
La sentant gonfler rapidement après l’avoir prise, elle retira précipitamment sa main.
« Wôw… Mais c’est trop, je suis vraiment supposée… »
Cela semblait clairement plus épais que son propre bras.
Ça ne la déchirerait-il pas ?
Cependant, en plus de la peur, Frigga remarqua qu’elle ressentait là une douce sensation d’engourdissement qui montait de son estomac.
« Je suis désolée, Kurats ! C’est pour le bien de mon amour, alors accepte-le ! »
Frigga avait déjà parfaitement planifié ce qu’elle ferait au réveil de Kurats.
Au moment où il ouvrirait les yeux, il allait trouver Frigga dans les bras de sa bonne, Uld.
Puis Frigga regarderait Uld dans les yeux et dirait quelque chose du genre
« La nuit dernière était si violente que j’ai cru qu’il allait me briser… », Kurats serait ainsi acculé.
C’était le plan.
Mais maintenant, Frigga avait l’impression qu’elle allait littéralement craquer.
Néanmoins, fixant la partie qui avait maintenant atteint sa pleine maturité, Frigga enleva sa robe avec enthousiasme.
Alors que sa robe tombait, la peau de porcelaine blanche de Frigga fut révélée.
Ses beaux et joyeux bourgeons étaient recouverts d’un sous-vêtement noir de jais. Leur taille était parfaite, ni trop grande ni trop petite. De plus, tout son corps était enveloppé du parfum d’une jeune femme.
Il faut dire que Lunaria était un pas en arrière par rapport à l’apparence équilibrée du corps ferme et entraîné de Frigga.
On ne savait pas ce que Kurats ferait s’il était conscient en ce moment, mais cela déclencherait à tout le moins sa convoitise.
{Vas-tu vraiment laisser cette femme t’enlever ta virginité ?}
Bernst essayait de parler à Kurats qui était encore inconscient.
Cependant, Kurats resta complètement silencieux. Il semblait être dans un sommeil très profond.
{C’est pourquoi je dis que tu es encore loin d’être invincible ! Tu n’es qu’un être humain ! C’est inacceptable !}
Sa force était extraordinaire et sa réserve de magie était normale, mais Kurats était encore fondamentalement un humain mortel, pas un dieu.
Après avoir bu le poison et s’être endormi, il était devenu sans défense.
Bernst n’avait personnellement pas besoin de dormir, et il pouvait aussi utiliser un type passif de magie défensive qui resterait toujours activé, même quand il n’était pas éveillé. Mais Kurats était toujours dans l’incapacité à le faire.
Cela étant, le fait de laisser cette douloureuse tournure des événements suivre son cours serait peut-être un bon apprentissage pour lui.
Cependant…
{Cependant, je ne veux pas mettre en colère sa sœur.}
Cornelia, qui logeait actuellement dans le château de Jormungand, serait furieuse si elle découvrait que son petit frère avait été accaparé par une autre femme.
Si Bernst s’en sortait mal, elle pourrait exposer à nouveau l’histoire noire de Kurats.
Honnêtement, Bernst n’était pas sûr de pouvoir supporter une deuxième fois une telle humiliation.
De plus, s’il reprenait le corps de Kurats, il pourrait vraiment faire quelque chose à Cornelia cette fois-ci.
Il devait faire de son mieux pour éviter de prendre de tels risques.
{C’est plus fort que moi. Je vais l’aider cette fois-ci.}
C’était ainsi que Bernst fit en sorte que l’esprit de Kurats puisse refaire surface.
Alors qu’elle était de plus en plus mouillée par l’excitation, Frigga était montée au sommet de l’abdomen de Kurats.
« Enfin, je vais devenir une femme… »
Elle avait entendu dire que la première fois était douloureuse, mais son entraînement de chevalier l’avait rendue résistante à la douleur.
D’accord, allons-y.
Frigga s’était appuyée et baissa la taille, mais elle n’avait pas senti l’impact auquel elle s’attendait.
« … Hein ? »
« Désolé, mais je n’aime pas être attaqué dans mon sommeil. »
Cela ne le dérangeait pas particulièrement lorsqu’il était du côté offensif.
Regardant vers le bas, Frigga se rendit compte que Kurats tenait sa fine taille avec son grand bras tout en se moquant d’elle.
Pas étonnant que sa chasteté soit restée intacte.
« Je ne peux pas vraiment vous féliciter pour cette attaque. La relation aurait éventuellement évolué de toute façon, même si vous ne l’aviez pas précipitée. Mais il y a un ordre dans tout ça. »
« Aaah ! Je-Je suis désolée ! Je ne voulais rien te faire de mal ! »
Frigga était déconcertée, cela dépassait ses attentes.
Elle s’était tellement concentrée sur son plan de lui faire face au fait accompli qu’elle n’avait pas pensé une seconde qu’il se réveillerait avant qu’elle puisse lui faire quoi que ce soit.
Cependant, peut-être à cause de son instinct féminin, elle avait choisi de mettre toute sa passion accumulée à essayer de gagner le cœur de Kurats au lieu de se trouver de mauvaises excuses.
« Je peux m’excuser encore et encore d’être allé si loin, et je le ferai, mais je refuse de retenir mon amour pour toi plus longtemps, Kurats ! Accepte-moi, s’il te plaît ! »
Frigga s’accrocha au cou de Kurats et pressa ses bourgeons gonflés sur sa poitrine.
N’importe quel hétéro ordinaire serait sans doute ébranlé en ce moment. C’est dire à quel point Frigga était fascinante et envoûtante.
Cependant, la personne à laquelle elle faisait face n’était pas Kurats, le vierge inexpérimentée, mais Bernst, le roi magique qui avait perdu ses émotions avec le temps.
De plus, c’était un être proche de la divinité, qui avait accès à tous les plaisirs, à la bonne nourriture, à la richesse et au luxe que le monde avait à offrir.
« Dommage pour vous. Ça peut marcher sur un jeune homme, mais vous ne me tentez pas du tout. »
« Hein ? »
Bien que la tête de Frigga bouillonnait encore, elle sentait toujours instinctivement que quelque chose n’allait pas, que quelque chose n’était pas à sa place.
Mais plutôt que cela, ce qui la frustrait le plus, c’était autre chose.
D’après ce qu’avaient dit ses servantes, aucun homme ne pouvait se contrôler lorsqu’une belle femme pressait son corps nu sur lui, mais Kurats ne montrait aucune intention de faire quoi que ce soit.
« Tu sais, Kurats, je suis encore vierge. Je n’ai jamais été touché par quelqu’un d’autre que toi, et je ne le serai jamais. Je te donnerai tout mon cœur et tout mon corps ! »
Les mots de Frigga ne faisaient que faire ricaner Kurats, ou plutôt Bernst.
Dès le début, il avait toujours eu l’intention de faire de Frigga la femme de Kurats.
Son royaume était petit, mais elle était encore une princesse. De plus, quelqu’un d’aussi courageuse et valeureuse qu’elle serait tôt ou tard d’une grande utilité pour aider Bernst à réaliser ses projets.
« Ça ne suffira pas. »
Ce rejet ne laissait aucune place à l’argumentation.
« Je vois… Je suppose que c’est normal que tu me rejettes après que j’ai essayé d’utiliser de telles méthodes sur toi. Mais il n’y a aucune chance que j’abandonne après être allé si loin ! »
Même si c’était Kurats, Frigga s’était dit qu’il n’avait pas pu se débarrasser complètement des effets du tueur d’éléphants.
Alors je vais lui faire prendre ma première fois par la force !
« Ne vous méprenez pas. Je veux que vous vous excusiez. Mais vous devrez le faire en vous soumettant à moi. »
Alors qu’il l’avait dit, Bernst libéra un fragment de son pouvoir magique caché : le pouvoir magique du roi magicien.
C’était une quantité d’énergie insignifiante pour Bernst, mais pour Frigga, ce n’était rien de moins que terrifiant.
C’était comme si elle faisait face à un océan qui allait au-delà de l’horizon. Il n’y avait aucun moyen pour qu’elle puisse même penser à résister.
Elle avait la chair de poule sur tout son corps, et tous ses instincts de survie lui envoyaient des signaux d’alarme.
« Ah… Ah… »
Et bien que ses jambes tremblaient, elle avait quand même essayé de reculer. Cependant, ses genoux étaient trop faibles pour supporter son poids en ce moment. Elle tituba immédiatement et tomba sur ses fesses.
Que pourrait faire un humain après avoir provoqué la colère d’un dieu ?
Cette pression excessive rendait la respiration difficile pour Frigga.
« Qu’est-ce qu’il y a ? N’avez-vous pas entendu ce que j’ai dit ? Dois-je me répéter ? »
« Mes excuses les plus sincères ! Je n’oserai plus jamais faire ça ! »
« Bien, restez à votre place. Tout ce que je vous demande, c’est l’obéissance absolue. Je n’ai pas besoin de vos fantasmes d’amour. »
Frigga ne pouvait pas désobéir. Elle savait jusqu’à son âme qu’elle ne devait pas désobéir.
« Comme vous voulez, mon seigneur ! »
Frigga offrit son épée à Bernst, puis posa comme un écuyer prêt à être fait chevalier.
Bernst montra un sourire satisfait en réponse.
Une fois cela fait, Frigga glissa lentement son pouce sur ses lèvres brillantes, sentant un engourdissement oppressant, mais excitant coulait le long de sa colonne vertébrale.
Comme quelqu’un qui recherchait une plus grande force, elle avait toujours eu le désir caché de se soumettre à une puissance supérieure, et elle prenait maintenant conscience de ce sentiment.
« Réjouissez-vous, car je passerai le reste de la nuit à vous donner les règles de discipline qu’il vous faudra connaître pour bien suivre mes ordres. »
« Oui, mon seigneur ! Tout ce que vous voulez ! »
Et puis, le lendemain matin.
« Êtes-vous réveillé, mon seigneur ? »
« QU’EST-CE QUI S’EST PASSÉ ?! »
Il avait fallu un peu de temps à Kurats pour se calmer et arrêter de crier.
Règles de discipline ? Il veut transformé Frigga en simple esclave ?