100 en Chance et une Compétence en Domptage de Dragons – Tome 1 – Chapitre 22 – Partie 3

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Chapitre 22 : Potion de brise de nuit d’un million de morts

Partie 3

***Point de vue de Brekkar***

De penser qu’un jeune comme Alkelios puisse connaître le remède à ma maladie incurable. Si quelqu’un m’avait dit il y a un siècle qu’un humain viendrait un jour chez moi et me sauverait la vie et courrait après la queue de ma petite-fille, je lui aurais rempli la bouche de cactus.

Néanmoins, c’était la vérité…

La partie étrange avec lui, c’était qu’Alkelios était maintenant mon ami et également celui qui avait fait quitter de sa vie de bandit la dragonne nommée Kataryna Georg. Dans un royaume, ceux avec un pouvoir supérieur à 1000 étaient très recherchés. Les nobles et même le roi faisaient de grands efforts pour acquérir leur loyauté. Les tuer était considéré comme une énorme perte pour le royaume. Ainsi, les « méfaits » de Kataryna seraient plus ou moins considérés comme inexistants par la plupart des officiels tant qu’elle serait de notre côté.

Outre le roi, il en existait un maximum de 16 ayant atteint l’éveil supérieur. J’en faisais partie avant que cette maladie ne me frappe et me ramène à une vie de mortel. Si Alkelios me guérissait, alors j’avais encore une chance d’offrir mes services au roi… Et de penser que celui nous aidant nous, les dragons, soit l’un de nos ennemis, un humain.

Cependant, je commençais à m’inquiéter de ce soi-disant remède.

Ça faisait environ quatre jours depuis qu’il avait envoyé mes petites-filles et l’ancien bandit chercher les herbes. Depuis lors, mes serviteurs me rapportaient que d’étranges choses se passaient dans le laboratoire du garçon. Je l’entendais aussi ricaner, puis il y avait des explosions. De temps en temps, quelque chose explosait et se cassait, ou était jeté par la fenêtre. Heureusement pour lui, ces flacons avaient été enchantés afin de résister à de telles choses. Cela me faisait me demander si je devais lui faire confiance pour la guérison de ma maladie ou non.

« Maître, pouvez-vous dire à cet humain d’arrêter ? Hier, il a laissé tomber une fiole bizarre avec des trucs étranges et blancs sur moi ! Maintenant, ma peau est devenue verte ! » Se plaignit l’une de mes servantes.

En effet, sa peau était aussi verte que de l’herbe.

« Je suis désolé, mais je ne peux rien faire. Le garçon veut simplement s’améliorer pour créer le remède pour ma maladie… S’il te plaît, ne regarde pas les… inconvénients, » lui avais-je dit en faisant un sourire forcé.

BOOOM !

Quelque chose avait explosé si fort que même moi j’avais sursauté.

« Ce n’était pas moi ! » avait crié Alkelios de l’extérieur du manoir.

BOOOM ! BOOOM ! BOOOM !

« OK… là, c’était de ma faute… Outch..., » déclara-t-il. Et alors, je m’étais précipité vers la fenêtre.

Pendant un moment, j’avais pensé que mon cœur allait s’arrêter. Par les Dieux ! Je ne savais pas ce qui allait me tuer, la maladie ou ce garçon avec ses potions !

En regardant par la fenêtre, je l’avais vu retourner au manoir. Son corps dégageait une étrange fumée verte et ses cheveux étaient roses. S’arrêtant devant moi, il leva un doigt et ouvrit la bouche.

« Ne jamais mélanger le riz de Tiber avec du vert de Zerdrak... » En partant comme si de rien n’était.

« Riz de Tiber et vert de Zerdrak ? » déclarai-je en fronçant les sourcils.

Je n’avais jamais entendu parler de ces deux herbes dans toute ma vie… Qu’est-ce que ce garçon concoctait dans son laboratoire ?

« Ah ! Ma peau est de retour à la normale ! » La servante avait bondi de joie, et je ne pouvais que soupirer.

***Point de vue d’Alkelios***

S’il y avait une chose que je devais apprendre avec cette compétence Barman, c’était que c’était un peu difficile à utiliser. Petite note personnelle, le fait de suivre les recettes rendait les choses beaucoup plus simples, mais en fait, trouver la bonne quantité était un cauchemar. Pour certaines des potions les plus simples, j’étais capable de les créer facilement, mais les plus dures étaient compliquées à faire, mais je m’améliorais à un rythme surprenant, très probablement en raison de la compétence. Quand il s’agissait d’utiliser un couteau, j’étais un maître. Je faisais toujours des coupes parfaites, mais utiliser la balance n’était pas simple.

La compétence me montrait les étapes de la recette, mais la quantité était donnée en grammes, alors que les dragons avaient un symbole étrange nommé merk, qui valait environ 1,25 gramme. Étonnamment, seule l’alchimie utilisait cette unité de mesure du poids. Soit cela, soit Kataryna m’avait offert de vieux outils n’étant pas à jour pour les nouveaux systèmes de mesure.

Les deux premiers jours, je les avais utilisés pour créer des potions simples et trouver les bonnes quantités. Cela étant dit, qui savait que l’on pouvait faire exploser des choux ? D’un autre côté, j’avais réussi à mieux faire la confiture.

Eh bien, la plupart de ces choses n’étaient rien de plus que des blagues. Leur utilité en combat réel était proche de zéro, mais peut-être un farceur habile saurait en faire bon usage. De toute façon, ils ne feraient pas partie de mon arsenal d’armes.

Environ 6 jours après que j’avais envoyé les filles pour m’apporter les herbes, elles étaient finalement revenues avec toutes les herbes. Kataryna et Seryanna étaient à bout de souffle et semblaient avoir traversé l’enfer avant de revenir. Elles étaient sales, et leurs armures en lambeaux. Bien sûr, elles portaient des vêtements différents que ceux qu’elles avaient quant nous étions allé chercher Kléo. L’armure de Seryanna était endommagée à divers endroits. Pour celle de Kataryna, disons qu’elle avait cessé de servir d’armure au moment où elle avait été désintégrée à suite à l’attaque d’un certain Phœnix. En parlant de cela, elle avait réussi à terminer sa tâche avant la fin de la journée. Je n’avais aucune idée de comment elle avait fait, mais apparemment elle était responsable de rumeurs en ville sur quelque chose à propos d’ombres fantasmagoriques se déplaçant dans les bois. Je ne lui avais pas demandé, et avais simplement joué l’imbécile innocent. Ce que je n’en savais pas ne pouvait me blesser, surtout quand il s’agissait de fantôme.

« Alors ? Qui a gagné ? » demanda Kataryna en balançant sa queue de gauche à droite.

J’avais le sentiment qu’elle aimait la recherche des herbes.

« Qui ? » demanda Seryanna en plissant les yeux vers moi.

« Euh… personne. Vous êtes arrivées toutes deux en même temps, » déclarai-je en haussant les épaules et regardant les herbes.

« Alors… je vais faire ça ! » déclara Kataryna d’une voix agacée.

Au moment où j’avais regardé vers elle, j’avais vu une scène très rare et sexy… La dragonne d’argent attrapa la tête de la rousse avec les deux paumes et lui donna un baiser, elle avait simplement abasourdi la chevalière en agissant ainsi. Je haletais aussi parce que je n’avais jamais pensé que la dragonne aux écailles argentées ferait quelque chose d’aussi scandaleux que ça.

« Je vais donner mon accord pour ça ! » déclarai-je avec un sourire perverti.

« Hihihi! » Kataryna m’avait fait un clin d’œil.

« Qu’est-ce que c’est !? » cria Seryanna alors qu’elle me jetait un panier vide à proximité.

En utilisant Esquive, j’avais pu éviter le panier, tandis que Kataryna continuait la blague et avait giflé le derrière de la rouquine.

« Hey ! » La rouquine avait crié.

La dragonne argentée avait ignoré ça et était partie, balançant ses hanches de gauche à droite.

En faisant la moue, Seryanna m’avait fait un regard noir puis elle était partie.

J’avais souri et étais retourné à mon travail. Bien sûr, j’avais dit à la femme de chambre de leur offrir une partie de la confiture que j’avais préparée. Apparemment, Brekkar l’avait trouvé délicieuse.

Environ un jour plus tard, j’avais finalement réussi à créer la potion. C’était très compliqué de la faire, d’autant plus que j’avais gâché le premier essai en éternuant. En utilisant ma compétence de Barman, et après avoir appris la bonne quantité, j’avais été capable de la créer.

La potion de brise de nuit d’un million de morts était très compliquée à créer, car elle nécessitait en fait quatre potions différentes pour être créée, puis je devais les mélanger comme on le ferait pour une boisson alcoolisée. Mélanger le résultat avec une cuillère d’argent, puis y faire tremper une racine de rosette pendant deux heures, et après ça, elle était prête à être consommée.

« Voilà ! » avais-je dit à Brekkar avec un grand sourire.

« Alkelios ? Qu’est-ce que c’est ? Il est trois heures du matin… on ne peut pas faire ça plus tard dans la mâtinée ? » avait-il demandé.

« Non ! Une fois brassée, tu bois ! C’est la règle ! » déclarai-je en hochant la tête.

« Arg… Est-ce que je dois vraiment la boire ? » demanda-t-il en haussant un sourcil.

« Oui ! » répondis-je en hochant la tête plusieurs fois.

Il jeta un coup d’œil à la boisson suspicieuse puis de nouveau vers moi.

« Vrai de vrai ? » Avait-il demandé.

« Demande encore une fois, et j’appelle Kataryna ici pour te tenir tranquille, et je te le ferais boire directement, peu importe que tu le veuilles ou non. Je suis resté debout pendant trois nuits d’affilée pour la faire… ne plaisante pas face à un alchimiste fatigué, » lui avais-je dit en lui faisant un regard noir.

En fait, juste deux jours, les premières parties étaient prêtes quand Kataryna et Seryanna étaient apparues, mais… qui compte ? pensai-je.

« Arg… » Brekkar était réticent, mais il avait pris la potion et l’avait bue.

C’était un peu trouble et cela avait probablement un goût horrible, mais qui s’en souciait ? Il y avait tous les ingrédients nécessaire, et plus important, c’était la potion finale.

« C’est..., » avait-il dit.

« Très bien, maintenant, tu dois juste dormir. Quand tu te réveilleras, ton corps devrait être guéri… Euh ! Tu n’as pas de problème quant à la croissance des seins ou par rapport au fait d’avoir une main supplémentaire qui sort de ton ventre ? » lui demandais-je en riant. « Bah ! De toute manière, tu t’y habitueras. » Je m’étais retourné avec un sourire espiègle, puis j’étais sorti.

« Quoi ? Seins ? Une main supplémentaire ? Qu’est-ce que tu as mis là-dedans au nom des Dieux ?! Alkelios ! Hey ! Je te demande de me répondre ! Arg… je ne me sens pas trop bien..., » et il était tombé au sol.

« Tout comme je l’avais prévu, bien que… je devrais probablement l’amener dans son lit, » déclarai-je en revenant vers lui.

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4 commentaires :

  1. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.
    PS : Le moment où il lui donne la potion ma fait me tordre de rire au point de tomber de ma chaise !

  2. Merci pour le chapitre.

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