Almadianos Eiyuuden – Tome 1 – Chapitre 8

***

Chapitre 8

Bien que Kurats ne fut transféré que depuis une demi-journée dans la capitale royale, l’atmosphère sombre qui régnait autour du village avait clairement changé, devenant triste à la place. Alors que Kurats commençait à se sentir mal à l’aise, son ami d’enfance, Roy, se précipita vers lui avec un visage pâle et horrible.

« Kurats, où diable étais-tu ?! Cornelia a été enlevée ! »

Roy baissa les yeux amèrement. Une veine était apparue sur le front de Kurats. Il semblait avoir complètement perdu son sang-froid, ne s’étant pas attendu à ce que sa sœur finisse par être prise ce jour-là.

« ... Je vais la ramener maintenant. »

« Hey ! As-tu l’intention de détruire les bonnes intentions de Cornelia ? »

Roy pensait que si Kurats pouvait vraiment le faire, il aurait déjà pris la fuite avec Cornelia. Parce que personne dans le village n’aurait pu l’arrêter.

« Ne t’inquiète pas. C’est probablement difficile à croire, mais je suis devenu aujourd’hui le seigneur féodal du village. Je ne vais pas laisser Earl Hazel faire ce qu’il veut. »

« De quoi parles-tu... ? »

Roy avait commencé à se demander si son ami d’enfance avait été poussé à la folie par le choc de la situation. Cependant, actuellement, Kurats n’avait ni le temps ni la volonté de continuer sa conversation avec Roy.

La seule chose dans son esprit était qu’il devait sauver sa sœur le plus tôt possible. Roy était sur le point de marmonner quelque chose, mais avant qu’il ne puisse le faire, Kurats avait disparu comme un coup de vent.

Kurats était dans une crise de colère quand il était instantanément apparu sur une colline légèrement élevée, à environ deux kilomètres du château du comte Hazel.

À l’heure actuelle, il avait l’impression de pouvoir faire n’importe quoi, sans se soucier du fait qu’il ne pouvait pas utiliser le contrôle de puissance multicouche que Bernst avait mentionné auparavant.

{Ne sois pas stupide. La colère pourrait augmenter ton pouvoir, mais cela ne va pas augmenter ton contrôle sur eux ! Ces types d’hypothèses absurdes sont inacceptables !}

Bernst réprimanda calmement Kurats.

Si Kurats ne contrôlait pas son pouvoir près de la résidence du comte, il pourrait accidentellement réduire le petit château en cendre, avec sa sœur, Cornelia.

« ... Dans ce cas, je vais y aller à pied et la ramener. »

En disant cela très calmement, Kurats commença à marcher vers la porte du château d’Earl Earl.

« Arrêtez ! De quel village viens-tu, paysan ? Les gens comme toi ne sont pas les bienvenus ici ! »

Voyant le grand corps de Kurats, le portier tressaillit une seconde puis prépara sa lance dans une fausse démonstration de pouvoir, comme pour cacher son moment de faiblesse.

« Sort du chemin si tu ne veux pas mourir. Blâme ta malchance, mais je suis dans une humeur terrible en ce moment, je ne serai pas capable de me retenir contre vous. »

« Heu, tu résistes ?! Reste à ta place, toi le roturier ! »

Sans donner un coup d’œil au soldat, Kurats était sur le point de continuer à avancer. Mais malgré le fait d’avoir été mentalement maîtrisé, le soldat réussit à peine à pousser sa lance pour bloquer la route.

Cependant, Kurats ne fit que lui lancer un regard furieux et leva le poing.

« ... Qu’est ce que tu crois faire ? »

Le soldat inclina la tête sur le côté, confus, tandis que Kurats se préparait à balancer le poing sur la porte du château, qui avait un cadre de fer et était faite de chêne épais.

Le soldat se demandait à quoi cela pouvait servir, car le seul résultat qu’il pouvait imaginer était que Kurats endommagerait sa propre main.

Bam !

Ce n’était pas le son d’une collision ou d’un éclatement. Au contraire, ce que le soldat avait entendu était le son clair d’un objet écrasé par une force impossible.

« Aaaaaaaaaah! »

Tombant sur ses fesses sous le choc, le soldat laissa échapper un cri inintelligible en pointant du doigt la porte du château qui avait été forcée sans merci et détruite.

Juste combien de force cela avait-il demandée ?

Le pied droit de Kurats avait été enterré à son jarret dans le pavé de pierre sous lui. Quant à la porte du château, sa moitié inférieure avait complètement disparu, comme si elle avait été arrachée par la main d’un géant.

Comme elle était située au premier rang de la frontière du territoire, la porte du château Hazel avait été construite de telle sorte qu’elle pouvait tenir assez longtemps pour que les renforts puissent arriver, elle était censée pouvoir résister pendant un certain temps même sous les coups d’un bélier, et il n’y avait absolument aucune chance qu’un homme la détruise à mains nues.

« T-toi, monstre...! »

Faisant tout son possible pour s’échapper par peur de ce qui venait de se passer sous ses yeux, le soldat utilisa ses deux bras pour ramper désespérément sur le sol, avec une substance humide et chaude autour de sa région inférieure.

Si le poing de Kurats l’avait frappé, le corps du soldat, qui était beaucoup plus fragile que la porte du château, n’aurait pas eu l’ombre d’une chance.

« ... Que se passe-t-il ? »

« La porte du château est cassée... l’ennemi attaque-t-il ? »

Face aux soldats qui étaient venus les uns après les autres, Kurats posa une question avec indifférence.

« Où est ma sœur ? »

Malgré la grande taille de Kurats, les soldats ne pouvaient absolument pas écouter les paroles d’un homme qui ressemblait à un roturier.

« Qui diable êtes-vous ? »

« Il y a quelqu’un de suspect ici ! Toi, rends-toi maintenant ! »

Personne n’avait réalisé comment la porte du château avait été détruite. Ils ne pouvaient pas imaginer qu’un seul jeune homme non armé avait réduit la porte à son état actuel d’un coup.

« Si vous ne me répondez pas, je vais juste obtenir vos corps pour répondre à votre place, pas de rancune, d’accord ? »

 

☆☆☆

 

 

 

Dans le même château, un peu plus tôt. Joshua Patrick Hazel, le troisième fils du comte Hazel, observait Cornelia avec un sourire vulgaire sur le visage.

Cornelia était une femme vraiment belle. Elle avait des cheveux noirs magnifiques, étincelants, ressemblants à de l’obsidienne, qui ne se trouveraient probablement nulle part, même dans la capitale royale. Joshua avait également beaucoup aimé le pont magnifiquement formé entre son nez et ses yeux d’amande attrayants.

Cependant, il y avait une chose qu’il jugeait insupportable à son sujet, c’était la forte détermination qui irradiait dans ses yeux.

« Change tes vêtements avec ceux qui sont là-bas. Bien sûr, je vais regarder. »

« Compris. »

Même après que Joshua avait jeté des vêtements de danseuse très exposés devant Cornelia, elle n’avait montré aucun soupçon d’agitation. Bien que Joshua avait été friand de femmes, ce qu’il aimait encore plus, c’était quand les gens imploraient sa merci.

Peut-être était-ce l’influence du nuage qui le suivait depuis sa naissance, car, en tant que troisième fils, il n’avait aucun droit de devenir le chef de famille.

Cornelia, qui ne portait que des sous-vêtements, commença rapidement, mais dignement, à porter le costume séduisant qu’elle avait reçu.

« Merde, comment est-elle si calme, ce n’est pas séduisant du tout »

Joshua craqua ses doigts d’irritation en regardant Cornelia qui ressemblait maintenant à une danseuse dans un bordel.

« Venez ici. »

« Oui. »

Comme on lui avait demandé, Cornelia avait marché devant Joshua. Il n’y avait ni peur ni timidité dans ses yeux, son visage était complètement sans expression, comme si elle était une poupée.

Je veux la souiller. Pensa Joshua avec empressement. Il voulait être témoin du moment où cette fille pure et neuve céderait et se noierait dans l’humiliation et le plaisir.

« Laissez-moi voir votre poitrine. »

« Compris. »

Cornelia n’avait pas perdu son attitude ferme et avait exposé sa poitrine sans aucune hésitation.

Mis à nu devant les yeux de Joshua, c’était une poitrine d’un blanc pur qui était plein d’appels et de douceur en dépit d’être tout petit. Devant cette vue, il se servait de ses dents pour mordre les pics de cerisier au sommet de la poitrine blanche.

Cela aurait dû être pénible au point de faire hurler Cornelia. Cependant, elle ne fronça que légèrement les sourcils alors qu’elle endurait la douleur.

Comme Joshua le craignait, Cornelia était prête à faire n’importe quoi, elle avait une telle détermination qu’elle serait probablement même prête à abandonner sa propre vie si les circonstances l’exigeaient.

En l’état actuel des choses, elle endurerait probablement toute cette douleur et toute cette humiliation jusqu’à la mort.

{Il n’y a aucune chance que je laisse mourir une telle proie de premier ordre avec sa fierté intacte} Pensant ainsi, Joshua avait retrouvé sa détermination.

Mais le problème était que, avec sa résolution excessivement ferme, même s’il lui demandait de s’exhiber sans vêtements, elle se plierait toujours calmement à coup sûr. Cornelia n’avait-elle pas vraiment de points faibles qui pourraient être utilisés pour l’agiter... ?

« En y réfléchissant, tu as un frère plus jeune, n’est-ce pas ? »

En levant les yeux, Joshua ne put s’empêcher de ricaner en voyant Cornelia prise de court. Pour la première fois, il y avait une fissure dans la défense de la forteresse indestructible appelée Cornelia.

Joshua n’était pas assez généreux pour ignorer le point faible qu’il avait enfin trouvé.

« Oh... Tu t’inquiètes pour ton frère, n’est-ce pas ? Alors, ne devrais-tu pas répondre à mes attentes pour lui ?! »

« ... Comme vous le souhaitez. »

Après cela, Cornelia avait rapidement récupéré ses esprits.

Pour commencer, ce n’était que pour son précieux frère cadet que Cornelia soumettait son propre corps.

Elle perdrait de vue son but réel si elle ne parvenait pas à jouer son rôle correctement, prenant le risque d’encourir le mécontentement du fils du comte et de voir son frère condamné pour cela.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le chapitre. Kurats aurait du montré l’insigne remis par le roi avant de tout fracasser 🙂

Laisser un commentaire