100 en Chance et une Compétence en Domptage de Dragons – Tome 1 – Chapitre 18 – Partie 2

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Chapitre 18 : Un combat de chance

Partie 2

Point de vue de Seryanna.

Le moment où j’avais vu Alkelios être envoyé comme ça, mon cœur s’était simplement arrêté.

Est-il... est-il mort ? J’avais fermé les yeux et avait serré la mâchoire, non ! J’avais regardé vers mon ennemi, la fusillant du regard, je refuse de croire qu’il soit mort, pas quelqu’un avec sa chance déraisonnable !

Ma première attaque sur la fille avait été esquivée avec facilité, mais ce qui m’avait surpris était la fureur qui m'avais frappé.

Jamais dans ma vie je n’avais été frappé d’une telle fureur et la quantité de puissance que j’avais libérée était incroyable, mais tout ce à quoi je pouvais penser était la sécurité d’Alkelios.

S’il te plaît... Sois en vie, pensais-je en serrant la poignée de mon épée.

Prenant une profonde respiration, j’avais éclairci mon esprit et m’étais concentré sur la bataille. Une seule erreur contre un adversaire comme elle pourrait signifier la mort. Quand j’avais attaqué, la dragonne avait simplement sauté de quelques mètres et m’avait souri. Je l’avais poursuivi et l’avais à nouveau attaqué.

« Tu es douée, je suis impressionnée ! » dit-elle en esquivant avec aisance l’une de mes attaques.

« Millier de coups, » avais-je lancé le sort en insufflant de l’énergie dans mon épée.

Des frappes invisibles furent alors lancées sur elle, martelant son corps, mais elle s’était simplement protégée avec ses gantelets de métal et avait pris les coups comme si ce n’était rien. La dragonne n’avait même pas dégainé son épée qui était à sa hanche. Elle jouait avec moi !

J’avais laissé échapper un grondement sourd et avait activé Amplification, augmentant ma force et ma vitesse de deux fois. Elle ne serait pas si facilement vaincue. Je me précipitai vers elle, et encore... elle esquiva. Le sol sous moi avait attiré mon attention, et j’avais poussé un peu le haut de mon corps vers la gauche, deux pointes avaient été invoquées, poignardant seulement mon image rémanente.

« J’ai raté... encore une fois. Étrange. » La dragonne avait plissé les yeux comme si elle ne pouvait pas le croire.

Normalement, j’aurais été touché par ça, mais la chance était de mon côté, ou plutôt... Alkelios. Il était probablement encore en vie, ou alors je l’espérais. Pourtant, même s’il était béni par les dieux, seul un vrai miracle pourrait sauver lui et moi de ce monstre.

Ignorant ses mots, j’avais à nouveau attaqué. Mais cette fois-ci, j’avais lancé un sort de foudre dans ma main gauche et je l’avais lâché à travers mon épée dès que j’allais frapper. Comme prévu, Kataryna avait esquivé, mais l’éclair avait été libéré et la frappa.

« Arg ! » Elle avait gémi et avait sauté plus loin en arrière. « Une petite chanceuse, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle en souriant.

Je ne l’avais pas écoutée et je m’étais précipitée, cette fois, en train de préparer une autre attaque à l’épée.

« Lame de mon âme, entendez-moi et frappez avec moi. Changez mon arme et réclamez la vie de mon ennemi ! Je vous commande ! Épée de l’âme ! » avais-je chanté en libérant mon énergie magique.

Deux épées blanches apparurent à ma gauche et à ma droite, imitant les mouvements de mon épée. J’allais attaquer avec ça, mais je craignais que ce ne soit pas suffisant. Si j’étais un peu plus puissante en magie, peut-être que je pourrais lancer des attaques plus puissantes, mais pour l’instant, même cela était sur mes limites.

« Hou ? C’est une compétence tout à fait exceptionnelle que tu as là ! » déclara la dragonne en esquivant une de mes attaques.

Les lames coupèrent l’air, mais aucune ne sembla la toucher. C’était une étrange danse d’acier et de magie, que j’avais l’impression de perdre. Chaque fois que j’attaquais, elle contrait mon attaque. Je n’avais jamais combattu un ennemi d’une puissance aussi terrifiante de toute ma vie. Ça me faisait froid dans le dos en pensant à ce qu’elle pourrait faire si elle voulait sérieusement me tuer. Pour l’instant, elle jouait avec moi... en fait, elle n’avait pas une once d’intention meurtrière envers moi. C’était assez étrange et en même temps terrifiant.

Tout au long de ma vie, j’avais rencontré de nombreux dragons avec qui j’avais croisé l’épée, et dans toutes ces batailles, j’avais appris à ressentir l’intention de tuer de ceux visant ma vie. C’était comme une sensation de picotement au fond de mon cœur, une petite aiguille qui s’enfonçait et qui me faisait trembler de terreur, m’avertissant de l’approche de la mort. Plus j’étais forte, plus ce sentiment était faible, mais même parmi les personnes les plus faibles, je pouvais sentir l’intention de tuer.

Cette dragonne ne voulait pas me tuer, mais ses actions et ses paroles prouvaient le contraire. Une erreur de ma part pouvait finir par ma mort, néanmoins, je pouvais reconnaître un adversaire puissant. Toutes ses attaques avaient été esquivées et évitées au dernier moment. On pouvait parfaitement dire que la chance m’avait sauvé à de nombreuses reprises.

« Toi et ce garçon êtes d’étranges dragons. Même lorsque j’utilise plus de pouvoir que vous pourriez espérer combattre, cela ne marche pas. Comment cela se fait ? » demanda Kataryna, mais je ne répondis pas.

« Sauvez-moi ! »

« Ahh ! »

« Que quelqu’un l’arrête ! NOOOON! »

Soudainement, les cris des bandits étaient venus de la caverne. Cela avait distrait Kataryna pendant un moment, et j’avais pu faire une pause. L’épée avait touché son armure, mais elle l’avait arrêté avec deux doigts avant qu’elle ne s’enfonce dans sa chair. L’épée magique gauche avait été arrêtée de la même manière, tandis que la droite était coincée entre ses dents. C’était une défense qui ne pouvait être faite qu’avec des compétences incroyables.

Comment ça se fait ? me demandai-je en regardant en étant horrifié mon épée. Je ne pouvais pas la faire avancer plus loin.

C’était comme essayer de couper une montagne faite d’acier, en utilisant un couteau de cuisine. L’épée enchantée d’un chevalier ne pouvait même pas égratigner cette dragonne. Un frisson de peur avait parcouru ma colonne vertébrale, car je ne pouvais pas en croire mes propres yeux.

« Maintenant, ne t’amuses-tu pas ? » demanda-t-elle, et j’avais levé les yeux vers elle.

En serrant fort, l’épée magique s’était brisée entre ses dents. L’autre avait subi le même sort, mais elle avait épargné la vraie.

« Maintenant... comment devrais-je te dépouiller ? » elle lécha ses lèvres.

« Quoi ? » l’avait regardé en étant horrifier.

Elle est un monstre ! pensais-je.

« Lâche ma sœur ! Malédiction mortelle du serpent venimeux ! » avait crié Kléo.

Un serpent violet formé de brouillard avait été envoyé sur Kataryna. En la voyant, elle m’avait repoussée, m’envoyant voler quelques mètres avant que je n’atterrisse sur mes pieds. Le sortilège de ma sœur s’était accroché à son bras gauche et s’était enroulé autour de lui.

Normalement, son bras aurait dû fondre à son contact, mais en utilisant de la magie, elle l’avait gardé à distance. Nos corps n’avaient aucune protection contre les malédictions ou les attaques, mais en créant une armure d’énergie magique entre nous et le sort, nous pouvions survivre à un coup direct. Cette chose, cependant, ne pouvait pas être entraînée ou apprise, elle apparaissait naturellement à mesure que nos corps devenaient plus forts, mais en concentrant la magie à un endroit ou sur tout le corps, on pouvait diminuer ou neutraliser certaines attaques magiques.

« Une nécromancienne ? » demanda-t-elle en étant surprise, mais je doutais qu’elle n’eût pas entendu parler de ma sœur maintenant.

« Chère Sœur, ça va ? » m’avait demandé Kléo.

J’avais hoché la tête et puis j’avais concentré une magie dans mon épée. Sautant en arrière, j’avais coupé l’air et l’avais relâchée. Une petite tornade s’était formée et s’était dirigée vers la dragonne.

« Arg ! » Elle avait plissé les yeux vers moi.

« Tornade de glace ! » avais-je crié en relâchant une autre vague d’énergie alors que l’eau dans l’air se rassemblait autour de la tornade et se refroidissait en petites aiguilles.

Dès qu’elles avaient pris forme, elles avaient été envoyées vers Kataryna.

Mais ce n’était toujours pas assez...

Point de vue d’Alkelios.

La dragonne aux écailles d’argent m’avait jeté au loin ! J’avais dû courir pendant un moment jusqu’à ce que je puisse revenir sur le champ de bataille. Ce que j’y avais vu était tiré d’un anime ou d’un jeu. Kléo et Seryanna concentraient leurs sorts sur Kataryna, qui était au milieu d’une violente tornade, bombardée d’aiguilles de glace, et elle avait un étrange serpent violet sur sa main. En raison de l’expression de son visage, je pouvais dire qu’elle se débattait un peu, mais pendant que Kléo et Seryanna montraient clairement leur intention de tuer, elle restait calme. C’était assez surprenant à voir. La dragonne pouvait être capturée ou tuée comme ça, mais elle n’avait toujours pas d’intention malveillante envers nous.

J’avais dégluti puis j’avais baissé les yeux vers ma main.

Kléo a sa magie dans ce serpent, et Seryanna a lancé une tornade de glace. Devrais-je l’utiliser ? pensais-je, mais la réponse était aussi clair que le jour.

Pointant ma main vers la dragonne à écailles d’argent, j’avais crié : « Poulet éclair ! »

« Éclaire quoi ? » Kataryna semblait confuse.

« Ce n’est pas le moment de commander une soupe ! » s’était plainte Kléo.

« Alkelios... Tu es en vie ! Dieu merci ! Maintenant fuis ! » avait crié Seryanna.

Eh bien, je ne pouvais pas reculer une fois ce sort activé, et il avait aspiré mon énergie magique.

Le tonnerre et la foudre avaient fendu le ciel alors que quelque chose se formait devant moi. C’était chaud. Je pouvais dire tout ça, mais je ne savais pas ce que c’était... Je n’avais jamais rien vu de tel par le passé.

« Arg..., » avais-je gémi en tombant sur un genou.

C’était fatigant, mais ça aspirait encore ma magie.

Qu’est-ce que c’est que ça ? pensais-je en essayant de me concentrer.

« Oho? C’est intéressant ! » déclara Kataryna avec un sourire.

« À quel point est forte cette femme ? » se plaignit Kléo quand elle vit le peu d’effet de son serpent.

Je n’avais aucune idée de ce que c’était, mais c’était capable de retenir un niveau 1294 en place. Si la dragonne ne pensait pas cela comme sa meilleure compétence, elle ne l’aurait peut-être pas utilisé. De même pour Seryanna, cela signifiait que je n’avais pas qu’à faire une attaque pour repousser Kataryna.

Franchement ! Où est le Phœnix ? m’étais-je plaint intérieurement, et j’avais craint un moment que la compétence ait échouée.

Tout à coup, une tornade de feu s’était formée devant moi, créant une onde de choc puissante qui avait repoussé tout le monde sauf moi en arrière. La chaleur était infernale, brûlant les arbres autour de nous, tandis que le sol devenait noir. La fureur des flammes était incroyable, mais elles ne me faisaient pas mal.

À l’intérieur de la tornade, une paire d’yeux rouge cristal m’avait regardé.

« Qui ose invoquer le Grand Phoenix ? » La créature avait parlé d’une voix puissante.

J’avais dégluti. « Heu... Moi ? » Répondis-je.

« Toi ? » La voix semblait surprise. « Comment un... cette chose... quelque chose comme ça... puisse m’invoquer !? Est-ce une blague ? » demanda la voix féminine.

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5 commentaires :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre!

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.
    PS : Pauvre bête !
    PPS : Le mot phoenix n’est pas traduit ! En français c’est phénix !

  3. Faux. En français, les deux formes sont acceptées selon les trois dictionnaires que j’ai utilisé, et il y a même des formes moins connus.

  4. Merci pour le chapitre =)

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