Cette oeuvre contient des scènes à  caractère sexuel et s'adresse à  un public averti. Déconseillée au moins de 18 ans.



Maou No Hajimekata – Tome 1

Table des matières

***

Prologue

Nous nous trouvions dans un lieu sombre, dans les profondeurs de la terre, dans un endroit où aucune lumière ne brillerait. En ce moment, un homme frappait la paroi avec sa pioche. Il serait approprié de l’appeler un passage souterrain étroit et sombre et l’homme était dans un état de déchéance extrême.

Son âge semblait indiquer qu’il était considérablement vieux, il n’y avait pas une seule partie de son visage qui n’était pas couverte de rides et son dos était arqué. Il portait également une robe grise usée, qui était en outre maculée par la poussière et la terre provenant du souterrain confiné. Cela accentuait son état misérable. La lanterne attachée à sa taille ressemblait à une vieille antiquité, et elle était à peine capable d’illuminer son environnement.

Tout son corps était couvert de sueur, et ses bras qui balançaient la pioche n’avaient plus d’énergie. Il avait en outre besoin d’air frais, et ce ne serait pas bizarre du tout si cet homme mourait d’épuisement.

Les longues années avaient évidemment érodé son âme, et l’homme avait été complètement épuisé, mentalement et physiquement par toutes ses expériences. Seuls ses yeux avaient une étincelle de flammes ardentes en eux.

L’homme avait balancé sa pioche en creusant désespérément dans le tunnel comme s’il était possédé. Il avait frappé la paroi, encore et encore.

Et puis, enfin...

Il y avait eu un bruit de cliquetis, une partie du mur d’argile s’était effondrée. L’homme avait écarquillé les yeux et il avait regardé de l’autre côté.

« Fufu... Hahah, Ahahahahahahah ! »

Et puis, une ardeur et un enthousiasme qui n’existaient pas avant, étaient soudain apparus en lui et il avait commencé à creuser avec toutes ses forces restantes.

La paroi de terre s’effrita rapidement et la fissure continuera de croître, jusqu’à ce qu’elle devienne assez grande pour qu’un être humain puisse la traverser.

L’homme avait alors jeté sa pioche, et en plus de ses rires bruyants, il dansait également.

« Hahahahahaha ! Je l’ai fait, je l’ai finalement réalisé ! Un tel flux d’énergie magique que je peux même le goûter dans l’air ! Je l’ai enfin découvert ! »

L’homme avait fouillé dans sa poitrine et avait arraché de force le collier qui se trouvait autour de son cou. Il s’agissait de la seule pièce de décoration attachée à cet homme qui était encore plus misérable qu’un mendiant, c’était une fiole de verre de la taille d’un petit doigt.

Il avait apporté la fiole au centre de la grotte où il était arrivé après avoir creusé un trou. L’air autour de lui avait commencé à tourbillonner et à converger lentement dans la fiole. En même temps, un liquide de couleur ambré s’était formé au fond de la bouteille.

« C’est une densité magique si élevée qu’elle s’est transformée en liquide et qu’elle peut être vue... ! Magnifique ! Si j’en ai autant, alors... ! »

Il avait alors posé la fiole sur le sol et il avait commencé à prononcer une incantation d’une voix grave, mais faible. Il était ainsi resté dans cette position pendant au moins une demi-heure à une bonne heure.

Sa longue incantation enrouée avait progressivement accumulé la chaleur dans ce lieu de froideur, et avant qu’on s’en rende compte, son faible murmure était devenu un chant puissant et résonnant. Vers la fin, il criait les mots et en même temps, son corps était enveloppé d’une forte lumière.

« Le pouvoir s’écoule en moi... est-ce ce que ça fait d’être à nouveau jeune !? »

Après que la lumière se soit estompée, un jeune homme robuste se tenait à la place.

Il n’y avait aucune trace du vieil homme, dont le visage était couvert de rides et dont le dos était courbé. Sa silhouette était droite comme une épée et il était beau. Ses membres débordaient de puissance et sa peau était lisse comme de la soie. Il n’y avait qu’une seule chose en commun entre ce jeune homme et la personne âgée et il s’agissait de ses yeux qui brillaient comme deux pierres précieuses éblouissantes.

« Euh ! Oh ! Es-tu déjà rassasié ? »

Le liquide avait jailli dans le flacon de verre quasi plein, et il avait déjà rempli environ 90 pour cent du contenu de la bouteille.

Lorsque l’homme avait été rajeuni, une petite quantité de liquide magique avait été consommée, mais la vitesse à laquelle le liquide était recueilli était beaucoup plus élevée.

L’homme avait alors fait preuve de ses capacités et il avait rapidement incanté un nouveau sort. La magie de couleur ambre sortait du bout de ses doigts et avait pénétré dans la fiole. Le flacon avait rapidement gonflé et elle était devenue vraiment grande. Elle était maintenant assez grande pour qu’une personne puisse y entrer.

« Pour l’instant, cela devrait suffire. Maintenant... »

L’homme murmura un court sort et la lumière avait éclairé la pièce, puis il avait préparé une incantation plus longue. L’énergie magique s’écoulait du bout des doigts de l’homme et le tunnel souterrain qui ressemblait à une grotte s’était rapidement recouvert de briques et s’était transformé en une pièce terne comme on le verrait dans un sous-sol d’un château.

Il s’était ensuite mordu le doigt et avait commencé à utiliser le sang pour tracer un symbole magique sur le sol de dalles. Après avoir fini, il avait légèrement tapoté le tracé magique qu’il avait inscrit afin de vérifier sa réalisation, puis il avait commencé à prononcer une autre incantation.

Il s’agissait cette fois-ci d’un sort encore plus complexe que celui qu’il avait utilisé pour se rajeunir.

La sueur coulait abondamment sur son front et son visage était déformé en raison de la douleur.

L’air tremblait en ce moment, et la flamme de la lanterne, qu’il avait laissée dans un côté de la pièce, avait été balayée par un souffle de vent.

L’espace qui était silencieux jusqu’à il y a un instant se réverbérait maintenant avec un son. Il s’agissait du son d’un arc qui se tordait jusqu’à ses limites.

L’obscurité régnait dans la pièce depuis que la flamme s’était éteinte. Et comme si elle avait sa propre volonté, les ombres se tortillaient au fur et à mesure qu’elle commençait à lentement prendre forme.

Il n’y avait pas un seul point de lumière dans la pièce, et cette ombre se formait clairement en une silhouette.

Et puis, la silhouette avait fait entendre une voix qui sonnait comme le tintement d’une clochette. « ... Celui qui m’a appelé ici, est-ce vous ? »

Ce qui était apparu devant l’homme était une femme très envoûtante qui était à peine habillée.

Elle avait de longs cheveux brillants et d’un profond noir ainsi qu’une peau blanche claire et lisse.

Ses mains et ses pieds minces étaient bien proportionnés, mais elle était liée par le symbole que l’homme contrôlait entièrement.

« C’est exact, » en réponse à la question de la femme, l’homme acquiesça.

« Oh... Alors, permettez-moi de vous récompenser avec un extraordinaire rêve. Pouvez-vous effacer ce symbole magique ? À ce rythme, je ne pourrais pas embrasser ces lèvres merveilleuses même si je le désirais, j’en suis incapable, » déclara-t-elle.

L’attirant avec sa voix séduisante, la femme essayait de tenter l’homme avec des mots doux.

En réponse, l’homme se moqua avec mépris d’une telle tentative. « Je ne peux pas permettre que cela se produise. Si je devais effacer le symbole magique, vous seriez libre de faire ce que vous voudriez. Vous aspireriez instantanément mon âme hors de mon corps et retourneriez dans le monde diabolique, n’est-ce pas ? Je vous libérerai du sceau dès que nous aurons terminé notre contrat. »

Dès que l’homme avait dit une telle chose, le visage de la femme avait radicalement changé. De son précédent regard frêle et féminin qui tentait d’obtenir de la pitié, son visage s’était transformé en celui d’une prostituée impudente et expérimentée.

« Comme c’est ennuyeux ! » s’exclama-t-elle. « C’était juste une blague, alors n’en tiens pas compte ! Pour un magicien qui est capable de rassembler cette force magique, il n’y a aucune chance que tu fasses une erreur si rudimentaire, alors c’est quelque chose qui est évident. »

La femme démoniaque était assise sur l’air comme s’il y avait une chaise, et elle croisait les jambes.

Sans même y mettre le moindre effort, ses mouvements étaient intrinsèquement lascifs et captivants.

 

 

« Alors ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » demanda-t-elle. « Veux-tu que j’aspire l’énergie vitale des hommes stupides ? Ou est-ce que tu veux que je montre un cauchemar infini à tes ennemis ? Ce sera aussi très bien, si tu veux que je te permette d’avoir la meilleure nuit de ta vie. »

« Hmm. Je veux que tu me fasses un donjon, » répondit l’homme.

« Haaaa !? » Entendant la parole de l’homme, la femme démoniaque était tombée de sa chaise invisible.

« Considérant le fait que tu ne portes presque pas de sous-vêtements, je voulais juste te dire qu’une telle chose ne me tentera pas ou ne me rendra pas heureux, » déclara l’homme. « Même comme une blague, j’ai presque pensé que toi, une succube, devais considérer tes sous-vêtements comme une chose importante... »

« Qui se soucie de ce genre de choses ! J’ai entendu dire que tu voulais faire un donjon ? » demanda-t-elle.

« C’est exactement ce que j’ai dit, » répondit-il.

L’homme avait hoché la tête. Il avait ensuite étendu les bras et il avait regardé toute la pièce.

« J’ai l’intention de créer un donjon profond, large et extrêmement diabolique que personne n’a jamais vu auparavant, » répondit l’homme. « Je veux qu’il soit rempli d’innombrables pièges, de monstres et de trésors, et d’un immense labyrinthe. Je veux que ce soit un donjon souterrain qui serait un monde à part entière, une existence unique qu’aucun homme ne pourrait terminer, et je veux que tu m’aides à le créer. »

La démone avait instinctivement tenu sa tête. Ce n’était pas parce que son corps était malade.

C’était la première fois qu’elle souffrait d’un mal de tête parce qu’elle était choquée.

« Regards ici... Si tu m’appelais pour être le gardien du donjon, alors même si je suis réticente, je comprendrais quand même. Et j’ajouterai que je n’ai jamais été convoqué pour une chose aussi ridicule. Mais qu’est-ce que tu veux dire par “créer un donjon” ? Si tu veux faire ce genre de choses, pourquoi ne vas-tu pas chercher des gobelins ou des golems pour le faire ? »

« Je le comprends naturellement, » répondit-il. « Je laisserai ce travail laborieux à ces types d’individus. Cependant, il y a une tâche encore plus colossale pour laquelle tu dois m’aider. Des choses comme le cheminement du donjon, et la distribution des salles. Qu’en est-il de créer les pièges et de placer les monstres ? Si le monstre qui garde le donjon est un être vivant, il aura besoin de nourriture. Comment s’y prendrait-on pour se procurer une telle chose ? Et quand mon labyrinthe grandira, il y aura ceux qui tenteront de le menacer. Il y aura aussi des gens insolents qui tenteront de défier mon donjon. Comment t’y prendrais-tu pour t’occuper de telles personnes ? Les choses qui doivent être planifiées à fond, les choses qui doivent être faites, il y a une quantité innombrable de travail à faire. Et je veux que tu m’aides avec ces choses. »

« ... Je comprends ce que tu essayes de dire, mais pourquoi faudrait-il que ce soit moi ? » demanda-t-elle.

La démone avait finalement retrouvé son sang-froid et elle se redressa. Puis elle demanda à l’homme, et ce mage avait fait apparaître trois de ses doigts.

« Il y a trois raisons, » répondit-il. « La première, c’est que je ne fais pas confiance aux humains. Les humains te trahiront toujours à un moment donné. Les monstres et les demi-humains sont aussi du même genre. D’autre part, les démons comme toi tenteront de comploter une trahison si tu vois une occasion. Cependant, il n’est pas possible pour les démons comme toi de briser un accord contractuel. C’est précisément la raison pour laquelle j’ai choisi un démon au lieu d’un humain. La deuxième raison est que si un démon de haut rang est invoqué, il possédera une grande quantité de pouvoir et d’intelligence. En même temps, une grande quantité de magie est nécessaire pour maintenir le contrat proportionnellement à la force du démon. Ta race de succube est étroitement liée à la convoitise humaine, et c’est ton travail d’aspirer l’énergie vitale des êtres vivants. Il s’agit de l’une des caractéristiques particulières que tu possèdes. Bien que tu ne sois pas la plus forte parmi les démons, la quantité de magie dont tu as besoin est minimale, tu es sage et tu es capable de lire les nuances de l’émotion humaine. C’est pourquoi j’ai choisi un succube. La troisième raison est... »

L’homme avait coupé sa phrase et, tout en souriant, il avait regardé le corps de la femme.

« Si je devais choisir un démon avec qui avoir un contrat, n’est-il pas évident que je préférerais qu’une belle jeune femme travaille avec moi ? C’est la raison pour laquelle je t’ai choisie, » déclara-t-il.

Après avoir regardé l’homme pendant quelques secondes, la démone avait laissé échapper un petit rire. « ... Je comprends. D’accord, je vais t’aider avec ce travail. »

« Dans ce cas, veux-tu accepter les termes du contrat ? » demanda-t-il.

L’homme avait sorti un papier d’une poche au niveau de sa poitrine et il le montra à la femme. La pièce était toujours aussi sombre, cependant, pour les démons qui avaient une affinité avec les ténèbres, être capable de voir dans ce lieu était une chose triviale.

« Tu as déjà pris des dispositions et couvert les termes du contrat ? N’es-tu pas bien préparé... ? Quoi, c’est ridiculement petit !? Combien de paragraphes contient ce contrat ? » demanda-t-elle.

Le parchemin qui avait traversé le symbole magique. Il avait été écrit en très petits caractères avec une écriture très fine.

« N’en ai-je pas parlé avant ? Je sais que si vous, les démons, en avez la chance, vous trahiriez les humains que vous servez en un battement de cœur. Afin d’éviter qu’une telle chose ne se produise, j’ai préparé ce contrat. Ne t’inquiète pas des dispositions qui te placeraient dans une situation extrêmement désavantageuse, ces types de textes ne sont pas inclus, alors tu peux donc être rassurée... Néanmoins, tu ne me feras probablement pas confiance quant à ma parole. N’hésite donc pas à lire le texte aussi longtemps que tu le souhaites, » déclara l’homme.

« Mince, même si tu y vas avec quelque chose d’aussi précis, je n’ai pas l’intention de te trahir... Ahh, mais euh, les paragraphes sont si détaillés..., » murmura la démone.

Pendant qu’elle se plaignait, elle plissa des yeux afin de lire le texte. Elle avait parcouru brièvement le texte.

« Hmm, c’est bien pour l’instant... Ceci n’a pas de caractères qui sont trop petits pour le voir avec les yeux, ou une encre invisible ou un texte qui sont cachés à l’intérieur, n’est-ce pas ? Si c’est le cas, je suis sûr que tu le sais que le contrat sera invalide, » déclara la femme.

La femme le regardait avec des yeux dubitatifs, et l’homme, comme s’il venait d’être trahi, avait froncé ses sourcils.

« Ne t’ai-je pas dit que je n’ai pas inclus de termes qui te désavantagent ? Tu es si pleine de méfiance, » déclara-t-il.

« Venant de toi !?... ? Eh bien, c’est très bien. Dans ce cas, je formerai le contrat, » annonça la démone.

« Ahh. Tu es une démone de la race des succubes. Conformément à ce contrat, jures-tu sur ton vrai nom de devenir mon pouvoir ? » demanda-t-il.

Le nom avait une signification incroyablement importante pour les individus qui étaient liés à la magie, car il s’agissait des paroles de pouvoir. Dans le cas où vous aviez plus de pouvoir magique qu’un autre, il deviendrait possible de placer une malédiction sur l’autre partie, tant que vous connaissez leur nom. Ainsi, même leur âme pouvait être dominée et gouvernée.

Le contrat avec les démons utilise un concept similaire, le contrat relie le nom des démons et crée un lien avec le magicien et quoiqu’il arrive, il ne sera pas possible de briser un tel lien.

« Je le jure sur mon nom, Lilushana, que je respecterais le contrat et que je deviendrais ton pouvoir, » déclara la démone.

« Dans ce cas, mon nom est Ein Sof Aur et je m’engage désormais à respecter notre contrat, » déclara le magicien.

En réponse à leurs paroles de serment, le contrat avait brillé de mille feux. Et en un instant, il avait été couvert de flammes pendant qu’il brûlait. Le contenu du contrat avait été gravé dans l’âme des deux individus et il n’était plus possible d’ajuster ou de modifier les termes du contrat.

« Alors, je compterai sur ton aide pour la suite..., tu devrais m’appeler par Aur, » déclara le mage.

« Ouais, d’accord. Tu peux m’appeler Lilu... S’il te plaît, occupe-toi bien de moi, Aur, » déclara la démone.

Elle sentait qu’elle était arrivée dans une situation étrange, mais Lilu n’exprimait pas ses pensées.

Le symbole magique s’était finalement effacé avec la formation du contrat et elle l’avait traversé pour aller lui serrer la main. C’est ainsi que ces deux personnes avaient commencé leur voyage qui les amènerait à la construction d’un donjon.

***

Chapitre 1 : Tout d’abord, accumulons l’énergie magique !

« Je suis curieuse de quelque chose depuis un petit moment, » déclara Lilu.

En se faufilant hors du petit symbole magique, Lilu étira ses mains, ses pieds et ses ailes, tandis qu’elle tournait la tête.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Lilu.

Son regard s’était posé sur l’énorme bouteille en verre.

Avant qu’Aur n’appelle Lilu, cette bouteille avait déjà été placée dans cette position.

« C’est... Comment puis-je l’expliquer ? » se demanda Aur. « Je suppose qu’on peut appeler ça un noyau de donjon. À partir de maintenant, ce sera une sorte de noyau qui emmagasinera l’énergie utilisée pour créer dans le futur le donjon. »

Tout en expliquant, Aur avait récité un court chant et une petite flamme de lumière était apparue sur la paume de ses mains, la lumière flottait aux quatre coins de la pièce et illumina la zone.

« Si je parle de “Magie”, est-ce que quelque chose te vient à l’esprit ? » demanda-t-il.

Face à la question d’Aur, Lilu gonfla ses joues pendant qu’elle répondait. « Ne me prends pas pour une idiote, même si je ressemble à ça, je suis quand même une démone, tu sais ? L’énergie magique est la source de pouvoir pour toutes les choses “démoniaques”. La magie, les monstres... et bien sûr, nous, les démons, nous l’utilisons comme source de pouvoir. L’“utilisateur” est capable de produire de l’énergie magique et de la plier, de la corrompre et de la changer un peu. »

Aur acquiesça en accord avec les mots de Lilu. « Alors, sais-tu que la chose appelée énergie magique est dérivée de la terre, de l’atmosphère, de l’eau et de tous les êtres vivants... ? Il existe dans toutes les formes de vie, et la plus grande partie réside sous terre. La magie qui existe sous terre ne reste pas dans un endroit particulier, elle coule comme sur une route ou une rivière et se propage. Cette route d’énergie magique s’appelle la Veine du Dragon ».

« Et qu’est-ce que tout cela a à voir avec quoi que ce soit ? » demanda Lilu.

Alors que son expression était vide, Aur tapota légèrement le noyau du donjon pendant qu’il posait une autre question à Lilu. « Nous nous trouvons en ce moment au milieu de la Veine du Dragon. Et, ce Cœur de Donjon est capable d’aspirer en permanence toute l’énergie magique de la Veine du Dragon. »

Lilu regardait le liquide brun doré qui brillait et tremblait.

Elle avait alors demandé. « Hein ? Ne me dis pas que ce liquide... est de l’énergie magique pur ? »

« C’est exact, » répondit-il.

« Tu plaisantes !? » demanda-t-elle.

Aur acquiesça et Lilu haussa la voix en réaction. « Cette source magique est si dense qu’un magicien moyen ne serait pas capable d’exploiter son pouvoir. Normalement, il n’y a qu’une ou deux gouttes ! Avec un tel montant, cela dépasse de loin le montant qu’un magicien humain peut manipuler... De plus, bien qu’il soit si proche de moi, je ne peux pas du tout sentir la magie. De quoi s’agit-il ? Même s’il y avait un petit objet magique à proximité, je pourrais le reconnaître à l’odeur. Cependant, une telle quantité d’énergie magique est juste à côté de moi, et pourtant je ne peux pas la sentir. C’est tout bonnement impossible. »

« Cela se détecte à l’odorat ? » demanda-t-il. « Comme c’est pratique d’être un démon... C’est une chose simple à expliquer. Ce flacon est capable de confiner complètement le liquide magique à l’intérieur. Si pas une once d’énergie magique ne peut s’échapper, il est évident qu’il n’y aura pas d’odeurs. Si cette quantité de magie devait s’écouler dans le corps d’un humain, alors, il perdrait instantanément son esprit et deviendrait fou. Cependant, si la magie est contenue dans cette bouteille, et que seule la quantité nécessaire est utilisée, alors il n’y aura aucun problème, quel que cela puisse être. »

Lilu alterna son regard vers le visage d’Aur et le noyau du donjon alors qu’elle réfléchissait. « Il a complètement intercepté la magie dans la bouteille... Quelle technologie étonnante ! Une telle chose est-elle vraiment possible ? »

« Ahh. Cette recherche particulière m’a pris 70 ans et ce résultat est l’aboutissement de tous mes efforts. Enfin, j’ai pu arriver jusque-là, » Aur parlait avec une profonde émotion.

Face à ça, Lilu était troublée. Elle ne savait pas si elle devait s’étonner ou admirer ce résultat. Après un moment, elle avait choisi ce dernier. « 70 ans ? Quel âge exactement as-tu... ? Ce n’est pas grave. J’en ai compris l’essentiel. Si tu es capable de contrôler une telle quantité illimitée d’énergie magique, il est possible que tu puisses contrôler le monde. Et parce que tu dois protéger cette bouteille, ton plan est de faire un donjon... Alors, comment faire ce donjon ? »

« Je suppose qu’il est temps…, » déclara Aur. « Tout d’abord, retourne-toi pour te placer dos à moi. Et puis, pose tes mains sur le mur là-bas. »

« ... Comme ça ? » demanda-t-elle.

Lilu tourna le dos et plaça ses deux mains contre le mur.

« Hmm ! Cette pose, c’est presque... Ah !? » Juste au moment où Lilu commençait à parler, elle avait été interrompue par la sensation d'être pénétrée, alors qu’elle haussait la voix de surprise.

Sans se déshabiller, Aur avait pénétré par derrière sa place intime d’un coup de reins.

« Quoi ? Ne vas pas me dire que tu es vierge, non  ? » demanda-t-il.

« Bien sûr que non ! ... Mais euh ! Si tu veux le faire, préviens-moi au moins, d’accord ? » demanda-t-elle.

Même si les mots qu’elle avait prononcés comme une critique contre Aur, sa voix commençait déjà à fondre doucement.

« Je n’ai rien fait d’autre que de plonger en toi mon pénis, mais tu es déjà si mouillée…, » constata Aur.

« C’est... Hmm... C’est parce que je suis une succube... Nee... Ahh... Cet endroit est…, » s’exclama Lilu.

La chatte de Lilu était mouillée, comme si elle avait été caressée pendant des heures. Et ce n’était pas parce qu’elle ressentait du plaisir… mais parce qu’elle était une succube.

Son corps était fait pour qu’elle puisse avoir des rapports sexuels avec n’importe qui à n’importe quel moment, et être capable de satisfaire un homme très rapidement.

« Mais c’est vraiment inattendu... Nnn... Tu m’as appelée ici... Haahh... Et m’a soudainement parlé de la création d’un donjon... C’est pourquoi je ne m’attendais pas que tu serais intéressé…, » déclara-t-elle.

« C’est un malentendu, » répondit Aur. « En effet, ce que nous faisons en ce moment a un lien avec la création du donjon, mais ce n’est pas comme si je n’avais aucun intérêt pour le sexe. En vérité, tu peux dire que j’ai un grand intérêt pour ça. J’ai déjà parcouru toutes les étapes pour créer un donjon, et même si j’obtiens tout ce pouvoir, si je n’ai ni ambition pour l’argent ni pour les femmes, à quoi cela servirait-il ? »

« Qu’est-ce qu’il y a avec toi... Fufu, Haa, Ahh... faire des choses ecchi... Nnn... a un lien avec la création... d’un donjon ? » demanda-t-elle.

Tout en haletant d’une voix torride, Lilu riait. De plus, elle montrait ses techniques de rotation de son corps d’une manière obscène. Ses jambes s’étaient écartées et elle s’était placée en position du missionnaire avec souplesse. Bien qu’il n’y avait rien sur quoi s’appuyer, elle avait pu planer dans les airs, et cette technique était quelque chose que seuls les démons pouvaient accomplir.

« Peu importe, je suppose... Si tu en dis autant... Nfuu... je te donnerai un bon service, » déclara Lilu.

Lilu s’était ensuite déshabillée, ce qui n’était presque rien vu ce qu’elle avait pour commencer, et sa poitrine ronde avait été pressée contre le visage d’Aur.

En même temps, elle avait enfoncé le pénis d’Aur jusqu’à l’intérieur de son vagin et l’avait contracté avec maîtrise.

« Kuu...C’est la première fois que je l’essaye avec une succube... mais comme on pouvait s’y attendre, c’est incroyable. J’ai l’impression que mon âme... se fait aspirer, » déclara Aur.

« Nfufu... Merci. Tu es aussi très massif, et très dur, c’est merveilleux... Nnn, s’il n’y avait pas de contrat entre nous, je t’arracherais tous les jus, jusqu’à ce que tu sois complètement sec...Ne, » déclara la démone.

Tout en déplaçant sa taille vers le haut et vers le bas, Lilu faisait tortiller littéralement son vagin et elle serrait avec force la queue d’Aur.

Pour une succube, dont l’occupation était d’arracher la force vitale d’un homme, Lilu avait le plein contrôle de son étroit trou, et elle pouvait changer sa forme librement. Combiné avec le fait que son corps était jeune et rajeuni, Aur avait déjà approché sa limite.

« Il semble que tu sois assez calme…, » déclara Aur.

« Normal. Après tout, je suis une succube... Ahhn... préfères-tu une fille qui crie et joue avec acharnement pour en avoir plus ? » demanda-t-elle.

Pour une succube comme elle, le sexe était semblable à un repas. Bien que, bien sûr, elle ressentait aussi les plaisirs de la chair, mais contrairement aux humains, elle était capable de contrôler complètement les sensations qui passaient par ses terminaisons nerveuses. En tant que succube, être submergée par le plaisir et ainsi perdre toute retenue était une chose impossible à réaliser.

« Hmpm, je n’ai pas besoin de ce genre de jeu d’acteur bon marché... Kuu, me voilà... ! » annonça-t-il.

« Oui, viens au plus profond de moi... ! À l’intérieur de moi, je veux ton sperme à l’intérieur de moi... !? Hein ? Attends, tu m’as trompée ! Qu’est-ce qui se passe... Ahhh, Ahhhhhhhaaahhhhhhhh !! » cria Lilu.

Aur poussa son énergie vitale dans le ventre de Lilu. Comme si elle avait eu un moment de retard, Lilu avait fait frémir son corps de manière massive et avait haussé la voix en un puissant cri de joie.

Ce n’était pas la voix artificielle qu’elle avait l’habitude de faire sortir jusqu’à présent.

« Qu’est-ce que c’était, tout à l’heure... ? » demanda la succube

« J’ai entendu dire que l’essence des démons est séparée de ce monde, » répondit-il.

Alors qu’il était encore connecté en elle, Aur massait lentement la poitrine de Lilu.

« Que se passe-t-il... ? » demanda-t-elle.

Bien que Lilu se tordait le corps dans la perplexité de ses nouvelles sensations, Aur ne la laissait pas se séparer de lui, car il s’accrochait fermement à la taille de la démone avec sa main droite.

« Bien que ta conscience et ton ego soient amenés dans ce monde, ton corps n’est qu’une fabrication réalisée par la magie. Par conséquent, la douleur ne peut être ressentie plus que nécessaire, et cela même si ce corps magique est réduit en pièce. Finalement, il ne fera que retourner dans le royaume démoniaque. Bien qu’il s’agisse en effet d’une chose commode, puisque tu es actuellement complètement faite de magie, il est possible d’interférer légèrement avec ce processus et de le changer selon ma volonté. »

« Hein ? Ah, Ah, Ah, Ah, merde, attends, Nnn, Ah, Ah, Ah, Ah, Ah, Ah, Ahh... ! » gémit-elle.

Même après l’éjaculation, la chose d’Aur ne perdait rien de sa dureté, il recommence lentement à bouger son corps.

« En d’autres termes, j’ai modifié ton corps pour pouvoir faire que tu ressentes du plaisir comme n’importe quel être humain normal. Ahh, ne t’inquiète pas, je n’ai rien fait pour te faire du mal. C’est juste, comme ça…, » déclara Aur.

Aur tira en arrière avant de pousser avec force son pénis en elle.

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! » cria la démone.

« Je l’ai seulement fait pour qu’on puisse en profiter tous les deux, » annonça-t-il.

« Attt, attends, juste une minute... Nhhu ! »

Lilu avait besoin de reprendre sa respiration, mais elle avait aussi utilisé ses propres mains pour se couvrir la bouche afin d’empêcher les sons de s’échapper.

Pendant ce mouvement intense, Aur tenait les seins de Lilu d’une main et utilisait l’autre pour la soutenir par la taille, alors qu’il plongeait à l’intérieur et à l’extérieur d’elle.

S’il s’agissait d’un être humain normal, il était probable qu’elle aurait ressenti la douleur plutôt que de plaisir de par ces mouvements intenses. Cependant, il s’agissait du corps d’une succube. Chaque mouvement d’Aur n’était pas douloureux, mais tout était lié à un sentiment de plaisir profond, et son corps en recherchait instinctivement plus.

« C’est encore mieux qu’avant... Ahh, c’est encore mieux... Je viens... ! » gémit-il.

« Mais euh, Ahh, Ahhhh, je ne peux prendre plus aucunnnn, Iyaaaa, Ah, ah, ah, Ahhhhhhhh ! » cria Lilu de plaisir.

Lorsque le sperme de son partenaire était entré dans son vagin, Liluavait cambré son corps en arrière et avait frissonné avec intensité.

À l’heure actuelle, le sperme d’Aur était l’équivalent d’un puissant aphrodisiaque face auquel elle était incapable de faire face. Le simple fait de toucher son corps en ce moment provoquerait un intense sentiment de plaisir et pourtant Aur attaquait sans cesse l’intérieur de son utérus. De plus, peu importe combien de fois il se libérait en elle, Aur ne flétrissait pas en force.

« Att-Attends, je vais... devenir folle…, » gémit-elle.

« Je sais que tu veux encore le faire avec moi, non  ? Il s’agit de la célébration de notre contrat. Alors ce soir, je te chérirai pendant toute la nuit, » déclara le mage.

« C’est N, Ahh, NNn ! C’est nn, Uu, Ahhn ! » cria Lilu.

... Et ainsi, ils continuèrent tard dans la nuit à célébrer leur contrat.

***

Statut du Donjon (Chapitre 1)

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Statut du Donjon

Nombre de niveaux : 1 étage

Miasme : 0

Notoriété : 0

Énergie magique emmagasinée : 5 (Unités : 10 000/jour)

Consommation d’énergie magique : 0,1 (Unités : 10 000 par jour)

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Nouvelles installations :

Noyau de donjon de Niveau 2

Le noyau du donjon est à peu près de la taille d’un grand être humain.

Il est capable de stocker environ un million d’unités d’énergie magique.

D’ailleurs, quand Aur portait le noyau sur son cou au début du prologue, il s’agissait d’un noyau de donjon de niveau 1.

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Nouveaux potentiels de guerre :

Nom : Lilu (Succube)

Potentiel de guerre : 2, Consommation magique : 0,1, Quantité maximale d’énergie magique accumulée : 10

Un succube de type femelle. Les capacités comprennent : Plaisir, Transformations, Charme et elle a la capacité spécifique d’absorber la force vitale des autres...

Elle est aussi capable d’utiliser la magie noire. Néanmoins, ses sorts ne sont pas très puissants.

Nom : Aur

Potentiel de guerre : 3, Quantité maximale d’énergie magique accumulée : 0,3

Magicien âgé. Grâce à la magie, il a fait rajeunir son corps jusqu’à obtenir celui d’un homme de 20 ans.

Il est capable de manipuler une quantité considérable de sorts magiques avancés, en particulier son maniement et son contrôle de la magie même. S’il est comparé avec les individus dans le monde, il est l’un des plus forts.

Pour ce qui est de ses capacités de combat, parce qu’il est pratiquement un amateur, il n’est pas très bien classé à l’heure actuelle.

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État du Donjon actuel

Il y a la salle qui contient actuellement le noyau du donjon. Plutôt que de l’appeler un donjon, il serait plus juste pour l’instant de l’appeler une grotte.

Il n’y a actuellement aucun mécanisme défensif ou piège en place, si un voyageur devait trouver le donjon, il pourrait facilement nettoyer le donjon.

Cependant, la seule personne en vie qui connaît l’emplacement de ce donjon est actuellement, Aur.

***

Chapitre 2 : Attaquons le village du voisinage !

Partie 1

« Hmmm, je pensais que j’étais fichue..., » murmura Lilu.

Tout le corps de Lilu était couvert de sperme de la tête aux pieds, et elle était étalée de tout son long sur le sol tout en regardant Aur avec rancœur.

« Ne sois pas stupide, il n’existe pas de succube mourant pour avoir fait trop de sexe, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

D’autre part, Aur qui avait déjà sorti des godets de sperme ne semblait pas du tout fatigué par ce qu’il venait de finir.

« Es-tu un monstre ? Quelle quantité as-tu laissé sortir... ? » demanda-t-elle.

« Cela ne t’a-t-il pas fait du bien ? » demanda Aur.

Aur souriait largement, tandis que Lilu faisait la moue et détournait les yeux de lui. Lilu avait goûté au véritable plaisir pour la première fois de sa vie, et cela avait duré jusqu’à ce que ses jambes faiblissent et qu’elle ne puisse plus se tenir debout. Lilu avait été continuellement tourmentée par Aur tout au long de la nuit. Il n’était pas nécessaire de parler de son vagin, sa bouche et son trou du cul, tous étaient couverts de son sperme, et quand elle n’avait plus eu l’énergie de bouger, il le lui avait projeté sur tout le corps, le rendant couvert part son sperme.

Il n’y avait aucune insatisfaction ou infraction dans cette entente. Pour commencer, même à l’intérieur du contrat, Aur avait le droit de faire l’amour à Lilu à tout moment, et même sans le contrat, il s’agissait d’une créature sexuelle, la succube, et donc elle n’aurait rien à redire quant au fait qu’on l’utilise ainsi. En fait, expérimenter ce genre de plaisir pour la première fois dans sa vie lui avait fait une grande impression et c’était un plaisir pour elle.

Cependant, le fait qu’on lui ait fait ressentir du plaisir par la force de la magie, et qu’Aur ait joué avec elle, quels que soient ses désirs, avait causé un certain dommage à sa fierté de succube. Ainsi, il ne lui avait pas été possible d’admettre ouvertement qu’elle avait adoré ça.

« Allez, ne boude pas autant. Ce n’est pas comme si j’avais simplement joué avec toi sans rien accomplir, » déclara le mage. « Si tu ouvres un peu les yeux, tu verras que cela faisait également partie du processus de fabrication du donjon. »

« ... Comment quelque chose comme ça aurait-il un lien avec la création d’un donjon ? » demanda la démone.

Lilu avait retrouvé un peu de force physique et se releva en une position assise.

« Le noyau du donjon prend l’énergie magique de la Veine du Dragon. Bien que le taux d’accumulation ne soit pas encore très élevé, il est plus que suffisant pour récupérer son énergie et permettre une utilisation illimitée de la magie. Si on l’utilisait afin de régénérer sa force physique avec cette énergie magique, alors elle serait presque permanente. Ainsi, il m’est possible d’avoir des rapports sexuels avec toi indéfiniment. »

Aur avait révélé l’astuce qui expliquait pourquoi son endurance sexuelle avait été si anormalement élevée. Il avait pu remettre son corps en état en quelques heures alors qu'avant ça, il était délabré. Sur le même principe, chaque fois qu’il se sentait épuisé, il n’avait qu’à remettre en état sa condition physique. Ce faisant, il avait acquis une endurance infinie. Bien qu’il avait fallu une quantité considérable de mana pour faire fonctionner ce sort particulier, ce n’était pas comparable au moment où il avait dû se faire jeune à nouveau.

« Cependant, cela n’est possible que si nous sommes juste à côté du noyau du donjon. Dans un rayon d’environ 30 pieds. S’il n’est pas à cette distance, je ne serais pas capable d’en retirer de l’énergie magique. C’est ici que tu interviens, » expliqua Aur.

Aur avait placé sa main sur la tête de Lilu et il avait prononcé une courte incantation. Au moment où il avait fait cela, l’énergie magique à l’intérieur du corps de Lilu avait été absorbée par Aur, et en un rien de temps la force de son corps lui avait été rendue. De plus, une petite partie du sperme qui couvrait le corps de Lilu avait disparu par la même occasion.

« Ainsi, ma magie a été stockée dans ton propre corps avec mon énergie, » Aur continua son explication. « Parce que tu es une démone, tu es capable d’accumuler de la magie dans ton corps, et cela avec une quantité considérablement plus importante que pourrait le faire un magicien moyen. Donc, tu agiras comme un mini noyau de donjon qui est mobile. »

Le front de Lilu était plissé et raide, Aur ne faisait pas attention à son expression troublée.

« À l’avenir, ce n’est pas comme si nous pouvions rester près du noyau du donjon pour toujours, » continua-t-il. « Cependant, je suis impuissant sans aucune énergie magique à proximité. Néanmoins, comme prévu d’un démon, afin d’accumuler l’énergie magique à l’intérieur de ton corps jusqu’au maximum de tes possibilités actuelles, il m’a fallu toute la nuit. Eh bien ! Si cette quantité d’énergie a été recueillie, nous devrions probablement nous en sortir, du moins pour l’instant... »

« Ne plaisante pas avec moi, » les paroles d’Aur furent interrompues, Lilu hurla en levant le poing en l’air. « Ahhhhh, mais euh, je veux vraiment frapper cet idiot ! Bien que le contrat m’empêche de te faire du mal, je veux vraiment te frapper. »

« Pourquoi es-tu autant en colère ? » demanda-t-il.

Bien qu’Aur voulait tout simplement expliquer les faits sur la base de la nécessité, cette explication n’avait fait que jeter de l’huile dans les flammes et avait rendu Lilu encore plus en colère. Elle boudait pour le moment, et elle était vraiment en colère et énervée contre lui.

Non seulement son rôle de séductrice d’homme avait été complètement neutralisé, son mode de vie de succube et son orgueil avaient été complètement piétinés. Et pour couronner le tout, elle n’était utilisée que comme un « réservoir magique » pour stocker de l’énergie, ce qui l’avait totalement exaspéré. Pour Lilu, c’était comme si Aur niait son existence.

« Comme c’est ennuyeux ! Espèce d’ordure lubrique ! Pour ce que j’en ai à faire, tu devrais aller violer un gobelin ! Idiotie de donjon, espèce de vieux prétentieux qui s’habille comme un jeune homme ! »

Lilu avait sorti tout son vocabulaire de mot vilain et l’avait déchaîné sur Aur. C’était parce qu’elle n’était pas limitée par le contrat et qu’elle pouvait débiter autant d’abus verbal que désiré.

Le fait d’être autant de colère envers un homme était une première pour Lilu en tant que succube.

***

Partie 2

« Cela dit, nous sommes sur le point d’aller attaquer ce village voisin... Alors, cela ne peut-il pas déjà te remonter le moral ? » demanda Aur.

Pour Aur, cela faisait plusieurs mois qu’il s’était caché sous terre, et pour Lilu, cela faisait plusieurs décennies qu’elle n’avait pas été convoquée par un humain. Aur désignait un petit village que l’on pouvait voir au loin, tout en disant à Lilu de se calmer, car elle semblait toujours en colère.

« Hmph, je ne suis pas vraiment de mauvaise humeur, » déclara-t-elle.

Il était évident qu’elle était en colère, et Aur ne pouvait que pousser un soupir.

Comme on pouvait s’y attendre, même Aur avait remarqué que ses actes étaient à blâmer, mais même ainsi, il ne pouvait pas penser à quelque chose d’intelligent à dire qui ferait sourire Lilu. D’ailleurs, il ne pouvait pas vraiment remédier à ce qu’il avait fait puisqu’avec ce jeune corps, ses instincts s’étaient enflammés. De plus, il était ridicule de se soucier autant d’une crise de colère de filles, alors il décida de l’ignorer.

Même si son discours, ses actions et même son apparence ressemblaient à ceux d’une jeune femme attirante, elle était après tout une démone. Les démons n’étaient pas du genre à laisser la qualité du travail être contrôlée par leur humeur aigre.

« Encore une fois, permets-moi de clarifier les choses, » déclara Aur. « Je suis venu étudier divers sorts magiques jusqu’à un certain point, mais la majorité de mes connaissances réside dans la recherche du noyau de donjon. C’est la branche de la magie à laquelle j’ai consacré le plus de mon temps. Mais malgré ça, en matière de manipulation de la magie normale, je peux dire en toute sécurité que je suis l’un des meilleurs utilisateurs dans le monde. Cependant, mon expérience de combat est presque inexistante. Ce n’est pas comme si je perdais face à un villageois normal, cependant, si un épéiste habile apparaissait, ce serait un peu difficile pour moi de le vaincre. En d’autres termes, tu es la principale force de combat. Je me fie à toi ».

« ... C’est bien, je vais tous les anéantir ! »

Lilu grognait d’une voix grave avec un regard brutal. Tout en sympathisant avec les villageois qui étaient sur le point d’être utilisés pour libérer la colère de Lilu, Aur l’avait accompagné vers l’entrée du village.

Dans l’entrée du village, au lieu de l’amulette habituelle qui était accrochée au mur, il y avait une statue d’un monstre et, à proximité, une fille du village.

« Dans ce cas, c’est notre première cible... Kefuuu ! » déclara Lilu.

Aur s’agrippa soudainement la base du cou de Lilu, qui était sur le point de se déchaîner.

« Qu’est-ce que tu fais !? » La protestation de Lilu n’avait pas été prise en compte, et il avait parlé à la fille du village.

« Hé toi là bas, » dit-il. « Amène-moi quelqu’un d’important. Je suis le magicien maléfique Aur, venu demander un tribut à ce village. Si tu n’obéis pas à mes exigences, sache que seule la mort t’attend. »

« ... Hein ? » s’exclama la jeune fille.

En entendant soudain une déclaration aussi scandaleuse de la part d’Aur, la fille du village ne savait plus quoi faire. Elle avait une expression dubitative et elle le regardait comme si Aur était un fou. Aur récitait alors une courte incantation et une boule de flamme apparut au milieu de sa paume, avant d’être projetée dans une clôture à côté de la fille du village. Le bruit de l’explosion se répercuta et la clôture du chemin qui était fait de bois se dispersa en morceaux. Ainsi, le feu se propagea vers les autres clôtures en bois et de la fumée noire se répandit dans la zone.

« Je ne vais pas le dire deux fois. Si tu ne veux pas que tout ton village brûle dans mes flammes, dépêche-toi ! » déclara Aur.

Quand Aur avait baissé la voix et avait parlé d’une manière menaçante, la fille du village avait rapidement disparu et avait immédiatement couru vers l’intérieur de son village.

« Comme c’est gênant. Arrêtons d’essayer de converser avec eux, ne pouvons-nous pas tous les exterminer ? » Lilu s’était opposée à ses actions et avait déclaré un dangereux raisonnement.

« Nous n’allons pas les tuer pour le moment, ils pourraient nous être bien plus utiles, » répondit Aur. « Néanmoins, s’ils essaient de me désobéir, je n’aurais pas de pitié... Et il semblerait que ce village tentera de riposter... »

« Comment tu sais quelque chose comme ça ? » demanda la démone.

« Et bien, attendons de voir, » répondit-il.

Aur souriait d’une oreille à l’autre, et quand Lilu avait vu cette expression, elle avait une mauvaise prémonition qui avait fait surface. Peu de temps après, un homme dans la fleur de l’âge qui semblait être le chef du village était sorti avec une canne qu’il utilisait pour l’aider à marcher. Son âge ne pouvait pas dépasser 40 ans. Il avait les cheveux bruns clairs et une constitution formidable.

« Je suis désolé de vous avoir fait attendre, Seigneur Aur. S’il vous plaît, parlez de tous les hommages que vous désirez…, » déclara le chef du village.

« Ahh, c’est ainsi. Si tu n’acceptes pas mes demandes dès maintenant, ce village sera réduit en feu et se transformera tout en cendres, » déclara Aur.

« Mon Dieu, c’est extrêmement effrayant... Ne vous inquiétez pas, nous coopérerons bien sûr... mais je me demande si c’est bien d’UTILISER CETTE LAME ! » cria l’homme robuste.

Le chef du village avait dégainé une épée scintillante de sa canne et la dirigea vers Aur. C’était une canne-épée cachée. Le chef du village referma la distance qui les séparait en un instant et visa directement le cou d’Aur. C’était une attaque fatale qui pouvait complètement prendre l’ennemi par surprise.

Cependant, Aur avait évité le coup assez facilement.

« Tsk, tu l’as évitée..., » s’écria l’homme.

« Lilu, protège-moi ! » demanda Aur.

Sur la base du contrat qui la liait, Lilu était passée à l’action et s’était tenue devant Aur. À peu près à ce moment, de derrière le chef du village, plusieurs hommes avaient pris les armes et s’étaient dirigés vers eux.

« Tenez bon ! De quoi s’agit-il vraiment ? » demanda Lilu.

« Dès le début, il semblerait qu’ils n’avaient pas l’intention de se rendre, c’est tout ce que cela signifie, » répondit Aur. « Cela étant dit, son talent de comédien était vraiment mauvais. Quand un homme dans la force de l’âge qui ne peut même pas passer pour franchi les 50 ans marche avec un bâton de canne, c’est si facile de deviner ses intentions, ne le penses-tu pas ? »

La première moitié de son discours s’adressait à Lilu, la seconde moitié de sa déclaration s’adressait au chef du village.

« Merci pour le conseil. La prochaine fois, je serai plus prudent... après t’avoir tué ! » s’écria le chef du village.

Le chef du village avait brandi son épée et il avait attaqué Lilu. Lilu avait étendu ses ongles pour qu’ils deviennent longs comme une épée et elle était parvenue de peu à bloquer la frappe.

« Aur, ce type est fort... ! S’il n’y a que moi, je ne pense pas pouvoir le battre, échappons-nous ! » chuchota Lilu.

« Ce n’est pas permis, » répliqua Aur.

D’une manière ou d’une autre, Lilu échappait à peine à l’épée alors qu’elle chuchota d’une voix pour que seul Aur puisse l’entendre, mais tout ce qu’elle obtint en retour fut un refus sévère.

Bien qu’en ce moment, Lilu parvenait à peine à bloquer les attaques du chef de village, si les hommes de derrière arrivaient en renfort, Lilu ne pourrait pas durer beaucoup plus longtemps. En premier lieu, une succube n’était pas une race apte au combat direct. Néanmoins, ce genre de démon serait quand même capable de tenir tête aux épéistes moyens et de mener un bon combat. Cependant, ce chef de village n’était certainement pas dans la moyenne, et il était évidemment très compétent.

Kiin ! Un son clair résonna et un ongle de Lilu avait été coupé en deux.

« À plus tard, Mademoiselle la Diablesse. Si tu veux avoir de la rancune, blâme ton stupide maître. Ne t’inquiète pas, je vous enverrai tous les deux au même endroit bien assez tôt. »

Le chef du village avait brandi son épée.

« Fais-le maintenant, tue-le, » ordonna Aur.

À ce moment-là, un bras gris avait surgi à partir de la poitrine du chef du village.

« ... Eh ? » s’exclama Lilu.

Lilu avait été confuse par ce développement soudain et elle avait laissé échapper une voix surprise. Personne dans la scène ne pouvait comprendre ce qui s’était passé, et tout le monde était surpris d’une telle évolution et leurs mouvements s’étaient figés.

Le bras n’avait pas poussé de là. Le bras se tortillait dans le trou qui était la poitrine du chef du village, il avait clairement percé à travers lui.

Le chef du village ne pouvait que pousser un cri de mort avant de tomber au sol.

« Les autres sont une bande de paysans sans expérience du combat. Je vous les laisse, Lilu, Gargouille, » ordonna Aur.

Profitant de leur état étourdi, Aur quitta les lieux.

Par la suite, un massacre unilatéral avait commencé.

« Hey, depuis quand as-tu placé la gargouille par ici ? » Quelques minutes plus tard... Après qu’il n’y eut plus aucun mouvement des villageois... alors qu’il ne restait plus que le village démoli, Lilu posa cette question à Aur.

« J’avais d’abord pensé que tu avais déplacé la statue en utilisant la magie, mais c’était la vraie chose, une gargouille, n’est-ce pas ? J’ai vraiment été surprise, » déclara Lilu.

En un mot, la gargouille était l’une des espèces les plus célèbres parmi les démons. Évidemment, les caractéristiques principales étaient ses ailes et son visage menaçant et laid, mais ce qui le rendait spécial, c’était que lorsqu’elle ne bougeait pas, on ne pouvait pas le distinguer d’une statue de pierre.

Par conséquent, beaucoup de statues avaient été construites en essayant d’imiter une gargouille, et cela avait été utilisé comme une sorte de charme protecteur où elle pourrait potentiellement effrayer les voleurs et les bandits. « Et si c’était la vraie chose », ce genre de pensées avait créé un effet dissuasif. Cependant, ils n’auraient jamais pensé que le porte-bonheur qui était censé défendre leur village était en fait celui qui avait tué le chef du village.

« J’ai laissé cette gargouille ici il y a une trentaine d’années, » déclara Aur.

« Hein ? » Lors d’une réponse aussi inattendue, Lilu avait instinctivement ouvert la bouche.

« J’ai déjà remarqué il y a une cinquantaine d’années que la Veine du Dragon se trouvait à proximité de cette zone, alors je l’ai placée ici afin d’assurer une prise de position, » répondit-il. « Je l’ai vendue à un marchand à bas prix. “Quelle pièce élaborée d’art, et elle ressemble vraiment à une gargouille !” C’est ce que le marchand a dit en étant heureux de l’aubaine. Je suppose que c’était évident, parce que c’était après tout une vraie. Et en espionnant le village par l’intermédiaire de la gargouille, j’ai pu déterminer à l’avance les capacités et les traits de personnalité du chef du village. Ce type était un ancien aventurier, et j’ai entendu dire que son nom était bien connu à l’époque. Je savais déjà qu’il ne serait pas prêt à suivre mon ordre avec obéissance, c’est pourquoi je les ai rassemblés en un seul endroit pour faciliter leur extermination. »

« Je vois... En vérité, tu étais une personne si rusée et méprisable ! » s’exclama la démone.

« Je prendrai ça comme un compliment, » répliqua Aur.

Retournant un sourire, Aur termina sa préparation pour son sort magique. C’était un énorme symbole magique. En plus du symbole magique rond qui avait été tracé au centre du village, les cadavres des villageois étaient tous empilés les uns sur les autres.

« Alors, on commence ? Cette petite quantité de cadavres est gênante. Je les transformerai en ressources magiques, » déclara Aur.

Dès qu’il avait dit une telle chose, il avait pris Lilu dans ses bras et lui avait arraché un baiser. Lilu semblait légèrement mécontente, mais elle ne résista pas.

« ... Je dis cela en passant, mais si j’avais voulu récupérer la magie de toi, j’aurais pu le faire en te tenant la main, » déclara Aur.

« C’est... est-ce vraiment comme ça ? » elle lui avait répondu d’une manière nonchalante,

Vu qu’elle détourna son regard de lui, le baiser n’a pas dû être si mauvais. Son humeur allait-elle enfin s’améliorer ? Quelle chose troublante ! Aur pensait cela d’elle secrètement, mais de façon inattendue, ce n’était pas non plus quelque chose qu’il trouvait vraiment désagréable.

Aur avait également omis le fait qu’un baiser était le moyen le plus efficace pour obtenir la magie, néanmoins, Aur s’était dirigé vers le symbole magique, il s’était assis et avait commencé à chanter une longue incantation.

***

Chapitre 3 : Obtenons un revenu passif

« Eh bien ! pour l’instant, nous avons rassemblé une force de combat, » déclara Aur.

Des hommes et des femmes de tous âges se tenaient devant Aur alors qu’ils inclinaient tous la tête. Le groupe était rempli d’individus d’âges et de sexes différents, en outre, ils tenaient une variété d’armes telles que des outils agricoles, des morceaux de bois ou des épées cassées.

Il n’y avait qu’une seule chose en commun entre eux, c’était le fait qu’ils étaient tous des cadavres humains. Ils étaient ce qu’on appelle normalement des morts-vivants, et ils avaient été créés par la magie d’Aur, ce qui leur donnait une vie temporaire.

« Tu ne fais vraiment pas confiance aux autres, n’est-ce pas... ? » Lilu regarda autour d’elle en murmurant.

La gargouille avait été contrainte par le contrat d’avoir une soumission totale envers Aur. Elle ne se déplacerait qu’en fonction du commandement qui lui avait été donné, et elle serait incapable d’agir de son propre chef. C’était tout à fait standard quand on formait un contrat avec des démons qui étaient dans le niveau intermédiaire. Quant au mort-vivant, dès le départ, ils n’étaient que des cadavres sans ego. Ils étaient des marionnettes d’Aur qui ne bougeaient que lorsque sa magie leur était fournie.

La seule compagne d’Aur qui avait son libre arbitre dans une certaine mesure était Lilu, et même elle avait été retenue dans ses actions, car elle avait dû accepter les nombreuses conditions d’un contrat complexe. Étant si minutieux dans le choix de ses compagnons, Lilu se demandait s’il s’était passé quelque chose qui lui aurait causé tant de méfiance à l’égard des autres, mais elle ne l’avait pas interrogé à ce sujet.

Ce n’était pas que Lilu n’était pas curieuse de son passé. C’était juste qu’il y avait dans le contrat une stipulation de « Ne pas s’enquérir de mon passé » écrit.

« Alors, va-t-on au village suivant ? » demanda Aur.

Peut-être ne l’avait-il pas entendue grogner, ou peut-être l’avait-il entendue, mais qu’il avait choisi de l’ignorer. Quoi qu’il en soit, Aur avait poursuivi sa conversation sans répondre aux marmonnements de Lilu.

« Le prochain ? Allons-nous attaquer un autre village ? » demanda Lilu.

Aur avait pris toute la nourriture et l’argent que le village avait. Ce n’était pas comme si le villageois était riche, mais peut-être parce que l’hiver approchait, il y avait une quantité énorme de provisions disponibles. Lilu pouvait manger, mais il n’était pas essentiel pour qu’elle puisse survivre. De plus, considérant qu’Aur était le seul individu vivant, cette quantité de nourriture était plus que suffisante pour lui.

« Eh bien ! En vérité, les vraies affaires commencent à partir de maintenant, » déclara Aur.

Aur avait affiché un sourire ce qui avait fait que Lilu avait posé sa main sur son front. Bien que cela ne faisait pas longtemps que Lilu avait fait connaissance d’Aur, elle savait que ce sourire n’était visible sur le visage d’Aur que lorsque quelque chose de mauvais était sur le point d’arriver.

 

☆☆☆

 

Pishaaaaaaaaa !!

Avec un rugissement caractéristique comme si l’espace lui-même explosait, un éclair avait frappé le sol. Le ciel était clair, sans un seul nuage à l’horizon. Et ne mentionnez même pas les orages, c’était une situation où la pluie n’allait même pas tomber depuis un bon moment, et pourtant le tonnerre avait frappé, brûlant la zone touchée. La réponse était simple, c’était parce que le tonnerre était causé par la magie d’Aur.

Ce sort consommait une grosse quantité de magie et la portée de l’attaque était relativement réduite. De plus, la puissance qu’elle avait n’était pas non plus très élevée. Néanmoins, ce sort était plus que suffisant pour tuer une chose vivante, mais il serait inefficace contre la plupart des objets inanimés tels que les créatures en pierre. Bien qu’il s’agissait d’une magie assez inefficace, si vous l’utilisiez pour menacer les autres, elle était considérablement efficace.

Naturellement, les habitants du village avaient été surpris par la frappe soudaine du tonnerre, et ils étaient sortis en masse de leurs maisons. Quand ils étaient sortis pour voir ce qui se passait, ils avaient vu un homme suspect vêtu d’une robe noire de jais, et une femme qui était à peine enveloppée dans des vêtements. En plus, il y avait une troupe de morts-vivants couverts de sang derrière lui.

« Écoutez-moi bien ! Mon nom est Aur, un magicien maléfique, » déclara Aur.

« J’y pense depuis la dernière fois que tu en as parlé, mais qu’est-ce qui te fait dire que tu es un “magicien maléfique” ? » demanda Lilu en chuchotant.

« Chut. Si je le dis ainsi, cela leur permet de comprendre plus facilement, » Aur avait répliqué aussi en un chuchotement à Lilu.

Puis, il avait continué. « Bonjour ! Aujourd’hui, j’ai apporté une “proposition” pour vous tous, villageois. »

Pour l’instant, Aur avait fait face à l’homme le plus âgé de leur groupe et avait commencé à avancer pour faire sa proposition.

« Vous voulez traiter... avec nous... ? », demanda le vieil homme.

Comparé au village précédent, celui-là semblait avoir une attitude indécise. Bien que ce village en particulier n’avait personne d’aussi compétent au combat que l’autre village, leur timidité pouvait aussi être attribuée au fait qu’il y avait une armée de morts-vivants juste derrière Aur.

« C’est exact. Une fois par mois, vous me fournirez en abondance de la nourriture, et une fois par an, vous m’offrirez une belle jeune fille vierge. Si vous vous conformez à mes souhaits, je donnerai ma bénédiction sur votre village. Vos champs ne connaîtront jamais une mauvaise récolte. De plus, votre peuple sera protégé des choses comme les loups, les voleurs et les diablotins, » déclara Aur.

Lilu avait été très surprise par sa déclaration, mais elle avait décidé de ne pas exprimer ses pensées.

« C’est-à-dire... Et si nous ne nous conformons pas à vos exigences... ? » demanda l’un des villageois.

En réponse à la question nerveuse émise par l’un des villageois, Aur leva la main. En même temps qu’il faisait ce signal, les troupes de morts-vivants derrière lui avaient fait plusieurs pas en avant.

« Ces imbéciles sont ceux qui n’ont pas accepté mon marché, » déclara Aur.

« — Monsieur George... ! » En voyant l’épéiste « chef de village » qui était très célèbre dans le village précédent, plusieurs villageois avaient haussé la voix.

« Ce vieil homme était vraiment une célébrité, n’est-ce pas ? » demanda Lilu en un murmure.

« Pour un petit village comme celui-là, c’était un talent exceptionnel, qui existe rarement, » Aur avait répondu aux murmures de Lilu en murmurant lui aussi.

« Si vous osez me défier, ce qui vous attend n’est pas quelque chose d’aussi simple que la libération par la mort — cela ne sera qu’un travail laborieux, qui continuera pour l’éternité, » déclara Aur. « Cependant, si vous autres, vous acceptez mes conditions alors ce que vous obtiendrez, c’est 100 ans de bonnes récoltes. Pour le fait de m’offrir de la nourriture, vous recevrez une riche moisson. Pour m’avoir offert une belle jeune fille, votre village sera protégé du mal. Maintenant, votre peuple est-il sage ? Ou votre peuple est-il insensé ? »

Les villageois se regardaient les uns les autres, mais on pouvait voir que la réponse avait été décidée. Sans grand désaccord, les villageois avaient juré de leur allégeance envers Aur.

« Très bien. Dans ce cas, vous construirez un autel au milieu du village, et vous me dédierez l’offrande le premier jour de chaque mois, » déclara Aur. « L’offrande doit comprendre une vache, deux cochons et cinq poulets. Vous devez également fournir 50 % des récoltes que vous avez récoltées au cours de ce mois. De même, j’attendrai la fille le premier jour du mois du dragon. Écoutez attentivement, la fille doit être belle, et n’être contaminée par aucun homme, donc une jeune fille vierge et pure. »

« Vous êtes si détaillé…, » Lilu marmonnait, mais il l’ignorait comme à son habitude.

Ensuite, la gargouille avait été placée au centre du village pour servir de garde et d’espion. Les champs avaient été bénis par un sort de moisson abondante, et des instructions pour la construction de l’autel avaient été données, après quoi il avait pris l’armée de morts-vivants et avait quitté le village avec Lilu.

« Fuuu... Quand j’arrive ici, je me sens beaucoup plus calme, » déclara Aur.

Après que plusieurs jours se soient écoulé, qu’ils avaient utilisé pour parcourir les différents villages dans lesquels ils avaient fait le même arrangement, Aur était finalement retourné dans son donjon.

Le résultat final avait été que, parmi les six autres villages, aucun d’entre eux ne s’était rebellé contre lui comme l’avait fait le premier village, et ils avaient tous conclu un accord avec lui. Il y avait aussi quelques villages qui étaient assez loin de sa base. Cependant, s’il utilisait le pouvoir magique dans le noyau du donjon pour voyager, ce ne serait pas une grosse affaire de les atteindre. En outre, l’autel qui avait été érigé par les villageois avait un symbole de transport pour faciliter le transfert des marchandises.

Les mobiliers du village détruit avaient été amenés dans une pièce terne, et la pièce était devenue une sorte d’espace paisible pour Aur alors qu’il s’asseyait sur son canapé d’une manière détendue.

« Cependant, tu as été un peu inattendu, » déclara Lilu. « Je pensais que tu détruirais tout et que tu prendrais tout ce que tu voulais. Au contraire, tu as distribué une partie de la magie et garanti leur gagne-pain. »

Ce n’était pas comme s’il retrouvait soudainement sa conscience, mais s’inquiéter pour les villageois était quelque chose que Lilu, dans une certaine mesure, aimait bien chez lui. Même si elle faisait partie de la race des démons, ce n’était pas comme si elle était une incarnation de la destruction et du massacre.

« Si je faisais quelque chose comme ça, il n’y aurait pas de sens à agir ainsi, » répondit Aur. « C’est comme pour les animaux domestiques d’un humain qui est présent pour leur propre bénéfice. Si ces villageois meurent et n’ont pas pu continuer à gagner leur vie, alors je perdrai mon précieux revenu. »

« Ahh, c’est donc pour ça ? » demanda Lilu.

Les comparer aux animaux domestiques, c’est quelque chose qui avait facilité la compréhension de Lilu. C’était parce que, pour une succube comme elle, l’existence d’un être humain lui avait donné exactement le même sentiment. Pour elle, la force vitale d’un homme était quelque chose qui lui serait bénéfique, donc les tuer d’une manière excessive était quelque chose qu’elle hésiterait à faire. De plus, s’ils se rendaient volontairement, alors il n’y avait aucune raison de les tuer. Cependant, s’ils étaient assez courageux pour dévoiler leurs crocs contre elle, alors elle les tuerait aussi sans hésitation.

« Aur, tu es en fait plus démoniaque que le démon moyen, » déclara Lilu.

« … Je prendrais tes paroles comme un compliment, » déclara Aur.

Aur avait eu un regard légèrement déçu alors qu’il sortait du canapé et se dirigeait vers son lit.

« Il y a encore une montagne de choses que nous devons faire, mais pour l’instant, la partie difficile est terminée. Il est temps de se reposer aujourd’hui... Viens, » demanda Aur.

« Ne disais-tu pas que “ce n’est plus nécessaire” pour le moment ? D’ailleurs, bientôt, tu auras une jeune fille qui viendra, n’est-ce pas ? » demanda Lilu.

Même si elle avait dit de telles choses, Lilu avait dû obéir à ses ordres et elle s’était approchée de son lit. Mon Dieu, elle est toujours en colère pour l’autre jour... ? C’était ce qu’Aur pensait en ce moment, mais cela ne se voyait pas du tout dans son expression.

« La première fille arrivera après deux semaines. Eh bien, ce n’est pas comme si je voulais de jeunes filles vierges que pour coucher avec elles, » répondit Aur.

Alors qu’il était allongé dans son lit, Aur avait tiré de force les mains de Lilu et l’avait rapprochée de son étreinte. Il y avait un total de six villages sous contrat avec lui, et parce qu’il avait changé la date à laquelle ils auraient besoin de lui fournir les jeunes filles, il recevrait une jeune fille tous les deux mois.

« Bien que la magie qui s’est accumulée dans ton corps serait suffisante pour le moment, j’ai aussi quelque chose de “balbutiant” à l’intérieur de moi, » déclara Aur. « De plus... Pour une succube comme toi dont la race n’existe que pour le sexe, il n’y a pas de jeune fille dans ce monde qui puisse se comparer à toi, n’est-ce pas ? »

Quand Aur avait offert son bavardage maladroit à Lilu, elle n’avait pas pu s’empêcher de sourire en regardant le visage d’Aur. Même s’il s’agissait de paroles en l’air, c’était aussi la vérité, mais, après avoir dit quelque chose d’évident pour quiconque, c’était, dans une certaine mesure, une honte pour Aur.

« De plus, puisque ton corps est principalement constitué de magie, si plus de magie y est déversée graduellement, la capacité à la stocker augmentera également, » continua Aur. « Pour ajouter à cela, ta capacité à stocker la magie est de loin supérieure à celle de tout être humain. À partir de maintenant, ce sera un événement fréquent, alors garde ceci à l’esprit. »

« Ouiiiii,... Moonn-Chhherrrr-Maîîîttreeeee, » Lilu murmura ça près des oreilles d’Aur en chatouillant ses oreilles.

Aur avait soupiré dans son cœur encore et encore pendant qu’il la poussait contre le lit. Bon sang, j’ai choisi cette fois-ci une partenaire succube vraiment gênante. Ce qu’il n’avait pas réalisé, c’était que Lilu avait aussi une impression similaire de lui alors qu’ils faisaient l’amour pendant toute cette nuit.

***

Chapitre 4 : Préparons-nous à une contre-attaque

« Haa… C’était bien. »

Presque comme un chat qui était couché et qui se détendait au soleil en faisant la sieste, Lilu s’allongea sur le lit. Bien que tout son corps ait été recouvert d’encore plus de sperme que la dernière fois, contrairement à sa première expérience, il semblait que son corps était encore capable de légèrement bouger.

« Tu as l’air plutôt détendue. La magie n’était-elle pas efficace ? » demanda Aur.

« Ce n’est pas vrai. En plus, tu m’as fait jouir encore et encore…, » tout en disant cela, Lilu avait changé de posture et avait murmuré. « Je vais nettoyer ça pour toi , » alors qu’elle avait englouti le membre inférieur dans sa bouche.

« C’est juste que, quand j’ai arrêté d’utiliser tant d’énergie pour résister et que je l’ai accepté, je me sentais tellement mieux... De plus, cette fois-ci, nous étions sur le dessus d’un lit, donc c’est très agréable de ne plus avoir à m’inquiéter de ma posture, » déclara Lilu.

Même si sa langue était étendue autour du pénis, les paroles de Lilu pouvaient encore être clairement transmises à Aur. Il semble que pour une succube, la langue et la bouche étaient quelque chose qui n’existait là qu’en tant qu’organe sexuel.

« Ah ah, ça redevient grand... Hmm, en plus de ton énergie, Aur, n’as-tu pas déversé en moi beaucoup de pouvoir magique ? Bien que je n’ai pas sucé ta vitalité, parce qu’il est stipulé dans notre contrat que je ne suis pas autorisé à la sucer sans ta permission, j’ai sucé un peu de tes pouvoirs magiques. Grâce à ça, j’ai vraiment eu de l’aide pour retrouver ma force physique, » déclara la démone.

« Qu’est-ce que tu as dit ? » demanda Aur.

Aur se laissait faire face à son service fort agréable alors qu’il s’était allongé dans son lit. Cependant, lorsqu’il l’entendit parler, il ne put s’empêcher de se relever instinctivement un peu.

« Ce n’était pas grand-chose, d’accord !? Comme ce n’est pas stipulé dans le contrat, j’ai pensé que ce serait bien d’en prendre juste un petit peu…, » répondit Lilu.

Lilu était agitée alors qu’elle essayait de donner une excuse à Aur. Le fait qu’elle continuait à lui faire plaisir sans retirer sa bouche d’Aur... Comme on pouvait s’y attendre d’une succube.

Il avait alors expliqué un fait. « ... Normalement, même pour un démon, il n’est pas si facile d’aspirer le pouvoir magique d’une autre personne. Je me contenterai de dire ceci : le “mana” dans l’atmosphère qui est dispersé dans le sol et dans l’air et l’“énergie” d’un être vivant sont deux choses complètement différentes. Le mana recueilli dans le noyau du donjon, ainsi que l’énergie que j’ai stockée en toi, est uniquement pour mon usage exclusif. Pour que quelqu’un d’autre que moi puisse l’utiliser, il faudrait qu’il reconvertisse l’“énergie” à l’intérieur en “mana” normal avant de pouvoir le faire. Par conséquent, tu es supposée ne pouvoir l’utiliser que si tu peux le convertir en ta propre “énergie”... »

« Ahh, je comprends. Il semble que mon pouvoir magique soit très proche du tien. Ainsi, j’ai pu directement l’absorber. Cela ne signifie-t-il pas que nous sommes tous les deux vraiment compatibles l’un avec l’autre ? » demanda la démone.

Lilu s’était déplacée pour finir les choses en avalant son membre au fond de sa gorge et en enroulant sa langue autour de lui.

« Mon pouvoir magique est de couleur brun doré, tu sais ? Normalement, le pouvoir magique d’un démon est coloré en noir ou même en pourpre ou violet... Kuu, je suis sur le point de tout lâcher... ! » s’écria Aur.

« Hmm, ça a tellement un bon goût... Aur, tu as une très mauvaise personnalité, mais ton sperme a vraiment un goût incroyable , » constata Lilu.

En plus de cela, elle continuait à augmenter la puissance d’aspiration comme si elle suçait sur une paille avant de faire entendre une voix satisfaite.

« Ce n’est pas un problème... ! Eh bien, le fait que nous puissions partager notre magie est quelque chose que je peux utiliser. En ce qui concerne le pouvoir magique que j’ai déversé en toi, je te permettrai d’en utiliser environ 10 % pour toi-même, » déclara Aur.

Aur avait glissé hors de son lit qui était trempé de sueur, de sperme et de jus d’amour, alors qu’il essuyait légèrement son corps avec une serviette mouillée avant de changer de vêtements.

« Tôt ou tard, je vais avoir besoin de préparer une salle de bain... Cependant, pour l’instant, il y a une montagne de choses que nous devons faire, » déclara Aur.

En même temps qu’Aur appelait Lilu, il avait commencé à tracer des symboles magiques avec son sang. Bien qu’en disant cela, ce qu’il l’avait fait appeler Lilu n’était pas vraiment lié aux symboles magiques, c’était en fait quelque chose de plus simple.

« Pour l’instant, nous avons réussi à créer un donjon, à aménager les meubles et à assurer une source fiable de nourriture... Y a-t-il autre chose que nous devons faire ? » demanda Lilu.

Pour l’instant, Lilu avait utilisé les draps de lit comme un moyen de couvrir son corps nu lorsqu’elle avait posé la question à Aur.

« Ne dis pas de bêtises, il y a encore d’innombrables choses que nous devons faire, » répondit Aur. « Si c’était quelque chose d’énorme que j’avais besoin de faire, alors je n’aurais pas besoin de te convoquer ici... Venez, camarades Diablotins ! »

Quand Aur avait crié en un rugissement tonitruant, plusieurs petits démons avaient surgi du symbole magique. Ils avaient l’air d’avoir la taille d’un bébé humain, mais leur apparence n’avait rien à voir avec celle d’un adorable bébé. Tout le corps était glissant sans un seul pouce de poils, et des ailes de chauve-souris étaient attachées à leurs dos. Leurs oreilles étaient pointues, leurs visages étaient laids et ils avaient un sourire maléfique.

Il s’agissait de l’une des espèces de démons les moins bien classées, mais c’était quand même un démon. Il pouvait utiliser des sorts simples, et il avait un niveau moyen d’intelligence, donc le diablotin était souvent utilisé comme familier par les magiciens.

« Tout d’abord, nous devons agrandir ce donjon. Compagnons diablotins, creusez un chemin à travers ce donjon comme indiqué sur la carte, » déclara Aur.

Aur avait donné aux diablotins une carte qu’il avait préparée depuis des années alors qu’il leur ordonnait de travailler. Les diablotins avaient immédiatement commencé à travailler.

« Il y a deux utilités dans l’expansion du donjon, » déclara Aur pour Lilu. « Le premier est un moyen de contrer les intrus, et le second est d’augmenter la quantité de magie qui peut être recueillie. »

Aur avait pris les draps sales que Lilu utilisait pour se couvrir et il lui avait donné une copie de la carte tout en continuant son explication.

« En ce moment, il y a une route directe entre le trou que j’ai creusé en surface et cette pièce. C’est ainsi, car pour atteindre cet endroit, j’ai creusé un trou en ligne droite. Si cela reste ainsi, alors un intrus pourrait facilement atteindre et attaquer cette pièce en suivant simplement le chemin, ce qui est extrêmement mauvais. Si le noyau du donjon est détruit, alors tout sera fini. Afin de leur rendre l’accès à cet endroit plus difficile, un donjon devrait être fait comme un labyrinthe complexe. »

« ... Pour commencer, pourquoi ne pas entourer cette pièce d’un mur pour empêcher les intrus d’entrer ? Ça ne suffira-t-il pas ? » demanda Lilu.

Aur avait secoué la tête quand Lilu prononça ces paroles naïves.

« La raison pour laquelle je ne peux pas faire quelque chose comme ça est liée à la deuxième raison, » répondit Aur. « Bien que ce donjon existe au milieu de la Veine du Dragon, il ne pourra pas collecter le mana tout seul si tu l’enfermes. Dans les passages et les tunnels du donjon, nous devons aussi inscrire des runes magiques, et de cette façon, la magie pourra circuler librement dans le noyau à travers les passages. On peut le comparer à une plante qui étend ses racines et qui s’agrandit graduellement pour se nourrir davantage sous terre. Plus je développe ce donjon, et plus il devient grand, plus la quantité de magie qui s’écoulera dans le noyau sera importante. Si le noyau est isolé derrière des murs, l’énergie ne pourra pas être stockée. »

« Ahh ! Je vois. Le donjon lui-même est donc une sorte de symbole magique tridimensionnel, » déclara Lilu.

« Tu sembles comprendre rapidement. “En réalité, le donjon est un symbole magique”, » déclara Aur.

Il y avait une signification aux tracés et au motif du donjon et le fait de l’agrandir signifiait qu’il absorberait plus de puissance. Les magiciens devaient manipuler les motifs d’un symbole magique afin de l’utiliser plus efficacement. À titre d’exemple, « l’intérieur et l’extérieur » d’un « cercle » avaient chacun leur propre distinction,

Aur essayait de créer un cercle magique extraordinairement grand. Creuser des murs et des tunnels pour agrandir la zone de récupération magique, puis accumuler des étages de tunnels en les gardant soigneusement en harmonie. De plus, il ne s’agissait pas d’un simple symbole magique bidimensionnel, mais d’un symbole magique tridimensionnel qui était construit sous terre sur différents niveaux.

« Ehh ... N’as-tu pas imaginé quelque chose de vraiment compliqué ? » demanda Lilu.

« Pourquoi tu parles comme si ça n’avait rien à voir avec toi ? » demanda Aur.

Lilu admirait la carte et le plan qu’il avait fait, et Aur ne pouvait que soupirer en retour.

« Je ne t’ai pas convoquée ici juste parce que j’avais besoin d’un exutoire pour mon désir sexuel, tu sais ? » demanda Aur. « J’aurai également besoin de ton aide pour compléter le projet décrit sur cette carte. »

« Hahh !? Noononononon ! Certainement pas ! » s’écria Lilu. « C’est... cette chose, n’est-ce pas ? Pour que le mana ne stagne pas, nous devons creuser des tunnels qui se connectent au noyau. De plus, afin de pouvoir prédire quand les intrus arrivent, tu veux que je construise seule le labyrinthe !? »

« D’ailleurs, un labyrinthe devrait aussi se composer de défenses et de pièges, et de lieux où les démons peuvent facilement habiter. Il faut aussi faire attention au nombre et à la taille de chaque pièce en fonction de l’espèce, alors sois attentive à ça, » déclara Aur.

« Pourquoi la difficulté continue-t-elle d’augmenter ? » demanda Lilu. « Je te le dis ! Je ne pourrai certainement pas le faire ! »

« Il ne faut pas être si inquiète, tu devrais être capable de comprendre l’essentiel des choses en peu de temps. D’ailleurs, je ne m’attends pas à ce que tu fasses tout toute seule. Tu apprendras à mes côtés, et je t’enseignerai progressivement ton travail, » déclara Aur.

En regardant la carte une fois de plus, Lilu avait plissé les yeux. Un démon était différent des humains par le fait qu’il ne pratiquait pas vraiment la théorie sur la magie. Cependant, il était encore capable de comprendre les concepts de base d’un symbole magique. Quand Lilu avait vu à quel point la carte qu’Aur avait faite étaient élaborés et complexes, même en la regardant de son point de vue, elle n’avait pu qu’être étonnée.

« Je n’aurais jamais imaginé que tu m’obligerais à étudier la théorie sur la magie... Je suppose que je serai contrainte par mon contrat, mais n’attends pas grand-chose de moi, d’accord ? » déclara Lilu.

« Si en voyant cette carte, tu peux au moins comprendre à quel point c’est difficile, il ne devrait pas y avoir de problèmes, » déclara Aur. « Par rapport à la sagesse, il est beaucoup plus important de “réaliser ce que l’on ne sait pas” que de se concentrer sur “ce que l’on sait déjà”. Si c’est toi, je crois que tu seras bientôt capable de l’apprendre d’une manière adéquate. »

Voyant à quel point Aur était franc lorsqu’il avait fait cette déclaration, Lilu avait détourné les yeux du regard du sorcier.

« Eh bien, je ferai tout ce que je peux, après tout, je suis ton familier…, » déclara Lilu.

Aur hocha la tête et il posa ses deux mains sur les épaules de Lilu alors qu’il lui souriait largement.

« Eh bien, pour commencer, je vais te faire faire une tâche simple, » déclara-t-il fermement.

Avant que Lilu ne réalise le sens de son sourire... Il était déjà trop tard.

 

☆☆☆

 

« Berk, ça sent…, » murmura Lilu, boudeuse.

Lilu faisait des mouvements de grattage avec un couteau, alors qu’elle avait un énorme froncement de sourcils clairement visible sur son visage. C’était une sensation visqueuse et désagréable, du sang collant et des morceaux de graisse salissaient ses mains, et tout son corps était couvert de saletés. Lilu était en train de dépouiller la peau et la chair des villageois morts-vivants.

« N’abîme pas trop les os, d’accord ? Et assure-toi d’enlever proprement la chair. Si des bouts de peau et des morceaux restent coincés, cela ne deviendra qu’un obstacle pour plus tard, » déclara Aur.

« On ne peut pas juste brûler leur chair !? » demanda Lilu.

« On ne peut pas. Si nous brûlons leur chair, leurs os deviendront cassants et cela ne sera plus utile. Pour créer un squelette de haute qualité, il faut enlever la chair à la main, » répondit Aur.

L’une des choses qu’Aur avait choisies pour Lilu comme sujet d’« Étude » concernait la façon de faire un squelette-serviteur. Tant qu’il y a un approvisionnement en cadavres ambulants, alors il pouvait être facilement créé. Cependant, si cela n’était pas fait correctement, leurs mouvements seraient lents et ils ne seraient pas aussi forts. Peu importe la complexité d’un donjon, s’il n’y a personne pour le défendre, alors cela n’y aura pas de sens.

Après avoir enlevé toute leur peau et leur chair, et après avoir lancé, le sort permettait de faire bouger les « os », il était possible de créer les sbires squelettes, et bien qu’ils ne soient pas si forts, ils étaient encore beaucoup plus rapides que les morts-vivants de type zombie. Le fait d’avoir des muscles sur un cadavre était inutile, car ils ne fonctionnaient même pas correctement, donc sans les enlever, cela ne deviendrait qu’un poids mort attaché aux os. Naturellement, la résistance des morts-vivants de type zombie était plus élevée que celle des sbires squelettes en raison de leur chair agissant comme une sorte de bouclier, mais au départ, le corps des morts-vivants en général avait une endurance sans limites.

Par conséquent, le fait que le squelette soit capable d’égaler la vitesse de déplacement d’êtres humains normaux signifierait qu’ils ne seraient pas de simples boucliers de viande inutiles, et qu’ils seraient évidemment mieux adaptés à la défense que les morts-vivants de type zombies.

« Lorsque tu auras fini d’enlever la viande, assure-toi de graver ce symbole magique pour que les os puissent bouger. Assure-toi de placer le sceau dans la bonne partie du corps pour que le mana puisse s’écouler. De plus, il ne faut pas oublier d’ajouter un sort de type perception à leurs orbites, si un squelette aveugle est fait, alors ce ne serait pas une bonne chose, » expliqua Aur.

La chair des cadavres était proprement dépouillée jusqu’à ce qu’il ne reste que des os, puis une rune magique était sculptée en eux, et ensuite elle avait commencé à travailler sur le prochain cadavre... Même si le village qu’Aur avait attaqué était un petit village, il y avait encore plusieurs centaines de personnes au total.

« D’accord, je te laisse faire, pendant ce temps, je fais un autre travail. Ne relâche pas tes efforts et continue à faire du bon travail, » déclara Aur.

« Att-Attends... Pourquoi ne m’aides-tu pas un peu, stupide Maîtreeeeeeee 〜〜〜〜〜〜 ! »

Le cri de détresse de Lilu avait longtemps résonné dans la sombre grotte.

***

Statut du Donjon (Chapitre 4)

Voici la situation du donjon à la fin du quatrième chapitre.

Statut

Nombre d’étages : 1 étage de donjon.

Miasme : 1

Notoriété : 1

Magie stockée : 7 (Unité : 10 000/jour)

Consommation de magie : 2 (Unité : 10 000/jour)

Nouvelles installations :

Chambre à coucher de niveau 1

La chambre à coucher est arrangée avec les meubles qui ont été pris du village. Même si le locataire effectue des rapports sexuels, son corps ne souffrira pas autant qu’avant.

Cuisine de niveau 1

Une cuisine a été créée à partir de la vaisselle et des ustensiles de cuisine qui ont été pris dans le village, la personne qui fait le plus la cuisine est Aur (chef principal).

Une toilette à chasse d’eau

Même s’il est un magicien maléfique, tout ce qu’il mange sortira d’une façon ou d’une autre. Une source d’eau souterraine a été découverte, donc une toilette à chasse d’eau a pu être fabriquée. Plutôt que de dire que l’eau coule, c’est plutôt comme un flux continu d’eau. Si vous tombez dans la cascade, votre vie sera probablement mise en danger.

Nouveaux potentiels de guerre :

Gargouille

Potentiel de guerre : 5, Consommation de magie : 0,1

Il s’agit d’un démon ayant l’apparence d’une statue de pierre. En tant que démon, il est classé comme de rang inférieur. Il est peut-être au mieux dans le monstre de niveau intermédiaire,

Cependant, il est beaucoup plus fort que le démon moyen. Il possède un corps robuste avec des ailes qui lui permet de voler librement dans les airs. Il peut se battre avec ses ongles aiguisés. Les gargouilles ne peuvent pas utiliser la magie.

Un cadavre bougeant : alias, mort-vivant

Potentiel de guerre : 2

En utilisant les corps des villageois morts, la magie leur est appliquée et ils ressuscitent d’entre les morts. Lorsqu’elle est utilisée en tant que zombie, la capacité de combat est réduite d’au moins 10 points.

Vous pouvez aussi appeler cela des boucliers de viande zombifiée.

Diablotins

Potentiel de guerre : 1, Consommation de magie : 0,01

Parmi les démons, le rang du diablotin dans la classe moyenne inférieure. Bien qu’il puisse être invoqué sans trop réfléchir en profondeur quant à la création d’un contrat et sans grande consommation de magie, c’est leur seul point fort. Alors qu’il est très facile pour un magicien d’invoquer un diablotin, leur utilisation est assez limitée, étant donné qu’ils ne sont utiles que pour faire tomber les humains, effrayer les chevaux ou faire ce genre de choses malicieuses, ils ne peuvent pas vraiment être comptés comme un potentiel de guerre.

Donjon actuel

Bien que certaines pièces aient été construites avec succès autour du noyau du donjon, il y a peu de mécanismes de défense en place à l’heure actuelle. Les morts-vivants sont faits pour garder le voisinage de l’entrée du donjon, et la majorité des morts-vivants ont été transformés en squelette par les travaux manuels de Lilu.

 

***

Chapitre 5 : Capturons l’intrus stupide

« A-u-rrr — ... » Une voix qui resonnait comme si elle venait des profondeurs de l’enfer résonnait dans le couloir, alors que Lilu semblait être titubante. Tout son corps était couvert de sang et une odeur terriblement désagréable provenait en ce moment d’elle.

« Qu’est-ce qu’il y a ? As-tu fini ton travail ? » demanda Aur.

« Oui, j’ai fini ! Ahh, mais euh, chaque partie de mon corps est collante, et c’est tellement dégoûtant ! » s’exclama Lilu.

Lilu criait sur Aur qui n’avait même pas pris la peine de se retourner pour la regarder. Cependant, lorsqu’elle était arrivée à ses côtés, Aur s’était exceptionnellement retourné et l’avait regardée dans les yeux.

« Oh, tu as fini ? C’était plus rapide que ce à quoi je m’attendais, » déclara Aur.

Trois jours s’étaient déjà écoulés depuis qu’Aur avait donné à Lilu l’ordre de créer les squelettes. Des centaines de cadavres avaient dû être nettoyés et leur chair retirée. Après quoi elle avait dû sculpter un symbole magique sur les squelettes. Même en tenant compte du fait qu’elle avait un squelette qui avait été créé avec succès pour l’aider avec cette tâche répétitive, Aur avait présumé qu’il faudrait au moins une semaine pour tout finir.

« Eh bien, il semble que beaucoup de gobelins se soient promenés dans le donjon, alors j’ai appliqué ma magie de charme sur eux et je leur ai demandé de m’aider. Plus important encore, ne peux-tu pas faire quelque chose pour ça ? » demanda Lilu.

Lilu avait montré à Aur son corps qui était couvert de sang et de graisse.

Les gobelins étaient des monstres ayant l’apparence d’une petite créature mesurant environ 50 cm de haut. Bien qu’ils aient l’air laids et que leur puissance était assez faible, ils possédaient des doigts assez agiles et quand on y pense, ils étaient certainement adaptés à un tel travail.

« Mais même ainsi, tu as travaillé plus vite que je ne le pensais. Très bien, viens avec moi, » déclara Aur.

« Ne serait-il pas parfait si tu utilisais comme d’habitude ta magie afin de faire disparaître toute cette saleté... ? Eh ? C’est quoi ? » demanda Lilu.

Lilu qui suivait Aur à contrecœur alors qu’elle se plaignait auprès de lui avait écarquillé les yeux devant la scène incroyable se dévoilant devant ses yeux. Une fosse de plus de dix mètres carrés avait été creusée au centre de la grande salle et ce trou avait été rempli à ras bord avec de l’eau.

« J’ai trouvé une source d’eau souterraine et j’ai dirigé une partie du flot d’eau dans cette pièce. Attends une minute... Golem, mets une pierre dans l’eau ! » ordonna Aur.

Alors qu’Aur avait ordonné ça, une silhouette en pierre enchâssée dans un coin de la pièce commença lentement à se lever. Bien qu’il ressemblait un peu à la Gargouille, son existence était plus proche de celle des morts-vivants. C’était un rocher qui avait reçu la vie temporaire grâce à la magie d’Aur, en d’autres termes, il s’agissait d’un golem.

Le golem avait enfoncé ses propres mains dans la flamme qui brûlait dans le coin de la pièce et assez rapidement, le rocher dans sa main avait commencé à briller d’une couleur rouge vif. Pour un humain, une brûlure aussi grave serait incurable et causerait des dommages permanents, mais pour quelque chose comme un golem de pierre, ce n’était rien et cela ne lui causait aucun mal.

Le golem avait ensuite placé la roche brûlante dans le spa artificiel fabriqué par l’homme. Juwa ! la vapeur d’eau s’élevait dans l’air alors que la roche s’enfonçait lentement au fond de la piscine. Après 2 ou 3 roches, l’eau de la baignoire était juste à la bonne température.

Les roches brûlantes n’étaient pas devenues froides trop rapidement. De plus, l’eau de la fosse s’était progressivement déversée au fur et à mesure qu’un jet d’eau continu entrait, créant ainsi une sorte de fontaine qui faisait en sorte que l’eau ne devienne pas non plus trop chaude. Il s’agissait d’une baignoire dont Aur était très fier, car c’était lui qui avait procédé à des ajustements à de nombreuses reprises au cours des derniers jours.

« Tu m’as fait une salle de bain…, » murmura Lilu.

Lilu avait uni ses mains devant sa poitrine, et ses yeux étaient pétillants alors qu’ils étaient remplis d’une profonde émotion. Aur avait avalé les mots « Ce n’était pas vraiment pour toi. » En réalité, il s’attendait à ce que Lilu termine le travail beaucoup plus tard, donc, la salle de bain n’avait évidemment pas été faite en relation avec elle. Cependant, il avait décidé de ne pas le dire à voix haute.

« ... Bref... Golem, chauffe une nouvelle pierre. Alors, on entre ? Pense à d’abord enlever la saleté avec le seau là-bas, avant d’entrer, d’accord ? » déclara Aur.

« Hein ? Aur, tu y vas aussi ? » Lilu avait demandé à Aur au moment où elle avait reçu le seau.

« Tout à fait. Même si tu es une démone, si tu n’as rien mangé pendant trois jours d’affilée, ne te sens-tu pas fatiguée ? » demanda-t-il.

Lilu avait compris l’implication dans les paroles d’Aur, et ainsi, elle lui avait souri avec douceur.

« Alors... je vais profiter à la fois du repas et d’un bain , miam ! » déclara-t-elle.

Quelques minutes plus tard, une voix coquette résonnait dans toute la grande salle de bains. « Haaaaahh... Je me sens si bien . »

Tout en trempant son corps dans l’eau chaude, Lilu marmonnait toute sa satisfaction.

Après avoir rincé toute la saleté et la crasse avec l’eau chaude, Lilu avait reçu une bonne quantité d’« énergie » d’Aur et elle profitait maintenant du bain chaud.

« Oh ouais ! Tu as mentionné que les Gobelins sont venus dans le donjon ? Que leur as-tu fait après les avoir forcés à t’aider avec ton travail ? » demanda Aur.

Peut-être parce qu’ils étaient si détendus après être entrés dans le bain chaud, mais Aur lui posait une question avec une expression beaucoup plus relaxe que d’habitude.

Si je ne me trompe pas, depuis le moment où je l’ai rencontré, il a toujours une expression sévère sur son visage, c’était ce que Lilu pensait. Bien que ce ne fut pas une expression impatiente ou agitée, elle pensait qu’Aur avait une expression très stricte comme s’il se jugeait toujours lui-même.

Après avoir été trempée dans le bain tourbillonnant, l’expression détendue d’Aur donnait l’impression d’être un jeune homme ordinaire. Cela étant dit, il était en fait une personne âgée qui dépassait de loin l’âge de 70 ans...

« ... Lilu ? » demanda-t-il.

« Ah ! Euh, après que je les ai libérés de mon charme, ils semblaient avoir fait une tanière près de l’entrée du donjon. Alors, je les ai laissés là, » Aur l’avait interrogé parce qu’elle ne répondait pas, donc Lilu avait paniqué et avait rapidement répondu.

« Si c’est le cas, alors c’est bien... Dans le futur, il y aura encore plus de monstres attirés par le miasme et la magie du donjon, » déclara Aur. « Il peut y avoir des moments où différentes espèces de démons et monstres se perdent et errent dans le donjon, et cela ne me dérange pas vraiment de laisser au hasard le choix de déterminer quels monstres viendront. Ce sera comme un mécanisme de défense naturel pour les ennemis étrangers qui ne nous coûte rien. »

« Est-ce que ce genre de choses arrive souvent ? » demanda Lilu.

Face à la question de Lilu, Aur hocha la tête. « En premier lieu, les Gobelins préfèrent vivre dans des endroits sombres comme les grottes, c’est là qu’ils construisent habituellement leur tanière. Outre les gobelins, il y a beaucoup d’autres démons qui préfèrent vivre dans des endroits sombres. Là où le sang coule, le miasme suivra bientôt. Contrairement à l’extérieur qui est affecté par le vent et la pluie, ici, il se rassemble en un seul endroit. Quand le miasme se rassemble et se concentre en un seul endroit, cela deviendra un endroit confortable pour un démon. S’il continue à s’amplifier, différentes espèces de bêtes et même des démons de haut rang seront sûrement attirés et viendront ici. »

« Ahh... Quand tu en parles, ces jours-ci, j’ai l’impression que mon corps est plus léger quand je suis dans le donjon, » déclara Lilu.

« C’est parce que tu as découpé une énorme quantité de cadavres dans le donjon, » répondit Aur. « Si le miasme continue à s’épaissir, les esprits et les fantômes commenceront à apparaître, il sera même possible que les cadavres se remettent soudainement à bouger, comme s’ils étaient possédés. Si nous préparons le donjon de cette façon, nous devrions pouvoir obtenir des gardes pour travailler pour nous sans trop de problèmes. »

« Je comprends…, » murmura Lilu.

Dans ses pensées, Lilu souriait amèrement. L’expression de l’Aur détendu était complètement revenue à son expression originale de sérieux, avec seulement un léger sourire flottant sur son visage. Chaque fois qu’il parlait du fonctionnement intérieur du donjon, il avait toujours ce genre d’expression.

« De plus…, » continua Aur.

Quand Aur avait voulu continuer à expliquer les diverses subtilités du donjon... un son peu familier de « Jiririririri » avait surgi, se réverbérant dans toute la pièce.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Lilu.

« ... C’est un intrus, » l’expression d’Aur continuait de se durcir encore plus.

« Un intrus ? De quoi s’agit-il ? » demanda-t-elle.

Après qu’ils se soient habillés tous les deux en hâte, ils s’étaient dirigés vers le noyau du donjon.

« J’ose dire que ce sont des aventuriers. Ils ont dû prendre un “Contrat” émis par l’un des villages voisins, afin de venir me tuer. Le son de sonnerie est un piège à cloche que j’ai placé dans le donjon, » déclara Aur.

Dans l’entrée du donjon, Aur avait placé un piège magique pour servir de sonnette d’alarme pour détecter les intrus.

« Qu’en est-il des squelettes  ? » demanda-t-il.

« La carte que tu m’as passée l’autre jour possédait un symbole d’os marqué dessus, je les ai assignés à l’emplacement comme indiqué sur la carte…, » répondit la démone.

« D’accord, bien joué, » déclara-t-il.

Pon Pon Pon Pon, Aur avait légèrement caressé le dessus de la tête de Lilu. Comme c’était la première fois qu’elle recevait un tel éloge direct d’Aur, les joues de Lilu étaient devenues plus rouges.

« Outre les squelettes et les gobelins qui servaient de gardes de notre donjon, il y a aussi quatre Chiens de l’Enfer, deux Golems et 382 Diablotins. Eh bien ! Je ne comptabiliserai pas les Diablotins dans notre potentiel de combat, parce qu’ils sont à un niveau trop faible. Quoi qu’il en soit, avec ce nombre de larbins en défense, il devrait être facile de repousser les aventures classées intermédiaire, » expliqua Aur.

Sans penser beaucoup plus à Lilu, Aur se dirigea vers le noyau du donjon. Une fois arrivé là, il avait fait faire surgir de la magie du noyau. Et en utilisant la magie qui coulait du noyau, il avait étendu ses sens sur l’ensemble du donjon. Quand il faisait ça, Aur pouvait voir et surveiller tout le donjon depuis cette pièce.

« En comparaison avec des aventuriers de Rang Intermédiaire, quelle est leur force exacte ? » demanda Lilu.

« Si je dois prendre le chef de village dans le village que nous avons conquis l’autre jour, alors je dirais qu’il était au sommet de la classe intermédiaire. Quant aux intrus, je ne sais pas encore, » répondit-il.

En entendant les mots d’Aur, le visage de Lilu avait un peu pâli. Ils étaient à peine capables de vaincre un guerrier de Rang Intermédiaire à l’aide d’une attaque-surprise. Si plusieurs aventuriers de Rang Intermédiaire devaient envahir, ou pire encore, un seul aventurier de Rang Avancé devait attaquer, il n’y aurait rien qu’elle pourrait faire.

« ... Je le vois ! Les squelettes se battent contre l’intrus... cependant, c’est... Qu’est-ce que c’est ? » s’exclama Aur.

Une expression inhabituellement agitée traversa le visage d’Aur. Lilu ne pouvait pas voir ce qu’Aur voyait actuellement et cela la rendait encore plus anxieuse.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Lilu.

« Dix squelettes ont été détruits en une seule attaque... De plus, il n’y a qu’un seul intrus. Ce type est au moins un Rang Avancé, » répondit Aur.

Aur avait séparé ses mains du noyau du donjon et avait saisi le bâton qui s’appuyait contre le mur, puis il avait procédé à l’appel du Golem de la salle de bain.

« J’ai peur que même les chiens de l’enfer ne soient pas à la hauteur de cet intrus. Nous tiendrons nous-mêmes l’adversaire à distance. L’adversaire est une épéiste magique. Pendant que toi et le golem la retiendrez, je jetterai ma magie sur elle. »

« ... je comprends, » répondit-elle.

Lilu hocha la tête avec sérieux. Lilu serait probablement massacrée d’un seul coup d’épée, mais son corps n’était de toute façon que temporaire, et ce n’était pas son vrai corps. Même si elle mourait, le pire qui puisse lui arriver était que son esprit retourne au royaume démoniaque.

« Si tu gagnes, appelle-moi ici, d’accord ? Il y a encore une montagne de choses pour lesquelles tu as besoin d’aide, n’est-ce pas ? » demanda Lilu.

« Bien sûr, bien sûr... La voilà qui arrive ! » répondit-il

Comme Aur l’avait dit, une femme toute seule était apparue dans le couloir. Ses cheveux étaient roux et attachés en une queue de cheval, tandis que son âge se situait autour de 16-17 ans. Bien que son apparence ne semblait pas être celle d’une guerrière de haut rang, l’intensité de son aura était sans aucun doute digne de quelqu’un qui avait un pouvoir considérable.

« ... Êtes-vous, “Le Magicien Maléfique Aur” ? » demanda la rousse.

La jeune fille avait pointé son épée vers Aur qui se cachait derrière Lilu et le golem. Aur ne se donnait pas la peine de lui répondre et il avait immédiatement commencé ses incantations magiques.

« Je prendrai votre silence comme une affirmation. Préparez-vous ! » Dès qu’elle avait dit ça en murmurant les mots, la jeune fille avait couru vers Aur à une vitesse terrifiante.

En essayant de l’intercepter, Lilu avait étendu ses ongles et le Golem avait levé les bras vers le haut. Cependant, pour la jeune fille, ces mouvements étaient beaucoup trop lents. La fille passa devant Lilu et le Golem comme une rafale alors qu’elle apparaît instantanément devant Aur.

« Mer..de... ! » s’écria Lilu.

Au moment où Lilu se retourna, tout ce qu’elle pouvait voir, c’était l’épée de la jeune fille qui tranchait le cou d’Aur alors que sa tête volait dans les airs. Le sang avait jailli de la blessure au cou et sa tête était tombée au sol avant de rouler sur une courte distance. Un moment plus tard, son corps était également tombé au sol. À cet instant, le Golem qui était approvisionné avec la magie d’Aur s’émiettait au sol alors que ses bras étaient toujours dans la posture relevée.

« Vous n’êtes pas une humaine, n’est-ce pas ? Après tout, les ailes poussent sur votre dos. Êtes-vous peut-être du genre à vouloir venger votre maître décédé ? » demanda la rousse.

La jeune fille avait levé son épée dans la direction de Lilu tout en restant vigilante. Lilu avait levé les deux mains dans une pose de reddition.

« ... Comment est-ce possible ? Je n’étais liée à lui que par un contrat. Si le maître meurt, le contrat est également invalidé. Je retournerai immédiatement au royaume démoniaque, » déclara Lilu.

« Est-ce que c’est le cas ? Alors, permettez-moi de vous le demander. La personne que je viens de tuer s’appelle “Aur”. Est-ce que c’est correct ? » demanda-t-elle.

La fille avait alors essuyé le sang de son épée avant de la remettre dans son fourreau. Néanmoins, elle ne s’approchait pas non plus de Lilu avec insouciance. Il était évident que si Lilu essayait de faire une attaque sur la fille, elle dégainerait immédiatement son épée et couperait Lilu en deux.

« Oui, c’est... Vous l’avez trouvé. Sa personnalité est vraiment mauvaise, son traitement des humains et encore plus des démons est aussi très dur. Son âge réel est de 70 ans et bien qu’il soit si vieux, il est vraiment obsédé, et tout ce à quoi il pense toute la journée est de savoir comment son donjon peut faire ceci ou cela... C’est un maître de donjon vraiment idiot…, » répondit Lilu.

« Hahahaha, on dirait que mademoiselle la démone a aussi connu beaucoup de difficultés ? » La fille riait avec joie.

« Cependant, ce n’est pas un homme désagréable à côtoyer, mon maître…, » déclara Lilu.

En entendant la déclaration de Lilu, la jeune fille s’était sentie un peu mal à l’aise. Au moment où elle avait regardé autour d’elle en essayant de trouver pourquoi elle ressentait un sentiment de mauvais augure, Lilu avait fait pousser ses ongles pointus et avait essayé de faire une attaque furtive.

« Ahhh ! Vous avez dit que vous ne vous vengeriez pas, menteuse ! » cria la rousse.

La jeune fille était parvenue à éviter l’attaque sans aucune difficulté, et elle avait encore une fois sorti son épée de son fourreau.

« Je ne vous ai pas menti, vous savez ? Je vous ai dit que je ne voulais pas avoir ma “Vengeance”, » déclara Lilu.

Dès qu’elle avait compris les implications des paroles de Lilu, il était déjà trop tard. Aur pointa son bâton en direction de la jeune fille qui allait se retourner et il avait murmuré une incantation.

« “Sommeil” »

Alors que sa conscience disparaissait, la jeune fille remarqua les vraies couleurs de son sentiment de suspicion.

Quand Lilu critiquait son maître, elle n’utilisait pas un seul mot du passé.

« Tu as bien fait de le remarquer, » déclara Aur.

S’accrochant à la jeune fille alors qu’elle tombait, Aur avait caressé la tête de Lilu.

« Je ne suis pas une enfant, tu sais, » déclara Lilu.

« Tu m’as dit non ? » déclara Aur.

« Si le maître meurt, je retournerai immédiatement dans le monde démonique. Parce que je n’y suis pas retournée, il était évident que tu n’étais pas encore mort, » déclara Lilu.

Pouvoir retourner dans le monde démonique n’était pas à la hauteur des intentions de Lilu. Cela dépendait du contrat. Aur avait-il pensé au point où son contrat couvrirait jusqu’à ce niveau-là ? En constatant cela, Lilu avait une fois de plus réévalué à quel point Aur était prudent.

« Au fait, qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda Lilu.

Lilu avait pointé du doigt le cou d’Aur qui était déjà scellé. Aucune blessure ou aucun signe de sang n’étaient encore visibles.

En étant capable de se rajeunir et de redevenir jeune, Lilu pouvait comprendre s’il pouvait récupérer sa force physique ou guérir des blessures majeures, mais elle ne pensait pas qu’il serait capable de revenir vivant après sa mort. De plus, ce n’était pas comme s’il ressuscitait le corps de quelqu’un d’autre, c’était son propre corps.

« Ce n’est pas vraiment une magie inhabituelle. C’est simplement que j’ai laissé ma force vitale dans un endroit différent, donc, peu importe à quel point ce corps extérieur est gravement blessé, je ne mourrai jamais, » répondit Aur. « D’un autre côté, même si ce corps ne subit aucun dommage, si ma force vitale est détruite d’une manière ou d’une autre, je mourrai immédiatement. »

« Ahh... Je vois, » s’exclama Lilu.

Il va sans dire qu’il avait caché sa force vitale dans un endroit très sûr. C’était sûrement ce qu’Aur appréciait le plus dans ce monde... En d’autres termes, c’était à l’intérieur du noyau du donjon.

« Alors, qu’est-ce que tu comptes faire avec cette fille ? » demanda Lilu.

Lilu avait montré du doigt la fille qu’Aur tenait dans son étreinte. Il était évident qu’il ne l’avait pas tuée et qu’elle ne faisait que dormir. La jeune fille respirait régulièrement, car elle émettait légèrement un son de *Suuu, Suu*.

« Hmm... Apparemment, cette fille est née sous “l’Étoile du Héros”, » déclara Aur.

« L’Étoile du Héros ? » demanda-t-elle.

Répétant ses paroles, Lilu lui demanda de clarifier et Aur hocha la tête.

« C’est un cas extrêmement rare. Cela fait qu’un être humain naît sous un destin prédéterminé, » répondit Aur. « De tels êtres humains développeront habituellement des capacités remarquables à un jeune âge, qui dépasse de loin celui de l’être humain moyen et quand ils grandiront, ils deviendront un expert de première classe, quel que soit le chemin dans lequel ils étaient destinés à être. Cependant, leur vie ne se passera jamais sans incident, et sans exception, ils attireront soit une énorme quantité de chance, soit une grande malchance. »

« Ehh...Aur, ne me dis pas que tu es né sous l’Étoile du Roi des Démons ? » demanda Lilu.

« Bien sûr que non ! Comment est-ce possible ? Si c’était le cas, j’aurais déjà terminé ce donjon ou je serais déjà mort il y a longtemps, » répondit Aur.

Aur s’évaluait lui-même comme une personne avec « pas beaucoup de talent, mais pas non plus incompétente ». Il était juste un homme qui avait travaillé dur pendant des mois et des années pour compenser son manque de talent. La seule chose pour laquelle il avait eu de la chance dans sa vie, c’était qu’il avait survécu assez longtemps pour achever le noyau du donjon et qu’il avait découvert l’emplacement d’une Veine du Dragon.

« Alors, à la fin, que ferais-tu de cette gamine ? » Quand Lilu lui demande à nouveau, l’expression d’Aur devient un peu trouble.

Il avait alors répondu. « Elle est née sous l’Étoile du Héros. Même si je voulais la tuer, ce ne serait pas si facile à accomplir. De plus, si je voulais appliquer la magie du lavage de cerveau sur elle, les effets seraient trop faibles. Au moment critique, elle pourrait se libérer de mon contrôle. »

Parce qu’elle dormait si bien, Lilu pensait : ne pouvons-nous pas simplement la tuer dans son sommeil ? Cependant, après tout, elle était née pour être un « Héros ». Si vous tentiez de la tuer, apparemment, un miracle se produirait et elle survivrait d’une manière ou d’une autre. Une personne née sous une étoile aussi puissante ne mourrait pas dans les dernières années de sa vieillesse, lorsque le pouvoir qui la gouvernait s’affaiblirait. Il était beaucoup plus probable qu’ils connaîtraient une mort brutale et désastreuse. C’était la malédiction éternelle placée sur une personne née sous une telle étoile.

« Alors quel est le plan ? Ce n’est pas comme si on pouvait la mettre dans un sommeil profond pour toujours, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.

« ... On ne peut pas faire grand-chose. Je ne voulais pas vraiment le faire parce que le taux de réussite n’est pas si élevé, mais il n’y a pas d’autre choix, » déclara Aur.

Avec une expression amère, Aur avait pris une décision avec détermination.

« Nous l’entraînerons pour qu’elle soit à notre goût, » annonça-t-il.

***

Chapitre 6 : Entraînons le pitoyable prisonnier

Partie 1

Quand Yunis s’était réveillée, elle était déjà dans une pièce sombre entourée de murs de pierre. Elle avait désespérément essayé de faire fonctionner sa tête et de comprendre la situation. Quand elle avait essayé de bouger son corps, les chaînes attachées à son bras droit avaient fait un bruit de cliquetis.

Ce n’était pas seulement son bras droit. Ses mains et ses pieds étaient attachés avec des chaînes et fixés au mur, et il était à peine possible pour elle de se déplacer de façon importante. De plus, son corps était retenu au lit par un mécanisme de verrouillage circulaire en acier.

Toutes les armes et l’équipement qu’elle avait en sa possession avaient disparu et il n’y avait rien dans la pièce. Elle était pour le dire franchement dans une pièce avec une faible lumière provenant d’une lampe, où elle était clouée au lit et retenue par des chaînes. C’était tout ce qu’il y avait dans la pièce en ce moment. Il n’y avait même pas de porte dans l’entrée, et tout ce qu’elle pouvait voir était un passage sombre qui menait quelque part dans l’obscurité.

« Tu t’es réveillée ? »

Du passage, un homme et une femme étaient apparus. Il portait une robe grise et avait les cheveux bruns dorés, il était de taille moyenne et semblait avoir environ 20 ans. Quant à la femme, elle avait des ailes de chauve-souris qui sortaient de son dos, avec des cheveux aile de corbeau elle portait des vêtements qui rendaient sa silhouette plus gênante (ou plutôt des sous-vêtements ?), c’était une très belle femme.

En les voyant s’approcher, Yunis avait commencé à sortir de son état d’esprit comateux. Le magicien maléfique Aur et son familier... C’était ces deux-là qui l’avaient vaincue. Bien qu’il semble qu’elle n’avait pas été tuée, était-ce vraiment quelque chose de chanceux ? Yunis se sentait trop suspicieuse quant à leurs motivations.

« Le fait de commencer me permettra de me présenter. Mon nom est Aur. Je suppose que vous avez entendu parler de moi, je suis celui qu’ils appellent le “Mage noir”. Cette démone est mon assistante, son nom est Lilu... Quel est votre nom ? »

Yunis avait réfléchi désespérément à des idées pour sortir de cette situation. Comment allait-elle surmonter cette situation désastreuse ? Elle n’avait pas d’armes, elle ne pouvait même pas bouger librement, et l’homme appelé Aur avait le plein contrôle de sa vie à portée de main.

« ... Yunis. Je suis aventurière. »

Elle n’avait pas donné son nom complet et n’avait déclaré que son surnom. « Quand un magicien puissant est capable de connaître votre vrai nom au complet, il serait capable de vous dominer et de vous ordonner de faire n’importe quoi », c’était quelque chose qu’elle avait déjà entendu d’un magicien qu’elle connaissait, donc elle avait choisi de ne pas révéler son nom complet.

« Je vois... Très bien, Yunis, il y a une chose que je voulais vous demander. Quel village vous a demandé de venir ici ? » demanda Aur.

« Personne ne m’a demandé de venir ici, » répondit-elle. « J’ai entendu des rumeurs d’un magicien malfaisant existant autour de cette zone, alors je suis simplement venue pour porter un jugement. »

Bien qu’elle avait compris qu’il s’agissait d’une mauvaise excuse, c’était tout ce qu’elle avait trouvé. Elle avait agi ainsi parce qu’elle ne voulait pas causer d’ennuis aux villageois innocents. De plus, la première partie n’était pas nécessairement un mensonge. Il était vrai qu’elle avait entendu l’histoire d’un magicien maléfique, mais elle avait aussi laissé de côté l’information concernant le village qui lui avait demandé de venir ici.

« Hmm... Dans ce cas, qui était celui qui vous a parlé de telles rumeurs ? » demanda-t-il.

Grr, Yunis était à court de mots. Elle s’était rendu compte qu’elle avait dit quelque chose qu’elle n’aurait pas dû.

« Ka... »

« Ka ? »

« C’était juste des ragots..., » déclara-t-elle.

Lilu avait une expression d’étonnement qui venait des profondeurs de son cœur. Yunis voulait vraiment porter le blâme sur elle-même.

« Donc c’est juste un commentaire passager, hein... ? Si c’est le cas, je n’ai pas d’autre choix, » annonça Aur en poussant un soupir.

Au contraire, Aur avait fait preuve d’une attitude consentante face à un mensonge aussi évident.

« T-Tout à fait ! Je ne suis pas très intelligente, donc je ne me souviens pas vraiment d’où je l’ai entendue ! » s’écria Yunis.

« I-Idiote ! » cria Lilu.

En entendant la réponse de Yunis, pour une raison inconnue, Lilu était devenue agitée. De plus, Lilu n’avait pas dit ce mot à Aur, mais elle avertissait Yunis.

« Si vous ne vous souvenez pas qui c’était, alors il n’y a pas d’autre choix... je me vois obligé de brûler tous les villages, » déclara Aur.

En entendant la réponse nonchalante d’Aur quant au massacre de tous les villageois, l’expression de Yunis s’était figée.

« Bien qu’il soit regrettable de brûler des villages qui n’ont rien à voir avec cela, on ne peut pas faire autrement, » déclara Aur. « En outre, toutes les menaces potentielles doivent être éliminées. »

« Arrêtez !! » Yunis avait crié, interrompant les paroles d’Aur. « Les villageois n’ont rien fait de mal ! C’était moi, je l’ai fait ! J’ai fait tout cela toute seule ! C’est pourquoi, je vous en supplie, ne faites pas de mal aux gens du village... »

Le cliquetis des chaînes résonnait dans la pièce alors que Yunis plaidait auprès d’Aur. Alors qu’elle était dans une telle situation, il ne lui était pas possible de baisser la tête et de s’incliner, ni de s’accrocher à ses jambes pour supplier.

« Alors, vous essayez de me dire que c’est de votre faute ? » demanda Aur.

« C’est exact ! Les villageois n’ont rien fait de mal. C’était mon propre plan que de venir vous arrêter ! » déclara Yunis.

« Alors, jurez-vous d’accepter tous les péchés et de recevoir tous les châtiments avec votre corps ? » demanda Aur.

« ... je le jure. Je le jure, s’il vous plaît, ne faites pas de mal aux villageois, » déclara Yunis.

« Vous dites des choses si épouvantables, » Aur avait commencé à parler d’une manière très facile à comprendre. « “Si vous ne voulez pas que les villageois meurent, alors vous devez écouter mes paroles” — je ne vous menacerai jamais à faire une telle chose. J’essaie simplement de trouver la vraie personne qui est coupable de ce crime. Bien que je me proclame maléfique et malfaisant, je ne m’abaisserai pas au point de tuer des innocents. Le village que j’ai détruit auparavant avait agi contre moi en dégainant leurs lames et en essayant de me tuer. Cependant, si vous me dites que vous êtes la seule coupable, alors il n’y a aucune raison de punir les autres. »

« ... Je comprends, » déclara Yunis. « Le péché n’appartient qu’à moi. C’est pourquoi toutes les punitions ne devraient être données qu’à moi ».

Yunis avait regardé Aur droit dans les yeux en disant cela. C’était les yeux de quelqu’un qui pouvait prévoir ce qui leur arriverait à partir de maintenant, mais qui était toujours déterminé à passer par là. Même en sachant ce qui l’attendait, elle ne voulait pas causer d’ennuis aux villageois. Elle avait un sens de la justice incroyablement fort, c’était vraiment l’entêtement de la fille qui était destinée à devenir un « héros ».

« Je comprends. Dans ce cas, je vous donnerai une punition appropriée, » déclara Aur.

Aur avait sorti un poignard de sa poche et l’avait pressé contre la poitrine de Yunis. Alors qu’elle fermait les yeux, elle était prête à ressentir la douleur aiguë d’une lame qui s’enfonçait en elle. Mais au contraire, le poignard ne lui avait pas fait une seule blessure, et au lieu de cela, il avait couru le long de sa poitrine jusqu’à sa taille. En cours de route, les vêtements qu’elle portait avaient été coupés en deux.

C’était l’une des possibilités qu’elle avait prévues, et il s’agissait de l’un des développements qu’elle espérait ne pas voir se produire. Cependant, contrairement à ses attentes, celui qui s’était approché de son corps exposé n’était pas Aur, mais Lilu. Même pour Yunis qui était une femme, le sourire envoûtant de Lilu était captivant à voir alors qu’elle avait placé le bout de ses doigts délicats sur la poitrine de Yunis.

« Fuaa ! »

Après avoir fait entendre cette voix, Yunis elle-même était étonnée que le doux souffle vienne de sa propre bouche.

« Fufu, tu es si mignonne. Et aussi très sensible, non... ? » déclara Lilu.

« Nn, uu... »

Tsuu, Lilu avait commencé à faire glisser d’une manière affectueuse le bout de ses doigts vers le bas de la poitrine, vers le nombril. Bien qu’elle se soit préparée mentalement pour ne pas faire entendre cette fois sa voix, les picotements qu’elle commençait à ressentir, combinés aux frissons indescriptibles qui traversent sa colonne vertébrale, avaient fait que Yunis avait à nouveau laissé sortir sa voix.

L’endroit que Lilu touchait commençait déjà à s’échauffer et l’intérieur du corps de Yunis s’était mis à palpiter et à lui provoquer d’étranges sensations. Yunis était amenée à vivre un plaisir qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant, alors que Lilu jouait sur son corps. Bien qu’elles soient du même sexe, la capacité d’une succube à séduire et à procurer du plaisir était énorme. Rien qu’en la touchant à peine, le corps de Yunis approchait progressivement de ses limites.

« Il est temps pour moi de toucher aussi à cet endroit spécial, non ? » déclara Lilu.

Tout à coup, Lilu avait fait bouger ses doigts vers l’entrejambe de Yunis.

« Fufu, n’es-tu pas déjà si mouillé ? » Lilu avait gloussé en lui murmurant ça en constatant l’état de Yunis.

Puis elle avait fait des bruits obscènes avec ses doigts sur la zone génitale de Yunis. *Kuchu Kuchu*. Des bruits de mouvements avaient été faits exprès et le visage de Yunis était devenu rouge de honte.

« Et si je fais ça, je me demande bien ce qui se passe ? » demanda Lilu d’une voix coquette.

« Hyaaaah !? »

Lilu avait placé son doigt et l’avait fait frotter contre la partie la plus sensible du corps de Yunis... et Yunis n’avait pas pu s’empêcher d’élever la voix avec force face à cette soudaine sensation.

« C’est une belle réaction que je vois là ! Bien que tu sois vierge, as-tu correctement appris à te toucher avant aujourd’hui ? » demanda Lilu.

« Ce genre de chose est... Fuaah ! » s’écria Yunis qui tenta de nier.

Avant que Yunis ne soit capable de répondre, Lilu avait pincé son clitoris, ce qui lui avait fait hausser à nouveau la voix.

« Qu’étais-tu en trainde dire ? Tu aimes le faire, j’en suis sûre. Bien sûr que si ! Regarde comme c’est devenu “gonflé” si rapidement, » déclara Lilu.

« Fuuu-Ahhhhhhhh ! N’y touchez pas comme ça ! A-Arrêtez, s’il vous plaît, je ne veux pas ! » cria Yunis.

L’un des côtés de son corps était chatouillé tandis que ses mamelons étaient léchés. Puis sa chatte avait été caressée alors que Lilu taquinait la zone. Lilu avait un contrôle complet du corps de Yunis, lisant les signes produits en réactions de ce qu’elle lui faisait alors qu’elle avait acculée Yunis en attaquant tous ses points faibles à la chaîne.

 

 

« Maintenant, il est temps, » déclara Lilu.

Conformément à ces paroles, Lilu étendit soudainement et avec force les jambes de Yunis tout en les écartant largement, ce qui lui donna un bon coup de fouet et lui rendit ses sens. Depuis un petit moment, il semblerait qu’elle avait perdu connaissance à cause du plaisir intense qu’elle ressentait.

Quand elle avait commencé à se souvenir de certaines bribes de ce qui s’était passé, elle avait réalisé que Lilu taquinait son corps depuis environ deux heures. Alors qu’elle avait été caressée si intensément, Yunis avait fait entendre sa voix encore et encore, tout en ayant supplié pour une libération de l’enfer infini du plaisir alors qu’elle pensait qu’elle était déjà sur le point de devenir folle.

Le lit était déjà trempé de sueur et de jus d’amour alors que des liquides tièdes coulaient et se rassemblaient en dessous d’elle telle une flaque d’eau. Le plus effrayant dans tout cela, c’était que la technique des doigts de Lilu n’avait pas permis à Yunis d’atteindre son apogée, même après avoir éprouvé des sensations tactiles aussi intenses.

Il était certain que si Lilu le voulait, elle aurait pu facilement faire jouir Yunis qui était très excitée d’un mouvement de doigt. Tout cela avait fortement influencé la condition physique actuelle de Yunis. Cependant, elle l’avait laissée à dessein sur le précipice de l’orgasme sans pouvoir encore expérimenter la libération alors qu’elle continuait à taquiner et tourmenter les points de plaisir de Yunis.

Dans tous les cas, n’étais-je pas enchaînée ? Comment a-t-elle pu écarter mes jambes ? Yunis avait eu de telles pensées et... comme elle était dans un état d’étourdissement, elle avait soudain senti quelque chose percé dans les profondeurs intérieures de son vagin. Elle avait senti la sensation aiguë de la douleur qui l’avait fait sortir de sa stupeur.

« Uu, Ahhhhhh !?? »

Quand elle tourna son regard vers le point douloureux, elle vit qu’Aur était déjà entre ses jambes, et sa zone la plus intime avait été percée avec férocité par la chose dure d’Aur.

La sensation de voir ses organes internes serrés à mains nues par quelqu’un s’était précipitée dans son cerveau alors qu’une douleur relativement intense avait inondé ses sens. Au même moment, elle avait ressenti un sentiment d’impuissance et de privation concernant le fait qu’elle venait de perdre sa pureté d’être une jeune fille vierge.

Bien qu’elle ne pensait pas que sa profession d’aventurière, qui l’obligeait à lutter contre les démons et les voleurs, lui permette de mener la vie amoureuse normale d’une jeune fille, elle rêvait souvent, comme toute autre fille, d’avoir sa première rencontre parfaite et au moins de partager son expérience initiale avec quelqu’un qu’elle considérait comme quelqu’un de spécial. Et en ce moment, ses rêves étaient piétinés par un homme qu’elle connaissait à peine. Sachant que c’était sa réalité, des larmes avaient commencé à couler sur ses joues.

Face aux pleurs de Yunis, Aur posa doucement sa main sur la tête d’Yunis. Alors qu’il avait fait cela, peu à peu, une sensation de chaleur avait commencé à se transmettre à travers sa main et la douleur avait rapidement disparu.

« C’est bon. Vous ne ressentez plus de douleur, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Yunis hocha la tête. En entendant une voix si douce murmurer à son oreille, le sentiment de perte dans son cœur commença à s’apaiser un peu à mesure qu’il diminuait. Dans son esprit, elle avait parfaitement compris que l’homme devant elle était celui qui l’avait privée de sa pureté et c’était celui qui l’avait salie. Cependant, cette partie de son raisonnement logique avait été perdue dans son cœur et elle commençait à sentir que l’homme devant elle apaisait ses blessures. Elle commençait à se sentir bien.

« Je vais commencer à bouger, » déclara Aur.

Lentement, Aur avait commencé à bouger ses hanches. Ses mouvements étaient en vérité très doux comme s’il s’inquiétait profondément pour Yunis. La douleur qu’elle ressentait continuait à s’adoucir chaque fois qu’Aur caressait la tête de Yunis, mais chaque fois que le pénis d’Aur perçait les parties les plus profondes de son ventre, son corps et son esprit commençaient à ressentir une certaine douleur.

« Gu,uuu... ! »

Yunis avait serré ses dents pendant qu’elle endurait désespérément tout cela. Il s’agissait d’une punition. C’était le châtiment naturel de quelqu’un qui avait commis un crime. Par conséquent, il était nécessaire que Yunis le supporte.

Cependant, cette punition avait été brusquement interrompue. Aur s’était arrêté de bouger et il regardait tranquillement le visage de Yunis. Yunis le surveillait aussi alors qu’une expression confuse était apparue sur son visage.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Aur.

Mais ce que Yunis voulait lui demander. « Pourquoi avez-vous soudainement arrêté vos mouvements ? »... Elle voulait lui demander, mais elle avait choisi de se taire. En pensant à demander une telle chose, je pense que j’ai dû devenir folle.

« S’il y a quelque chose que vous voulez me dire, vous vous sentirez beaucoup mieux si vous le laissez sortir, » cependant, Aur avait vu à travers elle alors qu’il lui chuchotait ça à l’oreille.

« Dire vos pensées à haute voix n’est pas un crime, » continua Aur. « Naturellement, le fait d’agir en fonction de vos désirs, pourquoi serait-ce un crime ? Il n’est pas nécessaire d’endurer quoi que ce soit, il suffit d’accepter les choses telles qu’elles sont. N’est-ce pas la “bonne chose à faire” ? »

Alors qu’elle était taquinée, tout en étant surprise par la tournure des événements, elle avait été constamment assaillie par des changements quant à la manière dont on la traitait ce qui la rendait délirante de fièvre, car sa capacité à raisonner était lentement volée par ses doux murmures, ce qui la faisait entrer dans un état de transe. L’intervalle de temps où elle pouvait rester saine d’esprit devenait de moins en moins long et les paroles d’Aur continuaient à gagner en présence à mesure que ses suggestions s’infiltraient dans les profondeurs de son esprit.

« ... Faites-le..., » murmura Yunis.

« Qu’est-ce que vous voulez ? »

Yunis avait inconsciemment murmuré quelque chose, Aur s’approcha d’elle et lui posa cette question à voix basse.

« Faites-le... Encore pluussss... ! » Enfin, Yunis avait demandé cela en quelque chose ressemblant à un cri sur la fin.

« Cela ? » demanda Aur.

« Ouais ! Ça ! C’est tellement bon ! » déclara Yunis.

Lorsqu’il l’avait après ça profondément transpercée, Yunis avait laissé sortir une voix séduisante en accueillant avec extase cette sensation. Son corps était toujours attaché et pouvait à peine bouger, mais elle avait commencé à bouger ses hanches autant qu’elle le pouvait pour qu’elle puisse ressentir plus de plaisir, même si cela n’était qu’une faible quantité en plus.

« Gentille fille. Yunis, vous êtes vraiment la meilleure..., » déclara Aur.

« Nnn, Haaaa, Ahn, ça fait du bien..., » Yunis avait gémi.

L’expression de Yunis était déjà fondue dans le plaisir, car la lumière de raison n’était plus discernable dans ses yeux. Il ne restait plus que son désir d’avoir plus de plaisir et d’accepter tout ce que lui faisait Aur. Tout en continuant à s’enfoncer profondément à l’intérieur d’elle, Aur avait desserré une partie des liens qui la retenaient.

Lorsque cela avait été fini, Yunis s’était instantanément accrochée au cou d’Aur avec ses bras, et elle avait commencé à bouger ses hanches avec intensité tout en s’accrochant fermement à lui.

« Ahhhh, incroyable, fantastique ! Plusss, s’il vous plaît ! Faites-le plus fort ! » demanda Yunis.

Pendant qu’il enlaçait Yunis, Aur bougeait sa taille en cercle. En même temps qu’il faisait ça, il avait pincé le clitoris qui était complètement trempé par le jus de l’amour et avait tiré dessus.

« Ahhhhhhhhhh ! Ça, ça fait du bien, c’est tellement bon ! Je... Je jou... jouisssss ! » à ce moment-là, la voix de Yunis avait grimpé d’une octave.

« C’est ça, lâchez-vous ! Jouissez autant que vous le voulez... ! », déclara Aur.

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh !! » cria Yunis dans sa jouissance.

Le corps de Yunis se plia vers l’arrière alors que son corps tremblait et vibrait de plaisir. Peu de temps après ça, Aur avait libéré ses fluides laiteux au fond d’elle.

« “Héros, luisant comme une étoile brillante”, » murmura Aur.

Aur avait implanté une phase-clé dans son esprit et il l’avait chuchotée à ses oreilles pendant le pic de plaisir. À ce moment-là, instantanément l’expression sur son visage avait disparu et ses pupilles avaient également perdu leur foyer.

« ... D’accord ! Les suggestions post-hypnotiques semblent aussi être très efficaces, » déclara Aur.

Aur avait confirmé son état de transe en examinant ses pupilles et en touchant son corps.

« Tu fais cela depuis un petit moment, mais que fais-tu exactement ? Est-ce une sorte de système de lavage de cerveau utilisant la magie ? »

Aur était toujours bloqué avec Yunis qui l’étreignait alors que Lilu lui avait posé une question comme si elle avait beaucoup de temps libre.

« Non, ce n’est rien de complexe, c’est juste une suggestion hypnotique, » déclara Aur. « Elle fait l’expérience d’un conditionnement où son corps perd sa pensée consciente. C’est ce qu’on appelle l’état de transe hypnotique. Tu as également été capable de la placer dans cet état corporel en utilisant ta magie et tes talents pour les caresses. Ce que j’ai implanté en elle après était une suggestion hypnotique qui lui permettra de retomber dans cette transe comme elle est maintenant en un instant. »

« Bien qu’elle soit éveillée... Elle est dans une sorte d’état de rêverie, c’est ce que tu veux dire ? » demanda Lilu.

« Non, en fait, c’est tout le contraire, » répondit Aur. « Quand tu as un rêve, bien que tu dormes, tu es toujours conscient. Lorsque tu entres dans un état hypnotique, tu n’es pas du tout conscient. Par conséquent, la capacité de porter des jugements et de raisonnement logique devient presque nulle. Dans une telle condition, les idées que j’implante en elle seront acceptées avec beaucoup d’obéissance et s’enfonceront dans sa subconscience comme faisant partie d’une suggestion hypnotique. Il est également possible d’influencer certaines actions qu’elle prendra inconsciemment. Bien que ce soit la première fois qu’elle ait eu des rapports sexuels, ajoutant au fait qu’elle a été violée avec force, elle est tombée dans un état de confusion et de plaisir. Tout cela grâce à la suggestion que je lui ai implantée il y a quelques instants. »

Après avoir entendu l’explication d’Aur, Lilu regarda le visage de Yunis avec beaucoup d’intérêt. Bien que ses yeux soient ouverts et qu’il semblait qu’elle était éveillée, elle ne semblait pas consciente du fait que Lilu était juste devant elle.

« Es-tu en train de me dire que si tu lui disais de te “servir pour toujours”, elle deviendrait ton esclave ? » demanda Lilu.

Aur avait secoué la tête en désaccord avec les questions de Lilu. « Non, l’hypnotisme n’est pas quelque chose d’aussi polyvalent... Ou plutôt, les choses que tu peux faire avec elle sont assez limitées. Tu ne peux pas vraiment forcer quelqu’un à faire quelque chose qu’il déteste, et tu ne peux pas non plus lui faire une suggestion comme celle-là, car cela l’amènera à rejeter l’idée et à annuler les effets. C’est précisément la raison pour laquelle j’ai choisi d’utiliser l’hypnose contre elle qui est née sous l’Étoile du Héros. Si elle était forcée par magie de me servir, cela serait certainement rejeté par tout son être et cela ferait échouer ma magie. C’est parce que quiconque tente d’obstruer le chemin d’un héros sera voué à l’échec. »

« ... L’utilisation de cette méthode ne compte pas comme une obstruction ? » demanda Lilu.

Lilu avait désigné les dispositifs de retenue tels que les chaînes et c’est ce dont elle parlait à Aur.

« Bien sûr que ça compte comme une obstruction. Par conséquent, si nous continuons à employer la même méthode de restriction, tôt ou tard par une sorte de force de la nature, elle sera capable de se libérer, » répondit Aur.

Une petite flamme était apparue grâce à la magie d’Aur qui l’avait fait scintiller et clignoter devant les yeux de Yunis. Juste en répétant le clignotement d’une simple lumière, l’état hypnotique qui commençait à disparaître avait commencé à s’intensifier encore plus.

« Maintenant Yunis, il est temps pour vous d’étudier. Quel genre de personne pensez-vous que soit une personne gentille ? »

« Une personne gentille est... une bonne personne..., » Yunis avait répondu à sa question sans aucun changement dans l’intonation de sa voix.

« Qu’en est-il d’une personne qui guérit les blessures d’autres personnes ? » demanda Aur.

« Une personne qui guérit les blessures des autres... Est une bonne personne..., » répondit Yunis.

« N’oubliez pas ce fait dans votre esprit. Vous avez si bien répondu, » déclara Aur.

Avant d’avoir des rapports sexuels avec Yunis, c’était la suggestion hypnotique qu’il avait implantée en elle et elle était maintenant consolidée dans sa subconscience.

« J’y pense depuis un certain temps, mais la suggestion que tu as implantée n’est-elle pas quelque chose qui est clairement évident pour tout le monde ? » demanda Lilu.

Aur acquiesce face à la question de Lilu. « C’est exact. Parce que c’est une chose naturelle, elle y croira naturellement et facilement. Il est très difficile de lui faire accepter quelque chose qui n’est ni logique ni naturel. L’avantage de lui faire croire en quelque chose de simple est que quelque chose qu’elle a accepté dans les profondeurs de son cœur sera inscrit dans son esprit sans condition. Même si la personne devant toi est l’homme qui te viole, s’il agit en étant un peu “gentil”, son inconscient pensera que l’homme est une “bonne” personne. »

Il avait alors continué à parler. « Cette suggestion a été intégrée avec succès dans son subconscient, c’est la raison principale pour laquelle Yunis a pu se perdre dans le plaisir avec moi... »

« Puis chaque fois que tu lui feras cette allusion, l’instant où tu agissais “gentiment” avec elle pendant un seul instant, elle sera prête à tout pour être avec toi ? » demanda Lilu.

Une fois de plus, Aur avait secoué la tête. « Non. Ce n’est pas si simple. La raison pour laquelle ça a si bien marché cette fois-ci, c’est qu’elle a perdu sa capacité de raisonner à cause de tes caresses si intenses. Si elle était complètement calme et maître d’elle-même, elle se serait rendu compte avec le temps qu’elle agissait bizarrement. Bien que sa bonne impression de moi ne changerait pas, son esprit logique me considérerait comme son ennemi. Eh bien, il vaut mieux utiliser ce genre de méthode avec discrétion. »

Avant qu’Aur ne frappe des mains pour briser la transe, Aur avait murmuré à l’oreille de Yunis afin de la nourrir avec des suggestions supplémentaires.

***

Partie 2

La première fois que Yunis s’était réveillée depuis le châtiment, elle était comme prévu, dans la même chambre sombre entourée de pierre, et elle était toujours allongée sur le lit. Cependant, les draps de lit qui étaient censés être collants avec la sueur et les autres fluides corporels étaient actuellement lisses et soyeux. Pendant un moment, elle avait même pensé que tout ce qui se passait n’avait été qu’un rêve.

Cependant, elle se souvenait vaguement du fait que son lieu secret avait été percé et qu’elle avait même lâché un fort gémissement de plaisir et de satisfaction. Et après tout, il y avait toujours une petite sensation chaude et palpitante qui lui indiquait que tout cela n’avait pas été un rêve. En constatant ça, Yunis était troublée par des regrets et de la honte.

Elle s’était rendu compte qu’elle était proche de perdre le contrôle d’elle en ce moment.

Comme prévu, il n’y avait pas d’armes ou d’armure dans son champ de vision, et bien qu’elle semblait incapable de lancer de la magie, son corps n’était actuellement pas retenu par la moindre chaîne ou entrave. La porte de la pièce était grande ouverte et le couloir était clairement le chemin d’où elle était venue auparavant.

Dans une telle situation, puis-je m’enfuir... ?

Comme si les pensées de Yunis étaient lues, la silhouette d’Aur était apparue de l’intérieur du couloir. Yunis s’était placée instinctivement sur ses gardes et elle avait rapidement quitté le dessus du lit.

« Tu n’as pas à avoir si peur. Je ne vais nullement te causer de nouvelles blessures, » déclara Aur.

Aur avait alors fait claquer ses doigts, le sol au centre de la pièce s’était mis à déformer comme s’il avait une volonté propre. Cela avait commencé à prendre la forme d’une table et de deux chaises. Après ça, cette masse était vite redevenue une pierre à mesure qu’elle durcissait en place.

« Tu as dormi toute la journée. Tu devrais vraiment avoir faim maintenant, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

Après avoir dit cela, Aur avait placé les assiettes qu’il tenait dans sa main sur la table.

« ... As-tu mis du poison dedans ? » demanda-t-elle.

« Si je voulais te faire quelque chose du genre alors que tu es déjà réveillée, j’aurais aussi bien pu te tuer quand tu dormais, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

Yunis l’avait alors regardé d’un œil dubitatif, Aur avait rapidement pris place sur son siège devant son assiette. Il semblerait qu’Aur voulait aussi manger un repas, car il y avait deux assiettes sur lesquelles il y avait de la nourriture.

« Je suppose que c’est vrai, » déclara-t-elle finalement.

Yunis avait ainsi été convaincue alors qu’elle s’approchait d’Aur et elle s’était assise face à lui. Le plat qui était servi sur l’assiette était constitué de farine de blé malaxée qui ressemblait à des nouilles longues et minces qui étaient bouillies, et il y avait en plus de la viande hachée avec de la sauce qui recouvrait le tout.

« Est-ce des pâtes ? Comme c’est inhabituel, » déclara-t-elle.

« Connais-tu ce plat ? » demanda-t-il

Yunis acquiesça. Dans les provinces voisines, la farine était habituellement transformée en pain et elle avait donc mangé beaucoup de choses du genre, mais il était assez inhabituel qu’elle soit transformée en quelque chose comme des nouilles. Bien que cela soit également lié au fait qu’il n’était pas très populaire au sein de la culture de la région, c’était aussi un fait que le blé cultivé ici n’était pas vraiment approprié pour être mis en forme de nouilles. Si vous le faisiez selon les méthodes habituelles, la farine ne se formerait pas correctement et s’effriterait.

« Hmm, mais c’est vraiment délicieux, » déclara Yunis. « Est-ce que c’est peut-être une recette de Deingurado ? C’est aussi la première fois que je vois une sauce comme celle-ci, elle convient parfaitement au plat. Le blé est-il également commandé chez Deingurado ? »

« Non, le blé est moulu par ici, » répondit-il. « C’est juste que j’ai inventé un dispositif pour le transformer avec cette forme. La sauce fait également partie de ma recette originale. »

« Hmm... Quoi, Ehhhh !? » s’écria-t-elle.

« Ne hurle pas si soudainement. Tu m’as surpris, » Aur s’était plaint d’un visage qui ne semblait pas du tout surpris.

« Hein ? Ça, tu l’as fait toi-même !? » demanda-t-elle.

« C’est vrai, est-ce une mauvaise chose ? » Aur avait grogné comme s’il était déçu.

« Hein ? Eh bien ! Je veux dire qu’un magicien maléfique qui est capable de cuisiner est..., » commença-t-elle.

« Que quelqu’un soit maléfique ou mage, nous devons tous remplir notre estomac, » déclara Aur. « Parce que Lilu est une démone, elle n’a pas besoin de manger de la nourriture humaine. Et comme elle ne mange pas, elle ne sait pas vraiment comment cuisiner. En ce moment, nous manquons de personnes et il n’y a personne d’autre pour cuisiner, donc il n’y a pas d’autre choix que de le faire moi-même, n’est-ce pas... De plus, faire de la nourriture est un peu comme une expérience de magicien. Tu ne trouves pas que ça a bon goût ? »

Il fronça les sourcils comme s’il était malheureux de cette situation, puis il avait continué à manger.

« ... Oui, c’est bon, » répondit-elle.

Yunis se servait de sa fourchette pour enrouler les pâtes autour de celles-ci pendant qu’elle les portait dans sa bouche et appréciait sincèrement le plat. Tout au moins, lorsqu’elle le comparait aux rations de voyage qu’elle devait manger, ou aux animaux sauvages qu’elle devait chasser puis assécher au feu, ce repas était beaucoup plus appétissant.

« ... Eh bien ! alors, » commença Aur.

Aur avait fini son repas et s’était levé après ça. Yunis avait repris sa position indiquant qu’elle était sur ses gardes. La voyant sur la défensive, Aur avait soupiré d’étonnement.

« Tu n’as pas besoin d’être aux aguets, » déclara Aur. « Ne t’ai-je pas dit que je ne te ferai plus de mal ? La chose d’hier était une “punition” pour le fait que tu as essayé de me tuer. Je n’ai pas l’intention d’infliger d’autres punitions. »

« Ah... Est-ce que c’est le cas ? » demanda Yunis.

L’esprit de Yunis était rempli de perplexité. En entendant les paroles d’Aur, elle avait ressenti un énorme soulagement. Cependant, dans la plupart de ses pensées intérieures, elle se sentait un peu déçue qu’il ne fasse rien de plus. Yunis était toujours en conflit alors qu’Aur continuait à parler.

« Cependant, si tu essaies encore de pointer ta lame contre moi, ce sera une autre affaire, » déclara Aur.

Aur avait regardé fixement Yunis et Yunis n’avait pas été en mesure de répondre, car elle s’était contentée de garder le silence.

« Si tu me promets que tu n’essaieras plus d’obstruer mon chemin, alors je peux même te laisser sortir tout droit de ce donjon, » déclara Aur. « Je te rendrai même ton armure, et je retirerais le sceau pour que tu puisses à nouveau lancer de la magie. Néanmoins, si tu veux toujours m’opposer jusqu’à une fin amère, alors je n’aurais aucune pitié envers toi. »

« ... Pourquoi fais-tu ça ? » Le regard de Yunis vacillait en regardant vers Aur. « Tu es... supposé être un magicien maléfique, et pourtant je n’ai pas l’impression que tu es une mauvaise personne... Tu m’as fait une très mauvaise chose, mais après tout, c’est moi qui suis allée pour te couper la tête, alors c’est inévitable que tu veuilles me punir pour une telle chose... Mais alors, pourquoi menacer d’un côté les villageois innocents qui n’ont rien fait de mal ? »

Yunis avait posé cette question à Aur, et Aur posait sa main sur son menton puis il avait pris une pose indiquant qu’il réfléchissait avant de répondre. « Il semble que tu te trompes sur quelque chose ici ».

« Un malentendu... ? » demanda-t-elle.

L’esprit de Yunis était lentement influencé par les paroles d’Aur et commençait à croire en lui plus facilement. Il était malheureux qu’elle ne pouvait pas voir le sourire qu’il cachait derrière les mains qui couvraient sa bouche.

 

☆☆☆

 

« Seigneur Aur ! Je suis désolé, la préparation de l’offrande n’est pas encore terminée... Nous ne manquerons pas de vous le fournir d’ici demain soir, alors pardonnez-nous ! » Déclara le chef du village.

« C’est bon, ne vous inquiétez pas pour ça. En premier lieu, la date pour l’offrande ne devait être que le premier de chaque mois. Tant que vous restez fidèle à votre promesse, tout ira bien, » répondit Aur.

Le villageois devant lui se prosternait déjà sur leurs genoux, et Aur avait répondu d’une manière magnanime. Yunis l’accompagnait aussi, debout à côté de lui. Bien que son armure ne lui ait pas encore été rendue, il n’y avait pas non plus de liens qui entravaient son corps.

« Dans ce cas, avez-vous besoin de quelque chose aujourd’hui... ? » demanda le villageois.

« Hmm. Je suis venu voir l’état des champs. Et j’ai aussi quelque chose qui m’intrigue, » répondit Aur.

« Le champ ? » murmura Yunis.

En entendant une conversation aussi inattendue, Yunis avait cligné des yeux avec incrédulité.

« Est-ce que c’est vrai !? Dans ce cas, s’il vous plaît, venez par ici. Bien que nous ne soyons qu’un humble village, nous espérons que ce n’est pas trop grossier à votre goût, parce que le Seigneur Aur a béni les champs avec ses pouvoirs, les récoltes ont bien poussé, et même si l’hiver approche, c’est la première fois que notre récolte a été si abondante ! »

Le villageois le guidait vers les champs et ils passaient à travers diverses cultures qui étaient riches et abondantes de fruits. Les cultures étaient beaucoup plus grandes et plus vigoureuses que celles qui entouraient la population en général de ce pays.

« Si c’est comme ça, nous pourrons passer la saison d’hiver avec facilité, » continua le villageois. « Non seulement ça, mais grâce à la gargouille placée à l’entrée du village, les gobelins et autres n’osent pas s’approcher. Alors nous aimerions vraiment remercier Seigneur Aur du fond du cœur ».

« Hmm. C’est bon à savoir, » déclara Aur. « Plantez des navets pendant l’hiver. Si vous plantez des navets, ils devraient prospérer même pendant l’hiver, ils ont une bonne valeur nutritive, et ils peuvent aussi être utilisés pour nourrir les animaux domestiques. Parce que la nourriture peut être obtenue assez facilement même pendant l’hiver, il n’est pas nécessaire d’abattre les porcs pour le jambon et la viande. »

« Je comprends ! Je vais immédiatement en parler aux autres habitants du village ! » déclara le villageois.

« Hmm. Et une dernière chose, depuis un certain temps, j’ai remarqué que votre teint n’est pas si bon. Vous sentez-vous bien ? » demanda Aur.

« Ehh... ? Récemment, un rhume a circulé. Mais il n’y a pas de quoi s’inquiéter, je devrais être complètement rétabli d’ici deux ou trois jours, » répondit le villageois.

Le villageois essayait d’afficher un front fort devant Aur. Aur avait étendu ses mains et une lumière dorée avait jailli de la paume de ses mains et cela avait fait briller le villageois.

« ... Hmm. Il s’agit d’une maladie vicieuse qui s’est répandue récemment, » déclara Aur. « Il y a eu une ombre de mort qui plane sur toute cette zone. Je pense que c’est ça qui devait en être la cause. »

Aur avait sorti une bouteille de sa robe et il l’avait remis au villageois.

« Pour l’instant, je vais vous remettre ceci, » déclara Aur. « Il s’agit d’un médicament qui augmentera votre résilience physique. Si votre état s’aggrave, prenez une cuillerée de ce liquide et mélangez-le avec de l’eau avant de le boire. Bien que cela ne suffira pas à vous guérir de la maladie, ce sera suffisant pour vous sauver de la mort. Dans un avenir proche, je concocterai le remède à cette maladie et je vous l’apporterai à tous les villageois. »

Les yeux du villageois s’ouvrirent en grand et le flacon de médicaments fut reçu avec des mains tremblantes, le villageois s’était ensuite mis à genoux et il se prosterna devant Aur.

« Mer-Merci beaucoup ! Le Seigneur Aur est le bienfaiteur de ce village ! » s’écria-t-il.

« Vous n’avez pas de tant de cérémonial, alors tout va bien. Tant que vous continuerez à me le rembourser avec vos offrandes, je continuerai aussi à vous protéger, » déclara Aur.

Après avoir entendu Aur dire une telle chose, le villageois ne pouvait que baisser la tête encore plus bas, après quoi Aur et Yunis retournèrent tous les deux au donjon.

« Je suis désolée, Aur, je me suis trompée sur toi ! » déclara Yunis.

De retour au donjon, Yunis avait incliné la tête vers Aur.

« Je pensais que tu abusais de ton pouvoir et menaçais les villageois en exploitant les innocents..., » continua Yunis. « Mais le regard que les villageois portaient sur toi était un regard de respect... Non. La plupart des seigneurs féodaux, aussi impartiaux soient-ils, prendraient quand même des impôts, et aucun d’entre eux ne protégerait un petit village comme celui-là. Et en aucun cas, ils n’aideraient à l’agriculture et à l’augmentation du nombre de cultures. Après avoir vu tout cela, je crois que je me suis trompée, Aur, tu n’es pas nullement maléfique ou malveillant. »

« ... Si tu m’évalues si bien, même moi, je commencerai à penser qu’il sera difficile de répondre à tes normes, » répondit Aur. « Je ne tuerais jamais des innocents sans raison. Cependant, si quelqu’un me résistait et essayait de me faire du mal, je les effacerais sans pitié, et cela ne change pas le fait que cela me place dans la catégorie des personnes maléfiques. »

Ce n’était que la moitié de mes vrais sentiments. Néanmoins, Yunis avait secoué la tête en rejetant sa déclaration.

« C’est-à-dire... S’ils essaient de faire quelque chose de mal, alors il est naturel de leur infliger une sorte de punition, » déclara Yunis. « En plus, le fait est que tu ne m’as pas tuée à la fin, n’est-ce pas ? »

« Si quelqu’un fait quelque chose de mal, il est naturel de donner une punition » les mots et les pensées qui sortaient de sa bouche avaient été implantés profondément dans sa conscience par le biais de mon hypnose. Tout d’abord, elle avait un sens aigu de la justice, alors il n’était pas difficile de faire accepter une telle idée par Yunis.

« C’est vrai aussi... Mais est-ce vraiment toi qui es responsable ? » demanda Aur.

« C’est... Bien sûr... Je te l’ai dit hier, n’est-ce pas ? » répondit Yunis.

« Mais tu ne savais pas que je m’occupais pacifiquement des villages, » déclara Aur. « Si tu pouvais me tuer, les villageois pourraient encore obtenir les bénéfices des champs bénis par ma magie et la protection contre les démons sans me donner d’offrandes. N’est-ce pas pour ça que les villageois t’ont envoyé me tuer ? »

« C’est probablement parce que j’ai sauté dans la mêlée qu’ils n’ont pas eu le temps de m’expliquer en détail…, » répondit Yunis.

Yunis essayait encore de défendre les villageois, mais son intention était loin d’être aussi forte qu’hier.

« ... Dans ce cas, confirmons ce fait, d’accord ? » demanda Aur.

La vraie affaire commence à partir d’ici. Aur marmonnait cela en secret.

Après cela, environ trois jours s’écoulèrent. Yunis tenait une épée dans sa main et Aur avait été amené au village qui avait demandé son assujettissement.

Au début, Yunis avait refusé de révéler quel village avait effectivement envoyé la demande, mais il lui avait promis qu’il ne ferait pas de mal aux villageois sans son approbation. De plus, s’il devait rompre sa promesse qu’elle pourrait faire ce qu’elle voulait avec lui. Après avoir dit ça, il lui avait donné son épée et elle avait accepté à contrecœur son plan.

« Eh bien. Je vais attendre ici, » déclara Aur. « Tu devrais y aller et confirmer avec tes propres yeux et oreilles. »

Ils étaient à la périphérie et Aur poussa un peu le dos de Yunis en l’encourageant à entrer dans le village.

Yunis avait réfréné son anxiété alors qu’elle se dirigeait vers la maison du chef du village. Elle ne voulait pas croire que les villageois l’avaient trompée et avaient seulement essayé de l’utiliser pour leur propre bénéfice. Cependant, en même temps, elle voulait aussi croire aux paroles d’Aur. Elle espérait que ce n’était qu’un malentendu...

Croyant dans son cœur que c’était vrai, elle s’était dirigée vers le village et ce qu’elle avait rencontré, c’était un nombre incalculable de personnes qui la regardent d’une manière menaçante.

« Cette salope... Comment ose-t-elle retourner dans notre village ! »

« Eh... ? » s’interrogea Yunis.

« Es-tu au moins au courant du mal que tu as fait !? »

Les villageois avaient commencé à la huer et à la railler et bientôt d’autres villageois s’étaient rassemblés autour d’elle.

« Parce que tu as essayé de tuer le Seigneur Aur, les champs se sont desséchés et les animaux domestiques ont été tués par les monstres ! »

« Le village est couvert d’une sorte de maladie, et même les enfants sont morts ! »

« C’est à cause de toi ! Parce que tu as fait semblant en prenant des airs de héros, tu as causé ce désordre inutile ! »

Les habitants du village s’étaient rassemblés autour de Yunis et lui avaient lancé leurs insultes et leurs railleries.

« Qu’est-ce que vous dites... ? »

Yunis pensait à l’origine que c’était juste un malentendu entre les villageois et Aur... Mais c’était vraiment comme Aur l’avait dit. Les villageois avaient seulement essayé d’utiliser Yunis. Rencontrant une telle situation inattendue, elle avait été choquée et avait instinctivement fait plusieurs pas en arrière.

« Essayes-tu de t’enfuir ? Ne te moque pas de nous ! »

L’un des villageois avait ramassé la pierre à ses pieds et l’avait jetée directement sur Yunis. Bien que cette pierre ne l’ait pas touchée, c’était comme si elle avait déclenché une réaction en chaîne, car tous les villageois avaient commencé à ramasser des pierres et à les jeter vers Yunis.

« Rends-nous nos champs ! Rends-moi ma vache ! »

« Ramène-moi mon pauvre enfant ! »

« Ramène-nous le Seigneur ! Espèce de vile meurtrière ! »

« Aur n’est pas encore mort, il était avec moi il y a un instant..., » Yunis essayait désespérément de s’expliquer, mais pour la foule des villageois en colère, ses mots ne leur étaient pas du tout parvenus.

« Prends... ça ! »

L’homme qui avait commencé à lui lancer des pierres, avait ramassé une pierre aussi grosse qu’un poing et l’avait lancée sur Yunis. Il serait facile pour elle d’éviter une telle chose, mais elle pensait que si elle l’évitait, cela ne ferait que les mettre en colère et aggraverait la situation. En pensant à une telle chose, Yunis avait grincé des dents et se préparait à l’arrivée de la douleur.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Cependant, au lieu de ressentir une énorme vague de douleur, elle avait entendu la voix d’Aur.

« Seigneur Aur ! Vous étiez en vie et en bonne santé !? »

Voyant qu’Aur se tenait devant Yunis pour la protéger des pierres, les habitants du village avaient immédiatement cessé de jeter les pierres.

« Aur... Pourquoi ? » Yunis ne pouvait pas comprendre ce qui se passait en ce moment, alors elle avait posé des questions à Aur.

« Je n’ai même pas besoin de te demander pour voir que ces villageois sont déterminés à te faire du mal, » répondit Aur. « Bien que la gargouille que j’ai placée à l’entrée du village soit utilisée comme méthode pour protéger le village, c’est aussi l’un des moyens par lesquels je surveille leurs actions, c’est donner et prendre... Cependant, je parie que ces villageois ne t’ont même pas dit une telle chose... »

Yunis avait regardé avec surprise quand elle avait vu une ligne rouge de sang couler du bras d’Aur. Il s’agissait du bras qu’il avait utilisé pour protéger Yunis de la pierre jetée sur elle.

« Ils essayaient de te faire porter le chapeau pour qu’ils puissent sauver leurs propres peaux, » continua Aur. « Mais pour cela, je leur ai fait payer, j’ai cessé de fournir ma bénédiction magique aux champs et la gargouille pour les protéger a aussi été emportée. La médecine que j’ai concoctée pour lutter contre la maladie montante que j’ai donnée aux autres villageois n’a pas été donnée à ce village en particulier... Tout ceci est le châtiment qu’ils ont reçu pour avoir essayé de t’envoyer pour me tuer. »

« Sei… Seigneur Aur ! Nous n’avons jamais eu l’intention de vous faire du mal ! »

« Tout cela n’était que la décision arbitraire de cette femme ! »

« Seigneur Aur, s’il vous plaît, montrez-nous votre compassion ! Même après que nous l’ayons suppliée d’arrêter, cette femme est quand même partie toute seule pour vous tuer ! »

Les villageois avaient commencé à crier les uns après les autres. Quand elle était utile, les villageois l’utilisaient, quand elle n’était plus utile, elle était jetée comme une sorte d’ordure, et pas seulement cela, ils essayaient d’effacer tout le crime et le péché et de poser le blâme sur elle.

« ... Yunis. C’est le genre de personnes que tu as désespérément essayé de protéger, allant même jusqu’à parier ta pureté pour couvrir leurs péchés, » déclara Aur.

« Hahahaha... Hahahaha ! »

C’était insupportablement ridicule qu’elle ne pût s’en empêcher. Elle avait libéré un rire de dégoût sans aucune hésitation et avait dégainé son épée.

« Je suis désolée, et merci, Aur... c’est moi qui me suis trompée. Pour ce “Crime”, il est nécessaire pour moi de donner une “Punition” ! » déclara Yunis.

Yunis avait fait face aux villageois et avait couru vers eux comme un tourbillon. Si jamais elle en avait envie avec ses capacités, le nombre d’ennemis ou même les pierres qu’ils jetaient n’étaient rien pour elle. Pour des villageois comme eux qui n’avaient absolument aucune formation au combat, il ne lui faudrait que très peu de temps pour en finir.

... Cependant.

Avant que son épée tirée ne parvienne à « punir » les villageois, les villageois étaient déjà enveloppés d’une flamme intense et avec un cri de mort, tous avaient été annihilés en un instant.

« Eh... ? » s’exclama Yunis.

Voyant un tel spectacle devant ses yeux, alors que les flammes se dissipaient lentement, Yunis ne pouvait que se retourner pour faire face à Aur.

« Même si l’autre partie peut être coupable, les tuer comme ça, c’est quelque chose que seul quelqu’un de “maléfique” ferait, » expliqua Aur. « Yunis, tu devrais rester comme tu es. Si quelqu’un essaie de te faire du mal, je serai celui qui les éliminera tous. Par conséquent, tu devrais rester du côté de la droiture. »

« Aurr... »

Yunis avait alors versé une grande quantité de larmes alors qu’elle avait couru vers Aur puis elle l’avait étreint avec force.

« Et aussi, je serai celui qui ne te fera jamais de mal. Par conséquent, penses-tu que tu peux jurer de ton côté de ne jamais me faire de mal ? » demanda Aur.

En entendant les paroles d’Aur, Yunis avait continué à pleurer à profusion tandis qu’elle hochait la tête.

« ... Dans ce cas, par mon nom Ain Sof Aur, je jure de ne jamais te faire de mal ou de ne jamais te nuire, » déclara Aur.

« Par mon nom de Yunisfinia Meredith Ruera Grandera, je jure de ne jamais faire de mal à Aur, et de continuer à l’aimer aussi longtemps que je vivrai ! » répliqua Yunis.

« Qu’est-ce que tu as dit ? » demanda Aur.

La voix stupide d’Aur avait été émise instinctivement après qu’une lumière dorée avait déjà commencé à entourer les deux personnes, signifiant la formation de leur serment de lien l’un envers l’autre.

 

☆☆☆

 

« Merci pour le dur labeur. Avec cela, nous pouvons dire que la première étape est terminée, n’est-ce pas ? » demanda Lilu.

À l’intérieur du donjon. « La prochaine fois, je veux que tu me fasses l’amour comme preuve de notre serment, et non comme une punition, » répondit Yunis.

Après avoir dit une telle chose envers lui, Yunis avait dû recevoir son « énergie » trois fois de suite à l’intérieur d’elle, et elle agissait déjà comme si elle était sa femme et elle dormait vraiment paisiblement à côté de lui. C’est à ce moment que Lilu s’était approchée d’Aur.

« ... Ahh, bien pour l’instant... L’étoile de Yunis, l’“Étoile du Héros” a dégénéré en “Étoile du Héros Déchu”. Bien que son esprit n’ait pas été complètement corrompu, elle est devenue un héros qui préfère l’obscurité. Avec ce développement, il est peu probable qu’elle se lève un jour pour me frapper, n’est-ce pas ? » déclara Aur.

Il avait créé une condition avec le serment pour que l’héroïne qui avait une grande force et qui était gouvernée par « l’Étoile du Héros » ne puisse pas lui faire du mal. Non seulement cela, mais il avait été capable de faire d’elle son alliée et d’obtenir ainsi sa puissance. Néanmoins, l’expression faciale d’Aur n’était pas joyeuse.

« Le nombre de choses gênantes a considérablement augmenté, n’est-ce pas... ? » déclara-t-il.

Le fait que les Yunis lui promettent son amour était complètement hors de ses attentes. Bien que son but était de lui faire confiance dans une certaine mesure, Aur ne pensait pas que cela créerait une connexion aussi profonde au point où elle dépend si profondément de lui. Cependant, si c’était seulement cela s’arrêtait là, ce serait encore gérable.

« Comment aurais-je pu savoir qu’elle faisait également partie des membres de la royauté ? » demanda-t-il.

Le nom que Yunis avait prononcé était, sans aucun doute, un nom qui signifiait qu’elle était une membre de la royauté en ligne directe avec le pays de Grandera. Eh bien, le fait qu’elle errait en tant qu’aventurière signifiait probablement qu’elle n’avait pas vraiment de droit au trône, mais cela soulevait une cause légitime pour que le pays s’attaque à un moment donné à lui. Après tout, son donjon avait pu être nettoyé par Yunis seule. Si le peuple de son royaume envoyait une armée pour envahir son donjon, il lui était actuellement impossible de se défendre contre une telle attaque.

Pour toutes ces raisons, il voulait vraiment rompre sa connexion avec elle et se débarrasser de toutes ces questions gênantes, mais ce n’est plus possible. Yunis elle-même n’aimerait pas l’idée, et cela obligerait Aur à faire quelque chose que Yunis n’aimait pas par la force. Donc cela lui causerait techniquement un « mal » qui était empêché par leur serment.

« Pensons à tout cela un peu plus tard... Pour l’instant, ne penses-tu pas que j’ai fait du très bon travail ? » Lilu souriait alors qu’elle le demandait. Mais ses yeux ne souriaient pas.

Si Lilu n’avait pas accompagné Aur cette fois-ci, c’était parce qu’elle avait dû agir dans les coulisses. La succube était une existence différente des mages, elles avaient certaines capacités spéciales au moment de leur naissance.

Par exemple, le premier village dans lequel Aur était allé avec Yunis. La raison pour laquelle les villageois étaient si amicaux envers Aur était que Lilu s’était transformée en utilisant sa magie pour ressembler à Aur, puis leur rendait visite régulièrement et construisait une relation amicale avec les villageois.

Et la raison pour laquelle les habitants du village qui avaient demandé à Yunis de tuer Aur étaient si agressifs avec elle au point de lui jeter des pierres était due à la capacité de Lilu de manipuler leurs émotions et de réveiller leur mentalité de foule en colère. Il était impossible pour Lilu de manipuler quelqu’un qui était né sous l’Étoile du Héros, mais manipuler des villageois sans défense était pour Lilu comme prendre un bonbon à un bébé.

En fin de compte, si Yunis elle-même était d’accord avec la façon de penser d’Aur, il était possible de jeter une malédiction de « contrainte » pour lier ses actions. Si elle désirait elle-même l’issue de la malédiction, la malédiction en elle-même était considérée comme une bénédiction. Ce « serment » qu’Aur avait fait avec Yunis était exactement comme la façon dont un homme et une femme vont se jurer l’un à l’autre par un serment avant de se marier l’un à l’autre.

« Alors, je veux une récompense Maître, » déclara Lilu.

« Je sais, j’ai compris... Viens, » déclara Aur.

Yunis avait détruit un nombre incalculable de démons et de golems qu’il avait invoqués. En plus de cela, le processus de lavage de cerveau Yunis avait pris une énorme quantité de mana. Même la malédiction de contrainte qu’il avait lancée sur elle était quelque chose dans laquelle il avait mis autant de puissance magique que possible, de sorte que la consommation de magie requise était une quantité énorme.

Tout en regardant le noyau du donjon, dont la magie était très appauvrie par rapport à son ancienne gloire, Aur avait étreint Lilu. Pour l’instant, il n’y avait même plus de magie pour utiliser la récupération de la force physique. Donc, pour cette fois, il ne pouvait rien faire d’autre que de faire tout ça avec sa propre endurance physique.

« On doit le faire au moins quatre fois, d’accord ? Sinon, je me fâche , » déclara Lilu.

« Pourquoi essaies-tu de rivaliser avec elle...  ? », demanda Aur.

Pour une raison inconnue, Aur commença à avoir le sentiment que ses problèmes ne feraient qu’augmenter à partir de maintenant, et il avait poussé un soupir.

***

Statut du Donjon (Chapitre 6)

Statut

Le donjon après la fin du sixième Chapitre.

Nombre d’étages : 2 étages.

Miasme : 2

Notoriété : 1

Magie en stock : 15 (Unités : 10 000/jour)

Consommation magique : 3 Unités (10 000 par jour)

Nouvelles installations

Zone non gérée

Il s’agit d’une zone située au premier étage du donjon. Aur ne supervise pas directement cet endroit particulier, et les bêtes sauvages et les monstres se sont naturellement installés ici. Beaucoup de chemins sinueux ressemblent à la forme d’une pièce, et divers démons ont commencé à venir. En ce moment, les gobelins s’installent dans le donjon.

Labyrinthe de niveaux 1

Le donjon a beaucoup d’impasses avec des bifurcations à travers le sentier. Si le chemin emprunté n’est pas soigneusement noté sur une carte, il n’y a aucun doute que ce serait mal si les gens se perdaient.

Salle de bains

L’eau est obtenue à partir de la source d’eau souterraine et transformée en une sorte de bassin. Lorsqu’une roche brûlante y est jetée, le bassin se transforme en une baignoire de source chaude. Dans un donjon aussi froid, le fait d’avoir une telle installation peut fournir un bref moment de tranquillité et de paix.

Nouveau potentiel de combat

Gobelin

Potentiel de guerre : 1

Il s’agit essentiellement de petits larbins. Il s’agit d’une espèce qui a un petit corps et des traits laids. En tant que potentiel de guerre, on ne devrait rien attendre d’eux, mais en matière de dextérité et de ruse, ils seront capables de placer de simples pièges dans le donjon à leur convenance. De plus, leurs capacités de reproduction sont terrifiantes, s’ils ont une paire de gobelins mâles et femelles, en un mois, leur nombre peut atteindre jusqu’à dix fois ce nombre. Ils sont en vérité tout à fait essentiels comme nourriture pour les démons et les animaux les plus vicieux.

Squelette

Potentiel de guerre : 3

La chair est soigneusement retirée de leurs corps de morts-vivants, et un symbole magique est gravé sur leurs os afin de les faire agir comme squelettes. Après avoir soigneusement enlevé leur chair inutile, leur potentiel de guerre a légèrement augmenté, passant d’environ 2,5 à 3.

Cependant, lorsque Yunis est arrivée au donjon, la plupart d’entre eux ont été totalement détruits.

Chiens de l’enfer

Potentiel de guerre : 5, Consommation de magie : 0,2

Ce sont des chiens de l’enfer. Leurs actions, leurs regards et leurs comportements sont comme un chien, mais pour l’instant, ils seront classés comme des êtres démoniaques. Ce sont des serviteurs fidèles, rapides d’esprit et agiles. Ils possèdent des crocs et des griffes aiguisés, en plus, ils sont capables de cracher des flammes depuis leur bouche, ce qui leur confère une puissance offensive considérable.

Cependant, l’autre côté de la médaille est que leurs capacités défensives ne diffèrent pas vraiment d’un chien ordinaire. Donc quand il faut les envoyés, si les individus veulent les tuer, ce ne serait pas si difficile à accomplir.

Naturellement, Yunis pouvait facilement les vaincre sans transpirer.

Golem d’Argile

Potentiel de guerre : 1

Il s’agit d’une créature qui est créée en imprégnant la terre avec de la magie. Ils se déplacent très lentement, et parce qu’ils sont faits de terre, ils sont naturellement fragiles et faciles à briser.

Ils ne sont guère considérés comme un potentiel de guerre. Cependant, leur corps possède une force physique immense en raison de leur poids. Quand il s’agit de faire un travail physique ou de se tenir devant quelqu’un comme blocus, ils sont très utiles.

Yunis n’a même pas pris la peine de le détruire quand elle a combattu et elle l’a simplement ignoré.

Yunis (Héros)

Potentiel de guerre : 10, Quantité maximale de magie stockée : 5

Il s’agit d’une fille qui est née sous l’Étoile du Héros. Même après qu’elle soit devenue un Héros Déchu, son potentiel de guerre est resté très élevé.

Elle possède de la Magie de soins, magie offensive et magie défensive. Elle dispose donc d’un arsenal équilibré de capacités. Ses techniques d’épée sont également de première classe.

Plutôt que de mettre l’accent sur la force et l’élimination de l’ennemi en un seul coup, son style de combat tourne davantage autour de la vitesse et de l’agilité, ce qui ne veut pas dire que ses coups ne sont pas féroces, mais elle a aussi suffisamment de puissance dans ses rotations rapides contre beaucoup de cibles.

Situation actuelle des donjons

En utilisant les Golems d’argile pour effectuer le travail manuel, j’ai transféré le noyau du donjon au deuxième étage. Mes principales défenses sont les pièges des gobelins et les chiens de l’enfer, c’est encore un donjon facile à conquérir.

Et bien Yunis a facilement percé mon donjon en y passant le moins de temps possible, c’est parce qu’elle était trop puissante et non pas parce que les pièges dans le donjon étaient mauvais.

***

Chapitre 7 : Recevons la jeune femme pure en sacrifice

Partie 1

Dans une partie profonde du donjon où il n’y avait pas de lumière, il n’était pas facile de savoir quelle heure il était. Mais si vous alliez à l’entrée du donjon, vous sentiriez toujours la chaleur de la lumière du soleil dans l’air, mais quand vous aviez atteint les profondeurs de la terre, il n’y avait plus aucune sensation de ce genre. Sans parler de déterminer le temps qui s’était écoulé, il était impossible de déterminer la saison dans laquelle vous étiez.

Il n’était pas possible d’utiliser un cadran solaire ici, d’ailleurs il n’y avait rien comme une cloche d’église pour sonner à un certain moment dans le temps. Si une énorme machine d’horlogerie était conçue, comme celle qui était normalement placée au sommet de hautes tours, il serait peut-être donné l’heure, mais comme il s’agissait d’un donjon étroit, il n’était pas possible de mettre en place quelque chose comme ça.

Pour cette raison, Lilu avait eu l’important travail de déterminer et d’informer Aur de l’heure dans le donjon. Pour une femme comme elle qui vivait enveloppée dans les ténèbres du royaume démoniaque, dire l’heure actuelle était aussi facile que de respirer.

« Mon Maîtreeee ~ ! C’est le matin en ce moment ~ ! » déclara Lilu.

Lilu était de bonne humeur alors qu’elle retirait les couvertures d’Aur. À ce moment-là, l’expression radieuse de son visage s’était raidie alors qu’elle se mettait en colère.

« Pourquoi es-tu là-dedans ? » demanda-t-elle.

Sous le futon, le corps de Yunis était entrelacé avec celui d’Aur. Non seulement ça, mais elle était aussi complètement nue.

« Nn... Bonjour Lilu..., » déclara Yunis.

« Ce n’est pas un bonjour ! N’ai-je pas préparé ta propre chambre ? Pourquoi glisses-tu sournoisement dans le lit d’Aur !? » demanda Lilu.

Yunis se frottait les yeux endormis pendant que Lilu lui criait dessus.

Yunis avait une expression vide tout en inclinant la tête sur le côté, puis elle avait applaudi ses mains ensemble *clap*. « Ah, le donjon est vraiment froid la nuit... Alors je me suis baladée et j’ai trébuché sur ce lit vraiment chaud et douillet. »

« Alors comment se fait-il que tu sois nue si tu as si froid !? » s’écria Lilu.

Lilu était furieuse, et avec un air renfrogné, elle secouait Aur pour le réveiller.

« ... C’est tellement bruyant. Ce n’est pas parce que c’est l’heure du matin qu’il faut pour autant faire du bruit, » déclara Aur.

« C’est inacceptable. ~ ! » s’écria Lilu.

Tout en passant des vêtements de rechange à Aur, Lilu grinçait des dents en raison de sa vexation.

« Je travaille comme une folle depuis le matin, préparant des vêtements de rechange, nettoyant les chambres, lavant le linge, supervisant le donjon et gérant les démons, » continua Lilu. « J’ai été si occupée, tu sais !? Et pourtant, même si je travaille toute la journée, Yunis ne fait rien du tout. À la place, elle a le droit de se détendre tout en faisant l’amour avec toi toute la journée. Qu’est-ce que je dois penser de ça ? »

« J’ai ce genre de contrat avec toi, donc on ne peut pas vraiment y faire quelque chose, n’est-ce pas ? D’ailleurs, même si je laissais ces tâches à Yunis, elle ne serait pas capable de faire un bon travail avec une telle chose, » répondit Aur.

Aur avait parlé d’une manière très directe, et cela avait vraiment transpercé le cœur de Yunis. Pour quelqu’un comme elle, qui était à l’origine une princesse de la famille royale, elle avait eu une vie sans travail et était ensuite devenue une aventurière. Donc Yunis était incapable de faire même les tâches ménagères les plus élémentaires.

(Eh bien ! Non seulement cela, mais pour être honnête avec toi, ce serait un peu gênant si Yunis apprenait la structure du donjon. Après tout, il y a encore une chance qu’elle me trahisse à un moment donné) (Aur parlant à Lilu par télépathie).

(Je pensais que tu m’avais dit que lorsque tu as fait le contrat avec elle, son statut est passé de l’Étoile du « Héros » à « Héros déchu », et aussi le fait que le sort de contrainte que tu lui as imposé n’était pas quelque chose qui pouvait être dissous ?)

(Eh bien, je ne suis pas sûr à 100 %. Il y a une chance que quelque chose d’important se produise, et elle pourrait revenir à son statut de Héros, bien que la chance soit très faible. Tant qu’une telle possibilité existe, il n’y a aucune chance que je ne puisse jamais mettre toute ma confiance en Yunis).

En utilisant le contrat qu’ils avaient l’un avec l’autre, Aur et Lilu communiquaient entre eux par télépathie. De manière indirecte, Aur disait à Lilu qu’il lui faisait confiance, et peut-être à cause de cela, Lilu avait commencé à sourire.

« Euh, Aur, je pense que peut-être, je devrais aussi aider avec le travail que Lilu est en train de faire, » déclara Yuria.

Yunis n’était pas du tout au courant de la conversation qui venait d’avoir lieu entre Aur et Lilu, et elle se sentait toujours coupable de ne rien faire, alors elle avait suggéré de l’aider, mais Aur secouait la tête dans son refus.

« Non, quand les choses iront mal, tant que tu pourras m’aider avec ton épée, ce sera suffisant. De plus, le travail de Lilu devrait être plus facile à partir d’aujourd’hui, » répondit-il.

« Hmm ? Tu vas me faire des golems pour m’aider ou quoi ? » demanda Lilu.

Lilu inclinait son cou et Aur poussa un soupir.

« As-tu donc oublié ? ... Pour la première fois aujourd’hui, nous allons recevoir une jeune fille comme sacrifice, » annonça Aur.

***

Partie 2

« ... Alors, je vais commencer, » annonça Aur.

À l’heure actuelle, Aur se trouvait dans la pièce intérieure la plus profonde du donjon.

Pour des raisons de commodité, la pièce elle-même mesurait 10 m sur 10 m et n’avait qu’une seule porte, il s’agissait d’un endroit où il recevait le tribut des villageois. Un symbole magique complexe était sculpté directement sur le sol.

Dans tout le donjon d’Aur, il existait des symboles magiques anti-mouvement afin d’empêcher les intrus d’entrer librement dans son donjon. Il s’agissait d’une contre-mesure pour non seulement protéger sa chambre à coucher contre une invasion soudaine pendant qu’il dormait, mais aussi pour les protéger contre la téléportation vers le noyau du donjon. Si quelqu’un essayait d’utiliser une magie de type mouvement dans son donjon, ils seraient simplement repoussés à leur position d’origine. Parce que ce mécanisme semblable à une barrière placée dans ce donjon était une sorte de vérité fondamentale, peu importe qui essayait de faire de la magie de type mouvement dans le donjon, ils seraient incapables de renverser la barrière.

Ainsi, comme cette barrière s’appliquait aussi à Aur lui-même, chaque fois qu’il voulait envoyer quelque chose à l’extérieur ou quand il voulait recevoir quelque chose, cela devenait très gênant de le faire. Ainsi, afin qu’Aur puisse éviter une telle situation difficile, il existait un endroit dans la partie la plus profonde du donjon qui présentait un « trou » dans la barrière, cet endroit était connu sous le nom de « Lieu d’Invocation ».

Seule cette pièce permettait de transporter des objets et des personnes depuis l’extérieur. Naturellement, les coordonnées de cette pièce étaient top secret, et de plus, Aur, Lilu et Yunis étaient sous l’effet de sorts pour les protéger de la magie qui tenterait de leur voler leurs souvenirs ou des informations.

Bien qu’elle n’ait pas dégainé son épée de sa taille, Yunis présentait un regard tendu, et il en était de même Lilu qui regardait le symbole magique avec une expression sérieuse en s’assurant de vérifier à gauche et à droite pour voir tout ce qui n’allait pas. Pendant ce temps, Aur prononçait lentement son incantation.

L’air dans la pièce tourbillonnait, et le symbole magique avait commencé à briller d’une faible lumière. L’air tourbillonnant autour de la pièce s’était rapidement transformé en rafale, et cela avait continué de croître en puissance jusqu’à ce qu’un son rugissant semblable à une tornade se soit réverbéré dans la pièce.

« ... Sortez de là ! » cria Aur.

Au moment où Aur avait crié, la tornade s’intensifia encore plus, et les yeux de tout le monde avaient commencé à être ébloui, car une forte lumière luminescente venait des différentes runes.

« ... Hein ? » Aur fit entendre une voix stupide puis il se mit à réfléchir.

Après que la tornade se soit calmée et que la lumière ait disparu, ce qui était apparu dans le symbole magique était : cinq poulets, deux cochons, une vache et... En plus de cela, il y avait une fillette qui semblait dormir à poings fermés.

« Est-ce... une enfant ? » Yunis marmonnait de perplexité.

Son âge devait se situer entre 5 ou 6 ans, peut-être ? Elle avait les cheveux fins et dorés et vu qu’elle venait d’un humble village, il semblerait qu’ils l’avaient habillée avec les meilleurs vêtements qu’ils pouvaient rassembler. Bien qu’il s’agissait d’un simple vêtement en coton, c’était tout de même d’une jolie robe à volants qu’elle portait.

Une telle fille serrait la vache dans ses bras et s’accrochait à son dos pendant qu’elle dormait. La vache secouait parfois sa queue avec un bruit caractéristique, et cela n’était pas vraiment dérangée la fille qui dormait sur le dessus.

« ... Fille, réveille-toi ! » Aur avait appelé la fille, mais elle ne montrait aucun signe de réveil.

Bien qu’il avait voulu la secouer pour la faire sortir de son sommeil, au moment où il serait entré dans le symbole magique, le symbole perdrait ses effets. L’inverse était également vrai. Au moment où la jeune fille sortirait du symbole magique, le symbole cessait et aucun autre objet ou personne ne pourrait être envoyé.

Évidemment, Aur était très prudent et il avait prédit la possibilité que les villageois entraînent des soldats en secret et les envoient ensuite pour le tuer par l’intermédiaire de ce cercle de convocation. En conséquence, il avait mis des contre-mesures strictes sur le fonctionnement de ce symbole d’invocation, et ce ne serait pas drôle si c’était lui qui ruinait sa propre convocation.

Sans être négligent, Aur avait appelé la fille une fois de plus. « Réveille-toi. Qui es-tu ? »

La deuxième tentative n’avait pas non plus de signes d’atteindre les oreilles des filles. En fait, elle était capable de même se tourner sur la vache d’une manière assez adroitement sans tomber, et elle avait même détourné son visage d’Aur.

« Elle dort vraiment comme une bûche, n’est-ce pas..., » Lilu avait une expression sur son visage qui se situait entre l’étonnement et l’admiration alors qu’elle marmonnait.

Pour Lilu, qui était une succube capable de manipuler le rêve des autres, elle pouvait percevoir que la petite fille dormait et était en bonne santé.

« Lève-toi ! » cria Aur.

Aur était devenu légèrement irrité et sa voix avait rugi tel le tonnerre dans la pièce. Il s’agissait d’une voix en colère qui avait combiné avec de la magie. Et après avoir fait ça, le corps de la jeune fille avait indiqué qu’elle avait été surprise, puis elle s’était éveillée et était tombée du dos de la vache.

« EUH, euh... ? »

Peut-être qu’il n’y avait pas eu de dégâts en raison de la chute ? Mais dès qu’elle s’était réveillée, la jeune fille avait regardé autour d’elle avec une expression perplexe.

« ... Petite fille. Qui es-tu ? » Aur avait demandé à la jeune fille d’une voix grave comme si elle venait de l’enfer lui-même.

Le corps de la jeune fille avait commencé à trembler, et avec une voix instable, elle avait commencé à se présenter. « Eh, Ah, uu... C’est un plaisir de vous rencontrer Seigneur Aur, mon nom, c’est Marybelle. Euh, à partir de maintenant, permettez-moi d’être votre servante... euh et... »

Il était évident que le villageois lui avait appris à dire ces mots, et la fille qui s’appelait Marybelle avait de la difficulté à réciter la phrase complète.

« ... Elle n’a presque pas de magie en elle. Au moins, je peux te dire qu’elle n’est pas une adulte qui utilise la magie pour se déguiser en enfant. Tout comme son apparence le laisse penser, elle est sans aucun doute une enfant, » expliqua Lilu.

« Il ne semble pas non plus qu’elle soit capable d’utiliser une arme. N’est-ce pas un enfant ordinaire ? » demanda Yunis.

Lilu et Yunis avaient toutes les deux déclaré leur analyse de la fille appelée Marybelle. L’opinion d’Aur sur la fille était également la même que les deux autres.

« Bien que je leur ai dit d’envoyer une jeune fille pure, mais..., » murmura Aur.

Peu importe comment on peut y penser, elle est bien trop jeune. Aur expira un soupir, et après avoir légèrement brossé ses mains, la formation magique fut brisée.

« Je vais au village. Yunis, accompagnez-moi. Lilu, s’il te plaît, occupe-toi de la fille, » déclara Aur.

« Est-ce que je reste encore à la maison ? Non seulement ça, mais je fais du baby-sitting ~ ? » s’écria Lilu.

« Je protégerai Aur, d’accord ~ ? » s’exclama Yunis.

Lilu avait une expression d’insatisfaction tandis que Yunis s’accrochait joyeusement aux bras d’Aur.

Je me demande comment j’ai réussi à obtenir des subordonnées aussi fidèles. Tout en étant troublé par les réactions des filles, Aur avait commencé à préparer sa magie de type téléportation.

***

Partie 3

Aur était accompagné de Yunis alors qu’ils se rendaient au village de Marybelle. La zone où ils se téléportaient était un peu plus loin du village. En ce qui concerne cette affaire, Aur avait trois possibilités.

La première possibilité. Les villageois avaient installé un piège pour que lorsqu’Aur viendrait protester, ils utilisent une attaque-surprise pour le tuer.

La deuxième possibilité. Les villageois voulaient attirer Aur pour qu’il vienne au village, et pendant qu’il serait absent de son donjon, ils comptaient lancer une attaque sur son donjon non défendu.

Si la première possibilité était vraie, vu qu’il était encore à l’extérieur du village, en plus du fait que Yunis l’accompagnait, sa sécurité n’était pas un problème. Si la deuxième possibilité était vraie, Lilu était restée dans le donjon, de sorte que tout intrus serait détecté et Aur en serait immédiatement averti.

Le problème résidait dans la troisième possibilité. Et ce qui était le pire dans tout cela, c’était que la troisième possibilité était la plus probable. Dès qu’Aur était arrivé dans le village, il avait vu les villageois s’agenouiller devant lui, et il avait immédiatement ressenti une mauvaise prémonition.

« ... Donc tu dis qu’à part Marybell, il n’y a pas d’autre jeune femme d’un âge plus raisonnable ? » demanda Aur.

« Oui, c’est exactement le cas, » répondit le chef du village. « En ce moment, dans notre village, nous avons à peine quelques jeunes femmes... Le peu de ce qui reste de jeunes filles s’étaient déjà mariées juste avant que le Seigneur Aur nous honore de sa présence, donc parmi les jeunes femmes qui n’ont jamais été touchées par l’homme, Marybell est l’aînée. »

Comme prévu, il semble qu’ils avaient compris qu’Aur n’était pas entièrement satisfait du sacrifice qu’ils lui avaient fourni. Le chef du village avait déjà posé sa tête sur le sol et s’inclinait aussi bas qu’il le pouvait.

La troisième possibilité d’Aur était... Que même si les villageois voulaient sincèrement satisfaire ses demandes, c’était déjà le mieux qu’ils pouvaient faire ! C’était vraiment quelque chose de gênant. En ce moment, Aur avait vraiment besoin de personnes pour l’assister dans diverses choses.

S’il avait suivi l’horaire normal, il aurait dû obtenir un hommage il y a deux mois, mais pour obtenir Yunis, Aur avait dû brûler un village entier. Même leurs os avaient été réduits en cendres, et Aur ne pouvait même pas les transformer en serviteurs morts-vivants ou squelettes.

« Tu ne me mens pas, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Aur avait fait au chef du village un regard perçant avec des yeux aussi aiguisés qu’un oiseau fixant sa proie. Incapable de résister à la pression, le chef du village lui répondit en tremblant. « En d’autres termes, nous avons peut-être une personne, mais... Elle n’est certainement pas quelqu’un avec les caractéristiques que le Seigneur Aur rechercherait... »

« C’est très bien. Amenez-la-moi, » ordonna Aur.

Depuis le début, Aur n’avait jamais eu de grandes attentes quant à leur apparence. Après tout, dans une région rurale comme ce village, il ne pensait pas qu’il y aurait de belles femmes autour de lui. La raison pour laquelle il voulait une vierge n’était pas non plus dans un but sexuel, c’était parce que le fait d’être vierge augmentait leur valeur à des fins magiques.

« Cependant..., » balbutia l’homme

« Je ne me répéterai pas deux fois, » déclara Aur.

Quand le chef du village hésita, Aur lui avait fait à nouveau un regard inquisiteur, et le chef s’était immédiatement levé et s’était précipité comme s’il s’enfuyait. Lorsqu’il se demandait pourquoi le chef du village hésitait tant à lui amener la fille, ses doutes s’étaient dissipés après avoir vu l’apparition de la fille du village.

Elle avait la peau claire avec de longs cheveux noirs, une silhouette bien équilibrée et de bonnes caractéristiques. Cependant, il y avait une cicatrice horriblement laide qui ruinait la moitié gauche de son visage.

Aur pouvait sentir que Yunis, qui était à côté de lui, avait légèrement retenu son souffle quand elle avait vu le visage défiguré.

« Je comprends, elle est vraiment laide, ». Aur avait parlé avec franchise au chef du village.

Il était probable qu’elle avait subi de graves brûlures lorsqu’elle était jeune. Le fait que la moitié de son visage soit restée belle et que l’autre moitié ait été complètement brûlée n’avait fait qu’augmenter encore plus sa répulsion. La jeune fille portait des manches longues, et quand on regardait le bout de ses doigts qui sortaient des manches, on pouvait dire que ce n’était pas seulement son visage qui avait subi de graves brûlures, mais tout le côté gauche de son corps. Il n’y a sûrement pas d’homme dans l’existence qui penserait à faire l’amour à ce genre de femme.

« Oui, donc, je n’ai pas osé l’amener devant le Seigneur Aur, et je l’ai retirée de la liste des candidates potentielles... »

Après avoir entendu Aur être d’accord avec lui, le chef du village était devenu un peu plus soulagé et la tension sur son visage avait diminué.

« Fille. Quel est ton nom ? » demanda Aur.

« Je suis Sofia, » répondit-elle.

D’un autre côté, la fille du village ne semblait pas du tout intimidée par Aur qui répondait avec clarté. Même quand Aur avait mentionné à quel point elle était laide, elle n’avait même pas battu une paupière. Ses yeux étaient aussi froids que de la glace, et ses sentiments ne peuvent être lus à travers son visage sans expression.

« ... Intéressant, » murmura-t-il.

Aur avait un sourire aux lèvres.

Même si son apparence avait été rajeunie pour paraître très jeune, après tout, Aur était en fait un magicien âgé et très habile. Les gens qui recevaient son regard intimidant et qui pouvaient le prendre sans un seul changement d’expression étaient pour le moins rares.

« Chef de village. J’ai pris goût à cette fille. Je l’amènerai avec moi, » déclara Aur.

« O-oui, je n’ai pas d’objections à cela. Mais... qu’en est-il, Mary... ? » demanda le chef.

Même si le chef du village était surpris de l’intérêt d’Aur pour Sofia, il n’osait pas refuser ce que demanda Aur et il ne pouvait que faiblement demander ce qui arriverait à Marybelle.

« ... j’ai peur que la fille nommée Marybelle ne puisse pas t’être rendue, » déclara Aur.

Même s’il ne s’agissait que d’un petit fragment de ce qui se trouvait dans son donjon, s’il lui appartenait déjà, il n’avait pas l’intention de le rendre à quelqu’un d’autre.

« Cependant, en retour, je peux modifier le contrat actuel qui consiste à me remettre une fille du village chaque année. Parce qu’il ne serait pas bon pour moi de rompre le contrat sans discernement... 10 ans. Pour une période de 10 ans à partir de maintenant, tu peux cesser de me fournir une fille du village, » déclara Aur.

« M-Merci beaucoup ! » s’exclama le chef du village.

Plus que Marybelle, le chef de village était probablement plus inquiet du fait qu’il devrait continuellement présenter une fille du village chaque année.

Après qu’Aur l’ait dispensé de cette tâche, le chef du village avait ouvertement affiché une expression de satisfaction. Eh bien, même pour Aur, si l’année prochaine, on lui présentait une petite fille en guise d’hommage, ce serait très gênant pour lui aussi.

« Cela devrait suffire. Cependant, même si tu n’as pas besoin de me donner une fille du village, tu ne dois pas oublier de fournir les récoltes tous les mois, » déclara Aur.

Après avoir laissé ce message, Aur s’était accroché à Yunis et Sofia et il avait récité l’incantation magique pour la téléportation à grande vitesse.

Après la disparition du magicien maléfique Aur, le chef du village avait pris une grande respiration et s’assit sur le long banc. Après avoir vu un magicien qui exerçait une pression énorme et une fille du village que tout le monde détestait ayant finalement quitté le village, le chef se sentait vraiment soulagé du fond du cœur.

***

Partie 4

Après le retour d’Aur de son voyage, il n’avait pas pu voir Marybell dans la salle de convocation. Il ne pouvait pas non plus voir la présence du bétail. Il était probable que Lilu les ait emmenés à des endroits différents et les ait installés.

« Par ici, » déclara Aur.

Sofia regardait la seule porte de la salle d’invocations, mais Aur faisait signe vers le mur dans un coin de la pièce. Quand Aur toucha le mur, sans aucune résistance, sa main n’avait fait que passer à travers le mur. Le mur lui-même était une forme d’illusion et c’était un passage qui menait à un autre endroit. Naturellement, la porte qui semblait être la seule issue était un piège, et si les intrus devaient le franchir, un piège de type fossé équipé de pics au fond les attendrait.

Ce n’était qu’une précaution mise en place par Aur au cas où cet endroit particulier aurait été découvert par hasard.

Sofia n’avait même pas battu les paupières devant le fait qu’Aur avait mis en place un tel système et l’avait simplement suivi en silence. Son comportement était comme si elle était une sorte de poupée qui ne possédait aucune émotion.

« ... Aur, cette fille... Elle ne te semble pas un peu bizarre ? » Alors qu’il marchait à côté d’Aur, Yunis lui avait parlé à voix basse. « Comment ça se fait ? »

En réponse, Aur n’essaya même pas de baisser le ton. « ... Je ne suis pas sûr, mais... quelque chose à propos de ses blessures semble bizarre... »

Aur n’avait pas vraiment prêté attention aux inquiétudes de Yunis et il avait continué à marcher sans rien dire.

Aur était un peu intéressé par le genre d’évaluation que Lilu aurait de Sofia, mais pour l’instant, il avait commencé à faire entrer Sofia à l’intérieur de sa chambre, et une fois à l’intérieur, il s’était brusquement retourné et lui avait donné un ordre.

« Déshabille-toi, » ordonna-t-il.

Quand Aur déclara franchement un tel ordre, Sofia ne prononça même pas un mot et elle se contenta d’enlever tous ses vêtements. Ses mouvements étaient très fluides, il n’y avait ni peur ni honte dans ses actions. Sofia avait enlevé tous les vêtements de son corps, y compris tous ses sous-vêtements et elle se tenait nue devant Aur. Aur avait utilisé son regard aiguisé pour observer Sofia avec attention.

Yunis avait une expression de pitié sur son visage alors qu’elle déplaçait son regard vers le sol. Les horribles blessures de Sofia suffisaient à faire détourner le regard de quiconque.

Il y avait de nombreuses marques de brûlures du haut du front jusqu’à la moitié gauche de son visage, du cou vers le bras gauche, de la poitrine gauche jusqu’à la taille. Sans exception, la moitié gauche de son corps avait été couverte de brûlures graves.

En voyant qu’elle avait reçu autant de blessures et qu’elle avait quand même survécu, Aur avait été impressionné par sa volonté de vivre.

Ayant tout son corps exposé de cette manière, l’expression de Sofia ne changea pas du tout, et elle n’avait pas non plus essayé de le cacher. En voyant qu’elle était immobile, Aur avait l’impression de voir une illusion d’optique de ces poupées détestables que les gens fabriquaient.

Cependant, Aur avait pu voir à travers sa façade et déterminer sa vraie nature.

« ... Tu es belle, » quand Aur marmonnait cela à lui-même, les joues de Sofia tremblaient très légèrement.

En effet, si vous ne regardiez que le côté droit du visage et du corps de Sofia, elle était sans aucun doute une beauté sans pareil. Elle avait de longs cheveux brillants, noirs et de longues pupilles étroites de couleur obsidienne. Sa peau blanche était glamour comme une poupée de porcelaine, ses membres étaient longs et minces, et les parties de son corps qui devaient saillir s’incurvaient aux bons endroits. Aur avait pensé à une poupée au design exquis.

C’était comme si toute cette beauté existait pour couvrir le côté laid de son corps gauche. Le côté brûlé de son cuir chevelu n’avait pas de cheveux, et ses paupières et ses cils étaient tous brûlés alors que son orbite s’enfonçait vers l’intérieur, montrant un oeil creux. Le côté de sa joue montrait une mince couche de peau et un peu de tendons et de muscles, ses lèvres étaient craquelées, sèches et flasques comme si du sang en suinterait si vous les touchiez.

Sa peau était couverte d’une grotesque couleur brun foncé et il n’y avait presque pas de taches lisses sur le côté gauche de son corps. C’était comme regarder le genou d’une vieille vache décrépie. Son sein gauche n’avait pas le mamelon normal, mais il était froissé comme un morceau de magma qui avait durci et il ne restait plus qu’un petit vestige de coloration pigmentaire.

La surface non couverte de cicatrices était très étroite. Si le côté laid d’elle représentait son vrai moi, alors on pourrait aussi penser que sa beauté n’était là que pour faire ressortir son côté laid.

 

 

« Comment as-tu eu ces blessures ? » demanda Aur.

Yunis regarda Aur avec une expression mal à l’aise. « Pourquoi veux-tu demander une telle chose ? » C’était le genre de mots que Yunis avait transmis avec ses yeux.

« Quand j’étais enfant, je me suis couverte d’huile brûlante, » d’autre part, contrairement à Yunis, les yeux de Sofia n’aient même pas hésité face à une telle question.

« Et pourquoi as-tu fait ça ? » demanda Aur.

« Parce que je voulais empêcher les bandits de me violer, je l’ai moi-même versée sur moi, » répondit Sofia.

Les yeux de Yunis s’étaient largement ouverts.

« Le fait qu’il n’y ait pas de filles chastes dans le village dans la même tranche d’âge que toi, prêtes à m’être présentées, est-ce à cause de ces “bandits” ? » demanda Aur.

« Oui. Tout au moins, les jolies filles du village ont été prises par les bandits, et elles ont été violées ou tuées, » répondit Sofia. « Les seules filles qui restent dans le village sont soit des filles laides et en dehors d’elles, moi qui suis inesthétique. »

Aur avait un mince sourire étalé sur son visage. Comme d’habitude, l’expression de Sofia n’avait pas vraiment changé, mais ses sentiments commençaient à s’exprimer à chaque mot qu’elle continuait à prononcer.

« Je tiendrai compte de ton sacrifice et je veillerai à ce que ton village ne soit plus jamais attaqué par des bandits. Tout scélérat insolent qui ose viser ton village sera exterminé par mes gargouilles, » déclara Aur.

« D’accord, » sans aucune émotion, Sofia avait répondu et avait hoché la tête. Il semblerait presque qu’elle ne se souciait pas de ce qui arriverait aux villageois.

« Connais-tu une fille nommée Marybell ? C’est elle qui m’a été présentée comme hommage avant que tu n’arrives, elle a environ 4 ~ 5 ans et elle a les cheveux blonds clairs, » demanda Aur.

« ... C’est probablement son nom complet, » répondit Sofia. « J’ai seulement entendu parler d’une fille qui s’appelle Mary dans le village. »

Pour la première fois, Sofia hésitait à parler. Yunis pensait simplement que Sofia ne connaissait pas le nom complet de Mary, mais Aur avait une impression différente quant à la raison pour laquelle elle n’avait pas plus développé sa réponse.

« Même si elle est encore très jeune, étant choisie en hommage, elle est vraiment belle, n’est-ce pas ? » demanda Aur. « Sa peau est comme de la soie et ses cheveux semblent être dorés à la lumière du soleil. Après avoir atteint l’âge de 10 ans, elle deviendrait une belle femme que n’importe qui voudrait obtenir ».

« ... Oui, » répondit Sofia.

« N’importe qui penserait qu’elle est une fille charmante, » continua Aur. « La pluie l’éviterait et le soleil brillerait avec douceur sur sa peau. Même la terre formerait un chemin doux pour elle. La maladie et les bêtes ne supporteraient pas de blesser cette fille, même un bandit affamé aurait pitié d’elle et l’élèverait comme si elle était la sienne ».

Quand un puissant magicien comme Aur parlait, c’était presque comme s’il était en train de déterminer une prophétie. Et en même temps, c’était comme une sorte de sort. À partir de maintenant, Marybell allait probablement grandir sous la protection d’Aur et s’épanouir.

« Es-tu jalouse d’elle ? » demanda Aur.

Tout d’un coup, Aur avait regardé profondément dans les yeux de Sofia. Face à cette question, Sofia avait été à court de mots.

« Tu es une enfant maudite, une fille détestable, » continua Aur. « Tout le monde veut t’éviter et rester à l’écart de toi. Même les bandits voraces ne veulent pas de toi. Les plants de riz qui sont piétinés sous tes pieds vont se flétrir et mourir, le sol va durcir avec le gel et le froid, et le soleil sera couvert de nuages partout où tu marcheras. C’est parce que le monde déteste ton existence. Tu es comme une bête effrayante qui vit dans l’obscurité, tu es laide et ils te craignent pour cela. »

Sofia regardait droit dans les yeux d’Aur. Cependant, ses yeux étaient différents des yeux sans vie qu’elle montrait avant, il était maintenant rempli la couleur de ses émotions.

« Les gens du village ont probablement peur de toi, » continua Aur. « Ce n’est pas à cause de ta silhouette répugnante. C’est parce qu’ils craignent la fille qui a pu verser de l’huile bouillante afin de se protéger. C’est parce qu’ils ont peur de toi qui as pu survivre même si la moitié de ton corps est brûlée et déformée. Ils étaient terrifiés, de toi qui as une apparence humaine, mais en même temps ne semble pas être entièrement humain. »

L’expression de Sofia avait commencé à se déformer pour la première fois. Comme une poupée cauchemardesque, le côté laid de son visage flasque s’était déformé.

« ... Ne détestes-tu pas ça ? » demanda Aur.

Son expression n’était pas une expression de colère, de tristesse ou même de ressentiment.

« Oui, je déteste ça. Je déteste tout dans ce monde, » répondit Sofia.

C’était un sourire large et déformé.

***

Statut du Donjon (Chapitre 7)

Statut du Donjon

Le donjon après la fin du septième chapitre.

Nombre d’étages : 2 étages classiques

Miasme : 2

Notoriété : 2

Magie stockée : 16 (Unités : 10 000/jour)

Consommation magique : 3,5 Unités (10 000 par jour)

Nouvelles installations :

Zone d’invocation

Cette pièce est située dans la partie la plus profonde du donjon. Dans tout le donjon d’Aur, il s’agit de la seule pièce capable de transporter des objets grâce à la magie. Tout ce qui est transféré dans cette pièce sera emprisonné à l’intérieur d’un symbole magique, et à moins d’avoir la permission d’Aur, les objets ou les choses à l’intérieur de ce symbole magique ne pourront pas quitter la zone.

Barrière mise en place pour empêcher la magie de type mouvement à l’intérieur du donjon.

Aur a dressé une barrière à travers tout le donjon pour empêcher les intrus de se téléporter à l’intérieur. Tout être à l’intérieur de cette barrière sera lié par ses lois et restrictions. Ils seront incapables d’effectuer n’importe quelle sorte de mouvement ou de transport magique. Ce type de barrière est souvent installé dans les grandes villes ou à l’intérieur des châteaux comme barrière contre les intrus. Il est principalement utilisé pour empêcher les assassins ou les voleurs de se faufiler dans le bâtiment.

Chambre à coucher de Lilu

C’est la chambre de Lilu. Qui sait d’où elle l’a apporté, mais il y avait des choses comme des fleurs et des jouets en peluche dans la pièce.

Chambre à coucher de Yunis

C’est la chambre de Yunis. Sa chambre était terne avec un minimum de décoration et de meubles, et une partie de son armure y est exposée.

De toute façon, la propriétaire de cette pièce a tendance à passer la majorité de son temps dans la chambre d’Aur.

Chambres à coucher à usage général

Se sont les salles qui sont prévues pour toutes les filles du village qui ont été données à Aur comme sacrifices. 10 chambres ont été préparées pour accueillir les futures arrivantes. Bien qu’il se soit déjà préparé, à cause des ennuis causés par Yunis, l’arrivée des filles du village a été retardée d’environ deux mois et il faudra plus de temps que prévu pour remplir ces salles.

Nouveau potentiel de guerre :

Mary (Enfant)

Potentiel de guerre : 0

Elle a 5 ans. Il est insensé de s’attendre à ce qu’elle devienne un potentiel de guerre, car elle n’est rien de plus qu’un obstacle. Pour commencer, son tempérament et sa nature adorable sont déjà forts, mais Aur l’a bénie avec un sort lui permettant de « grandir en bonne santé ». Donc elle aura un destin extrêmement chanceux quand elle deviendra adulte.

Spina (Apprentie magicienne)

Potentiel de guerre : 0

Elle est devenue l’apprentie d’Aur, pour l’instant elle semble apprendre par l’exemple et l’observation, mais elle est encore incapable d’utiliser la magie. Cependant, elle possède une âme très audacieuse qui n’a pas peur de la mort. Elle apprend vite et fera tout ce qui est nécessaire pour accomplir ses tâches sans hésitation. Dans un certain sens, elle est le type de personne que vous ne voulez pas comme ennemi.

Araignée géante

Potentiel de guerre : 3

Cette énorme araignée niche habituellement dans des endroits qui ont de faibles quantités de miasmes flottant autour, elle aime vivre dans les profondeurs des grottes ou des forêts sombres. Cette espèce a installé un nid dans un coin du donjon d’Aur. Tant que l’on ne s’approche pas de son nid, les araignées seront inoffensives, mais comme les fils sont si minces et ne peuvent pas être trouvés à l’œil nu très facilement, les gobelins perdus ou errants seront souvent pris dans les toiles et deviendront la nourriture de ces araignées.

Orcs

Potentiel de guerre : 3

Cette espèce possède une carrure assez large et mesure environ deux mètres de haut. Comparée aux gobelins, cette espèce est très prometteuse en tant que potentiel de guerre. Ils aiment se battre, l’odeur du sang et sans aucun doute, les gobelins qui sont souvent intimidés par cette race belliciste.

Situation actuelle du donjon :

Bien que le nombre de monstres errants libres ait augmenté dans le donjon d’Aur, les subordonnés ayant un potentiel de guerre au service d’Aur n’ont pas augmenté. De plus, la capacité d’Aur à agrandir le donjon a atteint ses limites, et une partie du donjon s’effondre et est dans une boucle sans fin de restauration et de destruction.

 

***

Chapitre 8 : Rassemblons tous les sbires maléfiques

Partie 1

« Oui... Mary ira se placer là. »

« Je serai là... »

« Ah, je peux voler au-dessus de lui, donc... »

« Alors, je vais prendre cette place... »

Pour une raison inconnue, Aur entendait des chuchotements et au moment où il avait ouvert les yeux, il avait vu qu’il y avait une paire de jambes blanches devant lui. Quand il avait suivi les jambes blanches jusqu’à sa source, il avait vu qu’il y avait le rassemblement de quatre visages positionné vers son entrejambe.

« Qu’est-ce que vous faites ? » demanda Aur.

« Ah, Maître bonjour ~, » déclara Lilu.

« Bonjour, vénérable Maître, » déclara Spina.

« Bonjour Aur ~ ! » déclara Yunis.

« Bonjour, Seigneur Aur, » déclara Marybelle.

Quand il leur avait demandé dans un gémissement bas, quatre différents types de salutations avaient été retournés. Les quatre filles étaient toutes nues, et chacune d’elles léchait une zone bien spécifique d’Aur.

La petite tête de Mary était entre les jambes d’Aur et elle léchait avec sérieux le frenulum de son pénis.

Yunis était placée sur son côté gauche et elle se servait affectueusement de sa longue langue pour lui lécher doucement les testicules.

Spina était à sa droite, elle inclinait sa tête sur le côté et elle soufflait légèrement sur son pénis comme une flûte.

Et enfin, Lilu avait déployé ses ailes pour stabiliser sa position et flottait au-dessus d’Aur, elle avait utilisé sa langue habile pour ramper sur le gland du pénis.

Parce que Lilu flottait juste au-dessus de lui, il pouvait voir ses cuisses dodues et ses organes génitaux féminins juste devant lui. Il en était de même la poitrine ample de Lilu, y compris ses tétons, et donc, tout était bien en vue pour lui.

« Aha, ça devient de plus en plus gros. Comme prévu, lorsque vous êtes conscient, vos réactions sont bien meilleures. Qu’en pensez-vous, Maître ? Vos quatre concubines bien-aimées vous offrent un service de réveil. »

Ce genre de service de réveil était quelque chose dont n’importe quel homme serait jaloux, mais se faire faire plaisir par quatre personnes en même temps n’était pas aussi bon qu’il y paraît. Contrairement à la signification du service oral, une grande partie du plaisir venait en vérité du mouvement des mains, et évidemment quand il y avait quatre personnes, cela leur était impossible d’utiliser toutes leurs mains pour fournir le stimulus.

Cependant, ce concept ne s’appliquait qu’aux femmes normales. Pour une succube comme Lilu qui avait appris une multitude de techniques sexuelles et possédait une abondance de connaissances obscènes, ce genre d’amusement était un jeu d’enfant qu’elle pouvait contrôler.

Avec le tremblement de sa queue et de ses fesses, les mouvements des quatre personnes étaient parfaitement gérés par Lilu et c’était comme si elles étaient un seul être vivant. Les quatre filles se servaient de leurs lèvres et de leur langue pour caresser sa verge, la lécher, la sucer et la dévorer avec gourmandise.

« Kuu... Ahh, continuez ce que vous faites, » déclara Aur.

Aur avait étendu ses mains et commencé à s’agripper au sein de Yunis et de Spina. Les deux filles s’étaient mises en position de sorte qu’il serait plus facile pour Aur de tâtonner leurs seins et alors que cela se produisait, Lilu avait intensifié ses ordres et était immédiatement passée à l’offensive.

Les quatre langues agissaient comme des doigts en se déplaçant à l’unisson, elles étaient placées sur la verge d’Aur et la caressait.

Cela semblait diabolique. Ou plutôt, il serait plus approprié de dire démoniaque vu que c’était vraiment un démon qui utilisait une technique d’un autre monde pour lui procurer du plaisir. Ainsi, en un rien de temps, Aur était guidé vers son point culminant.

Sans se retenir, il laissa échapper ses désirs laiteux et avait taché les visages des quatre filles.

« ... Et pouvez-vous me dire pourquoi c’est arrivé ainsi ? » demanda Aur.

« Tout le monde voulait être celle qui réveille Aur..., » répondit Yunis.

« Le maître n’a pas choisi qui sera celle qui le réveillera, n’est-ce pas ? » demanda Lilu en réponse.

« Tout le monde revendiquait et insistait pour que ce soit elles, et c’est pourquoi Lilu a suggéré que nous venions toutes ensemble, » répondit Spina.

« Tout le monde est venu vous réveiller ! » déclara Marybelle.

Depuis quand ces filles s’entendaient-elles aussi bien ? En réponse à la question d’Aur, les quatre filles avaient répondu à l’unanimité.

Haaaa. Aur avait poussé un soupir.

« Alors, dois-je assigner le travail pour chacune de vous aujourd’hui ? » demanda Aur. « Pour l’instant, l’urgence est d’assurer un potentiel de guerre suffisant. »

Tout le monde s’était lavé le visage, et après avoir mangé le petit déjeuner que Spina avait préparé, Aur et les autres filles s’étaient rassemblés.

Se souvenant de l’époque où Aur travaillait comme conférencier dans la Société des Magiciens, Aur écrivait maintenant des caractères sur un tableau noir avec de la craie.

« Les fondements de nos moyens de subsistance dépendent de la quantité de main-d’œuvre que nous pouvons obtenir. Il est nécessaire de sécuriser le potentiel de guerre afin d’étendre notre territoire, » déclara Aur.

Auparavant, lorsque Yunis avait envahi le donjon, elle avait détruit la majorité des squelettes et des gobelins dans le donjon. De plus une énorme quantité de pouvoir magique avait été dépensée, donc les choses qu’Aur pouvait considérer comme « potentiel de guerre » dans son donjon étaient pratiquement inexistantes.

En ce qui concernait sa protection, si Yunis agissait en tant que garde du corps personnelle, il y avait peu de problèmes qui pouvaient survenir, mais s’il s’agit d’envahisseurs dans son donjon, alors les circonstances étaient complètement différentes.

« Il existe environ quatre types de méthodes distinctes qui peuvent être utilisées afin d’assurer un potentiel de guerre supplémentaire :

1. Frai naturel.

2. Emploi contractuel.

3. Créations magiques.

4. Invocation démoniaque.

... je vais dès à présent commencer à expliquer en détail, » déclara Aur.

Mary commençait déjà à s’endormir et il n’avait pas tenu compte de ce fait alors qu’il poursuivait son explication. Ou plutôt, pourquoi Mary est-elle ici ?

« Tout d’abord, je parlerai du frai naturel. J’ai déjà brièvement expliqué ce concept à Lilu avant, mais les esprits maléfiques et les monstres de type démon se rassembleront dans le donjon tant qu’une zone appropriée leur est fournie, » continua Aur. « Leurs nids se trouvent souvent à l’entrée du donjon, la race des Gobelins en est un bon exemple. Ces gars ne sont pas vraiment nos ennemis, mais ils ne sont pas non plus nos alliés. Si vous vous approchez avec insouciance de leur tanière, ils essaieront de vous attaquer. Nous avons une barrière contre les monstres dans nos quartiers d’habitation donc ils ne pourraient pas entrer. Mais faites attention à ne pas entrer dans leur nid par erreur... Surtout, pour Mary, ne la laissez pas errer, car elle pourrait se perdre, surveillez là pour moi, Spina... »

« Oui, » répondit-elle.

Après s’être fait appeler par son nom, Mary avait été surprise et elle s’était réveillée, puis elle avait regardé sans cesse son entourage.

« Celle qui aura la responsabilité de gérer les démons qui arrivent et qui fraient naturellement dans le donjon sera Lilu, » continua Aur. « C’est parce que les monstres n’attaqueront pas une créature démoniaque. La raison en est qu’ils comprennent instinctivement qu’elle est fondamentalement une masse d’énergie magique, et même s’ils essaient de la manger, elle ne leur fournira pas de viande ou de nourriture. Quand un nouveau monstre vient construire son nid dans le donjon, je veux que tu me le signales directement. »

« D’acccccordddd ~, » déclara Lilu.

Je ne savais pas pourquoi elle était soudainement si motivée, mais elle levait les mains en me répondant.

« Le facteur principal pour que les monstres viennent à l’intérieur et créent leurs nids est un le Miasme, ainsi que la Profondeur de donjon et de la forme de la pièce, » continua Aur. « Plus le Miasme est épais et sombre, et plus la Profondeur maximale du donjon est importante, plus les monstres deviendront forts. Parce que différents monstres aiment différents types de pièces, assure-toi de faire une variété de pièces pour répondre à leurs besoins. Il y a des monstres qui aiment les petites pièces, il y a des monstres qui aiment aussi les grandes pièces, il y en a qui aiment les plafonds hauts, il y en a qui aiment vivre dans l’eau, pour résumer, il y en a toute une variété ».

« Que signifient ces choses appelées Miasmes et Profondeur ? » demanda Spina.

Lorsqu’Aur avait atteint un point de son explication où il y avait eu une pause, Spina avait levé les mains et elle posa une question. Aur ressentait de l’admiration pour l’enthousiasme de sa nouvelle apprentie quant à l’assimilation de nouvelle connaissance et il avait expliqué avec plaisir.

« Le Miasme signifie fondamentalement la collecte de l’air démoniaque et l’épaisseur de cette atmosphère. Les êtres vivants meurent lorsqu’ils sont exposés à cet air maléfique, et les démons et les monstres qui restent dans ce brouillard maléfique deviendront plus sombres et plus forts. Quand ce Miasme devient assez dense, il peut même être possible pour les mauvais esprits de naître dans le brouillard et c’est aussi une forme de frai naturel. La Profondeur est exactement comme cela sonne, c’est la profondeur du donjon. Si le donjon est peu profond, il y a une limite à l’épaisseur du Miasme qui peut être présent quelque part dans le donjon. Plus le donjon est profond, plus le Miasme devient épais. Ce donjon a actuellement 3 niveaux... et j’ai encore l’intention de le rendre plus profond ».

Spina hochait la tête en signe de compréhension, tandis que Yunis semblait avoir un froncement de sourcils sur son visage. D’une manière ou d’une autre, il semblerait que Yunis digérait lentement les informations dont Aur avait parlé. Même si elle était probablement à peine capable d’absorber l’information, Aur avait déjà procédé à la prochaine série d’explications.

« Le second type est appelé Emploi contractuel, et celui-ci est relativement facile à comprendre, » déclara Aur.

Ou plutôt, si elles n’étaient pas capables de comprendre cela, ce serait un problème.

« Parmi les démons et les monstres qui viennent au donjon en raison de la reproduction naturelle, selon l’état et les circonstances, certains d’entre eux peuvent être prêts à coopérer avec nous, » continua Aur. « Eh bien, ils ont probablement besoin d’une certaine quantité d’intelligence sinon ça ne fonctionnerait pas, mais... Ces types de monstres peuvent être enrôlés comme alliés si on leur donne de la nourriture ou de l’argent ou quelque chose de valeur selon leur race. Parce que la plupart de leurs besoins peuvent être achetés si nous avons l’argent, c’est essentiellement de l’argent comptant dont nous avons besoin. C’est ce qu’est l’emploi contractuel. »

« C’est facile à comprendre, » cette fois, Yunis avait facilement compris mon explication et avait élevé la voix.

Eh bien, dans un certain sens, c’était un peu comme sa propre situation avec moi en ce moment. La compensation qu’elle obtenait de moi était mon serment de « ne jamais la trahir ».

« Bien que je sois responsable de cette affaire en général, je veux aussi que Yunis m’aide avec celle-ci. Après tout, si je n’amène pas une personne ayant suffisamment de potentiel de guerre pour sceller le contrat, ils peuvent essayer de profiter de moi. Je vais faire la négociation. Tant que tu restes à mes côtés et que tu les fixeras du regard et cela sera parfait. »

« Bien reçu ! » répondit joyeusement Yunis. Jusqu’à présent, elle n’avait rien à faire, alors je suppose qu’elle devait être heureuse.

« Selon l’espèce des monstres, ils peuvent être incompatibles entre eux et des combats peuvent éclater. Lorsque cela se produira, je laisserai également à Yunis la tâche de les réprimer ainsi que l’application de la loi. Ton travail consiste à maintenir l’ordre public. Lilu, si tu remarques une telle agitation, veille à nous en informer immédiatement, Yunis et moi ».

« Hmm, je comprends, » déclara Lilu.

« Je suis vraiment douée pour ce genre de choses, alors laisse-moi faire ! » déclara Yunis.

Hochant la tête aux deux personnes en signe de satisfaction, Aur continua son explication.

« La création magique est quelque chose que je laisserai à Spina. Cela sera ton travail. Il s’agit de donner vie à des pseudo formes de vie comme les golems et les squelettes avec l’utilisation de la magie. Pour parler franchement, les créatures magiques faites de cette façon ne sont normalement pas si efficaces au combat. Ils ne sont pas très forts, leur capacité à effectuer des jugements prudents est aussi très minime... Cependant, ils sont absolument fidèles à leurs créateurs et ils ne ressentent jamais la fatigue, donc, pour des tâches simples et certaines tâches un peu dures, ils sont parfaits. Ils n’ont même pas besoin d’être nourris, donc contrairement à la création d’un contrat de travail, il n’y a pas de frais d’entretien. »

Spina acquiesça et inclina la tête. En regardant son attitude quand elle écoutait les explications, Aur pourrait dire qu’elle était considérablement intelligente.

Aur avait estimé que si Spina était affectée à la création d’êtres magiques, en un mois, elle serait capable de créer une quantité modérée de créatures magiques et, au fil des ans, elle pourrait devenir une magicienne à part entière.

« La dernière méthode est l’invocation démoniaque, et bien puisque la vraie créature est en fait à côté de nous, je suis sûr que vous comprendrez. Parce que c’est moi qui vais convoquer et entreprendre cette tâche, il n’est pas nécessaire de comprendre complètement le concept qui est derrière ça, mais puisque nous sommes déjà ici, je peux tout aussi bien l’expliquer ».

Aur continua son explication en regardant vers Lilu.

« L’invocation démoniaque est... tout comme le nom vous le dit, le fait de convoquer un démon du monde souterrain et l’employer pour une tâche. Il faut beaucoup de temps et de préparation. De plus, appeler un démon et le maintenir dans ce monde peut consommer une grande quantité d’énergie magique. Parmi les trois autres méthodes d’obtention du potentiel de guerre, c’est de loin la méthode la plus coûteuse. Cependant, les capacités quant au potentiel de guerre sont également garanties d’être de haute qualité. Lilu est une succube et donc ses capacités de combat ne sont pas très élevées, néanmoins, en comparaison avec les démons réguliers et les esprits maléfiques moyens, elle est incomparablement plus forte qu’eux. Cette méthode d’obtention du potentiel de guerre peut être considérée comme un atout et devrait probablement être utilisée en dernier recours. »

« Je vois..., » répondit Yunis.

« Eh bien, la vraie carte maîtresse ici, c’est en fait toi, Yunis » Aur regardait Yunis comme il le pensait pour lui-même. Le souvenir d’elle coupant facilement le chien de l’enfer de niveau intermédiaire avec la pointe de son épée était encore frais dans son esprit.

« Je vais résumer. Il n’y a pas de coûts liés au frai naturel, mais la force du potentiel de guerre n’est pas constante. La personne responsable de ce projet sera Lilu, » continua Aura. « Même si nous pouvons nous attendre à un solide potentiel de guerre grâce à l’emploi contractuel, nous avons besoin d’argent pour les financer. Le responsable de ce projet sera Yunis. En utilisant un peu de magie, il est possible de créer des serviteurs et des constructions magiques, mais le potentiel de guerre de ces êtres fait qu’ils ne sont pas très utiles au combat. La personne responsable de ce projet sera Spina. L’invocation démoniaque nécessite une énorme quantité d’énergie magique, mais leur potentiel de guerre est de premier ordre. Je serai responsable de cette tâche. »

« Oui~~. D’accord, alors, je vais faire ma ronde du donjon, OK~, » déclara Lilu.

« ... Hmm, j’ai compris ! » déclara Yunis.

« Comme vous voulez, vénérable professeur. S’il vous plaît, enseignez-moi les bases de la magie, » déclara Spina.

Lorsque ses trois subordonnées avaient obéi à ses instructions, Aur avait hoché la tête en signe de satisfaction, et c’était à ce moment-là qu’il sentit quelqu’un tirer sur ses vêtements.

Quand il avait regardé vers le coupable, Mary le regardait avec des yeux luisants et remplis d’attente.

« C’est quoi, ma tâche ? » demanda Mary.

En tant qu’enfant de cinq ans, qu’est-ce qu’elle espère... ? En avalant la réprimande qu’il avait dans son esprit, Aur répondit soigneusement, pressant sur les mots. « ... Quand c’est l’heure d’un repas, c’est toi qui viendras me prévenir. »

« D’accord ! » Mary avait répondu avec un sourire extrêmement lumineux.

***

Partie 2

« Mon Maître ! Un Kobold a fait sa tanière au rez-de-chaussée, » déclara Lilu.

« Ohh, enfin ! » En écoutant le rapport de Lilu, Aur laissait instinctivement sortir un sourire.

Il était inhabituel de le voir si ravi, si bien que Lilu inclina son cou.

« Je pensais que les kobolds n’étaient pas si forts comme créature ? Ne sont-ils pas qu’un peu plus forts que les gobelins ? » demanda Lilu.

« Oui, c’est exactement le cas. » Répondit Aur. « … Cependant, ce sont des individus qui ont vécu à l’origine dans les mines, ils sont aussi connus sous le nom d’esprits de la terre. Ils sont affectés par le fer et ils sont tombés dans l’obscurité à cause de cela. Néanmoins, ils ont développé un talent extraordinaire dans le maniement de la pierre et, plus important encore, ils sont l’un des meilleurs creuseurs de tunnels. Jusqu’à présent, j’avais réussi à former le donjon avec mes talents d’amateur en conjonction avec les réserves magiques et les diablotins afin d’agrandir le donjon, mais avec l’aide des Kobolds, nous pourrons nous agrandir à un rythme accéléré. »

Si je ne me trompe pas, cet endroit dans le donjon a à peine changé, et il s’agit de la zone où les diablotins sont arrivés. Je n’ai presque pas vu de réparations dans cette partie du donjon, c’était alors qu’il s’était soudain souvenu d’avertir Lilu.

« Écoute-moi bien ! Ne laisse pas les Kobolds partir, » déclara Aur. « Par rapport à la quantité de nourriture que nous avons mis de côté, tu peux leur distribuer environ 10 pour cent. Divertis-les et fais tout ce que tu dois pour les convaincre d’être nos alliés. Je me fiche si tu as besoin d’utiliser ta magie de charme sur eux. Ils sont aussi des ennemis naturels des orcs, alors assure-toi que leurs domiciles sont séparés. Tu ne dois pas laisser ces deux-là se rencontrer réciproquement. Si un combat éclate, les orcs vont gagner. Si le besoin s’en fait sentir, donne la priorité aux kobolds sur les orcs, même si tu dois exterminer tous les orcs, fais-le. Protège les kobolds. Tu me comprends ? »

Aur expliqua avec tant de zèle et d’enthousiasme alors que Lilu était un peu trop étourdie par tout ça, elle avait vacillé et avait hoché la tête de haut en bas.

« Il y a aussi un groupe d’Aluvus qui dit qu’ils veulent te rencontrer, qu’est-ce que tu veux faire ? Devrions-nous appeler Yunis pour le moment ? » demanda Aur.

« Tu as bien dit des Aluvus ? » demanda Aur.

Hmm, Aur avait réfléchi pendant un moment, alors qu’il secouait la tête.

« Non, ne te tracasse pas à envoyer Yunis. Toi et moi, nous allons nous occuper de ça, » déclara Aur.

Les Aluvus étaient une espèce de fées qui peuplaient la forêt. Selon la région dans laquelle vous aviez vécu, ils étaient aussi appelés des elfes.

En général, les hommes et les femmes étaient très beaux, ils savaient manier les arcs et utiliser la magie noire, en plus ils vivent de très longues vies et savaient à peine ce que signifiait le fait de vieillir.

Aur les avait reçus dans la salle de réception qui existait dans le deuxième étage du donjon. Cinq belles femmes à la peau brun foncé étaient apparues devant lui.

Elles avaient toutes des cheveux foncés et des pupilles en forme d’amande de la couleur du jade.

Ces femmes qui avaient la peau brun foncé étaient très probablement une race des Aluvu Noir, ou Aluvu Sombre. Comparés aux Aluvu Ryosu qui ont la peau blanche, les Aluvus à peau foncée étaient connus pour être près de l’obscurité et étaient plus en accord avec leur côté sauvage.

« Pour nous avoir donné la chance de réaliser cette entrevue, nous vous remercions. Je suis la dirigeante de ce clan noir, je m’appelle Ellen, » la femme qui se tenait devant les autres avait commencé à parler.

« Je suis Aur. Énoncez vos objectifs, » Aur était assis profondément dans son fauteuil et il avait répondu avec une attitude emplie d’arrogance.

« Alors, permettez-moi d’aller droit au but, j’aimerais que vous protégiez mon clan, » déclara Ellen. « Ces haineux Aluvus blancs ont réussi à nous anéantir et il ne reste presque plus aucun clan noir dans le monde. Ceux d’entre nous qui ont survécu se sont dispersés. Le seul groupe qui reste ici, c’est celui que j’ai pu rassembler. Ce groupe comprend seulement cinq individus, moi y compris. Nous ne savons même pas ce qui est arrivé aux autres. »

« ... Est-ce que les Aluvus blancs ont joint leurs forces avec les humains ? » demanda Aur.

Quand Aur en avait parlé, le corps d’Ellen avait commencé à trembler.

« Comme on pourrait s’y attendre, d’un si grand être, Roi de ce donjon, Seigneur Aur. Avez-vous été capable de voir jusque-là... ? » demanda Ellen.

Comparés aux Aluvus noirs belligérants, les Aluvus blancs étaient censés être une race qui aimait le calme et la stagnation.

Si un combat devait éclater, les Aluvus blancs n’auraient pas eu la moindre chance.

En d’autres termes, il était probable que les Aluvus noirs avaient provoqué la guerre, et les Aluvus blancs qui avaient été acculés dans une telle situation avaient décidé de coopérer avec les humains afin de venger leurs morts.

On ne peut pas vraiment dire que les Aluvus blancs étaient en bons termes avec les humains, mais par rapport aux Aluvus noirs qui étaient clairement hostiles avec les humains, les Aluvus blancs étaient dans une situation favorable. Les humains considèrent aussi les Aluvus noirs comme une sorte de progéniture du diable.

« Votre race a été tuée par des humains, et pourtant vous venez à moi qui suis un humain pour obtenir de l’aide ? » demanda Aur.

Aur avait peur que si Ellen avait une rancune contre les humains, cette rancune s’étende aussi à Aur qui était aussi un humain ?

« Seigneur Aur, vous êtes un être qui avez dépassé les limites humaines. Si vous permettez que votre protection nous soit accordée, nous ne penserions même pas à lever les mains contre vous, » déclara Ellen.

Les deux personnes se regardaient tranquillement l’une et l’autre, à la recherche de mensonges dans leur regard.

« ... Très bien. Que me donnerez-vous en guise de compensation ? Vous n’allez pas me dire que vous ne ferez que de ne pas vous opposer à moi, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Pour l’instant, il avait compris qu’elles ne lui mentaient pas, c’est pourquoi Aur les avait davantage questionnées.

« Naturellement. Bien que nous ne soyons que cinq, chacune d’entre nous ici est une guerrière qui pourrait égaler un millier d’hommes. Jusqu’au jour où nous serons capables de soumettre ces haineux Aluvus blancs, nous nous consacrerons entièrement au Seigneur Aur, » déclara Ellen.

Si elles étaient vraiment les forces d’élite des Aluvus noirs, même si elles ne sont que cinq, elles seraient un potentiel de guerre avec lequel il faudra compter. Si elles avaient de la chance, elles pourraient peut-être même retrouver certains de leurs camarades perdus et augmenter le nombre de membres dans leurs clans. Elles n’avaient pas vraiment spécifié de limite de temps, cependant, compte tenu de la durée de vie réelle des Aluvus, une période de 100 ans ne signifiait probablement rien pour eux.

« Très bien, je suis sûr que cela ne vous dérangerait pas si je plaçais une malédiction de soumission sur vos corps ? » demanda Aur.

« Bien sûr, » répondit Ellen.

« Permettez-moi également de modifier un peu le contenu du contrat. Ne tuez pas les Aluvus blancs, mais essayez plutôt de les capturer vivant si c’est possible. Vous pouvez tuer tous les hommes, mais les femmes ne doivent pas être touchées, » demanda Aur.

« Les capturer... vivants ? » demanda Ellen.

Ellen avait clairement montré qu’elle désapprouvait ma proposition. Il était certainement plus difficile de les capturer vivants que de les tuer.

Cela augmenterait probablement la quantité des dommages qu’elles devraient subir. Surtout, Ellen commença à douter qu’Aur eût en vérité l’intention de protéger les Aluvus blancs.

« Plutôt que de les tuer, n’aimeriez-vous pas voir les Aluvus blanches devenir souillées et humiliées à la place ? Elles seront violées jusqu’à ce qu’elles deviennent folles, elles seront humiliées, et je leur ferai goûter une torture si douloureuse qu’elles préféreraient mourir, sauf qu’elles n’auront pas droit à une telle liberté. Ne voudriez-vous pas voir cela arriver ? » demanda Aur.

Aur avait fait flotter un sourire totalement machiavélique, Ellen était devenue un peu plus soulagée et elle avait ri en réponse.

« Bien entendu, la contrepartie du montant doit être payée en totalité. On vous donnera des arcs et des flèches enchantées, et cela se transformera en votre potentiel de guerre. Je vous prêterai aussi mes créatures et mes démons. Vous avez déclaré que vous cinq étiez des guerriers valant mille hommes, dans ce cas, je vous conférerai une force de 5000 hommes. Défier à la fois les Aluvus blancs et les Humains qui se sont joints à eux ne sera certainement pas une chose facile à accomplir, » déclara Aur.

« ... Par votre volonté. Nous acceptons ces conditions, et nous obéirons au Seigneur Aur, » déclara Ellen.

Les cinq personnes, y compris Ellen, s’étaient agenouillées devant lui. Aur acquiesça d’un signe de tête et il tourna son regard vers Lilu qui était juste à côté de lui.

« Lilu, prépare la pièce. Y a-t-il de bonnes chambres vacantes dans lesquelles elles peuvent rester ? » demanda Aur.

« Voyons voir, est-ce que c’est correct si je les place dans l’aile sud-est du deuxième étage ? À côté du Dverugu —, » commença Lilu.

« Pas là ! » Aur interrompit brusquement les paroles de Lilu. « ... Nous les placerons dans le côté nord-est du troisième étage. »

« Eh... Mais il ne sera pas facile pour elles de sortir du troisième étage. D’ailleurs, cela les placera trop près des quartiers résidentiels, et le fait qu’il ne reste pas beaucoup de bonnes chambres au troisième étage, » déclara Aur.

Une expression d’étonnement flottait sur le visage de Lilu. Ellen avait entendu les mots de Lilu. Les oreilles d’Ellen avaient tremblé et ses sourcils s’étaient plissés. Ses yeux semblaient répondre à sa question. « Seigneur Aur, allez-vous peut-être nous traiter si froidement ? »

« Ne vous inquiétez pas pour votre hébergement. Des dispositions ont été prises pour qu’une voie d’eau souterraine soit construite juste à côté de la pièce à laquelle vous serez affectée. Profitant de la chaleur terrestre, j’ai installé une salle de bain qui fait s’écouler en continu de l’eau chaude. Ainsi, vous pourrez prendre quand vous voudrez un bain chaud, » déclara Aur.

« Ooh ! Une salle de bains ! » Ellen semblait avoir laissé échapper une expression de surprise agréable.

« Je ne peux pas traiter une belle jeune fille aluvu de la même manière que les autres bêtes en dessous de moi. Vous êtes comme une pierre précieuse froide et sombre dans une boîte, je ne laisserai pas une telle beauté être ruinée ou blessée. De plus, vous recevrez les mêmes repas de haute qualité que ceux que nous mangeons, » déclara Aur.

« En effet, nous ne sommes pas les mêmes que les Dverugus, ce sont de sales bêtes de terre, qui se rouleront toute la journée et avec plaisir dans un sol recouvert de boue. Nous vous sommes très reconnaissantes, pour votre considération spéciale, » Ellen s’inclina profondément.

***

« ... Aur, tu es vraiment faible face aux belles femmes, n’est-ce pas ? » Lilu gonflait ses joues pendant qu’elle se plaint. Récemment, elle l’appelait par « Mon Maître », mais elle avait recommencé à l’appeler « Aur ».

« Comme c’est stupide. C’était de ta faute. Ne jamais mentionner le mot Dverugu devant les Aluvus, » déclara Aur.

Lilu allait proposer à l’Aluvu de rester dans la chambre libre, juste à côté des Dverugus. Ellen avait senti qu’un tel choix était déplorable que c’est pourquoi elle avait soudainement froncé ses sourcils.

« Qu’il s’agisse des Alulus blancs ou noirs, ils ont traditionnellement de mauvaises relations avec les Dverugus, » déclara Aur. « Si tu commences à dire des choses comme ça, comme quoi tu leur prépares une pièce à côté de l’autre, dans le pire des cas, ils quitteront tous les deux ce donjon. Cela montre à quel point leur relation est mauvaise entre eux. Souviens-toi de ceci. »

« Euh... Je-je suis désolée, » déclara Lilu.

Aur soupira et s’agrippa à la taille de Lilu en la tirant de plus près.

« Est-ce qu’on va le faire ici ? » Bien qu’elle soit perplexe, Lilu ajusta automatiquement sa posture pour s’adapter à Aur.

« Pour toi, succube, tu es capable de te concentrer le plus pendant le sexe, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Aur avait baissé son pantalon, puis il enleva aussi les vêtements de Lilu qui dès le départ étaient à peine constitués de sous-vêtements, et la pénétra immédiatement après ça.

« Je te transmettrai toutes les informations concernant les démons et leurs rapports les uns avec les autres, pour que cela rentre directement dans ta tête. Et jusqu’à ce que tu te souviennes de chaque détail important, je continuerai à plonger mon pénis en toi, » annonça Aur.

« Eh, At-Attends... Si tu veux faire... une telle chose... alors... au moins... coupe les signaux de plaisir vers mon cerveau !! » supplia Lilu.

« C’est impossible... La première et la plus importante information dont tu dois te souvenir. Hmm. Tu te souviens, qui est l’ennemi naturel des kobolds ? » demanda Aur.

Tout en répétant sans cesse ses mouvements intenses, Aur chuchota à l’oreille de Lilu.

« Orh... Orc, Uu ! Ah, bon sang, c’est iyaaaa Ah ! » cria Lilu.

En raison de ses entrailles qui étaient remuées et creusées, Lilu plia son corps vers l’arrière, laissant échapper un gémissement aigu. S’il devait traiter une autre jeune fille humaine aussi rudement qu’il l’avait fait en ce moment, elle pourrait ressentir de la douleur, cependant, avec une succube comme Lilu, la seule chose qu’elle pourrait ressentir en ce moment, c’était du plaisir.

« Alors la question suivante. Quel est l’être qui ne peut pas s’entendre avec les araignées géantes ? » demanda Aur.

« Nnn, Eh, Eh, euh, oo... Ah, iyaaa, Ahhnn ! Ah, c’est M-Mouche !? La Mouche Géante ! » répondit Lilu.

« Bonne réponse ! » annonça Aur.

L’araignée géante était une espèce assez énorme pour manger la tête d’un homme en une seule bouchée. Mais pour une araignée géante, la mouche géante était son aliment préféré. Même si la mouche géante ne faisait que passer, l’araignée géante la poursuivrait sans relâche et s’assurerait de la manger.

« D’accord, et à propos de ça, qui ne s’entend pas avec les vampires ? » demanda Aur.

« Ehhhh !?? Naa, Aahnn, je ne sais pas, je ne sais pas, Ohh ! Ont-ils même eu un ennemi naturel ? » demanda Lilu en retour.

« La bonne réponse est une personne ayant une profession liée aux sacrées. L’énergie sacrée est leur point faible, » répondit Aur.

Il n’avait cessé de s’enfoncer dans ses entrailles, et il avait poussé avec force en frayant un chemin au plus profond d’elle.

« Aahhhhhhhh ! Ahhhh ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Ce n’est vraiment pas juste... Ahhhhhhh ! Bon sang, bon sang ! Si tu continues comme ça, je vais devenir toute brisée à cause de toi, Ahhhhh ! » cria Lilu.

« C’est troublant. Il y a encore énormément de choses que je dois t’apprendre, alors concentre-toi. Qu’est-ce qui est incompatible avec les drakes de feu ? » demanda Aur.

« Dra... ke, Dra, Ahhhh, drakes, Ahhhhnn, bon sanggggg... Comment pourraient-ils avoir un ennemi naturel ? Ahh ! Je ne sais pas..., » déclara Lilu.

« La bonne réponse est une grande quantité de géants de givre. C’est parce que les drakes de feu détestent le froid et ils hivernent pendant l’hiver, » répondit Aur.

« Mais euh, ce n’est pas juste ! Tu n’es vraiment qu’un tyran, espèce de gros pervers sadique ! » s’écria Lilu.

Ce jour-là, dans un coin du deuxième étage du donjon d’Aur, des cris de plaintes et de plaisir, ainsi qu’une Lilu criant des mots abusifs avaient résonné dans les couloirs.

***

Partie 3

« Wahahaha ! »

Au deuxième niveau du donjon. Aur venait ici pour faire quelques petites tâches quand il avait entendu un rire jovial sortir de la pièce d’à côté, alors il s’était dirigé vers cette direction.

« C’est tellement dommage que Mademoiselle soit humaine parce que tu es si douée pour boire de l’alcool ! Franchement, je ne me soucie même plus que tu sois humaine, si c’est comme ça, tu veux venir avec moi et devenir ma fiancée !? »

« Hahaha, ce n’est pas possible, je suis à Aur. »

« Ah, donc tu es l’épouse du magicien ? Mince, je suppose qu’on ne peut pas y faire grand-chose dans ce cas ! »

Quand Aur avait jeté un coup d’œil à l’intérieur de la pièce, plusieurs membres de la tribu des Dverugus étaient en train de boire avec Yunis. Ils semblaient complètement ivres et tous les visages des personnes présentes étaient rouge vif.

Les Dverugus étaient originaires des mines, et il s’agissait des esprits du fer et du feu. Ils étaient aussi plus communément appelés Nains. Ils étaient de petite taille et très robustes, et lorsqu’ils venaient au monde, leur peau était ridée et laide. Même lorsqu’ils étaient debout, leurs bras étaient si longs qu’ils pourraient toucher le sol.

Bien qu’ils soient des créatures laides et têtues, ils étaient des buveurs d’alcool très joyeux. Si vous étiez aimé par leur race, il était en fait assez facile de s’entendre avec eux. De plus, leurs doigts étaient extrêmement agiles et adroits, et ils étaient même capables de fabriquer des armures, des armes et des outils imprégnés de magie.

« Ah, Aur~. Qu’est-ce qu’il y a ? » Yunis remarqua Aur, alors elle lui avait fait un signe de la main. Lorsqu’elle le fit, les Nains agitèrent généreusement leurs mains.

« Non, je voulais juste passer un moment. Il semble que vous vous entendiez très bien, » répondit Aur.

Aur s’était alors assis dans le cercle des buveurs, et les Nains étendirent leurs longs bras vers lui en lui offrant de l’alcool. Les Nains ne prenaient presque pas de bains et la population en général sentait l’alcool et la sueur. Bien qu’Aur ne pouvait pas le leur dire, son visage fronça les sourcils lorsqu’il sentit leur mauvaise odeur.

« Je ne m’attendais pas à ce qu’une fille humaine puisse si bien supporter l’alcool ! Monsieur le Magicien, pourquoi ne viendriez-vous pas boire avec nous ? » demanda l’un des nains.

« Dans ce cas, permettez-moi d’accepter un verre, » répondit Aur.

Aur avait prétendu boire l’alcool versé, mais il avait utilisé sa magie pour le transformer en eau avant de le boire. Compte tenu de la puissance de tout leur alcool, si un humain était amené à boire une telle boisson non raffinée, il tomberait immédiatement ivre mort ou même inconscient. Il y avait clairement quelque chose qui n’allait pas avec Yunis qui était capable de boire ce genre de choses comme de l’eau.

« Franchement, c’est un tel gâchis ! Mademoiselle Yunis, si tu étais plus belle, je devrais peut-être me battre avec le Magicien ici, afin de te prendre pour épouse ! » déclara le nain.

« Hahahahahah, tu perdrais probablement alors il vaut mieux abandonner~, » déclara Yunis.

Ils crachaient toutes ces bêtises alors qu’ils étaient totalement ivres et Yunis les accompagnait avec sérieux. C’était probablement une autre chose que les Nains aimaient chez elle.

« C’est vrai, ta taille est probablement un peu trop importante, mais si ton nez était un peu plus écrasé et que tu avais un peu plus de gonflés, et que tes pieds étaient plus courts, tu serais vraiment d’une telle beauté ! » déclara le nain.

Le sens de la beauté d’un Nain était totalement différent de celui d’un être humain normal. En entendant toutes ces critiques, Yunis semblait un peu découragée.

« Aur, Aur ~ penses-tu aussi que si mon nez était plus plat et mon ventre était plus gonflé et mes jambes étaient courtes, que je serais plus jolie ? » demanda Yunis.

« Non, Yunis, tu es belle... juste comme tu es, » répondit Aur.

« Hahaha ! Comme on l’attend du Magicien, il est vraiment généreux et magnanime, » déclara l’un des nains.

Bang bang, le dos d’Aur avait été durement frappé ce qui avait fait qu’il avait mis de l’eau dans sa trachée et il s’était étouffé.

« ... Au fait, avez-vous fini ce que j’ai demandé ? » demanda Aur.

Alors qu’il était encore au milieu d’une toux violente, Aur avait changé de sujet de force.

« Ahh, si vous parlez de la porte et de la boîte, elles sont toutes faites, » répondit l’un des nains.

Les Nains pointaient leurs doigts vers des portes et de grandes boîtes empilées les unes sur les autres. Bien qu’elles aient été empilées de façon désordonnée, il semble que le stock d’objet était très important et solide.

« Je comprends. J’enverrai les diablotins les chercher un peu plus tard, » déclara Aur.

« Ahh, non ! Ça ne suffira pas. Ils seront trop petits et trop faibles pour porter ces choses et les installer correctement. Nous serons ceux qui les placeront, nous vous demandons simplement de nous montrer le chemin, » déclara le nain.

Jusqu’à présent, les diablotins étaient chargés de créer des portes dans les passages, et en disant cela, les portes n’étaient pour la plupart que des piles de planches de bois clouées ensemble et les poignets de porte n’étaient que des morceaux de bois. Elle ne s’adaptait pas correctement à la taille du passage et il y avait beaucoup d’espaces vides.

Il y avait aussi un problème avec la durabilité des portes fabriquées par les diablotins, et si vous utilisiez une hache ou une hachette de base, il aurait été possible de détruire la porte en une seule frappe, et même si vous ne l’aviez pas détruite avec force, elle aurait été si mal faite qu’elle aurait été brisée avec une utilisation journalière tout à fait normale. Dans le cas des portes fabriquées par ces Nains, même si un aventurier compétent essayait de défoncer la porte, il faudrait au moins dix minutes minimum pour franchir cette porte solide.

La boîte était en fait un coffre au trésor. Des objets comme des pièces d’or et des objets magiques seraient stockés ici, des pièges seraient placés autour de ces coffres et ils seraient placés à différents endroits dans le donjon. Cela deviendra une sorte d’appât pour les aventuriers avides, et il existait divers pièges pour capturer les intrus dans des pièges qui les tueraient.

« Ça m’aidera à m’en sortir. Autre chose, j’ai besoin que vous me fassiez 5 arcs..., » demanda Aur.

« Des arcs ? »

Quand Aur avait mentionné les arcs, les Nains avaient exprimé leur désapprobation. Un arc était la marque de fabrique d’un elfe. Les Nains croyaient que les hommes devaient se battre de près et non de loin, et donc les Nains n’avaient pas vraiment une bonne impression des armes connues sous le nom d’arcs.

« La récompense sera dix barils de bière fraîchement brassée de cette année, » continua Aur.

« D’accord ! Nous sommes dans le coup ! » s’exclama l’un des nains.

Contrairement aux elfes, les nains étaient simples d’esprit et ils n’avaient pas vraiment de haine pour les elfes. Tant que suffisamment de récompenses étaient préparées en conséquence, ils accepteraient volontiers l’emploi.

« Ahh~ ça fait du bien~... » Yunis se balançait sur le dos d’Aur pendant qu’elle marmonnait.

Comme prévu, elle s’était vraiment écrasée sur le sol vers la fin de la soirée. Il ne pouvait pas la laisser dormir par terre, alors, avec les encouragements des Nains, Aur l’avait ramassée et l’avait portée sur son dos.

« T’es-tu réveillée ? » demanda Aur.

Yunis sentait qu’Aur allait lui dire de marcher toute seule si elle s’était déjà réveillée alors Yunis s’était accrochée encore plus fort à lui. Elle avait perçu les minuscules mouvements de ses muscles. Après tout, elle était née sous l’Étoile du Héros et, en ce moment même, elle utilisait ses sens de combat naturels pour une chose aussi inutile.

« Qu’est-ce que tu essaies de faire ? » demanda Aur.

« Hehehehe~ Aur, nous sommes enfin capables d’être seuls après un si long moment, » déclara Yunis.

Ignorant les mots d’Aur, Yunis avait mis sa joue contre le dos d’Aur. Même s’il était le Maître du donjon, il y avait différents monstres à l’intérieur du donjon à ce moment. De petits diablotins couraient tout autour de leurs pieds et on pouvait entendre le son des bêtes démoniaques hurler dans le couloir.

En tout cas, Yunis avait agi comme s’il s’agissait de deux tourtereaux qui se promenaient dans la forêt.

« Tu pensais vraiment ce que tu as dit tout à l’heure ? Même si mes pieds ne sont pas courts, est-ce que ça va ? » demanda Yunis.

Sa langue rampait sur la nuque et à côté de ses oreilles. Yunis parlait à Aur d’une voix fiévreuse.

« Ce n’était que le point de vue de ces Nains. Si tu le regardes d’un point de vue humain, tu es vraiment très belle, » répondit Aur.

Aur lui avait parlé avec une expression qui semblait indiquer qu’il allait vomir. (TL : Son haleine sentait probablement l’alcool pur à ce moment précis.)

« Je suis si heureuse d’entendre ça, » Yunis avait alors enlacé Aur. « Hé Aur... faisons-le ? »

« D’accord. Mais dans ce cas, je ne vais pas y aller doucement avec toi, » répondit-il.

Aur laissa échapper un soupir, puis il trouva une pièce vide de taille raisonnable. Après ça, il plaça une barrière autour de la pièce et il posa Yunis sur le sol.

Il enleva ses vêtements avant de s’en servir comme coussin au lieu d’un futon, et il déplaça ses mains vers l’entrejambe de Yunis.

« On dirait que tu n’as pas besoin de préliminaires, » constata Aur.

« Hmm, mais embrasse-moi quand même, » demanda Yunis.

Yunis avait tendu les deux mains et les deux s’étaient serrés l’un et l’autre. Leurs lèvres avaient fusionné et leurs langues s’étaient entrelacées.

C’est ainsi qu’Aur était entré dans Yunis. Ses régions inférieures étaient déjà bien mouillées par une humidité qui débordait de là et elle avait été capable d’avaler la chose d’Aur sans aucune résistance.

« Ton corps est devenu étonnamment indécent, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

« Celui qui m’a fait devenir ainsi, c’est toi, Aur, non ? » demanda Yunis en retour.

Ne voulant plus perdre de temps dans des bavardages inutilement, Yunis attira le cou d’Aur vers elle et lui vola un autre baiser.

Et après ça, elle avait fixé ses bras bien formés en position ferme. Pour quelqu’un comme Aur avec peu de force, il était probablement impossible pour lui de s’enfuir. À contrecœur, Aur avait agi comme un magicien et au lieu d’utiliser la force pour combattre la force, il avait visé ses points faibles.

« Nnn, Nnn... »

Il avait bougé sa taille en un mouvement circulaire en faisant correspondant parfaitement leurs os pubiens. Alors que cela avait été fait parfaitement, il avait également stimulé le clitoris de la jeune femme, ce qui avait procuré encore plus de plaisir. Et comme il n’y avait pratiquement pas de mouvement à l’intérieur du vagin lui-même, cela ne faisait que renforcer les désirs et la convoitise de sa partenaire.

Tout en continuant cela pendant un certain temps, il avait également commencé à faire ramper ses mains sur les seins de Yunis. La forme de ses seins était vraiment bonne, ils n’étaient pas trop grands, et en même temps, ils n’étaient pas non plus trop petits. Il se tenait bien dans la paume des mains d’Aur et il était encore plein et ferme.

« J’en peux encore plus ! » murmura Yunis.

Elle n’avait pas pu tenir plus longtemps et en admettant sa défaite, elle avait relâché son emprise sur Aur alors qu’elle criait de plaisir. Même pour une héroïne comme elle qui était censée pouvoir endurer des épreuves et avoir une volonté de fer, quand l’homme qu’elle aimait lui donnait autant de plaisir, son esprit était aussi fragile que du verre.

« Ahhh, Nn, heyy, Aurr~. Tu crois qu’il vaudrait mieux que les miens soient plus grands ? » demanda Yunis.

Aur tâtonnait et massait la poitrine de Yunis quand elle lui avait posé cette question.

« Peu importe qu’il soit petit ou grand... Ne t’ai-je pas dit que tu es belle ? » demanda Aur.

Aur répondit comme si c’était une chose évidente et qu’elle avait tort de douter d’elle-même. Au début, il hésitait à la louer, mais ces jours-ci, Yunis était vraiment gênée chaque fois qu’elle était avec Aur et il avait donc pris cela en considération pour la louer plus volontiers.

« Hmm, je suis si contente... s’il te plaît, enfonce-toi encore plus profondément en moi, et rends-moi totalement folle..., » lui demanda-t-elle dans un gémissement.

Cette fois-ci, Aur n’avait pas répondu avec sa bouche, mais il avait répondu à sa demande avec son corps.

***

Partie 4

« Comment te sens-tu ? » demanda Aur alors qu’il rentrait dans la pièce.

Quand Aur lui avait parlé, Spina était en train de sculpter avec zèle un tronc d’arbre avec un petit couteau.

Un golem en bois. Parmi les poupées vivantes que l’on pouvait créer, il s’agissait du plus élémentaire des golems, et c’était ce qu’elle essayait de faire en ce moment.

« Il sera terminé dans peu de temps, » répondit Spina.

Elle avait brièvement jeté un coup d’œil à Aur qui était entré dans sa chambre et était immédiatement retournée au travail. Elle avait déjà fini de sculpter les mains et les pieds, ainsi que le torse du golem en bois. En ce moment, elle sculptait un petit morceau rond, c’était la tête du golem.

« Hmm, tu t’en es plutôt bien sortie, » déclara Aur.

Aur avait attrapé la partie de la main pour l’examiner et vérifier sa qualité. Même si c’était quelque chose qui pouvait encore être amélioré, ce n’était pas aussi mauvais au point que le golem ne pourrait pas bouger. Pour sa première tentative, c’était un travail bien réalisé.

« J’ai fait exactement ce que m’a demandé mon vénérable professeur, j’ai aussi essayé de faire le slime, » répondit Spina.

Soudain, le regard de Spina s’était tourné vers les profondeurs de la pièce. Dans le coin profond de la pièce, il y avait un alignement de flacons et de béchers contenant diverses décoctions et il était totalement inadapté à ce que l’on s’attendrait à ce qu’une femme ait dans sa chambre.

Pour faire une créature magique vivante, il y avait deux façons de le faire. La première méthode était de rassembler les ingrédients bruts, tels que les os du squelette d’un humain ou du bois, de la terre, etc., puis le magicien infuserait la vie temporaire et la sensibilité à la matière en enchantant leurs corps pour qu’ils se déplacent selon la volonté du magicien.

L’autre méthode était de créer le matériel lui-même en le faisant à partir de zéro avec l’utilisation de divers produits chimiques avec des arts secrets. Ce processus ne nécessitait pas l’utilisation de la magie et la forme de vie était purement créée par l’alchimie. C’était également connu sous le nom de « Fausse Vie ».

Le monstre connu comme un slime était quelque chose qui apparaissait quand il y avait un échec lorsqu’on créait une vie artificielle avec l’utilisation de l’alchimie. C’était l’une des plus basses formes de vie artificielle. Ils avaient un corps souple et gélatineux comme le gel, et il était capable de digérer n’importe quoi et de grandir en conséquence. S’il devenait assez grand dans une certaine mesure, il pourrait se diviser en deux et se multiplier, c’était une chose vivante et étrange.

Ses mouvements étaient très lents, et parce qu’il n’avait pas vraiment d’intelligence, on ne pouvait pas vraiment le considérer comme un potentiel de guerre. Cependant, si on le laissait agir selon ses propres instincts, il chercherait lentement des cadavres à digérer et dans une certaine mesure, il agissait comme un agent nettoyant dans le donjon. Des choses comme des épées ou des lances étaient inutiles contre lui, car elles allaient juste rester coincées dans le slime ou le traverser, donc c’était aussi relativement utile comme blocus.

Dans tous les cas, j’avais déjà ordonné à Spina d’en créer. Alors que vous pourriez penser qu’il était inutile de créer une forme de vie ratée comme le slime, si vous essayez délibérément de créer un slime unique, vous pourriez potentiellement créer un « Slime mangeur de métal, capable de tuer des chevaliers » ou un « Slime mangeur de magie qui est capable de digérer des magiciens ». Il y avait différents types que vous pourriez faire. Et quand cela atteignait ce niveau de sophistication, vous amélioreriez inévitablement vos compétences en tant que magicien. De plus, cela deviendrait utile pour le moment où vous auriez commencé à faire des formes de vie artificielle, comme l’homunculus.

« Il semblerait que j’ai échoué, et qu’il ne mange pas d’êtres vivants, » déclara Spina.

Le regard de Spina s’était posé sur le flacon qui contenait une sorte de liquide rose qui se tortillait à l’intérieur de cet espace clos.

« Eh bien, l’échec est un tremplin vers le succès. Tu viens juste de commencer ton initiation en tant que magicienne, et seulement un mois s’est écoulé. Ne te laisse pas abattre par un tel échec, » déclara Aur.

« D’accord, » répondit Spina.

Spina avait hoché la tête avec obéissance. Comme son expression ne changeait pas beaucoup, il ne pouvait pas vraiment dire à quoi elle pensait rien qu’en regardant son visage.

« Entre parenthèses..., » alors qu’elle sculptait la tête du golem, Spina s’était mise à parler d’un coup. « Tu sembles t’être bien amusé avec Yunis hier, et avant ça, c’était Lilu, n’est-ce pas ? »

« Hmm, » Aur avait grogné. Bien qu’il n’y ait eu aucun changement dans l’expression de Spina, ajouté au fait qu’elle était son apprentie, il ne devrait pas vraiment se sentir mal à l’aise, mais en tant que mâle, Aur avait ressenti un sentiment d’inconfort lorsque Spina avait soudainement parlé de sa relation avec les autres femmes comme elle venait de le faire.

« Ne suis-je pas digne de recevoir tes faveurs ? » demanda Spina.

Spina le lui avait demandé ouvertement. Elle avait déjà utilisé sa bouche, ses mains et même sa poitrine pour le servir, mais Aur n’avait pas encore été accueilli dans Spina, et elle était encore une vierge chaste et pure.

« En tant que sorcière pratiquant la magie, il est préférable de conserver sa chasteté. Le fait d’être vierge présente de nombreux avantages, » répondit Aur.

Être belles et être pure étaient de ces choses, mais il y aurait aussi divers avantages avec la magie. Malgré le fait qu’il était facile de se corrompre, plus longtemps vous êtes capable de préserver cette chasteté, plus vous serez en mesure d’obtenir du pouvoir.

Pour une jeune fille, le fait d’être vierge, surtout si vous êtes une belle jeune fille, vous donnerait du pouvoir. La raison pour laquelle Aur avait besoin de filles vierges était aussi pour ce but spécifique. Il est possible de les utiliser comme sacrifices pour les démons, ou même de les utiliser comme médium pour le magicien. Enfin elles étaient aussi utiles à s’unir avec et à les savourer pour soi-même. Il n’y avait vraiment pas de désavantage en elles.

« ... Est-ce que c’est le cas ? » demanda Spina.

« Es-tu contrariée ? » demanda Aur en retour.

« Non, » Spina secoua la tête. Comme d’habitude, son expression ne changea pas. « Je respecterai tout ce que mon vénérable maître m’a dit et je ferai ce que tu voudras. Il n’y a aucune raison pour moi de ressentir de l’insatisfaction. »

Il ne savait vraiment pas si elle disait cela sérieusement ou avec sarcasme, et cela le troublait. Après avoir fait d’elle son apprentie, elle était une femme dont on ne pouvait prédire ses actes ou lire en elle. Elle était fiable en tant que candidate pour devenir son successeur, mais cela ne changeait pas le fait qu’elle était difficile à gérer.

« ... J’ai terminé, » déclara Spina.

Soudain, elle souffla sur les restes de copeaux de bois et leva la tête du golem.

« Hmm ! Alors, laisse-moi te voir essayer de le déplacer, » déclara Aur.

« D’accord, » répondit Spina.

Spina avait aligné les parties pour qu’elles forment une forme humaine, puis elle avait repris son souffle avant de chanter une incantation. Un pouvoir magique noir de jais qui était plus sombre que les ombres émergeait de son corps et se gravait sur le corps du golem en bois, tout comme un motif en encre. Il pénétrait son corps.

Les orbites sculptées sur le golem scintillaient d’une lumière étrange. C’était une lumière noire, la lumière noire était reliée aux différentes zones à l’intérieur du corps des golems, s’attachant à ses différentes articulations.

Il s’était déplacé maladroitement lorsqu’il se levait, et c’était presque comme une marionnette qui était manipulée par un marionnettiste peu habile. Cependant, alors qu’il était sur le point de se tenir droit, il tituba sur place et tomba vers Spina.

Frappée par son propre golem, Spina était tombée et la tête de son petit golem s’était également séparée.

« Est-ce que ça va ? » demanda Aur.

C’était une poupée faite à partir d’un arbre mort. Par conséquent, il n’était pas censé être si lourd, et il semblerait que Spina s’en soit sortie indemne. Cependant, il y avait eu un bruit de verre qui s’était écrasé sur le sol. Quand Aur avait regardé ce qui avait fait ce son, le flacon qui était censé contenir le slime rose s’était écrasé vers le sol et le slime rampait vers Spina.

« Tsk, Spina, c’est quoi ce monstre libéré !? » demanda Aur.

Si Aur avait touché imprudemment le slime, cela pouvait même être capable de le digérer. La méthode la plus simple pour traiter un slime dans des circonstances normales serait d’utiliser la magie du feu pour le brûler, mais il y avait aussi des slimes avec la capacité de manger du feu, étant ainsi à l’épreuve des flammes. S’il brûlait ce genre de slime avec du feu, il ne ferait qu’absorber la flamme et s’agrandir encore plus.

« C’est bon, cet enfant ne mange pas les êtres vivants, » déclara Spina.

Le slime qui collait au bras de Spina se tortillait lentement vers son coude. En effet, il n’y avait pas une seule blessure sur sa peau, mais il semblerait que le slime s’agrandissait progressivement. C’était la preuve qu’il digérait quelque chose.

« Cet enfant mange des choses comme : le métal, certaines espèces de plantes et la peau d’animaux morts... En d’autres termes, il ne mange que des vêtements, » expliqua Spina.

Après avoir traversé la robe de Spina qui avait de longues manches, il avait commencé à digérer complètement la matière et à la faire disparaître. Le slime transparent se déplaçait sur tout le corps de Spina et il s’attachait lentement à sa peau blanche. Il mangeait ses vêtements. De plus, le slime qui était censé n’avoir que la taille du poing enveloppait maintenant tout le corps de Spina.

« D’ailleurs, j’y ai aussi ajouté un effet aphrodisiaque très puissant, donc quand il s’enroule autour du corps d’une personne de cette manière, cela aura l’effet de faire passer cette personne dans un état d’excitation extrême, » expliqua Spina.

« Qu’est-ce que tu as fait exactement ? » cria Aur par réflexe. Le fait que ce qui se passait n’était pas un accident ou par hasard était quelque chose qu’Aur commençait à comprendre.

« Ahh... Il essaie même de... entrer dans mon corps, » déclara Spina en se tortillant.

Le slime se dirigeait en ce moment vers la région abdominale de Spina. Ses vêtements étaient à peine apparents, et son corps sexy et voluptueux était pleinement exposé.

« Comment as-tu pu avoir le culot de faire une telle chose ? Oh ! Est-ce que cette chose va essayer de m’attaquer aussi ? » demanda Aur.

Le visage de Spina présentait des bouffées de chaleur dans le cadre de l’effet secondaire de l’aphrodisiaque et elle secoua la tête. « Il déteste les mâles donc, si tu le touches, il devrait essayer de s’enfuir. Surtout si tu y mets ton sperme. »

« Tout cela était-il planifié ? Es-tu un génie ou bien... !? » s’exclama Aur.

Aur était au bout du rouleau. Cette apprentie était extrêmement gênante. Quel talent énorme avait-elle, pour qu’elle puisse faire quelque chose de si splendide à son premier essai... ? Avait-elle vraiment prévu que le golem chancelle et tombe sur elle comme il l’avait fait ?

« Si tu ne te dépêches pas, mon premier partenaire deviendra un slime, » annonça Spina.

 

 

« Je comprends, arrête de me pousser ! ... bon sang ! » s’exclama Aur.

Il ressentait une légère appréhension face à l’éclat de sa disciple, alors qu’il commençait à l’enlacer. C’était peut-être à cause des effets de l’aphrodisiaque, ou peut-être qu’il s’agissait d’un autre facteur, mais le fait était que son lieu sacré était déjà mouillé.

Comme si le slime n’aimait pas que la peau d’Aur le touche, le slime rose s’éloignait et se séparait du corps de Spina.

« Si tu ne me places pas très près de moi, le slime ne s’enlèvera jamais, » expliqua Spina.

« Tu as beaucoup d’exigences, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Aur s’était collé étroitement à la peau de Spina, attrapant avec sa propre bouche la bouche de la jeune femme et déplaçant ses mains vers son dos. Quand il avait commencé à frotter tout son corps et à le caresser, le slime se retira complètement du corps de Spina. À ce moment-là, tous les vêtements sur son corps avaient déjà fondu et étaient tombés.

« C’est maintenant totalement parti de toi, » constata Aur.

Lorsqu’il avait essayé de séparer du corps de Spina, les bras et les jambes de Spina s’étaient enroulés autour de lui alors qu’elle poussait un doux gémissement.

« Ça ne suffira pas... Si tu ne me fais pas tienne, les effets de l’aphrodisiaque vont me rendre folle à en mourir, » déclara Spina.

« Depuis combien de temps as-tu planifié ça !? » demanda Aur.

Spina n’avait probablement pas besoin d’expliquer que les effets de l’aphrodisiaque la rendraient folle, parce qu’à l’état actuel, Aur n’avait pas de toute façon l’intention de se retirer de là. L’acte d’essayer de se séparer il y a un instant avait uniquement été fait par lui afin de maintenir les apparences.

« ... Si tu voulais que je te serre dans mes bras, tu aurais pu me le dire dès le début. Même si tu ne le faisais pas d’une manière aussi détournée, je t’aurais fait l’amour autant de fois que tu l’aurais voulu, » déclara Aur.

« ... J-Je ne peux pas dire quelque chose comme ça, » répondit Spina.

Détournant son regard, les joues de Spina rougissaient. Ce rougissement n’était probablement pas le résultat de la potion d’amour...

Tout en pensant à quel point elle était gênante pour une femme, Aur avait commencé à exécuter des poussées pelviennes. Peu importe à quel point son plan était élaboré pour employer ce niveau de stratagème contre lui, à la fin, elle voulait seulement qu’il lui fasse l’amour, et quand Aur y pensait de cette manière, il ne pouvait s’empêcher de penser, à quel point Spina était mignonne.

« Nn... Fuu »

Transpercée par Aur, Spina avait laissé sortir sa voix par le nez. Normalement, son visage ne changerait pas du tout, mais en ce moment elle était en train d’être emplie par le plaisir et comme si elle ressentait une douleur, ses sourcils se resserraient.

Ses traits étaient aussi galbés qu’une poupée, et elle fermait les yeux comme si elle essayait désespérément d’endurer les sensations qui surgissaient de son corps. En la regardant agir ainsi, cela avait alimenté le côté sadique d’Aur.

« Comment te sens-tu ? Je tortille mon sexe à l’intérieur de toi. Tu voulais être percée par lui ? Comment est-ce, le sentiment d’être privée de sa virginité ? » demanda Aur.

« ... Kuu... »

Elle avait désespérément mordu ses lèvres et avait essayé de garder sa voix basse. Lorsqu’il avait lentement bougé à l’intérieur du vagin de la jeune femme, son corps palpita et trembla.

« Cet endroit s’appelle le clito... c’est un endroit très sensible. Le savais-tu ? Cet endroit n’a aucune utilité. Sais-tu pourquoi il existe sur le corps d’une femme ? » demanda Aur.

Alors qu’il déplaçait ses hanches, il utilisa son doigt pour toucher son précieux clitoris, et Spina secoua abondamment sa tête.

« La réponse est “procurer du plaisir sexuel à une femme”, » répondit Aur.

« Hyaah ! »

Quand il avait caressé cette zone, comme prévu, Spina avait libéré sa voix.

« Tu comprends maintenant ? Il n’y a absolument aucune autre utilisation, il n’existe que pour qu’une femme obtienne du plaisir. Tu ne penses pas que c’est une chose vulgaire et éhontée ? » demanda Aur.

« Ahh, Ahh, Ahh, Hii, Ahhhhnn ! »

Au moment où le barrage avait été rompu, elle ne pouvait plus retenir ses gémissements. L’un après l’autre, le stimulus qui bouillonnait à l’intérieur d’elle avait commencé à surgir alors qu’elle était stimulée par Aur. Spina n’avait pas pu s’empêcher de hausser sa voix.

« Nnnn ~, Nn, Fuuu, Ah, Hiii ! »

Sa bouche avait été emplie par la langue d’Aur, son clitoris était frotté par les doigts d’Aur et son vagin était percé par le bâtonnet de viande de l’homme face à elle. Chacune de ces choses séparément aurait déjà fait gémir Spina, et son corps vibrait en ce moment de plaisir.

Son corps avait en plus été affecté par l’aphrodisiaque, mais elle aussi désirait ardemment son maître, ce qui avait haussé la sensibilité de son corps au maximum. Même le simple contact de sa paume contre sa peau lui procurait déjà un stimulus puissant. Elle avait déjà atteint son apogée plusieurs fois maintenant, et sa tête devenait sans aucune pensée alors qu’elle gisait là dans l’acceptation absolue de l’existence d’Aur.

« J’y vais... Accepte-le, Spina ! »

« Hyaaaaaaaaaaaaaa ! Ahhhhhhh, Ah, Ah, Ah Fuaaaaaaaaahhhhhhhhhh !! »

Doku Doku, Aur avait envoyé tout son sperme dans les parois vaginales de la jeune femme, et Spina avait gravé cette merveilleuse sensation dans son esprit. Sa bouche débordait de bave, et son entrejambe faisait jaillir une marée de liquides, alors que ses yeux étaient emplis de larmes.

Quand il avait vu son expression être ainsi, Aur avait même commencé à penser que ses paroles de « folie » s’il ne lui faisait pas l’amour, étaient peut-être vraies. Pour qu’une vierge comme Spina se sente si bien et devienne folle de désir et de luxure... Quel genre d’aphrodisiaque avait-elle mélangé à ce slime ?

En fait, il ne s’agissait pas seulement de l’aphrodisiaque, le fait était que Spina était aussi folle d’Aur et était profondément amoureuse de lui, mais Aur était inconscient de ça.

Si l’intruse est une femme, je pourrais probablement commencer à utiliser ce slime pour repousser l’ennemi, ou même l’utiliser comme une forme de torture... c’était ce qu’Aur considérait dans son esprit. C’est alors qu’il s’était rendu compte que le slime avait complètement disparu de la pièce...

Après quelques minutes, il avait l’impression d’entendre le cri de Yunis au loin. Mais vu que Spina avait perdu connaissance avec un regard vraiment heureux sur son visage alors qu’elle enlaçait Aur, même s’il voulait courir vers Yunis pour la sauver, il serait probablement trop tard, alors il n’avait rien fait.

***

Partie 5

La magie d’Invocation était une chose très difficile à utiliser.

La première chose dont on avait besoin cette magie était de pouvoir connecter un monde parallèle se trouvant dans une autre dimension. Afin de faire ressortir l’être que vous vouliez, il fallait un haut niveau de compétence pour l’accomplir avec succès. Si un magicien non qualifié effectuait une mauvaise invocation en se trompant sur l’emplacement visé, il était également possible d’attirer des êtres inattendus.

L’étape suivante du processus était que vous deviez être capable de vous protéger avec de la magie, de l’être que vous aviez invoqué. Il n’y avait rien de tel comme un démon doux qui obéirait instantanément à tous vos ordres. C’était loin de là, et il était beaucoup plus probable qu’un démon vous ciblerait et tenterait de dévorer votre âme au moment où un humain tel que vous les convoquait.

La méthode du manuel était de tracer un symbole magique dans lequel le démon serait invoqué et qu’il ne pouvait pas franchir, cependant, selon le type du démon et sa force, si vous n’étiez pas prudent dans le processus de renforcement du symbole magique, il y avait des démons qui seraient capables de le détruire facilement. Une autre chose était que, s’il y a une seule imperfection dans le symbole magique, il ne fonctionnerait même pas comme barrière. De plus, vous ne saurez pas si la barrière que vous aviez mise en place était suffisante et efficace jusqu’à ce qu’un démon soit réellement invoqué.

De plus, ce n’était même pas la fin après avoir simplement été capable d’invoquer avec succès le démon que vous désiriez.

Il était encore nécessaire de négocier avec le démon et de créer un contrat le contraignant. Le démon qui était convoqué connaissait votre désir quant à son pouvoir. Ainsi, ils tenteraient habituellement de négocier des conditions déraisonnables et excessives.

De plus, ils étaient très rusés et habiles dans leurs paroles, ils essaieront de vous manipuler afin d’obtenir des conditions avantageuses, ou bien ils pouvaient même vous menacer tout en essayant de vous les faire libérer du symbole magique. Ainsi, une sagesse et une forte volonté étaient nécessaires pour mener les négociations.

Une fois que vous étiez capable de remplir toutes ces conditions, vous étiez enfin capable d’avoir un unique démon qui travaillerait pour vous. Si nous ne parlions que des faibles diablotins, alors les faire vous servir et se soumettre à vous était quelque chose qui pourrait facilement être fait en quelques minutes. Cependant, si nous parlions de démons de niveau intermédiaire et au-dessus, alors le temps qu’il faudrait changeait radicalement. S’il s’agissait de démons de haut niveau, alors il ne serait pas étrange que la préparation à l’invocation prenne plusieurs années.

Pour cette raison, depuis un mois, Aur n’avait cessé d’améliorer le symbole magique qu’il avait créé et il faisait actuellement ses derniers contrôles. La surface du symbole magique était recouverte de motifs très complexes et de magie de couleur ambre. C’était un test, et c’était déjà sa troisième tentative. Après avoir confirmé que sa magie pouvait s’écouler en douceur dans le symbole magique sans être interrompue, Aur avait finalement été satisfait.

« Fille, viens-là, » ordonna Aur.

Aur avait fait signe à la fille qui se tenait à quelques mètres de lui vers lui. Elle avait affiché un visage un peu confus bien qu’elle se soit précipitée vers lui. Elle possédait des cheveux châtains et une coiffure tressée fort simple, et cette fille venait d’être convoquée aujourd’hui. Elle était l’une des jeunes filles données en sacrifice.

Elle n’était pas quelqu’un que vous appelleriez belle, mais son visage avait ses propres charmes. Elle était comme une fille de la campagne qui portait peu ou pas de maquillage, et elle était une jeune fille naïve. Elle s’appelait Mio.

« Montre-moi ton bras gauche, » ordonna Aur.

Elle avait un visage tendu, mais sans dire un mot pour se plaindre, elle avait présenté son poignet gauche vers lui. Aur avait fait parcourir une courte dague contre sa peau. Il n’y avait pas eu de douleur, et il ne restait que la sensation d’une lame froide qui traversait sa peau. Au moment où des gouttes de sang tombèrent de son poignet gauche, une lumière vive avait été émise par les mains d’Aur qui couvrait son poignet gauche. En un instant, le sang cessa de couler et la plaie avait immédiatement disparu.

« D’accord. Tu peux te retirer, » déclara Aur.

Comme ordonnée, Mio se retira et jeta un coup d’œil à Aur. Aur commença après ça l’incantation de son sort. Le sang de Mio se mit à briller en rouge avant de disparaître sans avertissement.

Les flammes commencèrent rapidement à jaillir du centre du symbole magique. Lorsque la flamme gonfla en masse jusqu’au bord du symbole magique, elle s’arrêta et ne put pas sortir à l’extérieur comme si elle était contenue par le symbole. Elle s’était enroulée comme un serpent avant de monter au plafond dans un mouvement de tourbillon.

Au moment où les flammes semblaient se propager à l’intérieur du symbole magique, un bruit de tonnerre s’était subitement fait entendre et la flamme avait disparu en même temps.

« Es-tu celui qui m’a appelé ici ? »

À la place, au centre de la formation se tenait maintenant un démon a l’air laid. Derrière Aur, Mio ne pouvait que retenir son souffle. Le fait qu’elle n’avait pas laissé entendre sa voix pour crier était assez impressionnant. Après tout, plus une personne craignait un démon, plus il profiterait de vous.

« C’est exact. La contrepartie que j’ai payée est mon énergie magique et le sang d’une vierge. Sers-moi, et prête-moi ton pouvoir, » déclara Aur.

« Quelle conversation insignifiante ! » Le démon répondit d’une voix désagréable, on aurait dit qu’un ongle grattait la surface d’une plaque de métal.

Tout le corps du démon était d’une couleur rouge foncé, et il n’y avait pas une seule trace de poils sur son corps. Ses muscles brillaient comme du cuivre rouge, et il possédait quatre bras. Chacun de ses bras était au moins aussi épais que la taille d’Aur, et sur le bout de ses doigts se trouvait des griffes qui semblaient être en acier.

Sa tête ressemblait à celle d’un loup et elle possédait une bouche qu’il faisait saillir vers l’extérieur. L’être présentait des cornes qui se courbaient comme ceux d’une chèvre et des pupilles orange qui brillaient comme du feu alors qu’il fusillait du regard Aur.

« Je n’ai pas besoin de sang, donne-moi son âme. Si tu me fournis au moins 10 âmes de vierges, je réfléchirais à ta proposition, » déclara le démon.

Le démon déclarait haut et fort son prix, et Mio ne pouvait que trembler de peur après avoir entendu ses paroles.

Cependant, Aur ne chancela même pas lorsqu’il répondit. « C’est un tas de conneries. Pour un petit démon comme toi, exiger quelque chose comme ça... Tu ferais mieux d’abandonner. Mes conditions ne changeront pas. Si tu veux refuser mon offre, alors je peux te renvoyer en enfer. »

Muuuu, le démon avait rugi en croisant ses quatre bras de diable. « Petit démon » bien qu’Aur l’ait désigné avec ce titre qui était un terme générique, contrairement à son titre, ce démon particulier était en fait assez fort.

Bien sûr, il était impossible de nier qu’un « Archi-Démon » ou un « Grand Démon » serait beaucoup plus fort, mais les seuls êtres capables de contrôler de telles créatures étaient les anciens dieux légendaires, ou les Rois Démons. Dans les temps modernes, quand un magicien était capable d’invoquer un Petit Démon, il était déjà considéré comme quelqu’un de premier ordre.

Néanmoins, devant ce démon, Aur avait agi sans peur et il l’avait traité comme s’il s’agissait d’une chose commune pour lui.

« Après tout, tu n’es qu’un petit démon. Tu ne comprends pas ? J’ai 666 démons sous mes ordres qui me servent jour et nuit, ne peux-tu pas sentir mon pouvoir magique ? » demanda Aur.

Du corps d’Aur, une énergie magique ambre surgissait comme une flamme. Ce n’était pas une petite quantité linéaire de magie qui surgissait et qui couvait tout son corps. Ce n’était en aucun cas une quantité que n’importe quel humain normal pourrait posséder.

« As-tu dit... 666... ? » demanda le démon.

Ce n’était pas un chiffre réaliste. Dans le cas d’un magicien normal, au mieux il pourrait avoir dix démons pour le servir avant que son énergie magique ne se tarisse. Cependant, si vous aviez vu la quantité d’énergie magique surgir de lui, il n’était pas impossible pour quelqu’un de croire ses affirmations. Surtout, ce n’était pas un mensonge et il avait vraiment 666 démons qui travaillaient pour lui.

Dans une certaine mesure, il était assez simple pour un démon de ce calibre de détecter tout mensonge humain. Évidemment, il y avait de la magie capable de dissimuler et de tromper, mais cette fois-ci, le démon était à proximité et pouvait utiliser son nez pour sentir la magie sur le corps du magicien.

Le petit démon était convaincu que le magicien devant lui ne mentait pas.

Et si c’était bien le cas, on comprenait pourquoi ce magicien agissait d’une manière aussi confiante. En d’autres termes, appeler un démon de rang inférieur comme lui était un jeu d’enfant pour le magicien devant lui. Si ses conditions devaient être refusées, le renvoyer en enfer n’était pas seulement un bluff.

Le fait de rencontrer un magicien de ce calibre n’était pas quelque chose qui se produisait très souvent.

« ... D’accord, une seule suffit. Je ne veux que l’âme d’une fille vierge, et ensuite je te prêterai ma force, » déclara le démon.

Il s’agissait d’une concession substantielle. Ses exigences avaient été réduites, et ses paroles arrogantes de « je vais y penser » s’étaient transformées en « je te prêterai ma force ». Même s’il n’avait pas accepté la première condition du contrat, il avait déjà concédé pas mal de choses. Et avec cela, le démon avait pensé que l’autre partie accepterait ses nouvelles conditions sans se plaindre. Cependant...

« Cela ne sert à rien de négocier. Je ne te donnerai que mon pouvoir magique et le sang de la vierge. Avec cela, tu me serviras et me prêteras ta puissance... L’âme des personnes que tu tues, ça ne me dérange pas de te donner ça. »

Même après tout cela, Aur n’avait presque pas cédé de terrain. Quant aux ennemis de ce magicien maléfique que ce démon aurait tués, ils seraient sans aucun doute impurs, des âmes souillées. Il sera difficile pour lui de pouvoir mettre la main sur l’âme d’une vierge.

« ... Dans ce cas, les négociations sont terminées ! » déclara le démon.

La flamme commença à surgir à l’intérieur du symbole magique. Peu importe à quel point le magicien devant lui était puissant ou grand, le démon n’était pas prêt à accepter un salaire aussi maigre. Si c’était une petite chose comme prêter temporairement son pouvoir, alors ça pourrait être bien. Cependant, le magicien avait utilisé les mots « le servir », cela signifierait qu’il n’y avait pas de droit de veto ou d’aller à l’encontre de ses instructions, et cela signifierait que peu importe combien de temps passerait, il aurait besoin de travailler pour ce magicien. Il n’y avait pas de démons prêts à accepter des termes aussi ridicules.

Bien que le symbole magique soit vraiment bien fait, si le petit démon en avait envie, il pourrait probablement détruire le symbole en quelques minutes. S’il n’est pas possible de former un contrat et qu’il allait être tué, alors il vaudrait mieux que le démon prenne ses chances, se révolte et attaque.

Se préparant à cette situation, le démon avait mis ses forces et avait essayé de détruire le symbole magique, mais c’est à ce moment-là que...

« Seigneur Aur. C’est l’heure de manger ! »

La nouvelle porte s’était ouvert et une jeune fille à l’allure vraiment très jeune entra par la porte.

« Qu... »

Les flammes qui étaient sur le point de s’enflammer s’arrêtèrent momentanément, et un son *pchhh* s’était fait entendre alors que de la fumée noire se rependait dans l’air. Le démon avait ouvert les yeux avec étonnement et regarda la jeune fille.

« Quand tu parles du sang d’une vierge, fais-tu référence à cette enfant ? » demanda le démon.

« ... Si c’est ce que tu désires, alors je te le permettrai, » répondit Aur.

Lorsque le démon lui avait soudainement posé cette question, Aur avait répondu avec une légère perplexité dans sa voix.

« Je comprends, je vais le faire, je vais accepter ce contrat ! Jeune fille, pourrais-tu me dire ton nom ? » demanda le démon.

« ? Mon nom est, Mary — ... »

Juste avant de déclarer dangereusement son vrai nom au démon, Aur avait fermé sa bouche.

Mary, Ahh, Mary. Le démon avait utilisé ses quatre bras pour essayer d’écrire son nom dans les airs alors qu’il murmurait son nom à voix basse.

Bien qu’il se soit rendu compte que ce n’était pas son vrai nom, de telles choses n’avaient pas d’importance.

« C’est la meilleure qualité. Ahh, la plus belle jeune fille que je n’aie jamais vue, » murmura le démon. Il n’avait jamais vu un humain comme ça auparavant.

Ses cheveux étaient ondulés et dorés. Ses yeux purs brillaient comme des joyaux. Son visage était doux et plein du charme de l’enfance, et ses joues étaient roses comme une fleur, elle avait un corps doux et chaud. En plus de cela, il pouvait sentir qu’une puissante bénédiction magique avait été placée sur son être.

« Oh, oi, ton ancien ton de voix a changé, vas-tu bien ? » Aur était un magicien compétent, et quand il avait vu que l’attitude du démon avait changé de 180 degrés, il était même devenu curieux et il avait demandé au démon.

Au début, il lui avait montré Mio, qui était une jeune fille qui n’avait apparemment pas une grande valeur, et au moment où il avait posé les yeux sur Mary, il n’avait même pas continué à négocier et il avait soudainement voulu créer un contrat. Cela se passait comme prévu à l’origine par Aur, cependant, il ne s’attendait pas à ce que le démon ait un tel changement drastique de décision.

« Ahh, j’ai agi comme ça seulement pour intimider les humains, ça n’a pas vraiment d’importance, n’est-ce pas ? Plus important encore, faisons vite le contrat ! » déclara le démon.

... Ne me dis pas que ce démon a un complexe de lolicon…, Aur murmura ses mots et en même temps, il avait sorti un parchemin couvert de textes de sa poche qui semblaient être un contrat. Le démon ne pouvait pas retirer ses yeux de Marie, et sans même lire correctement le papier, le démon avait accepté le contrat.

« Hé toi, tu m’as piégé, n’est-ce pas ? » s’écria le démon après ça.

Le démon qui s’appelait Logan était sur le point d’attraper le cou d’Aur et de le tordre comme une brindille.

Si tous les types de violence contre Aur n’étaient pas interdits par le contrat, il était probable qu’il l’aurait fait.

« Je n’ai pas menti, » répondit Aur.

« Tu m’as dit que tu avais 666 démons sous tes ordres, n’est-ce pas vrai que plus de 600 individus parmi eux ne sont que des petits diablotins !? » s’écria Logan.

« Il serait plus juste de dire que 650 d’entre eux sont des diablotins. Les 10 autres sont des gargouilles, 5 sont des chiens de l’enfer et une succube, » répondit Aur.

Pour un magicien normal, ils ne prendraient normalement pas en compte les diablotins comme faisant partie de l’armée de démons qu’ils contrôlaient. Après tout, les diablotins étaient connus comme étant le plus bas des bas, le pire des pires des types de démons. En premier lieu, appeler deux ou trois de ces démons inutiles servait normalement son but, et il n’y avait généralement pas de bon sens à appeler des centaines d’exemplaires.

« D’ailleurs, à propos du sang de la vierge ! Je veux dire, tu as raison de dire que le sang de Mary possède un goût vraiment délicieux... cependant... Comment ça !? Tu ne me donneras qu’une ou deux gouttes de sang par semaine ? » demanda Logan.

« Je suis sûr que tous ces termes ont été correctement écrits dans le contrat ? Celui qui ne l’a pas lu, c’est toi, » déclara Aur.

Habituellement, quand quelqu’un parlait de donner du sang aux démons, on supposait généralement que c’est tout le sang d’un sacrifice humain. En d’autres termes, bien que ce ne soit pas l’âme, tout le corps était offert au démon.

« Ahhhhhhhhhhh ! Je me suis fait avoir ! Ahhhhhh ! » cria Logan.

Il était déjà trop tard. Ayant été lié par le contrat, Logan ne pouvait pas attaquer Aur et encore moins les filles.

« Il semble qu’Aur se donne à fond lorsqu’il traite avec des hommes, n’est-ce pas ? ? Je suis quelque peu contente d’être une femme, » murmura Lilu.

Tout en réalisant ce qui lui serait arrivé si elle était un homme lorsqu’elle avait créé le contrat avec Aur, Lilu avait bombé sa poitrine et avait poussé un soupir de soulagement en jetant un long regard sur le pitoyable Logan.

***

Histoire Parallèle 1 : Ayons des rapports sexuels avec les subordonnées 1/2

« Iyaa~ Marie est vraiment mignonne, n’est-ce pas ? Même si je vis dans son ombre, c’est toujours très confortable. »

« N’élève pas ta voix, pervers, » répliqua Aur.

Tandis qu’Aur se tenait la tête, Marie marchait juste à côté de lui. À l’intérieur de son ombre, Logan, le démon vivait en elle.

À part pour des combats, Aur ne savait pas vraiment comment l’utiliser pour quoi que ce soit d’autre. Ainsi, Aur avait décidé que Logan serait autorisé à dormir dans l’ombre de Marie. Ce n’était pas parce qu’Aur était discriminatoire envers Marie ou qu’il favorisait davantage Spina et Yunis, mais plutôt par précaution. Il agissait ainsi, car Marie était encore jeune et immature, et elle avait tendance à errer sans savoir où elle va.

Par conséquent, le fait qu’il soit son ombre avait l’avantage d’être son chien de garde. Une autre bonne raison était que Logan cesserait finalement de se plaindre s’il était autorisé à rester comme son ombre. Donc cela avait été utilisé comme une méthode pour le faire taire.

« Écoute, à part le quota hebdomadaire de sang, tu n’as pas le droit de poser les mains sur elle, tu comprends ? » déclara Aur.

« Je te le dis déjà, je comprends, Chef. Même pour moi, je ne voudrais jamais perdre un si beau spécimen d’un être humain. Oui, Lolita, pas touche ! » déclara Logan.

« Non, touche ! » s’écria Marie.

« Marie, tu ne dois pas copier sa stupide façon de parler, » déclara Aur.

De façon inattendue, sa relation avec Marie n’était pas si mauvaise, mais Aur avait juré qu’au moment où Logan irait trop loin, il allait immédiatement transformer Logan en cendres et le renvoyer en enfer.

« Mio, comment ça va ? » demanda Aur.

« Ah, Monsieur Aur. Oui, je viens de terminer le “brossage”, » répondit Mio.

Quand Aur avait regardé dans la salle des animaux domestiques, Mio utilisait une longue brosse dans l’une de ses mains pour brosser le dos d’une vache. Elle venait de finir de tapoter le dos de la vache *Pon Pon*.

Les animaux étaient destinés à devenir de la nourriture en tant que bétail, mais comme Aur avait accumulé beaucoup de nourriture dernièrement, il n’était pas nécessaire de tuer immédiatement le bétail, donc pour l’instant, ils avaient pu vivre confortablement. La personne qui s’était portée volontaire pour s’occuper du bétail était Mio.

Au début, elle était l’une des filles qui vivait comme fille d’agriculteur, et quand elle était venue voir à quel point le groupe d’Aur avait été négligent quant au fait de s’occuper du bétail, elle avait froncé les sourcils de colère. Bien qu’elle ait été présentée par le village comme un sacrifice pour lui, ou même quand il semblerait qu’Aur puisse donner son âme aux démons, elle ne s’était pas fâchée le moins du monde, mais sur ce sujet particulier, elle avait pu soudainement crier et Aur avait donc été assez surpris. Ainsi, depuis ce temps, elle avait été désignée comme la courageuse gardienne du bétail.

Normalement, Mio elle-même mangerait ses modestes portions de nourriture sans se plaindre, mais quand elle commençait à s’occuper du bétail, elle exigeait fermement et sans réserve la nourriture nécessaire pour le bétail. Grâce à elle, la salle d’élevage s’était agrandie et améliorée. Des installations et de l’équipement avaient également été construits. Il s’agissait maintenant d’un ranch à part entière.

« Je suis sur le point d’aller prendre un bain. Veux-tu aussi venir ? » demanda Aur.

« Ah, est-ce que ça ira ? Alors dans ce cas, j’accepte l’offre aimable, » répondit Mio.

Bien qu’elle ne semble pas être du genre à se soucier autant de son apparence, même si c’est une fille, Aur prêtait toujours attention à ses besoins en matière d’hygiène. Si une personne prenait soin des animaux domestiques, peu importe comment on essayerait de l’éviter, elle commencera à sentir comme les animaux, et la transpiration sera inévitable. Parce qu’il était gênant pour elle d’être celle qui demandait un bain, quand Aur lui avait offert l’opportunité, elle se sentait très heureuse.

« Les bains sont toujours chauffés, donc tu n’as pas besoin de ma permission pour y entrer. Chaque fois que tu souhaites prendre un bain, tu peux le faire, » déclara Aur.

« D-D’accord, » répondit Mio.

Après que Mio ait quitté la zone à animaux, son expression était devenue un peu nerveuse et elle avait fait un salut brusque à Aur. Quand les choses n’étaient pas liées à la prise en charge du bétail, Mio se transformait en une fille faible, timide et très réservée.

« Mais, euh !? »

Quand Aur avait continué à marcher dans le couloir jusqu’aux bains, Logan avait soudain parlé d’une voix étouffée. Juste au moment où il atteignait la prochaine destination, une force était apparue et il avait été arraché de l’ombre de Marie alors qu’il commençait à se matérialiser.

« Tu n’as pas besoin de prendre une douche. Ne franchis pas cette barrière, » déclara Aur.

Il s’agissait d’un charme contre les êtres maléfiques empêchant leur entrée dans la salle de bain qu’Aur avait installée précédemment. Même en disant cela, le fait était que ce charme n’avait eu aucun effet sur Lilu, donc pour être tout à fait franc, ce charme avait été spécialement conçu pour Logan.

« Que se passe-t-il ? Ne plaisante pas avec moi, espèce de salaud, tu essayes de monopoliser la peau douce de Marie pour toi tout seul ? » s’écria Logan.

« Ne me place pas dans la même catégorie que toi, » répliqua Aur.

Cela dit, Aur avait reçu l’expertise de Lilu tellement de fois qu’il ne pouvait pas vraiment parler pour lui-même.

« Ah, excusez-moi Monsieur Aur, mais ne pensez-vous pas qu’il est un peu pitoyable... ? » demanda Mio.

Logan avait été empêché d’entrer par la barrière et donc, Mio avait dû instinctivement voir Logan comme une sorte d’animal domestique qui avait l’air misérable, comme s’il allait être amené à l’abattoir. Ainsi, elle avait pitié de lui et elle avait donc parlé pour lui.

« Ohh, cette vieille dame dit de bonnes choses ! » déclara Logan.

« Peu importe, ce n’était que mon imagination, allons-y, » déclara Mio.

Cependant, au moment où Logan avait fini de parler, Mio avait instantanément tourné les talons et était entrée dans la salle de bains. Bien que Mio puisse pâlir en comparaison avec les autres très belles femmes vivant dans ce donjon, après tout, elle était dans la fleur de sa jeunesse avec ses 16 ans. Même Mio avait le cœur et les sentiments d’une jeune fille.

« Ohh, je suis désolée d’être entrée devant vous, mon Seigneur, » murmura une voix féminine depuis les bains.

Après avoir ouvert les portes de la salle de bains, Mio avait été surprise, mais aussi déprimée. Les personnes qui s’amusaient dans le bain étaient Ellen et sa bande d’elfes noirs. Même quand Mio voyait les très belles Lilu, Yunis et Spina, s’aligner cote à côté, elle ressentait un sentiment d’infériorité, mais quand elle voyait cinq belles filles à la peau marron foncé alignées et totalement nues pour que tout le monde puisse les voir, le facteur de choc était encore plus impressionnant.

« Eh, est-ce un bain mixte !? » Voyant qu’Aur n’avait aucune hésitation alors qu’il enlevait tous ses vêtements et les jetait dans le panier sur le côté, la voix de Mio s’était instinctivement emplie d’étonnement.

« Il en est ainsi. Cependant, à l’heure actuelle, le seul mâle dans ce donjon, c’est moi. Créer cette pièce et faire bouillir l’eau en continu gaspille beaucoup d’énergie magique. Ça ne servirait à rien de créer une pièce séparée juste pour ça, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Aur avait doucement et naturellement ignoré l’existence de Logan en tant que mâle.

Avec un calcul élaboré des couloirs du donjon et du système de cheminement et la préparation des veines du dragon pour fournir de l’énergie à cette pièce, cela avait permis la possibilité de transférer la chaleur terrestre dans cette pièce pour chauffer le bain. Tout ce qui concernait cette pièce avait été soigneusement construit par Aur et cette pièce était sa fierté.

Des carreaux de mosaïque avaient été utilisés pour décorer la pièce et il y avait une déclinaison naturelle qui faisait se rassembler l’eau vers le centre de la pièce. La cuvette du bain n’était pas celle que l’on installait au-dessus du sol, c’était celle où le sol était creusé pour que l’eau chaude soit recueillie. Quand elle avait été construite pour la première fois, il était nécessaire de jeter les pierres brûlantes pour chauffer le bain, mais maintenant, même sans les pierres, le bain serait chauffé à la bonne température et n’importe qui pouvait y entrer quand il le voulait. En d’autres termes, il s’agissait d’une source d’eau chaude artificielle.

« Monseigneur, l’arc que vous m’avez offert la dernière fois que nous nous sommes rencontrés est superbe ! Une seule flèche a fait tomber un grizzly. Je vous présenterai sa fourrure et sa viande plus tard, » déclara Ellen.

Ellen était amicale et faisait la conversation et Aur avait répondu avec un sourire. Bien qu’elle ait utilisé une façon très formelle de parler, ce n’était pas du tout l’attitude froide qu’elle avait utilisée lorsqu’elle l’avait rencontré pour la première fois.

C’était les Nains qui l’avaient créé et Aur avait enchanté l’arme avec sa magie pour en faire un arc magique de très haute qualité. Le poids de l’arc était étonnamment réduit et pourtant sa force était plus importante que la meilleure des arbalètes. La flèche frappait là où vous visiez et si vous visiez dans le ciel, la flèche volerait à travers l’horizon jusqu’à ce que vous ne puissiez plus la voir. Pour couronner le tout, si vous ajoutez la compétence des Elfes à l’arc, cela deviendrait une arme qui touchait à tous les coups. Quand les cinq elfes noirs portaient cet arc simultanément, c’était comme regarder une pluie de flèches se déverser sur le champ de bataille.

« Hmm, je suis content que ça te plaise. Ce sera bien si nous trouvons bientôt tes camarades, » déclara Aur.

Tenant Marie sous les bras, Aur s’était assis à côté du cercle des elfes. Pour la jeune Marie, la source d’eau chaude était encore un peu trop profonde pour sa petite taille, donc pour qu’elle ne se noie pas Aur la tenait dans ses bras.

« Mio, tu devrais aussi entrer, » déclara Aur.

 

 

Mio se tenait juste à l’entrée de la salle de bains alors que son visage passait du rouge au bleu, elle était agitée et tremblante. Après avoir été poussée par Aur, Mio s’était déshabillée à contrecœur et était entrée timidement sur le bord du bain en enterrant son corps dans l’eau. La chaleur de l’eau s’était progressivement enroulée autour de son corps, et cette bonne sensation l’avait fait pousser un soupir de réconfort sans le vouloir.

« Mais il y a une chose, Monseigneur, » Ellen avait essayé de poursuivre la conversation. « En nous donnant une chose si merveilleuse, nous voudrions prouver notre loyauté envers Monseigneur. À cet égard, c’est-à-dire... Plutôt que de jurer notre loyauté, nous aimerions ne faire qu’un avec Monseigneur. »

Ellen avait jeté un coup d’œil à Mio pendant un instant.

« Ahh, tu n’as pas à t’inquiéter pour elle. Ça te dérange-t-il si on le fait ici ? » demanda Aur.

« Si Monseigneur le souhaite, n’importe quels moments et lieux seront parfait, » répondit Ellen.

Se glissant vers Aur, Ellen l’avait pressé contre ses seins. Si vous la compariez aux elfes blancs minces et élancés, les elfes noires avaient un type de corps beaucoup plus sensuel.

« Mio, prends-là, » déclara Aur.

Aur avait passé Marie vers Mio comme s’il lui donnait un chaton. Ellen avait placé ses mains contre le bord du bain et avait poussé ses hanches vers Aur. Et à ce moment-là, quand Aur l’avait prise par-derrière, les autres elfes avaient agi pour approcher d’Aur avec coquetterie avant de s’appuyer contre son corps.

« Haaaaaa... Comme on peut s’y attendre de Seigneur Aur, la dureté de ce lieu est étonnante..., » murmura Ellen.

« Dans ton clan, ils t’ont appris à faire plaisir à un homme, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Utilisant ses deux mains pour caresser alternativement les autres elfes noires, Aur se plaqua contre Ellen par-derrière en lui chuchotant dans ses oreilles.

« Ahhhh... Bien sûr, Monseigneur..., » répondit Ellen.

Ellen avait contracté son vagin et sa taille avait été secouée intensément en engouffrant entièrement le membre d’Aur. Les chairs entrèrent en collision, créant un son *Pan Pan* dans toute la salle de bains, répandant l’odeur indécente d’une femme en chaleur.

« Je vois, c’est..., cela mérite vraiment sa réputation quant au fait d’être une compétence diabolique. C’est vraiment un plaisir exceptionnel, » déclara Aur.

« Cela ne perd même pas face à la technique de Mademoiselle Lilu, n’est-ce pas ? Appréciez-le à votre guise, » déclara Ellen.

Afin d’utiliser correctement l’arc, elles avaient forgé leur corps. La verge d’Aur se mouvait dans la douce chair alors qu’il murmurait de douces paroles dans ses longues oreilles sensibles. Il profitait pleinement de leur peau lisse et leurs gémissements lui donnaient des forces. Bien que chacune des elfes qui l’avaient embrassé n’ait pas utilisé des techniques très compliquées, leur coordination et leur encerclement n’avaient en rien perdu face aux délices d’une succube. Il s’agissait vraiment d’un cercle de plaisir en fusion.

« Cependant, en termes d’expérience au lit, n’as-tu pas encore un long chemin à parcourir ? » demanda Aur.

Aur s’agrippa à sa taille alors qu’il s’était soudainement et profondément enfoncé à l’intérieur d’elle.

« Fu Ahhhhhh, » alors que son souffle était désorganisé, la colonne vertébrale d’Ellen s’était subitement courbée vers l’arrière.

Profitant de cette occasion, Aur avait frotté son pénis contre les parois internes du vagin de la jeune elfe et contre son ventre.

« Fuaaah, Ahhhhhhhhhh ! »

Tremblante et frissonnante, Ellen avait vu ses genoux s’affaiblir subitement. Aur avait placé ses mains pour soutenir son ventre pendant qu’il faisait accélérer ses hanches. Parce qu’ils le faisaient par-derrière, il était beaucoup plus facile d’aller plus loin que dans n’importe quelle autre position.

« Ah, Ah, ah, ah, ah, Ahh... ! »

Ellen n’avait pas beaucoup d’occasions pour respirer, car sa voix s’élevait de plus en plus haut en intensité.

« C’est, à, c’est trop, allez, od... ! Je suis vais jou... uir ! »

Ellen s’agrippa fermement au bord de la baignoire, alors qu’elle tendit sa colonne vertébrale qui s’arquait et que tout son corps se mit à trembler. Son vagin était devenu encore plus étroit et il s’était resserré sur le membre dur d’Aur.

« J’arrive... ! »

Aur avait fait reculer sa taille et... une fois, deux fois, trois fois, il s’était engouffré à l’intérieur.

« Ahh, Ahh, Ahhhhhhhhhhhhh ! »

Et tout en pressant contre sa taille souple avec une secousse, une grande quantité de sa convoitise et de ses désirs avait été versée en elle.

« ~~~~~~~~ ! »

Ayant l’intérieur de son utérus rempli, elle n’avait même pas pu laisser échapper un seul son, elle ne pouvait même pas respirer. Ellen avait atteint le sommet de son orgasme.

Bien que le trou soit comblé par le pénis, la quantité était si importante que cela commençait à s’écouler hors d’elle. Il avait arraché les dernières poussées de désir alors qu’il expirait et se séparait d’elle. Ellen avait enfin pu se détendre un peu et relâcher son corps tendu.

Appuyée sur le bord de la baignoire, elle était à court d’énergie. Le plaisir qu’elle éprouvait encore maintenant était tellement excessif que tout son corps avait perdu ses forces et elle n’était même pas capable de se tenir debout.

« Pour devenir comme ça à partir d’un seul round, il reste encore un long chemin à parcourir par rapport à Lilu, » déclara Aur.

Montrant un sourire malicieux, le membre d’Aur était maintenant léché par les deux elfes noires alors qu’elles rivalisaient pour profiter de sa saveur. Les deux autres elfes se collaient contre lui en chuchotant à ses oreilles.

« Il nous reste encore quatre autres de notre clan. Naturellement, pourrions-nous aussi faire l’expérience de votre affection ? » demanda l’une des elfes.

« Ahh, bien sûr, » répondit Aur.

Aur enlaçait les belles jeunes filles elfe avec un sourire bien visible sur son visage. Même si elles ne pouvaient tenir qu’un seul round contre lui, il y en avait cinq. Quel était le nombre de fois maximale avant que Lilu ne puisse le supporter plus longtemps et s’évanouisse du plaisir ? Aur pensait à des choses telles alors qu’il s’accrochait à sa prochaine cible.

***

Histoire Parallèle 1 : Ayons des rapports sexuels avec les subordonnées 2/2

« Ahh ! Ahh ! Ahhhhhhhhhhhhh ! »

C’était presque comme s’il s’agissait d’un cri de mort. Les vagins des elfes épuisés avaient été gonflés par de la semence. Quand Aur avait sorti son pénis de la dernière elfe, comme les quatre autres elfes, son utérus était rempli de liquide trouble qui s’écoulait de son entrejambe alors qu’elle s’appuyait contre le bord du bassin. Ces cinq femmes avaient déjà perdu leur force après un seul orgasme. Peut-être était-ce parce que les corps des elfes généraient un orgasme vraiment intense ?

Tout en pensant à de telles choses, Aur se retourna pour faire face à l’autre direction.

« Hiii ! » Mio avait sursauté quand elle vit apparaître le sexe d’Aur qui n’avait pas perdu sa vitalité et était encore dressée.

« ... As-tu commencé à te faire plaisir ? » demanda Aur.

Le fait de voir une telle scène devant elle avait dû l’exciter. Tout en enlaçant Marie avec son bras gauche, le bras droit de Mio avait été placé au niveau de son entrejambe. Mio avait paniqué et avait rapidement placé sa main derrière son dos comme pour masquer ses actions.

« Tu n’as pas besoin de le cacher. Bien que je n’avais pas l’intention de le faire avec toi... Je le ferais comme le prix à payer pour que tu prennes soin du bétail. Disons que c’est ta récompense si cela te va, » déclara Aur.

Comme si elle essayait de s’échapper à Aur qui s’avançait dans l’eau chaude pour aller vers elle, Mio reculait petit à petit, mais il n’y avait pas beaucoup de place pour se retirer, car elle était déjà assise près du bord du bain.

« Marie, tu devrais dès maintenant sortir du bain. Assure-toi de bien essuyer ton corps et de mettre tes vêtements. Penses-tu que tu peux faire ça ? » demanda Aur d’une voix douce.

« Oui, » répondit Marie.

Marie était rapidement partie dans le coin de la pièce où se trouvaient des vêtements propres et elle s’était habillée. Après ça, Aur s’était mis à saisir Mio de ses deux mains.

« Ah, excusez-moi, Monsieur Aur, mais je ne suis pas aussi belle que les elfes là-bas. C’est-à-dire... Je veux dire…, » balbutia Mio.

Alors qu’elle le disait elle-même, elle se sentait déprimée. Elle pensait que pour lui, c’était une simple question de vouloir essayer de le faire avec différents types de filles et parce qu’il était tellement habitué à manger un repas de si haute classe, elle pensait qu’à l’occasion, il devait se dire que ce serait plutôt bien s’il mangeait dans un restaurant bon marché. Voilà le genre de sentiment qu’elle avait.

« Ne te rabaisse pas toi-même. S’il est vrai qu’on ne peut pas te qualifier de fille magnifique, tu n’es pas non plus laide, » déclara Aur.

Parce qu’elle avait de telles pensées, les mots d’Aur avaient vraiment percé les recoins les plus profonds de son cœur. Aur attrapa le menton de Mio et il la regarda droit dans les yeux en se tenant qu’à quelques centimètres d’elle.

« Ton apparence n’est pas mal du tout. Si tu la polis, je suis sûr qu’elle brillera... Qu’en penses-tu, dois-je la polir pour toi ? » demanda Aur.

Les yeux bruns et profonds d’Aur regardaient Mio. Ces yeux étaient capables de voir la profondeur de l’âme d’une autre personne.

Je ne peux pas. Je ne dois pas hocher la tête. Dans l’esprit de Mio, le son des clochettes d’alarme sonnait comme si elle l’avertissait d’un danger. Si je hoche maintenant la tête, je ne pourrais pas revenir. Je ne pourrai plus jamais revoir ma famille, et je ne pourrai plus jamais redevenir la fille insouciante qui ne connaît rien du monde. Instinctivement, Mio l’avait réalisé.

Elle avait réalisé dans les profondeurs de son cœur que l’homme devant elle qui, hier encore, était « un seigneur magicien difficile à contenter, mais en même temps très amical » avait en vérité ce feu qui brûlait en lui, et qu’il était une existence encore plus malveillante que les démons eux-mêmes.

Cependant...

« O... ui, » murmura Mio.

Mais Mio hocha la tête en déglutissant. La proposition faite était si douce et séduisante, et elle n’était pas capable de lutter contre l’attraction. Cela ne voulait pas dire qu’elle voulait devenir belle et elle ne voulait pas non plus être louée.

C’était juste que l’homme devant elle avait attiré son attention, et il s’intéressait aussi à elle. C’était une chose simple et cela avait poussé Mio à aller à l’encontre des signaux d’avertissement que son cerveau envoyait. Cette situation lui avait fait bouger son corps en se basant uniquement sur son instinct.

« Nnn... »

Aur avait alors enlacé Mio qui hochait la tête avant de l’embrasser. Le baiser n’était ni tendre ni doux. C’est ainsi qu’il traitait ses « choses », impitoyablement et impudemment, Aur ravissait l’intérieur de sa bouche comme il l’entendait.

« Nnn, mu, mu, uuuu !! »

Mais avec cela seulement ça de fait, Mio avait déjà atteint un léger orgasme et son corps s’était mis à trembler.

Aur plaça ensuite ses mains sous les aisselles de la jeune femme, puis il la souleva du bain et la fit s’asseoir sur le bord de la source chaude. Et en saisissant ses deux jambes, il les avait écartées.

« Je vais maintenant m’enfoncer en toi, » déclara Aur.

Avant même que Mio puisse répondre, Aur avait déjà pris sa virginité. Sa zone si spéciale était clairement déjà mouillée avec un type de fluide différent de celui de l’eau de la source chaude parce qu’elle avait observé l’acte obscène entre Aur et les Elfes Noires tout en se caressant.

« Fuaaaaaaaaahhhhhhh !! »

Le sentiment d’avoir l’intérieur de son ventre inexpérimenté perforé lui avait apporté une douleur intense et en même temps un sentiment plus agréable que ce qu’elle n’avait jamais ressenti dans sa vie, ce qui avait fait qu’elle avait immédiatement joui une seconde fois. Le son de son orgasme et la libération de son plaisir résonnaient dans la pièce.

Son âme était déjà complètement tombée entre les mains d’Aur, et même s’il lui apportait de la douleur, cela lui apportait aussi de la joie. Si on lui ordonnait de tendre le cou, elle pousserait probablement sa gorge vers la lame sans poser de questions. Elle n’était qu’une fille de village ordinaire, et maintenant ce magicien malveillant et puissant la possédait complètement et définitivement.

« Fuaah, Fuu, Fuaaah, Ahhhh, Fuahhhhh ! »

Plus elle avait les parties les plus profondes de son corps touché par Aur, plus elle avait l’impression que la foudre parcourait tout son corps avec des vagues de plaisir et d’orgasme. À part crier d’une voix aiguë, il n’y avait rien d’autre que Mio puisse faire. Ses pensées s’étaient déjà volatilisées il y a longtemps. Plus Aur entrait et sortait de son vagin, plus ce qui était important pour elle auparavant disparaissait.

« Ça a l’air très amusant. Je me demande si vous me laisseriez participer, » demanda Ellen.

Finalement, Ellen et son groupe d’elfes semblaient avoir récupéré et avant que quelqu’un ne s’en aperçoive, elles frottaient déjà leur corps contre celui d’Aur.

« Bien que je n’aime pas les êtres humains, recevoir l’affection du Seigneur Aur, c’est une exception…, » murmura Ellen.

Ellen s’accrocha à Aur alors qu’elle suçait les lèvres d’Aur, tandis que l’autre elfe faisait ramper sa langue le long de la nuque d’Aur.

Les trois autres elfes avaient commencé à sucer les deux seins de Mio ainsi que ses lèvres.

« Nnnnn, Nnnnnnnnnn !! »

Ayant la bouche bloquée, elle ne pouvait même plus faire entendre sa voix, Mio avait trop d’orgasmes et son champ de vision devenait un bonheur d’un blanc pur. Elle sentait même que son esprit devenait vide. Les souvenirs de ses parents, les souvenirs du bétail, tous ses souvenirs étaient très lointains comme s’ils s’étaient envolés de là. La personne connue sous le nom de Mio se perdait totalement et même le plaisir n’atteignait plus son cerveau. Elle était tout simplement dans un état de conscience vague, flottant, qui n’existait que comme un morceau de chair à envahir.

« J’arrive... ! » murmura Aur.

Dans un vase si vide, Aur versa sa semence en elle. Soudain, l’image d’une étincelle riche et dense s’éparpilla en Mio et sa conscience fut ravivée. En même temps, un plaisir sans précédent et terrible avait attaqué son corps. Ce plaisir s’était répandu dans tous les coins de son corps et l’avait rempli à ras bord.

Son existence avait ainsi été perdue et à sa place, tout était rempli de l’existence connue sous le nom d’Aur.

Et enfin, une seule larme avait coulé des joues de Mio.

***

« Ce sont des chiens de l’enfer... ? », demanda Mio.

Aur avait ramené cinq chiens noirs et Mio les regardait avec émerveillement.

« Tout à fait, » répondit Aur. « Bien qu’il s’agisse peut-être d’un type de chiens démoniaques, la façon dont tu prends soin d’eux ne devrait pas être différente de celle d’un chien ordinaire. Bien qu’ils puissent avoir de gros corps, ils ne t’attaqueront pas, donc tu peux te sentir soulagée. »

« Je comprends. Je ferai de mon mieux pour m’occuper d’eux ! » déclara Mio.

Tout en caressant les énormes chiens qui étaient aussi gros qu’un taureau, Mio avait affiché un léger sourire comme avant. Cependant, il y avait ce nouveau type de sex-appeal dans son look qui n’existait pas auparavant, et elle était aussi pleine de confiance.

Son âme était tombée dans l’obscurité, et même le miasme toxique que les démons exsudaient ne l’affectait plus négativement. Au contraire, le miasme rendait sa condition physique encore meilleure.

« Alors je compterai sur toi, » déclara Aur.

« Oui. Tant que le Seigneur Aur m’instruira quant à la façon de faire quelque chose, je serai prête à faire n’importe quoi ! » déclara Mio sur un ton plus fort qu’avant.

Si Aur lui en donnait l’ordre, la Mio à l’heure actuelle enverrait volontiers ces chiens contre ses propres parents. Dans des circonstances normales, après avoir accueilli les filles sacrifiées et/ou utilisé leur sang pour la magie, il les ramenait au village. Mais en raison d’un caprice d’Aur, et parce qu’elle était si douée pour prendre soin du bétail, Aur avait décidé que Mio serait prisonnière de l’obscurité pour toute sa vie et le servirait.

Quel choix aurait-il rendu Mio plus heureuse ? C’est quelque chose que nous ne découvrirons jamais.

***

Statut du Donjon (Chapitre 8)

Statut

Il s’agit de l’état du donjon après la fin du huitième chapitre.

Nombre d’étages : 3

Miasme : 4

Notoriété : 2

Magie mise de côtés : 20 (Unités : 10 000/jour)

Consommation magique : 7 Unités

Nouvelles installations :

☆ Portes de niveau 2

Il s’agit des portes solides faites par les nains. Une certaine magie est utilisée au moment où elles ont été faites, et elles ont été dotées à la fois d’une protection contre les dommages physiques et de dommages magiques, donc elles sont robustes.

☆ Portes de niveau 3

Il s’agit des portes très solides faites par les nains, Aur a aussi appliqué sa propre magie quand elles ont été faites. Ce sont des portes qui ont été placées à l’intersection entre les étages dans le donjon, et ce n’est pas quelque chose que quelqu’un peut facilement détruire. Afin de pouvoir ouvrir ces portes, il est nécessaire de vaincre le Boss de chaque étage du donjon individuellement. Cependant à la fin du huitième chapitre, aucun monstre de type Boss n’a pas encore été mis en œuvre dans chaque étage.

☆ Coffres au trésor

Il s’agit d’une série de coffres pour les trésors qui est en vérité un piège. Ils sont extrêmement lourds, et il n’est pas possible de les transporter facilement chez soi. Quand quelqu’un essaie d’en ouvrir un de force ou de le détruire, le piège s’active immédiatement, le contenu du coffre au trésor disparaît tout en punissant l’impudent.

En fait, il y avait un simple symbole magique de transport inséré dans le coffre, donc tant que le coffre n’est pas détruit, Aur peut librement changer le type de piège et le trésor à l’intérieur du coffre.

☆ Atelier

Il s’agit de l’atelier pour les nains. Des armes aux armures en passant par les meubles sont fabriqués dans endroit où tout peut être fabriqué. Le trésor et les armements utilisés comme appât pour les coffres aux trésors, ou bien les meubles dont les habitants du donjon ont besoin pour leurs chambres sont conçus ici. Ces types de choses peuvent être demandés et fabriqués par les nains en échange de nourriture et d’alcool.

☆ Chambres pour les Elfes noires

Les chambres à côté de la salle de bain ont été rapidement redécorées et préparées pour l’usage des Elfes noirs. Il y avait cinq pièces au total, mais seule la chambre d’Ellen était plus grande d’une taille que les autres.

☆ Pièce à bétails

Il s’agit de la pièce utilisée pour l’élevage de vaches, de porcs et de poulets. Au début, les animaux n’étaient pas classés et étaient simplement poussés dans une seule pièce. De plus, toute la nourriture était éparpillée et dispersée sur le sol, mais cela a complètement changé et a été rénové une fois que la demande a été faite par Mio. La taille était environ 3,5 fois plus grande que la salle de bains et les animaux domestiques ont été divisés dans des clôtures. Afin de prendre soin des animaux, différents types d’équipement ont été mis en place. De plus, on en est arrivé au point où même les animaux démoniaques et les diablotins spéciaux sont pris en charge dans cette pièce. Avec chaque jour qui passe, le nombre de subordonnés qui ont reçu un emplacement dans la salle d’élevage augmente et il deviendra nécessaire de rendre la pièce de plus en plus grande.

☆ Salle de bain — Révision

Parce que l’énergie magique de la Veine du Dragon a été utilisée de force pour créer une chaleur géothermique, les roches qui ont été utilisées pour créer la chaleur sont perpétuellement chaudes afin que l’eau chaude soit toujours disponible. Le sol a également été réaménagé avec du carrelage. Le système de drainage a été amélioré et, dans un coin de la salle de bain, il y a un vestiaire où des vêtements propres sont facilement disponibles.

Il s’agit d’une zone pour les baignades mixtes. (Excluant les démons mâles qui sont interdits)

Nouveau potentiel de guerre :

☆ Kobold

Potentiel de guerre : 2

Ce monstre naît lorsqu’un esprit qui vit dans la mine est corrompu. Ils ont la capacité de corroder le fer. Ils ne sont pas si forts au combat, mais, en se basant uniquement sur leur capacité, les soldats détestent les combattre. Considérant qu’ils étaient auparavant des créatures qui vivaient dans une mine, ils sont particulièrement doués pour creuser, renforcer et agrandir les tunnels.

☆ Ellen (Race des Elfes noirs)

Ils sont connus sous le nom de fées elfiques de la forêt ; elle est l’un des chefs de la tribu noire qui contrôle les aspects sombres de la forêt. Même parmi ses propres frères Elfes, elle est particulièrement remarquable en termes de force, et elle est toujours capable de frapper ses adversaires avec son arc, elle a même une excellente connaissance des arts magiques. Elle est également capable de stocker une quantité considérable d’énergie magique.

☆ Elfes noirs

Potentiel de guerre : 7. Capacité de stockage de la magie : 3

Il s’agit des subordonnés d’Ellen, une partie de la tribu des Elfes noirs. Bien qu’elles soient inférieures d’un rang par rapport à Ellen, elles sont quand même très bien entraînées. Elles étaient les meilleures de l’élite. Les quatre filles combinées auraient à peu près la même puissance de combat que Yunis. Au fait, leurs noms sont : Aletto, Betty, Kuroe et Delfina.

☆ Nain sombre

Potentiel de guerre : 6

Possède des compétences supérieures de forgeron et une apparence laide. Ils sont classés comme des esprits du feu et de la terre, ainsi que des esprits de la forêt. Ils ont une mauvaise relation avec les Elfes. Bien qu’ils soient aussi connus sous le nom de nains noirs, à la différence des Elfes qui étaient divisés entre différentes races, les Nains sont une race qui « ferait n’importe quoi en échange du juste prix ». Même s’ils sont connus pour leurs talents de forgeron, il ne faut pas sous-estimer leurs compétences individuelles sur le champ de bataille ; ce sont des guerriers de première classe.

☆ Mouche géante

Potentiel de guerre : 1

Une énorme mouche. En disant cela, elle ne mesure que 30 cm et elle a peu de puissance de combat. C’est à peu près la même chose qu’un gobelin. C’est une existence qui est normalement utilisée pour ouvrir un combat. Cependant, lorsqu’elles ne sont pas sur les champs de bataille, elles volent principalement dans le donjon sombre.

Une chose digne de mention à leur sujet est qu’elles sont des créatures très mobiles. Chaque fois qu’il y a un intrus, elles seront les premières à le savoir et elles seront en mesure d’informer les autres du danger en utilisant une alarme sonore. De plus, chaque fois qu’elles sont la proie des araignées géantes, elles émettaient aussi ce son alarmant, de sorte que dans le donjon, ce type d’événement était tout à fait normal.

☆ Ogre

Potentiel de guerre : 5

On les appelle des démons mangeurs d’hommes et leur taille dépasse 3 m. Ils ne mangent pas seulement les humains. Tant qu’ils se déplacent et tant que ce n’est pas un démon, ils tuent et mangent la proie. Ils ne forment pas de groupes ; ils sont une bande d’égoïstes. Il peut être difficile de les rassembler en tant que groupe, mais leur force est considérablement plus forte que celle d’autres créatures. En tant que race très solide, ils représentent un potentiel de guerre prometteur. À l’intérieur du donjon d’Aur, leur principale source de nourriture est le gobelin.

☆ Slime aphrodisiaque

Potentiel de guerre : 0

En outre, une fois en contact avec la peau, il aura un effet similaire à celui d’une potion aphrodisiaque où l’envie de la cible de se reproduire et son excitation sont amplifiées. C’est comme si son existence avait été faite dans le but d’être dans un roman érotique. Parmi les histoires érotiques fantastiques, leur existence est bien connue.

Quand quelqu’un voulait faire ce genre de slime pour de vrai, il n’a pas besoin d’être capable d’utiliser la magie. Mais ses compétences en alchimie, son talent et sa créativité doivent être dignes d’un génie. Quoi qu’il en soit, après sa fabrication, Aur l’a récupéré et l’a scellé pour l’instant.

☆ Mio

Potentiel de guerre : 0 Capacité magique maximale : 0,1

Elle était autrefois une fille de village normale, mais Aur a corrompu son âme avec les ténèbres, et elle a renaît sous le nom de Sombre Mio. À l’origine, elle avait la capacité de « s’occuper des animaux domestiques », mais elle a été remplacée par une capacité appelée « Compréhension des bêtes ». Cette capacité lui permet de comprendre les bêtes démoniaques et, dans une certaine mesure, lui permet également de communiquer avec elles, mais elle n’a elle-même aucun potentiel de combat. Mais si elle était à proximité d’une des bêtes subordonnées d’Aur, elle pourrait facilement les contrôler.

☆ Logan (Démon mineur)

Potentiel de guerre : 9. Consommation de mana : 3

Bien qu’il soit un démon mineur, au contraire, son efficacité au combat est à peu près la même que celle de Yunis, il est connu comme un grand démon vantard, mais c’est un lolicon.

Que signifie Mineur ? L’une des significations est qu’ils sont les démons de la classe la plus basse à s’être rebellés contre les dieux dans l’ère antique.

Cependant, c’est un lolicon.

De plus, c’est un lolicon.

Situation actuelle du donjon

Les deux zones qui sont gouvernées par lui et celle qui ne l’est pas directement ont été améliorées, en ce qui concerne les nains et les kobolds ; ils ont coopéré et ont augmenté les capacités défensives du donjon. Le donjon est maintenant capable de repousser les aventuriers de niveau débutant à intermédiaire, même sans la supervision directe d’Aur.

De plus, le travail préparatoire a été fait et les préparatifs pour attirer de nombreuses aventures au donjon sont maintenant terminés.

 

***

Chapitre 9 : Envahissons la ville.

Partie 1

Le donjon actuel d’Aur avait trois niveaux bien séparés.

Même s’il y avait trois étages, le troisième étage souterrain n’était pas vraiment un donjon. Dans chacun des étages du donjon, un ensemble d’escaliers et de pentes avaient été construits pour faciliter la traversée de chaque étage. La distance du premier étage du rez-de-chaussée était d’environ 10 m. Entre chacun des étages du donjon d’Aur, il y avait environ 100 m à 120 m de profondeur. De plus, la largeur de chaque étage est d’au moins 3 à 4 fois sa profondeur, et donc on pouvait dire que c’était un grand donjon.

Pour accéder au niveau suivant du donjon, il n’y avait qu’un seul chemin entre chaque étage. Une porte solide avait été installée et seulement quelques personnes sélectionnées, y compris Aur, avaient la clé pour pouvoir passer la porte facilement. Cette porte avait été renforcée avec de la magie, et même si quelqu’un du calibre de Yunis ou de Logan essayait de détruire la porte, elle ne subirait que des dommages mineurs et il leur faudrait beaucoup de temps avant qu’ils puissent la détruire complètement et passer à travers. C’était une porte solide qui se vantait de sa durabilité.

Les êtres qui vivaient dans chacun des étages étaient différents, dans le premier étage il y avait beaucoup de monstres ou de bêtes démoniaques sauvages qui venaient d’entrer ici sans permission. Mais au deuxième étage il y avait plusieurs monstres avec qui Aur avait fait des contrats. Enfin, au troisième étage, c’était un endroit où vivaient Aur et ses amantes, c’était donc un quartier résidentiel.

Encore plus profond dans les profondeurs du troisième étage se trouvait cette pièce avec une immense table au milieu. C’était précisément là qu’Aur et les autres étaient réunis en ce moment même.

« Enfin, nous allons envahir cette ville, » Aur avait parlé d’une voix solennelle et tous les membres présents étaient attentifs. Les personnes réunies autour de la table étaient : Lilu, Yunis, Spina, Ellen et son groupe d’elfes.

« Bien que nous ayons réussi à accumuler une force de guerre considérable, tout comme la dernière fois quand nous avions essayé de faire un contrat par la force, le village ne pensait pas que ce serait facile d’accepter. Connaissez-vous la différence entre un village et une ville ? » demanda Aur.

« Euh... Il y a d’autres personnes ? » Lilu avait répondu par réflexe. Parce que la réponse qu’elle avait donnée était trop évidente, Aur avait refusé de faire un commentaire.

« Hmm, c’est une question sur les êtres humains, n’est-ce pas... non, attends. En comparant la différence entre une grande ville et une petite communauté d’un village, alors la grande ville aurait plus de personnes qui sont armées pour la bataille. En outre, ils peuvent aussi avoir de grandes tours de garde remplies d’archers qui sont équipés d’arcs, » Ellen répondit et cette fois Aur lui avait fait un signe de tête.

« Il ne s’agit pas seulement d’un plus grand nombre de personnes, ils auraient aussi entraîné leurs propres armées et amassé leur propre potentiel de guerre. Tu as raison de le dire. Y a-t-il autre chose ? » demanda Aur.

« Quand on parle de potentiel de guerre, je pense qu’en dehors des soldats, il y a peut-être aussi des aventuriers ? S’il s’agit d’une ville, ils ont certainement une guilde, » déclara Yunis.

En considérant que Yunis était elle-même dans la grande famille des aventuriers, elle avait été en mesure de répondre avec confiance à ce fait. Cependant, agir ainsi n’était pas la réponse qu’il souhaitait entendre, Aur ne faisait que répéter les mots. « Autre chose ? »

« ... Diversité, » en ne disant qu’un seul mot, Spina avait fait entendre sa voix.

« Dans une ville, il y a une variété d’êtres humains. Non seulement il y a des êtres humains qui vivent dans la ville, mais il y en a aussi : des aventuriers, des marchands ambulants, des voyageurs et des fonctionnaires, » continua Spina.

« C’est exact, » répondit Aur. Aur acquiesça lentement avant de continuer. « Dans un village, on peut dire qu’il n’y a que des villageois qui y vivent. Les intentions du chef du village sont la volonté générale des villageois. Si un accord peut être conclu avec le chef du village, alors même si les sentiments individuels des villageois rejettent cet accord, en général, le village en entier trouvera un consensus. Cependant, c’est différent à l’intérieur d’une ville. »

Lilu et Ellen qui n’étaient pas des êtres humains n’avaient pas vraiment compris, mais Yunis s’était exclamée. « Ahhh, donc c’est ça ! »

« S’ils n’aiment pas la situation actuelle de la ville, il y a beaucoup de voyageurs et de commerçants qui peuvent simplement quitter la ville, » continua Aur. « Si le peuple veut quelque chose, le maire de la ville le compensera en utilisant la taxe payée par ses citoyens. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui veulent faire de la ville leur résidence permanente. Si les choses sont exigées de force, la ville va tout simplement décliner, et bientôt elle tombera en ruines. Ce n’est pas très différent d’un pillage effectuer sur un village. »

« Tout comme nous l’avons fait avec le village, n’est-il pas possible d’offrir des conditions pour que nous puissions continuer à profiter de la ville ? » demanda Yunis.

« Même dans les villes, bien qu’il y ait un certain nombre de personnes qui font des travaux harassants et agricoles, leur niveau d’autosuffisance est loin d’être aussi élevé que celui d’un village. Il n’y a pas vraiment d’avantage mutuel. Quant aux gardes, c’est une situation similaire. Il n’est pas vraiment plausible de se débarrasser de leurs gardes, car les gardes fournissent une forme d’indépendance et, grâce à cela, leur ville est capable de grandir. Cela fait partie de leur infrastructure en développement. Il n’y a pas beaucoup de choses que nous pouvons faire sur cet aspect, » répondit Aur.

Yunis déplaça ses yeux vers le bas alors qu’elle parlait avec un peu de tristesse. « Alors... sommes-nous simplement en train d’essayer de les envahir par la force et de piller leurs ressources ? »

« Si une telle chose devait se poursuivre, le monde tomberait en ruines. S’il en était ainsi, nous n’aurions pas non plus de profits de notre côté, » comme pour apaiser les inquiétudes de Yunis, Aur s’adressa à elle d’un ton doux en répondant. « On n’a qu’à arranger ça. Un “plan rentable pour tous”. C’est ce dont nous avons besoin. »

***

Partie 2

Ce jour-là, le temps était beau et clair.

La lumière du soleil resplendissante qui brillait sur la peau et le vent doux qui passait sur les joues étaient agréables. C’était une scène pittoresque d’un beau temps d’automne tardif. Jake avait libéré un bâillement d’ennui *fuahhh*.

Bien qu’il y avait eu récemment des rumeurs inquiétantes, cette ville qui se trouvait à la périphérie du pays était paisible à un degré dégoûtant. Cependant, il aimait beaucoup cet aspect de la ville.

« Salut, Jake. Comment vas-tu ? »

Son collègue, Mack, lui demanda cela alors qu’il escaladait la tour de guet.

« Comme d’habitude. Le temps est clair, et je me sens bien, il n’y a pas d’anomalie aujourd’hui, » déclara Jake.

« Je m’attendais à la même chose, » répondit Mack.

Mack fit face à Jake avant de se jeter lourdement sur le plancher de la tour de guet, puis il sortit un paquet de cartes de sa poche de poitrine.

« Veux-tu jouer au poker ? » demanda Mack.

« Ça m’a l’air bien, » répondit Jack.

Comme ils étaient de garde, ils avaient souvent du temps libre. Mack mélangea facilement les cartes et distribua cinq cartes.

« Ce serait bien si on pouvait avoir des attaques de gobelins de temps en temps, tu ne crois pas ? » demanda Mack.

« C’est vrai, » répondit Jack.

Mack avait sorti une pièce de cuivre de sa poitrine alors qu’il indiquait ses pensées.

Donnant son avis et étant d’accord avec Mack, Jake avait également sorti une pièce de cuivre de sa poitrine, mais dans son propre esprit, il souhaitait en fait que cela continue d’être aussi paisible. Il aimait n’avoir aucune forme de perturbation. S’il devait exprimer ses vrais sentiments, il voudrait passer le reste de sa vie en paix, comme une plante qui poussait en paix.

« Je vais changer 3 cartes, » annonça Mack.

Mack lança trois de ses cartes au centre et il en retira trois autres de la pile.

En d’autres termes, on pouvait supposer que sa main d’origine était une seule paire. Même si ses cartes étaient améliorées par l’échange, la probabilité était qu’il avait probablement obtenu trois cartes du même type maintenant. En regardant les cartes dans ses propres mains, Jake avait montré un large sourire. Dans ses mains, il avait déjà une quinte flush dès le départ.

« Je ne vais pas échanger mes cartes, » annonça Jack.

« Hou, tu sembles plutôt confiant... je relance, » annonça Mack.

Mack plaça une autre pièce de cuivre sur la table.

« Je relance aussi, » annonça Jack.

Jake avait suivi l’exemple et il ajouta deux pièces de cuivre supplémentaires, puis l’expression de Mack avait changé.

« ... Je relance, » déclara Mack.

Mack avait instantanément augmenté sa relance et avait mis trois pièces de cuivre supplémentaires. Avait-il vraiment une si bonne main ? Jake avait commencé à analyser l’expression de Mack. La main courante de Jack était une couleur, et sa carte la plus haute était un roi. La seule chose qui pouvait battre cette combinaison est soit un full aux as, un carré ou une quinte flush. Avec le fait que Mack ait échangé trois cartes, il était très peu probable, voire impossible pour lui d’obtenir ce genre de main.

« C’est bon pour moi, je suis, » déclara Jack.

Jake procéda à l’ajout de deux autres pièces de cuivre, puis déposa ses cartes une par une.

« J’ai une quinte flush. Qu’en est-il de toi ? » demanda Jack.

Les yeux de Mack étaient grands ouverts et ils se remplissaient d’étonnement.

« Oh, tu dois te moquer de moi…, » Mack avait libéré une voix de désespoir remplie de désespoir. Les cartes furent lâchées et elles tombèrent de sa main.

« Ohoh, juste parce que tu as perdu dans un jeu de cartes, tu agis ainsi. Tu n’as pas besoin de faire ce genre de visage. Est-ce que c’est à ce point que tu as besoin d’argent ? » demanda Jack.

Comme s’il n’entendait pas ce que Jake venait de dire, Mack avait les yeux grands ouverts. Jake avait alors regardé les cartes de Mack.

« Quoi !? Tu as un full !? » s’écria Jack.

Les cartes que Mack avait lâchées étaient deux as et trois-huit. Il s’agissait d’un full aux as. C’est une valeur qui est au-dessus de la couleur de Jake. Cependant, comme si ce délice était de courte durée, Mack avait regardé vers le haut et s’était levé alors que son regard se fixait sur l’extérieur.

« Qu’est-ce que c’est que ça... ? » Suivant son regard, Jake murmura instinctivement cela. Suivant le regard de Mack, loin dans l’horizon lointain, il y avait des centaines de monstres qui marchaient en formation vers la ville.

La cloche d’alarme dans la ville avait commencé à retentir et les voix rudes avaient commencé à résonner dans les environs.

« Ce sont des monstres ! Des centaines de monstres viennent nous attaquer, » au son de la cloche, Mack hurla sur les soldats qui avaient été rassemblés sous la tour de guet.

« Vous avez dit “monstres” ? C’est quoi !? Des gobelins ? » Le soldat d’en bas ne ressentait nullement de sentiment d’urgence alors qu’il le demandait avec désinvolture.

Jake avait commencé à se joindre à eux alors qu’il haussait la voix. « Non seulement les gobelins, les orcs et même les ogres sont alignés dans une même formation ! Il faut réveiller tous les aventuriers qui dorment dans les auberges, sinon la ville sera détruite ! »

« Tu es sûr que tu ne fais pas d’erreur ? Je n’ai jamais entendu parler d’un gobelin et d’un ogre marchant paisiblement côte à côte, tu sais ? »

Les ogres étaient des créatures cannibales mangeuses d’humains, féroces et brutales. Il n’était pas limité aux humains, tant que cela bougeait, un ogre l’attaquait et le mangeait pour le dîner. Les gobelins étaient des créatures qui ressemblaient à de délicieux desserts aux yeux d’ogres. Il en était de même pour les orcs. Il n’y avait jamais eu de cas où ils avaient attaqué en coopération avec d’autres races pour envahir un village humain.

« Comme si je faisais une erreur en identifiant à quoi ressemble un gobelin ou un ogre !? Parce que c’est une situation tellement inattendue, je vous dis que vous, soldats, vous ne pourriez pas la traiter seuls !! Écoutez et réveillez ces bons à rien qui dorment dans l’auberge, » cria Jack.

Avant qu’il ne soit maintenant dans cette profession respectable de vigile, Jake avait été l’un de ces aventuriers qui devaient faire face à une situation de vie ou de mort tous les jours. À cette époque, il avait manifestement rencontré des orcs et des ogres, et même si sa condition physique avait pu décliner en raison du manque d’activité, il était encore très confiant dans la précision de ses yeux. Son intuition d’ancien aventurier sonnait une énorme sonnette d’alarme qui lui disait qu’il devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour alarmer la ville.

Durant ses journées actives d’aventurier, son intuition ne lui avait jamais fait défaut, ne serait-ce qu’une seule fois. Même aujourd’hui, Jake croyait encore en lui.

« Qu’est-ce que c’est ? » en entendant un Mack marmonnant, Jake se retourna, et c’est là qu’il avait vu ce petit démon battre des ailes avec un *pitter patter* pendant qu’il volait vers eux. Il avait déjà vu l’un d’entre eux. C’était un diablotin. Ces diablotins agitaient une sorte de drapeau alors qu’il flottait dans les airs, et Jake ressentit une horrible prémonition quant à ce qui allait se produire.

« Attendez, ne l’abattez pas ! » cria Jack.

Il avait arrêté les soldats qui avaient immédiatement armé leurs arcs. Puis il avait reçu quelque chose du diablotin au drapeau. Comme il s’y attendait, c’était une lettre. Il n’avait pas senti d’actions hostiles venant du diablotin, et après qu’il eut transmis la lettre à Jake, le diablotin était retourné à l’endroit où les monstres étaient campés à l’extérieur.

« Appelez le maire. Appelez aussi le chef des soldats... ainsi que le chef de la guilde marchande, » cria Jack.

Sautant de la tour de guet, Jake avait crié aux soldats. Bien que le sommet de la tour soit à une hauteur considérable, ce niveau de hauteur n’était rien pour Jake qui avait affiné la souplesse et l’agilité de son corps.

« Le Magicien Aur a envoyé une déclaration de guerre, » annonça Jack.

***

Partie 3

« Nous devrions les combattre avec toute notre force ! » Frappant son poing contre le bureau, le chef des soldats cria.

« Si nous le faisions, nous ne serions pas en mesure de déterminer l’ampleur des pertes que nous subirions. Je pense qu’il serait plus sage de faire des compromis avec eux ? » Le chef de la guilde des marchands parlait calmement.

« Muu…, » alors qu’il caressait sa longue barbe, le maire de la ville marmonnait dans sa barbe.

{Si vous obéissez à mes ordres et payez des impôts, je vous laisserai tranquille. Dans le cas contraire, j’utiliserai la force pour vous faire plier à ma volonté. Vous aurez deux heures pour décider. Si vous souhaitez m’obéir, ouvrir vos portes dans ce délai et sortez me saluer.}

C’était à peu près ce qui était contenu dans le document qu’Aur avait écrit et envoyé au maire. Jake avait crié qu’il s’agissait d’une déclaration de guerre, mais si vous deviez être plus précis à ce sujet, c’était plus près d’un ultimatum. Dans tous les cas, dans ces deux heures, ils devaient décider s’ils se battaient ou s’ils cédaient. Les individus dans la salle de réception du maire étaient le maire, le capitaine de la garde, le chef de la guilde marchande et pour une raison inconnue, Jake qui avait été nommé comme représentant de l’aventurier. Ils échangeaient tous des regards les uns avec les autres.

De plus, le capitaine de la garde avait une attitude « on fonce dans le tas », alors que le chef de la guilde marchande avait l’opinion de se soumettre à Aur. Il s’agissait de deux points de vue complètement différents et très contradictoires. Le maire n’arrivait pas à décider quelle option il choisirait et Jake n’était pas assez intéressé pour s’immiscer dans l’affaire, et ils avaient donc été laissés dans un état indécis.

« Êtes-vous en train de me dire que vous allez vous soumettre à un magicien maléfique ? Espèce d’être humain honteux ! Non seulement cela, mais il s’agit clairement d’un acte d’agression envers notre Royaume de Figuria ! » cria le capitaine.

« Alors, permettez-moi de vous le demander franchement. Pensez-vous que vous serez capable de vaincre la horde des démons à l’extérieur ? » demanda le marchand.

Les soldats étaient en vérité des personnes envoyés par le Royaume. Au sommet du pays, il y avait un roi. En dessous de lui, il y avait des seigneurs qui gouvernaient diverses régions du royaume. Et un pas en dessous des seigneurs, il y avait le maire de la ville qui gouvernait une ville et en dessous, un chef de village qui gouvernait un village.

Aur exigeait que les taxes de cette ville lui soient envoyées à la place du Royaume de Figuria... En d’autres termes, c’était presque comme si l’on disait que la ville changerait de pays auquel elle appartenait. Le plus surprenant dans tout cela, c’était que le montant qu’Aur demandait à payer en impôts était en fait beaucoup moins élevé que ce qui était exigé d’eux par le Royaume de Figuria.

Les soldats qui appartenaient à Figuria refusaient avec véhémence de céder, mais les marchands qui étaient poussés par les profits voulaient accepter les conditions d’Aur. La ville était dans une situation difficile et ne savait pas ce qu’il devait faire. C’était à cause de cette phrase qu’Aur avait écrite dans le document.

{Si vous m’obéissez, alors je vais faire en sorte que cette ville n’ait pas besoin de payer des impôts au royaume de Figuria.}

À cause de cette seule chose... Si Aur utilisait ce prétexte pour interdire à la ville d’accumuler de la puissance militaire, alors qu’ils ne s’opposaient pas au Royaume de Figuria, ils pourraient alors vivre en payant moins d’impôts. Si tel était le cas, la ville serait simplement enrichie.

La ville pouvait agir comme s’ils obéissaient « à contrecœur » aux ordres d’Aur, et si le Royaume de Figuria décidait qu’ils voulaient que la ville paie ses impôts comme d’habitude, le maire de la ville pouvait simplement dire « Alors, s’il vous plaît, subjuguez d’abord le magicien maléfique Aur », il pourrait avoir ce genre de position face aux deux parties en présence. Les pensées du maire de la ville étaient en fait le contraire de celles du chef de la guilde marchande. Le maire de la ville pensait : « Si Aur devait se battre contre le pays, combien de temps et jusqu’où pourrait-il tenir ? »

« N’y a-t-il pas d’aventuriers dans cette ville ? S’il s’agit de traiter avec des monstres, ces hors-la-loi ne sont-ils pas la bande parfaite pour accomplir ce devoir ? » demanda le capitaine.

« C’est peut-être vrai, mais vous savez quoi ? Ce sont des gens qui ne prendront aucune mesure à moins d’être indemnisés. Qui va les payer ? » Jake, qui était resté silencieux pendant tout ce temps, avait répondu aux paroles du capitaine de la garde.

« Bande de lâches... ! À une période aussi critique pour la ville, allez-vous encore débiter ce genre de bêtises ? L’ennemi est un magicien maléfique ! C’est un acte de guerre ! Nous avons la justice de notre côté, il n’y a pas besoin d’une autre raison de se battre…, » déclara le capitaine.

« Cependant, l’autre parti n’est pas venu ici pour piller notre ville. En fait, si nous cédons à leurs demandes, nous réaliserons un profit. Même en sachant que c’est le cas, est-ce que vous suggérez toujours que nous risquons notre vie pour rien ? » demanda le marchand.

« Eh bien, même si vous me dites cela, je ne suis plus vraiment un aventurier... mais ce que je fais, c’est de dire clairement ce que les autres aventuriers diront certainement en réponse à vos paroles, » déclara Jake.

Le capitaine de la garde criait, le chef du marchand répliquait calmement, tandis que Jake s’immisçait dans la conversation.

« Taisez-vous un peu ! » Les discussions devenaient trop compliquées et le maire avait crié pour faire taire tout le monde. « Vous avez dit que votre nom était Jake ? Vous êtes l’une des personnes qui avait vu directement à quoi ressemblait l’ennemi, n’est-ce pas ? »

Le maire calma son esprit et demanda à Jake avec détermination. « S’il vous plaît, parlez franchement. Si vous incluez tous les soldats et aventuriers de cette ville et que nous nous battons avec tout ce que nous avons... quelles sont nos chances de vaincre cet ennemi ? »

 

***

 

« Écoutez attentivement mes paroles ! » cria le capitaine.

Les soldats étaient alignés les uns derrière les autres avec devant eux les aventuriers. Le chef des soldats avait élevé la voix.

« L’ennemi est un magicien maléfique nommé Aur, et ses subordonnés sont des démons et des monstres ! Sans savoir à quoi ressemblent leurs prouesses magiques, leur nombre dépasse facilement les 300 ! En comparaison, nous n’avons que 200 personnes qui servent dans nos troupes ! Cependant, nous sommes les fiers soldats du royaume de Figuria. Mais si vous, aventuriers courageux, êtes prêts à combiner nos efforts et à travailler ensemble, nous serons facilement capables de vaincre les créatures faibles comme les gobelins et les orcs ! »

La voie choisie par le maire était celle de la résistance. Il croyait qu’ils pouvaient gagner. Cependant, il avait également prédit qu’un grand prix devait être payé. Il s’agissait de la réponse que Jake avait donnée au Maire, et le Maire avait choisi de croire aux paroles de Jake.

Au lieu de simplement chercher des profits, ils avaient choisi la voie de la bravoure et de la vaillance, ils étaient déterminés à ne pas succomber au mal.

Cependant, du côté obscur de cette décision, plus le groupe d’aventuriers prenait de dommages dans son ensemble, moins ils auraient à les payer à la fin de la guerre. Ce type de calcul avait également été pris en considération.

« Prenez les armes, levez vos épées ! La justice est de notre côté, le mal périra face à la lumière ! Allons à la guerre ! Pour cette ville que nous aimons ! » cria le capitaine.

« Hoooouuuuuuuurrrrraaaaa ! » Les hommes d’armes avaient fait entendre leur voix. On pourrait même dire que ces deux groupes étaient généralement antagonistes l’un envers l’autre, mais face à un ennemi commun, les aventuriers et les soldats travaillaient ensemble afin de gagner la guerre. Leur ennemi était le magicien maléfique qui était accompagné d’un groupe de monstres. Les soldats et les aventuriers qui ne connaissaient pas les exigences d’Aur étaient excités par la situation alors que leur sang s’enflammait de l’esprit de droiture.

Quiconque portait une épée à cette époque fantasmerait sur le fait d’être un héros. En se nourrissant de leur désir de devenir des héros, ils avaient créé cette atmosphère excitante.

« Mettez-vous en position ! Les gobelins seront laissés aux avant-gardes, mais en visant les Ogres quand on en voit, cela augmentera nos chances de victoires ! Ce sont de grandes créatures et des cibles faciles, utilisez tous vos efforts pour les viser et les abattre ! »

Les individus qui étaient compétents dans l’utilisation de l’arc avaient escaladé les tours de guet et s’étaient préparés à tuer de loin les intrus. Il y avait des soldats avec des lances placées devant la porte. Derrière eux, il y avait des aventuriers qui étaient doués en magie.

« L’ennemi contrôle trois sortes de monstres. Alors que nous ne savons pas combien d’individus sont des magiciens, ils auront sûrement peu ou pas de capacités magiques. Même s’ils nous tirent des boules de feu, n’ayez pas peur ! Nos magiciens vous couvriront donc concentrez votre attention sur l’extermination des gobelins, soldats, » déclara le capitaine.

« ... Penser qu’un jour viendra où nous vous ferons confiance... Mais je ne pense pas que nous pourrions trouver un allié plus fiable que vous en ce moment ! »

Les aventuriers qui étaient magiciens communiquaient avec les soldats, et les soldats leur rendaient un sourire amical.

... C’était possible de gagner ! Même si cela sera difficile, les héros courageux réussiraient et détruiraient assurément le magicien maléfique. Le capitaine de la garde croyait sincèrement en ce résultat. Son corps était rempli d’énergie et il sentait que son armure était plus légère que jamais. Il s’agissait de la première fois qu’il partait en guerre avec des sentiments aussi énergiques.

Il n’y avait plus rien dont il avait peur.

« Allons-y, braves héros ! » cria le capitaine.

Clac...

Un son léger et banal résonna dans les environs.

Et avec ce seul bruit, le haut du corps du capitaine de la garde avait disparu.

***

Partie 4

« Ah, bon sang ! »

Ellen avait soudainement évacué ses frustrations et quand Aur avait tourné son regard vers elle, elle l’avait regardé en s’excusant.

« C’est-à-dire, je suis désolée, mon Seigneur. Il y avait cet homme qui se tenait sur le devant, et il prenait cette posture arrogante et insolente sur le champ de bataille, alors j’ai lâché ma flèche par mégarde, » déclara Ellen.

Elle s’excusait sur un ton semblable à celui d’une personne qui avait brisé accidentellement une coupe de verre. Sous les yeux d’Aur, toutes les personnes qui se rassemblaient devant la porte n’étaient même pas dignes de son intérêt.

En regardant dans le ciel, il pouvait voir que le soleil approchait de son point médian et commençait à décliner vers l’ouest.

« Peu importe. Leur temps est à peu près écoulé et à en juger par leurs formations de combat, ils nous ont donné notre réponse. Alors, on commence ? » demanda Aur.

Le nombre de subordonnés travaillant actuellement sous Aur était de 200 gobelins, 70 orcs et 30 ogres. De plus, Aur, les elfes noires, Spina et enfin Lilu y participaient également. Yunis et Logan avaient été laissés dans le donjon pour le protéger.

Alors que Spina n’était pas vraiment considérée comme faisant partie de la force guerrière en ce moment, il l’avait emmenée pour qu’elle puisse vivre et apprendre de la bataille en tant que référence future.

« Elfes, votre tâche est d’abattre et de tuer tous les archers stationnés au sommet de la tour de guet. Quand mon signal sera donné, vous les attaquerez immédiatement. Lilu et Spina, venez ici, » déclara Aur.

Les Elfes avaient encoché leurs flèches et avaient commencé à tirer l’une après l’autre après le signal. Même si c’était censé être une tour de guet et qu’elles étaient handicapées par la hauteur, la portée et la précision de leurs arcs étaient totalement différentes de celles des arcs utilisés par les archers dans la ville. Inversement, ce n’était pas un problème pour les Elfes qui commencèrent à tuer et à abattre les archers les uns après les autres.

Leurs arcs solides étaient capables de tuer instantanément un grizzli. Même à une si longue distance, si un être humain était frappé par une flèche envoyée par une elfe, la moitié de son corps serait entièrement soufflée par l’impact qui en résulterait.

Immédiatement après, l’ennemi qui se tenait devant les portes tomba dans le chaos et la confusion.

Aur était assisté par Lilu et Spina qui se tenait à gauche et à droite de lui. Il commença à réciter une incantation magique. Alors que la quantité d’énergie magique dans le corps d’Aur était insuffisante, comme il était capable d’utiliser Lilu comme médium et d’aspirer l’énergie magique directement de son corps, il était capable d’avoir cette quantité massive de mana. Si le flux de mana était trop excessif, il pouvait devenir un poison pour la personne qui ne pouvait pas le contenir.

Par conséquent, le Lilu qui se tenait à ses côtés agissait comme un moyen de contenir cette énergie et il aspirait le mana directement de son corps pour le convertir en énergie. Théoriquement, Aur avait pris des dispositions et injecté dans Lilu de grandes quantités d’énergie magique et maintenant, en récupérant le mana d’elle, Aur devrait être capable d’utiliser même le plus puissant de ses sorts.

« Maintenant, j’y vais..., » déclara Aur.

Ajustant la composition de sa magie, Lilu continua à fournir du mana à Aur en l’embrassant. Inspirant profondément, Aur avait fait basculer ses bras illuminés vers le bas.

« Explosion ! »

Une grande explosion s’était produite alors que la porte de la ville avait été dispersée et brisée en morceaux.

« Qu’est-ce qui s’est passé !? Qu’est-ce qui se passe, bon sang !? »

« Mes bras... Mes bras sont foutus !! Où sont-ils allés arghhhhhh !? »

« Que fait le corps des archers ? »

« Risha... Je voulais vraiment te rencontrer une dernière fois... »

« Ces types ont déjà été annihilés ! »

« Ils arrivent, ils sont en route ! »

« Non, je ne veux pas mourir, je ne vais pas rester dans un endroit comme ça plus longtemps ! »

Le champ de bataille était dans un chaos total. Y compris le capitaine des soldats qui étaient morts par la flèche d’Ellen, les archers au sommet des tours de garde avaient déjà été abattus l’un après l’autre et étaient donc tous morts. Il y avait un conflit entre ceux qui voulaient se barricader à l’intérieur de la ville et ceux qui voulaient sortir pour combattre et tuer le magicien sombre. Parce qu’ils avaient perdu leur capitaine, le groupe de soldats sans chef ne pouvait pas décider d’une action, mais ils faisaient la chose la plus folle qu’ils pouvaient faire, c’est-à-dire ne rien faire.

Il y avait eu une grosse explosion au niveau de la porte. Même si la porte était en bois, elle était extrêmement épaisse et c’était une porte essentielle pour défendre la ville. La résistance de la porte était considérablement élevée, à moins que quelqu’un n’utilise un bélier ou ne lance continuellement de la magie vers elle, il ne s’agissait pas d’une porte qui pouvait être brisée en un clin d’œil. Et pourtant, cette porte fut entièrement détruite en mille morceaux.

De nombreux soldats, y compris divers aventuriers, étaient tombés sous l’effet de l’explosion. L’ennemi ne leur avait pas donné le temps de récupérer alors qu’ils commençaient à marcher vers la ville, voyant lors de leur approche de la ville qu’ils étaient dans un état de panique.

« Nous défendrons la ville jusqu’à la mort ! Vous, les aventuriers, vous devez lutter pour repousser l’ennemi ! »

« Qu’est-ce que tu viens de dire ? Ne plaisante pas avec moi, comme si je pouvais combattre un monstre comme ça ! »

« Nous vous avons payé de l’argent, alors faites au moins votre travail ! En premier lieu, n’êtes-vous pas ceux qui ont garanti que vous seriez en mesure de nous protéger de leurs attaques magiques ? Ne parlez pas plus et commencez à faire votre travail. »

« Personne dans ce monde ne peut empêcher un sort magique d’une telle ampleur ! C’était un sort de siège de château ultra-longue distance, vous savez !? Ce n’est pas une technique qu’un humain peut réussir ! Je n’ai pas besoin de votre argent, vous pouvez le récupérer ! »

Il y a peu de temps, ils échangeaient une joyeuse conversation avec des sourires sur leurs visages, mais maintenant ils étaient dans un débat animé.

{Si le besoin s’en fait sentir, utilisez les aventuriers comme bouclier de chair !}

C’étaient les ordres donnés directement par le maire de la ville à l’égard des soldats. Dans ce cas, le paiement diminuera également.

« Vous ne le ferez pas ! Si vous essayez d’échapper à la bataille... alors nous vous considérerons comme des traîtres et traiterons d’abord avec vous ! »

Leurs yeux devenant injectés de sang et fous, les soldats avaient commencé à pointer leurs lances vers les aventuriers. Devant eux, un groupe de monstres marchait, et derrière eux, les soldats pointaient leurs lances vers eux. Les aventuriers avaient échangé leurs regards et avaient renforcé leur volonté.

« ... nous comprenons. Battons-nous jusqu’à notre dernier souffle ! »

Et ainsi, ils s’étaient précipités vers les démons.

En regardant les soldats qui étaient rentrés dans la protection de la ville, l’un des aventuriers cracha dans le sol en murmurant. « Idiots. Il n’y a pas de porte et pas d’archers pour vous défendre. Même s’ils se barricadent dans la ville, qu’est-ce qu’ils pensent pouvoir faire ? Ne vont-ils pas être massacrés avec tous les civils de la ville ? »

Naturellement, il n’était pas nécessaire de mentionner que les aventuriers n’avaient pas l’intention d’affronter courageusement leurs ennemis. Au lieu de charger directement dans l’armée d’Aur, les aventuriers avaient changé de cap et avaient commencé à s’enfuir. L’ennemi visait la ville. S’ils se mettaient un peu sur le côté et les laissent passer, il n’y a plus besoin de se battre entre eux. Les aventuriers avaient tous choisi d’abandonner cette bataille perdue et de fuir.

« Imbéciles. Même si vous essayez de les laisser passer, ils seront là à vous tuer tous, comme si ces monstres vous laisseraient partir ».

En regardant les actions des aventuriers, l’un des soldats avait craché ces paroles. Ils avaient une méthode d’attaque pour exterminer tous les archers. Même s’ils faisaient un détour et tentaient de s’échapper, ils seraient poursuivis et tués jusqu’au dernier.

Cependant, contrairement à leurs attentes, aucun des monstres n’était allé attaquer les aventuriers en fuite et ils avaient été autorisés à s’échapper en toute sécurité du champ de bataille.

« ... Est-ce vraiment bien si nous ne les abattons pas, mon Seigneur ? » demanda Ellen.

« Oui, » répondit Aur.

Ellen avait déjà armé son arc en le dirigeant vers les aventuriers en fuite, mais Aur hocha la tête en l’arrêtant.

Il devait leur enseigner un message clair concernant cette guerre.

« La bataille semble avoir été décidée »

Le plan était d’arrêter les gobelins avant qu’ils ne détruisent complètement la ville. Les orcs étaient contrôlés par Aur, les ogres étaient parfaitement manipulés par Lilu, mais les gobelins étaient sous le contrôle de personne, ils étaient libres. Les gens de la ville avaient peur, ils n’avaient pas essayé de combattre les orcs ou les ogres et avaient commencé à fuir.

« Pourtant, je pense que les humains sont stupides. Dans un tel moment critique, ils se battent les uns avec les autres et sabotent les plans des autres. Quelles créatures laides ! » déclara Ellen.

D’accord avec les mots d’Ellen, Spina hocha la tête. Cependant, Aur secouait la tête.

« Ce n’est pas tout à fait vrai, » répondit Aur. « Les êtres humains sont des créatures avec une variété de visages. Il est probable qu’au début, ces êtres humains se sont unis sous le prétexte de la justice, réveillant ainsi leur esprit combatif. Cela en soi n’est en aucun cas un mensonge. Cependant, se cachant sous les ombres, les humains sont aussi remplis de désirs sombres et ils ont leurs propres intérêts. Cela fait partie de la vérité. Il n’y a rien de tel qu’un humain qui n’a pas ces deux aspects. Les êtres humains sont des créatures qui jonglent constamment entre le bien et le mal présent dans leur cœur. Cette diversité et ce facteur imprévisible peuvent parfois se transformer en une arme redoutable, et à d’autres moments, il devient le poison qui les tue. Cette fois-ci, le faire fonctionner comme un poison s’est avéré utile. Néanmoins, si vous sous-estimez les êtres humains et en agissez n’importe comment, ils tireront le tapis de sous vos pieds. »

Muu, Ellen avait grogné avant de resserrer son expression.

En effet, la destruction de la Tribu des Elfes noirs avait été causée par le fait que les êtres humains avaient été complètement sous-estimés et qu’elles les avaient regardés avec dédain.

« Cette fois, nous avons réussi à remporter notre victoire dans cette ville d’un comté éloignée, c’était évidemment le résultat naturel. Voyez cela comme un exercice, » déclara Aur.

Pour la première campagne, c’est superbe. Voyant les monstres piétiner les soldats, Aur pensa cela.

« Alors, on y va ? » demanda-t-il.

La ville n’était plus capable de se battre et Aur avait pointé du doigt vers elle.

L’esclavage ? Ou la mort ?

Parce que la ville elle-même était remplie d’opinions diverses, Aur n’avait pas encore décidé de ses intentions pour la ville et ses habitants. Et avec une telle démonstration de force écrasante, même s’il y avait des aberrations et des humains qui avaient encore une attitude « gagnons ou mourons », elle serait probablement noyée par ceux qui voulaient survivre.

Le même jour, Aur avait obtenu une ville sous son emprise.

***

Chapitre 10 : Faisons ressentir le désespoir aux aventuriers avides

Partie 1

« Kuuuuuuooooooooaaaaaa! »

Alors que l’ogre balançait ses puissants bras et libérait un rugissement bestial, Alan inclina légèrement son corps sur le côté afin d’éviter le coup. En même temps qu’il faisait ça, il avait brandi son épée et avait lâché une frappe éclair avec son épée. En un clin d’œil, la peau de l’ogre, qui était censée être aussi dure que l’acier, avait été recouverte d’un nombre incalculable de coupures.

« Guuuu... Gaaaaaaaaa ! »

Bien que tout son corps ait été couvert de coupures, il n’avait pas été intimidé du tout par Alan. À la place, l’ogre avait levé ses bras haut dans l’air afin d’écraser Alan comme une crêpe. À ce moment-là, la boule de feu que Wikia avait lancé avait explosé.

Alors que tout son corps était enveloppé par des flammes, même s’il était un ogre, il avait commencé à tituber et à trébucher jusqu’à tomber à genoux. À la suite de l’attaque, Nadja trancha rapidement dans le corps de l’ogre avec une frappe latérale, divisant son haut et son bas du corps en deux parties distinctives.

« Fuuuuh... »

Après avoir essuyé le sang présent sur son épée et l’avoir remise dans son fourreau, Sharl avait couru vers Alan et elle toucha son bras. Après avoir chanté une courte incantation, la lumière chaude était apparue autour des blessures d’Alan, et en quelques instants son bras s’était déjà rétabli d’une manière miraculeuse.

« Hmm, sa puissance est splendide. En coupant la cible en deux parties égales, dois-je nommer cette épée : “Épée Trancheuse” ? »

La Guerrière Nadja parlait avec joie. C’était elle qui avait été capable de sectionner complètement l’ogre en deux tout à l’heure. Elle avait les cheveux longs et ondulés et ils étaient de couleur rouge cuivrée. Il s’agissait d’une grande et belle femme. Elle était originaire du pays du sud nommé Grandeira, et elle avait un tempérament franc et simple.

« ... Ne serait-il pas mieux de l’appeler Épée longue +1 ou quelque chose comme ça ? »

La personne qui avait répliqué à Nadja d’une voix chuchotante était la magicienne Wikia. Wikia était une belle fille aux cheveux soyeux et lisses, de couleur argent bleutée, qui descendait tout droit sur son dos. Elle n’avait pas vraiment un visage très expressif et elle était assez timide, mais le fait est qu’elle était probablement la plus compatissante et la plus gentille du groupe.

« Ah, je pense que c’est un nom merveilleux. »

La prêtresse Sharl était intervenue et avait parlé avec nervosité. Elle avait les cheveux vert émeraude qui avaient été coiffés dans une coupe au carré, et elle était une jeune femme assez petite. Elle avait l’air très jeune, mais contrairement à son apparence, elle était une elfe blanche et était en vérité la plus âgée du groupe. Chaque fois que le groupe entrait dans une querelle, elle souriait vivement et calmait tout le monde avec son sourire.

« Alors cette épée s’appellera probablement “Épée Trancheuse”. »

Et la personne qui tapait son épée contre sa taille en répondant aux filles était le seul homme du groupe, c’était leur chef, l’épéiste Alan. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleus, et c’était un bel homme. Non seulement il savait se servir de son épée, mais il était aussi capable d’annuler les pièges magiques, il était tout à fait polyvalent. Sa bravoure ne connaissait pas de limites. Il était capable de prendre des décisions calmes au milieu de la bataille, et il était un aventurier plein de ressources.

Avec seulement quatre individus, ils avaient l’intention de défier le donjon diabolique et brutal du magicien maléfique Aur, dont la rumeur parlait ces derniers temps. Ils avaient déjà mis les pieds au quatrième étage du donjon souterrain. Des gobelins, orcs, ogres, squelettes, libellules, limaces géantes... Toutes sortes de créatures avaient été envoyées pour arrêter leurs avances, mais aucun de ces monstres n’était leur égal.

À la place, parfois les monstres vaincus lâchaient des coffres au trésor et à l’intérieur de ces coffres, ils pouvaient obtenir des objets magiques puissants ou des pièces d’or, ce qui ne faisait que renforcer leur potentiel de guerre actuel. L’épée qu’Alan et Nadja avaient pu obtenir n’était que quelques-unes des choses qu’ils avaient réussi à obtenir.

« Si on laissait ça de côté pour le moment, Alan... Là-bas, » déclara Wikia.

Tirant sur la manche d’Alan, Wikia avait pointé son doigt vers l’angle du couloir. Quand Alan s’était retourné pour regarder où elle pointait du doigt, il semblait y avoir une sorte de grande porte. Elle était différente de toutes celles qu’ils avaient vues jusqu’à présent, car c’était une double porte qui semblait être assez solide.

C’était comme s’il proclamait au monde qu’il y avait quelque chose de valeur au-delà. Alan avait dégluti en voyant ça.

« Que devrions-nous faire ? » demanda Alan.

« Il me reste encore assez de mana. »

« Je vais bien aussi. »

« Je ne suis même pas fatiguée ! Je n’ai aussi aucun problème. »

Rien qu’en entendant cette seule phrase de sa bouche, les membres de son équipe avaient bien compris ses intentions et avaient rapidement fait état de leur situation physique.

« D’accord, alors allons-y ! » déclara Allan.

Avec un signe de tête, Allan examina lentement la porte. Il n’y a pas de serrure et il ne semblait pas non plus y avoir de piège. En regardant encore une fois les membres de son équipe, il renonça à utiliser des mots et leur avait plutôt donné un compte à rebours en utilisant des signes de la main.

3, 2, 1...

Au même moment où le compte à rebours avait atteint le 0, Alan avait ouvert la porte. Nadja passa d’abord par la porte, puis Alan passa à côté et sauta de l’autre côté de la porte. Sharl et Wikia suivirent rapidement et fermèrent la porte derrière eux. Leurs actions avaient été exécutées presque instantanément.

Pendant que Sharl et Wikia fermaient la porte, Alan et Nadja dégainaient leurs épées et couraient vers l’avant. De l’autre côté de la porte se trouvait un grand hall et un énorme monstre était assis au centre. Son corps devait mesurer environ trois mètres de haut, et le monstre possédait la tête d’une vache... C’est un Minotaure.

Alan et Nadja s’approchèrent du Minotaure avant qu’il ne soit capable de se lever et ils le coupèrent avec leurs épées depuis la gauche et la droite en même temps. Le Minotaure était encore assis alors qu’il soulevait son énorme hache et bloquait leurs attaques comme si ce n’était rien de spécial.

Le Minotaure, tout en faisant claquer sa langue avec mépris, s’était levé devant les deux personnes, et elles avaient ainsi rapidement sauté en arrière pour créer une certaine distance par crainte d’une contre-attaque.

Cette hache était quelque chose qui semblait avoir besoin de deux hommes pour la porter correctement. Pourtant, le Minotaure déplaçait cette grande et large hache d’une seule main comme si elle ne pesait rien.

En lançant ses attaques contre les deux aventuriers, combinant la longueur de cette énorme hache et la taille de son corps, la portée des attaques du Minotaure n’était pas un sujet de plaisanterie. Alan avait à peine réussi à éviter le coup en faisant un pas en arrière, mais Nadja n’avait pas pu l’éviter et avait été soufflée au loin.

« Est-ce que ça va ? »

Cependant, bien que la force du coup ait été suffisante pour diviser le corps d’une personne en deux, elle n’avait pas eu de blessures particulièrement graves. Sharl avait incanté un sort qui couvrait tous les membres de son groupe d’une faible lumière, appliquant un effet de réduction des dégâts.

« Ouais, j’ai été sauvée grâce à toi. Mais, je ne pense pas qu’on puisse l’aborder avec insouciance, » déclara Nadja.

Le Minotaure maniait sa grande hache dans cette large zone. Bien qu’Alan soit à peine capable d’éviter ses coups, lorsque le Minotaure utilisa sa hache pour frapper le sol, la puissance du choc faisait voler des parties du sol en tant que débris vers Alan, et cela lui causa d’innombrables blessures mineures. De plus, parce que des parties du plancher étaient détruites, Alan était incapable d’utiliser efficacement ses déplacements rapides et il devenait de plus en plus difficile pour lui d’éviter les attaques.

« ... Je vais essayer d’arrêter ses mouvements, car je ne pense pas qu’on puisse tenir plus longtemps, » déclara Wikia.

Tout en disant cela, Wikia commença à réciter une longue incantation. Nadja hocha la tête et se précipita vers le Minotaure.

Voyant son approche, le Minotaure avait brandi sa hache et il effectua un balayage latéral.

 

 

« Uohhhhhh! » rugissant, Nadja planta fermement son épée contre le sol.

Immédiatement après ça, bien qu’un impact d’une grande force se précipitait à travers son corps, elle avait réussi à bloquer le coup de la grande hache avec son épée, qui s’était arrêtée juste devant elle. Une blessure avait été occasionnée à Nadja et bien que la lame se soit enfoncée dans son bras gauche qui tenait l’épée en place, ce n’était pas du tout une blessure qui la mettrait hors d’usage.

Après ça, un mur de pierre s’éleva des deux côtés du Minotaure. Il s’agissait du sort de Wikia. Normalement, ce mur de pierre était utilisé comme un sort défensif, mais un sort de maléfice de faible puissance ne pouvait pas arrêter les mouvements du Minotaure, alors cette méthode avait été utilisée à la place.

« Nadja, suis-moi ! »

Voyant une opportunité, Alan se lança vers le Minotaure. Le Minotaure avait rapidement réagi et ramena sa grande hache vers lui-même, puis il l’avait basculée vers Alan de toutes ses forces.

Cependant, Alan esquiva avec agilité. Grâce au mur de pierre qui l’emprisonnait des deux côtés, le Minotaure ne pouvait pas manier librement sa hache et se limitait à des mouvements pour faire de petites frappes. Ce simple fait avait rendu l’esquive bien plus facile pour eux. Et puis, utilisant le fait que le Minotaure visait Alan, Nadja avait sauté sur le poignet du Minotaure en utilisant ça comme prise de pied.

Puis, courant vers le haut de ses gros bras comme un ensemble d’escaliers, elle avait frappé avec son épée avec ses deux mains dans un mouvement de balancier. Son but était de porter un coup de grâce, droit dans le cou du Minotaure.

Cependant, même si son épée était assez tranchante pour diviser le corps d’un ogre en deux, elle ne suffisait pas à couper le cou musclé d’un Minotaure. Après avoir creusé sa peau sur environ 30 cm, l’épée s’était arrêtée en place.

« Kuu, bon sang ! » cria-t-elle.

Paniquant, elle avait essayé de sortir l’épée, mais ce n’était pas non plus possible.

« C’est dangereux, attention ! »

Un choc avait frappé Nadja. Mais ce n’était pas une attaque du Minotaure. En fait, c’était le bras d’Alan qui l’avait repoussée. Et, Alan qui avait pris le coup à sa place avait été envoyé avec force dans les airs par les bras solides du Minotaure. Il avait dansé dans les airs comme une poupée de chiffon et c’était vraiment un spectacle choquant à voir.

« Alannn !! » Wikia, habituellement calme, avait crié.

« Je vais... b-bien, ne vous inquiétez pas pour moi ! » Alors que du sang coulait de sa bouche, Alan était parvenu à répondre d’une voix étouffée.

« Faites... le ! Finissez-le... Sharl, Wikia, Nadja ! » déclara Alan.

Alan leur avait donné ses ordres. Les trois filles avaient immédiatement compris ses intentions.

Le Minotaure avait utilisé ses mains pour se balancer et il frappa le mur de pierre. Le mur n’était qu’une construction temporaire créée par magie, et il n’était pas à la hauteur de la force physique du Minotaure.

Alors que le Minotaure rugissait, le mur de pierre s’était effondré.

« Buuuuuuuuuuuooooooooooooo ! »

Blessé, il devint furieux et le Minotaure avança. Son but était Nadja.

« Dieu, accordez-moi la lumière ! »

À ce moment, Sharl envoya un projectile de lumière magique. Cette lumière qui détruisait les créatures des ténèbres et les démons était une lumière divine. Ce sort n’avait pas pu endommager l’épaisse fourrure du Minotaure, mais cela avait suffi à l’aveugler.

Perdant momentanément la vue à cause du fort éblouissement, le Minotaure chancela. Le Minotaure la chargeait en pointant sans but ses cornes vers elle, Nadja sauta une fois de plus et se dirigea vers son cou. Comme elle n’avait rien à la main, Alan lui lança une épée. Presque en même temps, la magie de Wikia s’enroulait autour de l’épée, la faisant briller.

« Uooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo !! »

Utilisant toute la force de son corps, Nadja frappa avec son épée directement sur le côté gauche du cou, et cette fois-ci, avec son coup d’épée, elle coupa proprement le cou du Minotaure en deux. Son grand corps avait tremblé et s’était violemment écrasé sur le sol.

« Tu vas bien, Alan !? »

« Je vais tout de suite guérir tes blessures, d’accord ? » déclara Sharl.

« S’il te plaît, ne sois pas si imprudent la prochaine fois. »

Peu de temps après, ils avaient été absorbés par les émotions profondes de la victoire, et les filles s’étaient toutes précipitées vers Alan. En plaçant sa main contre l’estomac d’Alan, Sharl parla rapidement et chanta sa magie de soins.

« Tu me sauves la vie, Sharl, » déclara Alan.

Peu de temps après, ses blessures avaient disparu et Alan tapotait la tête de Sharl. Sharl avait l’air vraiment heureuse alors qu’elle ferma les yeux et sourit joyeusement. Les deux autres filles Wikia et Nadja grognèrent cependant une plainte.

« Qu’en est-il de moi ? C’est moi qui ai porté le coup de grâce, tu sais ? » déclara Nadja.

« Je pense que j’ai aussi joué un rôle actif de différentes manières, » déclara Wikia.

« Je comprends, Nadja et aussi Wikia, merci à vous deux pour votre dur labeur, » déclara Alan.

Quand il leur caressa la tête, Nadja avait souri avec joie et Wikia laissa sortir de ses lèvres. « Nous deux en même temps ? » alors qu’elle rougissait. Alan se rendit compte que les trois filles l’aimaient bien. Cependant, depuis longtemps, il n’avait pas été en mesure de choisir celle qu’il aimait le plus.

« Je me demandais qui pourrait aller si loin, il s’avère que c’est un coureur de jupons comme toi ! »

Soudain, une voix profonde qui semblait venir des parties les plus profondes de l’enfer se fit entendre. Paniqués, ils se tournèrent vers la source de la voix, et il y avait un homme aux cheveux ambrés. Cependant, il était assis juste au-dessus du cadavre du Minotaure et comme s’il les évaluait, il regardait les membres du groupe d’Alan.

Alors qu’il portait un étrange masque, ils étaient incapables de discerner son apparence sous le masque, il n’apportait pas d’armes et ne portait pas d’armure. Il avait l’air d’un homme ordinaire. Cependant, avant qu’il ne les appelle, ils n’avaient même pas remarqué sa présence, et cette anomalie était suffisante pour qu’Alan et son groupe lèvent leurs armes.

« Ne me dites pas... Vous êtes ? Le magicien maléfique, Aur ? » demanda Wikia.

« Précisément, » répondit Aur.

Aur acquiesça à la question de Wikia. Avec l’apparition inattendue du maître du donjon, le groupe d’Alan avait commencé à sentir la tension monter.

« Hmph, de penser que le magicien qui a causé le chaos dans tout le pays soit un si jeune homme. De plus, il n’amène même pas de gardes et il se montre nonchalamment à nous. Ne sommes-nous pas très chanceux ? » déclara Nadja.

Nadja avait brandi son épée. L’épée faisait partie de la ligne de vie d’un épéiste. Avant de courir vers Alan, elle l’avait déjà ramassée. Si elle ne l’avait pas fait, elle serait dans une situation dangereuse en ce moment.

Sans avoir besoin de donner le signal, Nadja et Alan s’étaient mis à courir en même temps. Considérant qu’ils faisaient face à un magicien, le meilleur plan d’action était d’attaquer rapidement, du moins c’était la théorie. Peu importe à quel point un magicien était puissant pour manipuler l’énergie magique, son corps était généralement faible et lent. C’était très efficace si vous étiez capable de les tuer avant qu’ils n’aient la chance de chanter des sorts magiques.

Alan visait le cou et Nadja visait le torse. Le coup ne lui était pas parvenu, pour une raison quelconque, le corps d’Aur ne pouvait pas être endommagé.

« L’homme au corps souple agit comme une distraction, tandis que la femme porte le coup de grâce. La prêtresse est adepte de la magie curative et se prépare à toute éventualité, tandis que la magicienne reste à l’arrière et couvre le groupe avec sa magie. Je n’aurais pas pensé que l’on pouvait si bien se coordonner et se déplacer instantanément en tant que groupe, » déclara Aur.

Parlant de tout son cœur, Aur observait les deux personnes qui s’étaient arrêtées devant lui. Il n’y avait pas que les deux personnes. Même les deux filles à l’arrière étaient incapables d’émettre des sons, d’ouvrir et de fermer la bouche, elles étaient incapables de prononcer une seule incantation magique.

« Cependant, même un groupe de ce calibre a été pris dans un piège aussi simple. Ne trouvez-vous pas que c’était un peu étrange ? » demanda Aur.

Entendant ses paroles, Wikia avait été effrayée et elle allait enlever l’anneau à son doigt, mais naturellement il ne s’enleva pas.

Ils étaient maudits. La bague de Wikia, le bâton de Sharl, les épées d’Alan et de Nadja, toutes ces choses qu’ils avaient obtenues du donjon étaient maudites.

Bien que les armes possédaient une puissance magnifique, elles étaient incapables de s’opposer au maître de ce donjon. C’était le genre de malédiction qui était présent.

« Alors, les épéistes ne peuvent pas bouger et les magiciens ne peuvent pas utiliser leur magie. Dans ce genre de situation, que diriez-vous que ce type vous tienne compagnie ? » demanda Aur.

Le corps du Minotaure qui avait perdu son cou se leva lentement du sol.

***

Partie 2

Au moment où elle s’était réveillée, Nadja se trouvait dans une pièce inconnue.

À l’intérieur de la chambre, il n’y avait qu’un lit basique et une jarre. De plus, trois murs entouraient la chambre, et le quatrième mur étant des barreaux de fer. C’était une prison, peu importe la façon dont vous la regardiez. Nadja secoua la tête pour se sortir de sa torpeur alors qu’elle était encore sur le lit. Cependant, c’était presque comme si une brume assombrissait son esprit, et elle ne pouvait pas concentrer ses pensées. Bref, elle essayait de réfléchir à ce qui était arrivé à son corps.

Peu à peu, ses souvenirs revinrent et sa conscience devint plus claire. Ce dont elle se souvenait, c’était que son corps ne pouvait pas bouger, et ce grand homme sans cou avait balancé ses bras vers elle. Ahh, ce n’était pas un homme, c’était un Minotaure, soupira Nadja. L’épéiste qui n’avait pas pu bouger avait été assommée par le Minotaure qui s’était soudainement relevé après avoir été décapité, et maintenant elle avait été séparée d’Alan et enfermée dans cet endroit.

Heureusement qu’elle n’avait pas été tuée, mais la situation semblait très sombre. Toutes ses armes et son armure lui avaient été retirées, la seule chose qui couvrait son corps était des vêtements ordinaires. C’était une robe d’une seule pièce, et comme la longueur de la robe était un peu courte, ses cuisses étaient à moitié exposées.

Les armes... elle se lamentait profondément de ses actions. Étant devenue extatique de pouvoir obtenir une nouvelle épée qui était en vérité maudite, elle avait abandonné son épée bien-aimée qui avait été avec elle pendant de nombreuses années. Si elle avait continué à utiliser son épée bien-aimée, elle aurait pu vaincre Aur.

Après avoir regretté ses décisions pendant un certain temps, elle avait commencé à changer son train de pensées. C’était une personne réaliste, et elle n’était pas du genre à s’inquiéter de son passé pour toujours. Ce qui comptait pour elle, c’était le présent et aussi l’avenir.

Ses plus grandes préoccupations étaient comme prévu, liées à Alan. Bien sûr, elle s’inquiétait aussi du bien-être de Sharl et Wikia, mais elle savait par les rumeurs que cet Aur était en train de rassembler de jeunes et belles demoiselles des villages voisins sous son contrôle. Bien qu’elle s’inquiétait de leur chasteté, mais en considérant qu’elle était elle-même vivante, il était probable que les autres filles étaient aussi indemnes. Du moins, pour l’instant...

Néanmoins, on ne pouvait pas en dire autant d’Alan. Certes, Alan était beau et assez maigre pour être confondu avec une fille, mais sans aucun doute, il était un homme. Il n’y avait aucune chance que quelqu’un le croisant se dise qu’il était une fille. Aur aura-t-il un sens à ce qu’il reste en vie ?

Alors qu’elle était malade d’inquiétude et qu’elle se creusait les méninges pour trouver des idées, sa réponse lui avait été brusquement montrée.

« Dépêche-toi de marcher ! »

L’une des Elfes noires pointa une lance vers le dos d’une autre personne et elle marchait vers la cellule de Nadja. Ce n’était pas quelqu’un qu’elle pouvait prendre pour un autre. C’était Alan, l’homme dont Nadja était tombée amoureuse.

« Alan ! » cria Nadja.

Lorsqu’elle s’approcha instinctivement de lui et avait saisi ses barreaux de fer, la femme elfe noire pointa la lance vers elle.

« Les mains contre le mur du fond ! Dépêche-toi ! » ordonna l’elfe.

Grinçant des dents, Nadja avait fait ce qu’on lui avait dit et avait posé ses mains au mur du fond et avait fermé les yeux. Un cliquetis avait retenti et la porte de la cellule s’était ouvert. Visant ce moment précis, elle s’était retournée et avait essayé de s’enfuir par la porte ouverte, mais au même moment, le corps d’Alan avait reçu un coup de pied vers la prison où elle se trouvait.

« N’essayez pas de faire quoi que ce soit de stupide, » déclara l’elfe. « N’oubliez pas que vous avez encore deux autres compagnons à notre merci, bande de salauds. »

Parlant d’une voix glaciale, l’elfe noir verrouilla la porte de la prison et s’en alla. Pour le moment, ils étaient en sécurité et indemnes. Se sentant soulagée, Nadja enlaça Alan dans un câlin.

« Alan, je suis si contente. Est-ce que ça va ? » demanda Nadja.

« Oui... Tu as aussi l’air d’aller bien, Nadja, » déclara Alan.

« Que s’est-il passé exactement ? » demanda Nadja.

Elle savait que son groupe avait été capturé, mais même si c’était le cas, comment se fait-il que seule Nadja ait été mise en prison avec Alan ? Même s’ils étaient supposés être ensemble, il n’y a pas beaucoup de sens ou de raison de placer Alan dans la même prison qu’elle.

« C’est une malédiction, » déclara Alan.

Se déplaçant d’une manière instable, Alan s’était assis sur le lit.

« Une malédiction de scellage magique s’est abattue sur nous. Dès que j’essaie d’utiliser la magie, une énorme quantité de douleur traverse mon corps, le rendant inutile. Sharl et Wikia sont également dans la même situation. Parce qu’ils n’ont pas senti que tu étais capable d’utiliser la magie, ils t’ont mis ici en première, » déclara Alan.

« ... Qu’est-ce qui s’est passé... ? » demanda Nadja.

« Pour l’instant..., et si Nadja s’asseyait aussi ? » demanda Alan.

Alan était assis sur le bord du lit et il tapota l’endroit à côté de lui.

« Ah, OK, » déclara Nadja.

Nadja s’était assise maladroitement à côté de lui. Elle avait pensé aux vêtements qu’elle portait. C’était un chiffon fin et grossier qui montrait clairement le contour de son corps, et cela exposait aussi ses cuisses. De plus, elle savait par la sensation qu’elle ne portait pas de sous-vêtements en ce moment.

« Cependant, cette malédiction est vraiment inquiétante, » déclara Alan. « Si la malédiction était appliquée en utilisant un objet maudit comme médium, il s’agirait simplement de détruire l’objet et de faire ainsi disparaître ses effets... »

Sharl pourrait être en mesure d’enlever la malédiction présente si elle en avait le temps, mais compte tenu du fait que la malédiction avait aussi été placée sur elle, personne ne s’attendrait à ce qu’elle soit capable de lever la malédiction dans un tel état. Après tout, le pouvoir miraculeux de Dieu qu’emprunte une prêtresse est aussi une forme de magie.

« ... Nadja, » Alan ne savait pas quoi faire après ça, alors il appela Nadja par son prénom.

« À l’heure actuelle, dire que c’est... Non, précisément parce que nous sommes dans cette situation, il y a quelque chose que je veux te dire, » continua Alan.

Quand Nadja tourna son regard, il la regardait attentivement dans les yeux.

« Je t’aime bien, Nadja. Je t’aime vraiment, » déclara Alan.

Trois secondes. Il avait fallu trois secondes à l’épéiste vétéran, pour juste être capable de traiter et d’interpréter les mots qui lui avaient été dits dans son cerveau. Après exactement trois secondes, le visage de Nadja avait été teinté en rouge vif instantanément.

« Eh, att..., eh... Vraiment ? » demanda Nadja.

Alan hocha la tête.

« Mais qu’en est-il de Sharl et Wikia... ? » demanda Nadja.

« Bien sûr, je les considère comme deux personnes très importantes pour moi. Mais, celle que j’aime, c’est toi, Nadja. Il n’y a que toi, » déclara Alan.

« Alan... Merci, je suis si heureuse, » déclara Nadja.

Un sentiment de culpabilité avait traversé l’esprit de Nadja pour les deux autres personnes. Cependant, c’était quelque chose qu’Alan avait choisi. Même si, par hasard, Alan devait choisir l’une des deux autres filles, il était probable que Nadja accepterait le résultat et leur donnerait simplement sa bénédiction. Arrivant à cette conclusion, elle accepta docilement sa bonne volonté envers elle.

« Je ne veux pas que tu me considères comme une femme indécente, mais..., » commença Nadja.

C’est ma seule chance. Ayant ces pensées, Nadja s’exprima ouvertement.

« Pourrais-tu... euh, c’est-à-dire, veux-tu coucher avec moi ? » demanda Nadja.

« ... Es-tu sûre de toi ? » demanda Alan.

Alan avait les yeux grands ouverts et Nadja hocha la tête.

« Il y a une chance qu’à partir de maintenant, je sois prise de force... contre ma volonté. Même si ce n’était pas ainsi, je ne sais pas si je pourrais revenir en toute sécurité après une mission. Dans ce genre de travail, j’ai déjà pris ma décision il y a longtemps en ce qui concerne la mort. Mais quand même, je veux au moins que ma première fois soit avec l’homme que j’aime, » déclara Nadja.

« Je comprends, » déclara Alan.

Alan enlaça lentement et doucement Nadja, l’embrassant tendrement par les lèvres. En rampant ses lèvres sur la peau de son cou, il la poussa vers le lit.

« Nadja..., » murmura Alan.

« Appelle-moi Léona, s’il te plaît, » s’éloignant complètement de son attitude habituellement masculine, Nadja chuchota à Alan d’une voix féminine. « Mon vrai nom est, Léona. Léona Jarvis. » [1]

*Bzzzz*

« ... C’est un nom magnifique. Léona, » déclara Alan.

« Ah..., » murmura Nadja.

Alan enleva les vêtements de Nadja. Depuis ses seins pleins jusqu’à son jardin secret recouvert d’un buisson roux, tout était exposé au grand jour.

« Ahh, s’il te plaît ne me regarde pas de si près... Je suis tellement gênée, » déclara Nadja.

« Il n’y a pas d’endroit où tu devrais avoir honte... Tu es si belle, Léona, » déclara Alan.

« Hmmnn, » Nadja avait gémi.

Alan avait léché ses seins et le corps de Nadja avait tremblé en réponse. Bien qu’elle soit une épéiste qui avait souvent risqué sa vie pour se battre, il n’y avait presque pas de cicatrices sur sa peau. Naturellement, grâce à ses propres compétences en tant qu’épéiste et à l’aide des sorts de guérison de Sharl, elle avait pu avoir ce type de peau, mais la raison principale de sa belle peau était avant tout que c’était la peau qu’Alan avait protégée.

Depuis la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, Alan s’était toujours tenu devant elle et c’était lui qui avait attiré et reçut la majorité des attaques de l’ennemi. Le rôle de Nadja était de massacrer et d’achever les ennemis qui avaient perdu pied.

Au début, elle avait supposé qu’en étant un homme mince, il allait être peu fiable, mais elle avait vite changé d’avis sur lui. Et cela s’était peu à peu transformé en confiance, et cette confiance s’était rapidement transformée en amour.

Ses lèvres descendirent lentement de sa poitrine, descendirent jusqu’à son ventre et tracèrent l’intérieur de ses cuisses avant d’atteindre son jardin secret.

« Léona, écarte tes cuisses, » demanda Alan.

Quand il avait doucement poussé ses jambes, Nadja avait commencé à rougir en ouvrant aussi ses jambes et la zone d’elle qu’elle n’avait jamais exposée à personne d’autre lui avait été montrée.

« Je ne peux pas, Alan... c’est tellement... embarrassant, » couvrant son visage de ses deux mains, Nadja pleura d’une voix pitoyable.

« Tu es si mignonne. Léona, » en disant cela, Alan avait inséré sa langue en elle.

« Ahhhh. »

Nadja avait fait entendre une voix aiguë, non pas parce qu’elle était gênée, mais parce qu’elle en ressentait certainement du plaisir. La langue d’Alan explorait librement son lieu sacré et plus il le faisait, plus le corps de Nadja se tortillait. Il tournait comme un bateau avec lequel on jouait avec des vagues, et sa voix s’élevait en intensité.

« A-Alan, je pense que... Je suis prête, pour toi, a-alors..., » déclara Nadja.

Au rythme où les choses allaient, elle avait peur de perdre la raison. Quand Nadja l’avait appelé, Alan s’était lentement déplacé vers le haut pour ne pas lui faire peur et avait regardé profondément dans ses yeux.

« Alors... me voilà, » déclara Alan.

*Bzzzz*

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Alan.

Alan regardait Nadja d’un air curieux. Et pendant un instant, Nadja s’était rendu compte que ses yeux s’étaient embrouillés pendant un instant. Mais quand elle avait cligné des yeux, il n’y avait rien qui sortait de l’ordinaire.

« Ah, n-non, ce n’est rien... S’il te plaît, fais-le d’un seul coup, » demanda Nadja.

Bien qu’elle ait eu un peu honte de parler aussi franchement, Alan lui sourit doucement et l’embrassa. À ce moment-là, Nadja pouvait sentir la sensation d’être transpercée se propager vers l’arrière de sa colonne vertébrale. En plus de la douleur engourdissante, elle ressentait aussi le bonheur d’être sa femme.

« Je vais bien, face à ce niveau de douleur... ce n’est rien pour moi, » déclara Nadja.

Alan la regardait avec anxiété, mais Nadja lui montra un sourire. Une douloureuse sensation de pressions sur ses organes internes lui était transmise, mais quand elle pensait qu’elle la donnait d’abord à Alan, pour une raison ou une autre, cela lui procurait un sentiment de satisfaction.

« Mais c’est... peux-tu me serrer plus fort ? » demanda Nadja.

Alan hocha la tête et il enlaça Nadja de près alors qu’il commençait à pousser lentement ses hanches en elle.

« Mnn, Nn..., » Nadja avait gémi.

Alors qu’ils continuèrent un moment, la voix de Nadja, qui semblait souffrir et tamisée au début, se transforma progressivement en ce doux gémissement. « Fu, ahhhhh! »

Alors qu’il bougeait ses hanches, Alan suçait aussi le bout des seins de la jeune femme avec sa bouche.

Nadja, avec le corps courbé vers l’arrière, poussait un cri. « Ahh, ah, ah, ah, ahhhh, Alan, Alannnn... »

Même Nadja elle-même avait été surprise par le genre de gémissements doux, mais indécents qu’elle pouvait produire de sa propre bouche. Amenant la tête d’Alan vers ses seins, Nadja s’était livrée au plaisir.

« Léona... Je t’aime... ! » murmura Alan.

« Ahh, Alan, plus, fais-le plus, fais-le plus fort... ahhhhh, Alan... ! » cria Nadja.

Ses poussées pelviennes augmentaient en intensité et, très rapidement, le bruit d’un corps à l’autre qui se frottait et entrait en collision résonnait dans la cellule de la prison.

« Léona, je suis en train de jouir... j’y suis ! » cria Alan.

« Alan, à l’intérieur... fais-le à l’intérieur de moiiiii !! » cria Nadja.

*Bzzzz*

*Bzzzz* *Bzzzz*

Au moment où elle avait crié, la vision de Nadja s’était brouillée une fois de plus.

Mais elle n’était même pas en état de penser à ce que cela signifiait, Nadja ne pouvait penser qu’à la chose d’Alan qui perçait les profondeurs de son être. Presque comme si sa tête avait été frappée avec une arme contondante et que des étincelles s’en échappaient, Nadja avait courbé son corps de façon grandiose.

« ~~~~~ Aahhhhhhhhhhh !! »

Sans même se rendre compte qu’elle criait, elle se baignait dans le plaisir de son orgasme et la sensation du sperme d’Alan s’infiltrant profondément en elle. Après qu’il ait pleinement joui du plaisir d’éjaculer profondément en elle jusqu’à ce qu’il soit complètement satisfait, Alan avait sorti son pénis de la zone intime de Nadja et, à ce moment-là, elle s’était retournée sur le côté et avait perdu conscience.

Alan se leva du lit et lui chuchota avec douceur dans l’oreille pendant qu’il lui tapota la tête. « “Nadja, c’est ça ?” Ce n’était pas si mal. »

L’expression gentille et douce qu’il portait il y a un instant avait disparu, et au lieu de cela un sourire malicieux flottait sur son visage.

Notes

  • 1 Dans ce roman, n’oubliez pas que le véritable nom possède une grande importance...

***

Partie 3

« Ah, Ahh, Alan, Alan... ! »

Alan était allongé sur le lit et Nadja bougeait ses hanches en concentrant toute son attention sur lui. Depuis leur première fois, ils avaient fait l’amour de nombreuses fois, et elle ne ressentait plus aucune sensation de douleur. Tous les deux s’étaient laissés aller contre le corps de l’autre sans réserve, absorbés par leur propre convoitise.

Le jour où elle avait perdu sa chasteté, après que Nadja se soit réveillée de sa perte de conscience, la silhouette d’Alan n’était pas visible. Après que Nadja se soit levée, quelques minutes s’étaient écoulées avant qu’une elfe noire vienne lui donner le petit déjeuner et après cela, environ une demi-journée s’était écoulée et Alan était revenu avec la livraison de son repas du soir.

Alan était évasif quand elle lui avait demandé ce qu’il avait fait lors de leur séparation. Nadja pensait que « s’il ne voulait pas me le dire, je ne vais pas non plus le forcer à le faire ». Bien qu’elle ait arrêté de lui demander, il était évident qu’elle s’inquiétait pour lui.

Après avoir dîné ensemble, les deux individus s’étaient enveloppés dans les bras de l’autre et étaient redevenus intimes. S’endormant après avoir fait l’amour, elle s’était réveillée alors qu’Alan n’était plus là. Ce genre de mode de vie s’était répété à maintes reprises au cours des derniers jours.

Dans tous les cas, la vie en prison était remplie de temps libre. À l’intérieur d’une prison aussi petite et étroite, elle ne pouvait rien faire. Pour l’instant, afin que son corps ne s’affaiblisse pas, elle faisait de la musculation, des exercices comme des pompes et des redressements assis, mais il y avait une limite à ce qu’elle pouvait faire sans l’équipement approprié, en plus du fait qu’elle était dans cette petite pièce. Elle avait essayé toutes sortes de choses pour s’échapper, comme utiliser la coutellerie pour desceller les pierres du mur ou simplement essayer de crocheter la serrure, mais tous ses efforts avaient été vains.

Il était probable que les serrures et les murs étaient tous renforcés de magie. Au contraire, chaque fois qu’elle utilisait une cuillère ou une fourchette pour creuser les murs ou les serrures, les ustensiles étaient ceux qui étaient endommagés lorsqu’ils se pliaient et se brisaient.

L’elfe noire qui lui apportait ses repas lui avait dit « essaye encore une fois, et je te ferai boire cette soupe chaude à mains nues ». En étant menacée de cette manière, elle avait renoncé à toute autre tentative de ce genre.

Si l’on excluait le fait qu’il y avait tant de temps libre, la vie de prisonnier était très confortable. Bien que les repas aient été simples, elle avait été fournie en bonne quantité et il y avait assez de saveur. Et aussi, les repas sur le menu étaient différents chaque jour.

À la fin du petit déjeuner, la vaisselle était recueillie et un seau rempli d’eau chaude et un linge étaient fournis afin de nettoyer son corps. Normalement, dans sa vie de femme épéiste, elle utilisait rarement de l’eau chaude et ne prenait un bain qu’occasionnellement, mais récemment elle avait des rapports sexuels fréquents avec Alan et il était naturel pour elle d’avoir peur d’avoir la peau sale. Passant beaucoup de temps, elle nettoyait chaque recoin de son corps.

Ses excréments étaient ramassés deux fois par jour et étaient toujours échangés contre un pot neuf et propre. Quoi qu’il en soit, au moment où Alan n’était pas là, le simple service offert par la femme elfique pour échanger le vase était un ajout bienvenu. Comme on pouvait s’y attendre, elle ne voulait pas qu’un homme voie ce genre de chose. Et si la personne était quelqu’un qu’elle aimait, ce serait encore pire.

À part manger ses repas, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire, et avant qu’elle ne s’en rende compte, elle se sentait déjà comme si elle était dans cette prison depuis de nombreuses années. Les jours amusants d’aventure avec Alan et les autres semblaient très lointains comme si c’était un rêve brumeux et incolore... elle perdait le contact avec son sens de la réalité.

Durant cette période, seul Alan avait pu lui donner une tranquillité d’esprit. Elle l’avait embrassé et était devenue dépendante de lui, il était son réconfort. Quand elle était dans ses bras, elle se sentait soulagée du fond du cœur, allant même jusqu’à penser qu’elle se sentirait heureuse si ce style de vie se poursuivait pour toujours.

*Bzzzz Bzzzzzzzz*

La seule chose qui avait jeté une ombre sur sa vie, c’était le scintillement et le flou qui avaient ébranlé son champ de vision. Sa vue était déformée momentanément et il y avait aussi ce bruit anormal qui assaillait ses oreilles. Alan ne semblait pas être affecté par ce symptôme particulier. Était-ce peut-être sa propre maladie ? Ou peut-être qu’était-ce une malédiction qui avait été jetée sur elle... ? Au début, elle pensait que tout cela était dans sa propre imagination, mais la fréquence de ce phénomène augmentait graduellement, et elle était incapable d’effacer ce sentiment d’inconfort de son esprit.

« A-Alan..., » murmura Nadja.

Comme si elle lui demandait de l’aide, elle s’approcha de son visage et lui caressa les joues avec sa main.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Alan.

*Bzzzz Bzzzzzzzz*

Au moment où elle était sur le point de l’embrasser, sa vision s’était encore brouillée. Nadja leva les yeux dans la panique et secoua la tête.

« Es-tu sur le point de jouir ? Je vais aussi... jouir ! » demanda Nadja.

Tout en ressentant la sensation chaleureuse de voir ce sperme versé à l’intérieur de son utérus, elle était en train de reconsidérer ce qu’elle venait de voir.

Dans sa vision floue, quand elle avait regardé le visage d’Alan...

Ce qu’elle avait vu était un homme complètement différent !

Minuit. Il n’y avait pas de lumière dans la pièce, l’écoulement du temps dans un endroit souterrain comme celui-ci était obscur, donc en utilisant les heures des repas comme une approximation, il était probable que c’était tard dans la nuit. À côté de Nadja qui était allongée sur le lit, Alan avait lentement relevé son corps.

Pour qu’il ne réveille pas Nadja, la porte de la prison s’était ouvert en douceur et il était sorti.

Confirmant la situation en ouvrant les yeux finement, Nadja avait commencé à ouvrir les deux yeux en grand. Nadja avait fait semblant de perdre conscience en mimant son comportement habituel après avoir fait l’amour. Elle était convaincue que l’homme qu’elle pensait être Alan pendant tout ce temps était en fait une personne complètement différente.

Elle soupçonnait qu’une sorte de magie noire avait été jetée sur elle. Quand elle y avait bien réfléchi, la seule fois où elle avait eu une vision floue, c’était quand elle était avec Alan. Ce n’était pas une anomalie dans son corps ou une maladie, c’était une réaction normale. Cela se produisait au moment où la magie se défaisait.

Nadja s’accrocha à la porte de la cellule de la prison aussi adroitement qu’un chat et poussa la porte doucement. Elle n’était pas verrouillée. L’elfe noir viendra probablement le fermer plus tard. Nadja avait sorti le couteau à couverts qu’elle cachait dans la manche de ses vêtements, elle s’agrippa à ses longs cheveux et les coupa à la racine. Bien qu’il s’agissait d’un couteau de coutellerie qui ne pouvait pas être considéré comme une arme, il était tout de même capable de couper les cheveux facilement.

En enroulant ses draps de lit, elle les avait fait prendre la forme d’un humain. De plus, elle avait utilisé les cheveux qu’elle venait de couper comme camouflage, ce qui leur donnait une apparence plus réaliste. Avec cela, si quelqu’un le regardait de loin, on aurait l’impression qu’elle dormait dans son lit.

Nadja était sortie de prison en douce et avait marché dans le couloir du donjon. Quand elle était entrée pour la première fois dans le donjon, le niveau dans lequel elle était empestait de cadavres et de corps qui était dispersé ici et là. Cependant, à l’endroit où elle se trouvait actuellement, il ressemblait davantage au couloir d’un palais royal. C’était extrêmement propre et pas un seul grain de poussière ne pouvait être vu.

Quand elle était en prison, cela ne la dérangeait pas vraiment qu’il fasse si sombre, mais le long des murs de ce couloir, la lumière était faiblement émise. Bien que même sans beaucoup de lumière, elle serait encore capable de marcher sans problèmes, la lumière était faible et cela convenait à Nadja.

S’en remettant à son intuition, elle avança dans le donjon, trouvant une porte qui s’éclaira, Nadja s’approcha en douce et jeta un coup d’œil à l’intérieur. À l’intérieur, il y avait cet homme aux cheveux d’or foncé assis sur une grande chaise. Il dormait peut-être, mais ses yeux étaient fermés et il ne bougeait pas d’un pouce sur la chaise.

C’est ce type ! Le cœur de Nadja brûlait de colère. Le visage de l’homme qu’elle avait vu de l’autre côté de l’illusion était lui, sans aucun doute cet homme qui était assis sur cette chaise. Cet homme était celui qui se faisait passer pour Alan, et qui avait couché avec Nadja un nombre incalculable de fois, versant son sperme à l’intérieur de son ventre.

L’esprit de Nadja était rempli de dégoût, et elle était poussée par l’impulsion d’entrer dans la pièce et de tuer cet homme, mais en utilisant sa volonté endurcie elle avait réussi à réfréner ses pensées. Ce qu’elle devait faire en ce moment, c’était chercher le vrai Alan et l’aider à s’échapper.

Nadja se sépara discrètement de la porte et recommença son exploration. Pour une raison ou une autre, son intuition était vraiment aiguisée ce soir. Sans que personne s’en aperçoive, elle avait réussi à avancer dans le couloir. Nadja avait réussi à trouver un gobelin qui montait la garde avec une lance et fixait le mur.

Derrière les gobelins, il y avait une porte grossière en bois, et un trousseau de clés était suspendu à la taille du gobelin.

Il doit être derrière cette porte ! L’intuition de Nadja le lui avait dit. Elle avait couru vers le gobelin comme le vent et en attrapant son petit cou, elle l’avait tordu de toutes ses forces. Se faisant briser le cou, le gobelin n’avait même pas été capable d’élever un cri avant de mourir avec une rapidité surprenante.

En enlevant le trousseau de clés sur sa taille, elle avait commencé à utiliser les clés sur la serrure. Les première et deuxième clés avaient échoué, mais la troisième clé avait réussi à ouvrir la porte avec un *clic*.

« Alan ! » déclara-t-elle.

À l’intérieur de cette petite pièce, il était là alors qu’il était assis sur cette chaise grossière. Détachant les cordes qui lui liaient les bras, et criant encore une fois son nom, il leva lentement et douloureusement les yeux vers elle.

« Nadja... ? » demanda Alan.

« Ouais, Alan, c’est moi... ! », déclara Nadja.

Nadja lui avait serré fermement la poitrine dans ses bras. Il semblerait qu’il n’ait pas été traité aussi bien que Nadja l’avait été. Sa couleur de cheveux avait perdu sa brillance, et son corps semblait aussi un peu plus mince, mais sans aucun doute, c’était le vrai Alan.

« Viens, fuyons. Pour l’instant, nous devons nous enfuir et nous réorganiser. Bien qu’il puisse être difficile pour nous de nous échapper sans armes, si nous travaillons tous les deux ensemble, je pense que nous pouvons y arriver. Si nous avons de la chance, nous pourrions même rencontrer du matériel ou peut-être même Sharl et Wikia, » déclara Nadja.

« ... Il n’y a pas besoin de faire ça, » déclara Alan.

En disant quelque chose d’inattendu, il leva le visage et ses pupilles fixaient Nadja. En un instant, Nadja oublia tout et le regarda dans les yeux, qui le regardaient dans les profondeurs de son âme.

« Je suis le maître de ce labyrinthe. Et je suis aussi ton maître... Tu as caché ton passé et tu t’es mêlée au groupe d’aventuriers. Tu as travaillé très dur, n’est-ce pas, Léona, » déclara Alan.

L’homme lui caressa doucement les cheveux et c’est à ce moment que Nadja « se souvint » de tout.

« Ahh... Seigneur Aur, » déclara Nadja.

La personne devant elle n’était pas Alan. C’était Aur. La personne qu’elle avait aimée le plus depuis longtemps, le visage de la personne qui l’avait embrassée pendant qu’elle était en prison, la personne qui l’avait réconfortée, c’était la figure devant Nadja en ce moment.

« Tu as sacrifié tes beaux cheveux pour moi ? Mais, même avec tes cheveux courts, tu es aussi belle. Je réparerai correctement tout cela pour toi plus tard, » déclara Aur.

Nadja était tenue dans les bras d’Aur, et comme si elle se sentait soulagée, Nadja ferma les yeux. Et ainsi, elle avait commencé à s’endormir.

« ... Est-ce fini ? » Après avoir attendu le bon moment, Ellen et l’une des elfes noires étaient entrées dans la pièce.

« Tout à fait. Emmène-la dans la chambre, cette fois. Bien que je lui jetterais une autre malédiction plus tard, il est peu probable qu’elle me résiste encore, » déclara Aur.

En remettant le corps de Nadja à la jeune elfe noire, Aur avait répondu à sa question. Ellen resserra ses sourcils ensemble et après avoir réfléchi pendant un petit moment, elle avait franchement posé une question.

« Mon Seigneur, bien que je ne le comprenne pas très bien, mais cette fille était-elle à l’origine l’une des subordonnées de mon Seigneur ? » demanda Ellen

« Ce n’est évidemment pas le cas, » répondit Aur.

Aur avait affiché un petit sourire à la question d’Ellen.

« Bien qu’un épéiste n’utilise pas de magie, c’est un peu gênant en soi. Il y a étonnamment beaucoup d’épéistes qui sont capables de supporter des attaques magiques avec la puissance de leur volonté, » répondit Aur.

Assis sur la chaise, Aur avait commencé à révéler le secret. La chaise rudimentaire présente jusque là s’était soudain transformée en une énorme chaise avec un accoudoir capable de supporter tout le corps d’Aur.

« Par conséquent, même si une malédiction était placée sur elle pour limiter son hostilité, elle ne serait pas complètement efficace. C’est le genre de personnes qui, même maudites par un sort qui fait ressentir une douleur extrême à tout le corps, se battraient comme si rien ne s’était passé. D’un autre côté, la magie qui déformait sa vision était plus susceptible d’être efficace, alors cette fois, j’ai frappé à sa faiblesse. Ajouté au fait que j’utilisais ce visage, » expliqua Aur.

Aur avait prononcé une incantation et la forme de son visage s’était déformée. Ses cheveux brillaient d’une couleur dorée, et son visage mince suffisait à être pris pour une femme. C’était le visage d’Alan.

« Se déguisant en cet homme, cette fille savait qu’elle avait été violée, » déclara Aur.

Quand Aur avait soudain déclaré à Ellen. « Menace-moi avec cette lance et emmène-moi en prison », Ellen avait presque cru que son Seigneur était devenu fou d’avoir vécu trop longtemps dans ce donjon souterrain, mais tout devenait clair maintenant.

« Regarde attentivement, » déclara Aur.

« Nn... Nnnn ? » demanda Ellen.

Ellen ressent un sentiment d’incongruité avec le visage d’Aur. Mais elle n’avait pas pu identifier ce que c’était.

« Comment est-ce ? » demanda Aur.

« C’est... c’est... c’est... c’est... ? » répondit Ellen.

Quand elle l’avait finalement remarqué, Aur était déjà revenu à son ancien visage. Cheveux ambrés et yeux brun clair. Le visage qui était montré là était masculin. Peu importe ton apparence, c’était l’Aur habituel à tous points de vue.

Cependant, Ellen ne pouvait pas dire s’il était revenu à son apparence habituelle.

« Petit à petit, j’ai changé de visage très légèrement. Les humains... Eh bien, elfes inclus, ce que nous avons tous appelé la perception est une chose très intéressante. Si les changements ne sont que légers, il n’est pas facile de remarquer les différences, » expliqua Aur.

En un rien de temps, le visage d’Aur était déjà redevenu celui d’Alan.

« Eh bien, le fait que les cheveux blonds dorés et les cheveux bruns dorés se ressemblent comparativement est une heureuse coïncidence. Comme on pourrait s’y attendre si la couleur des cheveux avait une différence remarquable, il serait beaucoup plus facile à remarquer, » expliqua Aur.

Cela lui fit se souvenir que si elle regardait de très près et faisait attention, alors elle aurait vu que les yeux bleus venaient de changer lentement en une couleur brun clair.

« En faisant cela pendant plusieurs jours, j’ai planté une suggestion dans son subconscient chaque nuit afin d’altérer la perception dans ses souvenirs. “En vérité, j’étais la subordonnée d’Aur depuis le début, et je ne faisais que prétendre être une camarade” de ses aventuriers. En la plantant avec de faux souvenirs et en me changeant pour ressembler à Alan, ces deux facteurs combinés l’ont amenée à croire fermement que la personne avec le visage d’Alan est son véritable ennemi, et cela lui fait aussi croire que la personne avec mon visage est son allié, » déclara Aur.

En fait, l’homme que Nadja regardait tout à l’heure, l’homme assis sur la grande chaise était le vrai Alan. Si elle l’avait remarqué à ce moment-là, Nadja aurait pu le sauver. Cependant, sa mémoire était obscurcie, et parce qu’elle croyait fermement que la personne qui portait le visage d’Alan était Aur, elle ne pouvait le voir que comme son ennemi le plus détesté.

« Les êtres humains... Aussi méfiants qu’ils puissent être, dès qu’ils pensent avoir déjoué leur ennemi, leur esprit devient terriblement sans défense. En utilisant ce moment précis, il est possible de changer ses souvenirs de qui sont ses alliés et qui sont ses ennemis. Elle croit elle-même que la vie qu’elle a menée jusqu’à présent est “fausse”, et que la vérité est qu’elle était mon alliée depuis toujours. Croire en quelque chose, c’est terrifiant. Si tu ne doutes pas de ce en quoi tu crois, il n’y a aucun moyen de s’en défendre, » répondis-je.

L’effrayant, c’est toi, pensait Ellen, mais elle n’osait pas l’exprimer. En tant que son maître, elle pensait qu’il était fiable, mais aussi qu’il était effrayant.

« Mais bon, même si l’expérience s’est bien passée, cette méthode prend un peu trop de temps. Bien que la chance soit la raison pour laquelle j’ai réussi cette fois-ci, je pense que la prochaine fois, essayons de conclure les choses de manière plus intelligente, » déclara Aur.

Il restait deux filles, et il allait adopter une approche différente pour les faire tomber dans la dépravation.

Tout en pensant à ses plans diaboliques, Aur se retourna et commença à marcher vers sa prochaine victime.

***

Partie 4

Cette histoire remontait à plusieurs jours.

Il s’agissait du jour où Nadja s’était réveillée dans la prison, en d’autres termes, c’était un jour après que le groupe d’Alan ait été capturé par Aur. La prêtresse Sharl s’était aussi réveillée en prison.

« Tu t’es réveillée ? » 

Sharl souleva la moitié de son corps du lit. En voyant un homme assis avec les jambes croisées sur la chaise dans la même pièce qu’elle, elle se mit immédiatement dans une attitude défensive. Bien qu’elle n’ait pas reconnu son visage parce qu’il portait un masque lors de leur rencontre précédente, elle pouvait quand même dire que c’était lui instantanément à cause de son physique et de ses cheveux de couleur ambre. Cet homme était le « Magicien maléfique Aur ».

« Ne panique pas. Je n’ai aucune intention de te faire du mal. Si c’était ce que je voulais, tu serais déjà morte, » déclara Aur.

Aur avait parlé d’une manière calme. Bien que ce ne soit pas comme si elle croyait complètement en ses paroles, son corps avait relâché une partie de sa tension. Après tout, elle avait compris qu’il serait inutile de résister à ce stade.

Une bague de scellement de la magie était collée à l’index de sa main droite (bien qu’elle soit un peu à côté de la réalité, l’explication qu’Aur avait donnée à Nadja était un gros mensonge. Tout le monde n’était pas frappé d’une malédiction de scellement de la magie.)

Tant que cette bague serait à son doigt, elle serait incapable de l’enlever elle-même et de lancer toute forme de magie. Parce que sa race était celle d’un elfe blanc, sa force était en vérité plus faible qu’un être humain normal et son corps physique était petit. Donc, même si Aur était un magicien, sa force en tant qu’homme la dominait facilement.

« Qu’est-ce que vous voulez ? » demanda Sharl.

« Allons droit au but, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Aur avait réorganisé ses jambes croisées et un sourire impitoyable flottait sur son visage. Il avait mis les mains sur le menton pour réfléchir un peu.

« Eh bien ! Alors, commençons par me dédier ton corps, » déclara Aur.

Aur lui avait parlé comme s’il était dans un bar en train de commander de l’alcool à boire. Bien qu’elle n’ait pas beaucoup d’expérience dans ce genre de choses, Sharl n’était pas si naïve qu’elle ne comprendrait pas sa signification implicite. Sa peau d’un blanc de muguet était instantanément devenue rouge alors qu’elle s’était fâchée contre Aur.

« Ne plaisantez pas avec moi. Plutôt que d’être pollué par un homme malfaisant et vulgaire comme vous, je préfère me mordre la langue maintenant et mourir, » déclara Sharl.

« Tu détestes tellement ça que tu risquerais ta vie ? » demanda Aur.

« Bien sûr, » répondit Sharl.

Sharl répondit très rapidement et comme s’il comprenait Aur hocha la tête.

« Dans ce cas, serais-tu encore capable de dire la même chose, si la vie en jeu n’est pas la tienne, mais celle de tes compagnons ? » demanda Aur.

Le teint de Sharl passa instantanément du rouge au blanc pâle.

« Tes trois amis sont en sécurité... Du moins pour l’instant, » déclara Aur.

« ... Vous, personne sans vergogne ! » cria Sharl.

Sa belle expression se transforma en haine, et grinçant les molaires de ses dents ensemble, elle fixa Aur d’un regard furieux. Si des lames étaient attachées à ses yeux, elle couperait sans doute Aur en petits morceaux, mais pour Aur à la peau épaisse, ce type de regard menaçant ne l’affectait même pas.

Après avoir longtemps hésité, Sharl se dirigea vers le lit pour se coucher, fermant les yeux fermement.

« ... Faites ce que vous voulez, » déclara Sharl.

Les elfes blancs pouvaient vivre plusieurs fois plus longtemps qu’un être humain. Et pendant leur longue vie, il était normal qu’ils passent la majeure partie de leur temps à n’aimer qu’un seul partenaire. Pour un elfe blanc, l’amour était quelque chose qu’il considérait comme suprême, et la preuve de sa pureté était quelque chose d’extrêmement précieux par-dessus tout.

Et pour qu’elle soit prête à tout jeter pour ses compagnons... vous ne pouvez qu’imaginer toute la détermination dont elle aurait besoin. Sans parler de son bien-aimé Alan, même Nadja et Wikia, qui étaient d’une race différente d’elle, étaient sans aucun doute des existences irremplaçables pour elle, comme s’ils étaient sa propre famille. Tremblant devant le sort cruel qui l’attendait désormais, elle ne pouvait que serrer les dents. Elle n’avait jamais voulu montrer ses larmes devant cet homme. C’est ce qu’elle s’était juré.

« Apparemment, tu sembles mal comprendre quelque chose, » déclara Aur.

Mais, face à cette tragique et héroïque démonstration de détermination de la petite fille...

« Je ne me soucie pas de ton corps et je n’en ai pas envie. C’est toi qui dois me demander cette faveur. Tu dois être celle qui me demande “S’il vous plaît, Seigneur Aur, je vous supplie de violer mon corps.” »

Aur avait bafoué la dignité de la jeune elfe sans réfléchir.

Ayant vécu une telle humiliation, avec une telle colère dans son cœur, Sharl ne pouvait même pas répliquer à ses paroles et encore moins respirer correctement. Elle était censée être l’un des elfes blancs épris de paix, en plus du fait que sa classe en tant qu’aventurier soit une prêtresse qui était censée servir les dieux dans le but de répandre le bien dans le monde. Elle était habituellement pleine d’affections, elle se souciait de ses amis et ses pensées n’avaient normalement rien à voir avec la colère.

Cette haine qui traversait son corps... C’était la première fois qu’elle goûtait de telles émotions brutes et Sharl s’y était perdue.

« Ahhhhhhhhhhhhhhh !! »

Sautant du lit, elle leva les poings et fonça vers Aur. Elle balançait ses bras avec fureur, laissant échapper ses émotions violentes, mais ses bras minces avaient facilement été attrapés par Aur.

« Je vois, je crois que je comprends comment tu veux faire les choses, » déclara Aur.

Parlant d’une voix terriblement calme, Aur lâcha les bras de Sharl et lui tourna le dos.

« Tout d’abord, ton bras droit, » déclara Aur.

Bien qu’elle n’ait pas été capable de comprendre complètement le sens des mots d’Aur, le pouls de Sharl avait commencé à battre plus vite quand elle avait senti ce signe inquiétant.

« Ensuite, ton bras gauche, ta jambe droite et ta jambe gauche. Après ça, je t’arracherai les oreilles, t’arracherai les yeux et te couperai la langue. Ne t’inquiète pas, je vais le prendre doucement et utiliser la magie de guérison pour que tu ne meures pas. Une fois que tu seras devenu un simple morceau de chair incapable de faire quoi que ce soit, je te laisserai le rencontrer. Cet homme que tu aimes tant, » déclara Aur.

« Attendez ! » cria Sharl.

Sharl s’était accrochée à Aur. Toute sa colère et sa haine avaient immédiatement disparu, et au contraire, la peur régnait complètement sur son esprit et son cœur.

« S’il vous plaît, arrêtez... S’il vous plaît, je vous en supplie. Je ferais n’importe quoi, alors..., » déclara Sharl.

Les larmes débordaient de ses deux yeux. Le faible vœu de la jeune fille à elle-même n’avait pratiquement servi à rien, face à un magicien aussi rusé qu’Aur.

« Hou ? Alors tu sais quoi me dire, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Sharl était à court de mots. Mais si elle hésitait plus longtemps, Aur pourrait se désintéresser d’elle. Aur regardait Sharl avec une expression d’enfant, comme s’il observait un insecte trivial avec lequel jouer. C’était comme s’il s’accrochait à un scarabée rhinocéros ou à un papillon, et après l’avoir lâché, il l’observait brièvement s’envoler frénétiquement... C’est le genre d’expression qu’il avait en ce moment.

« S... S’il vous plaît, Seigneur... Aur. Je vous en supplie... s’il vous plaît... Uuuuuuu... violez mon corps... ! » déclara Sharl.

Et enfin, cette prêtresse elfe blanche, vertueuse et chaste, céda.

« Fumu... C’est suffisant. Allonge-toi sur le lit, relève tes vêtements et écarte les cuisses, » ordonna Aur.

Aur lui avait donné un ordre, sans montrer aucune émotion. Tremblante de peur, Sharl avait timidement déplacé son corps vers le lit en s’allongeant et, à l’aide de ses mains, elle remonta ses vêtements.

« Montre-moi tout, » ordonna Aur.

Aur s’était plaint parce que Sharl n’avait soulevé ses vêtements que pour que la partie inférieure de son corps soit exposée. Des larmes coulaient sur son visage, mais Sharl écouta ses ordres. Elle avait relevé ses vêtements juste au-dessus de ses aisselles, presque tout était mis à nue pour qu’Aur puisse le voir.

Comparé au corps sensuel d’une elfe noire, le corps d’une jeune elfe blanche était plutôt maigre. Ses seins étaient petits et son vagin était une simple fente sans poils ni plis. Aur observa minutieusement son corps avec des yeux présomptueux et le corps de Sharl se tortillait.

Aur se pencha sur elle sans dire un seul mot, puis plongea son propre engin dans son vagin non préparé avec une force écrasante.

« Ahhhhhhh !! » cria Sharl, tandis qu’elle sentait la douleur de son hymen se déchirer. Parce que la douleur était trop forte pour elle, des larmes lui coulèrent depuis les yeux comme de grosses gouttes de pluie. Il n’y avait même pas le temps de ressentir un sentiment de perte.

Aur n’avait pas prêté attention à ses souffrances, car il ne faisait que pousser ses hanches à plusieurs reprises.

« Uuu... ! Kuu, Ahh... ! ii... Uu, Guuuuu... ! »

S’agrippant aux draps comme si elle allait les déchirer, des larmes tombaient de son visage, Sharl n’avait pas dit les mots « arrêtez ça » ou « ne faites pas ça » devant Aur. La seule chose qui sortait de sa bouche était la douleur et l’agonie. Si elle montait ne serait-ce qu’une once de refus, elle craignait que ses compagnons n’aient des ennuis.

Bien qu’Aur ne l’ait pas montré dans sa propre expression et qu’il ne l’ait pas explicitement mentionné, il ressentait en fait de l’admiration pour sa force de volonté. Eh bien, je suppose qu’il est temps ? Marmonnant dans son propre esprit, Aur commença à chanter une petite incantation qui fut noyée par ses grands cris. Son but était d’abord de lui faire peur, mais sa véritable intention n’était pas de la briser.

« Uu, Aahhhh... Ah ? »

Sharl cligna des yeux comme si elle était perplexe, car peu à peu sa douleur s’atténuait.

« Tu es si mouillée. Peu importe à quel point tu détestes ça, les femmes sont après tout ce genre de créatures..., » déclara Aur.

« ... Ça, ce n’est pas possible..., » déclara Sharl.

« Alors comment appelles-tu ça ? » demanda Aur.

Aur se déplaça délibérément dans le corps de la jeune elfe, de sorte que des sons obscènes s’étaient fait entendre. Il agitait l’intérieur de Sharl avec un son de *guchu guchu*.

L’expression de Sharl était tachée de désespoir. Même si le fait de se laisser souiller contre sa volonté était plus douloureux et plus insupportable que de simplement mourir, il lui était possible de le supporter si elle pensait qu’elle le faisait pour ses compagnes. Cependant, sa tolérance maximale semblait être dépassée lorsqu’elle pensait que son esprit était également souillé.

Son expression est en effet négative, pensant qu’Aur avait changé ses méthodes.

« Il n’y a pas de quoi avoir honte. C’est une chose naturelle, c’est la prédisposition naturelle que Dieu a établie, » déclara Aur.

« Dieu... a fait ça... ? » demanda Sharl.

Oui, Aur avait hoché la tête.

« Je vous ai vaincu tous les quatre seul. Bien que j’aie utilisé diverses stratégies, il n’en demeure pas moins que je suis plus fort que vous quatre réuni. Et le corps d’une femme est fait pour être attiré par un homme fort. Peu importe comment ton esprit peut penser, ton corps ne peut pas mentir. Si ton corps t’a été donné par les cieux, alors c’est la même chose que de dire que Dieu l’a créé pour être ainsi, » déclara Aur.

Naturellement, Aur racontait un gros mensonge.

Le fait que son endroit intime était si mouillé maintenant n’était qu’une réponse protectrice de son propre corps pour se défendre contre les coups de boutoir d’Aur. Si une femme pouvait éprouver du plaisir à être violée de force sans préliminaires et être naturellement attirée par des hommes forts, alors tous les hommes de ce monde auraient la vie beaucoup trop facile.

Mais parce que c’était la première fois qu’elle faisait l’expérience d’une relation avec un homme, et parce que sa région inférieure était humide et que la douleur avait disparu, Sharl ne pouvait douter de ces paroles. Si elle doutait de ces paroles, l’alternative serait de croire que son esprit était devenu impur et souillé. Elle ne serait pas capable d’accepter ni de supporter une telle chose. Par conséquent, Sharl s’accrocha au mensonge d’Aur et y crut.

« Tu vas immédiatement... tu te sentiras beaucoup mieux, » déclara Aur.

Tout en la transperçant, Aur avait étalé l’aphrodisiaque qu’il avait préparé au préalable sur son clitoris. Il y a quelque temps, alors que Spina fabriquait son slime, Aur avait utilisé les matières premières et avait ajouté quelques améliorations au mélange. S’il était frotté contre la peau ou ingéré par voie orale, le sujet éprouverait graduellement des sensations sexuelles de plus en plus intenses et une excitation intense.

« Nn... Fuaaa..., » peu de temps après, Sharl avait commencé à augmenter l’intensité de sa voix. « Non, c’est... un mensonge... pas possible... »

Déconcertée par les sensations qui traversaient son corps, elle le niait désespérément.

« Ce n’est pas un mensonge. Ne te l’avais-je pas dit ? Ton corps est attiré par le mien, et il m’a déjà accepté... Cependant, ton cœur est différent, » déclara Aur.

Parce qu’il avait dit une chose si inhabituelle, Sharl avait regardé le visage d’Aur sans le vouloir.

« Ton esprit est à toi seul. Tout ce que tu as à m’offrir, c’est ton corps. Permets-moi de profiter pleinement de l’œuvre de Dieu, » déclara Aur.

Tout en disant cela, Aur jouait avec le clito obscène alors qu’il s’enfonçait profondément à l’intérieur d’elle. Ses blessures étaient complètement guéries et son corps qui était fiévreux à cause de l’aphrodisiaque acceptait le plaisir avec obéissance.

« Fuuah... Ahhhhh ! Fua, Haahnn..., » elle avait gémi.

Elle n’avait pas eu à céder son cœur. En entendant ces paroles, la douleur ressentie par Sharl s’était considérablement réduite.

Ce qu’on appelait la prise de conscience était très sensible au changement. Ce principe ne s’appliquait pas seulement aux cinq sens.

Nadja avait été trompée en changeant lentement ce qu’elle voyait et en altérant ses souvenirs. Mais d’un autre côté, les émotions de Sharl avaient été poussées au plus profond du désespoir en un instant, et de là Aur lui avait donné progressivement plus de plaisir et de libération. Cela donnait l’illusion qu’Aur la sauvait de son désespoir et lui procurait du bonheur.

« Maintenant, je vais jouir. Le fait de pouvoir recevoir le sperme d’un homme fort dans son ventre est la plus grande joie d’une femme. La joie et le plaisir parcourront ton corps, je te guiderai vers ton bonheur. ... J’éjacule... ! » déclara Aur en gémissant.

Plongeant au plus profond d’elle, Aur avait libéré son sperme au plus profond d’elle. En même temps, une autre sorte d’aphrodisiaque avait été envoyé sur son lieu intime. Cette fois, la puissance de produit avait pris effet immédiatement, mais sa durée était courte.

« Ahhhhh, Ahhhhhh, Ahhhhhhhhhhhhhhh ~ ~ ~ ~ ~ ~ !! » cria Sharl.

Sharl avait saisi les draps de lit de toutes ses forces, et elle se pencha vers l’arrière comme un pont et cria. Des étincelles et de l’électricité coulaient dans ses yeux et sa vision vacillait. Comme elle avait vécu sa vie calme et douce jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais connu un plaisir aussi intense que celui-ci.

Sharl avait apaisé son esprit alors qu’elle perdait conscience dans les ténèbres. Elle affichait une expression complètement relâchée sur son visage qui était remplie de satisfaction.

***

Partie 5

Après cela, plusieurs jours s’étaient écoulés. Aur visiterait la cellule de prison de Sharl avec son petit déjeuner, et après lui avait fait l’amour, il partait. Ce genre de vie avait continué pendant un certain temps. Immédiatement après avoir fait l’amour avec Sharl, Aur changeait de visage pour ressembler à Alan et entrait dans la cellule de Nadja, mais Sharl n’en était pas consciente et elle ne pouvait pas faire face à ça pour le moment.

Contrairement à Nadja qui avait toujours eu l’impression d’avoir beaucoup de temps libre en prison, pour le meilleur ou pour le pire, Sharl avait passé la majorité de son temps à s’inquiéter.

Quant à ce qui l’inquiétait, c’était de savoir comment séduire Aur...  

En disant cela, ce n’était pas comme si elle avait cédé au plaisir ou qu’elle était tombée sous le contrôle d’Aur. C’était quelque chose qu’elle était obligée de faire. Chaque fois qu’elle le rencontrait, elle devait utiliser des mots différents pour mendier son affection et le supplier pour son sperme.

Quels mots avaient été choisis et comment devrait-elle les prononcer ? Toutes ces choses étaient quelque chose à quoi elle devait réfléchir de manière indépendante. La condition étant que si Aur n’aimait pas le contenu des paroles prononcées par elle, il ne lui ferait pas l’amour et les conséquences suivraient.

C’est ce qu’Aur lui avait dit lors de sa deuxième visite dans la cellule de Sharl.

Après cela, les jours d’essais et d’erreurs pour Sharl avaient commencé. La deuxième fois qu’il lui avait rendu visite, elle lui avait dit « S’il vous plaît, violez-moi », et elle avait été rejetée par Aur. Après avoir été perdue quant à quoi dire, elle était finalement venue avec. « S’il vous plaît, aimez-moi, faites-moi grâce de votre affection. »

Si, par hasard, Alan l’avait choisie pour être sien, c’est le genre de mots qu’elle lui dirait. Ces paroles pures qui sortaient du cœur d’une fille qui s’épanouissait d’amour, étaient souillées d’une énorme quantité de fluides nuageux.

Au troisième tour, elle avait été contrainte par Aur à tisser un ensemble de mots indécents. « Qu’est-ce qu’un mot indécent ? » Ce jour-là, dans l’après-midi, son repas lui était transporté par cette fille aux cheveux noirs qui ressemblait à une belle poupée. La fille aux cheveux noirs transformée en démon.

Complètement à l’opposé de Sharl, cette femme avait des seins très massifs, et cette démone lui apprenait beaucoup de mots vulgaires à utiliser. Elle pensait qu’une démone serait l’une des créatures les plus terrifiantes, mais cette démone était vraiment amicale et lui parlait comme si elles avaient été des amies depuis très longtemps, Sharl avait rapidement ouvert son cœur à cette démone et avait commencé à étudier avec zèle sous son enseignement.

Au quatrième tour, elle s’allongea sur le lit et écarta volontairement les lèvres de son vagin avec ses doigts, « S’il vous plaît, Seigneur Aur, poussez votre gros pénis dans la chatte de votre Sharl, » quand elle déclara ceci, Aur montra une expression choquée, et il loua Sharl en disant qu’elle avait très bien agit.

Le fait d’être contrainte de faire quelque chose de honteux et d’humiliant comme ça ne la rendrait pas heureuse même si on la louait. C’était ce que Sharl pensait à l’origine, mais quelque part au fond de son cœur, il y avait cette étrange palpitation qui restait.

Après ce jour-là, Sharl avait passé la majeure partie de la journée à réfléchir à des mots pour inviter et séduire Aur. Si elle pouvait rendre Aur heureux, elle pourrait assurer la sécurité de ses compagnons. Si tel était le cas, elle croyait qu’elle devait y consacrer tous ses efforts.

De temps en temps, la démone passait après ses repas pour l’aider et lui donner quelques idées. La démone renforça le vocabulaire insuffisant de Sharl et lui donna des conseils, mais elle ne lui apprenait jamais exactement quoi dire. Après tout, c’était Sharl qui devait composer les mots par elle-même.

Dernièrement, ce n’était pas seulement quand elle essayait de le séduire au lit, mais juste avant l’éjaculation d’Aur ou juste après, et même au plus fort de leur passion, elle utilisait constamment des mots qui l’excitaient. C’est le conseil qu’elle avait reçu de la démone. Depuis qu’elle avait commencé à le faire, elle avait senti que ses interactions avec Aur étaient devenues beaucoup plus légères et plus douces qu’auparavant. Même si c’est un magicien maléfique, elle sentait qu’aussi longtemps qu’elle était dévouée et sincère envers lui, son acte de bonne foi lui serait transmis.

Et aujourd’hui aussi, elle allait faire l’amour avec Aur.

« Seigneur Aur... S’il vous plaît, utilisez votre magnifique bite et violez la chatte de votre Sharl jusqu’au fond, s’il vous plaît versez beaucoup de votre sperme et faites-moi devenir enceinte de votre enfant..., » déclara Sharl.

Sharl était à quatre pattes sur le lit, secouant son cul d’avant en arrière, elle le taquinait pour qu’il vienne. Bien qu’il n’ait même pas touché à son jardin secret, il débordait déjà de son épais jus d’amour. Elle ne se contentait pas d’offrir à Aur un service de belles paroles, elle faisait aussi des préparatifs physiques pour qu’elle puisse lui plaire. C’était la suggestion donnée par la démone, Sharl avait facilement consenti et avait même été légèrement impressionnée par la suggestion.

S’assurer d’être attentif à tous les détails était l’une des choses nécessaires pour fournir un service parfait à l’autre. Par conséquent, elle s’était donné comme priorité absolue de penser aux besoins de l’autre partie.

« Tu es devenue assez douée pour la persuasion, n’est-ce pas ? Gentille fille, Sharl, » déclara Aur.

Tout en la félicitant, Aur s’agrippa fermement à la taille de la jeune femme et, d’un seul coup, il pénétra profondément en elle.

« Haahnn... Le gros engin du Seigneur Aur est... rentré en moiiii..., » déclara Sharl.

En l’insérant dans son vagin humide et préparé, il n’y avait plus de résistance ni la douleur qu’elle avait subie lors de sa première expérience. Tout le corps de Sharl ne pouvait que ressentir un plaisir massif qui s’enroulait autour d’elle.

« Poussez-le autant que vous le voulez... S’il vous plaît, goûtez pleinement la chatte de Sharl au contenu de votre cœur, » déclara Sharl.

En accord avec les poussées pelviennes d’Aur, Sharl bougea sa taille de manière à s’assurer que son pénis ne sorte pas à mi-chemin. Lorsqu’elle s’adapta au rythme de ses poussées pelviennes, il devient possible de couvrir une plus grande distance de poussée et ainsi le plaisir qu’elle ressentait doublait aussi.

Bien qu’il soit important de s’inquiéter des besoins de l’autre partie, après tout, le sexe n’était pas quelque chose que vous pouviez faire seul. Comme il n’était pas possible de lire dans l’esprit de l’autre personne, elle ne pouvait qu’utiliser les sensations qu’elle ressentait elle-même comme une norme pour évaluer le bien-être d’Aur. En d’autres termes, en ce moment, elle pensait que si ses mouvements pouvaient la faire se sentir extrêmement bien, cela devait signifier qu’Aur se sentait aussi vraiment bien.

Acceptant les conseils de la démone, Sharl secoua volontiers sa taille dans un désir insatiable de ressentir plus de plaisir.

« Kuu, c’est bien, Sharl..., » gémit Aur en parlant. Bien que le ton de sa voix semblait être à l’agonie, c’était en fait la preuve qu’un homme se sentait vraiment bien. Les hommes ne paniquaient pas d’une voix aiguë comme les femmes.

« C’est tellement bon, Seigneur Aur, je me sens aussi tellement bien, plus ! S’il vous plaît, poussez-le encore plus en moiiiii ! S’il vous plaît, sentez tout l’intérieur de ma chatte ! » demanda Sharl.

Quant à Sharl, elle gémissait d’une voix aiguë. Exprimer comment vous vous sentez quand vous vous sentez bien est important. Vous n’avez pas besoin de faire semblant, vous n’avez qu’à dire franchement ce que vous ressentez sur le moment présent. C’est bon, parce qu’Aur va certainement vous faire vous sentir très bien.

Les paroles de la démone se répétaient sans cesse dans son esprit, et Sharl les mettait en pratique avec assiduité. Plus elle écoutait les conseils de la démone, plus le pénis d’Aur palpitait et gonflait, et cela rendait Sharl vraiment heureuse.

« Ahhhh, c’est si bon, je suis en train de jouir, je suis en train de jouir ! En étant frappée par la bite du Seigneur Aur, je vais jouiiiiiiirrrrr ! Sortez ce truc blanc ! Le sperme du Seigneur Aur, s’il vous plaît, versez-en beaucoup à l’intérieur de moi !! » déclara Sharl.

Sharl avait tendu sa colonne vertébrale et, pour se préparer au plaisir qui allait surgir de tout son corps, elle se tendit les hanches. Cependant, peu importe le temps qui passait, elle n’avait pas été capable de ressentir la vague habituelle de plaisir qui déferlait sur tout son corps. C’était parce qu’Aur avait complètement arrêté les mouvements de sa taille.

« Seigneur Aur... ? » demanda Sharl.

Avec une expression de curiosité, Sharl regarda Aur par-dessus ses épaules.

« Tu veux que je te fasse jouir ? » demanda Aur.

« Oui, je veux vraiment jouir... Je vous en supplie, laissez-moi jouir, s’il vous plaît, » demanda Sharl.

Sharl remua la taille avec empressement. Cependant, parce qu’elle rampait à quatre pattes, elle ne pouvait pas vraiment bouger son corps librement et cela ne faisait que lui donner encore plus envie de ce plaisir.

« Dans ce cas, dis-moi ton vrai nom, » demanda Aur.

« C’est..., » commença Sharl.

Les elfes étaient beaucoup plus proches d’être un esprit qu’un humain. Pour eux, leur vrai nom avait une signification extrême, surtout parce qu’elle était aussi une utilisatrice de magie. Ce n’était pas aussi simple que de lui donner son âme. Son vrai nom était essentiellement tout son être. Si elle disait son vrai nom à Aur, ce serait la même chose que de laisser Aur tenir toute son existence dans le creux de sa main.

Comme preuve de l’importance de ce fait, même l’elfe noire Ellen qui le servait et qui avait déjà juré allégeance à Aur ne lui avait pas révélé son vrai nom.

« Tu veux jouir, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

« Ahhhh, oui, s’il vous plaît, laissez-moi jouir, » demanda Sharl.

Reprenant lentement ses poussées pelviennes, Sharl éleva une voix douce. Cependant, cette vitesse était insuffisante. Comme Aur bougeait si lentement, cela n’avait fait qu’attiser les flammes de la passion de Sharl.

« Seigneur Aur, s’il vous plaît, pardonnez-moi... ! Mon vrai nom, mais pas mon vrai nom... Ahhhh, p-plus, plus fort... Ahh, oh non, s’il vous plaît, ne vous arrêtez pas, » déclara Sharl.

Aur jouait avec Sharl en arrêtant ses mouvements par intervalles. Bien qu’il continuait simplement à fournir une stimulation lente et graduelle qui ne pouvait pas la laisser atteindre son apogée, au lieu de la refroidir, cela ne faisait que réchauffer son corps, c’était un mouvement exquis.

« Seigneur Aur, non, ne vous arrêtez pas... Plusss, s’il vous plaît, faites tout ce que vous voulez avec moi ! Ahh, non, s’il vous plaît, mettez-le plus profond, plus profond, s’il vous plaît plongez votre bite dure et puissante, Seigneur Aur, au fond de la chatte mouillée de votre Sharl, s’il vous plaît remuez l’intérieur de Sharl ! » demanda Sharl.

Tout en secouant son cou, Sharl pressa intensément sa taille contre Aur. Tenant fermement sa taille, Aur lui chuchota à voix basse.

« Bien, tu n’as pas besoin de me dire ton vrai nom. Mais en retour, tu me dédieras tout ce que tu veux. Si tu jures de devenir mon esclave sexuel qui obéira à tous mes ordres, celle qui ouvrira son corps pour être utilisée à tout moment, je te donnerai ce que tu désires le plus, » déclara Aur.

Sharl s’était vue offrir un autre chemin, et elle crie aussitôt. « Je vais le faire ! Je vais le faire ! Sharl est désormais l’esclave sexuelle du Seigneur Aur, s’il vous plaît, faite de moi l’esclave personnelle du Seigneur Aur !! »

Si vous dites ces mots, je suis sûre qu’Aur deviendra très heureux, mais assurez-vous de le garder comme votre carte maîtresse, d’accord ?

Quelqu’un souriait énormément tout en lui apprenant une telle chose, mais à partir de ce moment, elle ne pouvait plus se rappeler qui était cette personne. Cependant, même si elle croyait qu’il ne s’agissait que d’une sorte de jeu de mots indécent, répondre ainsi à la question d’Aur était une chose irréfléchie à faire.

« D’accord, à partir de maintenant, tu es mon esclave sexuel. Tu me dédieras ton corps, ton esprit et ton tout et tu écarteras tes jambes à tout moment. Tu ne pourras jamais désobéir à mes ordres, sois ainsi ! Et ainsi, je te permets de recevoir mon sperme ! » déclara Aur.

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhh, j’arrive, ça arrive ! Je vais jouis, je jouiisssss ! Le sperme du Seigneur Aur arrive enfin, Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !! » Alors qu’Aur lui envoyait tout son sperme d’un coup, Sharl ne pouvait que crier comme un animal.

« Nettoie-le, » ordonna Aur.

Quand il avait sorti son pénis d’elle, il l’avait présenté devant Sharl. Elle avait fait ramper avec joie sa langue partout sur lui. La modeste et pieuse prêtresse elfe blanche n’était plus. Acceptant volontairement la malédiction d’Aur, elle avait prêté serment, et pour l’instant elle n’était que l’esclave sexuelle personnelle d’Aur qui désirait profondément son sperme et le plaisir qu’il lui donnait.

« Quel est ton vrai nom ? » demanda Aur.

« Je m’appelle Shirley Sutherland, Seigneur Aur..., » répondit Sharl.

Comme envoûtée, Sharl lui répondit avec obéissance, elle léchait la chose d’Aur avec beaucoup de plaisir et d’extase. Il n’avait pas besoin de son vrai nom. Après tout, les termes du serment étaient qu’elle lui avait volontairement « tout consacré », et Sharl l’avait volontairement accepté. À ce moment-là, elle lui avait déjà tout vendu, y compris son âme.

« Hmm. Alors dans ce cas, Shirley. Tu devrais te reposer un peu, » déclara Aur.

Quand Aur avait touché la tête de Sharl avec son doigt, elle s’était précipitée sur le lit et avait commencé à s’endormir profondément.

« Beau travail ~, » murmura une voix féminine.

De l’intérieur de l’obscurité du donjon, la silhouette de Lilu avait fait son apparition et elle avait montré son appréciation pour le travail acharné d’Aur.

« Oui, en effet, je suis un peu fatigué. Tu as aussi fait du bon travail cette fois, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Hier, Aur venait de corrompre Nadja avec succès. Le matin, il tenait compagnie à Sharl et l’après-midi, il devait faire face à Nadja. Il y avait aussi toutes les tâches administratives et exécutives qu’il devait accomplir en ce moment. Dernièrement, Aur avait été très occupé.

« C’est bon, c’est bon, ~... J’ai dû former une enfant complètement innocente et naïve avec plein de choses érotiques, alors c’était vraiment amusant à sa façon ~, » déclara Lilu.

Faisant un sourire indécent comme une succube comme elle le ferait, Lilu s’approcha d’Aur et commença à lui masser les épaules.

« Même ainsi, Maître, aimes-tu vraiment ce genre de choses ? Est-ce que ce serait mieux si je commençais à te supplier comme ça aussi ? “Maître, s’il vous plaît, utilisez votre robuste bite pour remuer l’intérieur de Lilu” comme ça ? » demanda Lilu.

Pendant qu’elle disait cela, Lilu murmurait dans ses oreilles et pressa ses seins contre son dos. Voyant cela, Aur avait été capable de deviner approximativement quelles étaient ses intentions.

« Ce n’est pas vraiment mon hobby en particulier. C’est juste que les mots qui viennent de l’âme ont un grand pouvoir. Surtout si c’est quelque chose que tu as toi-même dit. Même si elle sait que ce qu’elle dit est un mensonge, si elle continue à répéter les mots, cela acquerra une trace de la vérité. En fin de compte, il ne sera plus possible de dire la vérité à partir du mensonge. Le fait qu’elle soit une fille si déterminée rendait ça d’autant plus efficace. Bien que je lui aie dit qu’elle n’avait pas besoin de me donner son cœur, pour une fille aussi sérieuse qu’elle, c’était impossible au départ. Bien que cela dépende de qui il s’agit, il s’agit d’une méthode standard pour corrompre quelqu’un, » déclara Aur.

En disant cela, il ne restait plus qu’une seule personne... ce genre de méthode ne marcherait probablement pas pour cette fille magicienne, c’est ce qu’Aur pensait.

« Hmm. Vas-tu utiliser ce genre de méthode pour me corrompre aussi ? Vais-je tomber profondément amoureux d’Aur ? » demanda Lilu.

*gyuuu* elle le serrait dans ses bras par derrière, en chuchotant à Aur et en lui chatouillant les oreilles.

« Ce genre de méthode ne marcherait pas sur une créature aussi sournoise que toi. Si tu vois à travers mes actions comme étant un acte simulé, alors c’est seulement aussi bon qu’une simple performance théâtrale. D’ailleurs, ton existence même en tant que démon n’est-elle pas corrompue au départ ? » demanda Aur.

« Ahh, je suppose que tu as raison ~, en plus, même si tu n’as pas fait quelque chose comme ça, je t’aime déjà beaucoup, Aur, » répondit Lilu.

« ... Vraiment ? » Aur lui répondit d’une voix indifférente et Lilu posa doucement ses joues contre les siennes.

« Je le pense vraiment... tu sais ? » déclara Lilu.

Aur ne lui répond pas et se tient droit. Et quand il s’était retourné, il avait rencontré le regard de Lilu et lui avait dit. « Si on laisse ça de côté, tu dois avoir faim, non ? Tu mérites une récompense, je te tiendrai compagnie. Alors viens avec moi dans la chambre. »

« ... Nn. Suppperrr ~ ça fait un moment depuis mon dernier repas ~ ! » déclara Lilu.

Parlant d’une voix vive et colorée, Lilu était ravie. Tout en espérant qu’un jour il lui ouvrirait son cœur... Lilu possédait des pensées inhabituelles pour une démone.

***

Partie 6

« Vous êtes enfin venu, » la magicienne Wikia, qui avait les cheveux bleuâtres et argentés, lui parla froidement quand Aur se présenta devant sa cellule de prison.

Elle avait déjà passé plusieurs jours ici. À part la fille qui passait devant sa cellule de prison pour lui donner les repas du matin et du soir, personne d’autre ne lui rendait visite, et contrairement à son ton de voix calme, elle était en fait très agitée à l’intérieur.

À ce jour, la probabilité que Nadja et Sharl soient déjà « traitées » était assez élevée. Elle pouvait prévoir qu’Aur viendrait s’occuper d’elle en dernier. Après tout, si Aur était capable de piéger ou d’utiliser Nadja et Sharl, elles seraient les meilleurs atouts contre Wikia.

« Tu te sentiras peut-être soulagé. Tous tes compagnons sont vivants, » déclara Aur.

« Si vous pensez que je serais soulagée rien qu’en entendant ces mots de votre bouche, vous êtes un grand imbécile, » Wikia avait parlé avec franchise.

Tout d’abord, il n’y avait aucune garantie quant à l’état dans lequel ils se trouvaient même s’ils avaient été laissés « vivants ». Et s’il en faisait quelqu’un qui ne pouvait rien faire, et s’il en faisait des poupées vivantes qui ne pouvaient pas bouger et qui pouvaient à peine penser ? Ce serait toujours considéré comme vivant, mais à quel prix ?

« Eh bien, c’est vrai. Dans ce cas, permettez-moi de le répéter. Ils n’ont pas de grandes blessures et leur esprit et leur volonté sont encore intacts. Si je les relâchais dans le monde en ce moment même, ils pourraient recommencer en tant qu’aventuriers. Tous les trois, » déclara Aur.

« Où voulez-vous en venir ? » demanda Wikia.

« Il n’y a aucun sens à divulguer de telles informations, » Wikia avait agi d’une manière qui suggérait qu’elle voulait aller au cœur des choses. C’était un fait que cette information n’avait pas de sens en soi. C’était facile pour Aur de dire autant de mensonges qu’il le souhaitait.

« Tu n’as vraiment pas beaucoup d’émotions, n’est-ce pas... ? Très bien. Je suis venu ici aujourd’hui pour faire un simple pari avec toi, » déclara Aur.

« Un pari ? » demanda Wikia avec une expression suspecte sur son visage et Aur hocha la tête.

« Je vais te faire jouer un jeu simple contre moi. Si tu gagnes, je permettrai à tous tes compagnons de quitter ce donjon. Si je gagne, tu te donneras à moi. Les conditions sont de 3:1 en ta faveur. Ne penses-tu pas que c’est une affaire avantageuse pour toi ? »

« Ne dites pas de bêtises. Croyez-vous que je vais tomber dans le panneau ? » demanda Wikia.

Wikia avait gardé son sang-froid et elle n’avait pas montré la moindre impulsion ni l’envie de sauter sur cette affaire. Ils étaient tous les deux dans une impasse. Les capacités de Wikia en tant que magicienne avaient été scellées. Il ne lui avait donc pas été possible de s’enfuir.

« Je pensais que tu dirais ça. Par conséquent, j’ai préparé un arbitre impartial, » déclara Aur.

Dès qu’Aur déclara cela, des flammes s’élevèrent de l’obscurité et un démon au corps brun énorme était apparu.

« Si j’essaie de tricher dans ce jeu, je présenterai mon âme à ce démon et ce sera ta victoire. Ce sera un match équitable. Veux-tu y jouer ? » demanda Aur.

Wikia y avait réfléchi tranquillement. Évidemment, ce démon était l’un des sous-fifres d’Aur, mais un démon est une existence qui ne deviendra jamais le véritable allié d’un homme. Si le démon était aussi grand, ce serait encore plus improbable. Si vous pariez votre âme et perdez, les démons recouvreront cette dette sans montrer aucune pitié. Selon sa personnalité et selon les circonstances, ce démon pouvait même devenir l’allié de Wikia s’il pense qu’il pourra obtenir l’âme d’Aur.

« Très bien. Vous avez assez piqué ma curiosité pour que je vous écoute. Allez-y, expliquez les règles, » la jeune fille magicienne était assise sur le lit de la prison en croisant les jambes alors qu’elle l’avait déclaré.

***

Le contenu du jeu était en effet simple. Tout d’abord, Wikia et Aur étaient séparés en un rôle offensif ou défensif. Puis, sans se laisser voir, chacun d’eux écrira le nom des différentes parties du corps sur des morceaux de papier.

Les noms des parties du corps que vous pouvez écrire sont : vos deux mains et pieds, tête, poitrine, ventre et taille. Au total, il y avait donc huit endroits au choix. Dans le cas où le côté offensif écrivait exactement la même chose que le côté défensif, la défense réussirait et la défense changerait de camp avec le côté offensif. Lorsque la partie offensive et la partie défensive écrivaient quelque chose de différent l’un de l’autre, la partie offensive marquait des points et cette partie particulière du corps tombait « sous la domination » de la partie offensive. Cependant, l’attaque et la défense étaient toujours alternées après chaque tour.

En ce qui concerne la partie du corps qui tombait sous la domination de la partie adverse, une malédiction était activée et tout contrôle de cette partie du corps serait saisi par l’autre partie, rendant impossible tout mouvement libre. Cependant, les organes internes nécessaires au maintien de la vie, telle que la vue, l’ouïe et les cinq autres sens, ou des choses telles que votre capacité de penser ou de raisonner, votre capacité de parler ou de respirer, ne seront pas affectés. En substance, ce jeu consistait à limiter les mouvements des membres de l’autre partie.

En ce qui concernait la tricherie, divers sujets avaient été abordés et interdits. L’utilisation de la lecture de l’esprit, l’observation à distance, voir dans l’avenir, ou l’utilisation d’un familier pour lire ce que l’autre partie avait écrit avait tous été interdits. Tout usage de la violence ou des malédictions, la magie de contrainte, ou tout ce qui pourrait interrompre ou entraver le cours du jeu, l’illusion magique pour masquer les mots, l’utilisation de messages secrets étaient tous considérés comme de la triche. Si ces actes fétides étaient découverts par le démon, l’âme d’Aur serait prise et ce serait la victoire de Wikia.

L’exception était que si les deux bras d’une personne étaient pris en main par l’autre partie, et si cette partie n’était plus en mesure de continuer le jeu, cela ne serait pas considéré comme une faute. « En disant cela, si quelqu’un perd le contrôle de ses deux bras, cela ne veut-il pas dire qu’il a perdu le jeu ? » Wikia avait souligné ce fait et Aur avait répondu : « N’as-tu pas une bouche et des pieds que tu peux utiliser ? »

De façon inattendue, il n’y avait pas de conditions spéciales imposées à Wikia. Bien que, considérant qu’elle avait sa magie scellée et qu’elle n’avait pas d’objets près d’elle, ce n’était pas comme si elle pouvait tricher même si elle le voulait.

La condition de la victoire ou de la défaite était quand vous êtes capable de « prendre le contrôle » des parties du corps de vos adversaires pour qu’il n’en reste qu’une. S’il ne reste plus qu’une seule place, alors, naturellement, cette personne perdrait.

Une fois la victoire ou la défaite décidée, chaque partie reprendra le contrôle de son corps, mais dans le cas de Wikia, son corps entier deviendrait la propriété d’Aur si elle perdait, et pour Aur, s’il perdait, il laisserait Wikia et tous ses compagnons libres dans le monde extérieur sans leur faire de mal.

Si ses compagnons étaient blessés par la suite, cela « briserait les termes » de l’accord et parce que cela serait considéré comme de la triche, cela deviendrait la victoire immédiate de Wikia. Après avoir réclamé l’âme d’Aur, le démon allait être responsable de la renvoyer, elle et son groupe, vers le monde extérieur.

La définition d’être en sécurité, c’était que sans qu’elle ait à s’inquiéter, « après son retour dans le monde extérieur, ses compagnons pourraient se battre avec les mêmes capacités physiques et mentales qu’avant ». En réalité, si elle avait eu la chance d’être libre avec ses compagnons, elle aurait voulu se battre immédiatement contre Aur, mais il était probable qu’il les maudirait pour les empêcher de prendre des mesures agressives contre lui. Elle ne pouvait pas vraiment le tirer hors de la sécurité de son propre territoire, alors Wikia avait pris ce compromis avec réticence.

« Alors, on commence ? Tu peux passer à l’attaque en premier, » déclara Aur.

Aur abaissa confortablement sa taille sur la chaise et s’était assis en face de Wikia qui était de l’autre côté de la cellule bloquée par des barreaux. À côté d’eux se trouvait un démon enveloppé dans des flammes se tenant en silence, quatre de ses bras étaient croisés et il les fixait tous les deux. Un support et un pinceau avaient été préparés pour que chaque partie puisse écrire discrètement.

Dans ce jeu, il était évident que celui qui commençait a l’avantage. C’était parce que tant qu’il vous restera une partie de votre corps, ce sera votre victoire. Wikia pensait lentement à des choses. Ce jeu n’avait pas de limite de temps.

Si chaque personne devait écrire une partie du corps au hasard, il y a 1/8 de chance que l’attaque échoue. Mis à part le moment où cela atteignait la fin du jeu, il n’y avait pas beaucoup d’intérêt à réfléchir trop profondément sur les premières étapes du jeu, car les probabilités étaient encore infinies à ce moment précis dans le temps. Cependant, précisément à cause de cela, Wikia commençait déjà à réfléchir profondément.

Elle s’était rendu compte que les huit parties du corps n’avaient pas la même valeur. Ce seul facteur avait changé le destin du jeu de quelque chose basé simplement sur la chance à quelque chose qui était basé sur la compétence et la compréhension de votre adversaire. Si l’attaque réussissait, cette partie du corps devenait temporairement la propriété de l’autre partie.

Si vos mains vous étaient retirées, il ne serait pas possible d’écrire sur le panneau. En d’autres termes, Wikia allait probablement perdre si cela devait se produire. S’il en était ainsi, il lui était possible d’écrire avec sa bouche ou même avec ses pieds, mais elle aimerait éviter de telles circonstances humiliantes si elle en était capable, car il était naturellement impossible d’écrire avec son ventre ou sa taille. Ses bras étaient sa plus haute priorité et il était donc nécessaire pour elle de protéger ses bras.

Au contraire, de telles circonstances étaient en fait quelque peu avantageuses pour Aur. Même si ses mains et ses pieds étaient attachés, pour un magicien comme lui, écrire sur une feuille de papier était facile tant qu’il pouvait utiliser sa bouche pour lancer la magie. Même s’il avait dit que c’était un match équitable, depuis le début, le jeu avait été mis en place pour être désavantageux pour Wikia.

Cependant, Wikia croyait qu’il y avait quelque chose dont elle pouvait profiter.

« ... Je l’ai écrit, » déclara Wikia.

« Tu y réfléchis depuis très longtemps, n’est-ce pas ? Eh bien, peu importe, » déclara Aur.

En prenant sa feuille, elle avait écrit dessus, Aur avait également présenté sa note en avant. Contrairement à Wikia qui avait dû réfléchir pendant longtemps, Aur n’avait même pas eu à s’en inquiéter, car il avait rapidement soumis sa réponse.

Le démon ramassa les notes et parla d’une voix désagréable, c’était comme si le métal se grattait l’un contre l’autre.

« Côté attaque, Wikia. Pièce spécifiée “Bras gauche”. Côté défense, Aur. Partie spécifiée “Tête”. L’attaque a réussi, le bras gauche d’Aur deviendra la possession de Wikia, » déclara le démon.

Le bras gauche d’Aur brilla et avec un grand *bang !*, le bras gauche d’Aur avait été lié par des chaînes d’argent.

« Hmm. Maintenant, c’est à mon tour d’attaquer, » déclara Aur.

Sans même réfléchir longtemps, Aur avait commencé à écrire sur sa note sans hésitation et l’avait remise. Wikia réfléchissait encore au premier choix d’Aur pour sa défense. La première chose qu’Aur avait défendue, c’est sa tête. Au début, elle avait prédit qu’il défendrait l’un de ses quatre membres, en particulier son bras droit dominant, mais sa prévision avait été fausse.

Y a-t-il une raison particulière pour laquelle il défend sa tête ? Naturellement, la tête était une partie importante du corps, mais, considérant que les cinq sens ne seraient pas enlevés, cela ne semblait pas être trop négatif même si vous aviez perdu le contrôle de cette partie du corps.

Il serait toujours capable de bouger et de faire de la magie comme d’habitude, et ce n’était pas comme si elle pouvait le forcer à fermer les yeux, car cela entraverait le jeu et violerait les règles. Tout d’abord, ce n’était pas parce qu’elle possédait une partie de son corps qu’elle avait des nerfs liés et qu’elle serait soudainement capable de contrôler son corps.

Après y avoir longuement réfléchi, Wikia avait finalement noté sa réponse sur le papier et l’avait présentée au démon. Tout comme avant, le démon avait jeté un coup d’œil aux deux notes et avait parlé d’une voix grinçante.

« Côté attaque, Aur. Partie du corps spécifié “Poitrine”. Côté défense, Wikia. Partie du corps spécifié “bras droit”. L’attaque est un succès, la poitrine de Wikia est devenue la propriété d’Aur, » déclara le démon.

La poitrine de Wikia brilla et une chaîne brune dorée s’était placée autour de ses seins et se resserra autour d’elle.

Cependant, cela ne semblait pas particulièrement douloureux ou quoi que ce soit d’autre. Tout comme il avait été dit dans les termes, son cœur, ses poumons et tout ce qui était nécessaire à son maintien en vie ne lui avaient pas été retirés.

Cependant, penser qu’il choisirait d’abord ma poitrine ? Wikia n’avait pas pu cacher sa surprise. Elle pensait qu’il viserait sûrement l’un de ses quatre membres en premier. Pour Aur, tant qu’il pouvait sceller les mouvements de sa tête et de quatre de ses membres, il gagnait facilement le match, de sorte qu’il n’avait pas besoin d’obtenir le contrôle de sa poitrine. Mais encore une fois, c’était peut-être sa stratégie et c’est pourquoi il avait délibérément visé cette partie du corps. Contrairement à Wikia qui pensait logiquement à la priorité de chaque partie du corps, il semblerait qu’Aur visait le contraire et attaquait les parties du corps avec une faible priorité.

« C’est à mon tour d’attaquer, » en disant cela, Wikia avait présenté sa note. Cette fois, elle n’avait pas eu besoin de beaucoup de temps avant de le remettre. Aur était comme d’habitude, il ne s’était pas arrêté longtemps avant de remettre sa note.

« Côté attaque, Wikia. Partie du corps spécifié “Jambe droite”. Côté défense, Aur. Partie du corps spécifié “Bras droit”. L’attaque a réussi, la jambe droite d’Aur va devenir la possession de Wikia, » déclara le démon.

« Hou ? »

Des chaînes d’argent s’enroulaient autour de la jambe droite d’Aur, et Aur s’exprima en montrant un peu d’admiration de sa voix. Il avait pu voir que la stratégie de Wikia était de prendre le contrôle de ses quatre membres. Cependant, cela ne semblait pas faire ressentir à Aur un sentiment de crise imminente. Après tout, pour lui, il n’y avait pas beaucoup de différence de valeur entre ses bras ou ses autres parties du corps.

... Mais c’est précisément l’avantage qu’elle allait s’approprier.

Wikia avait souri légèrement tandis qu’elle posait son regard sur l’énergie magique argentée et dorée flottant en l’air devant elle.

***

Partie 7

Il y avait ce qu’on appelait les « dons » qui étaient utilisés pour décrire les capacités innées d’une personne. Cette capacité n’était possédée que par ceux qui avaient une « destiné » plus élevée que les autres et c’était quelque chose qui dépassait la simple magie. Seule une petite fraction des gens étaient capables d’être nés avec une telle chose.

L’« Étoile du Héros » en est un bel exemple et ce destin particulier était quelque chose qui pourrait être considéré sur le même plan qu’un don de haut niveau.

Wikia possède les « Yeux de Mana » qui était assez modeste par rapport à l’« Étoile du Héros ». Avec ce don particulier, elle était capable de voir le flux habituellement invisible du mana avec son œil nu. Pour quelqu’un comme elle, les autres magiciens pouvaient être considérés comme des épéistes aveugles. Mais ce n’était pas comme si elle avait sous-estimé les autres magiciens à cause de cela, et la vue qu’elle utilisait n’était pas toujours fiable dans toutes les circonstances.

Bien qu’Aur puisse être un magicien très habile qui débordait d’énergie magique, il n’en restait pas moins un fait qu’il n’était qu’un magicien aveugle pour Wikia. Tant qu’il ne se fiait pas à ses familiers pour exécuter ses ordres, Wikia était très sûre d’être capable de voir et de sentir quand Aur utilisait sa magie. Si une simple sorte de magie avait été jetée, il lui serait même possible d’effectuer une analyse pour déterminer le type de magie qu’il utilisait.

En d’autres termes, si les deux bras d’Aur étaient scellés et qu’il avait besoin d’écrire les mots sur le morceau de papier en utilisant sa magie, Wikia était très sûre de pouvoir voir quels caractères étaient écrits en analysant le flux de magie d’Aur.

Un don était différent de la magie ordinaire. Même si elle commençait à utiliser son don, elle n’aurait pas besoin de chanter une incantation et il n’y a pas non plus de signe évident qu’elle l’utilisait, de plus elle n’avait même pas besoin d’utiliser une énergie magique pour invoquer son don. Même si elle était actuellement maudite et incapable d’utiliser toute son énergie magique, ce n’était pas un problème pour elle. Même si elle commençait à utiliser son don, le démon serait incapable de sentir quoi que ce soit. Tout d’abord, Aur n’avait imposé aucune limite en ce qui concerne la tricherie. Même si l’on découvrait plus tard qu’elle utilisait son don, il ne serait pas en mesure de porter plainte.

« Ensuite... c’est à mon tour d’attaquer, » déclara Aur.

Le jeu était déjà entré dans son quatrième tour. À l’heure actuelle, ils avaient échoué à plusieurs autres de leurs rounds de défense et Wikia avait réussi à obtenir le contrôle de l’estomac d’Aur, et Aur avait obtenu le bras gauche et la taille de Wikia.

Une fois de plus, la taille était un endroit étrange sur lequel Aur pouvait prendre le contrôle. La raison pour laquelle Wikia visait son abdomen était de détourner son attention de ses quatre membres, et Aur semblait ne se soucier que de son bras gauche avant d’aller chercher ses parties plus obscures du corps.

« Hyaah !? »

Pendant qu’elle réfléchissait à de telles choses, soudain, une sensation s’était répandue le long de sa colonne vertébrale ce qui l’avait fait instinctivement crier. Quand elle regardait vers la source des sensations qu’elle ressentait, son bras gauche bougeait contre son gré et se frottait de façon obscène contre son propre entrejambe. Avant même qu’elle ne s’en rende compte, les vêtements avaient été retirés et son lieu intime avait été révélé à Aur pour qu’il puisse le voir.

Lorsqu’elle tendit les yeux, elle pouvait voir qu’Aur étendait son énergie magique vers elle sous la forme d’une entrave qui s’enroulait autour de son corps et contrôlait ses mouvements.

« N’est-ce pas clairement une obstruction !? » demanda Wikia.

« ... Ceci n’est pas considéré comme une interférence. Tu peux encore écrire les mots sur le papier, n’est-ce pas ? » demanda le démon.

Wikia criait et le démon lui avait simplement répondu calmement. La main gauche de Wikia suivait lentement sa propre fente. Bien que ce soit certainement quelque chose qui gênerait son train de pensée et ses actions, ce n’était pas dans la mesure où cela lui ferait perdre le jeu ou interférerait avec sa capacité d’écrire.

« Je ne fais qu’utiliser mes effets personnels et m’amuser un peu avec eux. Quel est le problème avec ça ? » demanda Aur.

« ... Très bien, je continue, » répondit Wikia.

Wikia serra les jambes ensemble et cacha son lieu privé à Aur, après quoi elle avait commencé à écrire sur le papier et à le transmettre. Elle avait fait semblant de viser son bras droit... Mais en fait, elle avait écrit sa jambe gauche sur le papier. À quoi Aur penserait-il en ce moment ? Il pensait que j’allais prendre son bras droit ? Ou une autre partie du corps ? Elle visait à s’attaquer à l’écart dans ses pensées.

« Côté attaque, Wikia. Partie du corps spécifiée “jambe gauche”. Côté défense, Aur. Partie du corps spécifiée “Jambe gauche”. L’attaque a échoué, » déclara le démon.

Cependant, pour une raison ou pour une autre, Aur semblait avoir vu à travers son stratagème et avait été capable de se défendre correctement. Wikia était censée avoir l’avantage d’être le début, mais elle était maintenant dans une position défavorisée.

« Tu deviens impatiente, n’est-ce pas ? As-tu perdu ta concentration après avoir joué avec ton entrejambe ? » demanda Aur.

En ricanant face à sa perte, Aur montra un sourire indécent.

« Tout ce que tu peux faire, c’est de parler ! » déclara Wikia.

Wikia fronçait les sourcils de honte en remettant son papier.

« Côté attaque, Aur. Partie du corps spécifiée “Bras droit”. Côté défense, Wikia. Partie du corps spécifiée “Bras droit”. L’attaque a échoué, » déclara le démon.

« C’est plutôt vous qui avez obscurci par vos pensées perverties, » déclara Wikia.

En disant cela, elle se sentait soulagée intérieurement. Cela avait annulé son échec précédent. Non seulement ça, mais elle avait été capable de défendre son bras droit très important. En plus de ne pas être capable d’écrire correctement sur les notes, si elle avait les deux bras manipulés par lui... Elle ne pouvait que frissonner à l’idée d’une telle chose.

« Côté attaque, Wikia. Partie du corps spécifiée “Bras droit”. Côté défense, Aur. Partie du corps spécifiée “Taille”. L’attaque a réussi, le bras droit d’Aur est devenu la possession de Wikia, » déclara le démon.

Quand les résultats avaient été annoncés, Wikia avait eu un peu de mal à retenir l’expression de joie sur son visage. Le bras droit d’Aur avait été enveloppé dans des chaînes d’argent, et elle avait finalement été capable de bloquer ses deux bras. Mais elle était vraiment curieuse de savoir ce qui se passait dans son esprit quand il avait défendu ce round... Pourquoi avait-il défendu quelque chose comme sa taille ?

... Non, la réponse à cette question ne comptait plus pour elle. Plus important encore, elle devait commencer à analyser le flux de mana du corps d’Aur. Wikia tendit les yeux et le regarda fixement. Devant ses yeux, un spectacle tout à fait inattendu se produisait.

Aur n’avait pas l’air d’utiliser de magie, il avait simplement pris le pinceau avec son bras et s’était mis à dessiner sur la note.

« Comment pouvez-vous déplacer une partie de votre corps qui n’est plus sous votre propriété ? » demanda Wiki.

« Permets-moi plutôt de te demander, » déclara Aur.

Wikia contestait ses actions et Aur avait simplement souri en retour pendant qu’il parlait.

« Lorsque ton corps n’est plus ta propriété, tu n’es plus censé pouvoir le déplacer avec ton propre “libre arbitre”. Cependant, ce n’est pas parce que je ne possède plus la partie du corps que je serai incapable de la contrôler ? » déclara Aur.

Rien qu’avec ces mots, Wikia avait compris que son plan de faire perdre à Aur le contrôle de ses bras avait déjà été découvert par lui.

« N’est-ce pas considéré comme de la triche ? » demanda Wikia.

« Pourquoi cela le serait-il ? » demanda Aur.

Le démon lui avait demandé une raison. Il n’y avait même pas besoin de réfléchir. Après tout, il n’y avait aucune règle dans l’accord selon laquelle la partie avec la partie du corps privée n’était pas autorisée à être visée par la magie pour pouvoir la déplacer. Ce n’était pas quelque chose qui gênait le jeu. Même quand Aur déplaçait le corps de Wikia, cela n’était pas compté comme une obstruction au jeu, mais les choses qui s’étaient passées de cette manière avaient grandement déçu Wikia.

Si Aur devait manipuler le pinceau avec sa magie, le flux de mana pourrait être lu par Wikia. Mais, si Aur bougeait son corps directement avec la magie, il n’était pas possible de détecter le flux de mana vers le pinceau. La magie ne s’écoulait pas dans un objet ou dans l’air, mais directement dans son corps, et elle ne pouvait percevoir aucun flux de magie à l’extérieur de son corps.

« Qu’est-ce qu’il y a ? C’est à mon tour d’attaquer. Tu ne vas pas présenter ta défense ? » demanda Aur.

Wikia était troublée quand elle avait remis son mot.

« Côté attaque, Aur. Partie du corps spécifiée “jambe gauche”. Côté défense, Wikia. Partie du corps spécifiée “Jambe droite”. L’attaque a réussi, la jambe gauche de Wikia deviendra la possession d’Aur, » déclara le démon.

Ayant sa chaîne haineuse enroulée autour de sa jambe gauche, Wikia avait fait claquer sa langue. Depuis le début du jeu, elle n’avait défendu que son bras droit. Bien que la raison principale était que son bras droit était en effet sa plus haute priorité pour la défense, c’était aussi pour donner à Aur l’impression qu’elle était seulement capable de défendre son bras droit tour après tour.

Cette fois-ci, Wikia avait lu qu’il était sur le point de viser ses jambes, mais elle s’était trompée en déterminant quelle jambe il allait choisir.

Elle avait besoin de recomposer ses émotions. Wikia avait pris une grande respiration et ferma les yeux. Vidant tout dans son esprit, y compris le fait que son entrejambe était encore caressé avec ses propres doigts, elle avait lentement unifié son propre esprit.

« Nnhaa !? »

Mais un cri mignon était sorti de sa bouche. Ce qu’elle avait ensuite remarqué, c’est que son bras gauche avait quitté la zone située entre ses aines et qu’il tâtonnait sur sa poitrine. Ses seins. C’est la première partie de son corps qui lui avait été enlevée. Sa paire de seins souples et pleins avait les mamelons totalement érigés, à tel point qu’elle avait l’impression d’avoir les mamelons enflés de douleur. Avec ses propres doigts mouillés, elle les pinçait et jouait avec eux, lui faisant ressentir un stimulus agréable directement dans son cerveau.

De plus, sa robe d’une seule pièce ainsi que sa jupe courte avait été relevée par son propre bras et son corps était bien en vue pour qu’Aur puisse le voir. Aur profitait juste de la vue tout en souriant.

Même si le démon avait vu ce qui se passait, il ne semblait pas préoccupé par la situation. Voyant cela, Wikia avait finalement réalisé sa propre erreur. Un démon qui n’avait pas de sentiments humains ne pourrait pas s’identifier aux subtilités des circonstances sexuelles d’un humain. Après tout, au mieux, il était capable de juger que des choses de nature physique comme étant quelque chose qui interférerait directement avec le jeu. En d’autres termes, ce démon n’était pas du tout fiable en tant qu’arbitre.

C’est à ce moment que Wikia avait remarqué quelles étaient les intentions d’Aur. En même temps, elle pensait qu’il était le pire des voyous, elle le ridiculisait. Pour quelqu’un comme Aur qui était capable de bouger son corps, même si son libre arbitre avait été enlevé à ses parties du corps, il n’y avait absolument aucun sens à défendre une partie en particulier. Il pouvait se déplacer selon sa volonté en n’utilisant que la magie, et cela ne serait pas considéré comme une violation des règles.

Bien que cela n’ait rien à voir avec le maintien des fonctions vitales. Peut-être, si une partie du corps lui était enlevée, non seulement perdrait-il le libre arbitre de cette partie du corps, mais il était probable qu’il perdrait aussi le contrôle subconscient de cette partie particulière du corps. C’est probablement la raison pour laquelle il avait défendu sa propre taille tout à l’heure. En termes de réactions physiologiques que le corps humain peut avoir, la moitié peut être une décision consciente, mais l’autre moitié était quelque chose qui se produit automatiquement et inconsciemment... s’il perdait le contrôle de sa taille... il perdrait probablement la capacité à faire « cela ».

« Côté attaque, Wikia. Partie du corps spécifiée “Taille”. Côté défense, Aur. Partie du corps spécifiée “Taille”. L’attaque a échoué, » déclara le démon.

Son visage montrait son dégoût pour lui alors qu’elle écrivait sa note, et Aur pouvait instantanément voir à travers elle et défendre son attaque avec aisance.

« Kuu... Uu... »

Le bras gauche de Wikia se tortillait à nouveau vers son entrejambe. Elle essayait désespérément de supprimer la voix qui s’échappait de sa bouche. En jouant avec ses seins, son corps se sentait rouge et cette partie d’elle devenait encore plus humide. De plus, la jambe gauche qui lui avait été arrachée essayait de se déployer contre son gré, et elle n’était plus capable de fermer les jambes ensemble.

Mordant ses dents ensemble dans la frustration, elle avait commencé à écrire sur la note et l’avait retournée.

« Côté attaque, Aur. Partie du corps spécifiée “Tête”. Côté défense, Wikia. Partie du corps spécifiée “Jambe droite”. L’attaque a réussi, la tête de Wikia est devenue la propriété d’Aur, » déclara le démon.

Wikia avait inconsciemment peur que si on lui enlevait sa jambe droite, il essaie de la transpercer avec sa chose, et Aur en avait profité pour gagner la manche et prendre le contrôle de sa tête. Si sa jambe droite avait été privée, toutes les parties inférieures de son corps seraient devenues la propriété d’Aur. En d’autres termes, elle ne serait même pas capable de l’empêcher d’exposer complètement son propre entrejambe... Dans le pire des cas, elle pourrait même être violée.

« Avec cela, le nombre de pièces que je contrôle a augmenté, » déclara Aur.

Comme si Aur essayait d’alimenter encore plus son sentiment de peur, il avait ce sourire vicieux sur son visage.

« Je suppose que oui, » répondit Wikia.

Mais au contraire, Wikia semblait bien déterminée. Se grondant elle-même pour être tombée dans le chaos, elle s’était réorganisée et avait jeté à la fois ses regrets et ses hésitations. Même sur le point d’être acculé et vaincu, elle avait réussi à retrouver sa présence d’esprit.

Quelle était sa plus haute priorité en ce moment ? C’était pour assurer la sécurité de ses compagnes. En ce qui concerne sa chasteté ou sa vie, elle pourrait s’en passer. Cependant, par tous les moyens nécessaire, elle voulait vraiment sauver Alan et les autres filles.

« C’est à mon tour d’attaquer, » déclara-t-elle.

Wikia n’avait pas hésité et avait écrit sa réponse avant de remettre la note.

« Côté attaque, Wikia. Partie du corps spécifiée “jambe gauche”. Côté défense, Aur. Partie du corps spécifiée “Taille”. L’attaque a réussi, la jambe gauche d’Aur est maintenant en possession de Wikia, » déclara le démon.

« Hm ? »

Aur éleva sa voix et ses sourcils avec admiration. Aur savait que Wikia voulait priver sa liberté de bouger le plus possible sa taille.

Mais c’était précisément la raison pour laquelle elle n’avait pas ciblé cet endroit évident.

« ... Je vois, » murmura Aur.

Aur avait réfléchi à son choix pour la première fois, puis nota sa réponse. Au contraire, Wikia n’avait même pas eu besoin d’y penser avant d’écrire sa réponse et de la remettre.

« Côté attaque, Aur. Partie du corps spécifiée “Bras droit”. Côté défense, Wikia. Partie du corps spécifiée “Bras droit”. L’attaque a échoué, » déclara le démon.

La partie du corps que Wikia avait le plus besoin de protéger était son bras droit. Si cette partie de son corps avait été privée, il était peu probable qu’elle puisse continuer le jeu. Même si sa jambe droite était privée et qu’elle ne pourrait pas se défendre fait à un viol, elle pourrait quand même continuer.

Comme Aur avait encore échoué dans son attaque, Wikia avait regagné sa supériorité.

Les trois parties restantes du corps d’Aur sont : sa tête, sa poitrine et sa taille.

De l’autre côté, Wikia avait toujours : bras droit, jambe droite et ventre.

La probabilité d’empêcher une attaque pour chaque camp était de 1/3. Wikia avait décidé de laisser son destin à la chance. Pour qu’Aur ne puisse pas prédire à partir de son écriture manuscrite, elle avait continué à faire tourner son pinceau en rond et elle avait choisi d’écrire une partie du corps au hasard.

« Côté attaque, Wikia. Partie du corps spécifiée “Poitrine”. Côté défense, Aur. Partie du corps spécifiée “Tête”. L’attaque a réussi, la poitrine d’Aur deviendra la possession de Wikia, » déclara le démon.

« Muu... »

Ayant des chaînes enroulées autour de sa poitrine, même Aur s’était mis à gémir. Il ne lui restait plus que deux parties du corps.

Wikia avait réfléchi à ce qu’elle devrait défendre ensuite. Si elle n’avait pas défendu son bras droit, elle risquait de perdre sa capacité à écrire. Si elle ne défendait pas sa jambe droite, sa virginité allait sûrement être privée. Il n’y avait vraiment que deux options parmi lesquelles elle pouvait choisir.

« Côté attaque, Aur. Partie du corps spécifiée “ventre”. Côté défense, Wikia. Partie du corps spécifiée “ventre”. L’attaque a échoué, » déclara le démon.

C’est pourquoi Wikia avait choisi de défendre son estomac.

« Vous êtes comme un serpent, » déclara Wikia en souriant légèrement. « Vous êtes un lâche rusé et sournois. Vous ne pouvez penser qu’à toutes ces sales pensées. Par conséquent, il m’est facile de lire vos intentions. Je vous dirai mon prochain choix. Je vais écrire votre “tête”. Je vais écrire “tête”, mais n’hésitez pas à douter de moi autant que vous voulez. »

Après avoir déclaré ses intentions, Wikia avait rapidement noté sa réponse avec son pinceau.

D’un autre côté, Aur perdait son sang-froid pour la première fois et avait réfléchi longuement à ce qu’il allait écrire. Après avoir écrit lentement avec son pinceau, il avait finalement retourné sa note.

« Côté attaque, Wikia. Partie du corps spécifiée “Tête”. Côté défense, Aur. Partie du corps spécifiée “Taille”. L’attaque a réussi, la tête d’Aur deviendra la possession de Wikia, » déclara le démon.

La tête d’Aur était couverte de chaînes. *Pishi Pishi* le crépitement des chaînes résonnait en s’enroulant autour de tout son corps.

« Après tout, vous ne faites que cela. Vous ne pouvez que douter des autres, et vous ne savez pas comment voir la vérité, même quand elle est juste devant vous. Maintenant, démon, libérez-moi et guidez-moi vers mes compagnons, » déclara Wikia.

Cependant, le démon ne montra aucune réaction aux paroles de Wikia. Elle avait essayé de se lever et de bouger, mais la chaîne qui la liait s’enroulait toujours autour de son corps et elle ne pouvait pas bouger.

« ... Qu’est-ce que cela signifie ? N’ai-je pas déjà gagné le match !? Essayez-vous de revenir sur vos paroles ? » déclara Wikia.

« Ku, Ku, Ku, Ku... »

Wikia criait et pourtant Aur avait ri en l’interrompant.

« Jeune magicienne. C’est certainement comme tu le dis, je ne sais que douter des gens. Cependant, permets-moi de te donner un conseil, en tant que personne âgée. Tu devrais apprendre à douter un peu plus des autres. »

Juste au moment où elle pensait que toutes les chaînes du corps d’Aur l’enfermaient solidement sur place, les chaînes de son corps commençaient à trembler et à s’effondrer d’elles-mêmes.

« Qu’est-ce qui se passe !? ... Ne me dites pas que le démon est... ? » demanda Wikia.

« Non, ce type fait son travail fidèlement. Je ne triche pas ou quoi que ce soit. C’est juste que tu as tout simplement mal compris mes paroles, » déclara Aur.

Avec un sourire agréable, Aur avait fait craquer ses articulations pour détacher son corps qui venait de se libérer de ses attaches.

« La victoire ou la défaite de ce jeu est décidée quand il ne reste qu’une partie du corps du joueur perdant. ... Je n’ai jamais mentionné l’ordre des choses, » déclara Aur.

Ordre séquentiel ? Qu’est-ce qu’il raconte ? Que se passe-t-il ?

L’esprit de Wikia était dans la confusion, et la bonne réponse s’était brusquement présentée à elle.

« Ne me dites pas que la partie du corps que vous possédez est..., » déclara Wikia.

Aur acquiesça d’un signe de tête.

« Tu as trois compagnons, n’est-ce pas ? Moi y compris, j’ai quatre personnes sur lesquelles parier... Tu n’es pas contente d’avoir gagné ? Maintenant, tu n’as plus qu’à me battre trois fois avant de pouvoir sauver tes amis, » déclara Aur.

En entendant la voix d’Aur qui semblait très heureuse, l’expression de Wikia était teintée de désespoir.

***

Partie 8

Dans une cellule souterraine sombre et froide, Alan était lové comme une sorte de chenille. Ses bras étaient attachés derrière son dos par des menottes de fer et ses pieds étaient également liés par une chose semblable. Naturellement, il n’était pas possible pour lui d’utiliser de la magie.

Avant-hier, il avait été transféré dans une pièce spacieuse pour une journée, mais à part cela, il était de retour dans cette cellule étroite de la prison étalée sur le sol. Il n’y avait pas de lit dans cette pièce et la seule chose sur laquelle son corps pouvait reposer était le sol dur et froid. On lui donnait ses repas, mais le strict minimum, et chaque jour, on lui apportait un seul repas, on ne lui donnait pas de couverts, mais seulement un bol de soupe grossière, et comme un chien, il devait le boire avec sa bouche.

Parce qu’il avait les deux mains et les deux pieds liés, et parce que la pièce n’avait rien à l’intérieur, il ne pouvait même pas aller aux toilettes pour faire correctement ses besoins. Il était couvert de sa propre déjection et chaque jour il se sentait extrêmement malheureux, Alan vivait à peine sa vie.

La raison pour laquelle il avait pu tenir aussi longtemps sans se suicider, après avoir été humilié et déshonorer de cette manière, c’était qu’il pensait à ses compagnons.

Pendant les trois premiers jours, il espérait que ses amies viendraient le sauver. Comme Alan avait été le premier à s’évanouir, il ne savait pas si ses compagnons avaient tous été pris. En dehors de Nadja, dont il savait qu’elle avait vu ses mouvements scellés, il pensait que peut-être Sharl, la prêtresse elfe ou peut-être même la très fiable Wikia pourrait s’échapper d’une manière ou d’une autre et qu’elle serait capable d’initier une mission de sauvetage.

Après ces trois jours, Alan s’était rendu compte qu’Aur n’avait pas l’intention de le garder en vie pendant longtemps et qu’il ne pouvait continuer à s’attendre à un sauvetage. Même si on lui donnait un repas, c’était une soupe aromatisée au sel, ce n’était pas quelque chose qui lui donnait assez de nourriture pour survivre longtemps. Le fait d’être dans une situation où il ne pouvait pas bouger son corps et d’avoir continuellement à se coucher sur ce sol froid et dur avait épuisé la force physique d’Alan sans aucune pitié. Un sentiment d’impuissance insondable et l’odeur de sa propre saleté coupaient sa forte volonté en petits morceaux. Il avait instinctivement compris qu’il ne durerait pas longtemps.

Au cours des trois jours suivants, Alan avait réussi à retrouver une lueur d’espoir. Jusqu’à ce jour, une femme aux beaux cheveux noirs, presque comme une poupée, lui portait ses repas. Quoi qu’Alan ait dit à cette fille, elle n’avait même pas de réaction et elle ni lui ne répondait pas. Elle s’acquittait de ses fonctions et s’en allait.

Cependant, le septième jour, la femme qui apportait son repas avait changé, et c’était maintenant une démone aux ailes de chauve-souris. Alan fronçait les sourcils quand il avait vu ses ailes maléfiques, mais quand il avait essayé de lui parler, contrairement à ses attentes, elle lui avait répondu très franchement.

Alan avait pu apprendre que ses compagnons avaient été capturés et, bien qu’il ait été découragé, cela ne lui avait pas causé un grand choc. Il avait également pu apprendre que ses trois compagnons avaient été beaucoup mieux traités que lui dans ce donjon.

Le huitième jour, Alan avait commencé à s’inquiéter d’autre chose. Il se demandait pourquoi ses autres compagnons étaient mieux traités que lui. Si vous pensiez que c’était logique, cela signifiait probablement qu’Aur n’avait pas l’intention de tuer les trois autres personnes. Au moins, il n’avait pas l’intention de leur faire du mal dans un avenir rapproché.

Mais pour Alan, cela ne pouvait que signifier que le pire allait lui arriver.

Et le jour où ses cauchemars étaient devenus réalité, ils étaient enfin venus pour lui.

Ce jour-là, Alan avait été autorisé à nettoyer son corps avec de l’eau chaude, et après un long moment, il avait finalement été autorisé à enlever ses entraves et à sortir de cette cellule étroite. Et ainsi, il avait été conduit dans une grande pièce. On ne peut même pas le comparer à sa petite cellule de prison. Les planchers avaient été magnifiquement nettoyés et le long des murs, il y avait de la lumière qui illuminait la pièce. Il y avait un grand lit et même des meubles dans cette chambre, mais Alan avait été déplacé pour qu’il s’assoie sur une chaise dans le coin de la pièce.

Avec un cliquetis, ses mains avaient été menottées à la chaise. Un mauvais pressentiment s’empara de lui. Même si Alan essayait de faire appel à la démone devant lui avec ses yeux, comme si la démone ne pouvait même pas le voir, elle l’ignora complètement et sortit tout simplement de la pièce.

Être seul à l’intérieur de cette pièce, lui avait fait ressentir un sentiment vraiment désagréable le long de sa colonne vertébrale. C’était comme lorsque vous touchiez un coffre au trésor dont vous saviez qu’il contenait un piège exceptionnellement malveillant, ce genre de très mauvaise prémonition.

Mais Alan ne pouvait rien y faire. Il était fermement menotté à la chaise. Peu importe à quel point il tirait dessus, il ne semblait pas qu’il allait s’en détacher.

Alan n’avait pas été capable de s’endormir toute la nuit et il n’avait fait qu’attendre en étant éveillé. Très vite, la porte de sa chambre s’était ouverte.

« Nadja ! Sharl, Wikia ! »

Quand il avait vu les trois filles entrer dans sa chambre, Alan avait crié d’une voix ravie. Bien qu’elles portaient des vêtements humbles et appropriés pour les prisonniers, les trois filles n’avaient pas l’air d’avoir leur corps comme le sien. Les cheveux longs de Nadja étaient devenus courts, mais il n’y avait pas de blessures visibles sur son corps.

« ... Qu’est-ce qui ne va pas ? Ne me dites pas qu’on vous a empêchés de parler ? Ou est-ce que vous ne m’entendez pas ? » demanda Alan.

Seule Wikia avait répondu à la question d’Alan en secouant la tête. Et elle murmura. « Alan... Je suis vraiment désolée... Je suis vraiment désolée. »

Wikia n’était même pas capable de regarder Alan pendant qu’elle parlait et elle ne pouvait que le regarder de haut avec honte quand elle s’excusait à plusieurs reprises auprès de lui.

Il ne savait pas à quoi pensait Nadja, alors qu’elle regardait dans l’air avec ce regard vide. Même la Sharl, habituellement amicale, ne répondait pas à ses questions, elle ne faisait que sourire.

« Avez-vous pu profiter de vos touchantes retrouvailles ? » demanda une voix d’homme.

« ... Aur ! Espèce de salaud, que leur as-tu fait !? » s’écria Alan.

Un cliquetis des menottes avait retenti alors qu’Alan commençait à lutter pour libérer son corps.

« Hmm... Qu’est-ce que j’ai fait ? » demanda Aur.

Comme s’il pensait à la question, Aur fit un pas en avant, se tenant entre Sharl et Nadja, il prit les deux filles dans ses bras et commença à caresser leurs seins.

« Dois-je te l’expliquer en te le montrant ? Voilà exactement ce qui s’est passé au cours de ces quelques jours, » déclara Aur.

Aur, qui était censé être leur ennemie, caressait les seins des deux filles juste devant Alan, et au lieu d’être en colère, les deux filles avaient l’air ravie et avaient même commencé à rougir. En regardant leurs expressions, Alan avait reçu un choc intense.

« Sharl, Nadja, qu’est-ce qui ne va pas chez vous... !!? Qu’est-ce qui se passe... Wikia, tu sais quelque chose à ce sujet !? » demanda Alan.

Sharl et Nadja ne lui répondaient même pas, alors il avait tourné son regard vers Wikia. Cependant, elle ne faisait que répéter ses excuses encore et encore et elle n’avait pas non plus répondu à ses questions.

« Fumu, très bien... Léona, tu peux lui expliquer, » déclara Aur.

L’appelant intimement par son vrai nom, Aur tenait la taille de Nadja. Comme si les mots d’Aur étaient des mots magiques qui lui permettaient de parler à nouveau, Nadja avait finalement prêté attention à Alan.

« Désolé, Alan. Je t’ai toujours trompé, » déclara Nadja.

Après avoir dit cela, Nadja déplaça son regard vers Aur, enveloppant ses deux bras autour de son cou, elle lui avait donné un baiser.

« Je suis la fidèle subordonnée du Seigneur Aur. Je t’ai piégé tout ce temps, » déclara Nadja.

« Tu mens !! Comment peut-on... ? Comment est-ce possible !? Je veux dire, tu es... ! » cria Alan.

Alan criait et bougeait bruyamment ses menottes, mais Aur l’avait interrompu alors qu’il donnait un ordre à Nadja.

« Il semblerait que cet homme n’ait pas confiance en tes paroles... Pour qu’il croie en toi, pourquoi ne pas lui montrer une preuve de ta loyauté ? » demanda Aur.

« Oui, Seigneur Aur, » déclara Nadja.

Nadja hocha joyeusement la tête et grimpa sur le lit à quatre pattes, montrant son cul à Aur.

« N’hésitez pas à recevoir la preuve de ma loyauté, Seigneur Aur, » déclara Nadja.

« Nadja ! Arrête ! Arrête ! S’il te plaît, je t’en supplie ! Tu mens, c’est un mensonge, une grosse blague... ! Non, ça doit être une sorte de plan, non ? Tu prévois de le séduire comme ça et de lui couper le cou, c’est de ça qu’il s’agit, non ? S’il te plaît, ne fais pas ça, Sharl, Wikia, arrêtez Nadja ! » cria Alan.

Alan criait de chagrin et de tristesse, mais Sharl continuait simplement à sourire et Wikia détournait son visage dans la douleur. Devant eux, Aur avait percé le vagin de Nadja avec son truc épais et dur.

Elle l’aimait bien et pensait qu’il était idéal. Mais en ce moment, Nadja, qui était censée être une sorte d’amoureuse d’Alan, faisait l’amour avec un autre homme juste devant lui. En plus de cela, Nadja montrait une expression de plaisir, elle bougeait ses hanches avec bonheur et cela blessait profondément son esprit.

« Arrête ça... S’il te plaît, arrête, » cria Alan.

Alan criait, il luttait violemment pour se libérer. Quand Aur avait finalement laissé échapper beaucoup de ses fluides blancs et nuageux au fond de Nadja, Alan s’était aussi fatigué d’être enragé et s’était affaissé sur sa chaise.

« Merci de me montrer votre affection, Seigneur Aur, » déclara Nadja.

Touchant son propre vagin avec ses deux mains, Nadja avait exhibé délibérément le sperme qui s’égouttait sur Alan.

« Tu comprends enfin ? Tous les poils de mon corps, jusqu’aux ongles, appartiennent au Seigneur Aur. J’aime vraiment profondément le Seigneur Aur. Bien que je me sente mal de t’avoir trompé, c’était pour le bien de mon maître. Pardon, » déclara Nadja.

La femme soldat avait parlé à Alan d’un ton très franc. Et même si elle avait le même visage que la personne qu’il connaissait, elle n’était plus la fille qui le draguait. Était-ce vraiment Nadja ? Comme s’il cherchait de l’aide, il avait tourné les yeux vers les deux autres filles.

« Ahh, bien sûr. Expliquons ce qui est arrivé aux deux autres personnes. Sharl, tu es la prochaine, » déclara Aur.

Quand Aur appela le nom de Sharl, elle fit rebondir joyeusement son petit corps et elle se mit sur le lit.

« Oui. J’adorais Alan. Il est fort, courageux et plus gentil que quiconque. J’aimais cet Alan, » déclara Sharl.

Elle disait une telle chose timidement, et elle avait un sourire sur son visage qu’Alan avait l’habitude de voir. Son doux sourire qui vous rappelait la lumière chaude du soleil.

« Mais le truc, c’est que le Seigneur Aur m’a appris quelque chose d’encore plus merveilleux que ça, » déclara Sharl.

Son sourire doux avait disparu et cela s’était transformé en une expression d’obscénité, Sharl faisait courir sa langue le long du pénis d’Aur qui était couvert du jus d’amour de Nadja et de sa semence comme si c’était la chose la plus délicieuse du monde.

« C’est-à-dire... Le pénis du Seigneur Aur... Ahhhh, c’est si dur, grand et fort... Ce n’est même pas comparable au petit truc d’Alan. C’est si merveilleux..., » déclara Sharl.

En voyant les filles s’amuser devant lui, le pénis d’Alan devenait dur avant même qu’il ne s’en rende compte. L’habit qu’il portait était la même que les trois autres filles, c’était un mince uniforme de prison, et c’était facilement capable de montrer la forme et la taille de son entrejambe qui était maintenant enflée. En comparant sa taille à celle d’Aur, Sharl avait gloussé de ridicule.

Elle était ensuite tombée vers le lit et avait largement ouvert sa fente pour attirer Aur.

« Seigneur Aur, s’il vous plaît, utilisez votre bite épaisse et merveilleuse pour prendre possession de votre esclave obscène. S’il vous plaît, versez beaucoup de votre semence blanche et chaude dans la poche pour enfants faite pour l’usage exclusif du Seigneur Aur, » déclara Sharl.

Alan ne pouvait même plus croire ce qu’il voyait devant ses yeux. Cette Sharl honnête et au cœur pur, qui était la plus modeste et la plus convenable des trois filles, écartait les jambes et parlait dans un langage extrêmement indécent, suppliant pour son sperme misérable.

« Ahhn ! La chose épaisse du Seigneur Aur arrive... ! Plus, plus profond... ! S’il vous plaît, enfoncez-le plus profondément ! » demanda Sharl.

Alors qu’Alan était encore assis là, horrifié, le petit corps de Sharl absorbait complètement la bite d’Aur à l’intérieur d’elle. C’était assez féroce, mais le jardin secret de Sharl l’engloutissait facilement.

Alan avait eu le cœur brisé en l’entendant parler. En entendant les gémissements coquets de Sharl, son cœur se brisait encore plus en morceaux, au point que son esprit ne pouvait plus se remettre en état. Il n’avait plus le pouvoir de crier ou même de lutter.

« C’est un mensonge... c’est un mensonge... Un rêve, ça doit être un rêve... »

Se murmurant cela désespérément à lui-même, il niait la scène devant ses yeux. Même si son cœur était brisé en petits morceaux, il était toujours capable de l’empêcher de se désintégrer d’une manière ou d’une autre.

« Maintenant, c’est enfin au tour de Wikia, » déclara Aur.

Après avoir versé beaucoup de sperme dans Sharl, il avait finalement appelé la dernière fille.

« J’ai une bonne nouvelle. Lève ton visage, » déclara Aur.

Aur enlaça fermement Wikia par-derrière, saisissant son menton délicat, il tourna son visage vers lui. Bien que son corps ne lui ait pas résisté, son visage fronçait désagréablement les sourcils.

« Cette fille, contrairement aux deux autres, ne m’a pas donné son corps. D’ailleurs, elle ne m’a pas encore dit son vrai nom, » déclara Aur.

En entendant ses paroles, Alan regarda Wikia en réfléchissant. En regardant son expression, elle était certainement remplie de refus comme si elle résistait à Aur. Pour quelqu’un comme Wikia qui était normalement calme et recueillie, le fait de montrer ce genre d’expression, il ne fait aucun doute qu’elle détestait beaucoup Aur et qu’elle était dégoûtée par lui.

Tout en ayant l’impression qu’il venait de trouver sa dernière lumière, l’énergie revient dans le corps d’Alan et son esprit s’enflamma. Il était probable que ses pouvoirs magiques étaient scellés et qu’elle était contrainte par la force. Il ne savait pas pourquoi les deux autres filles étaient devenues comme ça, mais il était sûr que c’était à cause de ce magicien maléfique.

Cependant, Wikia n’était pas comme les autres, elle semblait ne pas être affectée. Après tout, Wikia était une magicienne extraordinaire.

Alan essayait désespérément de trouver une idée. Tant qu’il avait un plan et que Wikia remarquait son signal, il était probable qu’elle pourrait exécuter le plan. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de créer un plan pour sortir de cette situation difficile. S’il pouvait d’une manière ou d’une autre enlever les menottes qui le retenaient, détruire l’objet magique qui scellait le pouvoir magique de Wikia, il pourrait tuer Aur.

S’il ne pouvait faire qu’une chose, Alan pourrait redevenir ce qu’il était avant. Au moins, si ce n’est les deux autres, Alan et Wikia le pourraient. Les deux autres personnes qui étaient déjà tombées dans la dépravation ne pouvaient probablement plus être sauvées. Dans le pire des cas, il était même prêt à les abandonner. Sauf pour Wikia. Alan voulait faire tout ce qui était nécessaire pour protéger la chasteté de Wikia qui n’avait pas encore été souillée. Alan l’avait juré dans son propre esprit.

J’arriverai à faire quelque chose, fais-moi confiance. Avec l’intention de faire connaître à Wikia sa détermination, Alan faisait signe à Wikia. En tant que femme qui avait voyagé ensemble et fait beaucoup d’aventures ensemble, elle avait pu deviner immédiatement ses intentions.

« ... Je suis désolée, Alan, » déclara Wikia.

Et la réponse qu’elle lui avait donnée avait été, comme prévu, ses excuses.

« Maintenant, Wikia. Pourquoi ne pas lui apprendre... à propos de qui tu es ? » demanda Aur.

Aur s’était assis avec les jambes croisées sur le lit. Wikia se tenait devant lui et avait commencé à se déshabiller et même à révéler sa poitrine.

« Je suis désolée, Alan... Je... En dehors de mon cœur, je suis déjà devenu la possession d’Aur, » déclara Wikia.

Le nom d’Aur avait été gravé sur l’estomac blanc et lisse de Wikia. Normalement, elle ne serait pas visible sur sa peau, mais quand Aur déversera de la magie dans son corps, cela commencera à briller pour se montrer. C’était la preuve qu’elle était sa « possession ».

« Ce n’est pas possible... Wikia... Tu mens, n’est-ce pas ? C’est bon, bientôt, bientôt, je vais trouver une stratégie... Nous avons toujours réussi à sortir des crises, n’est-ce pas ? Alors... tant que notre lien existera encore, » déclara Alan.

En entendant les paroles d’Alan, Aur avait plissé les sourcils quand il s’était mis à cligner des yeux en réponse.

« ... Après tout, les obligations ne représentent que cela. Certainement, tu es peut-être lié par des “liens”. Mais, ce que tu appelles “lien” est quelque chose qui s’effondre facilement, » Aur ricana pendant qu’il parlait à Alan.

Cependant, ses yeux semblaient de plus en plus sombres... et d’une certaine façon, on pouvait voir qu’il avait cette lumière triste dans les yeux. La seule personne à l’avoir remarqué à propos d’Aur était Wikia, qui avait été la seule capable de garder sa présence d’esprit.

« Maintenant. Viens par ici, Wikia, » déclara Aur.

Avant qu’elle n’ait pu y réfléchir davantage, on lui avait ordonné de venir le voir. Wikia abaissa lentement sa taille et plaça sa belle fente contre le pénis d’Aur.

« Arrête ça... Arrête, Wikiaaaaaa ! Arrête, arrête ! Arrête ! S’il te plaît, arrête ! Je vais te tuer ! Je vais vraiment te tuer ! Espèce de merde ! Essaie de mettre ce truc dégoûtant en elle, je vais le couper en petits morceaux ! Arrête, ne fais pas ça, Wikiaaaa... !! » cria Alan.

Alan se penchait en avant comme s’il voulait arracher les bras de la chaise, il criait du fond de son âme, gémissant d’agonie. Néanmoins, Aur posa ses deux mains sur l’épaule de Wikia et sans faire de pause, il la pousse vers lui et la perça jusqu’au fond de son vagin.

« AAAAAAAHHHHHHHHHHHH !! Je vais te tuer, je vais te tuer, je vais te tuer, putain !! Je vais te maudire et regarder ton corps pourrir en enfer !! AHHHHHHHHH ! Je ne te pardonnerai jamais ! Et il en va de même pour vous deux ! Sharl, Nadja ! Bande de putes, vous montrez à ce genre d’homme dégoûtant un sourire si obscène ! Espèces de salopes bouffeuse de bites ! » cria Alan.

Pour qu’Alan puisse voir, Aur montrait exprès l’endroit où il avait percé Wikia, et du sang coulait de son jardin secret. C’était précisément la preuve que la pureté qu’elle avait protégée pendant tout ce temps lui avait été volée.

Alan avait prononcé des malédictions alors qu’il vomissait des mots injurieux l’un après l’autre. En voyant le héros autrefois gentil, doux et droit qu’Alan était, se transformer en quelqu’un comme ça... La dernière forteresse de Wikia qui avait gardé son esprit ensemble s’était effondrée et dispersée en morceaux.

Tout son corps et ses fonctions avaient été donnés à Aur, c’était quelqu’un qui ne pouvait même pas faire ses besoins sans sa permission. Elle avait perdu toute la dignité humaine de son corps et Alan était son dernier combat. Mais même cela avait été perdu et remplacé par la déception et la désillusion.

Voyant son état d’esprit calme, Aur lui chuchota à l’oreille.

« Maintenant, Wikia. Pourquoi ne pas dire à cet homme barbare et vulgaire... et fait moi savoir qui est ton maître avec ton vrai nom ? » demanda Aur.

« Je m’appelle... Victoria Quia Victima et mon maître, c’est vous, Seigneur Aur... ! » déclara Wikia.

C’est à ce moment précis que la jeune et talentueuse magicienne avait vendu son âme au magicien maléfique.

Une forte sensation de plaisir traversa le corps de Wikia, et elle arriva instantanément à sa jouissance. Le sentiment que son âme était prise dans sa main était terriblement effrayant. Du fond du cœur, un plaisir si doux s’était répandu dans tout son corps, assez pour l’engourdir complètement.

Wikia pouvait sentir que son âme blanche et pure devenait noire. Cette agréable sensation n’avait pas de fin. Une fois qu’elle avait éprouvé un tel plaisir intense, il ne lui avait plus été possible de revenir à son état d’origine.

Quand elle avait vu comment Sharl était devenue si obscène et indécente, Wikia l’avait méprisée pour cela, mais en ce moment elle savait mieux que quiconque ce que Sharl avait ressenti. Si ce plaisir peut être goûté chaque fois qu’Aur lui faisait l’amour, elle n’hésiterait pas à lui vendre son âme encore et encore.

« Je vais te tuer ! Je vais te tuer, te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! »

Comme s’il ne pouvait rien faire d’autre que répéter ces mots, Alan semblait être devenu fou... Non, c’est probablement qu’il était déjà devenu fou. Quoi qu’il en soit, il continuait à crier les mots sans fin.

« Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Te tuer ! Je vais vraiment — — — . »

Cependant, ses paroles n’avaient pas pu durer indéfiniment.

Nadja avait utilisé son épée pour frapper au niveau du cou et lui couper la tête. Bien que personne ne l’aurait remarqué, mais c’était l’épée qu’Alan avait obtenue et c’était l’épée qu’il avait nommée.

Combinant les efforts des quatre personnes, c’était l’épée qu’Alan avait lancée à Nadja pour qu’elle l’utilise pour couper le cou du Minotaure, cette épée était maintenant utilisée pour couper le cou d’Alan.

La haine et l’horreur imprégnaient profondément le corps et l’âme d’Alan, et Aur avait immédiatement appliqué sa magie pour transformer ce corps sans cou en démon. Maudissant tout le monde, détestant tout, l’immortel guerrier des ténèbres... C’était la naissance d’un Dullahan.

« J’ai payé beaucoup d’argent pour nourrir et armer ce Minotaure et pourtant il a été facilement tué, mais je suis sûr maintenant que cet homme sera capable de compenser amplement comme substitut. Emmène-le dans la salle des gardes du deuxième niveau et déploie-le pour protéger la pièce. Et aussi, va parler aux Nains et fais-leur préparer un ensemble complet d’armement pour lui. Ahh, tu n’as pas besoin de lui donner un bouclier. Après tout, il va tenir sa propre tête avec sa main gauche, » ordonna Aur.

Il s’accrochait maintenant à son propre cou qui venait d’être sectionné, et la tâche de s’occuper de ce nouveau-né Dullahan était laissée à Lilu qui était juste à l’extérieur de la pièce. La haine était l’une des principales sources de pouvoir de ce « démon ». Le Dullahan est en effet différent des morts-vivants habituels.

« Oui ~ ~. Maître, que vas-tu faire maintenant ? » demanda Lilu.

« Wikia a enfin fait l’expérience de sa première fois, et c’est aussi la première fois qu’elles se rassemblent toutes les trois devant moi comme ça. Je pense que je vais les apprécier un peu plus, » déclara Aur.

Aur était toujours assis alors qu’il perçait Wikia par-derrière, il avait aussi appelé Sharl et Nadja pour s’occuper de lui à gauche et à droite. Enfin, son grand projet, qui avait pris beaucoup de temps, avait pris fin. Ce soir, il pourra enfin profiter du fruit de son travail, il allait lentement le savourer.

« ... Une fois que j’aurai réglé ce problème et que je reviendrai, serais-je aussi capable de t’accompagner ~ ? »

Après avoir réfléchi un moment, Lilu lui demanda ça. Si c’était avant, elle se plaignait juste d’être obligée de faire un travail pénible, mais dernièrement, Lilu semblait penser à quelque chose et elle agissait comme une enfant gâtée et essayait de profiter d’Aur à la place.

« ... Eh bien, d’accord. Soit dit en passant... Si tu rencontres Spina ou Ellen, tu peux aussi les amener toutes les deux, » déclara Aur.

Parce qu’il était à court de personnel, il voulait aussi inviter les deux filles qui travaillaient dur pour lui. Bien qu’elles ne s’en plaignaient pas particulièrement et qu’elles l’aient servi de leur plein gré, elles pourraient devenir assez gênantes plus tard s’il ne s’occupait pas d’elles.

« Bien reçu ! Alors je me dépêcherai et je reviendrai, d’accord ~ ! » déclara Lilu.

Lilu était accompagnée par le Dullahan alors qu’elle s’envolait littéralement.

Le chevalier sans tête qui avait en lui une haine sans fin allait utiliser ses compétences avec l’épée et la magie pour commencer un bain de sang avec un grand nombre d’aventuriers afin de libérer sa furie.

Tout en pensant à l’avenir, il avait laissé échapper son sperme une fois de plus à l’intérieur de Wikia.

***

Statut du Donjon (Chapitre 10)

Voici l’état du donjon après la fin du dixième chapitre.

Nombre d’étages : 4 étages de donjon

Miasme : 10

Notoriété : 20

Magie stockée : 30 (Unités : 10 000 par jour)

Consommation de magie : 10 Unités (10 000 par jour)

Nouvelles installations :

 Salle de conférence

Cette salle est utilisée pour tenir des réunions stratégiques traitant de questions d’importance, par exemple lorsqu’une invasion se produit. La salle est de taille moyenne, il y a une grande table rectangulaire au milieu et des chaises. Un tableau noir et de la craie sont également préparés pour l’écriture.

 Noyau du donjon Niveau 3

Le Noyau du donjon s’est transformé et a augmenté en une taille qui peut rivaliser avec une pièce unique. Il y a environ 10 millions d’unités d’énergie magique qui peut être mise de côté dans ce noyau.

 Salles du Boss

Afin d’empêcher tout intrus de traverser le donjon, une pièce est créée et placée entre chaque étage. Si le démon dans cette pièce est vaincu, une clé peut être obtenue et les intrus peuvent passer à l’étage suivant, sinon il est impossible d’avancer.

 Cellule d’isolement

Lorsqu’un intrus particulièrement prometteur est capturé, il est placé dans cette cellule d’isolement. Il y a un lit et un vase pour les excrétions, il y a aussi une boîte aux lettres pour déposer les repas dans la chambre.

 Chambre de Niveau 2

Il y a un grand lit à l’intérieur de cette chambre et c’est une chambre créée pour Aur. C’est si grand qu’Aur sera capable d’être avec plusieurs femmes en même temps dans ce lit.

 Cuisine de Niveau 2

C’est une cuisine facile à utiliser qui a été conçue par un artisan spécialisé. C’est un endroit où les filles qui ont été envoyées à Aur en tant que sacrifice peuvent montrer leurs talents.

Nouveau potentiel de guerre :

 Minotaure

Potentiel de guerre : 7

C’est une bête démoniaque, possédant la tête d’un taureau et le corps d’une personne énorme. Son intelligence est légèrement inférieure à celle d’un être humain ordinaire, mais sa force physique dépasse de loin celle d’une personne moyenne et il est capable de manipuler librement les armes qu’on lui donne. La force musculaire de cette créature est terrifiante, une frappe de sa hache peut se vanter d’une puissance destructrice merveilleuse.

 Nadja

Potentiel de Guerre : 6

Capacité Magique Maximale : 0,5

☆ Sharl

Potentiel de Guerre : 6

Capacité Magique Maximale : 2

 Wikia

Potentiel de Guerre : 6

Capacité Magique Maximale : 3,5

Trois aventurières. Bien qu’elles puissent être qualifiées d’aventurières de première classe, comparées à la super Ellen de première classe, ou à Yunis encore plus puissante, elles commencent à pâlir en comparaison. Cela dit, leur véritable valeur réside dans leur capacité de coordination mutuelle. Selon les circonstances, il leur est possible de vaincre des ennemis de rang supérieur si elles coopèrent.

 Dullahan

Potentiel de guerre : 8

Le Chevalier Immortel qui continue à se battre avec une rancune et une haine profondes pour tout. Capable d’utiliser à la fois son épée et de manipuler la magie à volonté, il ne tient pas compte des dégâts que son corps subit en combattant continuellement à pleine puissance. Par conséquent, ses capacités sont totalement incomparables à l’époque où il était humain et sa force a augmenté d’un pas de géant. À l’intérieur du donjon où le miasme déborde, même si le Dullahan est vaincu une fois, il se relèvera et renaîtra après un petit moment. C’est un démon extrêmement gênant à traiter.

***

Le donjon actuel

Après l’attaque, la notoriété de la ville s’est répandue, et de nombreuses personnes aux oreilles vives, y compris les aventuriers résidant dans les villes voisines, ont entendu parler de l’existence du donjon. En raison de l’augmentation du nombre d’aventuriers qui visitent le donjon et parce que le donjon est taché par un flux de sang lorsque les démons interceptent les intrus, le sombre miasme dans le donjon se renforce. Il est plus facile de faire appel aux fantômes et aux apparitions, et c’est une situation dont Aur a profité. Comme le nombre d’intrus a augmenté, Aur a passé en revue plusieurs des mécanismes de défense autour du donjon, de sorte qu’il est devenu de plus en plus difficile pour un intrus d’envahir le donjon.

***

Histoire parallèle – De temps en temps, nous devrions montrer de l’appréciation à nos subordonnés

Partie 1

« ... Pourquoi les choses se sont-elles passées ainsi ? » Aur murmura à lui-même après avoir vu que la pièce débordait de filles.

« Hahahahah, j’ai réussi à trouver tout le monde... Tu ne trouves pas que c’est bien de temps en temps de faire ça ? » Lilu s’était exprimée sans être particulièrement timide à ce sujet.

La salle était déjà remplie de Nadja, Sharl et Wikia, et il était vrai qu’Aur avait aussi dit à Lilu d’emmener Spina et Ellen. Même le fait que les subordonnés d’Ellen soient avec elle avait du sens parce que les elfes noirs se coordonnaient toujours ensemble en tant que groupe.

Cependant, le fait que Yunis, Marie et même Mio étaient ici, qu’est-ce qui s’était passé ? Ou plutôt, c’était toutes les filles du donjon d’Aur réunies en un seul endroit.

« C’est vrai. Tu ne peux pas nous laisser toutes dehors ! Dernièrement, tu n’as pas fait attention à nous, » déclara Yunis.

Yunis avait gonflé ses joues. Aur se disait : « Ne te faufiles-tu pas dans mon lit presque tous les soirs ? », mais il avait la discrétion de ne pas mettre ses pensées en mots.

« Ah, hum, est-ce que c’est vraiment bien pour moi d’être ici... ? » demanda une petite voix.

La seule à agir timidement comme si elle ne devrait pas être là était Mio. Après avoir reçu l’affection d’Aur, son apparence avait changé et elle était devenue très élégante. Bien qu’elle ne portait pas de maquillage en temps normal, ses cheveux étaient maintenant très brillants et sa peau était devenue lisse, même son comportement et son apparence étaient devenus un peu plus sensuels. Bien qu’elle disait cela, elle ne montrait aucune intention de quitter la pièce, et à sa façon, elle était probablement très impatiente.

« Eh bien, je suppose que c’est bon. Je ferai l’amour avec vous toutes, » déclara Aur.

Aur lui-même aimait l’idée de faire l’amour avec plusieurs partenaires en même temps. Il semble que Lilu avait prévu que les choses se passent comme ça et Aur avait décidé de sauter sur l’occasion.

« Super ! Alors l’ordre devrait être décidé par qui a rencontré Aur en premier. J’y vais en première, d’accord ! » déclara Lilu.

Décidant des choses toute seule, Lilu s’était accrochée à la poitrine d’Aur sans permission.

« Si c’est le cas, je passe en seconde, » Yunis s’accrocha volontairement au bras droit d’Aur.

« Alors je suis troisième..., » Spina allait serrer le bras gauche d’Aur dans ses bras, mais Marie prenait déjà cette place.

L’expression de Spina était gelée et le bord de ses lèvres était légèrement crispé.

« Je suis la troisième ! Sofi est 4e, » déclara Marie.

Sans aucune hésitation, Marie avait déclaré sa position à haute voix. Aur recula et Spina et Marie se regardèrent dans les yeux. Quand il les regarda toutes les deux comme cela, il vit une illusion d’optique, comme un serpent venimeux et un hamster mignon qui essayaient de se battre... Peu importe comment on le regardait, le hamster allait à tous les coups perdre, ou plutôt devenir la nourriture du serpent.

« Si nous suivons l’ordre que tu m’as donné, c’est comme ça que ça se passera. Abandonne, » déclara Aur.

Aur avait servi de médiateur pour les deux femmes et, à contrecœur, Spina s’était déplacée derrière Aur et avait enlacé son dos.

« Comment est-ce ? Je parle du sentiment d’être entourée de tant de belles femmes. En tout cas, étant une succube, je n’ai pas l’intention de perdre contre aucune d’elles, » déclara Lilu.

Utilisant son vagin, Lilu avait pris le pénis d’Aur profondément en elle tout en montrant ce sourire envoûtant. L’intérieur de son vagin était comme une chose vivante en soi, il bougeait librement et serrait fermement la chose d’Aur. C’était comme la combinaison de tous les jouets de plaisir combinés, c’était le trou de viande de la plus haute qualité.

« Ahh, si nous comparons simplement ta capacité à donner du plaisir, alors en effet, la tienne, c’est probablement la meilleure, » déclara Aur.

Aur ne pouvait s’empêcher d’accepter ce fait. Pour commencer, la structure corporelle d’une succube était totalement différente. Il n’y avait aucun moyen que le corps d’un humain puisse rivaliser avec celui d’une succube.

« Néanmoins, plutôt que de me sentir moi-même bien, je trouve encore plus de satisfaction lorsque je peux faire en sorte que ma partenaire se sente bien. En ce sens, j’aime aussi beaucoup la façon dont ton corps est fait, » déclara Aur.

Aur avait manipulé son énergie magique, et l’avait poussée en elle. Après avoir été sa partenaire sexuelle plusieurs fois, il n’avait même pas besoin d’éjaculer, il pouvait librement changer la composition de son corps et lui procurer du plaisir.

« Ahhhhhhhhhhhhaaa !! »

Rien qu’en faisant cela, Aur avait réussi à faire sortir la langue de Lilu et à lui faire courber son corps vers l’arrière. Les sensations qu’Aur lui avait fait ressentir étaient au moins dix fois plus agréables que ce qu’un corps humain ne pourrait jamais ressentir. Même si elle était une succube, il n’y avait aucun moyen qu’elle puisse endurer le plaisir de voir son âme directement remuée.

« Fuaaaaaahhhh ! Aurr ! Tu ne peux pas ! Je vais devenir folle, folle Nhaaaaa ! Ahhhhhn ! Ahn ! aahn ! Noo ! Noo ! Haaaaahn !! » cria Lilu.

Chaque fois qu’il la lui enfonçait, Lilu jouissait et criait d’une voix aiguë. Elle ressentait une vague de plaisir intense et continue, mais elle ne s’évanouissait pas et gémissait toujours plus fort à la place. Si un être humain normal ressentait ce plaisir, soit il s’évanouissait immédiatement, soit il perdait à jamais la raison.

Cependant, pour une succube comme Lilu, elle avait su absorber et boire tout ce plaisir comme une éponge sèche. Jouant avec une sensation qui était clairement au-delà de la compréhension humaine, Lilu ondulait encore habilement son vagin, frottant et étranglant la bite d’Aur.

« Kuu... J’arrive, Lilu ! » déclara Aur.

Même Aur n’avait pas pu supporter aussi longtemps un mouvement aussi agréable et il avait libéré sa propre convoitise au plus profond d’elle.

« Ahhhhhhhhhhhhh !! »

Le sperme d’Aur contenait une grande quantité de mana et pour Lilu, c’était un aphrodisiaque très puissant et, en même temps, c’était la nourriture de la plus haute qualité pour elle. C’était précisément comme si le plaisir lui-même se déversait dans son être, et elle avait eu l’orgasme le plus élevé possible.

« Je suis la suivante ~ ! »

Lilu avait été complètement épuisée après avoir fini de crier. Yunis l’avait simplement ramassée et l’avait placée sur le côté. « Hyaaaah » la succube poussa un cri pitoyable, Yunis l’ignora et enlaça Aur pour lui donner un baiser.

« Hehehehe... Aur, est-ce que cela me fait-il aussi du bien ? » demanda Yunis.

Yunis s’accrocha au cou d’Aur et enveloppa avec avidité son membre droit.

« Nn, Fuuu... Haaaa... Ça fait du bien... Je suis le plus heureuse quand je suis connectée à Aur comme ça..., » déclara Yunis.

« Ne plaisante pas... avec moi... avec moi, » déclara Lilu.

Avec un sourire à l’étroit sur son visage, Lilu avait saisi la tête de Yunis, qui souriait joyeusement en ce moment.

« J’étais encore plongée dans les réverbérations de plaisir... Pourtant, tu m’as fait quelque chose comme ça, dans ce cas, j’ai aussi mes propres idées, » déclara Lilu.

Le corps de Lilu flottait dans les airs et elle volait entre Aur et Yunis et enveloppait le visage d’Aur de ses seins massifs.

« Ah ~ ~ ! Lilu, tu nous déranges, tu sais !? » déclara Yunis.

« Je m’en fiche. Maître, plutôt que les petits seins de Yunis, ne penses-tu pas que mes énormes seins sont beaucoup plus confortables ? » demanda Lilu.

Même si les deux semblaient se disputer, elles ne semblaient pas avoir une expression agressive. Cela ressemblait plus à deux amies qui se taquinaient toutes les deux, alors Aur avait réagi de la manière appropriée.

« La taille ne veut pas dire qu’elle est supérieure. Ils ont chacun leurs qualités. Comme ça, je veux que tu continues à me faire plaisir, » déclara Aur.

En disant cela, il poussa sa taille vers le haut et avait transpercé Yunis avec son pénis. Rien que pour cela, son expression se fondait dans le plaisir. Lilu renversa son corps en l’air et plaça le visage d’Aur entre ses seins, puis elle commença à faire ramper sa langue le long de la poitrine d’Aur. Aur suçait aussi les mamelons de Lilu, tandis qu’en même temps, il attrapait la taille de Yunis des deux mains et commençait ses poussées pelviennes.

« Ahhhh... Bon... ça fait du bien, Aur, cet endroit juste là... ! Plusss, frappe-moi plus fort, Nnn... Ahh, c’est si bon... ! » Yunis répétait ses paroles comme si elle délirait. « Ahhhh ~ ! Ouiii, je vais jouir ! Je jouisssss... Aur, Aurr... ! »

Yunis criait le nom d’Aur d’une voix étouffée et Lilu avait été écartée. Yunis regardait le visage de son homme bien-aimé qui était partiellement couvert d’ailes de chauve-souris et elle embrassa ses lèvres.

« Nnnnnnn ~ ! Nnn, Fuaann, Muu ! Nnn, Nnn! »

Sans réserve, ils s’emmêlaient les langues et échangeaient leur salive, tandis que le corps de Yunis, convoitant profondément ses lèvres, tremblait en atteignant sa jouissance. Ayant les deux mains enroulées autour du cou d’Aur et les deux jambes fermement fixées autour de sa taille, tout son corps s’accrochait à lui et son vagin se préparait à recevoir son sperme alors qu’elle s’était contractée. Tout comme son expression d’amour habituelle, il avait utilisé toute son énergie pour verser son épais liquide chaud dans la femme qui le désirait profondément.

« Fuaaaah... Aur, je t’aime..., » déclara Yunis.

« Donne-m’en un peu aussi ~, » demanda Lilu.

Avec une expression enchantée, Yunis embrassait profondément Aur, et d’un autre côté, Lilu se rapprochait aussi et s’approchait de ses lèvres. Profitant pleinement des échos, Yunis retira lentement son corps d’Aur. Après ça, Marie avait enfoui instantanément son visage face à l’entrejambe d’Aur.

Marie n’arrivait pas à assimiler sa grande chose brutale avec sa petite bouche, alors elle la léchait ardemment avec sa langue courte. Ses techniques étaient médiocres par rapport à celles des autres filles et ne lui donnaient pas beaucoup de stimulus. Mais en voyant son petit corps essayer si fort pour lui faire plaisir, Aur avait ressenti un autre type de plaisir.

« Avec ce genre de mouvement de la langue, tu ne seras pas en mesure de plaire à ton maître vénéré. Regarde et apprends, » déclara Spina.

Spina poussa un peu Marie, et en volant le pénis d’Aur à Marie, elle avait commencé à l’avaler. Bien qu’elle ait récemment appris l’art de faire plaisir à Aur oralement, sa capacité avait déjà dépassé de loin celle des prostituées ordinaires. Elle était capable de l’emmener au fond de sa bouche jusqu’à la gorge, et pourtant elle torsadait encore sa langue autour de sa bite. Cette technique était incroyable et si on excluait Lilu, de toutes les autres filles, elle était la meilleure.

« Uu ~ Sofii, moi aussi ! Je veux aussi essayer ! » déclara Marie.

Marie souleva une protestation alors que Spina lui vole son tour, et Marie se faufila de force en poussant le visage de Spina sur le côté. À part Aur, Marie était probablement la seule capable de faire une telle chose à Spina qui était jugée par Aur comme étant un personnage au potentiel illimité. Dans un certain sens, elle pourrait même être considérée comme la plus forte.

« ... On ne peut rien y faire. Alors, tu lèches la partie inférieure. Je réconforterai la partie supérieure, » déclara Spina.

« Super ! » déclara Marie.

La fille aux cheveux noirs comme la nuit et une fille aux cheveux dorés comme le soleil, toutes les deux semblaient presque être de vraies sœurs alors qu’elles s’entendaient et s’occupaient de la queue d’Aur.

« Alors, je serai par ici, » sur le côté, Yunis pressa ses seins contre l’épaule d’Aur, elle passa ses mains le long de ses joues et lui arracha un baiser.

« Ah, ma place a été volée... On ne peut rien y faire... Je suppose que je vais prendre cette place, » déclara Lilu.

Lilu flottait sur le côté et ses lèvres avaient atterri sur la poitrine d’Aur. Pendant qu’Aur suçait les lèvres de Yunis, il posa sa main gauche sur son cul, et sa main droite suivait l’entrejambe de Lilu.

« « Ahhnn » »

Lilu et Yunis, qui subissaient une attaque-surprise inattendue, firent entendre involontairement leurs voix. Réagissant aux voix de la fille, Spina plissa ses sourcils et comme si elle était en compétition pour son affection, elle avait saisi le membre d’Aur et le poussa profondément dans sa gorge. Bien qu’elle ne l’ait pas dit à voix haute, elle avait protesté pour qu’Aur ne l’oublie pas.

« Nnmu !? Mnnn, Nn, Mugu »

Comme s’il lui disait qu’il comprenait, Aur avait poussé ses hanches. Même si elle ressentait de la douleur après s’être fait percer la gorge, Spina avait souri tendrement. Même si c’était quelque chose de douloureux, parce que c’était Aur qui le lui avait fait, elle était toujours heureuse.

« J’arrive, bois-le, » déclara Aur.

« Nn ~ ! Mnnn !! »

Avec le fait d’avoir ce liquide nuageux qui jaillissait profondément dans l’intérieur de sa gorge, Spina avait légèrement joui. Et presque comme s’il libérait sa pisse, une grande quantité de liquide riche était avalée, mais parce qu’il y avait tout simplement une telle quantité excédentaire, elle ne pouvait pas tout avaler et elle l’enleva de sa bouche puis elle avait commencé à avoir un accès de toux.

« Je... Je suis désol..., » commença Spina.

« C’est très bien. Marie, tu le lèches, » déclara Aur.

Sentant qu’elle avait fait une gaffe, Spina avait les larmes aux yeux alors qu’elle essayait de s’excuser auprès d’Aur. Marie avait commencé à lécher le liquide qui coule de sa bite.

« Je suis vraiment désolée, vénérable professeur... S’il te plaît, donne ta punition à cette idiote, » déclara Spina.

Spina s’agenouilla sur ses genoux pour se mettre en prosternation et parla d’un ton qui l’avait supplié de lui accorder sa pitié.

« N’ai-je pas dit que tout allait bien ? Si on laisse cela de côté..., » commença Aur.

« S’il te plaît, donne ta punition à cette idiote, » déclara Spina.

Spina répéta les mêmes mots et Aur poussa un soupir. Même si elle parlait d’une voix pitoyable, elle lui ordonnait simplement de la « punir ». Pour être plus précis, c’était probablement une supplication, mais Aur avait toujours l’impression que c’était un ordre.

Cette apprentie qui me donne un ordre, elle a du culot..., murmurant secrètement en lui-même, Aur commença à chanter rapidement une incantation et un signe fut dessiné avec le bout de son doigt.

En un clin d’œil, une corde magique s’était enroulée autour du corps de Spina et elle avait été élevée dans les airs. La corde magique poussait contre sa peau et soulignait ses seins, elle étendait aussi ses jambes et exposait toutes ses parties intimes à Aur. Ses bras étaient étroitement liés derrière son dos et sa colonne vertébrale ne pouvait pas bouger d’un seul pouce de son corps.

« Ahhhh...! » s’exclama Spina.

La corde s’enfonçait dans son corps à cause de son propre poids. En raison de la douleur sourde et du sentiment d’être obligée de prendre une pose aussi obscène, Spina avait instinctivement laissé échapper sa voix dans la honte.

« Dire que tu serais heureuse d’être punie, quel genre de perverse anormale es-tu ? » demanda Aur.

Aur avait saisi la poitrine de Spina et en mettant un peu de puissance dans sa prise, il la tordit fortement vers le haut. Ce n’était pas le genre de toucher qui lui procurait du plaisir, mais plutôt le genre de prise en main négligente qui ne lui causerait que de la douleur.

Cependant, parce que cela lui avait été fait par Aur, la seule chose que Spina pouvait ressentir, c’était le plaisir qu’il éprouvait à se voir saisir. L’entendre dire de telles paroles méprisantes et le voir la regarder de haut avait fait frissonner sa colonne vertébrale.

« Je suis vraiment désolée, vénérable professeur... Je suis une cochonne honteuse qui désire ardemment l’affection de son maître..., » déclara Spina.

Hmph, Aur grogna. Il n’y avait pas de justice s’il faisait exactement ce qu’elle voulait.

« Tu as dit que tu voulais que je t’inflige une punition, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

« Oui... ! S’il te plaît, punis-moi, s’il te plaît..., » déclara Spina.

Les yeux de Spina avaient été humidifiés par l’anticipation et ses joues avaient été teintes en rouge vif. Tout en souriant d’une oreille à l’autre, Aur lui avait parlé sans ménagement.

« Alors, tu resteras là pendant que tu me regardes faire l’amour avec les autres femmes, » déclara Aur.

« C’est impossible... ! », s’exclama Spina.

Sans tenir compte des plaintes de Spina, Aur avait fait signe à Ellen et à son groupe de venir vers lui.

***

Partie 2

« Hmm... Est-ce que c’est vraiment bon ? »

Mio, qui avait été appelée avec Ellen, regardait par intermittence vers Aur et lui posait des questions.

« Ne t’inquiète pas. C’est quelque chose que j’ai moi-même dit, » répondit Aur.

Même après lui avoir dit de ne pas s’inquiéter... Mio murmurait encore quelque chose intérieurement et regardait encore une fois derrière elle. Ce qu’elle regardait, c’était bien sûr l’état de Spina qui avait tout son corps totalement lié par ma magie. Elle avait été forcée d’être dans une position non digne d’une dame. Spina jetait un coup d’œil vers nous avec ce regard haineux.

« Je ne suis pas sûre, si c’est vraiment bien pour moi d’être ici... ? » Mio jeta un coup d’œil à Ellen et aux autres filles tout en demandant.  

« Qu’est-ce que tu dis maintenant ? Lady Mio a perdu sa pureté dans la même salle de bain que nous à l’époque. D’ailleurs, ne nous sommes-nous pas rapprochées dernièrement ? Pourquoi te sens-tu toujours aussi hésitante ? »

Quand Ellen avait dit de telles choses, ses subordonnées avaient également suivi son exemple et avaient acquiescé de la tête. Cette fille nommée Mio, pour une raison ou une autre, était très appréciée par les races non humaines. Sans parler des animaux domestiques comme la vache et le cochon, même les chiens des enfers montraient leur ventre vers elle. À l’origine, beaucoup de bêtes magiques vivant dans le donjon d’Aur étaient seulement destinées à être utilisées comme nourriture et fourrage pour les autres êtres, mais elles étaient toutes devenues émotionnellement liées à Mio.

Peut-être était-ce parce qu’il y avait une similitude avec les races non humaines ? Ou peut-être était-ce parce qu’elle vivait à proximité, mais les elfes noirs avaient agi assez favorablement envers elle. Apparemment, elles travaillaient souvent ensemble.

« C’est comme Ellen le dit. Maintenant, aligne-toi là-haut et je m’occuperais de vous toutes en temps voulu, » déclara Aur.

Les subordonnées d’Ellen amenèrent Mio au bord du lit, et s’alignant, elles se penchèrent vers l’avant et levèrent les hanches, poussant leurs fesses vers Aur. Juste devant Aur se trouvaient six paires de fesses fraîches et juteuses formant une ligne.

Aur avait pris la posture d’une araignée venimeuse qui venait d’attraper un papillon, il les regarda d’un regard sinistre, mais comme les filles avaient le dos tourné vers lui, elles ne savaient pas vraiment à quoi il ressemblait en ce moment.

La belle chair de ces filles se tortillait et coulait de jus d’amour, elles ne savaient pas la folie qui allait leur tomber dessus. Aur plongea immédiatement son membre rigide directement dans Ellen.

« Ahaah ! » avait-elle gémi.

En ayant son propre corps percé, Ellen avait haussé sa voix, et le cul de Mio qui était juste à côté de celui d’Ellen avait aussi tremblé. Aur, peu de temps après, avait sorti son pénis de l’intérieur d’Ellen et il transperça Mio qui était à côté d’elle avec son pénis.

« Fuaaaaaahh ! »

Elles étaient utilisées comme des instruments de musique, alors que cet Aur continuait à s’enfoncer dans les femmes l’une après l’autre. Plus il s’enfonçait à l’intérieur d’eux, plus les filles élevaient la voix avec plaisir. Incapables d’attendre leur tour, les autres filles se balançaient et secouaient leurs hanches pour inciter Aur à se plonger à nouveau en elles. Profitant de chacun de leurs vagins respectifs, Aur se satisfaisait sans réserve.

« Je vais tout d’abord jouir dans toi... ! », déclara Aur.

Quand Aur s’agrippe à la taille de la fille sur le bord gauche du lit, il laissa tout son corps se remplir d’énergie magique. Et de cette manière, après avoir balancé sa taille 3 ou 4 fois, il avait lâché une grande quantité de sperme ainsi qu’une énorme quantité d’énergie magique au fond d’elle.

« Ahhhhhhh ! »

Hurlant d’un doux gémissement, la jeune fille avait ouvert en grand les yeux alors que la salive coulait hors de sa bouche et qu’elle s’évanouissait. Toujours plein d’énergie et de vigueur, Aur avait sorti son membre de l’intérieur d’elle et, avançant vers la droite, il s’était ensuite agrippé au cul de la jeune elfe noire et lui avait à elle aussi versé sa semence.

« Hyaaaaahhh ! Hii, Hihyaaafuuuuuuu ! »

Avec autant d’énergie magique qu’avant, Aur avait souillé cette fille et l’avait emplie avec son sperme. Sa langue pendante, elle poussa un cri et la deuxième fille atteignit également son apogée.

« Qui est la prochaine ! » demanda Aur.

Aur avait sauté Ellen et Mio qui était au milieu et avait planté son membre dans la deuxième fille elfe noire à droite.

« C’est tellement bonnnnnnn ! Je-Je suis en train de jouir !! » cria la fille.

Comme un félin, elle se recroquevilla, s’agrippant aux draps de lit. La fille avait alors perdu connaissance et il sortit d’elle, avant de se diriger vers la fille au bord le plus à droite du lit.

« Non, non, non, tu ne peux pas faire çaaaaaaa !! C’est trop bonnnnnn !! »

Sa voix s’était transformée en voix de fausset alors qu’il la remplissait de sperme. Finalement, Aur était retourné vers les deux filles du milieu et s’était agrippé à leur taille.

« Ahh... Monseigneur, s’il vous plaît, laissez sortir... laissez tout ça à l’intérieur de moi !! Ahhhhhhhhhhh, Ah ! ~ ~ ~ ~ ~ ~ ! »

Émettant une voix qui ne ressemblait même pas à une voix humaine, Ellen hurlait comme une sorte de bête pendant que son corps s’arquait. *Doku Doku*. Sans cesse, un flux constant de sperme était versé à l’intérieur de son vagin, et cette chaleur guidait vers Ellen vers une jouissance encore plus forte.

« Tu es la dernière. J’arrive, Mio, » déclara Aur.

Rien qu’en se faisant appeler par son prénom, elle était déjà si excitée qu’elle était capable de jouir légèrement par anticipation. Quand Aur plongea en elle sa chose épaisse et dure, Mio frissonnait tandis que son corps tremblait. C’était comme si tout son corps s’était transformé en organe sexuel, et cette sensation s’enroulait autour de lui alors qu’elle balançait de tout cœur ses hanches.

« Fuaaah, Ahhh, Ahhhhh, ça vient, ça sort... ! Beaucoup du Seigneur Aur va venir à l’intérieur de moi ! » cria Mio.

C’était un orgasme qui rendait difficile de garder votre conscience, mais même si son sperme était versé à l’intérieur d’elle, Mio se concentrait avec diligence et détermination sur le balancement de ses hanches et la compression de son vagin afin de donner du plaisir à la chose d’Aur. Ce n’était pas pour son propre plaisir, c’était pour qu’Aur se sente satisfait.

« Hmm... Ça fait du bien, Mio, » murmura Aur.

Comprenant comment elle se consacrait à lui, Aur tapota la tête de Mio. Et comme elle avait pu obtenir l’attention d’Aur, elle avait fini par perdre conscience alors qu’elle s’enfonçait dans la mer de draps de lit.

Voyant les six filles face contre le lit, les fesses en saillie et le liquide nuageux s’égouttant hors de leur entrejambe, il se sentit très satisfait et regarda lentement derrière son dos.

« Vénérable professeur, c’est cruel, » murmura Spina.

Elle avait les larmes aux yeux et l’entrejambe dégoulinait avec autant de liquide que les autres filles, tout en remuant le corps encore attaché.

« Un tel traitement est déraisonnable... Me laisser dans une telle position, sans même me regarder et incapable de faire quoi que ce soit, car je ne peux que te regarder faire l’amour avec les autres filles... c’est trop cruel, » continua Spina.

« Cependant, en regardant l’état de ton corps, tu sembles avoir goûté à une sorte de plaisir hors de ton contrôle, et tu es devenue excitée, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Aur ramassa le jus d’amour qui tombait de l’entrejambe de Spina. Les liquides qui débordaient étaient visqueux et c’était comme si des larmes coulaient de son entrejambe, assez pour créer une petite flaque d’eau sur le sol.

« Quelle misérable et éhontée femme tu es ! Tu veux tant que je te viole ? » demanda Aur.

« ... Tant que le maître est en vie, il est de mon devoir, en tant qu’apprentie d’obéir..., » déclara Spina.

« Quelle chose étrange à dire ! Je ne t’ai donné aucun ordre. De plus, il y a beaucoup de belles femmes qui font la queue pour moi. Il n’est pas nécessaire de te déranger à cet égard, » déclara Aur.

Jusqu’à présent, Spina n’avait pas encore exprimé ses sentiments avec sincérité et Aur la taquinait à cause de cela.

« Dans ces moments-là, il faut le lui demander correctement. Vous devez dire : “Seigneur Aur, s’il vous plaît, violez-moi comme une bête par derrière, faites-moi grâce de votre progéniture et versez profondément dans mon ventre votre semence.”, »

À côté de Spina qui était attachée, Sharl avait parlé avec une expression ravie sur son visage.

« Ça ne me dérange pas d’être la prochaine, alors Seigneur Aur, s’il vous plaît, donnez-moi aussi votre affection, »

Nadja avait franchement invité Aur.

« ... Si vous voulez me faire l’amour, alors vous devriez le faire. Après tout, je ne peux vous défier d’aucune façon. »

Comme si elle n’était pas satisfaite, les yeux de Wikia étaient humides et elle avait ce regard d’attente sur son visage, car son entrejambe était mouillé.

« Vous êtes honnêtes, les filles. Voyons laquelle..., » commença Aur.

« Vénérable professeur, je vous en supplie ! S’il vous plaît, ayez pitié... s’il vous plaît, donnez-moi votre affection... ! »

Quand Aur avait commencé à approcher Sharl, Spina avait parlé d’une voix en pleurs. Eh bien, peut-être que c’était assez de « punition » pour elle.

« Tu aurais dû le dire dès le début, » déclara Aur.

Sans enlever les cordes, Aur perça le vagin de Spina.

« Ahhhhhhhhhhhh !! »

Ayant attendu si longtemps la venue de ce moment, tout le corps de Spina tremblait en plein vol alors qu’elle atteignait son paroxysme. Même s’il n’avait pas fait de préliminaires avec elle, la sensibilité du corps de Spina était déjà à son maximum. Sa passion et sa convoitise qui s’accumulaient s’enflammèrent instantanément lorsqu’elle reçut la bite d’Aur et le plaisir dépassa la limite que son corps pouvait supporter.

*Des éclaboussures*. Un bruit comme si de l’eau se déversait avait retenti, et une sorte de liquide autre que son jus d’amour jaillissait de son entrejambe.

« Ahhhhhhhh... »

Déshonneur et humiliation, la jeune magicienne secoua son corps. Cependant, cette honte n’avait servi qu’à attiser encore plus ses désirs et cela devenait un plaisir qui passait par son corps.

« Était-ce si bon que tu as eu un accident aux toilettes ? Tu as un corps très vulgaire et éhonté comme d’habitude, n’est-ce pas ? » demanda Aur.

Malgré le bruit de l’eau qui sortait, Aur avait répété ses poussées pelviennes, et il avait commencé à s’agripper aux seins de Spina.

« Hyaah, Ahh, Hyaahh, Hiaahh.. »

Chacun de ses coups avait fait jouir Spina, tout en restant accrocher par les cordes et se balançant, elle était comme une fille folle qui ne pouvait que gémir et haleter.

« Je vais le laisser sortir en toi. Assure-toi de bien l’assimiler..., » déclara Aur.

« Ahhhh, Ahhhhhh ! Ahhhhhh, Hiiiaaaaaahhhhhh!! »

*Doku Doku*. En même temps qu’elle ressentait la sensation que son ventre se remplissait, Spina avait atteint son apogée. Tirant la langue, les yeux grands ouverts, *éclaboussure*, elle crachait une marée de son entrejambe alors qu’elle se mettait à avoir des convulsions. Aur avait libéré sa magie et il avait porté une Spina totalement inconsciente dans ses bras et l’avait déposée sur le lit.

« Alors, la prochaine est..., » déclara Aur.

Quand il regarda Sharl, Lilu se plaqua à lui de côté.

« Depuis peu de temps... Non, comme tout ce qui s’est passé jusqu’à hier, tu leur as fait l’amour de nombreuses fois, alors n’est-ce pas bien si tu leur donnes une chance ? Plus important encore, me le faire qu’une seule fois n’est pas suffisant... ? » déclara Lilu.

« Je veux aussi que tu me le fasses une autre fois... Est-ce d’accord ? »

De l’autre côté, Yunis l’enlaçait tout en le regardant avec ses yeux de chiot.

« Tu aurais dû en avoir assez, non ? En plus, le Seigneur Aur vous montre toujours ses faveurs tous les soirs dans la chambre principale. Même si nous sommes six personnes, nous sommes toujours traitées comme un groupe. Je pense que nous avons davantage le droit d’être embrassés par le Seigneur Aur. »

Ellen poussa ses seins généreux et affirma ses opinions, et derrière elle, Mio déplaçait les bras en disant « c’est vrai, c’est vrai ~. »

« Qu’est-ce que vous dites toutes ? La bite vénérée du Seigneur Aur va maintenant entrer dans mon estomac ! » Sharl fit entendre sa voix.

« Euh. Si vous parlez de l’ordre des choses, alors la prochaine devrait être moi, » Nadja avait pris astucieusement sa position sur le côté.

« Ce n’est pas comme si je voulais... mais si vous voulez me le faire, vous devriez le faire, après tout je ne peux pas me battre contre vos ordres, » tandis que son visage devenait cramoisi, Wikia jetait un regard timide vers Aur.

« Vous ne pouvez pas... Vénérable Professeur, s’il vous plaît... donnez-moi encore de votre amour... »

Bien que sa force physique ait été affaiblie par le fait d’avoir été ligotée et d’avoir eu un orgasme intense, Spina titubait vers Aur et tendait ses mains vers les pieds d’Aur.

Et devant ses mains, Marie s’accrochait déjà au pénis d’Aur de ses deux mains et lui donnait de légers baisers pendant qu’elle le suçait.

« Ahh ~ !? »

Toutes les filles réalisaient simultanément ce que Marie faisait et s’exclamaient à voix haute.

« Cette fille est si rusée ! »

« Allez, éloignez-vous de lui ! Eh, elle est si forte !? Pourquoi cette fille est-elle si forte ? »

« Hahahaha ! Fille humaine, pour avoir pu faire quelque chose derrière mon dos, vous êtes très habile ! »

« Non, ce n’est pas le moment de rire, n’est-ce pas ? Lady Ellen... »

« La précieuse semence du Seigneur Aur, ah... hé, juste un petit peu, vous pensez que vous pouvez la partager juste un petit peu avec moi ? S’il vous plaît ? »

« ... Sharl, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. »

« Ou plutôt, cette gamine n’a-t-elle pas une malédiction extrêmement forte sur elle ? À première vue, cela semble être une bénédiction, mais vu sa puissance, je le qualifierais plutôt de malédiction... »

« Marie... Combien de fois dois-tu bloquer mon chemin avant d’être satisfaite... ! !? »

Toutes les filles autour de lui se disputaient bruyamment et Aur s’était raidi en soupirant.

« Eh ! Si vous voulez toutes à nouveau être comblées, alors ne soyez pas si bruyantes ! » déclara Aur.

À l’intérieur de la pièce, toutes les filles avaient alors fait entendre une voix flirteuse face à cette proclamation.

À l’extérieur, la pièce avait un sort de protection magique jeté sur elle afin qu’aucun démon ne puisse y entrer, et à l’extérieur de cette pièce, un démon était assis sur le sol, s’agrippant misérablement sur ses genoux de ses quatre mains. Peu de temps après, les douces voix des filles commencèrent à se faire entendre à l’extérieur.

« Si je pouvais tuer quelqu’un avec ma haine... J’ai confiance que je pourrais tuer toute une armée en ce moment... »

Les murmures de Logan avaient été surpassés par les gémissements bruyants des filles et il avait pris sa forme d’ombre dans ce donjon et avait disparu.

***

Chapitre 11 : Devenons le roi des démons.

Partie 1

« Nous avons perdu le contact avec le groupe d’Alan depuis qu’il est au 8e étage... ? »

En regardant le rapport, Cass était assise sur son bureau, elle avait placé sa main sur son menton et avait poussé un soupir. Et après avoir « traité » le rapport, elle l’avait jeté nonchalamment sur sa montagne de papiers. Que ce soit sa « pile traitée » ou sa « pile inachevée », tout autour d’elle était comme une montagne de travail dont elle devait s’occuper.

Tout cela en relation avec « le cas d’Aur », et les rapports parlaient des différents aventuriers qui avaient échoué dans la contestation de son donjon. Bien sûr, ce n’était pas comme si tout le monde avait été annihilé, il y en avait qui avaient eu peur à mi-chemin et avaient fui, certains qui avaient perdu leurs camarades et décidé de battre en retraite et d’autres qui avaient été pris dans un piège et expulsés du donjon avec violence.

Environ 20 % de ses rapports concernaient des personnes « portées disparues ». On ne savait pas s’ils avaient eu peur du donjon et s’étaient cachés... Ou s’ils avaient été exterminés dans le donjon, bien que ce soit probablement l’un ou l’autre. Parce qu’elle ne faisait pas l’objet d’une enquête spécifique, elle ne connaissait pas le nombre de personnes qui avaient fui le donjon, mais le nombre de personnes qui étaient mortes devrait être suffisant.

Il y avait aussi beaucoup d’histoires sur la façon dont les aventuriers rencontraient les cadavres de leurs connaissances. Et il semblerait que le groupe d’Alan soit probablement l’un des cas où le groupe avait été exterminé. Dans tous les cas, Cass était à peu près convaincu que c’était le cas du groupe d’Alan.

« Roi Démon Aur... Il est vraiment problématique, n’est-ce pas ? »

Prenant le prochain rapport sur la pile, Cass avait réfléchi en jouant avec ses mains.

Le Magicien Maléfique Aur avait déclaré la guerre à la ville d’Akani il y a environ trois mois. « Il ne comprend même pas sa propre position dans le monde. Quel imbécile impudent ! On peut juste ignorer une si petite ville de comté envahie ». « La ville abrite en permanence un Ordre chevaleresque, s’il osait défier la ville, il se détruirait sans doute par lui-même. »

À l’époque, l’opinion des organes directeurs du Royaume était à peu près la même.

Cass était la seule à avoir conseillé d’envoyer les forces du royaume pour soumettre immédiatement la menace, mais cette suggestion n’avait pas été acceptée par le Conseil. De plus, on s’était moqué de sa position de stratège de génie, on s’était moqué de son sexe en tant que femme et on s’était moqué d’elle en lui disant qu’elle était faible et qu’elle était lâche pour avoir suggéré une telle chose.

Depuis, cela faisait trois mois. L’invasion d’Aur avait été un succès remarquable. Le ministre qui s’était vanté de son ordre de chevaliers avait vu ses troupes réduites en miettes par la super magie noire à longue distance d’Aur. De plus, toute la ville était occupée, mais il n’y avait presque pas de civils blessés et c’était comme une capture sans faille. Peu importe contre qui il s’était battu, le résultat n’avait guère changé.

En un clin d’œil, Aur avait réussi à occuper sept villes. Ce qui était unique, c’est que les villes avaient été laissées intactes et qu’il en avait fait son propre territoire. Qu’il s’agisse de démons, de bandits ou même de magiciens maléfiques, dans des cas normaux, ce genre de chose ne se produirait pas. Normalement, toutes les ressources seraient pillées, puis ils quitteraient la ville. Bien sûr, il y avait aussi les aberrations où les malfaiteurs restaient dans la ville et traitaient les civils comme des esclaves, mais dans ce scénario, ils n’auraient pas pensé à envahir d’autres villes voisines.

Les méthodes d’Aur étaient complètement différentes de la norme. Il distribuait le minimum de démons dans sa région pour assurer la surveillance, il percevait les taxes de son peuple et s’il y avait un problème sur son territoire, il allait même jusqu’à régler la question. Les marchands étaient dispensés de payer un droit de douane, les murs détruits étaient reconstruits et on pouvait même dire que la ville était devenue plus animée grâce à l’occupation d’Aur.

C’était presque comme si une invasion venait de se produire venant d’un pays étranger. En fait, beaucoup de gens dans la ville ressentaient la même chose, « la seule chose qui a changé, c’est le dirigeant qui gouverne cette ville », c’était ce qu’ils croyaient surtout.

Les démons étaient obéissants face à lui. Il pouvait contrôler la magie. Il vivait dans un donjon. C’était le roi des démons... En d’autres termes, c’était le Roi Démon.

On ne savait pas qui avait commencé à l’appeler de cette manière, mais avant qu’il ne s’en rende compte, Aur était connu comme le Roi Démon.

Lorsqu’il occupa quatre villes, le Conseil du royaume avait fini par s’ébranler. Le Conseil était composé des nobles les plus influents, et vous pouvez dire qu’ils étaient le groupe de personnes qui avaient gouverné le royaume de Figuria depuis longtemps.

Bien que le pouvoir réel appartenait au Roi dans la prise des décisions finales, les personnes qui avaient réellement réfléchi aux politiques à mettre en œuvre dans le pays étaient les membres du Conseil et le Roi n’avait qu’à donner sa permission. Naturellement, il y avait d’innombrables choses que le Conseil pouvait édicter même si le Roi ne donnait pas sa permission d’abord, donc, du point de vue de Cass, ces nobles étaient des gens contre lesquels elle ne pouvait pas s’opposer, même si elle avait le titre de tacticienne de génie dans l’Armée du royaume.

La vue de ces nobles paniquant devant l’invasion d’Aur lorsqu’ils se moquèrent de Cass pour la première fois la rendit ravie, mais parce que toute la faute était transférée à Cass, elle ne pouvait pas vraiment dire que c’était le problème d’un autre. En conséquence, Cass était maintenant entouré par cette montagne de rapports.

Bien qu’elle ait essayé de les dissuader, le Conseil avait arbitrairement décidé d’envoyer un seul bataillon des forces armées du royaume pour réprimer Aur, mais ils étaient revenus sans obtenir aucun résultat. De plus, ils avaient perdu trente pour cent des soldats.

Le prétendu « repaire » dans lequel Aur séjournait fut immédiatement découvert, mais il s’agissait en fait d’un donjon vaste et imprenable. C’était un labyrinthe souterrain étroit et sombre, et les Chevaliers étaient complètement inutiles dans cet environnement.

Ces soldats étaient entraînés à combattre sur des champs de bataille dégagés, à monter à cheval et à combattre d’autres hommes. Ce donjon pouvait à peine faire tenir quatre personnes alignées avec leurs lances, pour empirer les choses, ils avaient dû se battre contre des gobelins de la hauteur du genou, des insectes qui soufflaient du feu et des géants massifs, qu’ils n’avaient pas l’habitude de combattre.

Si vous vouliez qu’Aur se batte contre des chevaliers, la meilleure opportunité serait quand il attaquait une ville. Cependant, ses forces du Roi Démon étaient capables d’apparaître dans des endroits inattendus en raison de sa capacité à les déplacer grâce à sa magie de téléportation. L’armée régulière permanente n’avait aucun espoir de faire face à ce genre d’ennemi. Aur confirmait naturellement que la ville qu’il s’apprêtait à attaquer n’était pas lourdement fortifiée par une grande armée avant de lancer son attaque. Par conséquent, une ville avec une petite armée pouvait difficilement faire face, surtout si ses attaques venaient comme une surprise totale.

Cela étant, ils avaient aussi essayé d’utiliser le symbole de téléportation d’Aur. Chaque fois que le Roi Démon avait accepté son hommage, il y avait eu plusieurs tentatives pour faire entrer un soldat en douce parmi les hommages. La seule chose qui était revenue, c’était le même nombre de cous que les soldats qui avaient été envoyés.

Il y avait même eu des assassins qui s’étaient fait passer pour les filles sacrificielles destinées à servir Aur. Ces filles assassines avaient été formées à des techniques sexuelles capables de rendre les hommes les plus durs esclaves du plaisir, au sens littéral du terme, ces filles étaient capables de faire vivre aux hommes l’expérience d’être aux « Cieux ». En ce qui concerne ces filles, leurs cadavres n’étaient pas sortis du donjon. Cependant, même si ces très belles filles avaient été choisies et envoyées pour assassiner Aur, il n’avait pas été rapporté qu’Aur soit mort. Avaient-elles été piégées par lui ? Ou peut-être que ces filles avaient vraiment été sacrifiées aux démons ? En tout cas, rien de bon n’aurait pu leur arriver.

Il y avait eu aussi des cas où l’on avait essayé d’envoyer de la nourriture empoisonnée à Aur, ou de calculer quand et où il apparaîtrait avec sa magie de téléportation, ou même d’envoyer un énorme volume d’eau pour submerger le donjon, mais tout cela avait fini en vain. Au contraire, ces jours-ci, chaque fois que les forces armées du Roi s’approchaient d’un village, elles se heurtaient à une forte opposition.

Et, toutes les critiques de tels échecs avaient été poussées sur Cass. Au cours de la grande guerre précédente, elle avait été couverte d’éloges sans fin, qu’elle était leur héroïne et qu’elle était une brillante stratège, mais aujourd’hui, on l’appelait un être humain bon à rien qui n’avait aucun talent et qui était une personne inhumaine qui laissait tous ses subordonnés mourir pour rien. Ils se livraient à n’importe quel abus.

En fin de compte, il avait été décidé que les aventuriers seraient utilisés pour s’occuper de l’enquête sur ce donjon. Les aventuriers étaient connus pour leurs voyages dans des régions sous-développées, comme les ruines historiques anciennes, et ils étaient également connus pour leur combat contre les monstres et les démons, leurs missions d’extermination, leurs missions de garde du corps, et on supposait qu’ils savaient comment s’occuper de ces types de créatures démoniaques.

{Pour ceux qui seront capables de tuer le Roi Démon Aur, toute récompense ou compensation désirée sera accordée.}

Lorsqu’un tel avis officiel avait été donné, des aventuriers de partout avaient plongé dans le donjon d’Aur. Peu de temps après, lorsqu’on avait découvert que certains aventuriers revenaient avec du matériel magique et des pièces d’or, le nombre d’aventuriers qui voulaient tenter leur chance avait augmenté à pas de géant.

Naturellement, beaucoup d’entre eux avaient subi des dommages considérables, mais c’étaient des vagabonds qui n’avaient pas payé d’impôts au royaume. Par conséquent, le Conseil ne s’était pas inquiété le moins du monde du nombre d’individus qui étaient décédés, quel qu’en soit le nombre. Par leurs sacrifices, il avait été compris qu’il y avait au moins 8 étages dans le donjon d’Aur et qu’il était au moins de niveau 2. Cependant, cela ne semblait pas être la limite, car personne n’avait encore atteint le niveau le plus bas.

Le groupe d’Alan était l’un des groupes d’aventuriers pour lesquels Cass avait de grandes attentes. Ils n’avaient que 4 membres dans le groupe, mais chaque individu était un aventurier de première classe, avec leurs excellentes capacités de coopération, ils étaient le type de groupe capable de vaincre un ennemi plus fort s’ils travaillaient ensemble. Cependant, même eux semblaient avoir été insuffisants pour vaincre Aur.

Cass poussa un soupir, et sa pensée était profonde.

Aur était à la fois cruel et rusé, en même temps qu’il n’abattait pas les gens sans raison. C’était un rationaliste complet et même s’il était lâche dans sa tactique, il était aussi audacieux. Il était calculateur et prudent à un point effrayant, et il ne fait jamais confiance aux autres. Il pouvait utiliser la magie de l’espace, il était très habile à invoquer la magie, il pouvait accorder aux autres de l’énergie magique, il excellait dans le contrôle des démons, et il n’était pas très bon pour utiliser des sorts magiques offensifs. Cependant, il possédait une grande quantité de pouvoir magique qu’un humain ne pourrait jamais avoir, et il était capable de lancer une magie de type super longue distance qui pouvait détruire une porte de ville et la faire exploser en mille morceaux.

D’après toutes les transactions avec lui et les informations qu’elle avait entendues, c’était l’image type que le Roi Démon Aur dépeignait.

« ... Un pouvoir magique si vaste qu’on pourrait penser que c’est impossible. »

En examinant la porte d’Akani qui avait été détruite, les résultats de l’enquête avaient montré qu’il s’agissait d’une forme de « magie explosive ». Ce type de magie fonctionnait en déversant de l’énergie magique dans l’espace autour de la cible et en dépassant la quantité tolérable de magie dans l’atmosphère, une explosion en chaîne était créée en infligeant un choc balistique à son environnement.

La puissance de cette magie était proportionnelle à l’énergie magique investie, en fonction de la quantité d’énergie magique investie la puissance destructrice de ce sort pouvait facilement monter en flèche, mais l’efficacité d’un tel sort n’était pas si bonne. Le mieux qu’un magicien moyen peut faire avec ce type de magie était de détruire partiellement un groupe de gobelins. Et normalement, ce sort ne pouvait être exécuté qu’à une distance où les flèches pourraient facilement frapper les magiciens, donc beaucoup avaient choisi de ne pas lancer ce sort.

Normalement, un type de magie plus approprié était utilisé dans les sièges de châteaux, les plus populaires étant « Chute de Météores » et/ou « Tir d’Artillerie ». Ces sorts étaient très puissants et ils n’avaient pas besoin d’autant d’énergie magique pour être capable de la même force destructrice, cependant, la quantité de concentration nécessaire pour contrôler ces sorts était beaucoup plus lourde. Si ce type de sort offensif pouvait être utilisé, il était sans aucun doute considéré comme un magicien de niveau maître. Même dans tout le royaume, seule une poignée de personnes étaient à un niveau aussi élevé.

... Cependant, la quantité d’énergie magique d’Aur affichée était plusieurs fois supérieure à ce qu’un magicien de niveau maître ne pourrait jamais utiliser. Bien sûr, il n’y avait pas de corrélation directe entre la quantité d’énergie magique que l’on pouvait utiliser et la maîtrise de la magie, mais quand même, si quelqu’un possédait autant d’énergie magique, et s’il était capable de contrôler cette énergie sans réaction, alors il était contre nature pour Aur d’utiliser la magie offensive médiocre pour attaquer.

Avec autant de pouvoir sous son contrôle, il aurait dû agir comme le diabolique Roi Démon dans les légendes, et utiliser tous les types d’attaques magiques librement et sans retenue, même ce type de comportement serait beaucoup plus facile à comprendre.

« ... C’est peut-être là un point faible dont je peux peut-être tirer profit. »

Cass avait rassemblé tous les rapports sur son bureau et les avait jetés par terre, puis elle avait sonné la cloche à la main pour appeler son subordonné dans la pièce.

***

Partie 2

« C’est étrange ça, » à l’intérieur de la salle du Cœur du donjon, Aur murmurait à lui-même en observant les vagues d’énergie magique qui ondulaient à l’intérieur du cœur.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Lilu était venue parler à Aur d’un nouveau démon qui était apparu récemment, mais elle avait fini par s’approcher de lui par-derrière pour jeter un coup d’œil.

« La quantité de mana dans le noyau a diminué, » répondit Aur.

« Eh, je me demande si je n’ai pas utilisé trop d’énergie magique ce mois-ci, non ? » demanda Lilu.

Il y avait beaucoup de choses qui pouvaient affecter la magie à l’intérieur du Cœur du donjon. Cela commençait par entretien du corps des démons comme Lilu et Logan, chauffer l’eau dans la salle de bain, éclairer les zones résidentielles, même simplement faire la cuisine et la lessive, toutes ces choses avaient exigé une énergie magique pour fonctionner.

« Non... plutôt que de dire que l’énergie magique du noyau a été utilisée, c’est plutôt la quantité d’énergie magique que son absorption dans l’air qui a été considérablement réduite, » répondit Aur.

« Alors penses-tu qu’il y a un effondrement quelque part ? Quand j’ai fait le tour du donjon hier, tout avait l’air bien..., » déclara Lilu.

Bien que cela ne soit pas censé être suffisant pour effectuer le donjon, lorsque le donjon augmente ou diminue en taille, la quantité de magie qui s’écoulait dans le donjon pouvait aussi augmenter ou diminuer selon l’échelle du donjon. Depuis que les Kobolds et les Nains avaient été employés, il n’y avait pratiquement pas eu d’effondrement, mais si un grand effondrement se produisait vraiment, une grande quantité d’énergie magique se répandrait, ce qui à son tour réduirait considérablement la quantité d’énergie magique stockée dans le noyau.

Cependant, Aur secoua la tête.

« Non, juste en regardant le montant perdu, je peux dire qu’il a diminué depuis quelques jours. En utilisant ma magie pour analyser l’écoulement de la magie dans le donjon, je n’ai pu trouver aucune preuve d’un effondrement dans le donjon... Il se peut que la Veine du Dragon elle-même ait changé le flux de mana, » déclara Aur.

Aur avait ensuite grimacé. Si c’était vraiment le cas, ce serait assez gênant.

« La Veine du Dragon, n’est-ce pas ? La chose qui coule dans la terre est comme une grande rivière d’énergie magique. Est-ce facile à changer ? » demanda Lilu.

« Non, normalement ça ne change pas. Cependant, ce n’est pas comme si ça ne changeait jamais non plus, » déclara Aur.

Tout comme une rivière change graduellement la façon dont elle coule, les Veines du Dragon changent aussi la façon dont elle coule régulièrement au fil du temps. Mais, cela se produisait sur une période de centaines d’années, ce n’est pas quelque chose qui pouvait changer en quelques jours ou même plusieurs mois.

« ... Il se peut qu’il y ait un affaissement de terrain quelque part que nous ne connaissions pas, » déclara Aur.

C’était la seule raison qui lui était venue à l’esprit. Les Veines du Dragon s’écoulaient à travers la terre, donc si la structure de la terre elle-même devait changer, l’écoulement changerait aussi.

« Eh bien ! Si nous pouvions simplement localiser l’endroit où le changement s’est produit et étendre le donjon dans cette direction générale, ce serait l’idéal. Mais nous devons encore examiner la direction dans laquelle le flux a changé. Allons faire une enquête, » déclara Aur.

« ... Dois-je aussi faire venir Yunis et/ou Spina ? » Lilu lui demanda et Aur avait réfléchi un moment.

« ... Non, ce n’est pas grave. Nous pouvons simplement enquêter depuis le ciel. Si nous amenions trop de gens, cela alerterait les gens du Royaume de Figuria et cela causerait des problèmes à la place, » déclara Aur.

« D’accord, » Lilu murmura quelque chose à voix basse et serra son poing contre sa taille.

« Alors, je vais y aller et me préparer ! » déclara Lilu.

« Préparer ? Il n’y a rien que nous ayons besoin d’apporter... Oh !? » répondit Aur.

Ignorant les paroles d’Aur, Lilu retourna joyeusement dans sa propre chambre.

« ... J’abandonne, » regardant la silhouette de Lilu disparaître dans le sombre passage, Aur marmonna et soupira.

Un long moment s’était écoulé depuis qu’ils étaient partis tous les deux pour aller dans le ciel à des fins de surveillance, Lilu avait un regard insatisfait présent sur son visage et ses joues faisaient la moue quand elle avait volé dans le ciel. Elle le portait dans ses bras et Aur fixait le sol.

« Lilu, change de cap. Tourne dans cette direction, » déclara Aur.

Selon les instructions d’Aur, Lilu changea de direction en silence. Lilu était d’excellente humeur avant son départ et quand elle avait dit qu’elle allait « se préparer », elle avait fait beaucoup d’efforts et s’était changée en robe blanche, elle avait aussi apporté une boîte à bento pour qu’ils puissent déjeuner ensemble.

Mais si Aur lui permettait de voler dans les airs en portant ce genre de tenue, elle se démarquerait beaucoup trop et ce n’était pas comme s’ils faisaient un pique-nique. Par conséquent, Aur l’avait grondée et lui avait dit de se changer. Les beaux sourcils de Lilu avaient été plissés dans la colère et elle avait changé de nouveau à ses vêtements habituels et avait jeté la boîte de bento au loin.

C’est quoi son problème ? Aur se lamentait dans son propre esprit. Dernièrement, il avait compris que Lilu lui exprimait très franchement son affection. Mais il ne comprenait pas pourquoi elle était devenue comme ça. Pour les Démons, l’être humain était normalement la même chose que le bétail, ou au mieux, il était considéré comme un animal de compagnie.

Bien que les sentiments puissent s’enflammer dans une certaine mesure, il n’y avait jamais eu un démon qui soit tombé sérieusement amoureux d’un être humain et encore moins pour Lilu, car c’était une succube qui manipulait les hommes par leur convoitise sexuelle, capable de transformer les hommes en ses esclaves. Tout cela s’était accumulé vers un scénario improbable. En disant cela, il ne semblait pas vraiment qu’elle essayait de tromper Aur ni de manipuler son esprit. Pour commencer, elle savait probablement que ce genre de méthodes ne fonctionnerait pas contre Aur.

Au début, Lilu ne faisait que montrer son aversion lors des moments où Yunis démontrait ouvertement son amour et son affection pour Aur, mais récemment, il avait commencé à penser que Lilu travaillait de mèche avec Spina afin de le séduire. Il ne l’avait pas du tout compris.

« Je vole comme tu me l’as ordonné depuis un petit moment, mais as-tu été capable de discerner le flux de la Veine du Dragon ? » demanda Lilu.

« Non, je ne l’ai pas fait, » déclara Aur.

Peut-être que son humeur s’améliorait, mais Lilu avait posé une question à Aur et il lui avait répondu très catégoriquement.

« En ce moment, je suis le chemin de la Veine du Dragon que j’ai vérifié plus tôt. S’il y a un changement dans la Veine du Dragon qui déplace l’alignement pendant quelques jours, il devrait être clairement évident même en le regardant de cette distance. »

En entendant les paroles d’Aur, Lilu tourna également son attention vers la terre, mais elle n’avait pas pu repérer de scènes contre nature qui se déroulaient devant elle. Prairies, forêts, montagnes, villages... En volant à travers ce genre de choses, les deux personnes continuèrent de parler.

« Comment examines-tu l’écoulement de la Veine du Dragon ? Si elle coule à l’intérieur de la terre, alors un magicien ou quelqu’un avec des “yeux magiques” serait encore incapable de le voir correctement ? Même moi, j’ai du mal à le repérer, » déclara Lilu.

Aur acquiesça.

« En creusant un trou en profondeur et en vérifiant la quantité de puissance magique contenue dans le sol, » répondit Aur. « Généralement, si tu creuses un trou de 3 chaînes dans le sol et que cela dépasse au moins 100 fois la quantité normale de puissance magique dans le sol, il est sûr de supposer que les Veines du Dragon passent par cette zone. Si tu creuses d’autres trous dans le sol dans un rayon d’un mille et que tu connectes ensuite une ligne entre deux trous dans le sol qui ont tous deux l’énergie de la Veine du Dragon, alors tu peux prédire le trajet de son écoulement. »

La longueur de 3 chaînes est d’environ 60 mètres. 1 mille, c’est environ 1,6 kilomètre.

« N’est-ce pas... Vraiment gênant à faire ? » demanda Lilu.

« “Vraiment gênant” n’est pas le mot que j’utiliserais. Quand j’enquêtais sur la Veine du Dragon, on me traitait constamment comme un fou ou un excentrique. Bien que l’endroit où j’ai créé mon donjon ait trois points de veine de dragon différent se croisant les uns avec les autres, cela m’a pris au moins 20 ans pour le calculer. Même si quelqu’un pouvait localiser un endroit aussi spécial, sans un Cœur de Donjon, toutes ces recherches n’auraient eu aucun sens, » déclara Aur.

La partie sur le fait que tu sois un type bizarre est tout à fait vraie, mais Lilu avait à peine réussi à avaler ces commentaires dans sa bouche.

Au lieu de cela, elle s’était mise à renifler avec son nez pour essayer de détecter l’odeur de la magie mélangée dans l’air.

« Maître, je sens une légère odeur de magie, » déclara Lilu.

« Qu’est-ce que t’as dit ? Où est-il ? » demanda Aur.

« Mnn... Je crois que ça vient de là-bas, » déclara Lilu.

Lilu bâtit des ailes et se tourna vers une forêt clairsemée et diminua son altitude. L’odeur de la magie dans l’air devient de plus en plus forte à chaque instant qui passait, et quand ils atterrirent sur le sol, Aur le remarqua aussi clairement.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda Aur.

Devant eux se trouvaient de nombreux piliers de fer enterrés en travers du sol. Lorsqu’on le regardait d’en haut, il s’agissait en fait d’un tube cylindrique et non d’un pilier. Apparemment, le mana semblait s’échapper du sol par ce tuyau.

« C’est... ! Merde ! Bon sang ! » s’écria Aur.

Aur poussa immédiatement Lilu sur le côté. En même temps, une lumière brillante s’illumina sous ses pieds. La silhouette d’Aur avait été enveloppée par les piliers de lumière et tout ce que Lilu pouvait faire était de regarder la scène devant elle.

« Aur !! » cria Lilu.

« Ne t’approche pas ! Lilushana, “Fuis” ! » cria Aur.

Lilu étendit les mains vers Aur, mais il cria un ordre rempli de son énergie magique. En activant le contrat entre eux, le corps de Lilu avait agi à l’encontre de ses intentions et elle s’était enfuie de lui avec sa pleine puissance.

« Aurrrrrrrr...!! » Devant Lilu, qui criait son nom, la silhouette d’Aur avait disparu.

***

Partie 3

« Oh ? Tu as l’air mieux que ce à quoi je m’attendais. »

Aur était dans cette pièce et une femme lui parlait. Ses bras étaient posés de façon détendue sur une chaise avec accoudoir, et la femme était assise avec les jambes croisées. À en juger par son apparence, elle semblait avoir entre 22 et 23 ans.

Ses cheveux argentés descendaient bien au-dessus de ses épaules, elle portait un uniforme de l’armée serré sans un seul pli. Son apparence semblait indiquer qu’elle n’avait aucune faiblesse. Ses yeux brillaient d’une abondance d’intelligence et elle l’inspectait de près à travers ses lunettes. En la voyant d’un seul coup d’œil, Aur était convaincu que c’était cette femme qui avait mis au point la stratégie pour le capturer.

« Enchanter, Roi Démon Aur. Je m’appelle Cass, je suis la stratège de l’armée royale de Figuria, » déclara Cass.

La personne nommée Cass s’était présentée avec fierté.

« Stratège ? » demanda Aur.

Entendant un mot inconnu, Aur demanda confirmation.

« Ah, je ne suis probablement pas très célèbre dans cette région. Mon métier consiste à aider l’Armée royale en donnant des directives stratégiques ou en rédigeant des tactiques pour les militaires, » déclara Cass.

« Hmm... Au fait, vous ne fournissez même pas de chaise à vos invités ? » demanda Aur.

Semblant indifférent à l’explication de Cass, Aur avait les mains liées derrière le dos lorsqu’il lui avait posé cette question.

« ... Il semble que vous ne compreniez pas votre position actuelle, » déclara Cass.

« C’est parce que je ne la comprends pas que je demande, » en la regardant d’un regard qui impliquait qu’il la regardait de haut, Aur répondit avec confiance.

*Hmph,* respirant par le nez, Cass avait ordonné à l’un des soldats d’apporter une chaise.

« Comme on s’y attendait de la part du Roi Démon, c’est digne d’éloges. Si vous comprenez ce que nous exigeons, alors les choses devraient se dérouler sans accroc, » déclara Cass.

« Essayez-vous de vous féliciter indirectement d’avoir réussi dans votre stratégie ? » demanda Aur.

« Sans aucun doute, la sortie est là-bas, » voyant la chaise portée par la porte, il confirma l’emplacement de la sortie sans bouger les yeux.

De plus, après s’être assis sur la chaise, il avait posé une question à Cass pour discuter avec elle. « Je n’aurais jamais pensé qu’il y aurait une autre personne capable de saisir l’emplacement des Veines du Dragon à part moi. Quel genre de magie avez-vous utilisée pour réaliser un tel exploit en seulement quelques mois ? »

« J’aimerais que vous ne vous moquiez pas de moi en tant que femme qui révélerait de telles informations en raison d’une provocation aussi minable que celle-là. Cependant, comme je ne pense pas que la méthode fonctionnerait une deuxième fois, en plus du fait que je n’ai aucune intention de vous laisser partir, je n’hésite pas à vous le dire, » déclara Cass.

Cass avait un sourire présent sur son visage.

« C’est une chose simple, » continua Cass. « Je savais que vous utilisiez le mana des Veines du Dragon comme source d’énergie, mais je n’avais aucune idée d’où les Veines du Dragon coulaient. Par conséquent, j’ai préparé le même piège sur toute la surface de votre donjon dans d’innombrables endroits. »

Elle était plus maline que lui. Aur grimaça dans son propre esprit. Il n’aurait pas dû révéler de changement dans son expression, mais Cass avait été en mesure d’attraper la petite perturbation dans son aura et elle avait souri avec joie.

« Comment vous sentez-vous ? Êtes-vous frustré ? Qu’est-ce que cela fait d’être vaincu par un simple travail manuel, alors que vous êtes normalement si prudent dans vos calculs ? » demanda Cass.

Même si elle disait avoir utilisé le « travail manuel » de ses ouvriers pour installer ces pièges, il lui fallait tout d’abord comprendre qu’Aur tirait ses sources d’énergie de la Veine du Dragon et qu’aucune personne normale n’aurait pu trouver une telle idée.

« Votre faiblesse est que vous ne faites pas confiance aux autres. Quand l’énergie magique fournie par votre Veine du Dragon s’est épuisée, je savais que vous viendriez certainement personnellement pour enquêter, » déclara Cass.

À l’aide d’un tuyau de métal qui aspirait le mana du sol et en les plaçant dans d’innombrables endroits différents, elle avait pu puiser la magie de la terre. En théorie, c’était un geste extrêmement imprudent, mais c’était à peu près la même chose que ce qu’Aur avait dû faire pour créer son donjon.

« Ces derniers mois, j’ai enquêté sur chacun de vos mouvements. Grâce à cela, même si je ne vous ai rencontré que pour la première fois, c’est presque comme si j’allais rencontrer un vieil ami, » déclara Cass.

Cass se leva de sa chaise, se rapprocha d’Aur et lui caressa doucement le menton.

« Si c’était vraiment possible, je voulais que nous devenions tous les deux amis de nom et de réalité. Ne pensez-vous pas la même chose ? » demanda Cass.

Cass toucha instantanément le cœur du problème. Aur avait ri avec mépris.

« Ami, vous dites ? Êtes-vous sûre que ce n’est pas votre subordonné ou votre esclave ? » demanda Aur.

Cass avait écrasé le talon de son pied sur la chaise sur laquelle Aur était assis.

« Bien sûr, si c’est le genre de relation que vous désirez, j’aimerais bien vous faire plaisir, » déclara Cass.

Pour dire les choses simplement, Cass insinuait qu’elle voulait qu’il « lui remette son donjon et toutes les techniques nécessaires pour le créer ».

C’est la raison pour laquelle Aur n’avait pas encore été tué. Devinant que c’était le cas, Aur avait demandé une chaise. Il insinuait que si elle voulait entendre ce qu’il avait à dire, elle devrait au moins le traiter avec respect.

Cependant, s’il allait trop loin, il y avait aussi la possibilité que Cass lui coupe le cou sans trop hésiter. Il n’allait pas mourir si seulement si on lui coupait la tête, mais si elle coupait tout son corps en morceaux et le brûlait pour l’incinérer totalement, alors les choses pourraient devenir légèrement laides.

Alors, que dois-je faire ? Aur s’était dit cela. La situation était très mauvaise. Tout d’abord, il n’y avait presque rien qu’Aur puisse faire par lui-même. Les chaînes qui liaient ses deux bras étaient un objet maudit et il y avait un sceau magique assez fort dessus. Les bagues maudites sur ses doigts n’étaient qu’une question de mordre ses propres doigts pour les enlever, mais les bracelets sur son poignet n’étaient pas vraiment quelque chose qu’il pouvait juste mordre pour les enlever.

Dans ce cas, il n’y avait probablement pas d’autre moyen que de tromper l’ennemi par des mots éloquents, mais la femme devant Aur était probablement encore plus intelligente que lui. La probabilité de réussite serait assez faible.

« Bien qu’il puisse être présomptueux pour moi de dire cela, mais plutôt que de me faire marcher dessus, je préfère de loin être celui qui fait le pas. Si vous voulez commencer par lécher mes chaussures, ça ne me dérange pas d’y réfléchir, » déclara Aur.

« Je m’y attendais déjà, mais il semble que vous n’ayez pas l’intention de coopérer avec moi ? » déclara Cass.

Sans que son expression soit affectée, Cass souleva le pied de la chaise d’Aur et revint s’asseoir dans sa propre chaise.

« Radix Fullman, » déclara Cass.

Dès qu’elle avait prononcé ce nom, l’expression d’Aur avait soudainement changé.

Il avait été détendu tout ce temps, mais soudain, il fixait Cass d’un regard aussi vif qu’une flèche. Si Lilu, Yunis ou Spina l’avaient vu dans cet état, même elles auraient été surprises.

C’était sans aucun doute une expression de colère sur son visage.

« Pourquoi quelqu’un comme vous connaît-il ce nom ? » demanda Aur.

« J’ai vraiment eu du mal à le trouver, » déclara Cass.

Cass avait pris le rapport sur son bureau et avait un peu ri.

« Cheveux bruns dorés et yeux bruns. Eh bien, ce n’était pas si rare comme combinaison et de nos jours beaucoup de gens ont des caractéristiques similaires, mais c’était une histoire qui a eu lieu il y a plusieurs décennies. Il y a environ 70 ans, mon royaume de Figurai a détruit le pays voisin de Praeti et les a colonisés, mais à ce moment-là il y avait peu de gens avec les cheveux bruns dorés et encore moins ceux avec les yeux bruns. J’ai aussi vu la lettre que vous avez envoyée à la ville. “Oulu” le caractère “O” de votre nom m’a apporté un sentiment d’incongruité quand je l’ai vu pour la première fois. C’était comme si vous n’aviez pas l’habitude de l’écrire. C’est parce que votre nom commence par la lettre “A”, n’est-ce pas ? La façon dont il aurait été lu dans Praeti aurait été dans ce cas “Aur”, » déclara Cass.

Ne niant ni affirmant ses paroles, Aur avait juste regardé Cass.

« Le témoignage d’un témoin oculaire a affirmé que vous étiez un homme d’une vingtaine d’années, mais je doutais qu’un magicien si jeune ait un pouvoir magique aussi grand. Je suis allée avec l’idée que vous avez rajeuni votre jeunesse par des moyens magiques, et je me suis permis d’augmenter la portée de mes recherches à plusieurs décennies. Et puis je l’ai trouvé. Un magicien du nom d’Ein Sof Aur. Eh bien, il semble que votre nom était Ein à l’époque, mais..., » continua Aur.

« ... Vous semblez avoir un excellent raisonnement déductif. Mais qu’en est-il ? » demanda Aur.

Aur avait déjà retrouvé son calme. Mais Cass savait maintenant que c’était en fait quelque chose dont elle pouvait profiter.

« Le jeune garçon Ein... Oui, il y a 70 ans, vous étiez sans aucun doute ce jeune garçon. Il a été arrêté par une sorcière qui vivait dans le Royaume de Praeti, son nom était Radix Fullman... Son surnom était Raz. C’est le plus ancien témoignage de l’existence du garçon connu sous le nom de Ein, » continua Cass.

Comme s’il n’était pas intéressé, Aur grogna en réponse. Cass n’avait pas l’air de s’inquiéter pendant qu’elle continuait.

« Apparemment, elle avait les mêmes cheveux bruns dorés que vous. Et peut-être qu’elle a sympathisé avec vous à cause de ça. En tout cas, Rax a fait du garçon Ein son disciple. Sa spécialité en magie était l’Enchantement magique. En disant cela, ce n’était pas seulement votre enchantement habituel de l’épée ou de la lance. Elle s’est spécialisée dans le chargement de sa magie et l’imprégnation dans des châteaux ou des armes de siège et autres arme de cette envergure. Même si elle n’était pas une magicienne d’État travaillant directement pour le pays, son nom est resté dans l’histoire. Les fortifications et les armes qu’elle a créées avec l’aide de sa magie ont contribué à de grandes réalisations pour la guerre et la raison pour laquelle un petit pays comme Praeti a même pu montrer une telle résistance contre notre Royaume Figuria était à cause d’elle. »

« ... Arrêtez ça, » déclara Aur.

Ignorant la tentative d’Aur de l’arrêter, Cass récitait couramment tous les détails dans les rapports qu’elle avait déjà mémorisés.

« Néanmoins, depuis qu’elle avait accueilli le garçon Ein. Raz a commencé à diminuer sa coopération avec le pays et elle a fini par s’enfermer dans sa propre tour. Le royaume de Praeti considérait cela comme sa révolte contre le pays, des soldats ont donc été envoyés pour l’encercler et l’exterminer... Le résultat de cela est..., » déclara Cass.

« Je vous ai dit d’arrêter ! » cria Aur.

Cass ignora la voix furieuse d’Aur et continua à parler. « Le disciple Ein a trahi son propre maître, et lui trancha la tête, ce qui mit fin à l’affaire... Hii... ! »

Jusqu’à la fin de sa phrase, le corps de Cass avait tremblé de peur.

Quand vous commenciez à travailler pour l’armée, vous vous habituez à voir à la fois les regards haineux de vos ennemis et même de vos alliés. Jusqu’à présent, elle avait vu beaucoup d’humains qui s’étaient mis en colère contre elle et l’avaient couverte de haine.

Cependant, en le comparant à ce à quoi ressemblait le visage d’Aur en ce moment, c’était la différence entre le jour et la nuit. Elle avait l’impression que même si elle lui coupait la tête maintenant, sa tête s’envolerait et essaierait de lui arracher la gorge. Son visage était tellement tordu de colère qu’elle était convaincue qu’une telle chose se produirait.

Il était clair que les négociations avaient échoué. Cass pensait qu’elle était intelligente et que ce serait un atout contre lui, mais c’était en fait un effet inversé d’Aur et cela avait suscité sa colère.

« T... Tuez-le ! Déchirez-le, membre après membre ! » ordonna Cass.

Aux ordres de Cass, tous les soldats se déplaçaient simultanément et plongeaient leurs lances dans le corps d’Aur. Avec autant de lances percées dans son corps, n’importe quel être humain normal serait déjà mort de l’énorme perte de sang, mais Aur avait juste continué à fusiller du regard Cass sans laisser échapper une seule voix d’agonie.

 

 

« M... Monstre ! »

Cass dégaina son épée et la tint en l’air.

Parmi les émotions bouillonnantes d’Aur, la partie calme de son esprit semblait préparée à sa propre mort.

Son plan initial était de mettre son adversaire en colère et de lui faire dégainer son épée pour la provoquer. Même si son épaule était disloquée, ou si ses deux bras avaient été coupés, il pouvait toujours utiliser la magie. Il serait blessé et incapable de rattacher ses membres perdus. Il était au plus profond du Palais Royal et il était presque impossible de s’échapper de cet endroit. Cependant, la chance ne serait toujours pas nulle.

La raison pour laquelle cette chance était devenue nulle, c’était parce qu’il s’était lui-même mis en colère. Ayant toutes ces lances incrustées dans son corps, Aur ne pouvait même pas bouger d’un pouce. S’il n’y avait que ses bras qui étaient disloqués ou ses os qui étaient écrasés, il pourrait encore être capable de faire quelque chose, mais dans la situation actuelle, il lui était physiquement impossible de bouger son corps.

L’épée de Cass s’approcha d’Aur. En tant que stratège, elle n’avait probablement jamais saisi une épée d’elle-même auparavant. Même si elle a déjà manié son épée, sa prise était mauvaise et elle se déplaçait lentement. Si elle essayait de couper le cou d’Aur avec son attaque, elle ne serait probablement pas capable de le couper proprement.

Mais quand même, une artère majeure serait quand même sectionnée et de grandes quantités de sang jailliraient de son cou. Le corps d’Aur serait absolument vidé de son sang et il serait bientôt incapable de bouger. Il ne mourrait pas, parce que son âme n’avait jamais été dans ce corps en premier lieu.

Mais, il serait dans un état perpétuel de stagnation et ce serait comme la mort. Son corps serait déchiré et réduit en cendres. Il ne verrait rien et ne sentirait rien, son âme serait coincée dans une bouteille de verre froide et il resterait sans cesse dans cet endroit sombre et isolé.

Pour être précis, c’était censé se produire, cependant... 

« Aur ! »

Il pouvait entendre une voix familière l’appeler. C’était une voix puissante qui pouvait changer le destin lui-même. Un pouvoir qui pourrait ruiner des heures de calculs et dépasser les limites de la logique et de la connaissance commune.

« Je suis venu te sauver ! »

Quand Aur leva les yeux, il vit la fille héroïne aux cheveux roux flamboyant qui lui souriait.

***

Partie 4

« Pou... Com... »

Pourquoi et comment, Cass essayait de prononcer ces mots, mais sa tête tournait, elle était si sidérée que sa bouche ressemblait à une carpe koï qui ne pouvait que s’ouvrir et se refermer.

« Vas-tu bien ? N’est-ce pas ? Tu as survécu à la dernière fois que tu t’es coupé le cou, après tout, » déclara Yunis.

L’épée de Yunis scintilla et toutes les lances perçant le corps d’Aur avaient été tranchées, les objets maudits qui liaient ses bras avaient également été coupés en deux proprement. Tous les soldats qui les entouraient avaient été tués d’un seul coup.

« Oui, je vais bien... Tu m’as sauvé. Mais comment savais-tu où j’étais ? » Guérissant ses propres blessures par la magie, Aur lui avait posé une question.

Pour commencer, Aur lui-même ne savait pas exactement où il se trouvait en ce moment. Il était probable qu’afin d’empêcher le sauvetage d’Aur, il y avait un système en sort pour masquer l’emplacement de la téléportation d’Aur et où il se trouvait.

« Intuition ! ... Ah, non, c’est ce truc ouais. L’amour ! » déclara Yunis.

Yunis avait levé l’index et le majeur et lui avait fait une pose de la victoire. Aur se demandait s’il devait rire dans cette situation ou s’il devait être étonné.

« Comment vous sentez-vous, êtes-vous frustrée ? » Aur avait parlé d’une manière provocante. « Tous vos calculs élaborés ont été surmontés sur un simple “caprice”, cela vous fait quoi ? »

« Ha... Hahahahahahahahah ! » Cass avait commencé à rire comme si elle était devenue folle. Pour être honnête, Aur avait aussi envie de commencer à rire. « Ne plaisantez pas avec moi... Vous pensiez que je n’aurais pas préparé un plan de secours !? »

À la suite des paroles de Cass, les murs s’ouvrirent soudainement et quatre soldats se cachant derrière une porte cachée sautèrent de là. La surprenant complètement et l’attaquant avec des lances enchantées, même si elle était l’héroïne, elle n’avait pas pu réagir à temps pour éviter le coup ni les bloquer de face. C’était le moment parfait pour attaquer.

« Je vous renvoie la question, » déclara Yunis.

Cependant, pas une seule lance n’avait atteint Yunis. De son dos sans défense, quatre paires de bras épais apparurent et s’agrippèrent aux lances du soldat.

« Vous pensiez que je suis venue ici seule, sans préparation ? Même si je viens ici pour sauver mon Aur ? » demanda Yunis.

« Yo... Patron. Vous semblez être dans une situation agréable, n’est-ce pas ? Je me sens déjà un peu rafraîchie. »

Un feu terrifiant avait surgi de dessous les pieds des soldats et, en un instant, ils furent tous réduits en cendres et disparurent complètement de ce monde sans même l’ombre de ce qu’ils étaient encore.

En rampant hors de l’ombre de Yunis, Logan avait tordu son corps pour détendre ses articulations.

« Fuuuuuuh ! Sérieusement, vivre dans le corps d’une vieille sorcière me rend les épaules toutes raides. Si je n’obtiens pas une compensation supplémentaire pour ça, je ne serai certainement pas satisfait, vous savez ? » déclara Logan.

« Comme je l’ai dit, Id-Idiot ! Je n’ai encore que 17 ans, tu sais !? Ne me traite pas de vieille sorcière ! » s’écria Yunis.

« Les seules filles que je reconnais sont celles qui ont moins de treize ans ! À part ça, toutes les autres femmes sont de vieilles sorcières ! » déclara Logan.

Le héros et le démon se disputaient comme des gamins. Aur se couvrit le visage de ses mains et poussa un soupir.

Il avait expiré, mais...

Malgré cela, il ne pouvait s’empêcher de desserrer le bord de ses lèvres.

« Aurr, » déclara Yunis.

En plaçant ses deux mains sur le visage d’Aur, Yunis lui arracha de force un baiser.

« ... Qu’est-ce que tu fais si soudainement ? » demanda Aur.

« Je croyais que tu faisais une drôle de tête, » déclara Yunis.

En entendant les paroles de Yunis, Aur avait fait entendre un petit rire depuis sa gorge. Il était tellement en colère et si résigné à son sort juste avant, mais maintenant toute cette négativité avait été balayée sans qu’il s’en rende compte.

« ... Alors, on rentre à la maison ? » demanda Yunis.

Yunis était probablement venue ici de force. La pièce devint soudainement animée et Aur regardait dehors pour vérifier la situation.

« ... C’est impossible. C’est la partie la plus profonde de la capitale royale. Vous avez été complètement encerclé par le garde impérial sous le contrôle direct du Roi. Ils sont l’élite de l’élite. Vous ne pourrez pas vous échapper si facilement. » Cass coupa dans la conversation et cracha ces mots. « Mais si vous m’emmeniez, vous auriez peut-être une chance... Non, si vous m’amenez, vous réussirez certainement à vous échapper. Il sera possible de s’enfuir si vous savez où les soldats sont déployés. Avec mes connaissances et mon intelligence, nous pouvons réussir. Par conséquent, s’il vous plaît, emmenez-moi. Si vous voulez m’utiliser comme stratège dans votre donjon, je suis aussi prête. Ça ne me dérange pas si vous voulez aussi utiliser mon corps. »

En entendant les paroles de Cass, Aur avait montré qu’il était troublé.

« ... Vous avez essayé de me capturer en silence sans que le pays le sache, n’est-ce pas ? Tout cela a été fait pour améliorer votre propre position dans leur société. Vous avez compris qu’au lieu de me tuer, vous obtiendrez un meilleur résultat en m’utilisant. ... De plus, selon les circonstances, vous vouliez prendre le contrôle de ce pays avec mon pouvoir. Cependant, maintenant que Yunis est venue à mon secours, même si les gardes impériaux peuvent me tuer, vous serez également disposés à agir à votre propre discrétion. Vous décidez donc qu’il serait plus rentable pour vous de commencer à travailler pour moi, » déclara Aur.

« ... C’est vrai. Vous êtes très perspicace. On me sous-estime juste parce que je suis une femme, ils se sont délibérément abstenus de me donner une position de pouvoir et j’en ai marre ! Mais si c’est vous, je ne vous trahirai pas. Après tout, vous ne vous moqueriez pas de moi juste parce que je suis une femme, hein ? » demanda Cass.

« Ouais, c’est vrai, » déclara Aur.

Aur acquiesça. Le cerveau de cette femme pourrait devenir utile. Non seulement qu’elle était d’une grande beauté. Faire en sorte que cette femme le serve et salir son visage bien en vue lui fera probablement du bien.

« Chaleur frémissante, » déclara Aur.

Sans comprendre le sens des mots d’Aur, Cass inclina son cou. Cependant, elle avait vite deviné son intention.

« Qu’est-ce que c’est que ça !? Que... Ahhhhhhh !? » cria Cass.

« Est-ce que c’est bien ? » demanda Aur.

« Ouais, c’est parfait, » déclara Logan.

Les vêtements de Cass avaient soudainement pris feu et elle se roulait dans le sol en essayant d’éteindre le feu. Cependant, au lieu de se dissiper, les flammes avaient commencé à se propager encore plus à mesure que la puissance des flammes augmentait progressivement.

« Aidez-moi ! Aidez-moi ! S’il vous plaît, aidez-moi ! » cria Cass.

Cass arracha ses vêtements et s’accrocha à Aur en le suppliant de l’aider. Cependant, même si elle avait jeté ses vêtements, les flammes de l’enfer de Logan avaient continué à s’enrouler autour d’elle et parce qu’il avait une barrière, elle ne pouvait pas toucher directement le corps d’Aur.

Sa belle peau avait rapidement été brûlée d’une manière hideuse et elle s’était effondrée vers le sol en dégageant une odeur nauséabonde.

« Sauv... ez... moi... moi... »

Peu de temps après, Cass s’enfonça dans le sol alors que son corps se transformait en un tas de cendres noires.

« Hmph. Comme prévu, l’âme d’une vieille sorcière n’est pas savoureuse, elle est totalement impure, » déclara Logan.

Une boule de lumière d’un blanc terne avait été crachée de la bouche de Logan.

« Mais ça a toujours meilleur goût que ces salauds, » continua Logan.

Juste avant, il avait brûlé la chair des soldats et leurs âmes étaient toutes à l’étroit dans la bouche de Logan qui les dévorait.

« ... Hah, si c’est ça, mon ventre ne sera même pas plein, » déclara Logan.

En disant cela, il s’accrocha fermement à l’âme de Cass.

« Cette fille nous a dit qu’il nous serait impossible de nous échapper d’ici, mais qu’en penses-tu, Yunis ? » demanda Aur.

« Je suis ici pour qu’on ne tienne pas compte de mots comme “Impossible”, » déclara Yunis.

Sans se soucier de rien, Yunis avait ouvert la porte. À ce moment, un nombre incalculable de flèches s’envolèrent vers la porte.

« Wôw. Tout le monde est rassemblé, » s’exclama Yunis.

Sans ressentir la tension, Yunis avait arraché la porte qui n’était pratiquement qu’une pelote d’épingles à cause de la pluie de flèches. De l’autre côté de la porte, les gardes étaient alignés.

Les soldats avec des boucliers étaient alignés à l’avant et juste derrière eux se trouvaient des soldats tenant des lances dans une position à demi penchée vers le bas, créant un mur de boucliers et de lances. De plus, derrière les lanceurs, il y avait un groupe de soldats qui tenaient leurs arcs.

« Je suppose qu’on ne peut rien y faire, allons-y, » déclara Logan.

En secouant l’un de ses quatre bras pour l’accueillir, Logan montra son dos à Yunis. Yunis monta sur lui comme s’il était un cheval et elle s’était assise sur ses épaules. Puis elle avait préparé son épée et avait plissé ses sourcils.

« C’est parti. Allons-y, » déclara Logan.

Logan glissa le long du passage comme s’il le traversait. Il était le type de démon qui n’avait pas d’ailes, cependant, pour un démon comme lui, la gravité de ce monde était comme un jeu d’enfant. Son grand corps volait droit vers les soldats comme une flèche et sa présence était comme un immense mur encore plus intimidant que la pluie de flèches qui l’approchait.

« Laissez-vous emporter... ! » cria Logan.

Même si c’était un démon, si beaucoup de flèches lui transperçaient le corps, il ne s’en sortirait probablement pas indemne, mais Yunis avait réussi à arrêter toutes les flèches avant ça avec une frappe de vent et les flèches étaient tombées au sol.

« Bon, allons-y ! »

Faisant écarquillé les yeux des soldats en raison de l’étonnement, Logan jeta Yunis dans la mêlée, droit vers les lances situées au milieu.

« C’est parti ! » Cria-t-elle. Elle s’était tournée vers eux, tournant en l’air et brandissant son épée dans leur direction.

Tous les lanciers de la zone avaient été instantanément coupés en morceaux. Dès qu’elle avait atterri sur ses pieds, les soldats avec les boucliers foncèrent dans sa direction pour la bloquer, mais elle avait déjà sauté en l’air.

À ce moment-là, Logan semblait vouloir montrer sa puissance. Ses quatre bras épais étaient enroulés autour de son corps comme une armure d’acier et il avait giflé les soldats avec les boucliers si fort qu’ils avaient été emportés comme une sorte de morceaux de papier. Certains avaient même frappé le plafond. Le démon rouge continuait d’afficher ses talents comme une tornade de mort.

Les soldats qui avaient perdu la plupart de leurs armes n’avaient rien pu faire, car Logan les avait transformées en morceaux de chair. Les archers étaient si effrayés qu’ils ne pouvaient même pas tirer leur deuxième flèche et ceux qui commençaient à s’enfuir étaient tous réduits en cendres par les flammes de l’enfer.

« Logan, la façon dont tu m’as jeté était un peu trop brutale ! C’était tellement fort que j’avais les yeux qui tournoyaient ! » s’écria Yunis.

« Oh et toi, tu aurais dû faire plus attention quand tu déviais les flèches ! Regarde, il y a 2 ou 3 flèches plantées dans mon corps, tu vois !? » s’écria Logan.

Éliminant tous les soldats en un instant, Yunis et Logan retournèrent à leur querelle endiablée. En les voyant tous les deux comme ça, il avait été stupéfait, mais il s’était aussi rendu compte à quel point ils étaient fiables.

***

Partie 5

« Impossible... » En voyant la scène des entrailles ensanglantées de l’autre côté du couloir, l’homme avait vomi ces mots.

Les cadavres de ses compagnons étaient dispersés dans les environs. Aucun d’entre eux ne pouvait être considéré comme faible, car c’était tous des hommes choisis comme l'élite de l’élite. Ils étaient les Gardes impériaux du Royaume de Figuria.

Devant ses yeux se trouvaient une fille aux cheveux roux et un démon aux pupilles rouges brûlantes. Les deux êtres devant lui étaient peints de la couleur du sang et du feu. Sans pouvoir faire quoi que ce soit, les 400 Gardes impériaux avaient été anéantis.

« ... Ça va, Yunis ? » demanda Aur.

Aur reconstituait l’énergie magique de Yunis et il commença à lui insuffler de la magie curative. Bien que les gardes impériaux qui l’avaient attaquée aient été anéantis, la bataille n’avait pas laissé Yunis totalement indemne.

Utilisant son épée comme support, elle respirait d’une voix rauque en hochant la tête. Son corps était couvert de blessures. Sur les quatre bras de Logan, il y en avait deux arrachés et l’une de ses cornes avait aussi été ébréchée.

Les gardes impériaux pensaient qu’ils ne pouvaient pas être vaincus, car ils avaient encerclé le groupe et utilisé leurs formations de combat.

Ils avaient profité de l’avantage de position et du fait qu’il n’y avait que quelques personnes en attaquant par vagues. Sans même avoir le temps de faire une pause, les deux individus n’avaient cessé de lutter contre les vagues qui arrivaient et même si ces deux-là étaient puissants, c’était quand même très éprouvant.

« ... Je vais bien, on peut sortir maintenant, » déclara Yunis.

Yunis avait réussi à rétablir sa respiration à la normale et à ouvrir la dernière porte.

« Hahahaha..., » et voyant le spectacle se refléter devant elle, elle laissa échapper un rire faible.

« Ça va être un peu dur, » déclara Aur.

Après avoir ouvert les portes, Aur et son groupe s’étaient retrouvés dans un endroit séparé du Palais Royal, dans l’un des coins des murs du château. Et juste en face d’eux se trouvait la présence de forces royales entièrement équipées. Il y avait environ 4 000 hommes. Ce nombre de soldats était suffisant pour être appelé une brigade.

Yunis et Logan étaient des individus forts. Ils seraient sans doute à la hauteur du titre de guerriers puissants pouvant égaler un millier d’hommes, et le nombre d’humains vivant dans ce monde capable de gagner contre eux était probablement inférieur à 10.

Cependant, il n’était toujours pas possible de lutter contre ces chiffres. L’écrasante majorité des soldats avait tout simplement beaucoup de pouvoir en eux. Ces soldats royaux étaient probablement un peu moins forts que les 400 gardes royaux d’élite, mais c’était plus que suffisant pour écraser Logan et Yunis qui étaient déjà épuisés.

Même s’il était possible de dévier 10 lances lancées et d’utiliser la magie du vent pour repousser 100 flèches, s’ils commençaient à les bombarder de 1000 sorts magiques, il n’y avait aucun moyen de prévenir l’attaque.

Même s’ils voulaient s’échapper par téléportation, à l’heure actuelle, non seulement il y avait une barrière qui empêchait les autres d’entrer dans le château par téléportation, mais la barrière empêchait aussi les gens de quitter les lieux.

« Yunis, je vais t’emprunter ton mana, » déclara Aur.

Aur enlaça Yunis et il récupéra toutes les réserves d’énergie magiques qu’elle avait encore dans son corps. Même si elle était tombée en disgrâce, elle était toujours le héros. La quantité d’énergie magique qu’elle pouvait stocker dans son corps était plusieurs fois supérieure à ce que Lilu pouvait stocker. Son énergie magique pourrait être comparée à celle de plusieurs dizaines de magiciens de première classe réunis.

Il voulait utiliser ce mana pour jeter un sort magique et il avait l’intention de le faire exploser au milieu de l’armée.

... Néanmoins.

L’attaque magique qui était facilement capable de faire sauter une porte entière n’avait pas pu infliger de dégâts à l’armée. Même s’il pouvait accumuler plusieurs dizaines de fois l’énergie magique d’un mage, cela ne représentait finalement que cela. L’Armée royale avait 1000 soldats-magiciens et 500 d’entre eux étaient chargés de la défense contre les attaques magiques. Bien que la magie qu’Aur pouvait lancer était certainement au-dessus de la norme, il ne pouvait pas lutter contre la différence de nombre.

L’attaque magique d’Aur avait été empêchée et l’armée royale avait commencé à riposter. Considérant qu’ils ne combattaient que deux ennemis, ils n’avaient même pas pris le risque d’essayer de se battre en combat rapproché. Plusieurs centaines de leurs magiciens avaient commencé à chanter un sort en même temps et ils formaient un sort offensif.

C’était un sort magique de qualité militaire. C’était le type de sort que seuls ceux qui avaient reçu une formation complète dans une armée pouvaient utiliser, ce n’était pas un sort qu’une personne seule pouvait normalement lancer. Aur s’était rendu compte que les forces ennemies essayaient de le détruire, lui et son groupe, ainsi que tout le mur du château derrière lui.

« Aur, s’il te plaît, cours, d’accord ? » déclara Yunis.

Yunis dégaina son épée et pencha son corps vers l’avant.

« On n’y peut rien, » déclara Logan.

Haaa, poussant un soupir, Logan se plaça aussi à côté d’elle.

Afin de laisser Aur s’échapper, ils avaient l’intention de se jeter au milieu des forces ennemies. S’ils s’approchaient, l’armée ne serait pas capable d’utiliser leur magie à grande échelle. Ils ne voudraient évidemment pas impliquer leurs propres camarades dans leur propre attaque.

« ... Attends, » déclara Aur.

Aur avait saisi instinctivement l’épaule de Yunis. Yunis se retourna et lui montra une expression confuse. Même Aur lui-même ne comprenait pas pourquoi il essayait de l’arrêter.

« Qu’est-ce que c’est ? » Logan murmura pour lui-même en levant les yeux vers le ciel.

Au début, Aur pensait que c’était la pluie. Cela volait en arc de cercle et c’était une pluie de lumière. Cela frappa le sol, provoquant un tremblement et le bruit d’une explosion terrifiante.

La pluie n’était pas tombée sur Aur. C’était en plein sur l’armée royale.

Avec une pluie de lumière qui tombait sur eux, l’armée royale tomba dans le chaos. Même s’ils avaient 500 magiciens défensifs stationnés dans l’armée, il n’était pas possible de défendre en permanence l’armée entière. Des trous avaient commencé à apparaître partout. C’était presque comme si la pluie se dirigeait vers les trous, et elle continuait à tomber sans cesse. La lumière qui coulait sur les soldats détruisait leur corps en faisant éclabousser leur sang dans tous les environs, la lumière qui tombait sur le sol écrasait le pavé de pierre, les transformant en cailloux qui allaient également frapper les soldats autour de lui.

« ... Est-ce Ellen !? » demanda Aur.

Aur avait enfin compris la raison derrière le fait que cette pluie n’avait visé que les forces de l’armée royale.

« Ah, Mio est aussi là ! Oii, on est là ! » déclara Yunis.

Yunis déplaça amplement ses deux mains vers le ciel. Bien qu’Aur ne pouvait le voir que comme une tache de point dans le ciel, la pluie de lumière venait du dessus d’un dragon volant. Tout récemment, il y a eu cette Wyverne qui s’était égarée dans le donjon. Mio dirigeait la Wyverne. Et montés sur son dos, Ellen et son groupe d’archères tiraient des flèches magiques.

Avec ces cinq filles qui tiraient en même temps, c’était exactement comme si une pluie de flèches était tombée du ciel. Il n’était même plus nécessaire de s’inquiéter de la magie à grande échelle. L’armée royale avait complètement sombré dans le chaos. Certains magiciens de l’armée avaient essayé de lancer des attaques magiques sur Ellen, mais parce qu’elle se trouvait en si haute altitude en montant la Wyverne, aucune des attaques magiques ne les avait atteints. Un millier d’hommes étaient tout à fait appropriés. Le groupe d’archers elfiques d’Ellen n’avait pas menti lorsqu’elles avaient revendiqué ce fait vantard. Avec que cinq elfes, toute la bataille avait été annulée en faveur d’Aur.

« ... Il semble que nous ayons été sauvés, » déclara Yunis.

Yunis poussa un soupir de soulagement lorsqu’elle s’écrasa sur le sol. L’armée royale était trop désespérée en essayant simplement de se défendre même contre les attaques d’Ellen depuis le ciel et elle n’avait même pas de force restante pour attaquer Aur.

« Ahh..., » déclara Aur.

Aur regardait distraitement sa propre main droite. À ce moment-là, pourquoi a-t-il essayé d’empêcher Yunis de charger ?

Cela n’était pas parce qu’il avait remarqué que le groupe d’Ellen était arrivé. Bien que cela se soit bien terminé en raison de l’apparition d’Ellen, quand il avait arrêté Yunis à ce moment-là, Aur n’avait pas encore réalisé son arrivée.

S’il considérait purement la meilleure action pour la situation, c’était sans aucun doute d’avoir Yunis à l’avant-garde de son plan. Si elle et Logan lui avaient fait gagner du temps, il aurait pu essayer de trouver un moyen de s’échapper du château. Quoi qu’il en soit, tout ce qu’il avait à faire était de s’échapper de la portée de la barrière et il pouvait s’enfuir en jetant son sort de téléportation. Ensuite, tout ce qu’il aurait à faire était de reconstruire ses forces et d’envahir le royaume. Ce serait difficile s’il devait perdre Yunis, mais en le comparant à sa propre mort, le choix aurait dû être clair.

La raison pour laquelle il l’avait arrêtée à un moment si crucial était transparente pour lui maintenant. C’était stupide, une affection triviale, des émotions liées à l’esprit humain. Faisant preuve d’empathie pour ses pièces d’échecs, il ne voulait pas s’en séparer. Le fait que ce genre d’émotions persistaient encore en lui avait fait grincer des dents de contrariété chez Aur. Ces types de maniérismes naïfs n’agissaient que comme une contrainte qui ne lui était d’aucune utilité. Il croyait qu’il était nécessaire d’abandonner ces pensées. Après tout, Aur était le « magicien maléfique ».

Aur serra fortement sa propre main.

« Aur, tu..., » remarquant l’étrange apparence d’Aur, Yunis murmura ces mots. « Ne sois pas en colère contre Lilu, d’accord ? »

Quand il tourna son regard vers elle, elle prêtait encore son attention vers l’armée royale.

« Quand Lilu est retournée au donjon, elle était très désespérée. Elle m’a demandée... Non, elle a demandé à tout le monde dans le donjon de te sauver, Aur. Mio n’était même pas censée être autorisée à quitter le donjon. Mais elle lui a quand même demandé de l’aide, » déclara Yunis.

Bien que Mio ait été traitée comme une sorte de membre du groupe, à la fin, elle n’était qu’une des filles qui devait être sacrifiée à Aur. Les zones auxquelles elle avait pu accéder dans le donjon étaient limitées et elle n’avait même pas été invitée à participer aux réunions stratégiques qui avaient eu lieu. Mais encore une fois, la personne elle-même aimait être dans la chambre des animaux plus que dans sa propre chambre, donc elle n’y voyait pas d’inconvénient particulier.

Il en allait de même pour Logan. Dans le cas d’une situation d’urgence, Logan ou Yunis devaient rester en attente dans le donjon et c’était les ordres. En disant cela, la seule autre personne capable de donner des ordres à Logan autre qu’Aur était donc Lilu, il ne faisait aucun doute qu’elle avait aussi demandé à Logan de venir sauver Aur.

Pour commencer, il n’y avait rien dans le contrat qui forçait Lilu à essayer de sauver Aur. La malédiction de contrainte créée par le contrat pouvait facilement interdire à un démon d’accomplir une certaine action, mais si vous vouliez qu’un démon fasse quelque chose pour vous, ce serait extrêmement difficile à accomplir. Si vous vouliez les forcer à faire quelque chose, il fallait que ce soit quelque chose de très concret et un seul type d’action. Les choses qui sont trop vagues comme « Toujours être obéissant à mon ordre » ou « Protégez-moi en tout temps » sont quelque chose qui ne serait pas vrai si elle était écrite dans un contrat.

C’était parce que le contrat pouvait être interprété de différentes façons. Malgré cela, Lilu faisait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver Aur.

« ... Pourquoi ? Pourquoi Lilu a-t-elle essayé de me sauver ? Je ne pense pas qu’elle en aurait tiré profit de quelque façon que ce soit, » déclara Aur.

En fait, si Aur mourait, elle pourrait retourner dans son propre monde diabolique immédiatement. Son corps était déjà rempli à ras bord de l’énergie magique d’Aur. Si elle était un démon normal, elle l’aurait sûrement abandonné.

« Pour ce genre de question, n’est-ce pas évident ? C’est parce qu’elle t’aime beaucoup, » répondit Yunis.

Aur se posait la question à lui-même sans remarquer qu’il parlait à haute voix et Yunis lui répondit immédiatement.

« ... Vraiment ? » demanda Aur.

« C’est comme ça que ça se passe. Après tout, je t’aime aussi beaucoup, Aur, donc je peux le dire, » déclara Yunis.

« Y a-t-il déjà eu un cas où un démon aime un être humain ? » demanda Aur.

« Eh bien, pas normalement, » au lieu de Yunis, Logan était celui qui lui répondit.

« Que penses-tu de Marie ? » demanda Aur.

« Marie-chan est un ange ! »

En réponse à la question de Yunis, Logan avait fait un clin d’œil de l’œil droit et il leva le pouce en l’approuvant. Considérant qu’il avait le visage d’une chèvre, quand il agissait ainsi, c’était révoltant.

« ... Mais vous savez ? Si je devais parler honnêtement, Marie peut être comparée à une belle statue ou à un tableau qui est tout à fait admirable. Non seulement elle est comme une belle statue, mais elle a aussi un goût extrêmement délicieux comme les bonbons les plus sucrés. C’est si rare qu’un tel être humain existe alors j’ai sauté sur l’occasion de créer un contrat... Mais, c’est toujours un peu comme ce jeu idiot auquel vous avez joué il y a quelque temps. Donc, si vous me demandiez si je sacrifierais mon propre corps pour elle, la réponse serait un non retentissant. Eh bien, parce que ce corps particulier peut être recréé peu importe le nombre de fois qu’il est détruit, je ne serais certainement pas opposé à la protéger avec ça à plusieurs reprises, mais oui, » revenant à son expression sérieuse habituelle, Logan répondit de cette manière.

Son sens des valeurs était très typique, même parmi la race des démons. Elle pourrait même être considérée comme proche d’un être humain. Mais même lui avait dit clairement qu’il n’était jamais tombé amoureux d’un humain auparavant, même si c’était Marie.

« Mais plutôt que de spéculer comme ça, n’est-ce pas plus facile si tu le lui demandais toi-même ? » demanda Yunis.

Aur gardait le silence et il semblerait qu’il était troublé par l’affaire, alors Yunis était intervenue pour le lui suggérer clairement. Son opinion était très franche. Lorsqu’il avait suivi son regard pour regarder vers le ciel, la Wyverne semblait avoir fait une pause dans sa lutte contre l’Armée royale alors qu’elle débarquait vers le groupe.

« Je suis vraiment désolée ! » En descendant de la Wyverne, Mio s’inclinait vers Aur avec les yeux larmoyants. « Je suis désolée, je suis vraiment désolée ! »

« Si tu t’inquiètes du fait que tu as quitté le donjon sans permission, tu peux te sentir soulagé. Je ne te punirai pas, » déclara Aur.

Secouant la tête en indiquant que ce n’était pas ce qu’elles voulaient dire, Ellen et Lilu apparurent toutes deux avec des expressions maladroites.

« C’est toi, Lilu ? Cette fois, c’est moi qui suis devenu négligent. Je n’ai pas vraiment de punition pour toi..., » déclara Aur.

Aur avait commencé à dire les mots, mais Lilu secoua aussi la tête en lui coupant la parole.

« Je suis vraiment contente de l’entendre, mais ce n’est pas ce que c’est... Euh, euh, je suis désolée. Je n’ai jamais vraiment pensé que ça finirait comme ça, » déclara Lilu.

« S’est-il passé quelque chose ? Dis-le clairement, » déclara Aur.

« Euh. On n’a pas pu arrêter Spina. Eh bien ! En ce qui concerne Lady Lilu et moi-même, nous n’avions pas l’intention de l’arrêter, » déclara Ellen.

Ellen avait décrit la situation de façon concise. Cependant, Aur n’arrivait toujours pas à saisir le sens exact de ses mots et elle avait donc pointé vers l’horizon. Vers l’endroit qu’elle avait indiqué, il y avait quelque chose de vert qui menaçait l’armée royale au loin. Ce n’était que la taille du bout de ses doigts, mais le fait qu’on pouvait le voir de cette distance ne faisait que prouver qu’il était de proportions gigantesques.

« ... Qu’est-ce que c’est que ce truc ? » demanda Aur.

« C’est quelque chose que Spina a fait... Un slime, » Lilu avait parlé comme si elle s’excusait.

***

Partie 6

La capacité de ce slime était assez simple. Comparable à un slime normal, il n’avait que deux types de capacités.

  • Il mangera toutes sortes d’énergie magique pour grandir.

  • Même s’il grossit, il ne se reproduira pas.

Normalement, ce genre de caractéristiques ne causera pas beaucoup de problèmes, mais à cause du piège tendu par Cass, ses capacités étaient devenues hors de contrôle.

Ces pièges avaient été conçus pour siphonner l’énergie magique du donjon d’Aur en la puisant depuis les Veines du Dragon. On peut même l’appeler un « Trou du Dragon » artificiel. Aspirant l’énergie magique qui sortait de ce trou, le slime devint très rapidement énorme.

« Quelle est cette porte ? » demanda Aur.

Sur la Wyverne, Aur regardait l’armée royale et le slime quand il avait posé cette question. Le slime continuait à s’allonger et en moins d’une demi-minute, il avait aperçu qu’il y avait cette porte scintillante comme une chose protégée par elle.

« Ahh, c’est la porte que j’ai ouverte. À l’endroit du piège, j’ai pensé avec force que je voulais aller là où tu te trouvais, Aur ! Et au moment où j’y ai pensé, quelque chose a commencé à s’est ouvert, » expliqua Yunis.

Entendant la réponse de Yunis, Aur fut très troublé. Pas étonnant que le sauvetage ait été anormalement rapide. Parce qu’elle était capable de faire quelque chose comme ça, c’est bien pourquoi son titre de « Héros » était très difficile à gérer.

Normalement, cela n’était même pas possible de savoir où la porte de téléportation l’aurait menée et c’était parce qu’elle avait pensé « fortement » sous prétexte de vouloir sauver Aur que cette porte s’était ouverte pour elle. En pensant qu’il devait aussi créer une sorte de contre-mesures pour les formations de téléportation liées aux villages et à son donjon, Aur avait noté ces précautions dans son propre esprit.

« En d’autres termes, cette chose aspire une quantité illimitée d’énergie magique de l’autre côté de la porte et fait continuellement allonger son corps pour avaler toutes les troupes ennemies ? » demanda Aur.

« Hmm, ça semble être le cas, » Ellen hocha la tête tout en montrant un sourire satisfait.

Même s’ils devaient être avalés par le slime, ce n’était pas comme s’ils allaient mourir immédiatement. Contrairement aux types habituels de slimes, celui-ci en particulier n’absorbait que de l’énergie magique. Cependant, si un humain perdait soudainement et rapidement une grande partie de son mana, il s’évanouirait sans doute instantanément. Lorsqu’il s’était penché sur la scène du dessous, il y avait une multitude de soldats qui s’étaient déjà évanouis dans le slime.

Jusqu’à il y a quelque temps, beaucoup de magiciens de l’armée royale lançaient des sorts sur le slime, mais cela n’avait servi qu’à faire grandir le slime, alors ils avaient rapidement abandonné et s’étaient tous concentrés sur la fuite.

Les lances et les épées n’avaient eu aucun effet sur lui, la magie n’avait eu aucun effet sur lui, et il était trop grand pour pouvoir tenter de le tuer avec le feu.

Cette taille écrasante représentait une énorme menace. Tout comme le « nombre de troupes » amplifiait leur potentiel de guerre, la « taille » du slime appliquait la même théorie.

« Il n’y a pas de quoi rire, » déclara Aur.

La raison pour laquelle ce genre de stratégie n’était pas employé très souvent était due au fait qu’il était très difficile de fournir suffisamment d’énergie magique au slime, l’autre raison majeure était le fait que le slime deviendrait hors de contrôle s’il devenait trop grand.

Même s’il attaquait l’armée royale en ce moment, cela ne signifiait pas que le slime était réellement sous le contrôle d’Aur ni qu’il était son allié. Il essayait seulement d’absorber l’énergie magique fournie par les gens en bas. Le slime n’avait pas vraiment d’intelligence pour écouter les ordres et si les gens essayaient de le manipuler en le contrôlant avec magie, il avalerait sans doute aussi cette énergie. C’était extrêmement troublant.

« Ne vous inquiétez pas, s’il vous plaît. » Une voix sinistre s’était soudain fait entendre derrière lui, si bien qu’Aur tourna instinctivement son corps pour y faire face.

Quand il se retourna, il vit les subordonnés d’Ellen et une sorcière aux cheveux noirs chevauchant une autre Wyverne derrière eux.

« Ce slime se dissout lorsqu’il entre en contact avec l’eau. Je crois qu’avec l’expertise de mon Enseignant vénéré dans le contrôle de la météo, cela sera un jeu d’enfant de le gérer, » déclara Spina.

« ... Ne fais pas quelque chose que tu ne seras pas capable de détruire par toi-même, » répliqua Aur.

« Mes excuses, je suis vraiment désolée, » déclara Spina.

Sans vraiment donner l’impression qu’elle réfléchissait à ses actions, Spina s’inclina poliment. Bien qu’il désapprouvait ses actions, Aur était intérieurement très surpris d’elle.

Il n’était pas sûr que cela s’appliquait à toutes les branches de la magie, mais il était certain que dans la création des créatures vivantes, en particulier dans la création de slimes, Spina était sans aucun doute un génie. De plus, elle possédait un talent qui n’était apparu qu’une seule fois en des centaines d’années.

Même dans cette génération, c’était toujours vrai, c’était tout simplement le niveau de compétence qu’elle avait. Jusqu’à quel point continuera-t-elle à progresser si on lui permettait de perfectionner ses talents ? Alors que d’un côté, il pensait qu’elle était fiable, de l’autre, il avait un peu peur de son potentiel. Peut-être serait-il sage de sa part de la tuer alors qu’elle était encore jeune ? Aur avait ce genre de pensées.

... En ce qui concerne cette question, la plus problématique serait celle de Yunis. Aur tourna son attention vers la fille aux cheveux roux assise à côté de lui.

Quand ses coéquipières étaient en difficulté, elle avait le pouvoir de se présenter devant elles pour les sauver.

Lorsqu’elle avait des ennuis, ses coéquipiers se présentaient devant elle pour la sauver.

C’est l’une des caractéristiques d’être le « Héros ». Sauvant Aur, puis quand elle avait été encerclée par l’armée royale et confrontée à une crise, Mio et Ellen s’étaient présentées pour la sauver. C’était sans aucun doute une expérience de première main de l’activation de la puissance de Yunis.

Le problème réside dans le fait que le « Héros Déchu » ne devrait pas avoir ce genre de capacité. En d’autres termes, ses pouvoirs de justice en tant que personne bénie par « l’Étoile du Héros » lui était lentement rendue. D’après le jugement d’Aur, cela ne signifiait pas qu’elle redeviendrait pleinement le Héros de la lumière, mais il prédisait qu’elle retournerait tôt ou tard à sa voie prédestiner.

À ce moment-là, Yunis restera-t-elle toujours une alliée d’Aur ? En ce moment, s’il la poussait de la Wyverne de cette hauteur, sans aucun doute, même si elle était le héros, elle mourrait à tous les coups. Le fait d’être tuée par celui qu’elle aime, c’était déjà assez tragique. Parce qu’elle possédait le pouvoir du Héros en ce moment même, si elle était poussée vers le sol par Aur, Yunis tomberait certainement à sa mort.

« ... ? » Réalisant qu’Aur la fixait tout ce temps, Yunis se tourna vers lui et lui fit un sourire éblouissant.

« ... C’est dangereux là-bas, tu sais ? Viens un peu plus près, » en disant cela, Aur avait tenu ses épaules et Yunis se pencha volontiers son corps à côté du sien.

Ce n’est pas le moment. Elle m’est encore utile.

Aur parlait comme pour convaincre son propre esprit.

***

« Maintenant, mesdames et messieurs ! » déclara Aur.

Assis en face d’Aur, les organes directeurs du Royaume étaient assis en position... À savoir, toutes les personnes importantes du Sénat étaient rassemblées devant lui.

Logan et Lilu étaient en attente à gauche et à droite de lui, sans cacher le sentiment écrasant que leur présence démoniaque avait créé.

« Toutes les troupes de l’armée royale ont été éliminées sans faute. Eh bien, certains d’entre eux peuvent encore vivre, mais vous devez comprendre qu’ils sont tous maintenant entre mes mains. Obéissez à ma volonté et acceptez-moi comme votre Roi. Ou, choisissez de vous rebeller contre moi et de faire disparaître tout ce pays de la carte. Vous serez placé à l’intérieur du corps laid de ce slime pour l’éternité. C’est à vous de choisir, mais décidez rapidement. Je ne suis pas très patient, » déclara Aur.

Aur disait ses mensonges avec fluidité. Le slime n’allait pas manger les gens, d’ailleurs il n’était pas vraiment capable d’absorber les murs de pierre du Royaume. Tout d’abord, avant que toute la province de ce Royaume ne soit avalée par le slime, il est fort probable qu’il se dissoudrait déjà par les précipitations de pluie qui allaient survenir. Pour l’homme qui avait pris 70 ans à faire son donjon, Lilu avait pensé que c’était une blague drôle pour lui de dire qu’il n’était pas un homme patient, il avait intérieurement ri.

« Ne plaisante pas avec moi ! Espèce de vil Roi-Démon ! » L’un des soldats qui se cachaient parmi la foule avait dégainé son épée et avait poignardé Aur directement dans la poitrine.

Aur n’avait même pas bronché devant l’action, il avait simplement levé la main et Logan était passé rapidement à l’action. En un clin d’œil, le corps du soldat avait été incinéré, de plus, il ne restait même pas une seule trace de sang de l’épée qui l’avait transpercé.

« Quelle est votre décision ? » demanda Aur.

Comme si rien ne s’était passé, Aur demanda à ces fonctionnaires une fois de plus, les ministres n’étaient même pas capables de cacher le fait que leurs corps tremblaient de peur. Même s’ils pouvaient obtenir des renforts de toute la province pour arriver devant le royaume de la capitale, les soldats ne savaient pas quoi faire du gigantesque slime qui recouvrait l’entrée de la porte fermée.

En ce moment, ils étaient comme des agneaux piégés dans leur propre château attendant le massacre. Ils étaient incapables de lancer la moindre sorte de magie de siège contre le slime et ils étaient également incapables de se cacher dans leur propre château. Et surtout, l’homme qui était le roi de leur pays était sous le contrôle d’Aur. Lui jetant une malédiction, il avait été forcé de s’asseoir sur une chaise.

En plus de cela, Aur venait de montrer à tous les officiels du pays que son corps était immortel et imperméable aux blessures. Ils ne pouvaient même pas essayer de l’assassiner même s’ils le voulaient.

« ... Serez-vous vraiment en mesure de sécuriser nos positions actuelles ? » L’un des ministres posa la question et Aur acquiesça.

« Oui. Si vous êtes prêt à me servir à la place de ce Roi, alors je suis prêt à sécuriser vos positions actuelles. La seule chose qui change, c’est la personne que vous servez. Vous pouvez agir de la même manière que d’habitude, en utilisant votre influence pour vos propres gains sans réserve. Si vous continuez à me servir, ne serait-ce pas une bien plus grande perspective que lorsque vous serviez le Roi actuel ? » demanda Aur.

Entendant les paroles d’Aur, plusieurs des nobles avaient instantanément montré leurs visages soulagés.

« ... Certainement ! Nous sommes tous prêts à servir le Seigneur Aur. »

Tous les ministres plièrent les genoux et inclinèrent la tête vers Aur. Les gens devant lui étaient tous pourris jusqu’à la moelle, ne voulant que protéger leurs propres intérêts et sauver leur propre peau. S’ils n’avaient pas agi ainsi, ils auraient tous été réduits en cendres.

Néanmoins, même des hommes aussi méprisables étaient nécessaires pour diriger un pays. Le slime de Spina disparaîtrait à l’instant où la pluie tomberait dessus. La porte que Yunis avait ouverte allait aussi disparaître un jour. Et au moment où cela se produirait, Aur perdrait sa capacité à vaincre l’Armée royale restante.

Bien que cela ait été beaucoup plus tôt que prévu, Aur avait sauté sur l’occasion de saisir le cou de ce pays dans la paume de ses mains. Quelle que soit l’ampleur ou la puissance d’une armée, elle était impuissante lorsque la tête du serpent qui la déplaçait disparaissait. Si Aur s’élevait comme roi du pays, il y aura sans aucun doute que de nombreux soulèvements civils en résulteront. Pour y remédier, les ministres étaient nécessaires pour qu’il puisse faire face à la situation.

Puis, trois jours s’étaient écoulés. Le huitième roi du royaume de Figuria : Carus Rudeus Fonssirius fut publiquement exécuté et une déclaration officielle d’accession d’Aur au trône fut promulguée.

Naturellement, il y avait beaucoup de citoyens qui pleuraient quand ils avaient appris que leur roi avait été tué et qu’ils seraient maintenant gouvernés par un démon. Toutefois, il y avait déjà une influence positive et sa réputation très appréciée venant des villages et des villes qu’il avait conquises s’était répandue, donc une grande guerre civile n’avait pas eu lieu. De plus, l’armée royale restante fut facilement subjuguée par les forces démoniaques sous le commandement d’Aur.

Aur n’avait pas changé le nom du Royaume de Figuria, mais beaucoup de pays voisins l’avaient appelé un Pays du Démon et depuis lors Aur s’était officiellement présenté comme le « Roi Démon ».

***

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Un commentaire :

  1. Bonjour, je vous signal qu il manque la partie 5 du chap 7

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