Masou Gakuen HxH – Tome 4

***

Prologue

Partie 1

« Ka… Kaa-san ? »

Avec des flammes cramoisies derrière elle, Hida Nayuta affichait un doux sourire.

Ne me dis pas, est-ce vraiment elle ? Mais, pourquoi est-elle dans ce genre d’endroit ?

Kizuna avait été stupéfait par l’apparition soudaine de sa mère.

Le parent qui avait donné naissance aux Heart Hybrid Gears était là. Pour ainsi dire, c’était la personne qui avait fait que les membres d’Amaterasu étaient accablés par une situation de combats où on leur volait leur vie. Et puis, elle avait aussi été l’agresseur qui avait créé la situation où ils avaient dû faire une Hybridation des Coeurs sans aucun autre choix possible.

Il se demandait s’il s’était trompé et que cela n’était qu’une ressemblance accidentelle avec une autre personne. Cependant, peu importe la façon dont il la regardait, il ne pouvait voir que c’était bien la personne elle-même.

La rafale produite par les flammes fit que la blouse blanche qu’elle portait ressemblait à un rabat de robe de médecin. La mère se trouvant à l’intérieur de sa mémoire portait aussi toujours une robe de médecin blanche. Son apparence, son sourire qui avait l’air doux, tout cela n’avait pas changé par rapport à il y a dix ans. Cette apparence qui ressemblait tellement à celle de Reiri avait l’air si jeune qu’au lieu de les appeler parents et enfants, elles ressemblaient plus à des sœurs.

« Es-tu, vraiment... Kaa-san ? » demanda Kizuna.

Le bonheur d’être réuni avec sa mère n’était pas du tout présent à l’intérieur de lui. Au contraire, des sueurs froides mouillaient tout son corps en raison de l’indicible terreur et de la vigilance qui emplissait le corps de Kizuna.

« Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu, Kizuna. Cela fait environ dix ans… et vingt et un jours déjà, » déclara sa mère.

Sa voix était douce et élégamment réverbérée.

Une voix douce qui était colorée par un doux sourire. C’était la même chose que lorsqu’elle l’avait félicité d’avoir fait des expériences sur le Heart Hybrid Gear quand il était enfant.

Et puis, c’était aussi le même sourire quand elle l’avait chassé du labo parce qu’elle n’en avait plus besoin.

Himekawa, elle aussi, avait ouvert les yeux tout autour d’elle depuis l’apparition soudaine de Nayuta.

« J’ai entendu dire qu’on ne sait pas où elle se trouve, mais… pourquoi est-elle dans ce genre d’endroit? » demanda Himekawa.

Kizuna avait dégluti de façon audible et il empêcha sa voix de s’élever. « … Au labo, nous avons trouvé un film qui disait qu’elle allait dans l’Autre Univers pour travailler sur le terrain. Est-ce que Kaa-san, es-tu vraiment allée… dans l’Autre Univers ? »

« Oui. »

Contrairement à la nervosité de Kizuna, Nayuta répondit comme si ce n’était rien. Himekawa, qui ne connaissait pas les circonstances, regarda alternativement les figures de Kizuna et de Nayuta comme pour chercher une réponse.

« Autre Univers !? Qu’est-ce que ça veut dire ? » demanda Himekawa.

Maîtrisant Himekawa qui s’agitait, Kizuna avait fait un pas en avant.

― !?

Un frisson avait traversé le corps de Kizuna du bout des orteils jusqu’à la colonne vertébrale.

L’obscurité bleu marine était apparue dans un balancement de derrière Nayuta. C’était une femme mince et grande aux cheveux bleu foncé. Mais, elle n’était pas une femme ordinaire, il pouvait le comprendre qu’il le veuille ou non en voyant l’armure magique présente sur son corps.

C’était une armure souple qui donnait l’impression d’un reptile en acier. La lumière bleu pâle circulait comme du sang sur sa surface. Cette lumière convergeait vers sa griffe d’acier, émettant une lumière envoûtante. Les yeux de Kizuna étaient attirés par la petite bosse métallique coincée sur le bout de cette griffe.

C’était quelque chose qui venait d’être pris dans la poitrine de Brigit. Cependant, à ce moment-là, cette femme se trouvait à vingt ou trente mètres d’ici. Il ne comprenait pas du tout. Comment cette femme d’aussi loin pouvait-elle ne faire apparaître que son bras de l’intérieur du corps de Brigit. Mais il se souvenait l’avoir vu auparavant, le métal pris qui avait la forme d’une capsule de cinq centimètres de long et de deux centimètres de diamètre.

« C’est le noyau d’un Heart Hybrid Gear… non ? » demanda-t-il.

Il y avait aussi le noyau d’Eros dans la poitrine de Kizuna. Quand il était enfant, il avait vu le Noyau qui était en train d’être intégrer lors d’une opération installée en lui par sa mère Nayuta. Ce Noyau avait absorbé la vie de Kizuna, et en échange, il avait créé l’armure noire sur son corps.

« C’est vrai. Même pour moi, c’est pratiquement la première fois que je sors un Noyau du corps dans lequel il a été installé. Cependant, je suis satisfaite d’avoir obtenu un résultat qui est exactement comme je l’avais prévu, » déclara sa mère.

« Satisfaite ? Satisfaite dis-tu… tout à l’heure, Kaa-san a dit que si un Noyau était extrait alors l’utilisateur allait mourir. Alors, Brigit est…, » commença Kizuna.

Après que Brigit se soit fait enlever son noyau, elle était tombée par terre et n’avait pas fait un seul mouvement. Kizuna regarda le corps de Brigit d’une voix tremblante.

« Elle… elle est morte ? » demanda Kizuna.

« Pourquoi prendre la peine de demander quelque chose que tu comprends déjà, Kizuna ? » demanda sa mère.

« Kuh... ! »

Il avait senti un choc comme si sa tête avait été frappée par le grand choc.

Est-ce... Kaa-san est, Kaa-san est, vraiment…

« Ki, Kizuna-kun ! De toute façon, retournons en Ataraxia pour le moment. Nous devons amener Brigit-san au labo ! Nous devons aussi protéger le professeur Hakase ! » Himekawa passa du côté de Kizuna et tenta de se précipiter à Nayuta.

« … — ! Himekawa, fais attention ! » s’écria Kizuna.

La femme vêtue d’une armure magique d’un bleu profond se tenait sur leur chemin, cachant Nayuta derrière elle.

Himekawa arrêta ses jambes et fixa cette femme du regard.

« Qu’est-ce qu’il y a ? C’est quoi votre problème ? Éloignez-vous de là ! » demanda Himekawa.

Face à Himekawa qui exposait sa colère, cette femme avait fait une expression troublée.

« Ne… ne le faites pas. Nayuta-sama est… une personne importante, » déclara la femme devant elle

« Hein ? »

Cette femme avait levé la main droite et avait pointé du bout des doigts Himekawa. La distance entre elle et Himekawa était d’environ cinq mètres. Himekawa dégaina également son épée et prit sa position de combat.

La femme n’était pas armée. Elle n’avait pas l’air menaçante du tout.

Cependant, au moment où la lumière avait été émise par les pointes de cette griffe d’acier, l’instinct de Kizuna avait tremblé de peur.

« Himekawa, recule ! Cette chose est dangereuse ! » s’écria Kizuna.

« Hein ? Mais si c’est vrai, nous devons sauver le professeur Hakase…, » déclara Himekawa.

« Himekawa ! » cria Kizuna.

Avant même qu’il n’ait fini d’entendre les paroles d’Himekawa, Kizuna avait bondi. En même temps, la femme avait envoyé sa main en direction d’Himekawa.

« Quoi… kyaaaaaa !? » cria Himekawa.

Kizuna s’était accroché au corps d’Himekawa dans un tacle et l’avait poussée loin de là.

« Qu’est-ce que tu fais si soudain, s’il te plaît, connais l’heure et le lieu…, » s’exclama Himekawa.

Ignorant Himekawa dont le visage était devenu rouge vif alors qu’elle protestait, Kizuna s’était retourné vers à l’endroit où Himekawa se tenait tout à l’heure. Des sueurs froides coulaient sur le front de Kizuna.

« Kizuna-kun ? Que sont —, » balbutia Himekawa.

Suivant le regard de Kizuna, Himekawa avait vu son souffle bloquer dans sa gorge.

En l’air, il y avait un bras fixé avec une griffe d’acier qui flottait dans ladite zone. Il s’agissait du même bras qui avait sorti le noyau de la poitrine de Brigit.

Après avoir tous deux tourné leur regard de l’autre côté, ils virent que la femme en armure magique avait son bras à partir du coude qui avait disparu dans l’air.

C’est ce que je pensais.

Si Himekawa était restée debout à cet endroit, son Noyau aurait sûrement été sorti de la même façon que Brigit.

Le bras flottant dans les airs s’était évanoui et, en échange, le bras avant levé avait vu sa partie évanouie se matérialiser en réponse.

Nayuta avait soudain perdu son sourire.

« Cette enfant est ma garde du corps, Valdy. L’armure magique qu’elle porte est “Rael”. La série El possède la capacité de manipuler l’espace. Le Zeel d’Aldéa que vous avez tous combattue avant cela était aussi comme ça, n’est-ce pas ? » déclara Nayuta.

Kizuna se leva et se tint devant elle pour couvrir Himekawa.

« … Kaa-san. J’ai une montagne de choses à te demander et à te dire, mais d’abord je te ferai retourner en Ataraxia tranquillement, » déclara Kizuna.

« C’est impossible. Je n’ai pas prévu de faire ça dans mon planning, » déclara Nayuta.

{Kizuna ! Ne la laisse absolument pas s’enfuir !}

La voix en colère de Reiri retentit. La fenêtre flottante d’Eros s’ouvrit, et là, le regard désespéré de Reiri fut projeté.

« Qu’est-ce qu’il y a, Reiri ? Pourquoi deviens-tu agitée comme ça ? » demanda Nayuta sans émotion.

{Qu’est-ce que tu me demandes ? Comprends-tu ce que tu fais ?} demanda Reiri.

« Veux-tu dire que je ne suis pas saine d’esprit comme ça ? Ou bien, doutes-tu que mes actions aient créé un résultat qui n’est pas conforme à mes propres actions, je me le demande ? » demanda Nayuta.

{Je te demande le sens de tes actes !} cria Reiri.

Nayuta avait fait une voix surprise. « Reiri, tu ne comprends pas le sens de mes actes ? »

{Qui diable peut le comprendre !} répliqua Reiri.

Nayuta inclina la tête avec une expression troublée et releva la joue avec sa main. « Reiri, j’y pense depuis longtemps. »

{Quoi !?} s’écria Reiri.

« Tu es une idiote, n’est-ce pas ? » demanda Nayuta.

{... !}

Kizuna avait l’impression d’entendre le bruit de quelque chose qui claquait de l’autre côté de la fenêtre flottante.

« Aah, c’est bien de ne pas s’inquiéter pour ça. On dit qu’un enfant stupide est mignon, après tout, les humains en général sont stupides, » déclara Nayuta.

Une voix terriblement en colère que l’on ne pouvait pas imaginer venant du Reiri, habituellement calme, avait jailli de la fenêtre. {KIZUNAAAAAAAA ! RAMÈNE CETTE FEMME MÊME SI TU DOIS LUI METTRE UNE CORDE AU COU !}

« Ou — ! » commença Kizuna.

Kizuna fit face à Valdy et prit position. Cependant, Eros avait perdu la plupart de ses fonctions lors de la bataille contre Gravel. Les armes avaient disparu, et son armure s’était endommagée et elle était dans un état de destruction partielle.

« Kizuna-kun ! C’est impossible dans ton état ! S’il te plaît, laisse-moi m’en occuper, » déclara Himekawa.

Himekawa tourna la pointe de l’épée à Valdy, Valdy abaissa sa taille et prépara ses griffes pointues.

Nayuta fixa Kizuna qui faisait une tête sombre et rétrécit les yeux.

« Ne dis rien de déraisonnable. Avoir mes enfants s’attacher émotionnellement à moi n’est pas mal non plus, mais je suis toujours en plein travail et je ne peux pas rentrer chez moi. Vous vous sentez peut-être seul, mais supportez ça, » déclara Nayuta.

« On ne parle pas de ça ici ! » s’écria Kizuna.

« Nous partons, Valdy, » déclara Nayuta.

***

Partie 2

Quand Nayuta l’avait appelée, un éclair avait parcouru depuis la gauche jusqu’à la droite de Valdy alors qu’elle étendait ses deux bras.

« GUAA ! »  

Dès qu’il avait réalisé que ses bras avaient disparu à partir de son coude, le corps de Kizuna avait été projeté sur le côté.

« Kya... — ! »

De même, Himekawa avait été emportée par le vent dans la direction opposée et frappée dans le mur d’un bâtiment en ruine.

« Mon Dieu…, toutes mes excuses, » déclara Valdy.

Valdy leva Nayuta dans ses bras comme une princesse, puis un anneau de lumière se répandit autour de sa taille. Cet anneau avait augmenté en luminosité et avait fait flotter les corps des deux dans l’air.

Kizuna leva le haut de son corps et cria vers Nayuta. « Attends — ! Attends là, Kaa-san ! J’ai besoin que Kaa-san fasse quelque chose pour le Noyau de tout le monde ! Quelle est la façon d’arrêter la diminution du compteur hybride ? N’y a-t-il pas d’autre énergie que la vie ? Autre chose que l’Hybridation des Coeurs — . »

« Kizuna, si tu as des affaires avec moi, vient à Tokyo. Aah aussi, je veux aussi rencontrer Aine. Fais-la venir quand tu viendras, » déclara sa mère.

« Kaa-san est à Tokyo !? » demanda Kizuna.

« Oui, c’est exact. Si tu viens, je te montrerai quelque chose d’intéressant… d’accord ? » déclara sa mère.

Quelque chose d’intéressant ?

L’armure magique de Valdy s’était élevée en altitude tout en diffusant des particules de lumière. Puis elle s’était avancée vers l’entrée et elle avait accéléré d’un seul coup.

« Il y a le sceau à l’entrée ! Tu ne pourras pas retourner dans l’Autre Univers ! » s’écria Kizuna.

Nayuta agita la main en réponse au cri agité de Kizuna.

« Ki, Kizuna-kun ! L’entrée ! » s’écria Himekawa.

Himekawa poussa une voix aiguë et montra du doigt la montagne au loin. C’était comme si de la brume s’élevait de la montagne, un mur finement brillant apparaissait dans l’air où il n’y avait rien.

« C’est impossible… comment est-ce possible… ? » demanda Kizuna.

C’était un rectangle gigantesque qui pouvait atteindre jusqu’à un kilomètre verticalement et horizontalement. La porte d’entrée vers l’Autre Univers, une Entrée, avait une fois de plus montré son aspect là.

Une fenêtre flottante s’ouvrit à côté du visage de Kizuna.

{C’est Aine ! Le système d’étanchéité a été détruit ! Juste au moment où je pensais que l’ennemi avait été exterminé, à la brèche où nous allions avec Yurishia et Scarlet… Kizuna ! Fais attention ! Il va vers toi !}

« Qu… Qu’est-ce que c’est !? Signale-le correctement —, » cria Kizuna.

Un bruit métallique comme celui d’un avion à réaction en vol s’approchait.

« — !? »

De la direction de l’entrée, il pouvait voir un objet en acier voler ici.

« Kizuna-kun, dangereux ! » s’écria Himekawa.

L’objet volant à proximité avait frappé avec son poing.

Un poing… en acier ?

« DORYAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

Cet objet s’était précipité vers eux sans ralentir sa vitesse. Et puis le gigantesque poing avait heurté le sol pendant qu’un cri de guerre était poussé.

Sous les yeux de Kizuna, une explosion féroce s’était produite.

L’onde de choc avait secoué le sol comme un tremblement de terre. Le sol s’était enfoncé et la chaussée asphaltée s’était fissurée d’un seul coup, la rue plate s’était transformée en surface inégale comme une peau ride.

C’était un bras terriblement fort.

De plus, cette onde de choc avait emporté les corps de Kizuna et Himekawa à quelques mètres de là.

« UOWAAAAAAAA- ! »

Kizuna s’était écrasé au sol et son armure déjà endommagée s’était brisée.

« Kuh, merde ! C’est quoi, ce truc !? » s’écria Kizuna.

« Hahahahahahahahaha, comment est-ce ? Le pouvoir de l’armure magique de cette Ragrus-sama, le Démon ! »

À l’intérieur de la gigantesque armure magique, une petite fille y était placée. Ses queues jumelles tremblaient, alors qu’elle croisait ses bras d’une manière hautaine, les bras métalliques se croisaient eux aussi en s’adaptant à ce mouvement.

Énorme.

C’était une armure magique de grande taille qu’il n’avait jamais vue auparavant. Plutôt que de l’appeler armure fixée sur le corps, c’était plus proche de la conduite d’un robot.

C’était une armure magique rouge vif. Et puis, l’écrasante masse que possédait ce corps géant avait fait que ceux qui le regardaient ne pouvaient s’empêcher d’être soumis à la pression.

Au milieu de tout cela, ce qui se détachait le plus, c’était ces bras solides. Les deux bras qui poussaient sur le dos de Ragrus étaient anormalement épais et longs, même pour le Démon gigantesque. Il était robuste comme une pierre, le gros poing semblait même pouvoir écraser un Heart Hybrid Gear dans sa poigne si ce poing parvenait à attraper sa proie.

 

 

Kizuna fixa Ragrus en levant son corps.

« Merde… Encore des gars de l’Autre Univers. Alors vous êtes la camarade de Valdy et de Gravel là-bas, hein ? » demanda Kizuna.

Ragrus avait fait une tête de mécontentement flagrant.

« Haaa ? Me regroupez-vous avec ce genre de bonnes femmes ? Valdy est comme mon sous-fifre, et Gravel et Aldéa sont de l’armée d’asservissement, vous savez ? Leur statut est différent de celui d’une garde impériale comme moi. Même leur force est de toute évidence en train de se laisser distancer par quelqu’un comme vous, » Ragrus regardait littéralement Kizuna de haut en parlant.

La taille de Ragrus elle-même n’avait probablement même pas atteint les 150 centimètres. Cependant, ces parties métalliques de jambe ressemblant à une armure occidentale qui couvrait ses jambes avaient augmenté la taille de Ragrus de plus d’un mètre.

Les bras solides du Démon ramassèrent Gravel qui était allongée sur le sol.

« Ensuite, je prendrais cette femme. Ça ne me dérange pas même si elle meurt, mais elle doit compenser pour son péché… la prochaine est Aldéa… hm. Oui, elle est dans le coin, n’est-ce pas ? » demanda Ragrus.

Ragrus ouvrit une fenêtre et confirma la réaction d’Aldéa.

« Je ne vous laisserai pas faire ce que vous voulez ! » cria Himekawa.

Himekawa s’était précipitée et s’était jetée sur le Demon. L’épée qui pouvait couper l’arme magique comme du papier dessinait un arc de cercle aigu. Ragrus ne fit pas le moindre mouvement, comme si elle ne remarquait même pas l’attaque d’Himekawa. L’épée frappa impitoyablement le bras portant Gravel.

Le son de deux métaux entrant en collision l’un avec l’autre résonna, une lumière intense et des étincelles se dispersèrent.

« Quoi !? » s’écria Himekawa.

« Hm ? Qu’est-ce que vous faites là ? » demanda Ragrus.

Ragrus grogna en plissant son visage, comme si elle venait de voir Himekawa lui frappait le bras.

« Non, pas possible…, » s’écria Himekawa.

Himekawa avait mis sa force dans les doigts qui tenaient l’épée. Le bras puissant de l’ennemi devait être coupé. Mais, l’épée n’avait même pas creusé dans l’armure du Démon.

« Aah, bon sang, vous êtes un ennui ! » s’écria Ragrus.

Le bras solide du Démon avait été légèrement agité comme s’il repoussait un insecte.

« KYAAAA ! »

Le bras qui avait été agité avec désinvolture avait à peine effleuré Himekawa. Rien que cela, et le corps d’Himekawa avait volé dans les airs.

« Himekawa ! » cria Kizuna.

Kizuna avait immédiatement foncé vers l’arrière après s’être retourné et il avait attrapé le corps de Himekawa en plein vol.

« Guh… AAAAAAAA — ! » s’écria Kizuna en captant le corps.

Cependant, la force utilisée par le Démon avait été énorme, et Kizuna qui avait attrapé le corps d’Himekawa avait été complètement soufflé à l’arrière.

« MERDE ! » s’écria Kizuna.

En même temps que Kizuna déployait la Sauvegarde Vitale sur son dos, tous deux s’enfoncèrent dans un bâtiment détruit. Les doigts de Ragrus jouaient du bout des doigts avec l’une de ses queues jumelles qui étaient tressés lâchement, son regard baissé était dirigé vers la montagne de gravats qui soulevait un nuage de poussière.

« C’est gênant, je me demande si je ne devrais pas les tuer ici, » déclara Ragrus.

La jambe du Démon avait alors marché sur le sol fermement. Ce poids avait fait s’effondrer la jambe dans le sol sur quelques centimètres. Avec un visage cruel et un manteau rouge battant derrière lui, Ragrus marchait vers Himekawa, pas à pas.

« Gu… merde. »

Kizuna éloigna le morceau de béton qui le recouvrait et sortit en rampant de la montagne de gravats. Cependant, Eros avait utilisé toute son énergie juste là. Il était devenu des particules de lumière et l’Heart Hybrid Gear avait disparu du corps de Kizuna.

Kizuna secoua le corps d’Himekawa qu’il la maintint contre sa poitrine avec ses mains.

« Himekawa ! Ressaisis-toi, es-tu consciente !? » demanda Kizuna.

Regardant le visage d’Himekawa, couvert de suie, il vit qu’elle ouvrit légèrement les yeux.

« Je… Je vais bien. Je vais bien. Je la vaincrai… avec l’attaque suivante, » déclara Himekawa.

Avec ses pieds instables, Himekawa se leva. Des sueurs froides coulaient aussi sur la joue de Kizuna.

Cette fille est coriace. Avec notre état d’épuisement actuel…

« Himekawa, contacte tous les membres. Ouvre ta fenêtre pour moi ! » demanda Kizuna.

« Hein ? Oui, oui, » répondit Himekawa.

Suivant l’ordre de Kizuna, Himekawa ouvrit une fenêtre de communication qui était reliée à Amaterasu et les Maîtres en même temps. Kizuna avait fait face à cette fenêtre et avait crié.

« Que tous les membres battent en retraite ! Transportez les blessés et retournez à Ataraxia dès que possible ! » cria Kizuna.

Himekawa ouvrit ses yeux en grand. « Non, pas question ! Nous sommes arrivés jusqu’ici, comment pouvons-nous revenir sans résultat du tout ! Même le professeur Nayuta, on peut encore y arriver si on le poursuit ! »

Les reproches d’Himekawa avaient fait grincer des dents à Kizuna. « C’est un ordre. Plus que cela… Je n’aurai pas la confiance nécessaire pour protéger vos vies. »

« Ah… »

Le poing de Kizuna était serré. C’était au point que ses ongles s’étaient enfoncés dans sa paume.

« … Roger. Himekawa Neros, je retourne à la base, » déclara Himekawa.

« Je ne peux pas utiliser mon Heart Hybrid Gear. Puis-je compter sur toi ? » demanda Kizuna.

« Bien sûr que oui. »

Himekawa montra un peu d’hésitation, mais elle prit Kizuna dans ses bras qui lui tendaient les lèvres raides. Et puis, elle ouvrit complètement son propulseur et se précipita jusqu’à quelques centaines de mètres vers le ciel d’un seul coup.

« Ah ! Hé, ne vous enfuyez pas…, » cria Ragrus.

Ragrus leva les yeux vers leur silhouette et serra ses lèvres en forme de « ^ ».

« Hm… eh bien, c’est tout simplement évident pour eux d’avoir peur de moi. À la place, allons vite chercher Aldéa et rentrons à la maison. Avec ça… même le capitaine Zelsione… me fera sûrement des éloges, » déclara Ragrus.

Ragrus ouvrit la fenêtre de ses capteurs et confirma l’emplacement d’Aldéa, puis elle traversa la ville en feu en fredonnant une chanson.

***

Chapitre 1 : Vatlantis

Partie 1

Une semaine s’était écoulée depuis l’opération de capture d’Okinawa.  

Le Megaflotteur du Japon et celui de l’ouest des États-Unis se déplaçaient au large des côtes à cinq cents kilomètres à l’est de la péninsule de Bousou à Chiba. Il n’y a pas eu de contact avec l’ennemi depuis la bataille d’Okinawa, et donc Ataraxia avait également regagné ces jours ordinaires pacifiques. 

« Mais, la bataille précédente est un échec en tant qu’opération. Bien que nous ayons écrasé l’ennemi, la fin a été mauvaise, » Reiri regarda le rapport écrit tout en murmurant dans l’ennui. « Nous ne pouvons pas répéter cela à Tokyo. » 

Kizuna acquiesça fortement face aux paroles de Reiri. 

Les préparatifs de l’opération suivante s’étaient poursuivis dans la salle de recherche du Laboratoire Nayuta. Les données recueillies avaient été projetées sur les quatre murs d’enceinte, la carte avec Tokyo au centre était affichée au sol. Des lignes de lumière s’étendaient de différentes régions, chaque ligne était reliée à des fenêtres flottantes présentes autour d’eux. Chacune des fenêtres flottantes affichait diverses informations sous forme de texte ou de vidéo. Au milieu des fenêtres flottantes qui recouvraient la pièce, Kizuna se promenait avec irritation.

« Mais l’enquête ne progresse pas du tout. S’il n’y a plus d’informations sur l’endroit réel… Shikina-san, que s’est-il passé avec l’enquête sur l’avion sans pilote ? » demanda Kizuna.

Kei était assise sur une chaise entourée de consoles. Comme d’habitude, aucune expression ne pouvait être vue de ses yeux derrière ses lunettes. Seul le bout de ses doigts bougeait, tapant du texte sur la fenêtre.

{Nous envoyons plusieurs avions sans pilote. Cependant, pas un seul n’est revenu. Nous nous attendions à ce qu’ils soient abattus au-dessus de Tokyo. Les détails ne sont pas clairs en raison des interférences électromagnétiques de l’Entrée. Les avions n’ont pas non plus pu renvoyer les données qu’ils ont recueillies, donc si l’avion ne peut pas revenir, nous ne pouvons même pas obtenir une seule information.}

« Même si nous pouvions faire du repérage avec des drones à Guam et à Okinawa…, » gémit Kizuna avec un visage difficile.

On pouvait penser qu’à cette époque, l’ennemi avait l’intention de fournir l’information.

Comme ça, ils ne comprenaient pas le nombre et la formation de l’ennemi. Même s’ils attaquaient de toutes leurs forces, ils ne pouvaient pas découvrir quel genre de piège les attendait. Il y avait une limite à tout laisser au hasard.

Kizuna se souvint soudain de ce qui s’était passé auparavant. « Alors, pourquoi ne pas compter sur Yurishia pour faire du scoutisme comme à Okinawa ? »

Reiri soupira, comme si elle lui disait de ne pas demander quelque chose qu’il avait déjà compris. « Tokyo n’est pas comme Guam et Okinawa qui est une île isolée. Même si nous envoyons négligemment un éclaireur, le temps qu’il arrive à Tokyo, il est possible qu’il soit encerclé par l’ennemi et que sa voie de repli soit coupée. »

{Cela serait possible s’il s’agissait d’un Heart Hybrid Gear qui excelle dans la capacité de détection et de mesure et qui est capable d’effectuer des repérages à longue distance et à haute altitude. Cependant, malheureusement, il n’y a personne qui se spécialise dans le scoutisme, que ce soit à Amaterasu ou dans les Maîtres.}

Kizuna baissa les yeux et fixa la carte de Tokyo qui s’étendait sous ses pieds.

« … Alors, qu’est-ce qu’on fait ? » demanda Kizuna.

Reiri croisa les bras et répondit naturellement. « Nous ne pouvons qu’essayer de le faire. »

Kizuna aussi n’avait pas d’autre réponse que ça.

« Ainsi, nous mettons également fin à toute méthode énergique pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve notre situation actuelle… n’est-ce pas ? Peut-on s’infiltrer secrètement, comme cette fois à Guam ? » demanda Kizuna.

« C’est mieux si on peut s’infiltrer en étant inaperçus de l’ennemi et enquêter. Mais ils ne sont sûrement pas si naïfs que ça. Dès le départ, nous avons opté pour la tactique de l’attaque-surprise, » déclara Reiri.

Kei sépara ses yeux du moniteur et fixa Reiri du regard. Un changement qui passait le plus souvent inaperçu apparut dans l’expression de Kei.

{Reiri, je comprends que tu t’impatientes au sujet du professeur Nayuta. Mais…}

Reiri fixa Kei comme pour repousser son regard. Kei baissa les yeux dans un air agité et déplaça son regard fixement sur le clavier.

Reiri prit une grande inspiration profonde et se brossa les cheveux de devant. « … Mais ne crois pas qu’on puisse faire tomber Tokyo en une seule attaque. Nous pensons diviser la capture en plusieurs fois. Nous allons d’abord lancer une attaque-surprise dans le but de confirmer la force de combat de l’ennemi. Il faudra recueillir autant d’informations que possible. Cependant, il t’est interdit d’aller trop loin. »

« C’est vrai, je ne vais pas me forcer… mais…, » Kizuna plissa ses sourcils après avoir parlé de façon ambiguë.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Y a-t-il quelque chose qui te tracasse ? » demanda sa sœur.

« Non, il n’y a rien à faire si nous ne comprenons pas la situation…, » déclara Kizuna.

Reiri ouvrit la bouche à la place de Kizuna après avoir lu ce qu’il avait en tête. « Tu es dérangé par la “chose intéressante” que maman a dite, n’est-ce pas ? »

Kizuna leva la tête avec surprise et hocha la tête en silence. « Cette fois-ci, l’une des missions consistera également à faire la lumière là-dessus. »

Kei appuya sur son clavier pour ajouter quelque chose. {L’action du professeur Nayuta devrait avoir un sens. Elle nous dit de venir à Tokyo, il doit bien y avoir quelque chose.}

« Ouais. Mais, même si nous y réfléchissons, il ne devrait pas y avoir moyen de comprendre ce que c’est, hein… bon. Cependant, comment allez-vous donner des instructions à partir d’Ataraxia ? Quand on s’approche de l’Entrée, il devient difficile de communiquer, n’est-ce pas ? Nous pouvons nous débrouiller d’une manière ou d’une autre avec la communication entre les Heart Hybrid Gears, mais comment Ataraxia entrera-t-il en contact avec nous ? » demanda Kizuna.

« Gertrude qui est en pleine convalescence restera en Ataraxia pour s’occuper de la communication. Mais malgré tout, je pense que le plus gros de la situation devra être traité en prenant des décisions sur place. Ataraxia se séparera également du megaflotteur du Japon et s’approchera autant que possible de Tokyo. Nous nous préparons pour pouvoir envoyer des renforts à tout moment, mais il n’y a pas de renforts satisfaisants ici. Garde cela à l’esprit, » lui répondit sa sœur.

La position actuelle d’Ataraxia et la carte de la région du Kanto se reflétèrent alors sur le mur. Plusieurs lignes allaient d’Ataraxia à Tokyo.

{La voie d’infiltration et de retrait est en cours de conception. Il n’y aura pas de problème s’il est possible de frapper une fois et de se retirer. Cependant, pour notre tranquillité d’esprit, nous voulons aussi assumer les cas où la bataille contre l’ennemi s’est intensifiée et où, en raison d’un problème quelconque, le retrait devient difficile.} Déclara Kei.

La nervosité avait traversé le cœur de Kizuna.

— Non, nous devons certainement penser au pire des scénarios. L’idéal serait de ne pas en arriver là, mais il est hors de question de ne rien avoir à faire lorsque nous nous trouvons dans une situation difficile.

Kizuna fit face à Kei et acquiesça d’un signe de tête doux, puis il l’exhorta à continuer.

{Dans ce cas, l’utilisation d’Armement Corrompu s’adaptant à la situation et le réapprovisionnement efficace du Compteur Hybride deviendra la clé.} Déclara Kei.

« Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? » demanda Kizuna.

{Pour infliger des dégâts à l’ennemi, le moyen le plus efficace est d’utiliser l’Armement Corrompu qui possède un vaste pouvoir destructeur. Cependant, une fois utilisé, il ne peut plus être réutilisé pendant un certain temps. Il est souhaitable de réaliser l’Hybridation Culminante dans les délais nécessaires en tenant compte de la situation.}

« Parlez-vous du fait de faire une Hybridation Culminante en pleine bataille ? » demanda Kizuna.

{Correct. En plus, dans la situation où il y a un grand nombre d’ennemis ou quand la bataille se transforme en une longue bataille, il y a la nécessité de prendre en considération l’effet de la diminution du Compteur Hybride. Dans le pire des cas, lorsqu’une personne tombe dans un état où elle est incapable de se battre, il est indispensable de refaire le plein d’énergie avec l’Hybridation des Coeurs sur place.}

Kizuna afficha ses pensées conflictuelles en évidence avec un visage compliqué.

« Cependant, même si nous ne savons pas quel genre de situation ce sera, où allons-nous faire l’Hybridation des Coeurs ? Il n’y a aucun moyen d’emmener la Chambre d’Amour là où nous allons, n’est-ce pas ? » demanda Kizuna.

{À ce propos, nous avons pensé à un moyen. Alors, vous n’avez pas besoin de vous inquiéter.}

Les lettres affichées sur la fenêtre débordaient étrangement de confiance. Qu’est-ce qu’elles pensaient ? Au contraire, cela ne faisait qu’éveiller en lui de l’anxiété.

« Qu’il s’agisse d’exterminer l’ennemi, ou de s’arrêter avec une petite escarmouche puis de se retirer, le facteur décisif sera, comme prévu, l’Armement Corrompu. Pour que tu puisses réaliser l’Hybridation Culminante avec les membres d’Amaterasu sans aucun problème, aie une relation favorable avec elles, » déclara sa sœur.

« Oui, je comprends, » répondit Kizuna.

— Cependant, Kizuna n’était pas si sûr de lui au fond de son cœur.

Il n’y aurait pas de problème avec Yurishia et Himekawa, mais Aine était comme d’habitude dans un état de réticence. Elle avait peur de voir sa mémoire ressuscitée à cause d’Hybridation Culminante.

Kizuna avait aussi essayé de parler de diverses choses avec elle pour la rassurer, mais c’était très difficile.

« Il y a un petit problème avec Aine, mais… mais nous devrons nous fier à l’Armement Corrompu, le Pulvérisateur, de Zeros plus tard, » déclara Kizuna. « Je vais essayer de la convaincre d’une façon ou d’une autre de le faire. »

« Oui, je te laisse faire… et il y a un autre travail que je veux que tu fasses, Kizuna, » déclara Reiri.

« Hmm ? Qu’est-ce que c’est ? » demanda Kizuna.

« C’est-à-dire…, » Reiri avait arrêté de parler alors qu’elle montrait une expression d’inquiétude. Cependant, elle avait levé le visage comme si elle s’était décidée et avait parlé résolument. « Il reste un Noyau en possession d’Ataraxia. Il a été décidé que ce noyau sera installé dans la candidate sélectionnée. »

— Quoi !?

« Qu’est-ce que tu as dit !? Attends une seconde, Nee-chan. Ce que tu veux dire par là, c’est qu’une étudiante d’Ataraxia sera choisie pour combattre sur le champ de bataille, n’est-ce pas ? » demanda Kizuna.

« C’est bien ça. Nous avons déjà choisi les excellentes étudiantes qui pourraient faire l’affaire. Avant la prochaine opération de recapture de Tokyo, je veux que le pilote soit dans un état qui lui permette de participer à la mission, » déclara Reiri.

Kizuna avait avalé sa salive de manière audible.

Un nouveau noyau serait installé. En d’autres termes, on lui avait dit de choisir une candidate pour se battre en première ligne au péril de sa vie.

« Attends une seconde. Le Noyau… Quel est son nom ? » demanda Kizuna.

Les lettres étaient affichées dans la fenêtre de Kei.

{Taros.}

Le corps de Kizuna s’était raidi en découvrant ça. L’intérieur de sa poitrine s’était vite refroidi.

— De toutes les choses, c’est une série Ros.

Il y avait plusieurs types de Heart Hybrid Gear. La « Série Ros » était celle utilisée par Kizuna et les autres dans Amaterasu. Il y avait aussi la très puissante « Série Res » avec l’Ares de Scarlet en guise d’exemple. Et puis, il y avait les séries nommées « Gra », « Ruba, », « Nil » et ainsi de suite que les autres membres des Maîtres utilisaient.

Même parmi eux, la capacité de combat de la série Ros s’était démarquée de la foule. La possession de l’Armement Corrompu qui possédait un pouvoir destructeur irrationnel était la caractéristique de la série Ros. Cependant, en échange de cette puissance de combat élevée, il était nécessaire de lui donner sa propre vie. Lorsque la durée de vie restante, pour ainsi dire le Compteur Hybride, devenait nulle, le porteur allait mourir.

Pour éviter d’en arriver là, Kizuna avait procédé au ravitaillement des membres d’Amaterasu avec l’Hybridation des Coeurs. Pour que le Compteur Hybride ne passe pas sous la zone rouge, il y portait une attention méticuleuse.

Mais même ainsi, cela n’avait pas changé le fait que cela ferait de quelqu’un un nouveau sacrifice.

« … Mais, Nee-chan. Est-ce vraiment bien ? » demanda Kizuna.

« Quoi ? » demanda Reiri.

« Nous, les membres actuels d’Amaterasu, avons reçu les Noyaux de Kaa-san. Même Nee-chan ne savait pas que les Heart Hybrid Gears faisaient quelque chose comme utiliser la vie comme énergie. Pour ainsi dire, Nee-chan est aussi une victime. Mais —, » répondit Kizuna, ne voulant pas dire la fin de sa phrase qui était implicite.

« Si je le sais et que je donne quand même un Noyau, alors je rejoindrai moi aussi le rang des auteurs du crime, tant dans le nom que dans la réalité. Je n’échapperai pas à la diffamation en tant que personne inhumaine, c’est ce que tu veux dire ? » demanda Reiri.

Le ton de Reiri avait enflammé Kizuna. « Personne ne dit ça du tout ! Nee-chan, tu étais vraiment très en colère à propos de Kaa-san, Nee-chan, tu as aussi dit que tu n’avais jamais approuvé cela, pas même une seule fois. Tu as dit qu’en fait tu ne voulais pas faire cela. Je comprends que ces mots ne sont pas quelque chose qui est sorti avec un sentiment superficiel ! Mais, que… comment le dire, c’est aussi difficile pour Nee-chan d’avoir raison… en donner cet ordre. »

La bouche de Reiri souriait largement. « Tu dis quelque chose d’impertinent même si tu n’es qu’un petit frère, hein ? Eh bien, je ne veux pas être hypocrite après tout ce temps. Même si je fais installer le Noyau par quelqu’un d’autre, cela ne change pas ma responsabilité en tant que donneur d’ordre en pleine connaissance de cause. »

« Mais… ! » commença Kizuna, mais…

Reiri leva la main et arrêta Kizuna qui s’y opposa avec persistance. « Je ne veux pas non plus utiliser le Noyau de Taros de manière proactive. Mais c’est aussi le fait qu’il est difficile de combler l’écart de force entre nous et eux. La bataille contre Gravel, l’autre jour, à cause de gros dégâts. Si en augmentant notre force de combat, la probabilité de revenir vivant pour tous les membres peut augmenter, je dois utiliser cette méthode quoiqu’il arrive. »

Reiri avait pris dans sa main le dossier qui avait été mis sur la console.

« Voici la liste des candidates, » déclara Reiri.

Kizuna tendit la main pour prendre le dossier qui lui était présenté. Mais sa main s’était arrêtée juste avant de la prendre.

Est-ce vraiment bien ? J’impose la série Ros à d’autres personnes avec ça. Si je fais cela, je ne peux plus critiquer Kaa-san. Mais…

Divers conflits étaient nés à l’intérieur de Kizuna, ils tournoyaient dans sa tête. Ces conflits s’étaient peu à peu accompagnés d’émotions d’impatience et de peur, privant Kizuna de sa capacité de penser. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Seules de telles paroles avaient été ruminées dans son cœur, Kizuna s’était contenté de rester immobile tout en transpirant froidement.

« Kizuna. C’est quelque chose que j’ai ordonné. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, » cette voix était très douce, porteuse d’une gentillesse qui enveloppait Kizuna.

Avec un « ha » en sortant de ses pensées, Kizuna leva le visage et fixa le visage de Reiri. Là, des yeux doux qui sympathisaient avec Kizuna le regardaient.

— Nee-chan a vu les dégâts de la bataille avec Gravel et a pris à contrecœur cette méthode. Elle pense aussi aux dégâts d’Ataraxia qui a reçu une attaque-surprise. Il y a aussi Gertrude des Maîtres qui a été grièvement blessée, et Brigit… elle est morte au combat à la fin. Même Yurishia et Scarlet ont failli perdre la vie.

Qui était celui qui les commandait ?

Moi.

Qui est responsable de tant de dégâts ?

N’est-ce pas ma faute si j’étais le commandant sur les lieux ?

Tout le monde se battait de toutes ses forces avec bravoure.

Mais j’ai continué à décevoir, à mettre tout le monde en danger, à la fin, j’ai forcé Nee-chan à choisir une méthode qu’elle ne voulait pas utiliser.

Kizuna s’était mordu la lèvre inférieure et avait accepté le dossier présenté.

Lorsqu’il avait retourné la couverture où rien n’était écrit, il y avait le profil et la photo des élèves alignés l’une derrière l’autre. Les fichiers avaient plusieurs pages, mais les yeux de Kizuna s’étaient arrêtés au nom écrit en haut de la première page sans bouger.

« Cette liste est classée par ordre d’excellence dans leurs notes et de leurs aptitudes. Le sommet actuel est —, » commença Reiri.

— Sylvia Silkcut.

La main qui tenait le dossier trembla.

« Sylvia est la meilleure des candidates, sans parler de la grande marge qu’elle a laissée face aux deuxième et troisième places. En pensant normalement, il n’y a pas de raison de douter. Cependant, le capitaine, c’est toi. Tu choisis qui sera ajouté à Amaterasu, » déclara Reiri.

Moi ?

Je dois décider de quelque chose d’aussi important quoiqu’il arrive ?

Peut-être que ma décision pourrait voler la vie et le style de vie de cette personne à partir de là.

Je vais devoir faire l’Hybridation des Coeurs afin de récupérer sa vie décroissante, sans rapport avec le désir de la personne elle-même.

« Sylvia… »

Sylvia sur la photo faisait un visage sérieux qu’il n’avait jamais vu normalement. Il comprit qu’elle était un peu nerveuse et tendue sur la photo. Quand il regarda la photo, Kizuna se souvint du visage souriant de Sylvia qui n’était pas inquiète. Sa voix qui lui parlait avec idolâtrie avait été ressuscitée dans ses oreilles. Sylvia venait tous les jours dans sa chambre et était trop serviable pour lui de diverses façons.

Il pensait qu’il voulait protéger Sylvia, et il n’avait jamais pensé une seule fois qu’il voulait la faire se battre.

Cependant, qui ferait-il comme sacrifice en échange de la protection de Sylvia ?

« … Tu n’as pas besoin de te décider immédiatement. Prends ton temps. Penses-y pour ne pas le regretter, » Reiri lui avait parlé comme si elle avait lu ses sentiments.

Cependant, cela n’avait pas changé la chose qu’il devait faire.

Le Kizuna actuel avait le sentiment que la réponse ne sortirait pas, peu importe le temps qu’il passait.

***

Partie 2

Dans le ciel de l’Autre Univers, à une haute altitude au-dessus de l’Empire Vatlantis, un cuirassé gigantesque se déplaçait. Avec sa forme étroite et aérodynamique qui traversait le ciel bleu, il donnait l’impression d’élégance et de délicatesse, tout en étant un outil de guerre. Et puis il y avait sa coque rouge qui impressionnait ceux qui la voyaient. Cette couleur rouge était la preuve que ce vaisseau faisait partie de la flotte de la garde impériale.

Sa taille totale dépassait les cinq cents mètres, mais presque aucun signe de présence humaine n’était visible sur sa coque ou à l’intérieur. Le cuirassé était aussi une arme magique gigantesque, il se déplaçait selon l’ordre du propriétaire et manœuvrait automatiquement. L’équipage du navire n’avait pas besoin de déplacer le navire. Ce qu’il fallait, c’était un seul commandant qui donnait les ordres.

Il y avait la silhouette de la personne qui donnait les ordres à ce cuirassé sur la passerelle du navire. Cette personne portait une longue cape qui n’était pas assortie au petit corps tout en se tenant debout d’une manière appropriée pour un haut noble. Elle était membre de la garde impériale, Ragrus.

L’intérieur du pont ressemblait à un salon qu’on s’attendrait à voir dans un manoir de grande classe. Il ne pouvait vraiment pas être vu comme l’intérieur d’un navire militaire. Toute la surface du mur du pont sur 360° avait été transformée en fenêtre rendant la pièce très lumineuse, la fourrure gigantesque d’un animal inconnu avait été étalée sur le sol en marbre. Et puis cela avait été combiné avec le plateau d’une table en pierre avec des pieds dorés et un canapé qui semblait confortable. Sur la table, des fruits et des bouteilles remplies d’alcool et de jus étaient alignés, et des fleurs étaient dispersées partout sur le plancher du pont.

À l’endroit un peu plus haut dans ce pont, un grand canapé en cuir avait été mis à la disposition du commandant pour qu’il puisse s’asseoir. Ragrus se tenait devant lui et regardait l’invitée qui embarquait d’Okinawa.

« Alors, comment trouvez-vous mon vaisseau ! C’est le capitaine de la garde impériale qui me l’a offerte personnellement, vous savez ? » déclara Ragrus.

La femme aux cheveux noirs qui était assise près de la fenêtre faisant face à la direction dans laquelle le navire se déplaçait avait tourné la tête en réponse.

« Oui. Je suis vraiment reconnaissante d’être montée à bord de ce merveilleux navire, Ragrus-sama » répondit cette femme.

Regardant Nayuta qui inclinait respectueusement la tête, Ragrus avait fièrement souri.

« C’est vrai ! Vous comprenez vraiment bien, même si vous n’êtes qu’une personne de Lemuria. Si vous avez une attitude si modeste, vous pouvez rester ici. Mais pour que vous le sachiez, si vous dites quelque chose d’impertinent, je vous enfermerai dans la cellule comme Gravel et Aldéa ! Valdy, tu peux te détendre comme tu le veux, » déclara Ragrus.

« Oui, oui… merci. » Valdy, qui se tenait à côté de Nayuta, se tourna vers Ragrus et inclina légèrement sa tête.

Nayuta appréciait le paysage de la fenêtre avec beaucoup d’intérêt.

En regardant son allure, Valdy avait parlé à Nayuta avec un peu de timidité. « Nayuta-sama, vous avez peu de chances de sortir du palais alors… est-ce inhabituel ? »

« Oui. C’est une expérience extrêmement précieuse. Je n’ai écouté que l’histoire, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de regarder à l’extérieur du palais de mes propres yeux, » répondit Nayuta.

Il s’agissait du paysage de la banlieue de Vatlantis qu’elle ne pouvait pas vraiment voir d’habitude. Le paysage rural vert s’étendait à perte de vue. La région de collines douces se poursuivait, s’étendant jusqu’aux montagnes avec des sommets enneigés au loin, dessinant le beau paysage d’une région montagneuse.

Il y avait aussi une forêt épaisse au milieu de vastes prairies, faisant comprendre que la terre était bénie par une nature abondante. Et puis, il y avait des villes ici et là. Ces villes n’étaient pas quelque chose d’énorme, mais plutôt de petites villes qui avaient été développées à une distance fixe les une des autres.

D’un coup d’œil, cela semblait être une série de bâtiments de style victorien qui ressemblaient au paysage urbain de l’Europe. Les bâtiments avaient tous été construits en pierre, avec des flèches splendides et de luxueux bâtiments et ainsi de suite. Tout avait été conçu en se consacrant sur la délicatesse et avec des ornements décorés sur ces bâtisses. Cela nous faisait bien voir l’excellente technologie et la culture qu’ils possédaient, ainsi que les moyens de subsistance des gens qui s’y trouvaient.

Cependant, en dépit de ces villes splendides, il n’y avait pas de silhouette de personnes dans la ville sous ses yeux.

« Il n’y a personne dans cette ville ? » Nayuta le demanda à Valdy.

« Oui… les villes par ici, sont toutes… abandonnées, » répondit Valdy.

D’ici peu, elles pourraient voir une autre ville différente. Cependant, cette ville aussi était déserte, ils ne voyaient pas le signe que les gens vivaient ici. Les portes, les fenêtres, etc. sont restées ouvertes.

« Les gens se rassemblent dans la capitale. En plus, c’est naturel si la population diminue, n’est-ce pas ? » déclara Nayuta.

Elle avait beau le dire ainsi, mais dans son cœur elle ne pensait pas que c’était quelque chose de naturel. D’après l’enquête de Nayuta, le taux de réduction de la population de ce monde était anormal. Au cours de ces dix années, la population avait diminué de dix pour cent. C’était la guerre, mais elle n’arrivait pas à croire que c’en était la cause. Il y avait eu aussi le cas avec le conflit d’un autre univers, mais c’était une guerre où ils utilisaient principalement des armes magiques sans pilote, il n’y avait presque aucun dommage humain lors de ce conflit.

Et puis la population totale était aussi peu nombreuse dès le départ. La taille des terres de Vatlantis était à peu près la même que celle de la Terre, mais sa population n’était que d’un millième de la Terre. Cependant, d’après ce qu’elle avait vu sur le nombre de villes qui étaient devenues des villes fantômes, il devait y avoir un grand nombre de personnes avant cela. Elle avait deviné qu’il s’était passé quelque chose et que la population avait fortement chuté.

Actuellement, la plupart des gens vivaient concentrés dans la capitale Zeltis et dans quelques villes de province. Cependant, même cette capitale était approchée par le danger.

« Ah ! Nous pouvons le voir maintenant, la capitale Zeltis ! » s’exclama Ragrus.

La voix de Ragrus s’excita. Comme invité par cette voix, Nayuta regarda loin devant le navire.

Ce qui était visible en premier était la ligne noire qui s’étendait droit vers le ciel depuis l’horizon. En peu de temps, une terre noire teinte en noir avait montré son apparence sous cette ligne.

— La capitale impériale de Vatlantis, Zeltis.

C’était une ville qui ressemblait à une armure noire recouvrant le sol. Indépendamment de la lumière qui descendait du ciel bleu, cette ville rejetait la lumière et son corps était toujours vêtu dans l’obscurité de la nuit.

La capitale impériale noire qui était le centre de Vatlantis.

Et puis, plus loin dans sa partie centrale.

Là, il y avait le centre de ce monde.

Un pilier gigantesque qui perçait le ciel, le Pilier de la Création, aussi connu sous le nom de Genèse du Monde.

Il avait été créé à partir d’un matériau déroutant qui n’était ni pierre ni métal, il avait la forme d’un carré de deux cents mètres de large sur chacun de ses côtés. Ce pilier qui poussait du sol s’étendait si haut qu’il perçait à travers les nuages se dirigeant vers le ciel, et ses extrémités se répandaient largement dans le ciel, comme un tronc d’arbre qui prenait racine dans la terre.

Le gigantesque pilier était un appareil mécanique qui reliait le ciel et la terre. C’était le système qui administrait tout de ce monde, le ciel et la terre, et puis aussi toutes les créations. C’était aussi l’objet de la foi.

Comme pour protéger cette Genèse, un palais noir de jais l’entourait.

C’était un château noir de jais qui émettait une pression vraiment inquiétante. Son apparence, entièrement recouverte d’une armure noire brillante, rayonnait même parmi le noir de la ville de Zeltis. C’était comme si le palais lui-même portait une armure magique.

Ce palais avait été construit pour protéger cette Genèse qui était vénérée comme un dieu. C’est pour cette raison que le palais lui-même avait été façonné comme une armure.

Ce palais était entouré d’une triple couche de haut mur de protection. Dans cette ville cloisonnée par les murailles du château, le statut social des gens d’ici était d’autant plus bas qu’ils vivaient loin de la zone centrale. Et puis, à l’extérieur du mur se répandait la ville où vivaient les citoyens normaux.

Chacune de ces couches de la ville était également noire.

Il s’agissait de quelque chose comme ça parce que toute la ville avait été construite avec des matériaux de couleur noire. À l’intérieur de cette ville, de belles lumières dans de grandes variétés de couleur comme le vert ou le bleu étaient présentes partout. Ces lumières circulaient sur les murs ou sur le toit depuis le bord de la rue, couvrant la ville de toutes parts. Les rues noires et les bâtiments de Zeltis avaient l’air beaucoup plus accueillants grâce à ces lumières envoûtantes.

Toutes ces lumières étaient des lumières créées par le pouvoir magique. L’énergie de Zeltis était totalement fournie par le pouvoir magique, la force dynamique était portée par les mécanismes appelés mécanismes magiques. C’était semblable aux armes magiques, des machines qui s’activaient à l’aide d’un pouvoir magique.

Par exemple, des voitures automobiles en forme de calèche traversaient la route, mais toutes ces voitures étaient aussi des mécanismes magiques. Rien qu’à l’avant, il ressemblait complètement à une arme magique en forme de cheval, mais derrière, il y avait un espace d’embarquement comme une voiture reliée au cheval. Chaque partie de ce corps brillait de l’éclat du pouvoir magique, montrant qu’il s’agissait d’un mécanisme qui bougeait grâce au pouvoir magique.

Les dirigeables volant confortablement au-dessus de la ville étaient également similaires. Ils ne flottaient pas à l’aide de gaz, ils se déplaçaient aussi en utilisant la même théorie que les armes magiques.

Sur le côté de la coque, l’écran aérien tel une fenêtre flottante, semblant affiché diverses informations et publicités, etc. Il volait assez bas, mais il échappait habilement aux bâtiments.

Et au-dessus de cette ville, le cuirassé de Ragrus avançait vers le palais.

Alors qu’elles s’approchaient du palais et de la Genèse, l’immensité de la Genèse et sa structure complexe devinrent évidentes.

La Genèse était comme une horloge mécanique gigantesque et absurde. D’innombrables engrenages, pendules, etc. étaient entrelacés de façon complexe, et elle était remplie de mécanismes vraiment complexes.

Certaines parties de ce pilier mécanique étaient recouvertes d’un mur extérieur qui avait été sculpté géométriquement. En plus de ces motifs sculptés en surface, la lumière magique du pouvoir brillait constamment tout en changeant de forme. Cependant, ils n’avaient pas tous brillé de mille feux. C’était comme si la lumière manquait d’électricité, et la lumière s’amincissait par le milieu avant de disparaître complètement. Et puis le système qui bougeait comme une horloge mécanique se déplaçait aussi extrêmement lentement, et c’était comme si même maintenant il allait s’arrêter de bouger.

« Il semble que le taux d’activation de la Genèse était de nouveau en baisse, » déclara Nayuta.

Valdy avait regardé le visage de Nayuta quand elle avait dit ça. « Euh… alors, comme prévu… »

« La destruction de Vatlantis est causée par la Genèse qui est devenue incapable de fonctionner suffisamment, correcte ? Et puis, on pense que la cause est l’assèchement du pouvoir magique, » déclara Nayuta.

En disant cela, Nayuta leva les yeux vers le pilier qui était même vénéré comme un dieu. Poursuivant ce regard, Valdy regarda aussi le ciel avec une expression sérieuse.

« Le ciel s’est… abaissé, à nouveau…, » balbutia Valdy.

Ragrus avait aussi grimacé. « Je dois baisser un peu notre altitude… Je me demande si la Genèse va vraiment bien ? »

Suivant les instructions de Ragrus, le cuirassé abaissa un peu son altitude.

Il n’y avait pas de plafond dans le ciel de Vatlantis. Cependant, il y avait une pression étrange, la position du nuage était aussi beaucoup plus basse par rapport au ciel de la Terre. C’était comme si le ciel allait tomber même maintenant.

Un tel ciel était soutenu par le gigantesque pilier appelé Genèse. Cela ressemblait vraiment à ça. Cependant, le pourtour de la pointe qui s’étendait dans le ciel était fortement déformé, et des fissures couraient dans le ciel avec le pilier au centre.

Au contraire, le pilier qui essayait de soutenir le ciel qui allait tomber ressemblait maintenant à un coup de couteau dans le ciel, essayant de détruire tout le ciel.

D’autre part, au sol aussi, des fissures couraient au sol avec une forme radiale avec, comme prévu, la Genèse au centre. Il y avait aussi des zones de vides qui avaient atteint environ plusieurs dizaines de mètres au centre. Le palais qui avait été créé comme une armure n’avait été que peu influencé, mais de gros dégâts étaient visibles sur la ville à l’extérieur des murs du château.

Des bâtiments avaient été déchirés en deux à cause des fissures, des ponts s’étaient effondrés, et des rues avaient été divisées.

C’était la même chose avec le ciel. La Genèse semblait faire la même chose qu’avec le ciel, en essayant de briser la croûte terrestre elle-même.

***

Partie 3

« Ah… » Valdy avait fait entendre une petite voix.

Pendant qu’elles regardaient la zone, la terre avait commencé à s’effondrer. Le sol se déchirait, accompagné d’un tremblement et d’un grondement féroces. Et puis, la rue et les voitures qui la surplombaient glissèrent vers ce gouffre. Le trottoir de la route, les bâtiments, tous s’effritaient comme s’ils glissaient sur un toboggan.

Il y avait eu des bruits terribles de destruction et des cris. Le cri de douleur des personnes englouties s’éleva jusqu’en haut dans le ciel. Sans même le temps de se dépêcher de leur venir en aide, l’un des quartiers de la ville s’effondrait en un clin d’œil. Et puis, l’eau avait jailli du sol, inondant la zone environnante de la ville.

Valdy et aussi Ragrus n’avaient pas de mot pour ce spectacle vraiment tragique.

« Il semble que l’effondrement progresse à nouveau, » déclara Nayuta froidement.

Ragrus était irritée par le calme avec lequel Nayuta parlait. « Vous êtes agaçante ! C’est évident rien qu’en le regardant ! Sinon quoi d’autre ? Vous pensez que ça fait du bien, n’est-ce pas ? Après tout, vous êtes quelqu’un de la Lemuria ! Je vous enverrai aussi dans les cellules à cause du crime de trahison ! »

« E, err… Ragrus, calme-toi…, » Valdy intervenait avec nervosité.

Ragrus avait évité Valdy avant de reparler. « Faites quelque chose rapidement pour remédier à cette situation. Si ce n’est pas le cas, vous le ferez — . »

Valdy haussa sa voix sur un ton criarde afin d’obstruer les mots de Ragrus. « Ah… Ra, Ragrus, le château, tu vas t’écraser… »

« Il ? Attends ! KYAAAAAAAAAA-, dam dange —, évite-le ! ÉVITE ÇAAAAAAAAAAA ! » cria Ragrus.

L’une des flèches qui formaient le palais s’approchait sous leurs yeux. Lorsque Ragrus donna l’ordre en panique sur la commande du gouvernail, le cuirassé bascula fortement. Le cuirassé avait à peine évité le contact à quelques mètres d’un crash.

« Je, je pensais que mon cœur s’arrêterait…, » balbutia Ragrus.

Ragrus s’était assise sur le plancher du pont après ça.

Même s’il avait failli causer un incident qui allait aboutir à la peine de mort, le cuirassé de Ragrus avait progressivement baissé son altitude et avait atterri sur le vaste terrain d’atterrissage exclusif de la garde impériale, à proximité du palais.

L’écoutille du cuirassé s’était ouverte, d’où Ragrus fit son apparition.

« Maintenant, marchez promptement ! » déclara Ragrus d’une voix criarde.

Le tapis rouge s’étendait du débarcadère jusqu’à la porte du palais. Ragrus marchait triomphalement sur le tapis. De derrière elle, les silhouettes de Gravel et d’Aldéa apparurent. Toutes les deux avaient le haut du corps limité par une ceinture de cuir qui avait été insérée avec une magie de retenue. Elles étaient enfermées dans une cellule tout le temps depuis Okinawa. Les yeux bandés et les bâillons avaient été retirés et elles marchaient par leurs propres forces. Hida Nayuta et Valdy les suivaient.

Bien qu’elles aient été retenues, Gravel et Aldéa agissaient avec dignité. Elles avaient facilement dépassé Ragrus qui ne bougeait qu’avec ses petits pas avec leur marche vaillante.

« Hé, at, attendez là ! Qu’est-ce que vous faites toutes les deux à passer devant moi, hein !? » s’écria Ragrus.

« Celle qui nous a dit de marcher rapidement, c’est vous, » répliqua Gravel.

« Kuh, pas de bavardage ! Comprenez-vous votre place ? Vous êtes des criminelles ici, criminelle ! Agissez en conséquence… hé, attendez, j’ai dit — ! » cria Ragrus.

Après que Ragrus ait couru et soit retournée à l’avant de la ligne, elle avait fait attention à l’arrière en marchant sur le tapis avec un trot.

Devant le tapis rouge, il y avait les silhouettes des membres de la garde impériale alignés en ligne horizontale. La cinquantaine de membres de la garde impériale qui se tenaient les uns derrière les autres était toutes de belles femmes.

Et puis au centre, il y avait une femme avec un air qui était évidemment différent avec toutes les membres du groupe.

Le point culminant était ses cheveux violets, sa peau blanche et son visage bien ordonné qui ressemblait à celui d’une poupée. Elle présentait une atmosphère mystérieuse. Et puis il y avait la pression qu’elle exerçait qui submergeait toutes les autres personnes. Même au milieu des jolies filles qui faisaient la queue, elle émettait une présence remarquablement grande. D’après la conception de sa cape et de ses vêtements, il était clair que la femme était aussi une garde impériale. Cependant, de par la décoration extrêmement complexe appliquée sur ses vêtements et le tissu de première qualité qu’elle utilisait, elle donnait l’impression d’une position qui était largement supérieure des autres membres du groupe.

Ragrus se frappa le poing sur la poitrine avec un regard un peu nerveux, faisant un geste de respect.

« Capitaine Zelsione ! Je viens avec Gravel et Aldéa pour le crime de trahison, » Ragrus gonfla sa poitrine plate et rapporta fièrement.

« Bon travail Ragrus. Et aussi, vous aussi, Valdy, » Zelsione hocha généreusement la tête puis déplaça son regard vers Gravel et Aldéa. « Cependant, il est dangereux de les accuser de trahison, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que cela signifie ? »

Gravel accepta le regard de Zelsione sans hésiter. Sans se soucier de Gravel qui avait agi comme ça, Ragrus avait fièrement continué son rapport.

« Oui. Ces personnes ont intentionnellement négligé de faire rapport alors qu’elles savaient où se trouvait Zeros en Lemuria. De plus, elles se sont dirigées seules vers la Lemuria et sont soupçonnées d’avoir comploté pour s’approprier Zeros, » déclara Ragrus.

Zelsione plissa ses sourcils.

« Ho ? Que voulaient-elles faire après avoir obtenu Zeros ? » demanda Zelsione.

« Gravel n’est pas à l’origine l’un des membres de notre Empire Vatlantis. Elle était la générale d’un pays étranger gouverné par Vatlantis. Elle provient en premier lieu d’une tribu sauvage. Elle a sûrement fait semblant d’entrer dans notre juridiction, cherchant une chance de porter la bannière de la révolution. »

« Ne faites pas l’imbécile ! Je n’ai jamais rien fait de tel ! » Gravier hurla avec colère.

Ragrus avait sauté et s’était éloignée de Gravel. « Qu’est-ce qui te prend de crier comme ça en colère. Tu ne peux rien faire du tout ! »

Gravel avait fait face à Zelsione directement avec des yeux sincères. « Capitaine Zelsione de la garde impériale. Croyez-vous aussi à de telles absurdités ? »

Zelsione fixa Gravel comme si elle léchait avec ses yeux le bout des orteils jusqu’au sommet de sa tête, comme si elle l’évaluait.

« Donc le héros de la région éloignée devient folle… ce n’est pas vraiment quelque chose qui peut être considéré comme une histoire absurde. Jusqu’à présent, ce genre de chose s’est produit plusieurs fois. Tant que vous n’êtes pas une personne de sang pur de Vatlantis, une telle possibilité ne peut être niée, » déclara Zelsione.

Aldéa s’interposa comme pour servir d’intermédiaire entre les deux femmes.

« Non. Quand il s’agit de Gravel, elle ne fera pas de telles choses. C’est moi, une personne de sang pur de Vatlantis qui le garantit » déclara Aldéa.

Cependant, Zelsione rejeta le sourire d’Aldéa d’un regard froid.

« Une garantie de quelqu’un comme vous ne veut rien dire. Depuis le début, votre excentricité est intolérable. Vous avez été rétrogradée à l’armée d’asservissement, mais loin de réfléchir, maintenant, vous agitez la queue vers Gravel, » déclara Zelsione.

Zelsione se secoua le menton et donna des instructions. « Amenez les deux dans ma chambre. Je les interrogerai plus tard. »

Les membres de la garde impériale s’étaient précipités vers Gravel et Aldéa avec des mouvements rapides. Les deux femmes avaient été chacune retenues par quatre personnes et dix personnes les entouraient. Elles étaient sur leurs gardes à l’égard de Gravel et d’Aldéa au point de ne pas éloigner leurs yeux d’elles, ne serait-ce qu’un instant.

« Nous ne lutterons pas même si vous n’êtes pas aussi vigilants, soyez-en sûrs. »

Gravel murmura cela d’un air fatigué, mais les membres de la garde impériale n’avaient pas relâché leur méfiance. Laissant derrière elles les quatre personnes qui faisaient la queue à gauche et à droite de Zelsione, les autres membres les avaient transportés dans le palais.

Zelsione jeta un coup d’œil de côté à cette procession avant de déplacer son regard vers Nayuta.

« Alors, Nayuta. Vous ne nous avez rien signalé même si vous étiez au courant de Zeros. Pourquoi ? » demanda Zelsione.

Nayuta sourit doucement avec un « fuh ».

« Je suis un humain d’un autre monde. De plus, je ne suis rien de plus qu’une chercheuse seule. Comment pourrais-je savoir à quel point Zeros est important pour vous tous ? J’ai parlé à Aldéa-san uniquement dans le but de faire parler Aldéa-san. J’ai d’abord remarqué l’importance de Zeros dans cette agitation, et cela m’a vraiment choquée, » répondit Nayuta.

« Vous aussi, vous êtes un ingénieur employé par le palais royal. Ces informations ne vous sont pas parvenues à l’oreille ? » demanda Zelsione.

Nayuta continua à sourire et secoua la tête vers la gauche et la droite. « Je ne suis pas si grossière pour tendre les oreilles vers les affaires internes de la famille royale. J’ai l’intention de distinguer le bien du mal. C’est contrariant si on me considère comme une personne aussi vulgaire. »

Zelsione fixait Nayuta d’un œil dubitatif.

« Je vois… cependant, si c’est le cas, pourquoi avez-vous agi avec Gravel et Aldéa ? Si je me souviens bien, vous êtes censée construire une installation expérimentale à Tokyo, en Lemuria » déclara Zelsione.

« Oui, la construction de la centrale magique va bon train. L’autre jour aussi, j’ai reçu la coopération de Zelsione-sama, j’en suis vraiment reconnaissante, » déclara Nayuta, alors qu’elle baissa la tête profondément.

« C’est par hasard que j’ai rencontré Gravel-san et Aldéa-san à Okinawa. Quand je m’y suis rendue pour confirmer le matériel, une attaque de Lemuria s’est produite sur un coup de malchance et j’ai reçu la faveur de monter à bord du cuirassé de la garde impériale qui battait en retraite. Là-bas, les deux femmes se trouvaient également par coïncidence au même endroit, » déclara Nayuta.

Zelsione avait croisé les bras comme si elle s’ennuyait.

« Hmph. Votre histoire semble logique pour le moment… et puis, cette centrale électrique magique, est-ce qu’elle produit un résultat ? Vous m’avez demandée de vous allouer de mon temps, alors je ne vous laisserai pas dire que cela a échoué, » déclara Zelsione.

« Je suis revenue ici pour le confirmer, » répondit Nayuta.

« Ho ? C’est donc terminé, » déclara Zelsione.

« Par coïncidence, ce soir, je vais procéder à l’expérience. Si cela vous intéresse, venez nous voir par n’importe quel moyen, » déclara Nayuta.

« Si c’est le cas, alors j’ai hâte d’y être. Après tout, j’ai le principe que je ne croirai rien d’autre que ce que je vois de mes propres yeux, » déclara Zelsione.

Nayuta fit face à Zelsione et baissa respectueusement la tête, puis elle entra dans la porte du palais.

En regardant sa silhouette de dos, Zelsione murmura. « Même si elle n’est qu’une personne de la Lemuria, mais c’est aussi quelqu’un de suspect… Valdy. »

« Oui, Zelsione-sama, » répondit Valdy avec un regard agité.

« Il n’y avait rien de suspect de la part de Nayuta ? » demanda Zelsione.

Valdy avait laissé sortir sa voix d’une manière tremblante. « Non… aucun. Elle, elle travaille vraiment pour sauver Vatlantis… même à Tokyo, elle a tout fait pour achever la centrale électrique magique… à Okinawa, elle m’a aussi dit… de tuer un soldat de la Lemuria. »

Valdy avait sorti un petit morceau de métal de sa cape. Zelsione accepta ce morceau de métal et leva légèrement ses sourcils.

« C’est un noyau d’armure magique… vous me dites que Nayuta vous a ordonné de l’enlever à un soldat de la Lemuria ? » demanda Zelsione.

Valdy acquiesça.

« Hm… Valdy, continue de surveiller Nayuta. Ne laissez personne s’en mêler jusqu’à ce qu’on détermine si l’expérience de cette femme a réussi ou non, » ordonna Zelsione.

Valdy avait fait une tête heureuse puis elle s’était mise à suivre Nayuta d’un pas léger.

Zelsione battit également son manteau et se dirigea vers l’intérieur de la porte du palais. Après cela, ses quatre proches collaborateurs qu’on appelait les « Quatre Épées de la Discipline, la Quartum » la suivirent également. Ragrus qui allait être laissée derrière elles avait appelé depuis le dos de Zelsione.

« Ca, Capitaine, où allez-vous ? » demanda Ragrus.

Les jambes de Zelsione s’arrêtèrent, elle répondit alors sans même regarder en arrière. « Je vais interroger Gravel. »

« Ah, alors, j’irai avec la capitaine, » déclara Ragrus.

Zelsione regarda de l’autre côté de son épaule et fit un sourire sadique à Ragrus. « Vraiment ? Mon interrogatoire, c’est un moment amusant, vous savez ? »

« Eh… un… haa !? » Le visage de Ragrus était devenu rouge vif en imaginant quelque chose. Un rire étouffé s’était échappé de ses assistantes proches.

« C’est trop tôt pour vous. Rentrez chez vous et reposez-vous dans votre chambre, » déclara Zelsione.

Ragrus était restée silencieuse et avait vu Zelsione et ses proches collaborateurs partir.

« Qu’est-ce que c’est... Même la capitaine me traite comme une enfant, » balbutia Ragrus.

J’ai trouvé des Zéros, et j’ai même capturé Gravel et Aldéa qui agissaient comme bon leur semblait. N’est-ce pas là mon exploit ? Pourtant, malgré cela — .

Ragrus piétina le sol, puis elle tourna à droite et se dirigea vers la ville.

— Mais,

Elle s’arrêta de marcher et se retourna vers le château au lustre noir. Elle regarda l’imposante flèche et plissa ses yeux.

Mais, si je soulève encore plus d’accomplissements… peut-être que même la Capitaine m’accordera plus d’attention.

Ragrus tourna le dos au palais avec détermination, et elle commença à courir vers la ville.

***

Partie 4

Le château noir de jais reflétait la couleur du coucher du soleil. Le soleil de l’Autre Univers changeait de forme en fonction de la distorsion du ciel. Le soleil qui semblait vouloir s’écraser s’était enfoncé au-delà de la mer. Plusieurs hautes flèches firent tomber de longues ombres sur la ville environnante.

L’une de ces tours était le quartier général de la garde impériale. Sa hauteur était d’environ trois cents mètres, se vantant d’être la deuxième plus haut après la flèche dans laquelle l’empereur vivait. Zelsione occupait plusieurs des étages supérieurs où elle y avait installé son bureau et sa résidence.

Dans l’une des pièces, dans une chambre spacieuse d’une centaine de tatamis, quatre personnes qui étaient les proches collaboratrices de Zelsione s’étaient réunies. Cependant, leurs apparences étaient clairement différentes avec juste avant. Il n’y avait même pas un peu d’ordre strict de la part des militaires dans leurs comparutions. Toutes portaient des vêtements qui exposaient leur peau. Le port de ce genre de vêtements les rendait ostensiblement obscènes. Chacune d’elles avait un design différent, mais les vêtements incorporaient l’image et le motif de l’uniforme de la garde impériale à certains égards, ce qui engendrait un air d’immoralité à l’excès.

L’une d’entre elles, une fille blonde portant un bandeau sur les yeux, était nichée sur le canapé. Une jeune fille aux cheveux blancs était allongée dans une posture obscène sur le grand canapé qui pouvait accueillir trois personnes assises dessus.

Une femme avec de grandes cicatrices sur le visage et le corps, et une fille aux cheveux roux avec des tatouages de marque de cœur sur la poitrine et l’abdomen étaient étalées sur le lit, empêtrées l’une dans l’autre.

Le canapé et le lit sur lequel les quatre filles avaient confié leur corps étaient luxueusement et admirablement décorés de gravures, de broderie et de motifs.

Et puis, la chambre en elle-même, qui était le salon de Zelsione, était quelque chose d’extravagant rempli à ras bord de luxe. L’intérieur, que ce soit le sol ou le mur, avait été créé à partir de pierre rouge foncé, et des ornements en or avaient été ajoutés sur le mur. Sur la table avec un beau plateau de table qui était comme un bijou, de l’alcool recueilli dans tout le pays et un repas luxueux créé par les chefs du palais avec tout leur talent avaient été alignés.

Tout cela ne convenait pas esthétiquement à une armée qui s’était battue pour le bien du pays et de ses habitants. L’extravagance exagérée dégageait le parfum de l’immoralité. Cet espace de Zelsione, qu’il s’agisse de la pièce, des meubles, voire aussi des personnes qui s’y trouvaient, c’était partout totalement obscène.

Mais, il n’y avait qu’une seule chose qui ne convenait pas à cet espace qui poursuivait la beauté.

Gravel avait été accrochée au centre de la pièce. 

Une chaîne suspendue au plafond était reliée à une manille, ce qui la forçait à adopter une posture où ses deux mains étaient levées. Ses jambes étaient en contact avec le sol, ce n’était donc pas la chaîne qui supportait son poids corporel, mais elle était incapable de bouger librement. Ses vêtements étaient la chose simple qu’un prisonnier serait obligé de porter, le haut n’était qu’un débardeur blanc et le bas n’était que des guêtres.

Gravel cria en colère d’une voix irritée. « Quel genre d’auto-indulgence pour la garde impériale d’élite de Vatlantis ! Comprenez-vous dans quel genre de situation Vatlantis se trouve actuellement ? Il y a aussi des gens qui vivent dans la pauvreté, ne le saviez-vous pas ? Connaissez la honte ! »

Les actes dégénérés de la garde impériale avaient mis Gravel en furie.

Une fois, son propre pays avait combattu Vatlantis, avait été vaincu, et était devenu une partie de l’empire. Même à cette époque, sa colère n’allait pas jusque-là. Dans le passé, elle pensait qu’ils auraient la paix avec ça. Si son pays était géré dans le respect de la justice et de l’éthique, ce ne serait pas si mal, même s’ils faisaient partie d’un immense empire. Comparé au fait que le gagne-pain de la population soit menacé par les incendies de la guerre et que sa vie soit tragiquement volée, ce serait un avenir bien meilleur.

Cependant, ce n’était le cas que si le pays était géré avec justice. L’invasion forcée de la Lemuria, puis cet état dans la garde impériale, Gravel ne pouvait pas comprendre cela.

L’une des proches collaboratrices avait soulevé son corps du lit. C’était une femme avec un cache-œil qui ne convenait pas à ses beaux cheveux blonds et à son joli visage. Tout son corps était enveloppé dans des vêtements serrés, pas une seule ligne de son corps n’était cachée. Et puis, des choses comme sa poitrine et sa région inférieure, les parties qui devraient être cachées étaient au contraire visibles avec de grandes coupures, donnant un coup d’œil de sa peau blanche. Le contraste du tissu noir au lustre brillant et de sa peau blanche qui réveillait tout présentait une atmosphère obscène.

« Honte ? Pourquoi devons-nous avoir honte ? Ô héros des Frontières, » déclara-t-elle.

Le rire s’était répandu parmi les proches collaborateurs.

Gravel avait enduré son irritation et lui avait répondu. « Cela serait correct si c’est juste une simple soldate. Mais vous êtes toutes à la tête de l’armée de Vatlantis, la garde impériale est directement sous les ordres de l’empereur. De plus, vous quatre êtes les proches collaboratrices de Zelsione, le symbole de la peur qu’est la Quartum ! Par nature, n’êtes-vous pas en mesure d’imposer votre discipline à l’armée de soumission et aux autres unités ? Pourtant, qu’est-ce que c’est que cette dépravation ! Si vous avez le temps d’inventer un prétexte pour me traiter comme une criminelle, il devrait y avoir tant d’autres choses que vous devez faire ! »

Cependant, les quatre individus de la Quartum ne faisaient que des grimaces perplexes.

Le doute montait à l’intérieur de Gravel.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? Ces types.

À ce moment-là, la grande porte cramoisie qui était l’entrée s’était ouverte.

« Merci pour votre opinion, mais vos mots ne leur parviendront pas. »

La propriétaire de cette chambre, Zelsione, était entrée dans la chambre avec ses cheveux violets flottant derrière elle.

Les vêtements portés sur son corps devraient être mieux appelés sous-vêtements. Il s’agissait d’un soutien-gorge et d’un short violet disposés avec de beaux lacets combinés à un tissu transparent. Et puis des bas étaient suspendus avec un porte-jarretelles.

Et puis, elle portait une armure en argent brillant sur ses membres. La sensation de déséquilibre avec les sous-vêtements colorait le corps de Zelsione avec une obscénité qui était plusieurs fois plus grande que si elle était nue.

« Allez, pensez-vous aussi que c’est le cas ? »

Zelsione avait tiré la chaîne que tenait sa main. La personne qui était connectée au bout de cette chaîne était entrée dans la pièce.

« Aldéa !? » s’écria Gravel.

« Hahahaha, Gravel. Se faire face dans une apparence sexy comme celle-ci… guh ! »

La chaîne tenue par Zelsione était reliée au collier du cou d’Aldéa. Lorsque Zelsione tirait fortement, Aldéa fit entendre une voix douloureuse et tituba.

Aldéa portait un corset rouge. Il avait été formé pour soulever les seins, mais les seins avaient été essentiellement exposés nus, et ils tremblaient beaucoup chaque fois qu’elle marchait. Et puis, elle portait des sous-vêtements qui étaient un short avec une terrifiante petite surface la couvrant et aussi des bas rouges.

Zelsione regardait la pièce qui indiquait qu’elle observait tout sauf elle-même, puis elle s’était assise sur le luxueux canapé installé devant Gravel. Aldéa s’était fait tirer par la chaîne de son collier et Zelsione l’avait fait tenir debout à côté de Zelsione.

« Zelsione… salope, » cria Gravel. Gravel grinça des dents.

« Fufufufu ! Ne soyez pas si en colère. Plutôt que cela, vous ressentez un doute, n’est-ce pas ? Et si vous essayiez de me le demander ? » demanda Zelsione.

Zelsione avait parlé en plaisantant. Gravel avait l’impression que ses tripes bouillonnaient, mais elle l’avait enduré et avait posé sa question.

« Ouais… vous tous qui êtes au sommet de la garde impériale, vous faites des réjouissances bruyantes dans des apparences obscènes, sans aucune dignité ou fierté, je ne peux pas penser que ce soit une affaire saine. De plus, la loyauté de la Quartum envers Zelsione aussi, c’est à un niveau anormal. »

Gravier reprocha ça à Zelsione sans hésitation. Zelsione plissa joyeusement les yeux.

« C’est parce que tout le monde m’aime. Elles veulent offrir leur cœur et leur corps à la personne qu’elles aiment, une telle pensée est tout naturellement juste, non ? » répondit Zelsione.

Zelsione se tourna vers ses proches collaboratrices et leur lança un sourire érotique. Comme un animal de compagnie qui avait été appelé par son propriétaire, les quatre personnes de la Quartum se précipitèrent vers elle. Et alors elles firent des expressions joyeuses, s’agenouillèrent sous Zelsione, et frottaient leurs corps sur ses jambes.

« Oui, nous sommes les serviteurs de Zelsione-sama ! »

« Si c’est quelque chose que Zelsione-sama souhaite, je veux offrir tout ce que je peux. »

« Je me languis de vous, Zelsione-sama. »

« Aah... Zel-sama. »

Les quatre personnes prononçaient des mots passionnés en se tortillant la taille. Elles étaient comme des chiots qui secouaient leur queue avec ferveur pour que leur maître leur soit affectueux.

Gravier grimaça. « L’armée de Vatlantis est tombée si bas… »

« Vous n’avez pas à vous inquiéter, vous aussi, vous deviendrez bientôt comme ça, » déclara Zelsione.

Gravel avait fait un rictus. « Comme c’est stupide… quelque chose comme ça, c’est vraiment impossible. »

« Si c’est le cas, alors je vais le prouver, » déclara Zelsione.

Zelsione tira la chaîne et attira Aldéa près de son visage.

« Vous pouvez voir de vos propres yeux comment cette Aldéa deviendra mon animal de compagnie, » déclara Zelsione.

Le visage d’Aldéa trembla.

« Non, pas question, Zelsione-sama. Même si Vatlantis est détruit, je ne le ferai pas… ahh ! » cria Aldéa.

Zelsione avait saisi le collier d’Aldéa qui, de toute évidence, la détestait et força Aldéa à faire face à sa direction. Et puis, elle approcha son visage que ses lèvres avaient failli se toucher.

« N’évite pas mon visage. Regarde mes yeux, » ordonna Zelsione.

« Guh… »

Aldéa fixa les yeux de Zelsione tout en élevant une voix douloureuse. Les yeux verts bleutés de Zelsione étaient comme un lac limpide, c’était comme si elle était aspirée si elle regardait fixement ces yeux. Aldéa était incapable de détourner les yeux. Avant qu’elle ne s’en rende compte, sa conscience passa à travers ces yeux et plongea dans un lac vert bleuté. Et puis elle tomba dans un abîme sans fond. C’était une expérience agréable sans rien à comparer.

« Tu es mon serviteur. N’est-ce pas, Aldéa ? » demanda Zelsione.

Les yeux de Zelsione brillaient d’un vert bleuté.

« Oui… Je suis un fidèle serviteur de Zelsione… sama, » déclara Aldéa.

Zelsione distança son visage et relâcha la chaîne qui était reliée au cou d’Aldéa.

« Ah… » Aldéa fit entendre une voix douloureuse, puis tomba par terre et ramassa la chaîne qu’elle présenta ensuite à Zelsione avec respect.

« Lady Zelsione, êtes-vous en train de jeter ce moi ? Ne faites pas une telle chose… Je vous en supplie, mettez cette Aldéa à vos côtés pour toujours… soyez la propriétaire de cette Aldéa, » déclara Aldéa.

« A… Aldéa ? » Gravel avait été témoin d’un spectacle incroyable.

Aldéa était agenouillée et s’accrochait à la jambe de Zelsione.

« Fufu, c’est bien de te garder si c’est comme une chienne, ça ne te dérange pas ? » demanda Zelsione.

Les yeux d’Aldéa brillaient des paroles de Zelsione.

« Merci beaucoup ! Pour que Zelsione me donne votre affection, je deviendrai une magnifique chienne de compagnie ! » déclara Aldéa.

Des sueurs froides coulaient sur la joue de Gravel.

« Le contrôle de l’esprit… hein, » murmura Gravel.

Zelsione se retourna vers Gravel d’un geste exagéré.

***

Partie 5

« Correct. La capacité de mon armure magique Teros est la capacité de régner sur le cœur de l’autre partie. Personne ne peut m’en empêcher. Avec une seule personne comme exception, juste l’empereur, » déclara Zelsione.

« … Je vois, c’est un pouvoir sordide qui vous va bien, » répondit Gravel.

« Toi aussi, tu deviendras bientôt la captive de mon être, » déclara Zelsione.

Les yeux de Gravel étaient enflammés de fureur.

« Au diable avec ça ! Même si c’était tyrannique, mais si j’étais traitée selon une procédure formelle, j’avais l’intention d’accepter avec obéissance si c’est un procès ou même une punition, mais ma patience ne peut aller aussi loin ! » s’écria Gravel.

Et puis, Gravel avait appelé son armure magique. « Zoros ! »

Elle aurait déjà dû retrouver ses pouvoirs magiques. Cette fois-ci, elle pourrait être traitée comme une traîtresse, c’est sûr, mais elle ne pouvait pas laisser Vatlantis, qui était devenue pourrie de l’intérieur.

« … ? »

Mais Zoros n’était pas apparu.

« Impossible !? C’est… Comment… ? » s’écria Gravel.

Zelsione souleva un large sourire. « Tu pensais que ce moi t’amènerait dans ma chambre personnelle sans rien préparer ? »

« Ne me dites pas…, » s’écria Gravel.

Des sueurs froides suintaient de tout le corps de Gravel.

« C’était quand on t’a traînée devant moi. À ce moment-là, j’ai saisi ton cœur. Après tout, c’était la meilleure chance quand ton pouvoir magique a été réduit et que tu étais faible. Pour te l’expliquer, même si tu essaies d’appeler ton armure magique avec ta bouche, dans ton cœur tu ne penses pas à vouloir mettre ton armure. Peu importe à quel point tu me détestes, tu ne devrais pas être capable de pointer ton épée vers moi sérieusement, » déclara Zelsione.

Zelsione se leva de sa chaise et s’approcha de Gravel.

« Fufu, ô héros de la frontière, bête à la peau bronzée. Je t’ai déjà désirée avant ça. Cette peau bronzée qui n’existe pas parmi nous… Je veux l’ajouter à la collection de ce moi, » déclara Zelsione.

Le doigt de Zelsione avait remonté de la poitrine de Gravel à sa gorge. Le corps de Gravel avait tremblé. Son menton avait été relevé par le doigt et fait pour fixer les yeux de Zelsione. Gravel regarda Zelsione avec des yeux francs.

« Zelsione, si vous avez l’intention de me laver le cerveau, alors faites-le. Mais, mon âme ne se soumettra jamais à vous par aucun moyen ! Un jour, je vous vaincrai à coup sûr ! » s’écria Gravel.

« J’ai de plus en plus hâte d’y être, » déclara Zelsione.

Zelsione avait pris un fouet qui avait été mis sur le côté du canapé et l’avait balancé vers la poitrine de Gravel.

« UAA ! »

Un son déchirant, réverbéré, une voix angoissée s’échappa de la bouche de Gravel. L’une des bretelles de son baudrier du débardeur s’était rompue, exposant ainsi la protubérance abondante de la poitrine.

« Fufu, tu as vraiment ronronné d’une belle voix, » déclara Zelsione.

Zelsione avait fait le tour de Gravel en l’observant. Ses jambes s’étaient arrêtées derrière Gravel, elle avait plié son bras et avait balancé le fouet. Le tissu se brisa, et les fesses bronzées jetèrent un coup d’œil à partir de l’espace du tissu blanc.

« Et si vous arrêtiez ce numéro de manège… et que vous me mettiez déjà votre technique sur le dos ? » Gravel éleva une voix douloureuse.

« Non. Une telle chose est sans art. Je veux que tu te soumettes à moi, du fond du cœur. C’est pourquoi je prendrai beaucoup de temps pour te briser, » déclara Zelsione.

« Qu’est-ce que… !? » Gravel avait alors subi la chair de poule partout sur le corps.

Une voix satisfaisante retentit encore une fois du dos de Gravel.

« Kuuh ! » s’écria Gravel.

« Ce n’est encore que le début, tu sais ? Je vais graver le goût de ce fouet fermement dans ce corps, » déclara Zelsione.

« Ku… toi, bâtard ! »

La peur et la perplexité se répandirent à l’intérieur de Gravel. Ces émotions ne concernaient pas la douleur ni même le sort qui l’attendait à partir de maintenant. C’était une peur d’elle-même de devenir une personne qu’elle ne connaissait pas.

Une douce douleur paralysante s’était répandue de l’endroit où elle avait été frappée. Chaque fois que le fouet frappait, sa colonne vertébrale frissonnait et le plaisir la traversait. C’était une sensation qu’elle n’avait jamais ressentie jusqu’à présent.

— Impossible ! Pourquoi, quelque chose comme ça… ça ne devrait être que de la douleur… malgré ça.

Le bruit du fouet qui coupait l’air résonnait.

« Haahn - » un écho coquet se mélangea à l’intérieur du cri.

Les vêtements minces étaient devenus des haillons en un clin d’œil, d’innombrables traces du fouet avaient été gravées sur le corps de Gravel. Cependant, il n’y avait pas de blessure au point de casser la peau. Le superbe maniement du fouet donnait de la douleur et un plaisir engourdissant à Gravel.

« Comment est-ce ? Le goût du fouet ne va-t-il pas bientôt se transformer en plaisir ? » demanda Zelsione.

Zelsione posa son index sur le menton de Gravel et leva le visage.

« Quoi… quoi, absurdité…, une telle chose… est impossible…, » répondit Gravel d’une voix tremblante.

Zelsione rit avec mépris et posa sa main sur le débardeur qui recouvrait la poitrine de Gravel.

« Atten — ! »

Avant que Gravel n’ait pu élever la voix pour l’arrêter, ce tissu avait été arraché. La grosse poitrine de Gravel était devenue visible en un clin d’œil. Les charmants globes brun clair tremblaient à gauche et à droite à cause de leur poids. La couleur de sa peau était brun clair, mais l’extrémité se détachait avec sa couleur rose pâle. C’était remarquable par son contraste avec la couleur de la peau, comme si c’était une fleur qui fleurissait sur un arbre. Et puis ces pointes s’étaient relevées à cause de la congestion sanguine, elles se pointèrent si raides qu’elles avaient l’air douloureuses.

Un soupir d’admiration s’échappa des bouches de la Quartum et d’Aldéa qui entouraient Gravel.

« Fufu, ce truc ne ment pas. »

Zelsione avait pincé le sommet de la poitrine de Gravel.

« Arr, arrête — ! Ne touchez pas… aaa — ! » s’écria Gravel.

Zelsione avait alors pétri impitoyablement le bout sensible avec son doigt. Chaque fois, le corps bronzé de Gravel tremblait de convulsions. Et puis, la pointe qui devenait dure s’étirait de plus en plus.

« Fufufufu, c’est devenu si gros… N’as-tu pas honte ? » demanda Zelsione.

« … » Le visage de Gravel était coloré de honte.

« Aah... Zel-sama, vous ne jouez qu’avec Gravel… pas juste, » un murmure d’envie s’échappa de la bouche d’Aldéa.

Les Quartum, elles aussi, regardèrent Gravel avec jalousie. Gravel était devenue excessivement gênée de sentir ces regards.

« Kuh, ne regardez pas ! Ne vous approchez pas ! » s’écria Gravel.

Même dans le meilleur des cas, si c’était quelque chose de vraiment embarrassant qui lui avait été fait, le fait d’avoir une telle vision d’elle vue par d’autres personnes avait été une humiliation qui avait été difficile à supporter. En outre —,

« Comme c’est gentil, Gravel. Être capable de ressentir cette bonne humeur, » l’une des Quartum, une fille aux cheveux roux et longs, parlait avec envie.

Pour Gravel, le fait que d’autres personnes savaient qu’elle se sentait bien après ce genre d’acte était une honte si grande qu’elle voulait mourir.

« Telle, telle chose… vous manipulez juste mon esprit pour m’accorder du plaisir par la force ! C’est absolument impossible, pour moi, de ressentir du plaisir ou quoi que ce soit à partir de quelque chose comme ça ! » déclara Gravel.

« Ouais, exactement, » Zelsione avait facilement reconnu l’argument de Gravel.

« — !? Espèce de salope ! » s’écria Gravel.

« Mais, en répétant cela, ton cerveau mémorisera cette stimulation comme un plaisir. Quand cela se produira, il n’y aura plus besoin de manipulation mentale. Ton corps deviendra quelque chose qui ne peut vivre sans le plaisir que Je t’accorde, » déclara Zelsione.

Le teint de Gravel avait changé.

« C’est… c’est stupide. Impossible, je ne deviendrai pas comme vous le pensez ! » s’écria Gravel.

L’une des Quartum, la fille avec une grosse entaille sur le visage, éleva la voix comme pour ridiculiser le cri de Gravel. « Hahahaha, maintenant que tu en parles, j’ai dit la même chose, non ? Maintenant, c’est de la nostalgie. »

La jeune fille aux cheveux blancs ria gracieusement en réponse à cela. « Oui, moi aussi, j’étais pareille. Maintenant que j’y pense, j’étais vraiment une grosse imbécile, n’est-ce pas ? Je résistais inutilement… bien que, de toute façon, Zelsione-sama appréciait le cours de notre chute. »

Elle avait gloussé après avoir dit ça.

Le visage de Gravel devint rouge et elle cria en colère. « Imbéciles ! Même maintenant, vous êtes toutes manipulées. Revenez à la raison ! »

Gravel tentait désespérément de les convaincre. C’était parce que pendant un instant, elle avait pensé que les femmes devant ses yeux pourraient être son futur soi. Elle devait le rejeter quoiqu’il arrive. Son futur soi devait voir qu’elle rejetait cela.

Cependant, les quatre personnes ne faisaient que sourire de façon obscène.

Zelsione abaissa sa main droite directement de la vallée de la poitrine de Gravel, du nombril de Gravel à son abdomen, et les doigts glissaient dans les guêtres.

« Atten — , stop ! N’y touchez pas ! » s’écria Gravel.

« Hm ? C’est… » Zelsione faisait une tête emplie de doutes, mais elle avait vite fait un sourire cruel et avait commencé à bouger la main qu’elle avait insérée dans les guêtres de Gravel.

« Sto —, non, enlevez vos mains de là, non, chut ! A, aahnn, » s’écria Gravel.

Les doigts de Zelsione avaient creusé dans la crevasse de Gravel et s’y étaient frottés.

« Hii, sto, arrête ! Ah, a, aaaaaaaaaann- » s’écria Gravel.

Soudain, un son aqueux et collant avait commencé à se faire entendre.

« Fufu, toi-même, qu’as-tu à dire pour ton état obscène ? » demanda Zelsione.

« Je… je m’en fous… non, non… non… AAAAAAAAA..., » Gravel avait tendu les orteils et son corps s’était mis à trembler.

Zelsione fit un sourire joyeux et retira ses doigts de l’intérieur de Gravel.

« Nn… aa — ! »

Pendant qu’elle extrayait ses doigts, ils tapotèrent aussi la partie la plus sensible de Gravel. Le corps bronzé avait sursauté avec ce geste.

Et puis ces doigts mouillés avaient été mis devant le visage de Gravel pour les exhiber. Et quand les bouts des doigts avaient été séparés, des ficelles avaient été tirées entre eux.

« Ku... u... »

Le visage de Gravel devint rouge et son corps trembla de honte.

 

 

« Tu ne peux pas le voir de cette position, mais ton entrejambe est trempé et la forme de ta crevasse se détache vraiment du miel que tu laisses sortir, tu sais ? »

« Quoi — ! » Gravel frottait ses cuisses ensemble dans une agitation en essayant de cacher son entrejambe. Mais dans son état pendu, elle ne pouvait vraiment pas faire ça correctement.

« Il n’y a vraiment pas de sens à ce que tu le caches. Je pense plutôt que c’est mieux de te l’enlever. Tu pourrais attraper un rhume comme ça, » déclara Zelsione.

« … !? » Le teint de Gravel avait pâli.

« Et vous aussi, les filles, vous ne voulez pas voir les poils de Gravel ? » demanda Zelsione.

Les quatre rois célestes et Aldéa exprimèrent leur approbation face aux paroles de Zelsione avec un sourire obscène.

« Sto, arrête… seulement c’est…, » Gravel supplia d’une voix tordue, mais personne ne l’écouta.

Zelsione posa sa main sur les guêtres déchirées et les arracha de toutes ses forces.

« KYAAAAA-, NE REGARDEZ PAS ! NE REGARDEZ PAS ! » s’écria Gravel.

« C… c’est…, » la fille au cache-œil s’était penchée vers l’avant. « Eh bien, mon Dieu, c’est vraiment propre. »

La dame aux cheveux blancs avait mis ses mains ensemble. « Hee, t’es-tu rasé ? »

« Maissss, c’est trop propre pour le rasage, non ? Peut-être que ce n’est pas vraiment en train de grandir depuis le début ? » déclara Zelsione.

Gravel s’était mordu les lèvres avec des yeux larmoyants.

Zelsione était de très bonne humeur à l’idée qu’elle puisse danser n’importe quand.

« C’est vrai, alors Gravel est chauve. Le héros de la frontière a donc son corps comme celui d’une petite fille. Hahahahahaha, c’est amusant, » déclara Zelsione.

« Yo… tu… tu es déjà satisfait, n’est-ce pas ? Faites ce que vous voulez, exécutez-moi ou quoi que ce soit… »

Zelsione avait fait un sourire sadique à Gravel qui avait laissé tomber ses épaules.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Tu as déjà oublié ? Tu vas devenir l’esclave de l’amour de ce moi. C’est impensable pour moi de te tuer ou quoi que ce soit, » déclara Zelsione.

À ce moment-là, la fille au cache-œil parla comme si elle remarquait quelque chose. « Je viens de me dire une chose, Zelsione-sama, ce sera bientôt le temps de l’expérience de Nayuta, que va-t-on faire ? »

« Hm ? Alors, regardons-le en remerciement avec tout le monde. Allons sur le balcon, » déclara Zelsione.

Zelsione avait ouvert la fenêtre et était sortie. L’extérieur était devenu complètement sombre et le vent frais passait à travers tout en caressant le corps. Il n’y avait pas d’étoile dans le ciel nocturne, l’obscurité comme une encre qui coulait se répandait au-dessus. La ville autour du palais débordait de lumière, mais la zone effondrée et la partie disloquée s’enfonçaient dans la noirceur comme si elle avait été dévorée par un ver.

***

Partie 6

Cependant, lorsque le regard était baissé, on pouvait saisir l’état du centre-ville qui était bondé de spectateurs. Quand on regardait les clochers à proximité, il y avait des gens sur les balcons et des visages qui sortaient par les fenêtres visibles d’ici. Un grand nombre de personnes s’intéressaient à l’expérience de Nayuta.

Zelsione avait été frappée par une idée et elle était retournée dans la pièce.

« C’est pitoyable d’être laissé de côté. N’oublions pas Gravel. Relâchez-là, » ordonna Zelsione.

Suivant l’ordre, les quatre rois célestes relâchèrent la chaîne de Gravel et détachèrent la reliure. Gravel s’était effondré sur le sol et Zelsione avait traîné ce corps.

« Maintenant, on s’en va. Gravel. Je vais aussi dévoiler ta situation à tout le monde, » déclara Zelsione.

Le visage de Gravel était sombre. Et puis elle avait regardé la fenêtre ouverte.

« Ne… ne me dites pas, dans cette apparence…, » s’écria Gravel.

« Bien sûr que oui. C’est du gaspillage pour toi de cacher ces membres, » répondit Zelsione.

Gravel s’était débattue avec son corps faible. « Quel acte… c’est de la folie ! Non — ! Stop ! »

La fille au cache-œil était venue avec des menottes en cuir. Aldéa avait accepté ces menottes.

« A, Aldéa, arrête, que sont…, » s’écria Gravel.

Gravel fixa le visage de sa partenaire avec des yeux effrayés.

« Ufufufu, quelle belle Gravel ! Pour recevoir autant d’affection… mais, j’aime aussi beaucoup regarder l’endroit mignon de Gravel ♥ ! » déclara Aldéa.

Le dos de Gravel était devenu froid à cause de la terreur.

Aldéa avait mis les menottes sur Gravel. Son bras gauche et son bras droit étaient fixés sur son dos et elle était devenue incapable de cacher son corps.

Le corps bronzé sans une seule ficelle avait été tiré jusqu’au balcon.

« Arrêtez ! C’est mieux pour moi de mourir plutôt que d’être vue dans cette apparence humiliante ! Tuez-moi ! » s’écria Gravel.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? C’est trop de gaspillage de ne pas apprécier un corps aussi beau. Montrons ton endroit mignon à tant de gens. » déclara Zelsione

« Ne faites pas ça ! Ah, fais… non, arrêtez ! NOOOOOOOOO ! » cria Gravel.

Puis on l’avait emmenée jusqu’au bord du balcon.

Le cœur de Gravel resonnait d’un avertissement. Elle avait des sueurs froides avec un visage rouge vif.

C-C’est très bien. Tant que personne ne s’en aperçoit — .

« C’est Zelsione-sama ! »

« … !! »

Le souhait de Gravel n’avait abouti à rien, car au moment où Zelsione montra sa silhouette sur le balcon, le regard des gens convergea vers elle. Beaucoup de bouches avaient prononcé le nom de Zelsione en l’acclamant.

« Hmm ? Je me demande qui cela peut-il être ? N’est-elle pas nue ? »

Le cœur de Gravel avait l’impression qu’il allait s’arrêter.

Les gens qui étaient dans d’autres clochers et aussi les gens qui regardaient en haut de la ville vers le bas, ils avaient vu tous ses endroits embarrassants.

Il y avait de la distance, donc c’était bien. On ne l’avait pas vue. C’est ainsi qu’elle se persuadait, mais les spectateurs qui venaient pour observer ça portaient des télescopes et des jumelles.

Le désespoir s’était répandu dans le cœur de Gravel. Elle avait l’impression que son circuit de pensée allait s’arrêter face à sa grande humiliation. Elle n’avait pas l’impression que c’était réel qu’elle ne faisait pas ça réellement. Les yeux de Gravel débordaient de larmes.

« Comment est-ce ? Qu’est-ce que tu ressens ? » demanda Zelsione.

Comme pour lui donner le coup de grâce, les doigts de Zelsione se glissèrent directement dans l’entrejambe de Gravel.

« Hii !! … Kuh, UAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA- ! » cria Gravel.

Le corps de Gravel avait été transpercé par un immense plaisir.

Son corps réagissait sans se soucier de sa volonté. Sa taille commençait à bouger toute seule à la recherche de plus de plaisir.

« Uu, uuuu… arrête… arrête ça maintenant —, » supplia Gravel.

Gravel laissa couler des larmes. Elle ne pouvait même pas s’opposer au grand plaisir qu’elle n’avait jamais éprouvé auparavant, se laissant seulement jouer ainsi. Gravel secoua la tête jusqu’à ce que ses cheveux soient en désordre afin d’endurer désespérément le plaisir.

« Qu’en penses-tu, Gravel ? Je parle de l’impression d’entrer dans un monde que tu ne connais pas, non ? » demanda Zelsione.

Gravel laissa échapper d’une respiration surchauffée comme si elle allait dégager de la vapeur. Elle parla alors que la bave coulait à flots du coin de sa bouche. « Hic — … pardonnez-moi, déjà… s’il vous plaît, s’il vous plaît, je vous en supplie. »

Ses joues rougissantes étaient mouillées de sueur, ses cheveux désarticulés s’y accrochaient. Des larmes s’étaient accumulées dans ses yeux. Cette apparence de supplication en levant les yeux, n’avait même plus une once de trace du héros de la frontière.

Des frissons montaient dans la poitrine de Zelsione.

« Tu es vraiment mignonne, Gravel. Maintenant, tu peux jouir, » déclara Zelsione.

Les doigts de Zelsione pinçaient fortement l’extrémité de la poitrine de Gravel qui se tenait fermement vers le haut. Et puis les doigts qui caressaient l’entrejambe s’élevaient profondément, remuant à l’intérieur du pot de miel chauffé.

« N ? Nno-, ah, kuuuuu... hahHAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA- ! »

Les orteils de Gravel s’étaient étirés et tout son corps avait convulsé. Un jet qui avait l’air radieux débordait de l’intérieur de son corps, mouillant la main de Zelsione et la véranda.

Le corps de Gravel convulsa encore et encore, comme si elle était choquée par l’électricité. L’intensité s’installait graduellement et la force s’éloignait du corps de Gravel.

Après ça, elle avait perdu connaissance et était tombée, mais Zelsione l’avait prise dans ses bras.

« Les filles, emmenez Gravel au lit. N’oubliez pas les menottes. Surveillez là, » ordonna Zelsione.

« Compris. »

Les membres de la Quartum et Aldéa avaient reçu le corps de Gravel de la part de Zelsione. Elles avaient tenu son corps à gauche et à droite et l’avaient emmenée dans la pièce.

Il y avait une seule personne qui regardait tous les détails de loin.

Hida Nayuta enleva ses yeux des jumelles et regarda la Genèse qui était à quelques mètres d’elle. Beaucoup de dirigeables flottaient autour de la Genèse. À la demande de Nayuta pour le bien de l’expérience, Nayuta et Valdy chevauchaient l’un de ces dirigeables.

« Valdy. J’ai entendu dire que les enfants sont créés à partir de cette Genèse dans ce monde, n’y a-t-il pas là une erreur ? » demanda Nayuta.

« Eh… oui, oui. C’est tout à fait exact. Quand son sang et celui de sa partenaire sont offerts à ce pilier, il donnera naissance à des enfants, » répondit Valdy.

« La race humaine de l’Autre Univers, ce sont donc des êtres vivants qui sont tous créés artificiellement… c’est comme ça que ça marche. Vraiment très intéressant, » déclara Nayuta.

Nayuta hocha la tête avec son sourire habituel.

« Est-ce différent, en Lemuria ? » demanda Valdy.

« Oui. Dans la Lemuria, les hommes et les femmes ont des rapports sexuels pour créer des enfants, » répondit Nayuta.

Valdy avait ouvert en grand les yeux à cause du choc. « Créer des enfants par soi-même… c’est quelque chose de miraculeux. Mais, mais… dans ce monde, il n’y a pas de chose vivante appelée homme… bien que dans le passé, il semble qu’ils aient existé. »

« Si c’est le cas, alors vous aussi pourriez être capable de créer des enfants par vous-même, » déclara Nayuta.

« Une telle chose… pour moi d’être capable de créer des enfants… incroyables, » déclara Valdy.

Les lèvres de Nayuta s’ouvrirent soudainement en souriant face à l’air désorienté de Valdy.

« Pour votre gouverne, j’ai déjà créé des enfants avant de venir ici. Avant cela, le Lémurien portant l’armure noire que nous avons rencontrée à Okinawa… c’est mon fils. De plus, c’est un homme, » déclara Nayuta.

Valdy était devenue encore plus choquée. « Impossible… Je pensais que c’était une race particulière, mais… c’est un homme, n’est-ce pas ? Je le savais seulement en raison des rapports qu’ils existaient en Lemuria, mais… c’était la première fois que je voyais la vraie chose. »

La garde impériale qui était un groupe d’élite n’avait pas participé à la mission d’invasion en Lemuria. C’était le travail de l’armée d’asservissement, des personnes de statut inférieur ou de quelqu’un comme Gravel qui venait d’un pays gouverné par Vatlantis.

« Eh bien alors, je peux comprendre que l’enfantement soit réalisé par cette Genèse. Si c’est le cas, j’ai une question concernant l’acte que le capitaine de la garde impériale vient de poser. Je les ai vues avoir des rapports sexuels avec d’autres femmes, mais à quoi cela sert-il ? » demanda Nayuta.

Valdy ne comprenait pas le sens de la question au début, mais lorsque Nayuta expliqua en détail la scène qu’elle venait de voir, elle devint rouge vif jusqu’à ses oreilles.

« C’est… un acte d’amour. Capitaine… c’est un peu, euh, spécial, mais… quand on devient adulte, c’est quelque chose à faire… c’est ce qu’on m’a dit, » déclara Valdy.

En écoutant la réponse de Valdy faite d’une voix qui ressemblait au bourdonnement d’une mouche, Nayuta hocha la tête en signe de compréhension.

« Il ne s’agit pas d’une activité de production, mais d’un acte qui n’est que pour le plaisir, n’est-ce pas ? Je comprends maintenant, » déclara Nayuta.

Nayuta admirait la Genèse. Il n’y avait pas une seule étoile visible dans le ciel très sombre.

On lui avait dit qu’autrefois, c’était un ciel étoilé. Cependant, à l’heure actuelle, ils ne pouvaient pas le voir. Tout comme le sol qui s’effritait, le ciel étoilé se perdait lui aussi.

Ce monde s’effondrait lentement. Le ciel, la terre, et même la vie humaine.

Nayuta avait commencé à confirmer les machines montées sur l’échafaudage. D’épais câbles se faufilaient de l’entrée vers la Lemuria lointaine. Ces câbles traversaient la ville de Zeltis et remontaient vers les dirigeables flottant dans les airs. Et puis, à la fin, cela avait été relié à la Genèse.

Le dirigeable que Nayuta montait était équipé d’une variété d’appareils de mesure, d’un panneau de contrôle et d’un moniteur. Les machines apportées de Lemuria et les machines créées dans Vatlantis étaient mélangées. Les autres personnes ne comprendraient pas du tout quelle fonction ces machines rempliraient.

Les équipements technologiques de Vatlantis étaient abondamment décorés, raffinés, avec le charme d’un mobilier haut de gamme. Malgré tout, la technologie dépassait de loin la technologie du monde humain.

Nayuta avait tendu la main vers le panneau qui servait de console. Au premier coup d’œil, il ne ressemblait qu’à une dalle de pierre, mais quand sa main avait été tenue dessus, un panneau de commande fait de lumière apparut.

« … Maintenant, il est temps de commencer l’expérience. Commençons par le début, » déclara-t-elle.

Sans même une seconde de retard par rapport au programme, Nayuta avait appuyé sur le bouton de démarrage de l’expérience.

À ce moment-là, des lumières de différentes couleurs avaient commencé à circuler à l’intérieur des câbles. C’était la lumière du pouvoir magique. Une grande quantité de pouvoir magique affluait dans l’Atlantide depuis la Lemuria. Puis le pouvoir magique avait voyagé à travers les câbles qui s’étaient répandus à l’intérieur de la capitale impériale Zeltis et avaient conduit dans la Genèse. Les appareils qui s’entassaient sur le dirigeable gémissaient et commençaient à s’activer.

La lumière du pouvoir magique parcourait la surface de la Genèse et plusieurs cercles magiques flottèrent les uns sur les autres. Ces radiances devenaient de plus en plus éclatantes. Les lignes sculptées en détail à la surface comme une carte ancestrale commençaient à briller. La lumière atteignait même des endroits qui jusqu’à présent ne brillaient pas en raison d’un pouvoir magique insuffisant. C’était comme si l’eau coulait dans les tranchées, on pouvait bien comprendre que le pouvoir magique s’étendait sur tous les coins et recoins.

Le gigantesque système qui ressemblait à une horloge mécanique qui, jusqu’à présent, semblait vouloir s’arrêter à tout moment avait commencé à bouger comme si la vie y était insufflée. Le mouvement de chaque engrenage et de chaque pendule devenait régulier et la vitesse de déplacement augmentait.

« Nayuta-sama ! C’est ! » Valdy avait fait sortir une voix forte, ce qui était inhabituel pour elle.

L’ondulation de la lumière se répandait à l’extrémité de la Genèse, avec la partie aspirée dans le ciel comme centre. Et puis, le ciel étoilé avait montré son apparence avec le pilier au centre.

L’obscurité noire avait été effacée et le ciel étoilé s’étendit à perte de vue. Des voix d’admiration, puis des voix de joie s’élevèrent de la bouche des gens qui regardaient le ciel.

« Le ciel est… guéri. » Valdy regardait le ciel étoilé d’un air étourdi.

Nayuta regardait la zone urbaine de la capitale impériale Zeltis avec ses jumelles.

« Oui, mais on dirait que ça ne va pas jusqu’à la réparation de la terre. Cependant, nous avons vérifié la méthodologie de la reprise mondiale. Il ne reste plus qu’à rassembler une grande quantité de pouvoirs magiques. »

Nayuta n’avait pas réagi du tout au succès de l’expérience et n’avait fait que confirmer les résultats avec indifférence.

« Que… Nayuta-sama, » balbutia Valdy.

« Qu’est-ce qu’il y a, Valdy ? » demanda Nayuta.

Valdy baissa la tête profondément. « Pour rendre le ciel à cette Vatlantis… Nayuta-sama est notre bienfaitrice. »

Nayuta fixa Valdy qui gardait la tête baissée.

« Levez la tête, Valdy. C’est aussi grâce à votre aide, » déclara Nayuta.

Valdy leva la tête et la secoua. « Une telle chose… Je n’ai rien fait… tout est à Nayuta-sama… »

« Mais cela ne deviendra pas une contre-mesure définitive, » déclara Nayuta.

« C’est, c’est… alors ? » Les épaules de Valdy étaient tombées dans l’abattement.

« Oui, mais je suis aussi en train d’enquêter sur une nouvelle contre-mesure, » déclara Nayuta.

Valdy avait levé la tête en un éclair. Ses yeux brillaient d’attente. « V-Vraiment ? »

« Oui. Pour cela, votre force est nécessaire, » déclara Nayuta.

« Moi… ? » demanda Valdy.

Nayuta sourit gentiment.

« Oui, je suis une humaine de la Lemuria. Ainsi, je vais aussi recevoir divers malentendus et obstruction. Quand bien même, me protégerez-vous et me suivrez-vous ? Afin de sauver cette Vatlantis, » demanda Nayuta.

Valdy plissa ses sourcils serrés. « Comme vous le souhaitez. Je le ferai, je protégerai… Nayuta-sama. »

Nayuta ferma les yeux et posa sa main sur sa poitrine. « Merci Valdy. »

Nayuta lui tourna le dos et se dirigea vers le petit bateau volant qui était relié au dirigeable.

« Alors, retournons à Tokyo. Nous serons de nouveau occupées, » déclara Nayuta.

Valdy avait suivi Nayuta après son retour et l’avait accompagnée comme une ombre. Nayuta marchait en souriant doucement comme d’habitude.

On ne pouvait pas voir ce qu’elle pensait. C’est à ça que ressemblait son visage souriant.

***

Chapitre 2 : Installation

Partie 1

Elle pouvait entendre une voix l’appeler de loin.

Quel individu bruyant ! Ce serait ennuyeux à bien des égards si on la prenait en flagrant délit.

Elle ouvrit la porte et elle sortit de là.

Pour ne pas se faire prendre, elle avait couru de toutes ses forces.

Je me sens vraiment bien. Elle adorait courir dans le vent.

Elle regarda en arrière et elle confirma que personne ne la poursuivait.

Elle traversa un pont en pierre blanche. Une grande quantité d’eau coulait sous le pont, tombant jusqu’à la chute d’eau qui se trouvait devant elle. C’était dangereux, alors on l’avertissait toujours de ne pas traverser le pont seule.

Mais, c’était bien. Rien ne se passerait si elle ne franchissait pas la barrière.

Elle traversa la rive opposée, il y avait un lac après avoir passé la colline. Si elle allait jusque-là, on ne la découvrirait pas facilement. En plus, le paysage y était beau. Les sommets couverts de neige se reflétaient sur le lac, c’était très beau.

Elle voulait voir ce paysage rapidement.

Elle traversa le pont le cœur battant.

Mais, aujourd’hui, c’était un peu étrange.

Le paysage s’était déformé. Que se passait-il, se demandait-elle ? Un vertige ?

Soudain, son corps se mit à flotter.

C’était comme si sa prise de pied avait soudainement disparu à cause d’un piège.

Était-elle tombée du pont ?

Son corps tombait.

Comment est-ce possible, même si elle courait en plein milieu du pont et qu’elle n’avait pas traversé la clôture ?

Sa vue s’était déformée. Elle était devenue incapable de comprendre, le paysage, son propre corps, elle ne savait plus lequel était lequel.

Il y eut un violent bruit d’eau, alors que son corps s’était enfoncé dans l’eau.

À ce rythme, elle serait emportée par les eaux jusqu’à la cascade, elle mourrait sûrement. Si elle tombait, elle serait au-delà de tout sauvetage… c’est ce que quelqu’un lui avait dit. C’était… qui était-ce déjà ?

Mais l’intérieur de l’eau était vraiment calme, sans même un écoulement.

Soudain, cela devint lumineux devant ses yeux, son corps flottait jusqu’à la surface.

Ciel noir.

C’était la nuit.

La lune d’argent brillait dans le ciel nocturne.

Des pétales de fleurs roses chevauchaient le vent et tombaient avec cette lune en arrière-plan.

— Jolie.

Il n’y avait qu’un tel sentiment.

Rien ne me vient à l’esprit à part ça.

Elle fixa le ciel et continua à dériver sur l’étang qui était entouré d’une clôture de pierre indéfiniment.

***

Partie 2

Après son traitement et son repos forcé, le jour où Kizuna avait repris le chemin de l’école était enfin arrivé.

« Bonjour, » déclara Himekawa.

« Bonjour. Himekawa, fais-tu des contrôles d’uniformes le jour même de ton retour à l’école ? » demanda Kizuna.

Devant l’entrée de l’école, il y avait la silhouette de Himekawa Hayuru avec du papier électronique dans une main faisant l’inspection.

« Oui, parce que j’avais laissé à d’autres étudiants tout le travail des membres du comité de morale publique, je dois au moins aider un peu, » répondit-elle.

Baignée par le soleil du matin, la silhouette d’Himekawa criant aux étudiants était vraiment belle. Ses cheveux noirs brillaient à la lumière du soleil, son expression et sa voix étaient vives.

Même si avant cela, elle faisait des vérifications avec un regard solennel, maintenant son atmosphère était complètement différente.

Il avait deviné que c’était parce que, pour l’Himekawa actuelle, cette journée normale était un répit pour elle où elle pouvait sentir la tranquillité.

Ils avaient glissé plusieurs fois au bord de la mort, et des combats encore plus durs allaient attendre à partir de maintenant. Jusqu’à la mission suivante, cette brève journée ordinaire fut un moment important. 

« … ? Quelque chose ne va pas, Kizuna-kun ? Tu dérangeras les autres élèves si tu restes immobile et distrait dans ce genre d’endroit, » déclara-t-elle.

« Eh, oui, je suppose. C’est ma faute. Ensuite, je vais d’abord aller à la salle de classe…, » déclara Kizuna.

« Ah, s’il te plaît, attends, » déclara-t-elle.

« Hm ? Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-il.

Himekawa approchait de la position de Kizuna qui allait partir pour la salle de classe. Elle s’approcha trop près pour lui parler, alors que la main d’Himekawa s’étendit soudain vers le cou de Kizuna.

« Oh, qu’est-ce que tu… ? » demanda Kizuna.

Les doigts blancs et fins d’Himekawa avaient été posés sur le nœud de la cravate qui était au col de Kizuna.

« La façon dont tu as noué la cravate n’est pas bien rangée, » déclara Himekawa.

« Hein ? » s’exclama Kizuna.

Elle avait desserré le nœud et détaché la cravate temporairement.

« Tu es le capitaine d’Amaterasu, alors fais attention à ton apparence personnelle », déclara Himekawa.

« O-Oui…, » répondit Kizuna.

C’est quoi cette nouvelle situation de mariage ? C’est l’heure d’aller à la porte de l’école, tu sais ?

Le visage d’Himekawa était tout près du nez de Kizuna. Dans cette distance, il avait l’impression qu’il pouvait même entendre le son de ses clignements d’yeux. Les longs cils d’Himekawa semblaient encore plus longs de si près. Himekawa déversait son regard fixement sur le col de Kizuna, elle détacha brusquement la cravate une fois et la noua à nouveau. Ses doigts fins et doux touchaient délicatement le cou de Kizuna.

Il y avait un doux parfum de fleur.

Les longs cheveux noirs brillants se balançaient sous l’effet du vent, se balançant avec douceur comme dans une danse.

Je me demande si c’est l’arôme du shampooing d’Himekawa.

Le cœur de Kizuna battait vite.

Les élèves qui arrivaient à l’école leur jetaient des regards subtils en passant par la porte de l’école, mais cela ne l’avait pas dérangé pour autant.

Cependant, à ce moment-là, son cou était serré comme si on déplaçait un rideau. Et puis, sa poitrine avait été légèrement tapotée. Soudain, de retour à la raison, ses yeux rencontrèrent les yeux d’Himekawa qui le regardaient.

« OK, c’est bon avec ça maintenant… est-ce que quelque chose ne va pas ? » demanda Himekawa.

Kizuna sentait que non seulement ses joues, mais même ses oreilles devenaient chaudes.

« Hee—!? N, non, rien du tout. Alors, travaille dur ! » déclara Kizuna.

Kizuna se dirigea vers l’entrée avec une façon maladroite de courir.

Il traversa le couloir en direction de la salle de classe. Après l’attaque-surprise de l’Autre Univers, la situation de guerre était en train de se dégrader, mais il n’y avait même pas un peu d’obscurité qui pouvait être sentie dans les expressions des étudiants.

Eh bien… je suppose que c’est comme ça.

Quelque chose comme une situation d’urgence avait été là tout le temps depuis le 2e Conflit contre un autre univers. Inutile d’en faire tout un plat à cette heure tardive.

Au contraire, de Guam à Okinawa, Ataraxia était en train de se rapprocher progressivement du Japon. Le nombre d’ennemis qu’ils abattaient augmentait également, ils étaient devenus capables de vaincre un cuirassé ennemi, une chose qu’ils n’avaient pas réussi à faire avant cela. Même les armes anti-armes magiques qui étaient en plein développement entraient dans la phase de test dans une véritable bataille. Même les étudiants sentaient sûrement dans l’atmosphère qu’ils allaient encore plus loin dans l’offensive qu’avant. Loin de trembler de peur, il y avait au contraire l’air de s’enflammer d’enthousiasme.

Peut-être que la force de chacun serait nécessaire pour la reconquête de Tokyo. Au minimum, le bureau d’études techniques devait se dépêcher dans leur conception et leur production de masse.

Il avait ouvert la porte de la salle de classe alors même qu’il pensait à une telle chose.

« Kizuna — ! »

Dès qu’il était entré dans la classe, une queue de cheval rouge s’était envolée vers Kizuna.

« Uwaaaa ! S, Scarlet !? Toi, ton année est différente ! » s’écria Kizuna.

« Le cours n’a pas encore commencé, alors c’est bon, non ? Mon immeuble est différent, donc je ne peux pas venir ici à moins que ce ne soit la pause déjeuner ou une longue période libre, » déclara Scarlet.

Ses mains tournoyaient autour du cou de Kizuna et son corps était collé sur lui.

« N, non. Pourquoi fais-tu en sorte que tu traînes dans notre classe ? » demanda Kizuna.

« C’est quoi ça ? N’est-ce pas bon ? » Scarlet avait gonflé ses joues en disant ça.

« On en reste là, Scarlet, » Yurishia se leva de sa chaise et s’approcha d’eux pendant que ses gros seins tremblaient.

« Qu’est-ce qui t’arrive, je peux décider moi-même d’une chose pareille, n’est-ce pas ? Il n’y a aucune raison pour moi de suivre les instructions de Yurishia, » Scarlet avait tourné son visage pour lui faire face.

« Ce n’est pas une instruction ou quelque chose comme ça, la classe commence déjà, tu sais ? Retourne rapidement dans ta classe, » déclara Yurishia.

« Hmm — Pf. C’est bon même si je suis en retard juste pour un bref moment, » déclara Scarlet.

Yurishia avait poussé un soupir 'haa', puis elle avait sorti un appareil de communication de sa poitrine et l’avait mis sur son oreille.

« Oui, ici Yurishia. S’il vous plaît, venez chercher votre chef ici. DÈS QUE POSSIBLE. Après tout, si vous êtes en retard de trente secondes, il y aura une rumeur déshonorante que l’As des Maîtres arrive en retard en classe, » déclara Yurishia.

« Attends —, Yurishia, à qui parles-tu !? » s’écria Scarlet.

***

Partie 3

Sans même attendre la réponse, le son de plusieurs Heart Hybrid Gears volant dans le couloir pouvait être entendu ici.

« Scarlet ! »

Une étudiante portant une tenue d’Heart Hybrid Gear sur son uniforme s’était précipitée dans la salle de classe. En regardant cette silhouette aux cheveux bruns tressés, Scarlet avait poussé une voix paniquée.

« Clémentine ! Qu’est-ce que tu fais ici !? »

C’était Clémentine des Maîtres. Elle avait également participé à la bataille de reconquête d’Okinawa, elle était une femme armée qui aimait le genre occidental et elle avait les cheveux bruns tressés comme marque de fabrique.

« Scarlet, toi-même, qu’est-ce que tu fais dans la classe de ton camarade de classe supérieure ? Si tu es en retard, on va nous crier dessus, » déclara Clémentine.

Clémentine saisit le bras de Scarlet sans la laisser parler.

« Nous y retournons rapidement. Henrietta, occupe-toi de l’autre côté, » déclara Clémentine.

Une autre personne était entrée dans la salle de classe, une intellectuelle blond platine portant des lunettes. Comme Clémentine, elle portait un Heart Hybrid Gear sur son uniforme. Et puis, comme prévu, elle prit le bras de Scarlet avec force.

« Roger, » répondit Henrietta.

Parce qu’Henrietta était chargée de protéger le Megaflotteur lors de la bataille précédente, Kizuna et les autres n’avaient donc pas vraiment fait connaissance avec elle. Cependant, après la bataille d’Okinawa, elle avait été transférée en Ataraxia de la même façon que les autres membres.

« Alors, revenons vite. Le cours commence dans 10 secondes, » déclara Clémentine.

« Ah, hey ! Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! VOUS DEUUUUUUXXX », cria Scarlet.

Sans même avoir le temps de parler, les deux filles avaient allumé leurs propulseurs et étaient littéralement retournées dans leur propre salle de classe.

Himekawa entra dans la classe comme si elle les remplaçait.

« … Que s’est-il passé tout à l’heure ? » demanda Himekawa.

Yurishia répondit avec un sourire ironique. « Ah, ne t’en fais pas. Et si on s’asseyait ? Le cours va bientôt commencer. »

« Oui, je peux vous dire avec confiance… la première heure de la journée sera consacrée à l’autoformation, » déclara Himekawa.

La salle de classe était émouvante. Himekawa s’éclaircit légèrement la gorge et poursuivit son annonce. « Il semblerait que Sakisaka-sensei soit en retard à l’école. »

Enfin, ce maillot rouge ne pouvait même pas agir normalement. Toute la classe était enveloppée d’un air de déception.

— Eh bien, on ne peut rien y faire pour Sakisaka-sensei.

Kizuna jeta un coup d’œil de côté au siège d’Aine. Le bureau sans sa propriétaire avait l’air triste.

Il n’avait pas entendu dire qu’Aine serait absente aujourd’hui. Lui était-il arrivé quelque chose ?

À ce moment-là, la porte de la classe s’ouvrit et Aine montra sa silhouette. Elle feignait son visage cool comme d’habitude et s’asseyait à sa chaise tout en faisant voltiger ses cheveux argentés.

« Aine, que s’est-il passé ? Te sens-tu mal ? » demanda Kizuna.

« Non, je sèche les cours. Je pense qu’il est plus bénéfique de compter les taches dans le mur plutôt que d’aller en classe, » répondit Aine.

Himekawa plissa ses sourcils et laissa apparaître un visage inquiet. « Aine-san, c’est mieux de ne pas te forcer et de te reposer dans ta chambre, tu sais ? »

« Eh… ! » Aine regardait Himekawa en réponse, perplexe devant la réaction inattendue.

« Parce que ton teint est mauvais et ta voix n’est pas non plus énergique, » déclara Himekawa.

« … »

Aine baissa les yeux sans même riposter avec sa langue abusive.

Kizuna se leva et prit doucement le bras d’Aine. « Himekawa, j’emmène Aine à l’infirmerie. Nous irons peut-être au laboratoire après cela… »

« Je comprends. Prends soin d’Aine-san, » déclara Himekawa.

« Maintenant, allons-y, Aine, » déclara Kizuna.

De façon inattendue, Aine lui obéissait sans protester. Sa démarche était ferme, mais c’était comme si son cœur n’y était pas, elle ne semblait pas du tout fiable.

Le médecin était absent quand ils étaient allés à l’infirmerie. Il y avait une capsule en forme de gousse pour l’utilisation de traitement, il avait donc pensé à examiner d’abord Aine, mais Aine avait obstinément insisté sur le fait que le lit normal était mieux, alors pour l’instant il l’avait fait coucher sur le lit.

« Alors, comment va ton état ? » demanda Kizuna.

« C’est bon… en premier lieu, je ne me sens mal nulle part, » répondit Aine.

Malgré tout, elle manquait terriblement de vitalité. Même sa langue abusive habituelle ne se faisait pas entendre.

« … J’ai juste vu un petit cauchemar, » déclara Aine.

« Vraiment ? C’est très bien si c’est le cas, » répondit Kizuna.

Kizuna avait confirmé le signe vital d’Aine sur son smartphone. « Ton compteur hybride actuel est de 70 %. L’Hybridation des Coeurs n’est pas encore — . »

Dès qu’il avait dit cela, Aine avait enveloppé son corps dans la couverture et elle s’était éloignée de Kizuna.

« Aine. Comme je le pensais, l’Hybridation Culminante te fait peur ? » demanda Kizuna.

Aine n’avait pas répondu, alors qu’elle avait le dos tourné vers lui.

« Il y a quelque chose que je dois dire. Lors de la prochaine mission, la prochaine fois, nous prévoyons de reprendre Tokyo. Naturellement, il s’agira de la mission la plus importante par rapport à tout ce qui s’est passé jusqu’à présent, » déclara Kizuna.

« Et alors… ? » Aine fit entendre une petite voix.

« L’Hybridation Culminante ne peut être évitée. Surtout, ton Pulvérisateur, Aine, deviendra l’atout majeur au moment crucial. C’est pourquoi Aine, je veux que tu fasses l’Hybridation Culminante avec moi, » déclara Kizuna.

Aine gardait le silence dans la couverture. Au bout d’un certain temps, elle répondit enfin en silence. « … Je ne veux pas le faire. »

« La prochaine mission sera avec la pleine puissance d’Amaterasu et des Maîtres. Il sera difficile de survivre si nous ne consacrons pas toutes nos forces, » déclara Kizuna.

Kizuna avait touché Aine à travers de la couverture.

Quoi ?

Le corps d’Aine tremblait comme si elle avait des frissons.

« Parce que… c’est effrayant ! » déclara Aine.

Aine tourna son visage par dessus son épaule vers Kizuna. Kizuna avait l’impression que le cœur dans sa poitrine était serré. Aine faisait une expression impuissante comme si elle allait pleurer de sitôt, comme un enfant perdu.

« Aine… ! » Kizuna enlaça le corps d’Aine en lui murmurant.

« Chaque fois que je fais l’Hybridation des Coeurs et l’Hybridation Culminante, je me souviens de choses étranges. J’ai l’impression de me transformer en quelque chose de complètement différent, » déclara Aine.

Aine avait peur de retrouver la mémoire. L’image dont elle se souvenait ne pouvait pas être considérée comme quelque chose de ce monde, ce n’étaient que des scènes absurdes, alors elle avait peur envers ces inconnus.

« C’est très bien. Calme-toi, Aine, » déclara Kizuna.

Kizuna posa doucement sa main sur l’épaule d’Aine pour la rassurer. Aine ne résista pas et se plaça contre l’épaule à la demande de Kizuna, mais il ne sentait aucune vitalité dans sa silhouette. Ses épaules tombèrent comme une fleur fanée.

« Il n’y avait rien de tel avant… Je me fichais de qui j’étais et d’où je venais. Si je ne pouvais pas me battre, je sentais que c’était bien même si je mourais… malgré tout, c’est effrayant en ce moment. Le moi actuel, ma vie actuelle, le fait d’imaginer les voir complètement disparus est vraiment effrayant, » déclara Aine.

« Aine, peu importe ce dont tu te souviens, il n’y a rien à craindre. Peu importe ce qui s’est passé dans ton passé, tout cela s’est produit, » déclara Kizuna.

Aine leva le visage et fixa Kizuna d’un regard aiguisé. « Ne dis pas ce que tu veux en pensant que c’est le problème d’une autre personne ! Tout ce dont je me souviens ne semble pas être les choses de ce monde, tu sais ? J’ai pensé que ce sont peut-être des choses que j’ai vues dans un film ou à la télévision dans le passé, mais si c’est le cas alors le contenu devrait être plus dispersé encore… tout se semble étrangement connecté comme un seul. Cela ressemble complètement à un monde connecté. D’ailleurs… même le rêve de ce matin… »

« Rêve ? » demanda Kizuna.

Aine ferma la bouche et baissa le regard.

Kizuna s’était alors gratté la tête maladroitement. « Aine… c’est de ma faute. Désolé, je t’ai juste fait peur tout ce temps. »

Kizuna enlaça doucement le corps d’Aine. Aine pencha son corps vers Kizuna comme pour lui confier son corps.

« … Non, même moi, je comprends. Je suis comme un enfant, pour avoir peur de quelque chose comme un rêve. Mais ce n’est pas une question de logique. Même si je pense à l’accueillir, les sentiments qui disent que c’est effrayant se manifestent rapidement… Je ne peux pas l’arrêter, » déclara Aine.

Kizuna s’était empêtré les doigts dans les cheveux d’Aine. Puis il glissa légèrement ses doigts comme pour peigner ses cheveux. Les cheveux soyeux lui glissaient entre les doigts sans se coincer.

« Ah… » Aine ferma partiellement les yeux et se tordit le corps.

Ses cheveux étaient en argent. La sensation de glisser entre ses doigts était vraiment agréable. Elle chatouillait doucement sur sa peau, et ce confort la guérissait même.

« Aine, peu importe ton passé, peu importe qui tu étais et d’où tu viens, je… on ne changera pas. Tu es notre camarade importante. Pour moi, tu n’es qu’Aine Chidorigafuchi, » déclara Kizuna.

Kizuna caressa la tête d’Aine à plusieurs reprises.

« C’est pour ça que tu n’as pas à t’inquiéter. Quand ton passé sera connu, je… pas seulement moi, sûrement Nee-chan aussi, et mêmes Himekawa et Yurishia. Il n’y aura personne qui changera d’attitude envers toi, » déclara Kizuna.

« Kizuna…, » Aine avait enterré son visage sur la poitrine de Kizuna. Puis Aine avait entouré sa main sur le dos de Kizuna et l’avait serré dans ses bras. Les gros seins d’Aine étaient pressés sur le corps de Kizuna.

« Je suis heureuse que tu dises ça… mais, sûrement…, » balbutia Aine.

« Ouais. C’est bien de ne pas se dépêcher. Ce sera une opération à grande échelle, mais au début, nous ne ferons que de la reconnaissance. Mets lentement tes pensées en ordre. Aie davantage confiance en nous, » déclara Kizuna.

Aine garda son visage caché et répondit d’une voix étouffée. « Oui… désolée. »

Oui. Peu importe ce que je deviendrai, Kizuna et les autres ne changeront sûrement pas.

Aine avait avalé les mots qui avaient failli sortir de sa gorge.

— Celle qui va changer, c’est moi.

***

Partie 4

La cloche qui annonçait la fin de la classe retentit dans le bâtiment du collège.

Il y avait eu l’enregistrement des données, la fermeture du moniteur installé sur le bureau et leur mise hors tension. Les données de la classe et les notes avaient également été synchronisées en temps réel avec sa chambre et son cahier d’élève. Elle avait un petit point d’incertitude, alors elle allait passer en revue tout cela dans la chambre du capitaine.

En pensant à de telles choses, Sylvia Silkcut avait récupéré ses bagages. Là, ses camarades de classe l’avaient approchée avec le sourire.

« Sylvia-chan, après ça, tout le monde ira faire du shopping, ne veux-tu pas venir avec nous ? »

Après que Sylvia se soit levée de son siège, elle avait levé les yeux vers sa camarade de classe. Tous ses camarades de classe, qu’ils soient de sexe masculin ou féminin, aimaient comme une poupée cette petite et mignonne étudiante de transfert qui venait de Grande-Bretagne.

Chez la fille qui l’appelait, et aussi le groupe de sept ou huit personnes qui l’attendaient derrière elle, leurs yeux brillaient d’attente. Ils étaient impatients d’inviter aujourd’hui Sylvia qui avait toujours l’air occupée.

« Shopping, desu ? » demanda Sylvia.

« Oui, quelque chose comme regarder des accessoires, ou aller dans un restaurant familial pour discuter, » répondit sa camarade de classe.

Les filles derrière elle avaient aussi commencé à dire des choses afin de la soutenir.

« On dirait qu’il y a aussi un nouveau système holographique qui est arrivé. Prenons une photo ensemble. »

Sylvia regarda sa montre-bracelet.

« Oui, c’est bon si c’est pour deux heures, desu », déclara Sylvia.

« Waaa ! Vraiment ? Hourra ! »

« Mais tu n’as que deux heures ? Tu es vraiment occupée, hein ? Est-ce du travail au labo ? »

« Oui, oui… C’est quelque chose comme ça, desu », répondit Sylvia.

En fait, elle avait prévu d’aller dans la chambre du capitaine comme d’habitude. Cependant, elle pensait aussi qu’il était inexcusable de refuser tant de fois l’invitation de ses camarades de classe.

Cette fois, le capitaine va aussi au labo, son retour sera retardé, desu. J’avais prévu d’utiliser ce temps pour apprendre de nouvelles recettes de cuisine, mais… on le fera à la prochaine occasion, desu. Aujourd’hui, je vais faire du curry qui est aussi le dessert préféré du capitaine.

« Alors, allons-y ! » déclara la camarade de classe.

« Oui, » répondit Sylvia.

Sylvia avait porté son sac en cuir comme un sac à dos et était sortie de la classe entourée de ses camarades de classe. Ils étaient sortis de l’entrée en parlant de la classe et de l’entraînement militaire. Ils pouvaient alors voir une limousine s’arrêter devant le bâtiment de l’école.

« N’est-ce pas la limousine exclusive d’Amaterasu ? » demanda l’un d’eux.

« C’est bien ça. Je me demande s’il est venu ici pour rencontrer le directeur. »

Quand ils s’étaient finalement approchés de la porte de l’école en parlant d’une telle chose, la porte de la limousine s’était ouverte.

Sylvia avait été surprise en regardant l’individu qui était apparu de l’intérieur.

« Ca… Capitaine !? » s’exclama Sylvia.

Hida Kizuna était sortie de la voiture avec une expression sérieuse.

« Sylvia, monte. J’ai quelque chose d’important à te dire, » demanda Kizuna.

***

Partie 5

« Eeh ! Sylvia sera la pilote d’un Heart Hybrid Gear… desu !? » demanda-t-elle.

Sylvia oublia même de fermer la bouche et se tint immobile avec une expression choquée.

Ceux qui étaient présents dans la salle de recherche du laboratoire étaient Kizuna et Reiri, Kei, et puis Sylvia, juste ces quatre-là.

Kizuna répondit d’un regard calme. « C’est vrai. Parmi les candidates actuelles, tu es la meilleure, que ce soit au niveau de l’aptitude, du talent ou de tout autre chose. »

« V-Vraiment… Sylvia est…, » balbutia Sylvia.

« Ce qui reste n’est que ton désir. Nous ne forcerons pas —, » déclara Kizuna.

« S’il vous plaît, laissez-moi-le faire ! Sylvia vaincra l’ennemi à coup sûr et reprendra la Grande-Bretagne, la terre sans faute, desu ! » déclara Sylvia.

Sylvia n’avait pas hésité. Son expression et ses paroles avaient été empreintes d’une grande détermination.

C’est plutôt Kizuna qui s’était senti évasif en tant que partie qui commençait la discussion.

« Sylvia… ça va, même si tu ne réponds pas tout de suite. Nous ne sommes pas particulièrement pressés. Réfléchis-y davantage… même si tu donnes ta réponse après ça —, » commença Kizuna.

« J’ai réfléchi ! Je l’ai vu pendant tout ce temps dans mon rêve, desu ! » Sylvia avait fait appel avec un regard désespéré.

Au contraire, Kizuna était en train de grimacer. « C’est une décision importante pour toi. Personne ne se plaindra même si tu refuses. »

Sylvia regarda l’attitude de Kizuna et son visage se troubla d’anxiété.

« Capitaine… Penses-tu que Sylvia n’est pas digne de recevoir le Noyau, desu ? » demanda Sylvia.

« Eh, non. Ce n’est pas ça, ce n’est pas ça du tout. Ce n’est pas ça, mais…, » commença Kizuna.

« Alors, pourquoi le capitaine parle-t-il d’une manière qui recommande à Sylvia de refuser comme ça, desu ? C’est le capitaine qui a dit que tu donnerais à Sylvia le Noyau, desu. Sylvia, ne comprends pas les pensées du capitaine, desu ! » Sylvia serra son petit poing et interrogea Kizuna.

« C’est…, » commença Kizuna.

« Capitaine… veux-tu que Sylvia ne combatte pas, desu !? » demanda Sylvia.

« Évidemment !! » cria Kizuna dans un réflexe conditionné.

Après qu’il ait crié, Kizuna avait fait un visage compliqué maintenant qu’il l’avait fait.

L’enthousiasme s’éloigna rapidement de Sylvia. « Pourquoi… est capitaine, faire une telle chose desu… après avoir dit quelque chose qui a rendu Sylvia heureuse… Le capitaine dit à Sylvia d’abandonner… »

Les yeux de Sylvia erraient. Les larmes s’accumulaient rapidement dans ces yeux.

« Non… Sylvia, attends, c’est un malentendu. Je…, » commença Kizuna.

« C’est comme ça que c’est, desu… sûrement, Sylvia a été choisie, mais, ce n’est pas le souhait du capitaine, desu. En fait, le Capitaine veut remettre le Noyau à quelqu’un d’autre, desu… » des larmes débordèrent en un clin d’œil, elles coulaient en suivant ses joues. « Mais, si c’est le cas, Sylvia… ne veut pas qu’on lui dise cela dès le début, desu. Même si c’est l’objectif de Sylvia depuis tout ce temps, même si c’est le rêve de Sylvia… c’est cruel de faire espérer Sylvia comme ça, desu. »

Les larmes coulaient sans arrêt, elle éleva la voix et se mit à pleurer.

« Attends ! Je veux que Sylvia…, » commença Kizuna.

« C’est déjà assez, desu ! » Sylvia s’était retournée et s’était précipitée hors de la salle de recherche.

Elle courait dans le long couloir. Sylvia entendait de derrière une voix qui criait son nom.

Cependant, elle avait continué à courir.

Elle ne voulait rien entendre.

Elle ne voyait pas bien devant elle à cause des larmes.

Mais, une telle chose était insignifiante.

C’était insignifiant même si elle allait s’écraser sur quelque chose, ou si elle tombait et se blessait. Après tout, elle ne pourrait pas de toute façon se battre.

« Ah ! »

Son pied avait glissé dans le coin du couloir. Son corps s’était effondré, elle avait entraîné une poubelle qui avait été mise à proximité, et avait glissé sur le sol poli. Son dos avait heurté le mur et elle s’était arrêtée. Elle tombait seule dans le couloir, sans personne.

La zone qui avait heurté le mur faisait mal, mais il semblait qu’elle n’était pas particulièrement blessée.

— Mais, c’est mieux si Sylvia se casse.

Elle souleva lentement son corps et rampa dans un creux dans le mur. Il semblait qu’il s’agissait en fait d’un espace pour installer un distributeur automatique, mais il s’agissait simplement d’un espace vide, peut-être parce qu’on l’avait enlevé. Si c’était ici, elle avait deviné qu’on ne la trouverait pas dans cet angle mort même si quelqu’un jetait un coup d’œil depuis le couloir. Sylvia s’était penchée vers un endroit encore plus désert dans le couloir où il n’y avait aucun signe de personne, elle s’était assise en se serrant les genoux.

Elle ne voulait rencontrer personne. Elle ne voulait pas être vue. Elle ne comprenait plus ce qu’elle allait faire à partir de maintenant. Elle avait l’impression qu’on avait nié toute son existence.

Il était impossible de combattre l’ennemi avec ses capacités.

Elle ne savait pas si cela avait été venant d’autres personnes, mais c’était le plus grand choc que le capitaine qu’elle aimait pensait de telles choses à son sujet. Et en même temps, un regret féroce s’emparait de son cœur.

Elle avait dit une telle chose et elle s’était précipitée. Il était déjà impossible d’aider le capitaine. En plus, elle ne savait pas quel genre de visage elle devrait faire s’ils se revoyaient. Loin d’être à Amaterasu, elle serait sûrement même expulsée de l’équipe de Kizuna. C’était juste une unité de deux personnes composée d’un seul capitaine et d’un seul membre de l’escouade, mais Sylvia était satisfaite de l’équipe de Kizuna. Elle n’était pas particulièrement allée au combat ou n’avait rien fait en rapport avec le combat, mais elle y était tout de même attachée sur le plan émotionnel.

Et cela aussi s’était déjà terminé maintenant.

« Sylvia veut rentrer chez elle… à Londres, » murmura Sylvia.

Elle avait reniflé.

Des choses comme la maison où elle vivait, peut-être, avaient déjà disparu. Même sa famille, ils étaient sûrement morts. En fait, elle l’avait compris. Mais, mais, si par hasard — .

C’est pour ça que j’ai promis, non, que nous allons reprendre Londres ensemble.

« Capitaine !? » s’écria Sylvia.

Kizuna se tenait devant ses yeux.

« C’est… ça…, » continua Sylvia.

Sylvia qui était assise dans un creux n’avait aucun endroit où s’échapper. Il n’y avait pas non plus d’endroit où se cacher, elle ne savait même pas où regarder, son corps bougeait sans pouvoir se calmer.

« As-tu complètement oublié la promesse que tu m’as faite ? J’ai dit que nous allions reprendre Londres avec la force de l’équipe de Kizuna, » déclara Kizuna.

« Ah… ! » s’exclama Sylvia.

C’était une discussion alors que Kizuna venait d’arriver en Ataraxia, alors que le temps n’avait pas vraiment passé.

— Capitaine, je me souviens de ça, desu.

« … Mais, Sylvia n’est pas reconnue par le capitaine, desu… Sylvia ne peut pas se battre avec le capitaine, desu, » demanda Sylvia en levant les yeux.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Que tu entres à Amaterasu ou pas, tu es ma subordonnée. N’es-tu pas ma première subordonnée, la seule membre de l’équipe Kizuna ? » demanda Kizuna.

Sylvia ouvrit les yeux avec surprise.

Kizuna s’accroupit et rencontra son regard avec Sylvia.

« Sylvia, tu es plus douée que quiconque. Je te le garantis. Tu es ma fierté, celle de l’équipe Kizuna, » déclara Kizuna.

« Mais… alors, pourquoi Sylvia ne peut-elle pas recevoir le Noyau de l’Heart Hybrid Gear ? » demanda Sylvia.

Kizuna avait poussé un grand soupir, puis avait parlé avec détermination. « Je ne veux pas te faire mourir. »

Le cœur de Sylvia avait bondi en ressentant un grand choc. « Capitaine… »

« C’est ma disqualification en tant que capitaine en disant des choses comme ça… mais, c’est inévitable. Sylvia, tu m’es précieuse. Je crois que tu es quelqu’un d’important. Je veux te protéger. Contre quelqu’un comme ça, je ne peux pas faire quoi que ce soit qui puisse te précipiter vers ta mort ! » Kizuna parlait comme s’il crachait son inquiétude. « Mais… peu importe comment j’y ai pensé, tu es qualifiée pour ça. Il n’y a pas d’autre choix que de te choisir. Mais, je ne veux pas ça. Je suis réticent. Comment puis-je envoyer la mignonne Sylvia sur le champ de bataille avec cette main ? Mais, est-ce que je vais obliger quelqu’un d’autre à le faire ? Avec la raison selon laquelle je ne veux pas que tu meures, est-ce que je vais pousser ce destin dangereux à un autre humain ? »

Kizuna ressentit de la douleur en prononçant un par un ces mots. L’option qui contrôlait la vie et le destin de quelqu’un. Il était devenu incapable de voir la réponse à partir de ce poids.

« Je ne comprends pas. Quelle est la bonne chose à faire, qu’elle est la meilleure chose à faire ! » déclara Kizuna.

En regardant l’allure de Kizuna, le cœur de Sylvia avait en contraste retrouvé son calme. Et puis, elle avait senti que quelque chose de chaud remplissait l’intérieur de son cœur. Cette personne pensait à elle jusqu’à maintenant. Les battements de la poitrine de Sylvia devinrent féroces. Les larmes qui étaient différentes de la tristesse débordaient de l’intérieur de ses yeux.

« Capi... taine, » murmura Sylvia.

Mais cette personne souffrait sous ses yeux. Un homme beaucoup plus grand, plus fort et dans une position plus élevée qu’elle. Mais, cette personne ressemblait à quelqu’un qui était vraiment facile à briser, vraiment facile à blesser.

Elle sentait une oppression dans sa poitrine. Et puis, une nouvelle volonté était née à l’intérieur de Sylvia.

— Je dois protéger cette personne.

Sylvia sortit du creux et posa sa petite main sur la tête de Kizuna.

« Sylvia ? » demanda Kizuna.

Puis elle caressa doucement la tête de Kizuna.

« Le capitaine pense trop à ça, desu. Sylvia dit qu’elle veut combattre, desu, donc c’est bon, desu, » déclara Sylvia.

« Cependant…, » commença Kizuna.

« Capitaine, tu as dit à Sylvia que tu ne voulais pas la faire mourir, que tu voulais protéger Sylvia, que Sylvia est importante. Mais, Sylvia est aussi dans le même cas, desu. Sylvia veut protéger le capitaine, desu. Sylvia ne pardonnera absolument à personne d’avoir blessé le capitaine, desu, » déclara Sylvia.

« Sylvia ? »

Les yeux de Sylvia étaient sérieux. Faisant face à lui de face comme ça, elle exsudait une pression qui l’avait fait chanceler.

« C’est pourquoi Sylvia ne veut pas que le capitaine s’inquiète pour Sylvia, desu. Quand Sylvia pense que Sylvia est celle qui tourmente le capitaine, c’est la chose la plus triste, desu, » déclara Sylvia.

« Ce n’est pas ça. Sylvia n’a rien fait de mal. Je n’arrive pas à me décider, » déclara Kizuna.

Kizuna brossa doucement la main de Sylvia qui caressait sa tête. Sylvia avait saisi les doigts de Kizuna.

« Sylvia veut se battre avec le capitaine, desu. Faire du support comme maintenant est aussi un travail important, desu, être de l’aide au Capitaine est aussi amusant, desu. Mais, Sylvia veut travailler dans l’endroit qui a le plus besoin de moi. Si cet endroit est un endroit où Sylvia peut être encore plus que maintenant avec la personne que Sylvia aime… si c’est le destin d’être ensemble dans la vie et la mort avec cette personne, alors Sylvia sera heureuse, desu, » déclara Sylvia.

« Sylvia… »

Kizuna se leva lentement et il prêta la main qui était liée à celle de Sylvia pour l’aider à se lever.

« Tu vas être constamment aux côtés de la mort, tu sais ? » demanda Kizuna.

« Sylvia le sait, » répondit Sylvia.

« En plus… ton Heart Hybrid Gear ne récupérera pratiquement pas naturellement. Tu devras donc faire l’Hybridation des Coeurs avec moi. Même si c’est le cas, est-ce que ça te convient ? » demanda Kizuna.

« … Hah ! » s’écria Sylvia.

Le visage de Sylvia était instantanément devenu rouge vif, la bouche grande ouverte. Et puis, sa main qui était liée à Kizuna avait été balancée de haut en bas.

« Bon sang, le capitaine n’a aucune délicatesse, desu ! » déclara Sylvia.

« C’est tellement… de ma faute, » déclara Kizuna.

***

Partie 6

Après avoir apaisé Sylvia qui se plaignait d’un regard boudeur, ils avaient commencé à marcher de nouveau vers la salle de recherche.

En marchant, Sylvia, dont les joues étaient rouges, se murmura à elle-même. « … Il n’y a aucune chance… que Sylvia se sent réticente, desu. »

« Hm ? Qu’est-ce que tu as dit ? » demanda Kizuna.

Sylvia regarda Kizuna avec un visage qui n’en croyait pas ses yeux.

« Pourquoi le capitaine n’a-t-il pas entendu l’essentiel, desu ? » demanda Sylvia.

« Eeh- ? Non, désolé pour ça. Cela, peux-tu le dire encore une fois ? » demanda Kizuna.

« Pas question, desu ! S’il te plaît, ne fais pas dire à Sylvia des choses si embarrassantes autant de fois !! » s’écria Sylvia.

Ils étaient retournés dans la salle de recherche en se disputant comme ça.

« Avez-vous fini de parler ? » demanda Reiri.

Reiri et Kei buvaient du thé tranquillement sur le canapé.

« Vous êtes trop détendues…, » déclara Kizuna.

Kizuna s’était senti irrité quand il s’était souvenu de sa dispute avec Sylvia.

« Après tout, il n’y a rien que nous ayons particulièrement besoin de faire en attendant votre retour, » répondit Reiri.

Kei versa du thé noir dans des tasses à thé, les déposa sur des assiettes et les remit à Kizuna et Sylvia. Kizuna avait bu le thé noir en quelques gorgées et avait remis la tasse dans l’assiette en faisant un bruit intentionnel.

Cependant, d’une certaine façon, il se sentait apaisé par le parfum de l’Earl Grey.

« … Mais, Nee-chan. Qu’est-ce que tu allais faire si on ne revenait pas ou si notre conversation ne se passait pas bien, hein ? » demanda Kizuna.

« Vous êtes revenus, n’est-ce pas ? » demanda Reiri.

Sa maigre opposition avait été réduite par la sentence de Reiri et son regard satisfait.

« En plus, il semble que votre conversation se soit bien passée, » continua Reiri.

Reiri se leva du canapé et se dirigea vers le bureau de Kei. Il y avait un support solide fixé avec une roulette à côté du bureau, un petit coffre-fort avait été placé sur celui-ci. Le mot de passe à dix chiffres avait été entré à partir de l’écran tactile à sa surface. C’était une serrure avec reconnaissance d’empreintes digitales.

« Il vous reste à faire une mission importante après ça. Est-ce que vous m’écoutez ? » demanda Reiri.

Un petit son électronique avait retentit, et le verrou se déverrouilla. Reiri avait sorti une petite pièce de métal de l’intérieur. C’était quelque chose en forme de capsule d’environ huit centimètres de long et d’environ trois centimètres de diamètre. Elle l’avait déposé dans la main de Kizuna.

« Nee-chan… c’est ? » demanda Kizuna.

« Le Noyau de Taros. Kei, je te laisse l’explication quant à la procédure, » déclara Reiri.

{Roger…} répondit Kei par fenêtre flottante.

Kei avait mis un petit clavier sur ses genoux et avait commencé à taper à une vitesse incroyable. Une grande fenêtre s’était ouverte devant Kizuna et Sylvia, et du texte avait été affiché dans un flux continu.

{Le contenu de la mission est l’installation du Noyau de Taros. Bien sûr, il sera installé dans Sylvia, et celui qui l’installera est Kizuna.}

Kizuna n’avait pas compris le sens pendant un moment à partir du contenu de la mission qu’il n’avait même jamais imaginé.

« C’est évidemment impossible, ne le pensez-vous pas ? Comment vais-je opérer quelqu’un ? Je ne peux pas faire ça ! » s’écria Kizuna.

Les lettres semblaient apaiser Kizuna.

{Pas de problème. Au début, l’insertion se faisait par opération chirurgicale, mais la recherche a progressé par la suite, maintenant nous n’avons plus besoin d’opération. Ce qu’il faut, c’est juste mettre le noyau à l’intérieur du corps. L’installation sera alors terminée.}

« Quoi ? » s’exclama Kizuna.

{Le noyau qui est inséré dans le corps se dissout et se diffuse dans le corps. Et un peu après, il se reconstruit à l’intérieur de la poitrine. Ces processus seront exécutés automatiquement par le Noyau. Il n’y a pas besoin d’une opération spéciale.}

« Qu’est-ce que c’est que cette opération… ? Alors, cela n’avait aucun sens pour moi de subir l’ancienne opération, » déclara Kizuna.

{Les archives et les données de Kizuna sont devenues la base de l’avancement de la recherche. Ce n’est pas dénué de sens.}

Même en se faisant dire ça, cela n’avait pas changé son sentiment d’être ouvert.

{De plus, dans le cas de Kizuna, une opération était tôt ou tard nécessaire. Il n’est pas nécessaire d’être vexé.}

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Kizuna ne comprenait pas ce que Kei disait.

« Alors, cette façon d’insérer dans le corps que vous avez dit, comment cela sera-t-il fait spécifiquement ? » demanda Kizuna.

Cela prenait un certain temps, ce qui était inhabituel pour Kei avant que la réponse ne vienne.

{J’ai fait une illustration. Je veux que vous voyiez ça.}

Dans la fenêtre flottante, un corps de femme en coupe transversale était affiché. La partie abdominale avait été agrandie, puis le point d’insertion et la trajectoire du noyau avaient été affichés.

« Vous… sérieusement ? » s’écria Kizuna.

{Sérieusement.}

La bouche ouverte ne pouvait pas être refermée.

Quand il regarda Sylvia, elle bougeait avec un visage rouge vif.

« Err. D’après ce que je viens de voir, je dois le faire, à Sylvia… que…, faire ce qui est noté là, c’est ce que vous dites… ? » demanda Kizuna.

{Exactement.}

« Non non non non non ! C’est mauvais ! Peu importe comment vous le regardez ! » s’écria Kizuna.

Contrairement à un Kizuna énervé, Kei poursuivit son explication calmement.

{Cette fois, c’est une nouvelle expérience. Jusqu’à présent, l’installation s’effectuait mécaniquement dans un certain sens. Cependant, en regardant toutes les données jusqu’à présent concernant l’Hybridation des Coeurs, nous nous sommes demandé si l’occasion fournie par l’installation du Noyau peut être considérée comme étant la même chose. C’est-à-dire, si la relation entre la personne qui installe et la personne qui se le voit installé… les facteurs de confiance et d’affection peuvent donner une grande influence. Voilà comment cela fonctionne.}

« Certainement… après tout, l’Hybridation des Coeurs et l’installation sont deux choses qui concernent le Noyau, » déclara Reiri.

{Si c’est un fait, ce sera une grande découverte. L’installation sert également de réglage d’initialisation. Si nous l’imaginions à partir de là, cela pourrait exercer une grande influence sur les performances de base et la compatibilité avec l’Heart Hybrid Gear.}

« Donc, même s’il s’agit du même Noyau, mais en raison de la relation avec le partenaire qui l’installe, une différence de performance apparaîtra-t-elle ? » demanda Kizuna.

{Exactement.}

C’était une histoire qu’il ne pouvait ignorer. Si la performance du Heart Hybrid Gear pouvait augmenter en fonction de la méthode d’installation, ce n’était pas une méthode qu’il pouvait abandonner. Après tout, en augmentant la puissance de combat, cela serait également lié au taux de survie du pilote.

{Ce sera la première expérience. Il n’est donc pas clair s’il y a un effet et dans quelle mesure les spécifications sont différentes. Mais cette expérience possède dans tous les cas une certaine valeur.}

« Ouais, je suis aussi pour. Mais… Sylvia, qu’en penses-tu ? » demanda Kizuna.

Sylvia qui semblait troublée regardait vers le bas et jouait avec ses doigts. Elle jeta un coup d’œil vers le visage de Kizuna en levant les yeux, puis murmura avec une voix qui semble vouloir disparaître.

« Si nous faisons cela… alors, Sylvia veut que le capitaine… soit celui qui le fait, desu, » déclara Sylvia.

« Vraiment ? » demanda Kizuna.

Sylvia leva le visage rougissant et fixa Kizuna avec des yeux humides.

« Sylvia ne peut pas penser à faire ça, si ce n’est pas avec le capitaine, desu…, » déclara Sylvia.

Le cœur de Kizuna battait avec force en entendant ces chuchotements tremblants.

{Nous préparons plusieurs salles d’expériences. Choisissez la chambre que vous préférez.}

L’aspect des salles d’expérimentation avait été projeté sur l’écran. Il y avait dix chambres au total, une chambre avait l’air moderne, une autre chambre avait l’air chic, et chacune d’entre elles était consacrée à une tendance.

Hmm. C’est troublant. Je n’ai pas de base pour choisir.

« Aa… Sylvia, qu’est-ce que tu aimes ? » demanda Kizuna.

« Umm, Sylvia est perplexe. Toutes les chambres sont mignonnes, » répondit Sylvia.

Il s’inquiétait de beaucoup de détails avec Sylvia, mais à la fin, ils avaient opté pour une chambre chic et mignonne.

{J’ai cru comprendre que c’est la salle d’expérience C. Voici la clé de la salle d’expérimentation.}

Kizuna avait pris la carte plastique que Kei lui avait présentée. Kei continua à regarder sur le côté sans rencontrer le regard de Kizuna. Il avait l’impression que son visage latéral était légèrement rouge.

{Ensuite, sortez dans le couloir et allez à gauche, puis entrez dans la pièce avec « C » écrit sur la porte. Un manuel d’installation est également disponible pour l’insertttion.}

Peut-être que Kei était aussi agitée, elle avait fait une faute de frappe inhabituelle sur son clavier.

{Allez-y maintenant. Nous utiliserons le téléphone interne si quelque chose se produit.}

Bon sang, c’est comme si la nervosité se transmettait. Maintenant, mon cœur bat fort.

{Bonne chance.}

Kizuna feignit le calme et sortit dans le couloir à la recherche de la salle d’expérimentation.

« Capitaine, cette porte est écrite “C”. C’est ici, n’est-ce pas, desu ? » demanda Sylvia.

« On dirait que oui. Essayons d’entrer, » déclara Kizuna.

Il semblait que la porte était strictement insonorisée. Kizuna avait ouvert le sas et était entré.

Le design de l’intérieur était joli et utilisait le rouge et le rose avec le blanc comme ton de base. C’était plus classique comparativement à la photo qu’ils avaient vue, la fantaisie n’était pas si voyante. Après avoir observé la situation de la pièce de plus près, il avait remarqué qu’une partie du mur et du plafond avaient été transformés en écran. Peut-être qu’il projetterait l’image qu’ils aimaient, mais en ce moment, il projetait leurs propres silhouettes comme un miroir. Il ne s’agissait pas seulement de projeter leurs silhouettes, mais aussi d’afficher des signes vitaux sous leurs silhouettes, et tout ceci était affiché en changeant en temps réel.

« Ah, il y a un grand ours-san, desu ~ ♪, » déclara Sylvia.

Sylvia se précipita au trot vers le canapé où elle enlaça l’énorme ours en peluche placé dessus. Sa hauteur assise était supérieure à 150 centimètres. Il y avait aussi plusieurs autres peluches placées au bout du lit ou sur le sol.

Les couleurs de la pièce étaient vives, mais l’éclairage un peu réduit produisait une atmosphère calme.

Mais, quand il pensa à ce qu’ils feraient dans cette pièce après ça, il n’avait pas du tout pu se calmer.

De toutes les choses possibles, à l’intérieur d’une pièce aussi belle, avec d’ailleurs Sylvia qui batifolait avec une peluche… cela dépassait l’immoralité et il ressentait même un sentiment de culpabilité.

« Arrête ça ! C’est quelque chose d’important pour protéger la vie de Sylvia. Lisons d’abord le manuel, » murmura Kizuna.

Il y avait un poste téléphonique à côté du lit, un manuel a été mis à côté.

« Voyons, voyons, voyons, “En gros, faites la même chose qu’avec l’Hybridation Culminante. Au moment où la partenaire est en état d’extase, insérez le noyau. Si cela réussit, le noyau se désintégrera pendant un moment et s’étendra à toutes les parties du corps”, c’est tout, » déclara Kizuna en lisant le texte.

Attends, c’est tout !?

« Sy, Sylvia comprends, desu. Alors, d’abord, que faut-il faire, desu ? » Sylvia serra le poing et lui demanda.

« Alors, puis c’est…, » balbutia Kizuna.

Merde —, c’est mauvais. Je suis encore plus nerveux que d’habitude. Calme-toi !

« Fue ? »

Kizuna serra Sylvia dans ses bras.

Le corps de Sylvia était petit. Peut-être que sa température corporelle était élevée parce qu’elle lui semblait très chaude. Il avait l’impression d’enlacer un petit animal. Afin de ne pas briser son corps délicat, il mit doucement de la force dans ses bras. Le corps de Sylvia s’était raidi, mais elle n’avait pas résisté.

***

Partie 7

« Ehehehehehe… comme Sylvia le pensait, c’est ce genre de chose n’est-ce pas, desu ? » murmura Sylvia.

« Si tu détestes ça…, » commença Kizuna.

Sylvia secoua la tête. « Sylvia ne déteste pas ça, desu… ma, mais c’est comme si Sylvia était devenue une adulte, desu. »

Kizuna avait fait asseoir Sylvia sur le canapé. Et puis il avait desserré la cravate de Sylvia. Il déboutonna ses vêtements et ouvrit le devant de son uniforme.

« Ah… ! » s’exclama Sylvia.

Les lèvres de Kizuna touchèrent la clavicule de Sylvia. Le parfum sucré et doux pouvait être senti par le nez de Kizuna.

« Sylvia, tu sens bon, » murmura Kizuna.

À cet instant, Sylvia ferma l’avant de son uniforme et se leva du canapé.

« Comme prévu, Sylvia déteste ça, desu ! » s’exclama Sylvia.

« EEHH — !? »

Qu’est-ce qui ne va pas, tout d’un coup !

« Sylvia a aussi eu son cours d’éducation physique aujourd’hui, mon corps est sale, desu ! Sylvia va prendre une douche, desu, » déclara Sylvia.

« Non… tu n’es pas vraiment sale ou puante, tu sais ? Je ne suis pas du tout dérangé, » déclara Kizuna.

« Sylvia est dérangée, desu ! » En disant cela, Sylvia s’était précipitée dans la salle de douche à l’intérieur de la salle d’expérimentation.

Il pensait plutôt qu’elle sentait merveilleusement bon… mais il s’était abstenu de dire ça. C’était aussi gênant d’être le seul à ne pas prendre de douche, alors après que Sylvia soit sortie, il avait lavé sa sueur sous la douche.

Il s’était enveloppé la taille avec une serviette et s’était assis sur le lit.

Sylvia s’appuyait sur l’ours en peluche sur le canapé. Son corps n’était enveloppé que d’une seule serviette de bain.

« Sylvia, viens ici, » déclara Kizuna.

« … Oui, » répondit Sylvia.

Elle se leva et se déplaça timidement jusqu’au côté du lit. Et puis elle s’était assise entre les jambes de Kizuna. Kizuna enlaça le corps de Sylvia par-derrière.

« Haaa... Capitaine… ! » murmura Sylvia.

La main de Kizuna caressait l’épaule de Sylvia jusqu’à l’enfoncement de sa clavicule. Et puis, sa main caressa le corps qui était caché sous la serviette comme s’il cherchait quelque chose.

Le corps de Sylvia s’était tordu dans les bras de Kizuna.

« Est-ce que c’est chatouilleux ? » demanda Kizuna.

« Oui. C’est chatouilleux, mais agréable… c’est une bonne sensation pour une raison inconnue, desu, » déclara Sylvia.

Kizuna fit entrer ses doigts dans la couture de la serviette de bain qui était enveloppée sur le corps de Sylvia.

« J’enlève la serviette de bain, » déclara Kizuna.

La gorge de Sylvia avait fait un son de déglutition. « F-Fais comme tu veux, desu. »

Le corps de Sylvia s’était raidi et elle avait fermé les yeux. La main de Kizuna avait retiré le seul morceau de tissu qui protégeait à peine le corps de Sylvia.

De l’intérieur, l’apparence de Sylvia telle qu’elle était à sa naissance était apparue.

Sa peau était lisse comme un œuf. Il n’y avait pas une seule tache sur cette peau blanche avec un pigment fin. Il y avait aussi le signe d’une légère coloration rose sur ses seins qui étaient légèrement enflés.

« Ho, comment est-ce, desu — ? Le corps de Sylvia, n’est-il pas étrange, n’est-ce pas, desu ? » Sylvia garda les yeux fermés et fit entendre sa voix avec détermination.

Kizuna sourit et parla à Sylvia. « C’est très bien. La nudité de Sylvia est belle et mignonne. Ouvre les yeux. »

Quand Sylvia avait ouvert les yeux, l’écran du mur reflétait son apparence comme un miroir. En regardant son corps nu, qui était serré dans les bras d’un homme nu, le visage de Sylvia s’était échauffé, comme si de la vapeur allait sortir de sa tête.

« Sylvia, je vais faire diverses choses érotiques pour réussir l’Hybridation Culminante, » déclara Kizuna.

« E... érotique… divers, » répéta Sylvia.

Les yeux de Sylvia tournaient en rond.

« C’est sûrement embarrassant, et tu te sens déconcertée parce que c’est ta première fois, mais crois en moi et confie-moi ton corps, » déclara Kizuna.

« Sylvia, crois au capitaine, desu. Sylvia n’a pas peur, desu, » répondit Sylvia.

« Compris. Ensuite, laisse le plaisir emplir dans ton corps sans le réfréner, » déclara Kizuna.

Les doigts de Kizuna touchèrent la peau nue de Sylvia. Le bout de ses doigts s’enfonçait légèrement dans la poitrine blanche et fine.

« Hiuuu ! »

La poitrine de Sylvia, qui n’avait encore jamais été touchée par un autre individu, avait été envahie pour la première fois par les mains de Kizuna. Peut-être à cause de la douche, sa peau était douce et lisse. La peau qui ressemblait à celle d’un bébé semblait coller à la main, la sensation était absurdement agréable au toucher.

Sa main caressa tous les coins et recoins du corps pour profiter pleinement de la sensation de la peau. Après quoi, il avait déterminé comme cible la petite poitrine rose éclatant d’une grande beauté. Il frotta ces petits seins avec la paume de sa main comme s’il les encerclait.

« Ah, un, atten — … Capitaine, » demanda Sylvia.

La paume de la main de Kizuna commença à ressentir la sensation de l’extrémité de la poitrine qui se raidissait.

« Qu’est-ce qu’il y a, Sylvia ? » demanda Kizuna.

Kizuna avait fait ramper sa langue sur la nuque de Sylvia.

« FUAUuunn- ! » s’écria Sylvia.

Sylvia se recroquevilla et trembla de frissons.

« M-Mon corps est un peu chaud… il frissonne, desu, » déclara Sylvia.

La main gauche de Kizuna était posée sur la poitrine, sa main droite caressait la ligne de l’aisselle à la taille.

« C’est bon. Pas besoin de t’inquiéter. C’est la preuve que le corps de Sylvia le ressent favorablement, » déclara Kizuna.

« M-Mais... hauu ! » s’écria Sylvia.

La main droite de Kizuna tapota l’estomac de Sylvia, il toucha la dépression de son nombril. De là, sa main s’était déplacée de sa cuisse à son genou, il avait lentement apprécié le changement de sensation.

Cependant, partout, c’était doux et moelleux, et cela faisait du bien. De plus, tout était mince et petit. Cette sensation où il pouvait vraiment jouer avec tout son corps à l’intérieur de ses bras était une caractéristique unique de Sylvia. C’était quelque chose qu’il ne pouvait pas imaginer faire à Aine ou Himekawa, encore moins à Yurishia.

Sa main rampa sur la cuisse visiblement molle et, ainsi, sa main alla à l’intérieur de la cuisse.

« Hah, aaah, ne —, ne pas… desuuu, » balbutia Sylvia.

Sylvia avait mis de la force dans ses deux jambes et avait fermé ses cuisses. Peut-être que c’était son instinct qui ne lui permettait pas d’entrer sans autorisation, ou bien c’était peut-être une réaction du plaisir, mais il niait l’invasion de la main de Kizuna.

« Mais… dommage, » déclara Kizuna.

« HIiYAaAaAa- !? »

Kizuna avait inséré ses mains derrière le genou de Sylvia et avait ouvert ses deux jambes dans une pose comme pour préparer un petit enfant à pisser.

« C-C’est embarrassant, desu ! Ne… Ne te… — !? » Sylvia regarda sa propre apparence qui se reflétait sur l’écran mural et ses mots s’accrochèrent dans sa gorge. « C-Ce genre de posture… je, c’est indécent, desu. »

Son visage était devenu rouge vif.

Kizuna avait mis ses propres jambes entre l’entrejambe de Sylvia et avait interdit à Sylvia de fermer ses jambes. Et puis quand Kizuna avait ouvert ses jambes, les jambes de Sylvia s’étaient naturellement ouvertes aussi. Sa main était ensuite passée doucement dans cet espace, entre l’entrejambe de Sylvia.

« Fuuu !? Aa… aaaaaaaa-, yaaaaaaaaahn ! » s’écria Sylvia.

Un plaisir qu’elle n’avait jamais ressenti jusqu’à présent perça le corps de Sylvia. Depuis l’endroit où Kizuna jouait, un plaisir qui engourdissait doucement tout son corps et faisait tourner sa tête bizarrement se répandait.

« Fuah, fuahn, iyaan ! »

Les doigts de Kizuna avaient été déplacés d’une manière rythmique. Sylvia réagissait à cela, alors qu’une voix haletante s’échappait inconsciemment de sa bouche. C’était comme si elle était devenue un instrument de musique avec qui Kizuna jouait librement de sa main.

Des éclaboussures d’eau s’étaient mélangées à ce son.

— Quoi ? Pourquoi ce genre de voix peut-il être entendu, desu ?

Sylvia ne comprenait pas pourquoi son corps faisait ce genre de voix. « Qu… y iann, haaaa, aa… hyann. »

Elle avait pensé à le demander, mais sa voix avait été écrasée par son halètement, elle ne pouvait pas parler. Même pendant ce temps, les doigts de Kizuna commençaient à la caresser encore plus attentivement. C’était comme s’il essayait de dissiper ses doutes sur la structure de Sylvia, le bout de ses doigts vérifiant chaque chose.

Sylvia elle-même n’était pas allée jusqu’à se toucher plus loin en se lavant le corps dans le bain, elle n’avait jamais essayé de l’étaler avec autant d’attention.

Tout son corps était chaud, sa tête donnait l’impression de surchauffer. Sa tête brumeuse regardait la fille qui se reflétait devant ses yeux.

— Magnifique.

C’était ce qu’elle pensait. Elle ne croyait pas que c’était elle-même. Elle regardait avec des yeux enchantés la belle et mignonne silhouette obscène.

Kizuna aussi était fasciné par la silhouette de Sylvia. Ses joues étaient rouges, des larmes coulaient sur ses yeux, et puis son expression haletante était incroyablement sexy. Il était impensable qu’une telle expression vienne de la petite fille installée dans son étreinte.

« Hyaaaaann, uaaa, a, AAaaaAaNNNN- »

Son entrejambe s’ouvrait devant un homme, son corps se tordait de plaisir, le corps immature se tortillait de façon obscène.

C’était comme si une succube se déguisait en une fille innocente qui ne connaissait rien à la corruption.

« Emph ! Hiaa ! »

Son corps s’était beaucoup plié. À cet instant, la lumière pourpre s’échappa du corps de Sylvia.

C’était les signes révélateurs de l’Hybridation des Coeurs.

Kizuna avait trouvé l’organe le plus sensible de Sylvia. Dès qu’il avait pincé ce bourgeon, le corps de Sylvia s’était penché en arrière.

« ― !? »

Avec les convulsions qui l’avaient agressée partout dans son corps, un hurlement sans paroles s’était fait entendre.

Sylvia n’arrivait pas à respirer à cause du plaisir féroce et de la stimulation, elle ne pouvait pas non plus hausser la voix. Les orteils de ses pieds avaient l’air d’essayer de saisir quelque chose, ses deux jambes étaient tendues.

Dans les yeux de Sylvia, des particules de lumière nageaient. Quand ces yeux avaient été lentement fermés, la force était partie du corps de Sylvia. Elle avait failli ressortir de l’intérieur des bras de Kizuna.

Kizuna enlaça le corps de Sylvia et la coucha sur le lit. Et puis il ramassa le noyau mis à côté de l’oreiller avec le bout de ses doigts.

« L’événement principal est désormais… hm ? »

Quelque chose qui ressemblait à une partie d’un manuel avait été projeté sur l’écran mural.

« Le Noyau ne peut pas être installé tel quel. Il s’activera si la stimulation est accordée alors qu’il est réchauffé par la température humaine, installez-le après… hein. »

Kizuna avait tenu le noyau et était monté sur le lit.

« Sylvia, je vais enfin l’installer, » déclara Kizuna.

Sylvia ouvrit des yeux endoloris à la suite de l’appel de Kizuna. « Funyu... hauuuu... »

Une voix faussée s’était échappée de la bouche qui s’était ouverte de manière négligente. Le foyer de ses yeux était flou, il semblait qu’elle dérivait encore dans les vagues du plaisir.

***

Partie 8

« Est-ce que ça va ? Il ne nous reste plus que la dernière étape, » déclara Kizuna.

Sylvia fit face à Kizuna en réaction à sa voix. « … est-ce que c’est si, desu… Le capitaine insérera-t-il ce Noyau, desu ? »

Sa façon de parler était très instable, et non fiable, mais il semblait que sa conscience était légèrement revenue.

« Oui, mais une préparation est nécessaire. Sylvia, ce Noyau…, » déclara Kizuna.

À ce moment-là, les signes d’une Hybridation Culminante s’étaient également produits chez Kizuna. Des particules de lumière rose avaient été générées par le corps de Kizuna, et cette lumière avait été absorbée dans le noyau.

« Quoi ? C’est quoi ça !? » s’écria Kizuna.

Le Noyau avait commencé à changer de forme. Le métal se déformait et gonflait. Et puis cela avait changé en une forme qu’il avait reconnue.

« Pourquoi est-ce devenu avec cette forme !? » s’exclama Kizuna.

Comme on pouvait s’y attendre, Kizuna était également agité. Il n’en avait pas entendu parler, et cela n’était pas non plus mentionné dans le manuel.

« Hein ? La forme a changé, desu… ah, cette chose, c’est la même que celle du capitaine, n’est-ce pas, desu ? » demanda Sylvia.

Le regard vide de Sylvia s’abaissa sur l’aine de Kizuna.

« Hm ? … Owaa ! » Il s’était alors rendu compte que la serviette qu’il portait à la taille s’était détachée à un moment donné.

C’était embarrassant, mais Kizuna avait aussi comparé de vue le Noyau avec son corps. Certes, sa forme et sa taille étaient exactement comme la sienne.

« Ils ont dit que c’est la première expérience… C’est peut-être un fait que nous ne découvrons que maintenant, » déclara Kizuna.

Cependant, stimuler cette chose par lui-même, c’était aussi un peu embarrassant.

« Sylvia, il semble qu’il ait besoin d’être réchauffé par la température humaine…, » déclara Kizuna.

Avant qu’il n’ait fini de parler, Sylvia avait volé le Noyau de la main de Kizuna.

« Ro — ger, desu, » déclara Sylvia.

Et puis après avoir fait un sourire érotique, Sylvia avait sorti sa petite langue et avait léché le Noyau.

« Uoo !? »

Soudain, le plaisir transperça la colonne vertébrale de Kizuna, le faisant sursauter.

« Quelque chose ne va pas ? Capitaine — ? » demanda Sylvia.

« N, non… rien du tout, » répondit Kizuna.

Il feignait un calme, mais au fond de son cœur, il était paniqué. Il n’osait pas le penser, mais… non, c’était certainement la sensation de la langue de Sylvia sur… !

Sylvia caressa le Noyau qui était devenu grand de sa main.

« Quelque chose comme ça, desu ? » demanda Sylvia.

Le plaisir qui avait fait trembler sa taille avait attaqué Kizuna. Dans la douceur chaude de la paume de la main se trouvaient cinq doigts délicats qui s’emmêlaient de façon complexe.

Il n’y avait plus de place pour le doute. C’était un partage des sens. Kizuna captait les informations du Noyau, et le Noyau exprimait les réactions de Kizuna. Peut-être que pour l’installation, il était nécessaire de saisir l’état du Noyau avec le maximum de précision en utilisant cette transmission utilisant un traitement délicat.

« C’est pourquoi il est nécessaire de synchroniser jusqu’ici… kuh, mais c’est…, » murmura Kizuna.

Sylvia regardait le Noyau d’un regard langoureux et le goûta une fois de plus avec sa bouche.

« Uu..., » Sylvia poussa un soupir aguichant. « C’est mystérieux, desu… Sylvia sent le Capitaine dans ce Noyau. Aah… c’est charmant, desu. »

Sylvia regardait le Noyau avec des yeux enchantés. Sa langue s’étendit de sa petite bouche et le bout de la langue toucha le Noyau. À cet instant, une sensation de glisse et de douceur avait également traversé Kizuna.

Sylvia devint hébétée et commença à lécher le Noyau. Le plaisir était grand chaque fois que la langue de Sylvia parcourait la surface du Noyau.

Merde… Je dois aussi la stimuler ! C’est insupportable de le faire d’un seul côté !

Kizuna s’allongea à côté de Sylvia.

« Ah… Capitaine —, » demanda Sylvia.

Sylvia se blottit joyeusement plus près de lui. Elle posa sa tête sur le bras gauche de Kizuna et s’installa dans les bras de Kizuna en position d’oreiller. Avec une expression de ravissement, Sylvia caressa le Noyau avec ses doigts tout en y faisant ramper sa langue.

Elle fit à Kizuna un regard flirteur tout en léchant comme si elle voulait jeter un coup d’œil à la réaction de Kizuna. Et puis, elle se tortillait le cul comme si elle tournait sa taille, mais il n’était pas clair si elle l’avait fait consciemment ou inconsciemment. Cette apparence était très obscène, un geste qu’on ne pouvait pas imaginer venant de l’habituelle Sylvia.

Elle était clairement dans l’état d’euphorie qui était le signe de l’Hybridation Culminante.

Sylvia qui était habituellement pure était devenue une sorcière envoûtante, même jeune comme ça, et il avait été capturé par une telle hallucination. Il ne pouvait pas croire que le sourire érotique actuel qu’elle portait était le même visage que celui qu’elle lui montrait toujours en souriant innocemment. En ce moment, Sylvia faisait une expression aussi érotique en secouant sa taille. Quand il avait pensé ça, cela avait augmenté l’excitation de Kizuna.

« Ah, c’est devenu un peu plus dur ♪ , » déclara Sylvia.

« Il change même de dureté ? » demanda Kizuna avec inquiétude.

« Oui, c’est du métal, mais la surface est relativement molle. C’est un peu mignon, desu, » déclara Sylvia.

Elle embrassa *chuuu* le pourtour de façon audible, c’était un beau baiser.

« Ku... »

Afin de transmettre le plaisir qui lui était accordé, Kizuna tendit la main à la poitrine de Sylvia.

« Ahn, bon sang Capitaine — … aahnn, » s’écria Sylvia.

Il avait fait rouler le petit bout rose du bout des doigts. Et puis il avait approché ses lèvres de sa cible.

« Ah, Capitaine, ne, desu. Faire les deux simultanément, c’est — kyahn, » s’écria Sylvia.

Il avait embrassé le bout de la poitrine de Sylvia, puis il avait tracé avec sa langue la partie qui laissait sortir sa petite pointe. Sur quoi, il pouvait comprendre que, bien qu’elle soit petite, elle se tenait raide maintenant.

« Ah, non, HHaAuuuUahm fais, ne —, n’aime pas ça —, » s’écria Sylvia.

Il laissa la poitrine et la lécha de l’aisselle jusqu’à son côté. Le corps de Sylvia présentait un arôme agréable partout, il goûtait ce qui lui semblait être la douceur des bonbons alors qu’il le léchait.

« Non, plus maintenant, ahn, ahn, c-cette fois, Sylvia fera du bien au Capitaine, desu, » murmura Sylvia.

Sylvia ouvrit largement la bouche et plaça le Noyau à l’intérieur de sa bouche. À cet instant, le corps de Kizuna avait goûté la sensation d’être enveloppé dans un quelque chose de chaud.

À l’intérieur de la bouche, il faisait très chaud, c’était comme un monde complètement différent. Il n’y avait aucun endroit pour s’échapper à l’intérieur de la cavité buccale molle qui était protégée par une membrane de mucus. À l’intérieur, là où il était entouré de murs chauds et doux, la langue bougeait pour le lécher à plusieurs reprises, le plaisir engourdissait tout son corps. Son corps s’était agité en essayant d’échapper à ce plaisir, mais la chose stimulée était le noyau donc c’était complètement dénué de sens.

Sylvia ferma les yeux à moitié et se mit à sucer le Noyau avec passion.

C-C’est mauvais ! Si cette stimulation se poursuit… !

Kizuna avait encore une fois apporté le bout de ses doigts près de la partie centrale de Sylvia. Cette fois-ci, il ne rencontra pas le garde des cuisses et atteignit la destination, il traça la tranchée et caressa doucement de haut en bas. Chaque fois qu’il faisait cela, le cul de Sylvia tremblait, et un son humide et un liquide chaud se propageaient depuis l’intérieur.

« Sylvia… »

« Nnu ? »

Il fixa les yeux de Sylvia qui gardait le Noyau pressé contre l’intérieur de sa joue. Les particules de lumière convergeaient rapidement, ses yeux semblaient brillants.

La préparation de l’installation était donc en ordre.

« Sylvia, c’est enfin le moment principal. J’installe le Noyau dans ton corps, » déclara Kizuna.

Kizuna prit le Noyau de la main de Sylvia, et changea sa posture. Maintenant, il était suspendu au-dessus d’elle.

« Est-ce que je peux ? » demanda Kizuna.

Sylvia étendit les deux mains et les tendit à Kizuna.

« Viens… s’il te plaît, entre-le en moi, » demanda Sylvia.

Les larmes débordaient de ces yeux. C’était des larmes de bonheur.

Kizuna caressa doucement la tête de Sylvia et installa le Noyau à son entrée.

« Ah… »

Et puis, il l’avait lentement poussé à l’intérieur.

« Nnaa ! Kufuuh… NNNN. »

Sylvia l’avait désespérément enduré.

« Cela fait-il mal, Sylvia ? » demanda Kizuna.

« Je vais bien… desu… plus, s’il te plaît, vas-y plus… jusqu’à ce que, profondément à l’intérieur, » demanda Sylvia.

Mais celle qui s’était sentie excitée n’était pas seulement Sylvia. Kizuna avait également été agressé par de fortes sensations.

Kizuna serra les dents par réflexe.

C’est… voici… !

C’est quoi ce bordel, avec cette sensation géniale ! Quelque chose comme ça ne devrait pas du tout exister !

Il faisait plus chaud qu’à l’intérieur de la bouche, s’enfonçant dans ce monde tendu qui débordait de miel. Des murs mous se resserraient de toutes parts, comme s’ils l’empêchaient d’avancer dans le sentier étroit.

Kizuna avait enduré le plaisir désespérément tout en poussant le Noyau comme pour agrandir l’intérieur de Sylvia. Sur quoi, le liquide chaud avait débordé comme s’il avait été poussé à l’extérieur par le Noyau.

« Aah, haah, haah, haah, aah- . »

La respiration de Sylvia devint incessante.

« Oi, tu es vraiment… o, ok ? Uaaa ! »

Kizuna n’était pas non plus dans une forme idéale. Le resserrement était devenu encore plus sévère qu’avant, doublant le plaisir. Il serra les dents et endura désespérément, mais sa vision devenait brumeuse, sa conscience devenait étrange d’une certaine façon.

« Ah, Sylvia, ça va… desu. Ce n’était qu’au début, ahn, ahn, ahn, mais bientôt, ça fait du bien, aah, aah, Sylvia devient déjà étrange, desuuuuu- ! » s’exclama Sylvia.

L’éclat rose de l’Hybridation des Coeurs avait été produit à partir du corps de Kizuna. Cette lumière passait à travers l’intérieur de son corps, se rassemblant dans l’abdomen de Kizuna. Il avait même l’impression que la force vitale de Kizuna avait été recueillie dans tout son corps.

« Capitaine, Sylvia est, non, pas bonne, déjà, desu ! Sylvia, ça va venir de quelque part, desuuu — ! » s’écria Sylvia.

Tous les deux étaient déjà à leur limite.

Des particules de pouvoir magique brillantes s’élevaient de tout leur corps. À l’intérieur de la pièce, des particules de lumière qui brillait de mille feux étaient au bord de la saturation.

Il ne restait plus qu’à insérer le noyau jusqu’à la fin.

Jusqu’au plus profond de Sylvia !

« J’y vais, Sylvia ! » déclara Kizuna.

« Fyaa♡HAaAAAaAAAAAaaaaaaaAAAAAA- !! »

 

 

Le plaisir semblait brûler les nerfs de son cerveau. L’énergie qui avait été recueillie dans tout le corps de Kizuna avait été libérée d’un seul coup. Il avait goûté l’hallucination comme si tout ce qu’il avait dans l’estomac était emporté.

Le corps de Sylvia tremblait comme s’il essayait d’absorber toute l’énergie de Kizuna sans laisser une seule goutte derrière lui. Le Noyau s’était rempli avec cette énergie, se transformant, et s’infiltrant dans tout le corps de Sylvia. Sylvia était enivrée par la sensation de la lumière de Kizuna qui pénétrait dans son corps. C’était comme un va-et-vient dans une euphorie, une sensation exquise.

« Capitaine — … » Elle murmurait en délire.

Kizuna aussi s’était effondré à côté de Sylvia après avoir utilisé toutes ses forces. Une fatigue intense l’avait attaqué. Il n’avait pas la volonté de bouger ne serait ce que d’un seul doigt. Il avait l’impression d’avoir déversé toute sa force vitale de son corps dans Sylvia.

Pour l’instant, toutes les autres questions n’ont déjà… pas d’importance.

Et puis Kizuna aussi était tombé dans un profond sommeil.

***

Partie 9

Le matin annonçant le début pour l’opération de recapture de Tokyo arriva enfin. Ataraxia s’était séparé du Megaflotteur du Japon une fois de plus et avait tenté d’approcher Tokyo indépendamment.

Sur le site de maintenance adjacent au Laboratoire Nayuta, la préparation de la sortie d’Amaterasu et des Maîtres progressa régulièrement. À l’intérieur du gigantesque bunker où même l’entretien d’un avion gros-porteur pouvait être effectué, un grand nombre de personnes étaient dans une grande agitation.

Les pilotes d’Heart Hybrid Gear qui participeraient à l’opération et le personnel et les autres personnes qui s’occupaient de l’examen et de la confirmation de l’action, quelques centaines de personnes au total couraient partout.

C’était la première fois que ce nombre d’Heart Hybrid Gear était utilisé d’un seul coup. De plus, les nouvelles armes mises au point par le département de recherche technique d’Ataraxia étaient alignées à l’infini. C’était aussi la première fois que ces armes étaient déployées dans le cadre de combats réels, le simple fait de les entretenir et de les préparer provoquait un grand émoi.

C’était avant la bataille, mais la zone d’entretien avait été littéralement transformée en champ de bataille.

Au milieu de tout ça, l’as de Maîtres, Scarlet regardait autour d’elle.

« Écoutez bien, tout le monde ! Nous allons venger Brigit qui a perdu la vie dans la bataille précédente ! »

Tous les membres avaient levé l’une de leurs mains face à l’ordre de Scarlet et avaient poussé un cri de guerre. Scarlet acquiesça de satisfaction et regarda l’équipement des membres.

« Comment ça va, Clémentine ? Tes préparatifs de sortie ont-ils fini ? » demanda Scarlet.

« Pas de problème, » répondit Clémentine.

Clémentine épaula son fusil Winchester bien-aimé et sourit largement.

« Il n’y a qu’un seul problème avec toi ! Peu importe, laisse ce fusil rétro derrière toi ! » déclara Scarlet.

Scarlet prit un fusil à particules anti-magique et le jeta vers Clémentine pour le remplacer.

« Cette chose n’a pas de charme. Ma préférence n’est pas…, » déclara Clémentine.

« Ne pars pas en guerre selon tes préférences ! » cria Scarlet.

Sharon était arrivée à l’endroit où se trouvait Scarlet qui criait furieusement.

« Scarlet. Comment utiliser ce railgun ? » demanda Sharon.

« Aah, c’est trop pour toi, alors… attends, tu as même fait de ta combinaison de pilote une tenue de loli goth — !? » s’écria Scarlet.

La combinaison de pilote de Sharon était somptueusement ornée de volants blancs et de dentelles qui s’ajoutaient à une jupe noire. Elle ne pouvait être différenciée de la mode gothique loli qu’elle portait habituellement.

« J’ai pensé que pour ce grand moment…, » déclara Sharon.

« Aah, franchement ! Henrietta, toi aussi, aide-moi ! » s’écria Scarlet.

Scarlet chercha de l’aide auprès de l’excellente Henrietta qui possédait comparativement un bon sens.

Henrietta releva ses lunettes et s’affirma froidement. « Je refuse. Parce que c’est le travail de Scarlet. S’il te plaît, ne perturbe pas la stabilité de mon esprit. »

« Rends-moi la stabilité de mon esprit ! » s’écria Scarlet.

« Mon Dieu, c’est terrible, » déclara Yurishia.

« Yurishia ! »

Yurishia portant Cross était apparue avec ses gros seins qui tremblaient. Et puis, Kizuna et les autres membres d’Amaterasu étaient aussi venus de derrière elle.

« Qu’en est-il de la préparation des Maîtres ? Pas de problème ? » demanda Yurishia.

« Il y en a beaucoup ici ! » s’écria Scarlet.

Scarlet attrapa Yurishia dans ses bras, avec des yeux larmoyants.

« Bon sang, aide-moi un peu. Tout le monde est trop égoïste, même si mon propre équipement n’est pas encore suffisamment préparé ~, » déclara Scarlet.

« Oui, oui, c’est bon, alors pourquoi ne pas s’en occuper un par un ? » demanda Yurishia.

Yurishia caressa la tête de Scarlet avec un sourire troublé.

« Tout le monde fonctionne-t-il bien ? » Gertrude qui était assise sur un fauteuil roulant était arrivée en agitant la main.

« Gertrude ! Toi, peux-tu sortir ? » demanda Scarlet.

« C’est très bien. J’ai dérangé Leila pour ça, » répondit Gertrude.

C’était Leila Howitt qui avait poussé le fauteuil roulant.

« Ahahaha, ne sois pas comme ça. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter à ce point. J’ai reçu correctement la compensation pour cela, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Dix dollars la minute ou un dollar pour chaque dix mètres, lequel préfères-tu ? »

« Alors tu prévois de prendre mon argent… ? » demanda Gertrude.

Leila était semblable à Henrietta, elle était responsable de la protection du Megaflotteur lors de la bataille précédente et n’avait pas participé au combat. Avec des cheveux blonds courts, elle avait l’air d’une fille raffinée, mais il semblait qu’elle était assez riche.

Kizuna avait fait face à tous les membres et les avait appelés. « Que tout le monde m’écoute. Il y a un nouveau membre ajouté à Amaterasu, alors je veux la présenter. »

Une petite fille guidée par Kizuna baissa la tête.

« J’ai rejoint en tant que membre d’Amaterasu à cette occasion. Je m’appelle Sylvia Silkcut de l’équipe de Kizuna. S’il vous plaît, prenez soin de moi, desu, » déclara Sylvia.

Aine, Yurishia et Himekawa avaient déjà entendu parler de cette histoire, alors elles n’avaient pas été surprises. Mais, pour les Maîtres, il y avait beaucoup de gens qui ne connaissaient pas l’existence même de Sylvia.

« Aah, tu es la fille géniale d’Angleterre dont j’ai entendu parler. Enchantée, je suis Scarlet des Maîtres, » déclara Scarlet.

Scarlet cherchait à obtenir une poignée de main et Sylvia y avait répondu nerveusement.

Kizuna avait parlé à tout le monde une fois de plus. « Cette opération sera la première campagne de Sylvia. Tout le monde, je veux que vous gardiez ça à l’esprit. En premier lieu, Sylvia vient tout juste de faire installer son Noyau. Il semble que l’ajustement prendra encore du temps, donc sa sortie sera un peu en retard. »

Sylvia avait baissé ses épaules.

« Je suis désolée, desu…, » déclara Sylvia.

« Non, c’est moi qui étais indécis et je n’arrivais pas à me décider, alors… désolé, » répondit Kizuna.

Kizuna avait toussé une fois et avait continué sa conversation. « Mais comme résultat pour son installation, elle est déjà équipée de l’Armement Corrompu. »

Les sourcils d’Aine se plissèrent.

— L’Armement Corrompu ? Alors, cette fille. Elle a fait l’Hybridation Culminante… ?

Le cœur d’Aine avait été découragé à l’intérieur.

« Je pense qu’avec la participation de Sylvia, ce sera vraiment une augmentation de notre force de combat. Mais en cas de problème lorsque nous nous précipitons vers la destination, je veux équiper un équipement supplémentaire avec l’Armement Corrompu. Sylvia sera aussi en retard dans sa sortie, donc c’est encore plus important. Bien que celle qui fera cela…, » déclara Kizuna.

Kizuna fixa Aine. Leurs deux regards s’étaient heurtés en l’air. Cependant, le regard d’Aine semblait indécis.

« Dis, Ai —, » commença Kizuna.

À l’instant où Kizuna essaya de l’appeler, Aine détourna les yeux par réflexion.

« Alors, je vais le faire. J’ai aussi obtenu de réels résultats la dernière fois, » Yurishia avait relié son bras à celui de Kizuna en disant ça.

En regardant cela, Himekawa leva la main avec un visage renfrogné.

« Attendez une seconde, Yurishia-san. L’Armement Corrompu de Cross, Crosshead, est une arme à utiliser à très courte portée. Il peut montrer sa puissance dans une situation particulière, mais je pense que son utilisation dans des situations génériques est réduite. Dans cette opération, mon Gladius ne sera-t-il pas le plus efficace ? » demanda Himekawa.

Yurishia plissa ses sourcils. « Même si tu dis ça, mais en fait tu veux seulement faire des choses perverses avec Kizuna, non ? »

« C’est… C’est faux ! U-U-Une telle chose est complèt, complètement, i-i-i-impossible, » Himekawa devint rouge vif et protesta désespérément en parlant d’une manière inarticulée.

L’intérieur de la poitrine d’Aine était très douloureux en regardant cet échange.

Les battements de son cœur étaient devenus rapides.

Aine ouvrit timidement la bouche.

« Il, hey… »

Kizuna se tourna vers elle et demanda d’une voix surprise. « Qu’est-ce qu’il y a ? As-tu une opinion Aine ? »

« Euh… » Aine vacilla. Elle avait l’impression que quelque chose tourbillonnait dans son estomac.

Mais, en même temps, elle pouvait entendre la sonnette d’alarme, lui disant qu’elle ne pouvait pas faire l’Hybridation Culminante.

Elle ne comprenait pas pourquoi.

Que faire ?

Mais, à ce rythme.

Elle sera laissée pour compte par toutes les autres.

De plus, Kizuna se rapproche progressivement d’une —,

« Compris. Non seulement à propos de l’Armement Corrompu, mais si l’on pense aussi au pouvoir d’Eros, Himekawa est plus approprié. Nous ne comprenons pas la situation à Tokyo, alors je pense que Neros qui excelle dans tous les domaines sera mieux, » déclara Aine.

« Eee -, je ne peux pas être d’accord avec ça ! » Yurishia s’y opposa farouchement.

« Attendez ! Cette fois-ci, il est possible que nous fassions l’Hybridation des Coeurs et l’Hybridation Culminante sur place. Dans un tel cas, la situation sera très dangereuse. En le disant à l’envers, je veux préserver Cross comme atout pour ce moment-là, » déclara Kizuna.

« Nn… eh bien, on ne peut rien y faire si Kizuna en dit autant… Hayuru, je te l’accorde cette fois, » déclara Yurishia.

Yurishia relâcha son bras qui était joint avec Kizuna.

« Alors, il ne reste plus de temps avant la sortie. Et si on y allait maintenant ? » demanda Kizuna.

« Ouais, ouais, ouais. Je suppose que oui, » Himekawa avait l’air un peu timide à l’approche de Kizuna comme si elle se blottissait contre lui, avant leur départ.

Aine n’avait rien fait d’autre que de les regarder tous les deux en silence.

Un sentiment indescriptible se déchaînait à l’intérieur d’Aine.

« Kizuna…, » murmura Aine.

***

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