Chapitre 37 : Guérison de la grippe du dragon
Table des matières
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Chapitre 37 : Guérison de la grippe du dragon
Partie 1
Au moment où je m’étais retrouvé à marcher dans toute la ville de Toros avec ma petite amie malade à la recherche d’une chambre pour la laisser se reposer, mon cerveau avait activé tous les boutons de panique ! Ça ne pouvait être qu’un ou deux... non, cela devait être tout à la fois !
Par conséquent, je marchais comme un robot avec des yeux qui tournoyaient et essayais de mon mieux de rester calme, mais ce n’était en soi qu’un rêve éphémère. Seryanna éternuait de temps en temps, mais je pouvais dire que beaucoup de dragons étaient atteints de cette maladie. Jusqu’à présent, aucun décès n’était survenu, ou peut-être que ce n’était au départ pas quelque chose de fatal.
Chaque fois que je pensais à une soi-disant maladie magique, mon esprit allait et venait entre les définitions. Penser qu’un virus ou bien une bactérie pouvait être amélioré par la magie n’était pas une idée absurde pour commencer. Après tout, d’autres organismes vivants pouvaient faire de même. Le problème était de savoir comment exactement l’énergie magique affectait l’individu. Dans le cas de Brekkar, je pouvais plus ou moins le comprendre, mais même alors, je ne savais pas pourquoi ni comment le remède n’avait pas fonctionné sur lui.
« Est-ce que ça va ? » me demanda Seryanna.
« Moi !? Bien sûr ! Je vais très bien ! Bien sûr ! » avais-je dit avec un signe de la tête effectué deux fois par seconde.
« Alkelios... Je suis ici. C’est un Khosinni à qui tu parles, » elle me tapota l’épaule.
« Hein ? » j’avais ajusté mes lunettes invisibles et plissé les yeux sur la créature en face de moi. « Oui, ce n’est pas vraiment toi, Seryanna. » Je parlais comme si je venais de découvrir quelque chose d’important.
Le Khosinni me souffla dessus avec un regard ennuyé.
« Non, franchement, est-ce que tu vas bien ? » demanda-t-elle. Puis elle éternua mignonnement à nouveau.
« Oui, je suis plus inquiet pour toi... trop inquiet peut-être ? » déclarai-je en m’éloignant du Khosinni tout en me frottant le nez.
« J’ai l’impression d’aller mieux que toi, » répondit-elle avec un doux sourire. Puis elle prit ma main.
« Je suis juste inquiet..., » je lui fis un petit sourire.
« Je le sais..., » elle avait doucement en réponse puis elle me toucha la joue.
Sa main était chaude, mais je ne pouvais pas dire si elle avait de la fièvre ou non. De toute façon, je devais me dépêcher de chercher une chambre dans une ville pleine à craquer de soldats. Seryanna comptait sur moi. Mais même ainsi, malgré ma chance, je me sentais toujours comme un poulet courant sans tête.
« Foutus gamins ! » cria un dragon.
Curieux, j’avais tourné la tête pour le regarder et avais vu ce vieil homme bien habillé agitant son bâton à un groupe d’enfants qui fuyaient de lui. En y regardant de plus près, j’avais remarqué que la roue de son chariot était cassée, et plusieurs caisses à l’intérieur étaient retournées.
« Je me demande si... Hm. Seryanna, je vais aller parler à ce vieux dragon. Je reviens, » lui avais-je dit.
Elle avait également remarqué le vieil homme et m’avait fait un signe de tête approbateur, alors je l’avais approché.
« Bonjour, est-ce que vous allez bien ? » lui ai-je demandé en souriant.
« Hm ? Qu’est-ce que tu veux ? Je n’ai pas d’argent à te donner ! Shoo ! Shoo ! » Il m’avait fait signe de partir.
« Non, je ne suis pas un mendiant. Je suis un aventurier de passage, et j’ai remarqué que vous étiez en difficulté. Avez-vous besoin d’un coup de main ? » lui avais-je demandé.
« Ai-je l’air si vieux ? » Il me lança un regard noir et souffla de la fumée hors de son nez.
Donc les dragons peuvent aussi faire ça ? pensais-je cela. Alors, j’avais répondu à sa question, tout en lui faisant un sourire calme. « Je ne pense pas que l’âge compte quand vous avez besoin d’un coup de main. »
« Hmph ! Sage gamin. Très bien, aide-moi à réparer mon chariot, » m’avait-il dit.
« Bien sûr ! » J’avais souri en réponse.
Grâce à ma force, j’avais facilement pu aider le vieux dragon à réparer la roue et remettre les caisses dans son chariot. À sa grande surprise, cela n’avait pas pris plus d’une demi-heure.
« Bien ! Je t’en suis reconnaissant, gamin ! Tu m’as beaucoup aidé ! Tu es aussi très fort ! » rit-il en me tapant le dos.
« Merci, » avais-je souri.
« Alors, combien dois-je te payer pour ça ? » il plissa les yeux vers moi.
« Je ne me souviens pas avoir demandé quoi que ce soit en retour ? » avais-je dit en inclinant la tête vers la gauche.
« Tu me dis que tu as fait cela par bonté de cœur ? » Il m’avait regardé avec de grands yeux comme si je venais de dire quelque chose d’incroyable.
« N’aurais-je pas dû ? » Je clignai des yeux en raison de la surprise.
« Non ! Non ! C’est juste que... eh bien... la plupart des gens qui souhaitent m’aider veulent généralement quelque chose en retour, » déclara-t-il en haussant les épaules.
« Non, monsieur. Eh bien... s’il y a bien une chose pour laquelle vous pourriez m’aider, » lui dis-je.
« Hm. » Il plissa les yeux vers moi.
« Est-ce que vous connaîtriez quelqu’un pouvant nous louer une chambre, à ma petite-amie et moi pour la nuit ? » avais-je demandé.
« Petite-amie ? » avait-il demandé en levant un sourcil.
« Oui. La dragonne, là-bas..., » déclarai-je. Quand je tournai la tête pour regarder Seryanna, je la vis qui s’appuyait sur le mur et respirait lourdement.
« Elle n’a pas l’air bien..., » marmonna-t-il.
« Elle a attrapé une grippe..., » lui avais-je dit. « D’où ma situation difficile. Mais si vous ne connaissez personne, il n’y a pas de problème. Passez une bonne journée, monsieur... » Lui déclarai-je en me dirigeant vers la dragonne.
« Ah ! Attends ! » déclara le vieil homme.
« Hm ? » Je m’étais retourné et l’avais regardé.
« Je connais peut-être quelqu’un pouvant vous aider. Suivez-moi, » déclara-t-il avant de sauter dans son chariot.
« Nous serons juste derrière, » lui avais-je dit. Puis j’étais allé auprès de Seryanna. « Comment vas-tu ? Désolé de t’avoir laissé comme ça. »
« Pas de problèmes... As-tu souhaité quelque chose ? » demanda-t-elle en se confiant à moi.
Grâce à ma force, je pouvais sentir son poids, mais elle était clairement affaiblie.
« Statut, » avais-je dit.
Nom : Seryanna Draketerus
Race : Dragonne supérieure de la haute flamme
Statut d’éveil : 2 conditions sur 4 atteintes
Niveau : 341
Force : 1720 +362,9 (-1390)
Vitesse : 1213 +398,5 (-890)
Dextérité : 1105 +357,95 (-759)
Magie : 946 +269,72 (-610)
Chance : 12
Excellence magique : 30 % +4,48 %
Bonus actuel : Dompteur de Dragon <multiplie par 5 l’absorption de force et énergie magique ainsi que la vitesse d’apprentissage>
Malus actuel : Non-éveillé : < -60 % pour toutes les statistiques, -1000 énergie magique, attaque élémentaire 20 % plus efficace, forme de dragon scellée, forme de demi-dragon scellé, 40 % moins attirant pour le sexe opposé>
Malchanceux < -50 % de chance>
Maladie : Grippe du dragon : <Maladie magique causée par l’un des nombreux virus améliorés par de la magie responsable d’une grippe. Causes : surmenage, contact avec un individu infecté (dépend de la chance de l’individu), affaiblissement du système immunitaire couplé à une consommation intensive d’énergie magique. Effet : forte fièvre, frissons, toux, éternuements, incapacité à canaliser le pouvoir magique, incapacité à se régénérer à grande vitesse. Cure : supplément de vitamine, bon repos, potion de Rotiqus>
Ça n’avait pas l’air si mal. Il avait même dit que c’était une forme de grippe, donc il n’y avait aucune raison de paniquer à ce sujet, bien que, si on ne se reposait pas assez et mangeait correctement, il y avait de fortes chances que cela s’aggrave.
J’avais choisi la potion de Rotiqus pour voir si je pouvais la faire.
Potion de Rotiqus : Requiers un grand apprenti alchimiste pour la créer. Ingrédients : herbe de dragon, racine d’Adeline, sel, eau.
C’était assez simple à faire et les ingrédients pouvaient être trouvés partout... littéralement partout parce que la soi-disant herbe de dragon était en fait l’herbe poussant partout, et la racine d’Adeline était la racine des arbres ici.
Avec un soupir de soulagement, j’avais fermé les fenêtres.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Seryanna en toussant une fois.
« J’ai découvert comment guérir cette maladie. Comme je l’ai deviné, ce n’est rien d’autre qu’une grippe améliorée avec de la magie..., » je laissai échapper un autre soupir.
« Est-ce que cette maladie est commune sur Terre ? » demanda-t-elle.
« Tout le monde l’attrape de temps en temps..., » j’avais haussé les épaules.
« Je vois..., » elle regarda ensuite devant elle et sourit doucement.
Elle devait être soulagée d’entendre que ce n’était pas grave. Mais pour l’aider à traverser cela, je devais lui donner beaucoup de liquide à boire. Cette potion de Rotiqus, des vitamines et enfin m’assurer qu’elle se repose.
« Gamin, nous sommes arrivés, » le vieux dragon avait arrêté le chariot après un moment devant ce qui ressemblait à l’un des plus grands magasins ici.
« Chic endroit..., » dis-je.
« Merci ! » Le vieux dragon sourit et frotta le bout de son nez avec un doigt.
« Est-ce à vous !? » Je l’avais regardé avec des yeux écarquillés.
« Bien sûr ! Je suis Rodrique Vanalez, le grand dragon qui possède ce magasin ! Mes marchandises sont connues pour être les meilleures de la ville ! » rigola-t-il en posant ses mains sur ses hanches.
Cela doit être la raison pour laquelle il a agi comme ça avant..., ai-je pensé, puis je m’étais aussi présenté. « Un plaisir de vous rencontrer, monsieur Vanalez. Je m’appelle Alkelios. »
J’avais oublié d’ajouter mon nom de famille, mais dans ce monde, il n’était pas obligatoire d’en avoir un.
« Je m’appelle Seryanna, » la dragonne se présenta aussi.
« Un plaisir de vous rencontrer tous les deux, maintenant, suivez-moi à l’intérieur ! » avait-il dit.
« Le plaisir est nôtre, monsieur Vanalez... »
Je l’avais suivi avec Seryanna. Là, plusieurs vendeurs se prosternèrent devant lui dès qu’ils le virent. J’avais été surpris par cela, mais si ce dragon allait nous aider, alors trouver une chambre serait un jeu d’enfant ! Ma chance avait encore frappé !
***
Partie 2
« Il y a une chambre à l’étage, » avait-il dit en m’offrant une clé.
« Hein ? Ici ? » demandai-je, une fois de plus surpris.
« Bien sûr ! » Il avait ri.
« Mais… eh bien..., » j’avais pris la clé en étant un peu abasourdie.
« Qu’est-ce qui ne va pas, gamin ? » demanda-t-il.
« Je crois qu’il pensait que vous alliez juste nous présenter à quelqu’un..., » Seryanna avait parlé pour moi.
« Oui… C’est ça. Je ne veux pas nous imposer. Mais si vous nous offrez cette chambre, merci beaucoup ! » avais-je dit en souriant.
« Tu m’as aidé, et je peux voir que tu es un enfant honnête. Alors, ne t’en fais pas pour ça ! Oh, j’ai quelques potions de Rotiqus ici si tu veux en acheter. J’ai entendu dire qu’elles sont utiles face à cette grippe du dragon, » il avait souri.
« Cela et beaucoup de repos, de la nourriture saine, et beaucoup de liquide, » avais-je dit en souriant.
« Hm, je n’ai jamais entendu parler des autres… Pourquoi ces choses sont-elles importantes ? » demanda-t-il.
« Je pense que cela permet au corps de guérir correctement. Cette maladie rend pour ainsi dire la régénération du corps aussi lente que celle d’un humain, alors… S’ils guérissent au même rythme, alors beaucoup de repos, de nourriture saine pour restaurer son énergie, et beaucoup de liquide pour remplacer la perte due à la sueur sont recommandés, » avais-je expliqué.
« Hm, je vois… je n’ai jamais pensé à ça. Je vais le garder à l’esprit, » déclara-t-il en se frottant le menton.
« Combien pour les potions de Rotiqus ? Eh bien, si vous avez de l’herbe de dragon, de la racine d’Adeline et du sel, je peux les faire moi-même, » déclarai-je.
« Oh, par hasard, es-tu un alchimiste ? » demanda-t-il avec curiosité.
« Oui, » avais-je hoché la tête.
« Quel rang ? »
« Grand Maître, » avais-je répondu.
Techniquement, j’étais un barman, mais l’équivalent du niveau 3 était un Grand Maître alchimiste.
« Oh ! Et si jeune ! » déclara-t-il, surpris.
« Sais-tu faire des potions de Virlullian ? » demanda-t-il.
« Euh… si vous m’en montrez une, je pense que je pourrai en faire, » répondis-je en hochant la tête.
« Si tu peux en faire une, je te donnerai autant de potion de Rotiqus, de nourriture gratuite, et tout ce dont tu auras besoin aussi longtemps que tu resteras ici ! » déclara-t-il avec un sourire.
« Bien sûr… Pourquoi pas ? » avais-je souri en réponse.
« Alors, cela me va, gamin ! Je t’en apporterai une, et tu pourras me dire ce dont tu as besoin pour la faire. En attendant, emmène la jeune femme dans la chambre au premier étage. C’est au premier étage sur la droite, » déclara-t-il avant de se diriger vers l’arrière du magasin.
« Encore une fois, merci, » lui avais-je dit.
La chambre elle-même était simple avec un lit, un bureau de l’autre côté, une table et deux chaises, une fenêtre avec vue sur la rue devant nous. Cela étant dit, le mobilier lui-même était quelques niveaux au-dessus de ce que je trouverais normalement dans une auberge. Cela ressemblait plus à la chambre d’un noble qu’autre chose.
En y regardant, je me demandais si normalement quelqu’un louerait une si belle chambre à quelqu’un qu’il venait de rencontrer dans la rue. Peut-être que c’était une occasion unique, alors il ne s’en souciait pas vraiment. Bien que, pour le dire vraiment, j’avais été surpris de découvrir qu’il nous avait laissé entrer dans son magasin même après avoir vu que Seryanna était malade.
Étrange dragon…, pensais-je. Mais je le remerciais intérieurement.
Cette chambre était exactement ce dont nous avions besoin.
« Alkelios… peux-tu m’aider avec mon armure ? » demanda faiblement la dragonne.
« Bien sûr, » avais-je répondu ainsi en la conduisant vers une chaise.
Après l’avoir assise, je l’avais aidé à enlever son armure pièce par pièce. Il m’avait fallu un certain temps parce que c’était serré, mais une fois que j’avais fini, elle m’avait fait un doux sourire. En mettant le dos de ma main sur son front, j’avais vérifié sa température, qui était assez élevée.
« Tu as besoin de repos et de nourriture pour restaurer ton énergie, » lui déclarai-je.
« Je vais devoir prendre un bain si je vais me coucher..., » déclara-t-elle.
« Oui, moi aussi..., » je parlais à voix basse en regardant les meubles de luxe.
Nous n’avions pas pris de bain depuis presque trois jours, donc l’odeur de la sueur était présente, surtout Seryanna qui transpirait constamment à cause de son état.
« Je vais descendre et leur demander une baignoire ou quelque chose du genre. Sinon, je vais juste apporter un tonneau, » déclarai-je en la regardant.
« Merci. »
Je quittai la pièce et descendis demander à un des employés une baignoire. Ce faisant, j’avais également rencontré monsieur Vanalez, qui m’avait montré une de ces potions de Virlullian. C’était une potion de repousse des cheveux qui servait également de tonique. Il fallait un alchimiste de confiance pour faire cette potion, donc c’était totalement dans mes capacités. Je lui avais dit les ingrédients dont j’avais besoin et que j’avais installés le laboratoire dans la pièce qu’il nous avait offerte, ensuite, on m’avait offert une baignoire métallique, deux serviettes et deux peignoirs de son stock. Je l’avais remercié et l’avais apporté dans la pièce. La remplir avec de l’eau et la chauffer allait être un peu plus délicat que prévu initialement, mais après beaucoup d’essais et de changements de sorts, j’avais réussi à le faire. Seryanna m’avait également guidé.
« Je vais descendre et préparer quelque chose de bon à manger pour toi. Je serai de retour dans vingt minutes environ..., » lui dis-je.
« Très bien..., » répondit-elle faiblement.
À en juger par ce que je savais, vingt minutes étaient suffisantes pour qu’elle puisse se laver. J’avais également fait en sorte de fermer les fenêtres afin qu’aucun pervers ne puisse se rincer l’œil sur MA dragonne.
Une fois en bas, je m’étais dirigé vers la cuisine et avec l’aide du cuisinier, j’avais rapidement préparé un repas. Ma chance était de nouveau apparue parce qu’il restait de la soupe. En plus de cela, j’avais également pris soin de prendre deux bouteilles de potion de Rotiqus. Elle était de couleur brune foncée et sentait la saleté, mais j’avais confirmé avec ma compétence d’analyse que c’était une vraie potion.
Une fois que j’avais fini, j’étais retourné dans la chambre. J’avais frappé la porte, et Seryanna avait répondu.
« Qui est-ce ? » demanda-t-elle.
« C’est moi, » répondis-je simplement.
« Alkelios ? Hum, tu peux entrer..., » demanda-t-elle.
J’avais ouvert la porte et entrai avec précaution en poussant la porte avec mon dos. Dans mes mains, je tenais le plateau avec les assiettes de nourriture, donc je devais faire attention à ne pas les renverser ou les faire tomber.
« Je t’ai apporté de la soupe, » lui déclarai-je.
« M-Merci, » avait-elle répondu.
Quand je m’étais retourné et avais fermé la porte avec mon pied, je m’étais retrouvé à regarder la dragonne nue encore dans le bain.
« Euh… » J’étais perplexe, mes yeux collés à son corps.
« A-Arrête de me fixer… c’est embarrassant, » elle détourna les yeux.
« J’aimerais pouvoir le faire, mais… franchement, tu es magnifique ! » déclarai-je en me dirigeant vers le bureau.
J’avais placé le plateau sur le bureau et m’étais assis sur la chaise.
« Tu me fixes toujours, » elle me regarda alors qu’elle me disait ça.
« Ne puis-je pas ? » demandai-je.
« Euh…, » elle avait refusé de répondre.
« As-tu besoin d’aide ? » avais-je demandé à nouveau.
Elle était silencieuse un moment, puis, avec un regard timide, elle hocha une fois la tête. Je m’étais levé de la chaise et m’étais approché d’elle. La dragonne cachait bien toutes ses parties importantes, mais comme elle avait donné son accord, j’allais la nettoyer.
Dix minutes plus tard, j’étais sur mes genoux avec un air choqué sur le visage.
Je l’ai fait de la manière la plus sérieuse possible ! Je n’ai pas essayé de jeter un coup d’œil ! Je n’ai pas essayé de la tripoter ! Les hommes du monde entier, je m’excuse… j’ai échoué ! avais-je pensé, quoiqu’exagérément.
« Cette soupe est bonne, » déclara-t-elle en la buvant tout en étant seulement couverte d’un peignoir blanc.
« Bon à entendre..., » répondis-je en essayant de retenir mes larmes.
C’était le plus mauvais moment pour devenir sérieux, mais si elle restait trop longtemps dans cet état, ça aurait pu finir par empirer. Mes inquiétudes inutiles m’avaient fait rater une bonne séance de « massage » avec elle.
Eh bien, il y aura d’autres chances dans le futur. J’en suis sûr et certain ! pensais-je en poussant un soupir.
« Je vais changer l’eau..., » déclarai-je en prenant la baignoire et sortant.
Si j’avais encore ma force d’un humain, je n’aurais pas été capable de soulever cette chose si facilement. Remercions Dieu pour la magie et les points de statistiques !
Une fois revenue, Seryanna mangeait toujours. Au moment où j’avais fini de remplir l’eau, elle avait déjà fini son repas, et elle s’était blottie dans le lit. Avant que je ne sois dans le bain, je lui avais donné la potion de Rotiqus.
Je m’étais permis quelques minutes pour me tremper dans l’eau chaude. C’était merveilleux pour mes articulations et mes pieds. Après m’être lavé, j’étais sorti de là. J’avais vidé la baignoire, je l’avais lavée et j’avais mangé quelques légumes et de la viande séchée pour dîner.
Sans rien d’autre à faire, je m’étais glissé dans le lit avec Seryanna.
« Comment te sens-tu ? » lui avais-je demandé.
« Mieux..., » répondit-elle les yeux fermés.
Nous étions tous les deux assis sur notre côté du lit, mais pour une raison quelconque, j’étais une épave nerveuse.
Ce n’est pas bon…, pensais-je.
J’étais dans une chambre avec une belle qui était aussi ma petite-amie, et j’étais là comme un meuble à côté d’elle. Mon cerveau était très agité, se demandant ce que je devais faire.
Il m’avait fallu encore dix minutes pour comprendre. La chance ne m’avait pas sauvé cette fois… mais j’avais juste pensé à ce qui serait impoli à faire. Évidemment, l’embrasser soudainement, cela ne serait pas bien dans ma tête, ainsi j’avais juste fait cela.
Quand je m’étais approché d’elle et que j’avais enroulé mes bras autour d’elle. Elle ne s’était pas éloignée, elle avait simplement ouvert les yeux et m’avait faiblement regardé.
« Que fais-tu ? » M’avait-elle demandé.
« J’agis comme un oreiller, » avais-je répondu avec un sourire.
« Bien… il m’en faut un..., » répondit-elle.
Fermant les yeux, elle se rapprocha de moi.
C’est alors que son peignoir avait été partiellement défait et sa peau avait touché la mienne. J’avais dégluti et étais resté gelé un moment. C’était trop beau pour être vrai, mais je n’avais pas reculé. Cela aurait pu être une chance de me conduire au Nirvana et finalement d’atteindre l’âge adulte. Avec une beauté comme elle dans les bras, comment pouvais-je refuser ? Alors je l’avais rapprochée de moi.
« Hmm..., » elle laissa échapper un doux gémissement quand une de mes mains se posa sur sa fesse.
L’autre était autour de sa taille.
Elle se blottit étroitement et ne se souciait pas du fait qu’il n’y avait pas de tissu entre nous. Cependant, malgré la chaleur de cette couverture elle frissonnait encore.
À quoi est-ce que je pense ? Elle est malade… soupir… au moins, je n’ai pas eu une montée de drapeau. Pensais-je intérieurement en remontant mes mains.
« Dors bien, Seryanna, » lui murmurai-je.
« Mhm..., » avait-elle répondu.
En vrai rien que le fait d’être avec Alkelios, ça contrebalance totalement les -50% de Chance de Seryanna… Merci pour le chap ^^