À la recherche sérieusement d’une sœur ! La Princesse Vampire Ultime – Tome 01 – Épisode 3 – Partie 1

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Épisode 3 : La fille normale autoproclamée fait ceci et cela à l’orphelinat

Partie 1

Tandis que Ristia était couchée dans le lit de l’orphelinat, la porte de sa chambre s’était ouvert avec un petit grincement, et deux hommes s’approchèrent. Un homme tenait une lanterne, éclairant la pièce.

« … Ne penses-tu pas qu’on s’est trompés de chambre ? » demanda l’un d’eux.

« Qu’est-ce que tu racontes ? C’est à tous les coups la bonne chambre, » répondit l’autre.

« Mais on dirait que la fille d’un aristocrate y vit, » répliqua le premier.

« Qu’est-ce que tu racontes ? Cet orphelinat n’aurait pas une chambre comme — Whaaaaa !? Qu’est-ce que c’est que tout ça !? Rien de tout ça n’était là avant !! » s’écria le deuxième.

« La fille a-t-elle tout apporté de son côté ? » demanda le premier.

« Non, Ristia n’est pas venue avec un seul bagage, d’après ce dont je m’en souviens, » répondit le deuxième.

Ristia s’était mise à réfléchir. Je ne sais pas ce qui se passe, mais entrer dans la chambre d’une fille pendant qu’elle dort est impoli, et elle s’était réveillée.

« … Il est si tard. Avez-vous besoin de quelque chose ? » demanda Ristia.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Ristia ! Pourquoi ça n’a pas marché sur toi ? » s’exclama l’homme d’un ton surpris. Elle avait essayé de se souvenir d’où elle avait entendu la voix, et elle avait fini par reconnaître comme étant celle du directeur Georg.

« Qu’y a-t-il exactement, directeur Georg ? Vous n’avez pas l’air d’être dans votre assiette ? » demanda Ristia.

« Grk, je veux dire, eh bien… Ce que je voulais dire, c’est : “Pourquoi es-tu encore éveillée, mon enfant ?” » demanda le directeur.

« Je ne suis pas sûre de ce que vous voulez dire par “pourquoi”…, » demanda Ristia.

Qu’est-ce qui se passe, bon sang !? Elle a bu ce puissant somnifère avec le vin, alors elle devrait être assommée jusqu’au matin ! Georg pensa ça, mais sans pouvoir savoir à quoi il pensait, Ristia avait déplacé sa tête avec surprise.

« Georg, qu’est-ce qu’on va faire ? » demanda l’homme inconnu.

« Ça n’a pas d’importance. Elle ne résistera pas beaucoup de toute façon. Utiliser un peu de force, c’est bien de temps en temps, » déclara Georg.

« Tu as raison. C’est après tout un peu décevant quand elles ne peuvent jamais se battre. » L’homme costaud qui était venu avec le directeur Georg avait fait un sourire lubrique. Cela avait confirmé l’objectif du directeur Georg en venant dans la chambre de Ristia, et son visage avait montré son mécontentement.

« On dirait que tu réalises enfin dans quelle situation tu es. Cependant, c’est un peu trop tard ma jolie. Le directeur m’a fait une offre que je ne pouvais pas refuser. Maintenant, je vais m’amuser et même plus avec ton beau corps ! » déclara l’homme costaud, alors qu’un sourire pervers s’étendait sur son visage lorsqu’il se dirigea vers le lit où était assise Ristia. Il tendit alors la main vers elle et essaya de toucher de force les seins de Ristia. De son côté, elle fit une petite frappe avec sa main pour le repousser.

« … Hein ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Mon bras… Pourquoi mon bras ne bouge-t-il pas ? » demanda l’homme vulgaire.

« H-Hey, ce truc. Est-ce que c’est ton…, » le directeur Georg avait bégayé, montrant du doigt les pieds de l’homme.

Sur le tapis, maintenant teinté de cramoisi, se trouvait une partie démembrée du corps de l’homme.

« E-Eek ! Pourquoi !? Pourquoi mon bras est-il au sol ? » s’écria l’homme.

« Arrête ça. Si tu cries comme ça, tu vas réveiller les enfants, » Ristia avait isolé la pièce pour qu’aucune voix ne s’échappe de sa magie. Ses yeux pourpres brillaient face aux flammes vacillantes de la lanterne alors qu’ils étaient pointés fixement sur Georg et l’autre homme.

« Est-ce une sorcière !? » s’écria Georg.

« H-Hey, directeur ! Tu ne m’as jamais dit qu’elle était une putain de sorcière ! » s’écria l’autre.

« On ne m’a jamais rien dit non plus ! Grk, peu importe, cours ! » Le directeur Georg avait tourné le talon et avait essayé de fuir par la porte, mais en se tournant et en claquant la poignée de porte, il avait constaté qu’elle ne s’ouvrait pas.

« Hé, qu’est-ce que tu fais, Georg !? Vite, ouvre cette foutue porte ! S’il te plaît ! » s’écria l’autre.

« J’essaie, mais ça ne bouge pas ! » s’écria Georg.

« Ça ne sert à rien d’essayer. J’ai fait en sorte que la porte ne s’ouvre pas quand j’ai isolé le son de cette pièce plus tôt. » Ristia répondit en grimpant de son lit et en volant la conscience de l’homme à l’aide de la magie. Immédiatement après, l’homme s’était écrasé sur la moquette molle. Son bras sectionné crachait encore beaucoup de sang, et devinant qu’il allait mourir s’il continuait à saigner comme ça, elle avait arrêté la blessure.

« Qui... Qui es-tu ? Es-tu une espionne envoyée par le seigneur local !? » Le directeur Georg avait crié d’un ton frissonnant et violent, sans doute en faisant de son mieux pour bluffer, afin de ne pas céder à sa peur. Inversement…

« Je suis juste une fille normale, » répliqua Ristia.

« Foutaises ! Dans quel monde quelqu’un comme toi est-il considéré comme normal ? » s’écria Georg.

« Quel échec… ! » Ristia s’était sentie déçue après qu’on lui ait dit qu’elle n’était pas normale.

 

 

Cependant, le directeur Georg avait regardé la manière dont Ristia se comportait et l’avait perçue comme autre chose que de la folie pure et simple, alors il lui avait demandé. « Que comptes-tu faire avec nous ? »

« Qu’est-ce que je compte faire de vous ? Non, c’est ma réplique. Qu’est-ce que vous comptiez faire en venant dans ma chambre ? » demanda Ristia.

« Eh-Eh bien…, » balbutia le directeur.

« J’étais à moitié convaincue d’après ce que j’ai entendu, mais vous… avez fait quelque chose à Maria, n’est-ce pas ? Non, vous avez fait quelque chose, n’est-ce pas ? » déclara Ristia.

« Elle a parlé !? » s’écria le directeur.

« À en juger par cette réaction, c’était votre œuvre… Non, c’était votre œuvre ainsi que celle des autres, directeur Georg. À quel genre d’actes immoraux l’avez-vous soumise ? » demanda Ristia.

« Eh-Eh bien…, » balbutia le directeur.

« Eh bien, quoi ? » demanda Ristia.

« Eh bien… prends ça, salope ! » Soudain, le directeur Georg avait déplacé brusquement son bras droit, produisant un flash. Au moment où Ristia identifia que le flash venait du fait d’avoir lancé un petit objet magique, l’objet avait émis une lumière intense, qui enveloppa la pièce de blanc.

« Hahahahah ! Tu as baissé ta garde ! Tu es peut-être une sorcière, mais tu ne peux rien faire si tu ne peux pas voir ! Je vais faire couler des larmes sur ton joli petit visage jusqu’à ce que tu regrettes d’avoir déconné avec moi ! » Le directeur Georg avait souri d’une manière perverse tout en sortant le couteau qu’il avait caché à sa hanche. Il s’était ensuite placé sur le flanc de Ristia et s’était jeté sur la fille. À sa grande consternation, Ristia avait maintenu une vision sur lui tout au long de ses actions, arrêtant la pointe du couteau entre ses doigts.

« Quoi !? Comment peux-tu réagir à mon attaque ? » demanda Georg.

« “Comment” ? Parce que je le vois très bien…, » répondit Ristia.

« Impossible ! Ce flash t’a frappée de plein fouet ! » s’écria Georg.

« Vous pensiez que voir un flash désactiverait ma vision ? » Bien sûr, tout d’un coup, j’ai eu peur, mais ça n’a pas empêché mes yeux de fonctionner correctement… n’est-ce pas ? Ristia avait réfléchi à la situation en la regardant, confuse.

« Qui diable es-tu ? » demanda le directeur.

« Je vous l’ai dit il y a une seconde. Je suis une fille normale, » répondit Ristia.

« Une fille normale comme toi n’existe pas ! » s’écria Georg.

« Grr… Mais je suis une fille normale. » Non seulement il avait qualifié Ristia de « pas normale » une fois de plus, mais le couteau menaçait de déchirer sa camisole préférée, ce qui la mettait assez en colère pour briser le couteau pris entre ses doigts. Les morceaux brisés de l’arme avaient volé partout, coupant la joue du directeur Georg.

« Comme si quelqu’un comme toi était normaaaaaal !! » Il avait crié du fond de son âme. Être capable de faire une telle boutade dans cette situation montrait une confiance assez forte, mais la vérité était que sa peur avait simplement dépassé ses limites. Alors que le directeur Georg tremblait dans ses bottes, Ristia le plaqua au sol.

« Bordel de merde ! Que vas-tu faire de moi ? » demanda Georg.

« J’en déciderai quand vous m’aurez dit ce que vous avez fait. Maintenant… qu’avez-vous fait à Maria ? » demanda Ristia.

« Crois-tu que je vais parler ? » demanda Georg.

« Bien sûr que si. » Ristia plissa ses yeux, utilisant ses pouvoirs vampiriques de charmes. Dès qu’elle l’avait fait, toute raison avait commencé à disparaître des yeux du directeur Georg. « Maintenant, dites-moi ce que vous avez fait à tout le monde… et je veux dire tout. »

« Ce que j’ai fait, c’est…, » commença Georg.

Une fois devenu son serviteur, le directeur Georg était entré dans le détail de son catalogue d’actes répréhensibles. Apparemment, Maria prenait tout le poids des dégâts pour protéger les autres enfants, mais ses actes ignobles ne s’arrêtaient pas là. À l’exception de Maria, tous les enfants de l’orphelinat devaient avoir moins de douze ans, sinon ils étaient obligés d’obtenir un « diplôme » de l’institution. Le directeur Georg se servait de l’orphelinat comme couverture pour un réseau d’esclavage illégal d’enfants, et l’homme qui l’avait accompagné était apparemment complice de nombreux autres crimes à son actif. Après avoir tiré toutes ces informations de lui, Ristia était sur le point de devenir incontrôlable, mais elle s’était soudain souvenue de la réaction de Nanami quand elle avait tué Gawain. Ce souvenir lui avait permis de retrouver son sang-froid et de libérer le charme qu’elle avait jeté sur le directeur Georg. Peu de temps après, le directeur Georg était revenu à la raison. Il avait compris qu’il était contrôlé par une capacité mystérieuse et qu’il avait donné toutes les informations sur ses crimes, ce qui lui avait fait tourner le visage dans la peur.

« S’il vous plaît ! Épargnez-moi ! Je jure que je ne m’en prendrai pas à vous ! Vous pouvez avoir cet orphelinat ! » s’écria Georg.

« Hein ? Me donnez-vous l’orphelinat ? » L’offre inattendue avait fait cligner les yeux de Ristia.

« Bien sûr, vous pouvez vous appeler directrice et faire ce que vous voulez. Et je vous jure que je ne vous embêterai plus jamais ! Alors, s’il vous plaît, laissez-moi partir ! » demanda Georg.

« Ne feriez-vous plus jamais rien de mal ? » demanda Ristia.

« Je ne le ferai pas ! Vous avez ma parole, » déclara Georg.

« Si vous le pensez vraiment, je ne vous tuerai pas, » déclara Ristia.

« Vraiment !? » Ristia hocha la tête en réponse à la question du directeur Georg. C’était sa décision, prise en tenant compte du bonheur des enfants. Dans son esprit, elle devait faire quelque chose pour les enfants, et ce n’était pas tuer le directeur Georg, c’était leur assurer un endroit où ils pourraient vivre en paix. Ristia avait donc conclu un marché avec lui — un marché selon lequel elle lui épargnerait la vie en échange de la propriété de l’orphelinat, à la condition qu’il se repente de ses crimes et s’engage à ne plus les commettre. Ristia avait ensuite suivi Georg jusqu’au bureau du directeur, où il lui avait transféré l’acte de propriété de l’orphelinat et lui avait également écrit une lettre d’autorisation, lui conférant le titre de directeur.

« L’orphelinat est à vous à cent pour cent. Alors, tenez votre part du marché ! » déclara Georg.

« Oui, un marché est un marché. Et je n’y reviens jamais. Cela étant dit… si revenir sur votre parole est votre intention, alors vous êtes mort. Suis-je claire ? » demanda Ristia.

« Oui, bien sûr ! Je vous le promets ! » répondit Georg.

« C’est ce que vous dites… Mais qu’en pensez-vous vraiment ? » Elle utilisa une fois de plus ses pouvoirs de charme, lui ordonnant de lui dire ses véritables intentions.

« Hah! Je dis juste ce que vous voulez pour que vous me croyiez. Croyez-vous que j’abandonnerais le plaisir de ma vie ? Aussi, croyez-moi, je vais me venger de vous, » déclara Georg.

« … Comme je m’en doutais. Je suis soulagée que vous n’ayez pas changé d’avis. J’ai fait ce marché par respect pour les enfants, mais je vous ai personnellement trouvé plus qu’assez gênant, » déclara Ristia.

« Qu’est-ce que vous êtes… ? Attendez, c’était un, euh… un malentendu ! » Le directeur Georg avait commencé à paniquer après avoir été libéré du charme, mais les yeux pourpres de Ristia avaient clignoté alors qu’elle mettait en action un sort orienté vers l’offensive.

« Non, arrêtez !! … Hein, quoi ? Il ne s’est rien passé. Haha, ne me faites pas peur comme… ça… ça… ! » Le directeur Georg avait un changement complet de la peur jusqu’au soulagement, mais il s’était soudain retrouvé sur le dos.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? J’ai soudainement perdu l’équilibre et… Mon orteil ! C’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce qui se passe !? » L’orteil du directeur Georg commençait à s’estomper en particules de lumière, et une fois qu’il avait remarqué ce qui se passait, il avait crié de détresse.

« C’est un sort offensif qui va progressivement vous désintégrer des orteils vers le haut, effaçant même votre âme de l’existence. Ça devrait prendre un peu de temps… jusqu’à votre mort. Réfléchissez à vos actions passées avant que votre vie ne se termine entre-temps. » Ristia avait rangé la lettre et l’acte de propriété dans sa boîte à objets. Puis elle s’était retournée et était sur le point de quitter la pièce lorsque le directeur Georg avait lancé un cri pathétique pour l’arrêter.

« Attendez ! Attendez s’il vous plaît ! Je vous ai donné l’orphelinat comme je vous avais dit que je le ferais, donc ça va à l’encontre de ce que vous aviez promis ! » s’écria le directeur.

« Qu’est-ce que vous racontez ? Notre accord était que je ne vous tuerais pas si vous vous repentiez de vos crimes et ne les commettiez plus jamais, et je l’ai maintenu. » Son accord avec le directeur Georg était qu’elle ne lui ôterait pas la vie s’il lui donnait l’orphelinat et promettait de changer, sans jamais retomber sur les mêmes péchés. Elle avait prévu de le remettre aux fonctionnaires de la ville, lui épargnant la vie comme elle l’avait promis s’il respectait sa part du marché, mais… il ne l’avait pas fait. Ristia n’avait plus une seule raison de faire des compromis avec lui.

« Vous tuez si vous ne respectiez pas notre accord faisait partie de l’accord, » déclara Ristia.

« Vous ne pouvez pas… être sérieuse… Attendez, s’il vous plaît ! J’avais tort ! Je vous jure que je vais changer mes habitudes cette fois ! Alors s’il vous plaît, je vous en supplie, épargnez-moi ! » s’écria Georg.

« … Je parie que vous vous êtes moqué des supplications de Maria quand elle était à votre merci, n’est-ce pas ? Mais c’est très bien. Je ferai en sorte que votre voix ne soit pas entendue à l’extérieur de cette pièce, alors criez tant que vous le voulez, » déclara Ristia d’une voix froide et solennelle en fermant la porte du bureau du directeur derrière elle avec un claquement, jetant aussi un sort sur la porte pour qu’elle reste temporairement fermée.

« Maintenant… Il reste l’autre. » Ristia était retournée dans ses quartiers et avait forcé l’homme inconscient à se réveiller, avec l’intention de le soumettre au même processus d’interrogatoire que Georg — ce qui l’avait amenée à désintégrer son corps et son âme d’une manière similaire.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre! Je me demande ce qui Ristia va faire de l’orphelinat.

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