Magika No Kenshi To Shoukan Maou – Tome 3

Table des matières

***

Chapitre 1 : La nuit du commencement

Partie 1

« Donc, il n’y a pas d’erreur que le “lieu de rencontre” de la bande de Kohaku est dans cette salle de club abandonnée ? »

Dans la nuit où il n’y avait même pas d’ombre d’élèves qui flânaient dans l’école, le conseil des élèves de la Division Épée, dirigé par Hayashizaki Kanae, était venu dans la salle de club où ils avaient senti la présence « d’une réunion clandestine ».

Kanae leva les yeux vers le bâtiment qui les surplombait dans l’obscurité de la nuit et plissa ses sourcils.

— C’est le deuxième jour depuis la disparition de Nii-sama de la Division Magie.

Il y a deux jours, le directeur Otonashi de la Division Magie avait donné l’ordre à Otonashi Kaguya d’arrêter Hayashizaki Kazuki et Charlotte. Cependant, Kaguya avait été obstruée par Hikita Kohaku, et un moment plus tard Kazuki et les autres avaient réussi à s’échapper. Après cela, on ne savait plus où se trouvaient Kazuki et les autres.

Kohaku, qui les avait aidés à s’échapper, fréquentait encore aujourd’hui son cours avec effronterie.

Il était clair qu’ils abritaient Kazuki et les autres quelque part dans la Division Épée.

Cependant, certains enseignants de la Division Épée pourraient tirer les ficelles des actions de Kohaku dans les coulisses — les enseignants de la Division Magie étaient vigilants sur cette possibilité et n’avaient pas pu obtenir la coopération de la Division Épée. Il y avait aussi eu des pensées selon lesquelles ils ne voulaient pas que les élèves soient mis au courant de cet incident. Pour ce genre de raisons, ils ne pouvaient pas effectuer une fouille à grande échelle afin de « rechercher Kazuki » sur le terrain de la Division Épée, ce qui gelait l’état des choses.

Au milieu de tout cela, Kanae de la Division Épée et d’autres, qui étaient au courant de la situation en raison de Kaguya, avaient commencé à bouger indépendamment.

« J’ai vérifié les données des moniteurs de la caméra de ces quelques jours toute la nuit. J’ai confirmé que Kohaku venait souvent tard dans la nuit dans cette salle de club. Mais ce n’était qu’un coup d’œil, » Yamada Torazou avait répondu à la question que Kanae lui avait posée auparavant.

Les moniteurs de caméra disposés à l’intérieur du terrain de la Division Épée étaient à l’origine une contre-mesure pour les personnes suspectes.

Torazou avait confirmé les images de ces caméras avec le privilège spécial du conseil des étudiants.

« Ce bâtiment abrite la salle de club abandonnée de ping-pong qui a été aboli. Le conseiller de ce club de ping-pong était Tsukahara, » déclara Torazou.

Tsukahara Hisatada — l’enseignant de la Division Épée qui était soupçonné d’être le commanditaire de Kohaku.

« J’ai essayé de fouiller cette salle de club abandonnée dans l’après-midi, mais la clé de la salle a été changée sans que personne ne s’en aperçoive et même le passe-partout ne peut l’ouvrir. Il n’y avait aucun son à l’intérieur, donc il semble qu’ils ne cachent pas Kazuki et les autres ici. Il n’y a pas d’erreur, cependant, qu’il s’agit d’une pièce d’une certaine importance, » déclara Torazou.

Le professeur suspect Tsukahara avait construit une pièce secrète et là, Kohaku était venue et avait rendu visite fréquemment à ce lieu. Il n’y avait plus de place pour le doute.

La vice-présidente Kamiizumi Iori avait présenté son rapport.

« J’étais aux aguets en mangeant de l’anpan et du lait, ~… J’ai confirmé que lorsque toutes les activités du club étaient terminées le soir, Kohaku et ses deux amies entraient dans le bâtiment de la salle du club en faisant attention aux yeux des gens ~…, » déclara Iori.

D’après l’information fournie par les moniteurs des caméras, Iori surveillait les étudiants qui étaient entrés dans le bâtiment de la salle de club.

« Dès que j’ai fini de manger l’anpan et le lait, les déchets sont devenus une nuisance, tu sais ? Mais si ces gens venaient quand j’étais allée jeter les déchets, que faire ~, c’est ce que je pensais. Quand ces gars sont enfin arrivés et que j’ai réussi à le confirmer, je suis parti jeter tout ça à la poubelle avec soulagement ~. Ces types ne sont pas sortis depuis, » déclara Iori.

« Tu t’amusais trop (tu jouais à faire semblant de jouer au détective de police). De toute façon, Kohaku et les autres ne sont toujours pas sortis de la salle du club, non ? Bon, alors n’attendons pas la décision de cette division magie indécise. Faisons tomber le plan de ces types avant que ça n’arrive loin de nous. C’est ce qu’on appelle l’incident d’Ikedaya de notre époque ! » déclara Kanae.

L’incident d’Ikedaya était l’incident où Shinsengumi avait attaqué les patriotes de la restauration meiji qui se cachaient dans l’auberge et prévoyaient de mettre le feu à Kyoto. Après avoir comparé leur propre action à un événement historique, Kanae avait souri largement et avait ri.

Le conseil des étudiants de la Division Magie de Kaguya et les autres étaient en dissension interne parce que la vice-présidente, Hoshikaze Hikaru, s’y opposait. Même s’ils faisaient partie d’un groupe avec eux, ils ne doivent pas laisser le problème de l’autre côté les gêner eux aussi.

Sans compter que cette fois-ci, l’incident s’était produit à l’intérieur du territoire de la Division Épée.

« C’est surprenant que Kaichou ne laisse pas ses sentiments l’en empêcher. Comment peux-tu accepter ce genre d’ordre ? » Torazou s’interrogea à nouveau sur l’événement impossible à croire qu’il avait vu.

La situation dans laquelle se trouvait le grand frère de Kanae, Hayashizaki Kazuki, était très grave. Kazuki avait fait un contrat avec une mystérieuse Diva et il avait pillé un trésor sacré d’une terre hantée. C’est pour cette raison qu’un ordre de l’arrêter, ainsi que Charlotte qui l’accompagnait, avait été donné. Kazuki avait résisté à la tentative de l’arrêter et s’était échappé.

« Ce n’est pas comme ça. » Kanae avait nié les paroles de Torazou. « Mon objectif est seulement de rencontrer Nii-sama et de le voir de mes propres yeux. Des choses comme Nii-sama essayant de piller un trésor sacré… il n’y a aucune chance que ce genre de chose puisse arriver. Même si c’est vrai, ça doit être la Diva contractée avec Nii-sama qui l’a possédé. Si c’est le cas, moi, je serais capable de voir si Nii-sama est lui-même ou non d’un simple regard. Si c’est le cas qu’une Diva maléfique possédait Nii-sama, j’attraperai Nii-sama et je n’aurai aucune objection à effectuer l’Opération de Transplantation de Stigmates. J’ai entendu parler du danger de l’opération de transplantation des stigmates, mais… »

« Mais », les yeux de Kanae devinrent sombres.

« Si Nii-sama est toujours lui-même… cela signifie que le rapport sur “Nii-sama a tenté de piller un trésor sacré” est faux. Ça veut dire que quelqu’un essaie de piéger Nii-sama. Dans ce cas, je trouverai ce quelqu’un et je le tuerai. Je n’utilise aucune métaphore, je le tuerai sans faute. Je me fiche de Charlotte, alors je vais la laisser partir. Il semble qu’elle serait tuée si elle devait être livrée à l’Allemagne, » continua Kanae.

« Oioi… tu ne vas pas du tout suivre l’ordre ? » chuchota Torazou sidéré, à ses côtés Iori rit joyeusement.

« Même si Kana-chan est trop excitée par ses émotions, c’est cool que tous tes arguments soient si solides, » déclara Iori.

« C’est parce que mon Brocon est très raisonnable. Même si je suis trop excitée par mes émotions, cela ne me mènera pas à une conclusion erronée. Mon amour pour Nii-sama est la justice de l’univers, » déclara Kanae.

« Quelqu’un qui essaie de piéger Kazuki qui n’est qu’un étudiant normal…, cette histoire n’est-elle pas trop irréelle ? » demanda Torazou.

« Tais-toi ! Ta fessée n’était-elle pas suffisant Torazou ? Nii-sama est le trésor de l’univers après tout, » déclara Kanae.

 

 

Torazou ferma la bouche avec découragement. Parce qu’il avait agi secrètement dans le dos de Kanae pour aller avec Kaguya pour arrêter Kazuki, il avait ensuite été fessé par Kanae de toutes ses forces.

« Attendons qu’ils sortent du bâtiment du club pour préserver les preuves. Nous allons les tabasser et les faire cracher le morceau afin de savoir où se trouve Nii-sama, et aussi prendre la clé de la salle du club. Nous allons enquêter à l’intérieur de la salle de club abandonnée pour trouver quelque chose qui peut servir de preuve, et punir Kohaku et les autres avec une suspension de l’école. Et pendant qu’ils seront suspendus, nous allons tout mener à terme. »

***

Partie 2

Quand Hikita Kohaku était sortie du bâtiment du club avec ses camarades, il y avait des ombres qui attendaient dans l’obscurité de son chemin.

Le jardin japonais de la Division Épée ressemblait la nuit à une peinture à l’encre. Mais pour Kohaku qui renforçait sa vue avec du pouvoir magique, elle pouvait faire la distinction quant à l’identité des ombres encore plus clairement qu’une personne utilisant une lunette nocturne.

Il y avait une épéiste de petite taille avec ses cheveux tressés qui voltigent dans le vent nocturne comme la queue d’un chat.

À sa droite et à sa gauche, un épéiste de grande corpulence et une épéiste aux cheveux au carré l’attendaient.

Il n’y avait pas eu d’erreur avec ce qu’elle avait vu. L’escouade d’épéistes la plus forte — Conseil des étudiants de la Division Épée.

Mais Kohaku n’avait pas peur. Au contraire, ils étaient finalement arrivés, alors son sang s’était accéléré.

Ce soir, il s’agissait de la nuit où le rideau le lèverait.

« Où as-tu caché Nii-sama ? »

L’ombre devant elle — Kanae lui avait lancé une question. Une question à laquelle elle ne s’attendait pas à recevoir une réponse, ce qui voulait dire que c’était une proclamation de guerre.

Sans attendre la réponse, des bruits aigus d’épées dégainés hors des fourreaux sur les hanches des épéistes retentirent à cet endroit.

« Vous ne venez pas ici juste pour pouvoir nous parler, Kanae-kaichou. Mais si vous essayez de nous juger nous-mêmes en utilisant le pouvoir du conseil des élèves et que vous perdiez inesthétiquement, vous, les Senpais, ne pourrez plus vous présenter comme étant membre du conseil des élèves, vous savez ? N’est-ce pas génial ? Ce soir, nous prendrons la place du président du conseil des élèves, » déclara Kohaku.

La Division Épée tenait la doctrine de la force encore plus extrêmement que la Division Magie. Parce que la doctrine de la vraie force leur avait été inculquée de fond en comble, les étudiants portaient un complexe d’infériorité envers la Division Magie et ils étaient devenus incapables d’aller à l’encontre d’un Magica Stigma.

La Division Épée avait reconnu que les élèves forts jouissaient de nombreux privilèges, il va sans dire que le président du conseil des élèves s’était également vu accorder divers privilèges spéciaux. En échange, si le président était vaincu par quelqu’un ne serait-ce qu’une seule fois, personne ne le reconnaîtrait plus.

Le siège du président du conseil des élèves de la division Épée n’avait donc pas été décidé par élection, il avait été facilement transféré par le résultat d’un seul duel.

Si Kohaku pouvait remporter la victoire contre Kanae à cet endroit, Kohaku pourrait atteindre la première place d’un seul coup.

Pour que leur plan puisse se dérouler sans heurts à partir de maintenant, Kohaku en avait besoin.

« Ne sois pas trop vaniteuse, gamine de première année ! » déclara Kanae.

Kanae avait dégainé ses deux épées. À ce signal, Torazou et Iori, tous deux à ses côtés, avaient également dégainé leur katana.

« Hiiragi ! Kagura ! Utilisez le Trésor Sacré et écrasez-moi ceux qui sont à ses côtés ! Nous allons nous battre contre Kanae-kaichou !! » déclara Kohaku.

Les deux camarades de Kohaku avaient également dégainé leurs trésors sacrés comme Kohaku l’avait ordonnée.

« Brûlez les ascètes, Nobukuni ! Battou Kaikon – Kannabi no Tachi!! » L’épéiste svelte portant des lunettes — Hiiragi dégaina son katana. Au moment où il dégaina, le katana créa des étincelles par frottement avec son fourreau et il fut rapidement enveloppé d’une flamme. Puis il frappa avec l’épée de la flamme vers sa cible, et c’est alors qu’une vague de flammes s’était dirigée vers Iori.

« Uwawa !? Une arme surprenante qui semble invoquer la magie !? Qu’est-ce que c’est que ça ? Ce n’est pas juste !! » s’exclama Iori.

Même en poussant un cri, Iori avait lu le pouvoir magique et avait esquivé la vague de flamme.

Battou Kaikon — le pouvoir magique s’était répandu dans le Trésor Sacré et il avait libéré les différentes magies personnelles que le Trésor Sacré avait.

Sa puissance n’était pas comparable à celle de la magie d’invocation d’une Diva, mais elle n’avait pas de temps d’incantation comme il y aurait pour une invocation.

« Criez votre refus, Sukehiro ! Battou Kaikon — Touranjin !! »

L’épéiste aux cheveux noirs — Kagura pointa son trésor sacré vers Torazou. L’instant d’après, un mince jet d’eau comme une ficelle s’échappait droit devant la pointe du katana.

« DOWAA ! »

Le pouvoir magique défensif bleu de Torazou s’était dispersé en recevant de l’eau avec assez de pression pour même percer un rocher. Mais l’onde de choc n’était pas au point de l’emporter. Torazou s’était déplacé contre le jet d’eau tout en luttant pour courir vers Kagura.

« Non seulement Kohaku, mais même les petits morveux ont aussi des trésors sacrés ! Où diable ont-ils trouvé tout ça ? Iori est une chose, mais Torazou ne tiendra pas longtemps, » déclara Kanae.

Kanae avait immédiatement tenté d’aider Torazou. Mais Kohaku l’avait devancée.

« L’adversaire de Kanae-kaichou est nous !! … Congélation et verrouillage, Murasame ! Battou Kaikon — Kirisame Ranbu ! »

Kohaku avait dégainé un katana parmi les sept exemplaires de katana qu’elle avait sur son corps. Des gouttes d’eau pendaient de la lame du katana, en un clin d’œil ces gouttes se transformèrent en vapeur d’eau, puis elles gelèrent et un nombre incalculable de lames de glace scintillantes se formèrent dans les airs.

« Allez-y ! » Répondant à la volonté de Kohaku, les lames de glace se précipitèrent Kanae comme un blizzard.

Kanae utilisa sa vision des phénomènes magiques et elle évita les lames de glace volantes facilement.

Cependant, Kanae s’était de plus en plus éloignée de Torazou, la situation se transforma inévitablement en un face-à-face avec Kohaku.

Tout en faisant apparaître un sourire audacieux, Kohaku avait dégainé un katana de plus.

« Percer le lointain, Doutanuki ! Battou Kaikon — Tenran Kamaitachi !! » déclara-t-elle.

Kohaku frappa devant elle avec son katana, et de là un vent souffla violemment. C’était une lame de vent invisible à l’œil, mais Kanae l’avait évitée avec la prévoyance du style Hayashizaki.

Dans la main droite de Kohaku se trouvait Murasame, dans sa main gauche Doutanuki, elle opérait les deux en même temps, poursuivant Kanae avec des lames de glace et de vent.

La situation s’était transformée en un barrage de deux types d’attaques à longue portée qui avait limité l’endroit où Kanae pouvait s’échapper, et c’était sûrement un enfer pour un épéiste.

Même Kanae ne pouvait pas les éviter tous. De nombreuses lames l’effleuraient et la lumière du pouvoir magique défensif avait surgi à plusieurs reprises.

Mais Kanae s’était glissé entre les brèches du barrage de tirs et s’était approchée d’une manière ou d’une autre près de Kohaku.

De toute façon, Kanae n’avait aucune méthode d’attaque si elle n’était pas à bout portant.

Quand Kanae s’approcha jusqu’à une distance médiane, Kohaku rangea rapidement les deux Trésors Sacrés se trouvant dans ses mains et les remit dans leur fourreau — cette fois sa main atteignit la grande épée de guerre qu’elle portait sur son dos. La longueur de ce trésor sacré atteignait presque deux mètres, elle l’avait sorti d’un seul coup avec l’aide de la Psychokinésie.

« Écrasez-les à mort, Taroudachi ! Battou Kaikon — Ashura Ryoudan !! » déclara Kohaku.

En criant d’un seul coup, Kohaku versa son pouvoir magique dans la grande épée de guerre.

La lame du Taroudachi absorba le pouvoir magique et grandit jusqu’à plusieurs dizaines de fois.

« … !? » Kanae avait dégluti alors qu’elle était en état de choc.

Kanae avait utilisé sa prévoyance. Prévoyant ce qui allait se passer ensuite, elle avait soudainement arrêté son mouvement et l’avait transformée en une manœuvre d’évitement. Malgré tout, cela n’était pas arrivé à temps.

La portée d’attaque gigantesque de Taroudachi était si vaste que Kanae ne pouvait pas s’y soustraire même avec la prévoyance !

BUUUUUUUUUUN ! Taroudachi hurla, Kanae fut frappée comme un seul fil par la lame balayant qui dessinait un arc de cercle gigantesque.

Kanae avait immédiatement exécuté un ukemi et elle s’était retirée. La distance entre les deux combattantes était revenue à la « longue portée ».

Kohaku rabattit Taroudachi sur son dos et changea encore une fois avec Murasame et Doutanuki.

Elle utilisait Murasame et Doutanuki quand il y avait une grande distance avec son adversaire et si l’adversaire parvenait à passer à travers, elle sortait Taroudachi. Comme ça, Kanae n’avait pas le droit d’effectuer une attaque à bout portant.

Le secret le plus intime de l’art de l’épée était la distance. Kohaku avait gagné la suprématie totale de la distance et obtenu un avantage écrasant sur Kanae.

« Kanae-kaichou… vous êtes certainement l’épéiste le plus fort. Cependant, vous n’êtes qu’un épéiste des temps anciens qui continue d’utiliser le katana normal avec une honnêteté stupide. Tenter de devenir plus fort qu’un Magica Stigma avec ce kodachi à l’allure miteuse et aux seuls efforts douloureux… nous vous le montrerons, et nous créerons une nouvelle ère où il n’y aura plus de sabreur pitoyable comme vous, » déclara Kohaku.

« Obtenir un pouvoir intelligent grâce à l’aide extérieure d’une arme, vous vous êtes trop laissée emporter juste par ça, hein, » déclara Kanae.

Kanae parlait en crachant ces mots hors de sa bouche, comme si le nuage de poussière était entré dans sa bouche quand elle faisait l’ukemi.

« Certes, le Trésor sacré peut être une arme utile, mais ta méthode ne changera rien à la société, » continua Kanae.

« … Quel genre de faute y a-t-il dans notre grande cause ? » demanda Kohaku.

« Tu n’arrêtes pas de dire grande cause, grande cause, grande cause, mais tes vrais sentiments que “tu détestes la division magie” sont transparents. Tu ne parviendras qu’à susciter la résistance de l’autre côté sans leur faire comprendre quoi que ce soit. Cependant, tu ne seras pas non plus capable de maîtriser un Magica Stigma même si tu utilises sérieusement la force contre eux. Espèce d’imbécile. Toi qui n’as compté que sur les Sacrés Trésors ne pourras pas gagner contre Kaguya, même si tu l’avais défiée dix mille fois. Mais tu perdras contre moi ici, avant même ça, » déclara Kanae.

« Vous pouvez encore faire des déclarations aussi éhontées qu’une pauvre perdante, même dans cet état lamentable ! » déclara Kohaku.

Kohaku avait fait basculer Murasame et Doutanuki en même temps et avait interrompu leur dialogue.

Le barrage de lames de glace et d’épée de vent avait attaqué Kanae une fois de plus. Kanae avait rengainé son kodachi et avait commencé à courir de toutes ses forces.

La position d’Iai… ? Qu’est-ce qu’elle avait l’intention de faire… ?

Sans même négliger le moindre changement, Kohaku essaya de chercher l’objectif de Kanae.

Le style Hayashizaki était à l’origine une école d’Iaijutsu.

Mais pour compenser son impuissance par le nombre d’attaques, Kanae utilisait normalement la posture à deux épées.

Cependant — si elle pensait à esquiver la magie qui volait sur le champ de bataille et à s’approcher de l’ennemi, elle pourrait se précipiter encore plus vite dans l’état où ses épées avaient été gainées. C’était l’objectif essentiel de l’Iaijutsu de Hayashizaki.

Bref, elle prévoyait de sacrifier le nombre d’attaques en faveur de la vitesse.

La réalité était que Kanae, qui s’élançait en bougeant les mains, avait accéléré de façon encore plus exceptionnelle par rapport à la situation antérieure.

« Tes méthodes sont fausses ! Tu devrais attendre qu’une personne gentille comme Nii-sama relie la Division Épée et la Division Magie ! En fait, la distance entre la Division Épée et la Division Magie est en train de se réduire. Kaguya aussi essaie de faire des compromis. Mais tu ne veux pas comprendre ça à cause de ta fierté enfantine. Tu as déclaré une grande cause digne, mais à la fin tu veux juste que la Division Magie se soumette à toi ! » déclara Kanae.

Alors qu’elle se précipitait comme le vent, Kanae blâmait Kohaku sévèrement.

***

Partie 3

Ces mots avaient percé la poitrine de Kohaku comme une épine. Elle voulait seulement que la Division Magie se soumette… ce serait un mensonge si elle disait qu’il n’y avait pas de sentiments aussi sombres en elle. 

« Vous dites des choses comme ça, vous dites qu’avec la méthode de Kazuki, tout va bien se passer ? Cette brocon Kaichou !! » s’écria Kohaku.

« Certes, il y a un fort brocon dans mes yeux, mais au moins il n’y a pas de sentiment de haine envers qui que ce soit chez Nii-sama ! C’est pourquoi il peut produire une bonne influence sur les gens qui l’entourent. Comparé à l’incomprise comme toi qui n’es invincible que lorsque tu as un Trésor Sacré, tu es honteusement prétentieuse !! » déclara Kanae.

Kanae avait glissé à travers le barrage de frappes de Murasame et Doutanuki et s’était approchée de Kohaku une fois de plus.

« Ashura Ryoudan !! »

Kohaku avait échangé son Trésor Sacré et elle avait fait la même frappe qu’avant avec Taroudachi.

C’était inévitable même avec la vitesse actuelle de Kanae. Elle avait dégainé son kodachi et avait choisi de bloquer la gigantesque frappe. Mais c’était une tentative imprudente.

Kanae n’avait pas pu bloquer Taroudachi et avait été soufflée très loin.

… Même si elle allait un peu plus vite et que ce qu’elle criait n’était pas du tout un problème.

Kanae qui avait été soufflée s’était levée en titubant.

« Si tu choisis d’utiliser la violence, alors la Division Magie et la Division Épée retourneront à leurs sombres relations. Quoi que Nii-sama ait fait, ça ne servira à rien. C’est pour ça que je vais t’arrêter. Ta grande cause bidon n’est qu’un ennui… ! » déclara Kanae.

« Allez-vous continuer à sermonner avec cette attitude condescendante même si vos mains et vos jambes ont lâché ? » demanda Kohaku.

« Amusant… Je vais accélérer un peu plus, » déclara Kanae.

Était-elle une perdante endolorie… ?

Au moment où Kohaku doutait encore de son oreille, le Tempête Féline Kanae Hayashizaki avait de nouveau donné un coup de pied au sol.

« Byun ! », ce petit corps était devenu encore plus rapide.

Est-ce qu’elle cachait encore tout son pouvoir ? Kohaku avait été décontenancée, mais rien ne changerait si Kanae devenait juste un peu plus rapide. Elle l’avait attaquée avec Murasame et Doutanuki une fois de plus, l’avait attirée plus proche, et en avait fait la proie de Taroudachi !

« HAAAAAAAAAAAA !! »

« Quoi !? »

Kanae pénétra dans la zone avec esprit combatif dans son grand cri et effectua une attaque Iai vers l’Ashura Ryodan que Kohaku avait affectée.

La frappe après dégainage de Kanae n’avait pas eu la puissance de repousser Taroudachi.

Cependant, elle avait dévié la trajectoire de la frappe latéralement.

Et puis avec l’espace qui s’était formé entre la lame et le sol, Kanae s’était glissé à travers avec une posture basse comme celle d’un chat.

Kohaku avait senti un frisson dans sa colonne vertébrale. Kanae s’était approchée… jusqu’à la portée des kodachis !

Kohaku avait immédiatement donné un coup de pied. Kanae qui chargeait en avant avec une posture forcée ne pouvait pas l’éviter, elle reçut le coup complètement de face et recula.

Kohaku avait fait un pas en arrière dans la panique et avait obtenu ainsi une longue distance entre elles.

La défense et l’attaque étaient revenues directement à leur point de départ.

Cependant… elle lui avait permis de se rapprocher ?

Les dégâts de Kanae s’étaient accumulés et la plupart de son pouvoir magique avait été consommé. Sa respiration était difficile à cause de sa fatigue mentale et son corps vacillait.

Malgré tout cela, ses mouvements n’avaient pas diminué. Au contraire, elle accélérait. Ses yeux n’étaient toujours pas morts, ses yeux brillaient vers Kohaku d’une lumière menaçante.

Kohaku frissonna de peur contre cette silhouette.

La sensation était comme si elle faisait face à une lame nue.

« … Cela faisait longtemps que je n’avais pas vraiment voulu vaincre un ennemi devant mes yeux et du fond du cœur dans un match sérieux… Je ne peux avoir ce genre de sentiment face à face qu’avec Nii-sama… fufufufu ! » s’exclama Kanae.

Ne me dis pas cette personne, est-ce qu’elle dit qu’elle n’est pas habituée à une bagarre sérieuse et que son moteur a mis du temps à s’échauffer ? Est-ce que cela n’a pas été découvert parce qu’il n’y a pas d’adversaire digne de ce nom dans la Division Épée jusqu’à présent, est-ce qu’elle se réveille enfin ici !?

… Non, Kanae ne serait plus capable de battre son adversaire. Son pouvoir magique serait épuisé avec une seule attaque de plus. Elle n’était rien de plus qu’une combattante lente qui avait été à fond trop tard !

Kanae avait encore une fois donné un coup de pied au sol et avait sprinté. Elle avait accéléré encore plus vite avec cette puissance monstrueuse. Au début, de nombreuses lames de glace et de vent l’avaient frôlée, mais maintenant plus rien ne la frappait.

Kohaku avait attiré Kanae assez près, alors elle avait fait basculer le Taroudachi gigantesque.

Kanae s’était encore une fois heurtée à son attaque d’Iai avec tout son corps contre Taroudachi comme avant et avait modifié sa trajectoire.

Et puis elle avait glissé sous la lame. La force de son Iai, la vitesse de son sprint, tout était encore en augmentation par rapport à avant.

Cette personne, est-ce qu’elle devient de plus en plus forte plus elle est blessée, tel un zombie !?

Kohaku avait répété sa méthode d’attaque et de défense précédente et avait relâché un coup de pied de devant.

Kanae, qui avait assez de sang-froid, avait fait preuve de clairvoyance et avait évité le coup de pied en douceur grâce à un pas de côté.

Puis Kohaku avait jeté son Taroudachi. Elle n’avait même plus le loisir de rengainer l’épée dans son dos.

Et puis elle avait dénudé un autre trésor sacré.

« Faisceau de lumière, Mikadzuki Munechika ! Battou Kaikon — Getsuei no Dachi !! »

Le nouveau trésor sacré qu’elle avait utilisé était quelque chose pour le combat rapproché.

Dès qu’elle saisit la poignée du katana, elle effectua une frappe tranchante qui dessinait un arc de croissant de lune. Kohaku n’avait même pas besoin de balancer la lame consciemment. Transcendant la vitesse, cela avait produit le résultat avant même que l’attaque ne soit lancée, une épée magique qui avait inversé la cause et l’effet.

Cependant, Kanae avait éludé cette attaque. — Devant la vision d’Hayashizaki, la vitesse de l’attaque n’était pas un problème.

Kanae, qui avait échappé à la frappe de l’épée, s’était glissée sur le flanc de Kohaku avec une vitesse qui avait laissé une image derrière elle.

Dans l’état où elles s’étaient croisées, deux frappes avaient frappé Kohaku.

Quand Kohaku avait fait demi-tour, la silhouette de Kanae n’était plus là.

Seuls les bruits de ses pas qui frappaient le sol et s’éloignaient de quelque part résonnaient. Kanae avait accéléré encore plus vite.

« Putain — ! »

Kohaku avait balancé Mikadzuki Munechika au hasard. L’ombre noire avait glissé à travers ses attaques. Ces attaques l’avaient frappée quand elles s’étaient croisées.

Enfin, elles étaient entrées dans un combat rapproché… ! De plus, le rythme était devenu encore plus rapide qu’avant !

Quand le bruit du freinage était entré dans l’oreille de Kohaku, le bruit d’un coup de pied au sol avait été immédiatement entendu, laissant seulement les bruits des pas derrière elle. Kanae courait autour d’elle à une vitesse qu’elle ne pouvait vraiment pas capter, et une forte entaille lui rendait visite chaque fois que Kanae passait.

Kanae n’était pas seulement rapide. Elle prévoyait le mouvement de la ligne de visée de Kohaku et se précipitait vers son angle mort.

Il était inutile de se fier aux yeux pour cette danse de l’épée.

Cependant, sa formation actuelle en Magie du Renforcement des Sens était insuffisante… !

Les entailles de Kanae étaient légères, les dégâts de chaque attaque étaient faibles. Kohaku avait goûté à l’humiliation parce qu’elle était continuellement coupée si unilatéralement.

« C’est absurde ! »

Kohaku avait balancé Mikadzuki Munechika à l’aveuglette.

Des pensées de résignation qu’elle n’arrivait pas à gagner lui avaient traversé l’esprit.

Elle croyait qu’elle pouvait gagner même contre Kaguya Otonashi tant qu’elle utilisait des Trésors Sacrés. Cependant…

« … Sale gosse de première année, as-tu le cœur brisé ?... »

L’ombre noire laissait derrière elle des rires la ridiculisant chaque fois qu’elle passait. Cette forme ne se reflétait pas dans ses yeux, seuls les pas résonnaient autour d’elle. L’esprit de Kohaku était devenu d’un blanc pur à cause de la honte d’être vu ainsi.

Merde, qui est celui qui va abandonner ! Son plan avait déjà commencé à bouger !

« Brûlez les ascètes, Nobukuni ! Battou Kaikon — Kannabi no Tachi !! »

Un vent de flammes avait soufflé dans les environs de Kohaku pour protéger son entourage.

Kanae s’était précipitée pour freiner à cause de l’obstruction soudaine du vent de flammes.

Kohaku et Kanae avaient écarquillé les yeux en raison de ce développement soudain. Le déplacement de Kanae avait été interrompu, à cet instant —.

« Criez votre rejet, Sukehiro ! Battou Kaikon — Touranjin !! »

Une lame d’eau fine et blanche avait percé le pouvoir magique défensif de Kanae.

Le pouvoir magique de Kanae avait touché le fond, elle s’était agenouillée à cause des abus que sa magie avait fait subir à son corps.

Qu’est-ce qui vient de se passer ?

Quand elle regarda autour d’elle le champ de la bataille nocturne, Torazou et Iori avaient déjà épuisé toutes leurs forces et s’étaient effondrés.

C’était un combat à trois contre trois.

« … Je n’ai pas réussi à temps, hein ? »

Kanae était tombée sur le sol en laissant sortir ses mots. Kohaku baissa les yeux sur la Kanae effondrée qui était censée la submerger tout en doutant de ses propres yeux.

« … D’une façon ou d’une autre… c’est notre victoire, Kanae-kaichou. »

Kohaku avait mis de la force dans un sourire de triomphe sur son visage.

Celle-ci pouvait-elle dire qu’elle avait vraiment gagné ? Cette discorde avait pris de l’ampleur dans son cœur.

« Vous ne direz pas que vous ne reconnaîtrez pas votre défaite. À partir de maintenant, c’est la présidente du conseil des élèves. Celle-ci proclame la victoire, si vous ne le niez pas, alors le changement d’administration est fait, » déclara Kohaku.

« C’était un combat intéressant, c’est sûr, » Kanae effondrée répondit d’un ton discret. « Je ne peux pas vraiment devenir sérieuse sans intention meurtrière, donc cela faisait longtemps que je ne pouvais pas me battre comme ça. »

Les mots qu’elle avait dits au début étaient « un combat intéressant », n’est-ce pas ?

Cette personne est encore plus une Épée Démoniaque que Kazuki, c’était ce que Kohaku pensait.

« … En raison de l’infraction que vous avez commise en commettant une agression contre des élèves innocents, vous êtes par la présente suspendue de l’école. Veuillez suivre attentivement l’exécution de notre plan pendant que vous êtes assignée à résidence dans le dortoir des étudiants, » déclara Kohaku.

« Hmph, ce genre de chose n’a pas vraiment d’importance, parce que Kaguya ou Nii-sama vont vous arrêter. Aaah, bon sang ! Je veux rencontrer Nii-sama rapidement — ! !! » déclara Kanae.

Kanae avait levé les yeux vers le ciel nocturne et avait crié, alors qu’elle semblait vraiment sérieuse de ne pas se soucier du cours des événements qui allait se produire à l’avenir.

— Cette nuit-là, le conseil des étudiants de la Division Épée avait été démantelé sur ordre de Kanae Hayashizaki.

***

Partie 4

Koyuki Hiakari avait vu un rêve.

L’ivresse magique — Les êtres humains qui exigeaient un pouvoir magique dépassant leurs propres limites verraient leur esprit entraîné dans l’Astrum avant de s’évanouir. Et ensuite, ils se briseraient en morceaux et voyageraient dans un rêve.

L’Astrum était la racine de l’esprit des gens. Quand les humains étaient attirés dans cet espace vide qui ressemblait à la mer primordiale, leur esprit ne serait pas capable de préserver leur ego et il s’affaiblirait rapidement, à l’intérieur de cet espace infini.

Le cœur de Koyuki avait été désassemblé en de nombreuses parties déconnectées et avait été dispersé et flottait en ce moment dans cet Astrum.

Tandis que Koyuki dérivait dans l’obscurité, sans ciel ni sol, elle regardait ses souvenirs sans rien voir.

Ses propres fragments — c’était de cela qu’elle avait été façonnée, des souvenirs de ses 15 ans de vie.

C’était des jours froids qui l’avaient rendue frigorifiée.

Les symptômes avaient commencé à apparaître peu à peu vers l’âge de trois ans, lorsqu’elle s’était transformée en une elfe.

Il était normal que les gens ressentent du dégoût et de la peur pour quelque chose qui avait une apparence différente — envers les elfes qui étaient dotés d’un fort pouvoir magique.

Même sa propre famille avait dirigé son regard vers Koyuki comme si elle voyait une chose répugnante.

À cette époque, l’existence des elfes n’était pas comprise, ils étaient perçus avec discrimination par la société comme « une chose similaire à une Bête Démoniaque ». C’était sûrement répugnant de voir comment ses propres parents considéraient que leur propre enfant pouvait être un monstre inhumain. C’était triste, mais Koyuki pouvait comprendre d’où cela venait.

C’est pourquoi Koyuki avait grandi en gardant à l’esprit « qu’elle était un monstre ». Ostracisée par ses propres parents depuis l’âge de trois ans, elle avait vécu avec la détermination d’être seule pour toujours pendant les douze années suivantes.

Un Enigma était apparu à l’âge de 14 ans — au moins, son entourage avait des attentes, même si ce n’était que pour ses aptitudes en magie. Elle sentait qu’elle avait découvert le sens de son existence.

Malgré cela, elle n’était rien de plus qu’une machine de combat qui n’était nécessaire que pour se battre.

Un courant d’air froid dérivait toujours dans son cœur.

Cependant, elle avait rencontré des individus dans la Division Magie qui pourraient la considérer comme une camarade.

« Bienvenue au manoir des sorcières — ! À partir d’aujourd’hui, vous êtes la nouvelle venue potentielle du manoir des sorcières. Hein ? Pourquoi me sentirais-je pas repoussée parce que vous êtes une elfe ? Même si vous dites que vous êtes répugnante… les elfes sont si mignons !! Su — per — mi — ni — ionne !! Je veux vous serrer dans mes bras et frotter ces joues blanches !! »

Kaguya Otonashi. Elle n’avait pas peur de Koyuki. Elle était convaincue de sa propre force, alors elle n’avait peut-être pas besoin d’avoir peur d’une elfe.

« Hiakari-san n’est certainement pas sociable, c’est pourquoi les gens autour de vous peuvent avoir un malentendu. Cependant, je ne me méprends pas sur la gentillesse de Hiakari-san ! »

Kazuki Hayashizaki. Il essayait de comprendre Koyuki directement de front. Lui qui était autrefois orphelin ne pouvait pas permettre à Koyuki qui essayait de se réfugier dans la solitude.

Même Koyuki elle-même éprouvait secrètement de la sympathie à l’égard de celui qui s’efforçait d’agir ainsi au milieu de l’atmosphère discriminatoire qui régnait dans la Division Magie.

« Je gagnerai contre vous rapidement et facilement, et prouverai mon aptitude au Rang A — !! »

Mio Amasaki. Elle considérait Koyuki comme une rivale gênante. Elle était une personne semblable à Koyuki à certains égards avec la façon dont son cœur s’appuyait sur sa propre aptitude magique pour subvenir à ses besoins.

— DOKUN. Un pouls chaud coulait à l’intérieur de ce monde mental froid. Quand elle y pensait, peut-être qu’elle pourrait aussi se rapprocher d’eux, elle embrassa cette faible espérance.

En fait… Je ne veux pas abandonner. Je ne peux vraiment pas l’exprimer par des mots ou par des actions, mais… !

DOKUN, DOKUN. Elle sentait son propre cœur se réchauffer. Je veux toujours continuer par ma propre volonté, elle ressentait une si forte nostalgie. Quand Koyuki avait voulu retourner dans l’ancien monde, elle avait commencé à le souhaiter fortement.

Elle avait lutté dans les profondeurs du monde mental. Comme si elle disait qu’elle était capable de faire du bruit tant qu’elle avait encore ses membres. Avec les pulsations comme indices, la conscience de Koyuki montait à la surface en visant son corps de chair.

Les fragments dispersés s’étaient rassemblés naturellement et son ego s’était réformé. Le passé douloureux lui était revenu à l’esprit.

— Eux aussi sont comme tes parents qui ont été gentils, ils pourraient te trahir. L’angoisse lui était venue à l’esprit. C’est effrayant de voir ton espoir trahi. Cependant, elle avait mis de côté son anxiété et ses vœux les plus ardents.

Je veux retourner au manoir des sorcières… !

Puis Koyuki était retournée dans le monde réel après son intoxication magique.

Le cœur froid embrassait le sommet du corps charnel. Des sensations vraiment personnelles calmèrent son cœur.

La lumière juste à côté d’elle avait déchiré l’obscurité, le monde s’étendait au-dessus et en dessous.

Koyuki ouvrit les paupières et se réveilla.

Ce qui était apparu à Koyuki quand elle s’était réveillée était une scène vraiment incompréhensible.

Ce qui lui était d’abord apparu, c’était un plafond qu’elle ne connaissait pas. Quand elle avait soulevé son corps, elle avait réalisé qu’elle portait un pyjama inconnu. Son environnement était une pièce japonaise que Koyuki n’avait jamais vue auparavant…

« Wan — ! Kazuki-oniisan, wan, wan, wan ! Ku ~ n ♪ »

Charlotte Liebenfrau léchait la joue de Kazuki avec empressement tout en faisant un visage innocent et souriant. Koyuki, qui était encore abasourdie après s’être réveillée, s’était immédiatement figée sur place.

« Attends une seconde Kazuki, regarde-moi aussi ! Nyaa ! Allez nyaaa — ! »

Mio qui était de l’autre côté de Kazuki, même si elle avait l’air gênée, elle léchait aussi l’autre joue de Kazuki avec détermination et compétitivité.

Les deux filles portaient respectivement des oreilles de chien et des oreilles de chat, en plus elles portaient aussi des uniformes de bonne.

« Attends… J’ai dit d’arrêter ça ! » Kazuki était déconcerté d’avoir été pris en sandwich et léché par les deux filles.

« Kazuki-oniisan, même si tu as dit ça, mais tu ne détestes pas ça, desu ♪ » Charlotte avait dit ça en riant.

« Kazuki, es-tu content ? Ehehehe, nyaa — ♪, » Mio était aussi devenue douce avec ses sentiments sans bornes.

Koyuki dormait dans un coin de la chambre japonaise sur un futon étalé. Un peu plus loin de l’endroit où elle dormait se déroulait la scène de trois personnes qui jouaient à un jeu sexuel maniaque sur un futon étalé.

« … Qu’est-ce que vous faites tous ? » demanda Koyuki.

Une voix si froide qu’elle s’étonna même sortit de la bouche de Koyuki. Les trois avaient sursauté en raison de la surprise et s’étaient tournés vers elle.

« Hiakari-san, tu es réveillé !? » « Wawan !? » « Nyanyanyanya !? »

Les filles criaient tout en gardant leur cri d’animal en action.

« … Pouvez-vous m’expliquer la situation ? » demanda Hiakari.

 

***

Partie 5

Kazuki hésitait devant le regard de Koyuki qui avait l’air de regarder des déchets.

Koyuki s’était assise tranquillement sur le futon dans une posture de seiza, Kazuki l’affronta donc aussi en prenant la position de seiza. La petite Koyuki exerçait une grande pression.

« C’est… Alors qu’on s’ennuyait trop et qu’on parlait paresseusement, Lotte a parlé du moment où on est allé au café cosplay de Salomon, » déclara Kazuki.

« Café cosplay de Salomon ? » demanda Koyuki.

L’impulsion au début, c’était quand Lotte raconta à Mio ce qui se passait dans cet espace inhabituel.

Tandis que Mio bouillonnait à propos du rendez-vous des deux personnes, elle avait été emplie par une étrange opposition.

« Je peux le lécher plus habilement que toi, tu sais ! » — c’était quelque chose comme ça.

« Que voulait-elle dire par là ? » demanda Koyuki. 

Cette fois, Koyuki avait déplacé son regard méprisant vers Mio.

« Quel est l’intérêt de parler d’être capable de le lécher plus habilement que d’autres personnes ? C’est trop étrange d’être emplie par l’opposition dans un tel domaine, » déclara Koyuki.

Mio avait baissé la tête en entendant ce qu’elle avait dit sans détour.

« En vérité, en entendant l’histoire de Lotte, cela me rend envieuse d’une certaine façon… Mais quand nous l’avons essayé pour de vrai, c’était assez amusant et délirant…, » déclara Mio.

« Était-ce marrant de lécher un homme en étant en état de transe ? Es-tu une perverse jusqu’au fond, n’est-ce pas ? » demanda Koyuki.

« D’une façon ou d’une autre, cela me fait me sentir soudainement vraiment, vraiment embarrassée !! Je ne suis pas une perverse OK ! Je ne ferai pas ce genre de chose à n’importe qui. Je le fais seulement parce que l’autre personne est Kazu-nii oka — y !! » déclara Mio.

Mio se cacha le visage des deux mains et se roula sur le tatami après avoir dit ça.

« Quant à moi, tant que cela rend heureux Kazuki-oniisan, je m’en fiche même si c’est perverti —, » déclara Lotte. Lotte avait gonflé sa poitrine avec audace.

La jeune fille avait pu ressentir les sentiments de Kazuki en utilisant la télépathie. Tant que Kazuki ne le détestait pas, elle avait l’audace d’attaquer Kazuki en allant jusqu’au bout.

« Donc tu étais toi-même content de ça. Te tenir proche de deux filles qui te lèchent…, » déclara Koyuki.

« … Je ne voulais pas cédé devant ce genre de tentation, et j’ai résisté désespérément avant, » déclara Kazuki. 

Mais même lui doutait jusqu’à quel point il pouvait résister avec résolution.

« Lotte n’est pas juste. Mais, je ne suis pas une perverse OK… Je ne veux pas particulièrement plaire à Kazuki tant que je ne fais pas d’hentai…, » déclara Mio.

Mio regardait amèrement Lotte qui acceptait le titre de perverse sans honte tout en s’allongeant sur le tatami. Soudain, Kazuki s’était rendu compte du niveau de positivité des filles.

Mio Amasaki — 134.

Lotte — 106.

Koyuki Hiakari — 53.

Hikaru Hoshikaze — 41.

Kaguya Otonashi — Mesure impossible.

La robe magique de Kazuki, l’Anneau de Salomon était capable de mesurer le niveau de positivité d’une fille.

Mais ce qui l’inquiétait, c’était de savoir comment le niveau de positivité de Kaguya était devenu impossible à mesurer en ce moment. Le nombre fluctuait constamment de haut en bas, comme une machine à sous en rotation qui ne pouvait pas être lue.

Est-ce que les sentiments de Senpai tremblent comme ce numéro… ?

« Ou peut-être devrais-je dire que l’explication que je cherche ne concerne pas ces actes pervers… Où sommes-nous ? Pourquoi sommes-nous dans ce genre d’endroit ? » demanda Koyuki.

« … Quoi ? Alors Hiakari, l’explication que tu veux n’est pas à propos du léchage ? » demanda Kazuki.

C’était naturel s’il y pensait. Parce qu’elle était inconsciente depuis deux jours.

— Il y a deux jours, c’était une journée très orageuse.

Il y avait eu le combat mortel avec Beatrix le soir. Et puis l’agression choquante de Kaguya juste après.

Ils avaient été sauvés d’un endroit dangereux par Koyuki, même s’ils étaient encore coincés…

Celle qui les avait sauvés de cette crise est Kohaku de la division épée.

Koyuki devrait se souvenir de l’histoire jusque-là. Cependant, Koyuki avait abusé des « Déplacements sur le terrain » pour équiper tous les membres avec des bottes de glace à cet endroit et à la fin, elle s’était évanouie à cause d’une ivresse magique. De là — .

« Après cela, nous avons été abrités par Kohaku. Voici une chambre du dortoir des étudiants de Division Épée, » déclara Kazuki.

« La Division Épée ? Pourquoi ? » demanda Koyuki.

« L’aide que la Division Magie avait fournie au gouvernement pour la capture de Lotte était devenue une mission pour la Division Épée. Kohaku et les autres ont prévu de protéger Lotte de la Division Magie, avant de proclamer l’affaire concernant Lotte à la société, puis de montrer la justice et la force de la Division Épée et de couler le statut social de la Division Magie, » déclara Kazuki.

« Je vois… donc nous sommes confinés dans leur stratégie. Ils ne nous aident pas par la bonté de cœur, » déclara Koyuki.

Koyuki semblait mal à l’aise, mais elle chuchota dans sa compréhension.

Même leurs téléphones cellulaires avaient été confisqués, et les messages de télépathie ne pouvaient atteindre que les gens des environs.

Bien que ce ne soit pas comme s’ils n’étaient pas capables de s’échapper s’ils le voulaient. Il y avait une fenêtre dans la pièce, et ils pouvaient facilement détruire la porte et les murs à l’aide de Magie d’Invocation. Il était assez difficile de confiner l’être appelé Magica Stigma.

Cependant, il était dangereux pour eux en ce moment de sortir. Que pouvaient-ils faire pour tirer la meilleure conclusion de cette situation chaotique ? C’est ce à quoi ils devaient penser en premier.

« Je ne m’intéresse pas à la querelle entre la division magie et la division épée pour le statut social, » déclara Koyuki.

Koyuki avait poussé un long soupir.

« Mais ils rêvent trop s’ils espèrent gagner contre Kaguya-senpai en n’ayant que des Trésors Sacrés. Que ce soit le pouvoir magique, l’habileté magique ou même l’affinité avec sa Diva, tout chez cette personne est hors-norme, » déclara Koyuki.

Kazuki avait fait l’expérience de la force de Kaguya avec son propre corps, les mots de Koyuki étaient remplis d’encore plus de sentiments que cela. C’était ainsi parce que Koyuki avait accompagné Kaguya encore plus longtemps que Kazuki.

« Kaguya-senpai, est-ce que son affinité avec Asmodée est vraiment si bonne… ? » demanda Kazuki.

« Cela ferait pleurer la personne elle-même si tu lui en parles. Il n’a fallu que deux mois à cette personne pour acquérir le niveau 10 de la Magie d’Invocation, elle a battu les records japonais d’une très grande marge. Il s’agit de savoir dans quelle mesure tu peux faire correspondre la longueur d’onde avec ta Diva, » répondit Koyuki.

« … Même moi, j’ai encore la chance de battre ce record, non ? Je te montrerai bientôt que je peux même utiliser le niveau 6, » Mio, qui était encore allongée sur le tatami, chuchota avec une vive opposition.

Mio avait acquis la magie d’invocation jusqu’au niveau 5 depuis son entrée à l’école il y a un mois. C’était un rythme assez rapide. Cependant, il avait été dit que le moment crucial de l’acquisition de la Magie d’Invocation commençait au niveau 5.

« Je suis toujours au 3, desu. » Lotte clignait des yeux de surprise.

Il semblerait que le rythme moyen était d’atteindre environ le niveau 7-8 au moment où les étudiants avaient obtenu leur diplôme.

« Mais en parlant de l’aptitude magique, si c’est la quantité de pouvoir magique, alors tu devrais être au-dessus d’elle, Hiakari-san, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

« Si ce n’est que la quantité du pouvoir magique, alors je suis toujours au-dessus, mais… l’aptitude magique n’est pas décidée avec juste cela. De plus, Kaguya-senpai a aussi plus qu’assez de pouvoir magique. Parce que ce n’est pas sûr qu’une personne avec beaucoup de pouvoirs magiques se transforme en elfe… D’une certaine façon, on a l’impression que le pouvoir magique de cette personne a été acquis plus tard dans une croissance rapide, » déclara Koyuki.

« La quantité de pouvoir magique qu’une personne n’est-elle pas déterminée dès la naissance ? » demanda Kazuki.

Il avait été dit que la quantité de puissance magique qui pouvait croître avait été décidée à peu près à la naissance. C’est pourquoi les 72 piliers de Salomon avaient sélectionné les candidats chevaliers au moment où ils atteignaient l’âge de 14 ans et qu’elles leur accordaient l’Enigma.

« Qui sait ! Parce qu’il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas sur la magie. Il y avait même une histoire sur la recherche secrète d’une technique pour étendre artificiellement la faculté de magie humaine, » déclara Koyuki.

L’expansion artificielle de la faculté de magie de l’homme… Le pouvoir magique, c’est-à-dire la force de l’esprit.

Changer scientifiquement l’esprit humain et renforcer le pouvoir magique — Kazuki avait déjà entendu ce genre de légende urbaine frémissante auparavant, disant qu’il y avait des expériences humaines secrètes qui étaient réalisées quelque part.

« Maintenant que je me souviens, je n’ai pas encore exprimé ma gratitude envers toi, Hiakari-san. En plus, tu as dépensé toutes tes forces jusqu’à l’ivresse magique pour nous sauver. Merci, Hiakari-san, » déclara Kazuki.

« Merci beaucoup, Koyuki-oneesan ! »

Avec Kazuki, Lotte avait également exprimé sa gratitude à Koyuki.

« Ce n’est pas comme si je voulais tous vous sauver. Je n’étais pas d’accord sur la façon de faire de Senpai. Ce n’est pas comme si je ne voulais pas être séparée de toi. Je ne peux pas moralement être d’accord avec une telle chose. C’est seulement ça, donc il n’y a aucune raison de me remercier, » déclara Koyuki.

« Ne sois pas stupide. C’est normal d’accepter honnêtement nos remerciements, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

Mio s’était relevée paresseusement du tatami. « Je te remercie aussi pour le moment. Maintenant que nous en parlons, le bon moment pour aider Kazuki, n’était-il pas tout simplement trop parfait ? Par hasard, n’est-ce pas finalement ton but ? »

« … Qu’est-ce que tu veux dire ? C’est juste une coïncidence, » après un long silence, Koyuki protesta avec une légère agitation dans son inflexion.

« Hiakari-san est tout simplement calme et a une vue d’ensemble, c’est pourquoi elle a toujours su saisir immédiatement le soupçon de danger. Son sens du danger est différent du nôtre. Elle est souvent apparue avec un timing dramatique quand j’étais dans le pétrin. Je n’exagère pas quand je dis que Hiakari-san est déjà un héros pour moi. Je te respecte du fond du cœur, » déclara Kazuki.

« Tout ce que tu as dit est trop exagéré ! … En plus… c’est héroïne, provisoirement, » murmura Koyuki.

« Muu, c’est toujours que des compliments pour Hiakari… Même si je suis la partenaire numéro un de Kazuki…, » déclara Mio.

Mio avait fait la moue et avait boudé.

« Et moi, j’ai été sauvée par Kazuki-oniisan, desu —, » déclara Lotte.

Lotte serra Kazuki dans ses bras avec une expression de confiance.

« Muu... Lotte est toujours aussi franche… Je suis aussi très bien avec Kazuki… uuuuu, » Mio plissa ses sourcils et son visage bouda encore plus. « Idiot de Kazuki ! Je ne te lécherai plus ! »

« C’est bon si tu ne le fais pas, » déclara Kazuki.

« Quelle froideur !? Pourquoi dis-tu des choses comme ça ? » s’écria Mio.

Mio avait frappé Kazuki encore et encore.

***

Partie 6

Koyuki chuchota soudain tout en veillant sur cette situation. « Par hasard, est-ce que je dois passer mon temps avec ces trois-là qui ont la tête dans le monde des rêves pendant un moment dans cette pièce fermée ? »

« Qui a la tête dans le monde des rêves !? » s’exclama Mio.

« Ça ne se passera pas comme ça. Bien qu’elle soit un peu exiguë parce qu’à l’origine, cette chambre n’était destinée qu’à deux personnes partageant le même logement. D’après ce qu’a dit Kohaku, c’est la pagaille dans la Division magie et il semble que nous ne pouvons pas sortir, » déclara Kazuki.

« Que…, » commença Koyuki.

Koyuki semblait avoir peur de quelque chose et son expression s’était durcie pendant qu’elle baissait les yeux.

« Hiakari-san, tu n’es peut-être pas à l’aise d’être dans la même pièce qu’un homme, mais sur ma parole de praticien du style Hayashizaki, je ne ferai rien d’inapproprié, Hiakari-san. Il y a même d’autres filles ici, alors soit soulagée, » déclara Kazuki.

« Par rapport au fait que Kazuki met la main sur quelque chose comme moi, je n’ai pas ce genre d’inquiétude, » déclara Koyuki.

« Quoi ? Alors ce n’est pas ce qui t’inquiète, Hiakari-san ? Mais attends, ne dis plus des choses comme “quelque chose”. Je te l’ai dit tellement de fois que tu es très charmante. Je vais t’attaquer pour de vrai si tu continues, » déclara Kazuki.

« Pfff, tu n’as pas le cran pour ça. Je m’inquiète davantage de savoir si l’une de ces deux personnes va te faire quelque chose de mal, plutôt que ce que tu vas me faire, » déclara Koyuki.

« Ne dis pas de bêtises ! Il n’y a aucune chance qu’une fille fasse une chose aussi inconvenante avant le mariage, n’est-ce pas !? » s’écria Mio.

Mio avait perdu son sang-froid, mais Lotte avait incliné la tête avec un regard pur et innocent.

« De quoi parlez-vous tous, desu ? “je vais t’attaquer” “poser la main” “faire quelque chose d’inapproprié”… vous continuez tous à utiliser des mots bizarrement depuis un moment, je ne comprends pas vraiment le sens, » déclara Lotte.

« … C’est bien que Lotte continue à ne pas savoir ce genre de choses, » déclara Kazuki.

« Si Kazuki-oniisan l’a dit, alors ça n’a pas d’importance, desu —, » déclara Lotte.

Après que Kazuki ait parlé à Lotte comme s’il parlait à un petit enfant, Lotte s’était mise à ronronner contre Kazuki.

« On ne peut rien faire d’indécent… Mais, je veux enlacer encore plus Kazuki…, » déclara Mio.

Mio qui portait des oreilles de chat marmonnait du charabia avec une expression angoissée.

« Je veux dire, pourquoi portez-vous des vêtements de servante à oreilles d’animaux ? Kazuki porte un pyjama normal alors que les gens de son entourage portent ce genre de choses. Pour commencer, je ne vois Kazuki que comme un maître avec un passe-temps dangereux, » déclara Koyuki.

« Juste pour que tu saches que cette fille Hikita Kohaku a apporté ça quand elle est arrivée. Elle a dit qu’elle s’occupait de nos habits, puis j’ai dit que l’uniforme de femme de chambre était bien, » déclara Mio.

« … Pourquoi un uniforme de femme de chambre ? » demanda Koyuki.

« Parce que Kazuki aime tellement les femmes de chambre que —, » répondit Mio.

Mio avait jeté un coup d’œil joyeux au visage de Kazuki en disant ça.

Non, je n’ai pas eu un truc aussi spécial que ça.

Mais il avait l’impression qu’il commençait à les aimer un peu sérieusement ces derniers temps…

« Elle a apporté les oreilles des animaux pour qu’on puisse reproduire le léchage pour de vrai, desu, » Lotte parlait aussi sur un ton enjoué. Une petite fête de cosplay derrière la porte fermée.

« Kohaku a dit “faire ce genre de comportement absurde est…”, elle était assez troublée. Mais parce qu’elle se sentait coupable de nous avoir enfermés dans cette pièce, alors elle nous a donné tout ce qu’on lui demandait, » déclara Mio.

« Mais quand Prométhée a voulu essayer de jouer au galge et lui a fait une demande, elle a refusé de le faire. Elle a dit que c’était embarrassant pour elle d’acheter ce genre de choses, » déclara Mio.

La Diva de la mythologie grecque, Prométhée résidait dans le corps de chair de Lotte. Ce sage de la civilisation avec son hôte Lotte avait un intérêt débordant pour la culture otaku du Japon.

Les cartes à jouer et les jeux auxquels Kazuki et les autres avaient déjà joué étaient éparpillés à l’intérieur de la pièce.

« C’est vrai, elle nous a aussi apporté des livres, ils sont très intéressants, » déclara Kazuki.

Quand Kazuki avait sorti un livre de poche, la couleur des yeux de Koyuki avait un peu changé.

« Je vais lire, » déclara Koyuki.

« Échangeons nos pensées quand tu auras fini de lire, d’accord ? » demanda Kazuki.

« … Je ne suis pas intéressée par des choses comme tes pensées, » Koyuki avait tourné la tête après avoir dit des choses comme ça.

« Allez, ne dis pas des choses comme ça. Ce livre est vraiment génial, ce personnage sur la couverture est…, » commença Kazuki.

« S’il te plaît, ne révèle rien de l’histoire, » supplia Koyuki.

Koyuki s’était mise à paniquer devant Kazuki qui avait failli laisser échapper quelque chose parce qu’il était impatient et voulait parler.

« Plus tard, il y a aussi un uniforme de servante pour toi aussi, » déclara Mio.

« Ha ? » Koyuki plissa les sourcils en entendant les paroles de Mio tout en tenant le livre dans sa main.

« … Attends. Cela va être inconvenant, même si quelque chose comme moi porte un uniforme de bonne, vous ne le pensez pas ? Ce genre de chose ne peut être porté que par vous toutes…, » déclara Koyuki.

« Tu as encore dit “quelque chose comme moi” ! » déclara Kazuki.

Kazuki interrompit les paroles autotorturantes de Koyuki et saisit ses petites épaules fermement.

« N’ai-je pas dit tellement de fois que Hiakari-san est jolie ? Cette peau blanche et transparente, ces cheveux argentés scintillants, tu vas fâché ton entourage si tu ne dis que des choses qui te déprécient ! De plus, l’uniforme de bonne te conviendra parfaitement, Hiakari-san ! Certes, l’apparence sous forme de femme de chambre de Mio et Lotte est charmante, mais si une fille cool comme Hiakari-san devient une femme de chambre, donnant toutes sortes de traitements de faveur seulement au maître… c’est sûrement la romance suprême d’un homme !! » déclara Kazuki.

Les yeux de Koyuki étaient grands ouverts et elle écoutait ce que Kazuki laissait sortir sans arrêt.

« Quelle, quelle grande passion ! Comme prévu, l’intérêt de Kazuki pour les bonnes n’est pas une chose ordinaire, » déclara Mio.

Mio avait été surprise par le regard menaçant de Kazuki.

« Quand une fille cool est celle qui le fait, alors un cœur rempli de dévouement devient encore plus attirant… Kazuki-oniisan, quelle merveilleuse observation, desu ! » déclara Lotte.

Lotte avait donné son approbation avec les yeux brillants. C’est vrai, je pense que si c’est Lotte, elle comprendra.

« Je veux voir Hiakari-san en uniforme de bonne ! Il te conviendra parfaitement, c’est sûr ! » déclara Kazuki.

Le visage de Koyuki était devenu rouge… une petite marque de crâne s’était envolée d’elle.

C’était le signe que son niveau de positivité diminuait légèrement. Et puis elle s’était débarrassée des bras de Kazuki.

« S’il te plaît… s’il te plaît, relâche-moi. S’il te plaît, ne place pas ton visage si près de moi !! » s’exclama Koyuki.

{... Mon Roi, parfois tu es trop passionné, tu sais ?} La voix de Leme résonnait dans l’esprit de Kazuki par télépathie. {Mais pour une femme lâche et peu sûre d’elle, il vaut mieux être plus prudent avec ton comportement pour qu’elle soit soulagée.}

Hein ? Hiakari-san est-elle une lâche ?

Je pensais qu’elle était du genre à dire les choses franchement…

{Celui qui dit les choses sans ménagement aux autres n’est pas limité aux hommes à la peau épaisse. Quelqu’un qui a peur pour ne pas laisser les autres s’approcher et qui parle sans ménagement existe aussi.}

… Leme qui était une Diva avait donné une leçon sur les affaires des filles.

{Mais n’oublie pas… le niveau de positivité de cette fille a déjà dépassé 50. Bref, ne l’approche pas trop par l’avant, mais par la porte arrière avec audace, comme ça ?}

Kazuki qui avait reçu la suggestion de Leme lâcha ses mains de Koyuki et recula d’un pas.

Koyuki leva légèrement son visage baissé, puis elle examina l’expression de Kazuki comme un petit animal.

« … N’y a-t-il pas d’autres vêtements de rechange ? » demanda Koyuki.

« Rien d’autre, desu ! Juste l’uniforme de bonne, desu ! » Lotte répondit aussitôt. De plus, elle fit un clin d’œil à Kazuki avec des yeux pétillants.

Kazuki avait immédiatement deviné ce signal et il acquiesça de la tête en disant. « C’est vrai. »

« Parce que Mio a demandé un uniforme de bonne, il n’y a pas d’autres vêtements de rechange à part l’uniforme de bonne, » déclara Kazuki.

« Mais ce n’est pas bon si tu ne sors pas bientôt de ce pyjama, desu ! » déclara Lotte.

Le cœur de Kazuki et de Lotte était lié à leur désir de changer Koyuki en uniforme de bonne avec des oreilles d’animal, et le duo de personnes approchaient près de Koyuki.

« … Si c’est le cas… on ne peut rien y faire, n’est-ce pas ? Mais la forme d’une servante monstrueuse va être inesthétique, » déclara Koyuki.

Koyuki avait accepté les vêtements étonnamment facilement.

Par hasard, peut-être qu’elle pensait aussi un peu quelque chose comme « je veux essayer de le porter » ?

« Non, il n’y a aucune chance que ce soit inesthétique ! Ce sera vraiment Moe, desu ! » déclara Lotte.

La fille qui était venue d’Europe et qui aimait beaucoup les animes, Lotte respirait par son nez en étant excitée.

« C’est bien de se changer Hiakari-san, mais je viens de penser à quelque chose. N’as-tu pas faim ? » demanda Kazuki

« … Maintenant que tu l’as dit, je suis presque à la limite, » répondit Koyuki.

Elle avait été clouée au lit pendant deux jours entiers, il était donc évident qu’elle serait à sa limite.

« Il y a des ingrédients que Kohaku a apportés dans le réfrigérateur, alors… hey, attends une seconde ! » s’exclama Kazuki.

Au moment où Kazuki avait parlé de ça, Koyuki avait commencé à marcher de façon instable vers le réfrigérateur, mais son pied avait glissé et elle était tombée en arrière. Kazuki l’avait tenue dans ses bras et l’avait soutenue par-derrière.

« Tu t’es évanouie pendant longtemps. Alors, ne te force pas. Je vais faire quelque chose, d’accord ? » déclara Kazuki.

« … Je vais bien, je vais m’occuper de mes affaires personnelles toute seule. S’il te plaît, ne m’enlace pas comme ça. Es-tu un pervers ? » demanda Koyuki.

« Hiakari-san, tu es devenue comme ça à cause de moi, donc c’est aussi mon affaire. Allez, Hiakari-san ! Attends ici avec l’impression que tu es une princesse, » déclara Kazuki.

« Kyaaaa !? »

Kazuki éleva la fille tout en la gardant dans ses bras et il fit le portée de la princesse.

Et puis il tournait et pivota sur place. Faire ça rendait Kanae heureuse.

« Qu’est-ce que ça veut dire de tourner comme ça… ? » demanda Koyuki.

Après avoir fait le manège pendant un certain temps, Kazuki avait déposé Koyuki sur le futon.

« Alors je vais aller faire quelque chose qui est aussi bon pour la fatigue, » déclara Kazuki.

« Ah, je vais aussi aider ! Je veux dire, ce n’est pas juste qu’elle soit la seule à recevoir le portée de la princesse !! » s’exclama Mio.

Mio avait suivi Kazuki qui se dirigeait vers la cuisine avec les volants de son uniforme de servante flottant derrière elle.

« Alors je m’occuperai de la patiente, desu ! » s’exclama Lotte.

Lotte se pencha en avant et poussa Koyuki qui essayait de soulever son corps.

***

Partie 7

Il semblerait que les individus de la Division Magie n’aient toujours pas localisé Kazuki et les autres.

Au début Kazuki était caché dans une chambre vide dans le dortoir des étudiants, mais cet endroit était le premier endroit qui allait être suspecté, alors Kohaku les avait immédiatement déplacés dans la chambre d’un camarade. Le camarade de Kohaku qui avait été chassé par Kazuki et les autres avait été entassé de force dans la chambre d’un autre camarade.

Kanae et les autres membres du conseil des étudiants de la Division Épée cherchaient Kazuki, mais ils n’avaient pas utilisé de méthodes possibles comme l’inspection soudaine de toutes les chambres du dortoir des étudiants. Comme l’intrusion dans la vie privée d’élèves non apparentés était la dernière méthode, il semblerait qu’ils aient d’abord enquêté en utilisant des méthodes discrètes.

Kohaku les avait intentionnellement laissés faire ça librement. Il valait mieux que la brocon Kanae perde patience et défie directement Kohaku… c’est ce qu’elle avait dit.

Kazuki ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre patiemment dans la pièce que la situation change.

***

Après le dîner, le camp des femmes avait remis à Kazuki le droit d’entrer dans le bain en premier.

Chaque chambre du dortoir des étudiants de la Division Épée était meublée avec sa propre salle de bain.

Il y avait beaucoup d’occasions pour les étudiants de bouger leur corps en faisant quelque chose dans la Division Épée, il semblait donc qu’il y avait des installations de bain partout à l’intérieur de leur terrain. On aurait dit qu’il y avait aussi un magnifique sauna de sources chaudes artificielles, mais comme prévu Kazuki et les autres n’avaient pas pu y aller pour se tremper le corps et ils devaient entrer dans la salle de bain de la chambre à tour de rôle.

Kazuki avait commencé à se laver le corps avant d’entrer dans la baignoire.

Le shampooing et le savon pour le corps qui se trouvaient dans cette pièce étaient des instruments de lavage traditionnels qui attachaient plus d’importance à leur pouvoir nettoyant. C’était ainsi parce que les élèves de la Division Épée n’étaient pas nécessairement doués en magie.

Parce que les utilisateurs avancés de magie pouvaient se débarrasser de la saleté sur leur corps, le savon et le shampooing qu’ils utilisaient donnaient plus d’importance à l’arôme et utilisaient de nombreuses combinaisons d’ingrédients parfumés.

Ces savons parfumés avaient même été utilisés dans la Manoir des Sorcières. Cette chose n’avait rien à voir avec Kazuki qui avait passé sa vie comme épéiste jusqu’à présent, mais parce que nettoyer son corps avec de la magie était aussi devenu un bon entraînement, il avait reçu le savon assorti que Kaguya avait recommandé.

Il pensait que parce que c’était une habitude que son corps avait finalement apprise, bien qu’il n’y avait pas de savon parfumé, Kazuki se nettoyait le corps à l’aide de la magie. Il détectait la poussière, la saleté et des choses comme l’excès de sébum, puis il faisait partir ces choses à fond en utilisant la psychokinésie et il lavait ensuite le tout sous la douche.

Il semblait également que c’était l’endroit où les femmes magiciennes pouvaient montrer leur habileté à limiter le lavage de l’odeur inquiétante du corps jusqu’à ce que la substance des phéromones soit présente. C’était un talent magique tout à fait avancée que de pouvoir différencier l’odeur et les phéromones.

Bien qu’il n’était pas vraiment exigeant jusque-là, mais Kazuki lavait son corps dans une lumière magique bleue et puissante avec difficultés.

Soudain, il se souvint de l’arôme de Kaguya. Lorsqu’il fut enlacé par Kaguya dans sa robe magique, un arôme sucré très dense pouvait être senti de sa peau exposée. Indépendamment du même savon qu’ils utilisaient, son odeur était totalement différente. L’arôme de Kaguya avait la « richesse » qui n’était pas présent sur les autres.

Cette Senpai qui avait l’arôme d’une fille qui était plus forte que la moyenne avait utilisé son excellent talent magique pour se débarrasser seulement de la saleté sur son corps sans endommager du tout ses phéromones, puis elle avait utilisé le savon parfumé pour encore plus améliorer son odeur. C’était tout à fait comme un dessert fait à partir des ingrédients ultimes par un pâtissier virtuose.

Les peaux innocentes de Senpai avaient toujours fait battre le cœur de Kazuki si vite chaque fois.

— En ce moment, il était dans une relation d’hostilité avec cette Kaguya.

« … Comme prévu, c’est si solitaire, hein. D’ailleurs, Senpai a déjà fait cette tête en pleurs avant…, » murmura Kazuki.

Ce n’est pas bon, je ne dois pas continuer à me sentir déprimé. Quand Kazuki avait fini de se laver le corps, il s’était immédiatement immergé dans la baignoire avec une éclaboussure. Ce dont il avait besoin en ce moment, c’était de la détermination ardente de reprendre ces jours ordinaires !

« Kazuki-oniisan, je veux entrer dans le bain pour être avec toi, desu ! »

Soudain, il entendit une voix brillante et vive, puis la porte vitrée de la salle de bains s’ouvrit bruyamment.

Celle qui était apparue était Lotte couverte de sa robe magique. La robe magique de Lotte était dans l’état où aucun de ses armements n’était attaché, elle avait la forme d’un bikini blanc avec une texture lisse comme une perle.

« J’ai pu venir en profitant du bref instant où Mio-oneesan est allée aux toilettes bien que Koyuki-oneesan me regardait d’un œil étonné. Attends un peu, s’il te plaît, je vais bientôt finir de me laver le corps, desu, » déclara Lotte.

Les cheveux et le corps de Lotte étaient couverts d’une lumière bleue, son corps avait fini d’être nettoyé en un clin d’œil. Elle était beaucoup plus rapide que Kazuki, c’était une question de familiarité plutôt que la différence dans leur talent magique.

Il y avait une culture dans son pays d’origine qui voulait que l’on puisse traverser la vie de tous les jours qu’en utilisant le plus possible la magie.

« Non, attends un peu ! Je suis nue, tu sais !? » déclara Kazuki.

Ignorant un Kazuki agité, Lotte sauta dans la baignoire. Kazuki avait instantanément rétréci son corps jusqu’au fond de la baignoire. Lotte avait installé son corps dans la baignoire en prenant position en se faufilant entre les jambes de Kazuki.

« Je me sens embarrassée par Kazuki-oniisan. Mais je ne vois rien d’autre que ta poitrine et tes épaules, donc c’est bon, desu ! » déclara Lotte.

« Est-ce que c’est vraiment… merci pour ta considération… Mais est-ce vraiment là le problème ? » demanda Kazuki.

« Je regarde ta poitrine et tes épaules. D’une façon ou d’une autre, mon cœur bat vite. Kazuki-oniisan, tu as un beau corps, desu ♪, » déclara Lotte.

« Lotte est si pure et innocente, mais j’ai l’impression que tu es parfois une perverse, » déclara Kazuki.

Pendant que Kazuki parlait, les yeux de Kazuki n’arrêtaient pas de regarder les épaules blanches et la clavicule de Lotte.

Sa clavicule… avait l’air sexy.

« Tu dis ça, mais Kazuki-oniisan aussi est un pervers, desu, » déclara Lotte.

« Peux-tu comprendre ça de la télépathie !? » s’exclama Kazuki.

« Je ne le fais pas ainsi, car l’intérêt d’Onii-san n’a pas été révélé par le canal de magie. Mais je sens ton regard vers moi. Je suis très heureuse qu’Onii-san ne puisse pas détacher ses yeux de mon corps. Je me demande si je devrais aussi faire disparaître toute ma robe magique, qu’en penses-tu ? » demanda Lotte.

« Arrête, j’ai la tête qui tourne, » déclara Kazuki.

La chaleur qu’il ressentait sur son visage n’était pas seulement due à l’eau chaude.

… La situation actuelle n’était pas seulement due à sa solitude, mais aussi au fait qu’il l’avait rencontrée.

Il s’était mis dans ce genre de situation parce qu’il avait protégé Lotte, mais son choix n’était absolument pas une erreur.

« Maintenant que j’y pense, ne ressens-tu pas un certain malaise à cause de la situation actuelle ? » demanda Kazuki.

« Pour moi… d’une certaine façon, je me sens déjà provocatrice. Ou peut-être devrais-je dire que j’ai déjà beaucoup de chance de pouvoir encore vivre, » le visage de Lotte s’était soudainement et complètement transformé en un visage heureux tout en le disant cela. « Bien sûr, je ne dis pas que c’est bon même si je meurs, desu. Mais à partir de maintenant, quoi qu’il arrive, je crois que Kazuki-oniisan deviendra absolument mon allié. J’ai aussi décidé d’aller contre mon destin de toutes mes forces. C’est pourquoi je n’aurai aucun regret quoiqu’il arrive. Si par hasard c’est en vain, alors je pense qu’on ne peut rien y faire. C’est pour ça que je reste calme. »

Ses sentiments étaient différents de fait de l’abandon. C’était la bravoure d’une humaine qui avait décidé qu’elle allait se battre.

« Kazuki-oniisan, je t’aime, desu, » déclara Lotte.

Elle s’était penchée vers l’avant dans la baignoire, Lotte avait amené son visage près de celui de Kazuki et l’avait embrassé là sur ses lèvres. Un baiser de serment — un serment de se protéger mutuellement.

Quand Kazuki embrassait une fille qui lui était attachée et avec qui il avait un lien formé, il pouvait tirer profit des pouvoirs de la Diva qui avait formé un contact avec cette fille jusqu’à sa limite maximale. Mais il avait déjà utilisé ce pouvoir unique avec Lotte. C’est pourquoi le baiser de tout à l’heure était quelque chose effectué purement pour le plaisir de vérifier leurs sentiments respectifs l’un pour l’autre.

« … Je protégerai absolument Lotte de tout, quoi qu’il arrive à partir de maintenant -, » déclara Kazuki.

« Danke schön ! »

Brisant la surface de l’eau avec son mouvement brusque, Lotte embrassa Kazuki avec entrain. Une marque de cœur était sortie de la poitrine de Lotte, puis elle avait été absorbée dans l’anneau de Salomon de Kazuki.

Mais il avait déjà atteint ses limites en étant étreint dans cette situation. Le sang s’était précipité dans sa tête.

Il voulait déjà sortir de la baignoire, mais… il ne pouvait pas sortir de la baignoire sous cette forme !

À ce moment-là, il entendit une voix paniquée venant de la direction du logement. « Lotte, même si j’ai dit je ne sais pas combien de fois qu’il était interdit d’entrer dans le bain ensemble ! … M-Même moi je veux entrer dans le bain avec Kazu-nii !! »

La porte de la salle de bain s’ouvrit à nouveau, puis Lotte s’éloigna de lui en raison de la surprise.

La propriétaire de la voix était une Mio couverte d’une serviette de bain.

« Je connais les règles. C’est une violation des bonnes manières au Japon d’entrer dans le bain en portant une serviette, desu ! » Lotte montra instantanément du doigt Mio du doigt en criant ça.

Kazuki pencha la tête en se demandant si c’était vraiment le problème, mais Mio, qui avait une nature sérieuse, gémissait « gununu ».

« Alors je porterai aussi ma robe magique ! » déclara Mio.

« La robe magique de Mio-oneesan est attachée avec des plumes, c’est une nuisance donc ce n’est pas bon, desu ! » répliqua Lotte.

« Certes, la robe magique Mio est trop encombrante pour être utilisée pour entrer ensemble dans la baignoire, » Kazuki avait consenti spontanément à cela.

La forme de la robe magique était produite naturellement à partir de l’image se trouvant dans l’esprit de l’entrepreneur et Diva agissant de concert l’une avec l’autre. De grandes ailes étaient attachées à la robe magique de Mio.

« Donc tout est de la faute du Phoenix ? Ce stupide poulet grillé ! » s’écria Mio.

 

 

En aucun cas, il ne lui était venu à l’esprit qu’une Diva puisse être jugée sur son travail concernant la Robe Magique pour ce genre de raison.

« Bien, bien, bien… Je, je vais me mettre nue alors ! » Mio l’avait déclaré, alors même que son visage faisait jaillir de la vapeur. Cette fille était déjà désespérée !

« Espèce d’idiote !? Tu vas le regretter si tu te mets nue pour ce genre de choses, tu sais !? » s’écria Kazuki.

La serviette tomba doucement. Mio avait immédiatement caché sa poitrine et le bas du corps, long et élancé qui continuait sans cesse. Sa silhouette était si pleine et bien arrondie. Une silhouette idéale pour une fille avait été exposée de l’autre côté de la vapeur d’eau.

Il pensait qu’il ne devait pas regarder cet endroit avec une telle intensité, mais il ne pouvait pas arracher ses yeux !

« … S’il te plaît, arrête ça. »

« KYAAA »

Le corps de Mio était enveloppé d’une serviette à l’arrière. Cette serviette était bien fixée, puis la silhouette de Mio avait été tirée dans le logement. Puis le visage suivant qui était sorti était celui de Koyuki.

« … Kazuki, tiens, » déclara Koyuki.

Koyuki avait fait face à Kazuki et lui avait jeté quelque chose — une serviette.

Pour Kazuki actuellement, cet objet était l’objet dont il avait le plus besoin.

« Hiakari-san ! Merci, comme je le pensais, Hiakari-san est vraiment mon héros !! » s’exclama Kazuki.

Kazuki avait rapidement enveloppé la serviette à ses hanches et était sorti de la baignoire.

« Jiii — . Voir Onii-san dans une serviette fait aussi battre mon cœur vite desu ♪ , » déclara Lotte.

« J’ai déjà dit que c’est une héroïne, enfin, provisoirement… Mais je ne suis pas heureuse même si tu me remercies pour ce genre de chose, » déclara Koyuki.

***

Partie 8

« J’en ai fini avec le bain. »

Avec une voix réservée, Koyuki était revenue de la salle de bain à la chambre après s’être changée pour porter l’uniforme de femme de chambre.

« Cet accessoire auriculaire doit-il vraiment être fixé ? » se demanda Koyuki.

Koyuki tenait respectueusement les oreilles d’animaux en option avec un regard troublé.

« Il doit être attaché, desu !! » affirma Lotte à la vitesse de la lumière.

Koyuki avait été surprise par son excitation, puis elle avait équipé les oreilles animales sur sa tête tout en remuant. Elle était étonnamment faible face à la pression, et une longue paire d’oreilles de lapin s’étendait maintenant au sommet de sa tête avec un « pyon ».

« … N’est-ce pas mignon ? » Kazuki avait fait sortir sa voix en soupirant.

« Qu’est-ce que tu dis, es-tu stupide ? » Koyuki l’avait fusillé du regard d’un visage qui semblait empli par la honte.

« Non, j’ai dit que tu étais vraiment mignonne, » déclara Kazuki.

« Ah ! Encore une fois avec tes flatteries…, » s’exclama Koyuki.

« Ce n’est pas que de la flatterie ! Bon sang, à partir de maintenant, je serai critique de femme de chambre ! » déclara Kazuki.

Il ne pouvait pas la laisser se rabaisser comme ça pour toujours.

Donner confiance en soi à une fille lâche pouvait être le travail le plus important d’un homme.

« Cette beauté est en quelque sorte… La beauté intérieure de Hiakari-san convenait parfaitement à ces froufrous ! De plus, l’apparence cool de Hiakari-san convient parfaitement en tant que femme de chambre. De plus, quelle que soit la façon dont tu le coupes, il y a quelque chose de faux dans un uniforme de bonne qui le fait vraiment ressembler à un cosplay, mais l’atmosphère mystérieuse de Hiakari-san dissimule ces soupçons de fausseté. La couleur est aussi bonne… la retenue monotone de l’uniforme de bonne rend la peau blanche et les cheveux argentés de Hiakari-san encore plus beaux ! » déclara Kazuki.

Les commentaires admiratifs très francs de Kazuki avaient fait surchauffer le visage de Koyuki d’un rouge vif.

« De plus, ce n’est pas seulement l’apparence qui est mignonne. Hiakari-san, qui est normalement si distante, est maintenant devenue une jolie femme de ménage aux oreilles de lapin. Pourquoi, je peux sentir l’écart infini entre eux ! Mais même si cette apparence est si rusée, je ne te flatte pas, mais je ne peux pas sentir cette ruse, même chez toi, Hiakari-san ! Tout, Hiakari-san, tout chez toi est en harmonie avec l’uniforme de bonne… Hiakari-san, tu as toujours dit que tu n’avais de valeur que pour la bataille, mais par hasard, Hiakari-san, tu es peut-être née pour porter un uniforme de bonne… Voilà à quel point tu es mignonne. La peau de Hiakari-san est si blanche qu’il est facile de voir quand tu rougis. Cette silhouette embarrassée est aussi si mignonne, » déclara Kazuki.

« S-S’il te plaît, arrête ! Je t’en supplie, arrête ça ! » déclara Koyuki.

À l’égard de Kazuki qui n’avait jamais cessé d’avancer alors qu’il parlait, Koyuki avait haussé sa voix avec embarras et les larmes aux yeux.

« Kazuki-oniisan… tu as enfin fait un grand pas en avant ! Mais qu’est-ce que c’est, desu !! » Lotte parla avec force. « Je vois, c’est donc ça le sentiment de Moe… »

« Oh, notre roi. Tu vas dans une direction étrange, tu sais ? Il ne faut pas marcher sur cette voie, » c’était comme si Leme avait essayé de le faire reculer.

Mio qui boudait à cause du problème dans la salle de bain avait aussi fait entendre sa voix insatisfaite. « Attends, Kazuki. Ne dis-tu pas trop de choses mignonnes à quelqu’un qui n’a pas d’importance !? Bien que je ne puisse certainement pas nier que pour l’instant cette fille est si mignonne que j’ai envie de l’enlacer. »

Pour que Mio veuille l’enlacer…, Kazuki pouvait le comprendre.

« Mio, toi, en tant que femme de chambre, tu es aussi mignonne. Mais celle que tu portais avant était absurdement mignonne alors cela fait que celle que tu portes maintenant semble moins bon, » déclara Kazuki.

L’uniforme de femme de chambre que Mio portait dans le manoir des sorcières était fait à la main et s’adaptait parfaitement au corps de Mio, il pouvait aussi sentir le sens de la mode de Mio dans son design qui le faisait si bien correspondre à Mio.

La taille de cet uniforme de femme de chambre qui avait été apporté par Kohaku était un peu inadaptée pour Mio.

« Mu — . La beauté du passé est vraiment détestable…, » Mio se fâcha sur un sujet étrange.

L’apparence actuelle de la femme de chambre de Koyuki avait miraculeusement eu la taille parfaite.

« Et moi, desu ? » Lotte avait aussi demandé à Kazuki en tirant sa manche.

« Pour Lotte, plutôt qu’une femme de chambre, l’image de la princesse te va bien mieux. Comparé à mon désir de recevoir des services de Lotte, je veux te rendre encore plus heureuse, » répondit Kazuki.

Quand Kazuki lui caressait la tête, Lotte déclara « Si c’est le cas —, » et s’ébattait avec joie avec Kazuki.

« Quoi qu’il en soit, l’apparence de bonne de Hiakari-san est mignonne ! Tu devrais avoir plus confiance en toi ! » déclara Kazuki.

Koyuki se remuait en place tout en maintenant sa jupe.

« … M-Mais le fait d’avoir toute cette collerette attachée à tout le corps, cette sensation de pression sur mes hanches et la pression des chaussettes sur mes cuisses rendent le sommeil un peu difficile, » déclara Koyuki.

« Pour ça, nous avons un pyjama ici, » déclara Mio.

Quand Mio montra à Koyuki les vêtements de rechange pour trois personnes, Koyuki fut stupéfaite et de là, elle se mit à grimacer vers Kazuki.

« Quand tu as dit tout à l’heure qu’il n’y a pas d’autre habit de rechange… ! » s’exclama Koyuki.

« Parce que je voulais voir l’apparition de bonne de Hiakari-san ! » répondit Kazuki.

Quand Kazuki devint effrontément provocateur, les épaules de Koyuki tremblèrent de partout et elle révéla une émotion rare en elle. « STUPIDE ! Stupide… Qu’est-ce que c’est que ça… !! Me faire ressembler à ça et m’amuser à me regarder ! Dire que je suis mign, mignonne… stupide ! »

Kazuki avait été décontenancé, mais une grosse marque de cœur vola de la poitrine de Koyuki. Elle avait arraché le pyjama de Mio et s’était précipitée vers le vestiaire avec force pour se changer.

Mais elle n’était pas particulièrement en colère parce que son niveau de positivité n’avait pas diminué.

… Bref, elle ne voulait s’enfuir qu’à cause de l’embarras.

De plus, elle ne le détestait pas entièrement. Cette franchise était aussi mignonne.

« Peut-être à cause de l’exiguïté de la pièce, nous pouvons découvrir les différentes expressions de Hiakari-san, comme c’est amusant, » déclara Kazuki.

Bien qu’il ait également compris que ce n’était pas la situation où ils pouvaient être aussi insouciants.

Comme il n’y avait plus rien à faire aujourd’hui, le moment où ils avaient besoin de dormir était venu.

« Alors, ce soir, mettons le futon côte à côte et dormons. »

Kazuki avait fait sa demande de rassemblement en déplaçant le futon. Cette chambre n’avait que deux ensembles de futons. Pour que Hiakari-san, qui était en état d’ivresse magique la nuit dernière, se repose suffisamment, l’un des futons lui avait été concédé exclusivement tandis que les trois autres dormaient dans l’autre futon.

Mio et Lotte s’étaient accrochées étroitement à Kazuki comme si elles ne voulaient pas être chassées du futon. C’était clairement un environnement où ils ne pouvaient pas bien dormir physiquement et mentalement. Mio profita de la confusion pour lui faire un baiser sur la joue.

Mais comme Koyuki s’était déjà réveillée, comme prévu, il voulait étendre les deux futons côte à côte et dormir dans un cadre plus spacieux.

« Le positionnement est vraiment important, n’est-ce pas ? Alors ce soir aussi Kazuki dormira entre moi et Lotte ! » déclara Mio.

« … S’il vous plaît, attendez. » Mio prétendait avec tant d’exubérance, mais Koyuki y avait mis fin de façon inattendue.

« Quoi ? As-tu des plaintes à formuler ? » demanda Mio.

« Si vous pensez avec bon sens, prendre cette position est impossible. Le nombre de femmes qui bordent l’homme doit être réduit au plus bas possible. Kazuki devrait dormir au bout du lit, » déclara Koyuki.

« Je, ce n’est pas vraiment un problème OK ? Même hier soir, Kazuki dormait entre nous ! » déclara Mio.

« Même si la nuit dernière s’est bien passée, tu ne peux pas la prolonger jusqu’à cette nuit. L’accumulation qui s’était formée pourrait plutôt être sur le point d’éclater ce soir, » déclara Koyuki.

« Qu’est-ce qui s’accumule ? Comment cela peut-il éclater, desu ? » demanda Lotte.

Lotte inclina la tête, mais il n’existait pas d’humain capable de répondre à cette question trop spécifique.

« Kazu-nii ne fera jamais ce genre de chose ! Kazu-nii est hors de ce monde juste pour que tu le saches ! » s’exclama Mio.

« Même si Kazuki ne veut pas faire ce genre de chose, ces actes impurs pourraient venir de vous deux, » déclara Koyuki.

« Nous ne le ferons pas ! Je n’ai aucune envie de faire des choses comme ça ! » déclara Mio.

« Qui était celle qui s’était déshabillée avant ? » demanda Koyuki.

« … Ah ! » Mio se souvient de sa propre disgrâce, elle s’était mise à rougir jusqu’aux oreilles et avait perdu quant à sa réfutation.

« … Kazuki, dort dans le côté le plus éloigné, je dormirai à côté de lui et je deviendrai le mur de protection. C’est la façon la plus saine, » déclara Koyuki.

« A-Attends une minute ! Hé, Kazu-nii !? » Mio, qui avait perdu sa confrontation avec Koyuki, avait cherché l’opinion de Kazuki dans un état d’agitation.

« N’est-ce pas bien, ce positionnement ? » demanda Kazuki.

Certes, il était difficile mentalement d’être pris en sandwich par deux filles. Ce que Koyuki avait dit, avec elle qui était celle qui dormait à côté de Kazuki, il l’avait considéré comme un événement heureux précieux.

Koyuki le regarda et examina son expression avec les yeux tournés vers le haut.

« Non, pas possible, » déclara Koyuki.

« Alors Mio-oneesan dormira avec moi, desu ! » déclara Lotte.

Lotte regarda Kazuki et Koyuki alternativement puis elle traîna la main de Mio avec force.

« Lotte !? Kyaa ! » s’écria Mio.

Lotte était tombée avec une Mio hurlant sur le futon.

« Et si on dormait aussi ? » demanda Kazuki.

« … Ne te méprends pas, mon but est d’être le mur, » déclara Koyuki.

Kazuki était pensif à l’égard de Koyuki et s’était glissé à l’extrémité la plus éloignée du futon.

« … Est-ce trop exigu pour toi ? Tu n’as pas besoin d’être si réservé, » déclara Koyuki.

En agissait face aux paroles de Koyuki, Kazuki s’était rapproché d’elle. Leurs deux visages s’approchèrent.

« N-Ne me regarde pas si sérieusement ! » s’écria Koyuki.

« Désolé, cette situation a l’air si rafraîchissante, » déclara Kazuki.

Tout en se sentant un peu nerveux comme on pouvait s’y attendre, il avait éteint la lumière dans la pièce avec la télécommande.

« Mio-oneesan… guili-guili ! » s’écria Lotte.

« Kyaa !? Attends —, qu’est-ce que tu fais ! Aahh… contre-attaque ! » s’écria Mio.

À l’instant où la pièce s’obscurcit, Lotte et Mio commençaient à faire des histoires comme si elles étaient en voyage scolaire.

Cela avait l’air vraiment amusant, mais un homme avait besoin de courage pour se mêler aux jeux de ces filles.

Quand Kazuki pensait cela, Koyuki aussi jetait un coup d’œil dans la direction de ces deux-là en leur prêtant attention.

« … Hiakari-san, moi aussi, je veux m’amuser, » déclara Kazuki.

« S’il te plaît, arrête. Ne dis pas de bêtises et dépêche-toi de dormir, s’il te plaît, » déclara Koyuki.

C’était un bon argument, mais il ne voulait pas entendre de bons arguments un soir comme celui-ci, où l’atmosphère était comme une soirée pyjama.

« Guili-guili ! »

Après s’être perdu dans ses pensées quant à l’endroit où il devrait essayer de la chatouiller, il avait senti que cela serait du harcèlement sexuel s’il le faisait sur son corps, alors il avait chatouillé la longue oreille qui était juste devant ses yeux. Son doigt faisait un aller-retour du bout jusqu’à la base de l’oreille, doucement.

« Hyaa !? » Koyuki avait montré une réaction sensible. « St, stop… yaaann… »

… Le ton de sa voix était étrange. Les oreilles d’elfe sont peut-être un point sensible.

« L’oreille n’est pas bonne… ! Arrête, arrête ça… nnnnnnnn !! » murmura Koyuki.

Le corps de Koyuki frissonnait d’une manière notable, alors Kazuki arrêta sa main dans la panique.

« Donc, désolé, comme prévu, c’est un acte interdit pour un homme de faire guili-guili…, » déclara Kazuki.

« … Pervers ! Stupide ! »

Koyuki le maudissait dans l’obscurité. Il ne pouvait même pas répondre.

« Bon sang… guili-guili, » chuchota Koyuki d’une voix minuscule et chatouilla le côté de Kazuki. Elle était plutôt réservée, plutôt que de chatouiller, c’était plutôt comme une caresse. Kazuki était resté sans voix, surpris.

« … Je voulais juste essayer ça. Dormons maintenant, » Koyuki avait retiré sa main comme si elle disait de ne pas faire ça.

« Mio et Lotte aussi, ne continuez pas à faire du bruit, et dormez vite, » quand Kazuki avait dit cela, le futon de l’autre coté s’était aussi calmé immédiatement.

Le futon était rempli de la chaleur de deux personnes, Kazuki s’endormit rapidement.

— Kazuki et les autres ignoraient complètement que la situation avait déjà commencé à évoluer à grande échelle à cette époque.

***

Partie 9

Cet homme était dans une pièce souterraine sans goût.

C’était un labyrinthe souterrain construit par l’homme à partir d’un simple béton nu.

Là-bas, le nombre des bêtes démoniaques était maintenu en nombre fixe et empêché d’envahir la surface. C’était une terre hantée contrôlée.

Son laboratoire existait à l’intérieur de ce labyrinthe.

Même si elle était fermée du monde extérieur, grâce aux piles rechargeables à l’éther qui avaient été apportées ici, l’électricité pouvait être fournie, et l’intérieur de la pièce sans charme était éclairé par une lumière pâle. L’homme était assis devant son bureau et il avait tourné son visage vers les moniteurs. Les moniteurs reflétaient les résultats de diverses recherches.

C’était la compilation de toutes les choses qu’il avait expérimentée dans ce sous-sol pendant si longtemps…

Les fruits de tous les péchés impardonnables qu’il avait accumulés.

… Il ne reconnaîtrait pas une telle chose comme le roi des 72 Piliers de Salomon. Alors qu’il fixait les fruits de ses recherches, cet homme, le directeur de l’académie des chevaliers, Otonashi Tsukikurou, pensa une fois de plus.

Celui qui gouvernait l’Ordre des Chevaliers devrait être un roi humain engendré par la main de l’homme lui-même.

C’est à partir de ce moment que l’armée parfaite de l’Ordre sera née. La première organisation du pays, l’Ordre des Chevaliers n’était pas une organisation qui pouvait être tirée à droite et à gauche sur le caprice des 72 Piliers de Salomon.

Pour cela, il s’était sali les mains dans ce souterrain avec des recherches blasphématoires qu’il fallait mépriser.

— En tirant de force le pouvoir des 72 Piliers de Salomon, il avait effectué l’opération de transplantation de Stigmates.

— Dans le but de créer un Magica Stigma, il avait effectué une opération d’expansion de la faculté de magie.

Il avait effectué diverses expériences sur des humains. Il avait été témoin de la chute de l’esprit et de la chair de nombreux sujets vers leur destruction. En un rien de temps, il ne se sentait déjà plus coupable.

Grâce à ces projets de recherche, ma fille bien-aimée sera sublimée en tant que Roi fait par des mains humaines. Si c’est pour ça, je me fiche de la mauvaise réputation que je laisserai dans le futur. La pensée du père qui a prié pour la gloire de sa fille est une chose magnifique.

Je me fiche de ce qui m’arrive.

Il n’y avait plus rien à ajouter à ses fruits de recherche qui étaient projetés sur les écrans. Il n’attendait que ce temps pour venir en les regardant sans rien faire d’autre que réfléchir.

La voix qui l’avait conduit à ces recherches chuchota. Cette voix ne s’entendait pas à l’oreille, elle résonnait directement dans son crâne, une voix que personne d’autre ne connaissait.

On pourrait dire qu’Otonashi Tsukikurou avait confiance en sa propre santé mentale, mais il entendait la voix qui murmurait et voyait même des hallucinations dans ce moment-là. L’avatar d’une silhouette inquiétante dansait bruyamment à l’intérieur de son crâne.

C’était comme un sphinx qui avait fait pousser une tête humaine, un homme à la peau noire, tenant une canne de serpent à la main et portant une robe rouge, une femme laide qui gonflait comme sous plusieurs couches de graisse, une créature aux innombrables tentacules qui poussaient de sa tête conique… tout cela avait un point commun…, il n’y avait pas de visage.

Le Sans Visage — Le Dieu sans visage murmurait la sagesse qu’Otonashi Tsukikurou cherchait.

Le Dieu sans visage avait répondu à la prière de Tsukikurou. Cependant, sa méthode s’écartait de la morale humaine. Mais quand Tsukikurou s’était sali les mains, il avait changé et ne s’était pas inquiété de ce qui allait lui arriver. Au nom de son noble but, sa culpabilité avait disparu comme de la fumée.

Les lumières jaunes clignotaient dans sa tête, alors que l’avatar tournait en rond dedans.

Sa précieuse fille — pour que Kaguya Otonashi règne en tant que roi. L’influence et le prestige qu’il avait accumulés pendant toute sa vie, tout ce qu’il possédait maintenant serait transmis à cette enfant. Tous les arrangements nécessaires au sein de l’ordre des chevaliers et du gouvernement avaient été achevés à cette fin. Quand l’avidité de la populace insensée était chatouillée et que leurs peurs s’amplifiaient, ils pouvaient être facilement manipulés. Tous les intérêts acquis, et même le pouvoir des 72 Piliers de Salomon, tout serait transmis au Roi créé par l’homme.

… Non, peut-être qu’il devrait dire, au parasite du Roi créé par l’homme.

Plus encore que le jeune homme que Lemegeton avait choisi, sa précieuse fille était beaucoup plus appropriée comme Roi. Il prouverait cela à tous pour sa fille de ses propres mains. Il n’y avait aucun facteur qui pouvait lui faire perdre même avec une chance sur mille. En tant que père, il devait donner un coup de pouce à ce glorieux retour. Il n’était pas fou…

Otonashi Tsukikurou regardait les écrans vacants en attendant que le temps passait.

Au-dessus du sol, c’était le moment idéal pour que les épéistes s’affrontent les uns contre les autres. Ce son pouvait être entendu même dans ses propres oreilles.

La nuit où le rideau s’était levé était arrivée. Les étoiles n’allaient pas tarder à avoir raison.

***

Chapitre 2 : La légende de l’épée

Partie 1

Sentant une chaleur mystérieuse, Kazuki ouvrit les yeux. C’était comme si quelqu’un l’enlaçait vraiment… il sentait un doux parfum et de l’humidité.

Quand il ouvrit les yeux, il trouva le visage endormi de Koyuki devant ses yeux.

Est-ce… que Hiakari-san m’enlace à moitié endormie !?

Kazuki était tombé dans une légère panique. Cependant, s’il se déplaçait de façon peu habile, il réveillait la fille. L’extérieur de la fenêtre était encore sombre. Kazuki se levait tôt le matin à cause de son habitude d’être un épéiste qui faisait son entraînement tôt le matin.

Soudain, il repensa au sujet de la poupée en peluche de lapin qui était placée sur le dessus du lit dans la chambre de Koyuki. La fille avait peut-être pris Kazuki pour sa poupée en peluche.

« … zu, ki… »

Devant lui, les lèvres de la fille bougèrent légèrement. L’appelait-elle par son prénom à l’instant ?

Koyuki tournait les mains autour du cou de Kazuki, et même maintenant la distance entre leurs lèvres était presque à portée d’un contact. Ses deux jambes étaient en train d’entourer le corps de Kazuki, elle avait utilisé tout son corps afin d’effectuer son étreinte.

À travers le mince pyjama, l’ondulation du corps de Koyuki et le contact de son corps, tout lui était transmis.

Le bras droit de Kazuki avait été poussé à l’intérieur du triangle qui se trouvait au sommet des cuisses de Koyuki et de sa région inférieure, il y avait une sensation squameuse de « punipuni » dans sa main.

Il avait remarqué que sa main était en contact avec un endroit avec lequel il ne devrait vraiment pas entrer en contact avec.

Il n’avait jamais imaginé qu’elle ferait ce genre de chose. Comme il le pensait, elle était peut-être vraiment seule quelque part dans son cœur, vivant dans l’isolement.

Kazuki sentit l’incroyable beauté de cette fille qui le serrait inconsciemment, et sa main gauche qui n’était pas tenue bougea et lui caressa la tête.

Les cheveux argentés coupés courts lui semblaient soyeux dans la main chaque fois qu’il lui caressait les cheveux, c’était très agréable.

« Nn... » Avec la petite voix qu’elle avait laissé sortir, un sourire flottait sur le visage de Koyuki rempli de soulagement.

Ses joues blanches étaient douces et emplies par son sourire. Cette fois, il les avait touchées avec son doigt. La Koyuki endormie faisait un bruit de nez sur la joue contre le doigt qui la touchait. Elle était si mignonne.

Kazuki avait ensuite poussé son nez. Le visage noble de la jeune fille s’était légèrement déformé avec une étrange voix « funya » qu’elle avait laissé sortir. Cette fille était si mignonne aussi quand elle était sans défense.

Une marque de cœur était sortie de sa poitrine. Elle avait peut-être ressenti quelque chose à propos de Kazuki dans son subconscient. Puis, comme il le pensait, peut-être qu’elle l’appelait par son nom.

Quand le doigt de Kazuki dériva en se demandant où il allait frapper ensuite, le visage de Koyuki qui était censé dormir avait réagi mystérieusement, en un clin d’œil, et le bout du doigt s’était vu tenir dans ses lèvres.

Pendant que Kazuki était surpris par ça, Koyuki suça l’index de Kazuki comme un enfant qui suçait une tétine. Uwaa… Les lèvres de Hiakari-san, si douces…

Koyuki s’était mise à lécher le bout du doigt de Kazuki parce qu’il n’y avait rien qui sortait du bout du doigt de Kazuki.

Le bout de sa langue avait émis pendant ce temps des sons aqueux « kuchukukuchu ». C’était étrangement obscène…

Là, les yeux de Koyuki s’étaient ouverts.

« Kajuki ? » Elle chuchota d’une voix à moitié endormie. Sa bouche s’ouvrit de façon distraite et le doigt couvert de salive sortit de sa bouche.

Elle avait commencé à comprendre la situation petit à petit, puis en un clin d’œil, son expression avait été colorée par le choc et la honte.

Cependant, quand elle avait remarqué que ce qui l’enlaçait fortement était ses propres bras et jambes, elle ne put exprimer ni sa plainte ni son dénigrement, elle tremblait en silence. Elle s’était retournée et s’était rétractée sur elle-même dans l’embarras.

« J’ai vu un rêve étrange et je me suis accrochée à toi comme ça… Pardonne-moi, » déclara Koyuki.

Quel genre de rêve a-t-elle vu ? En tout cas, elle n’avait pas besoin de s’excuser pour ça.

« Mentir, comme ça… je n’ai fait que des choses embarrassantes depuis hier…, » déclara Koyuki.

« Ce n’est pas vrai Hiakari-san… mais si je dois dire quelque chose, alors tu étais vraiment mignonne donc tout va très bien, » déclara Kazuki.

Kazuki l’avait dit avec l’intention de continuer, mais la fille avait paré d’une petite voix avant ça.

« … Je ne comprends pas ce que tu as vu de moi qui étais bien ou mignonne, idiot. » Elle chuchota ainsi.

*

Au bout d’un moment, Lotte avait aussi ouvert les yeux. Kazuki l’attendait depuis longtemps.

Kazuki parla franchement à Lotte qui revenait de se laver le visage dans les toilettes. « Lotte, peux-tu m’apprendre la magie de télépathie ? »

Kazuki se souvient de l’odeur de Kaguya dans son esprit. Son désir ardent pour Kaguya avait poussé Kazuki à faire preuve de détermination depuis hier soir… Il devait gagner contre Kaguya.

Lotte cligna des yeux en s’étonnant des paroles de Kazuki.

« Tu pourrais réduire l’hallucination de l’agonie en utilisant la magie de télépathie pour entrer dans une transe, non ? » demanda Kazuki.

Kaguya avait utilisé une magie qui avait assigné à son adversaire une hallucination d’agonie.

Quand il avait vu Kaguya se battre pour la première fois, il n’avait rien pu faire. Cette magie était quelque chose pour laquelle il avait absolument besoin d’une contre-mesure.

« Oui. Je ne m’attendais pas à ce genre de magie auparavant, donc mon esprit a été complètement consumé et jeté dans le chaos, mais — si je pouvais auparavant entrer moi-même dans un état de Trance et de Résolution, je devrais être capable d’endurer dans une certaine mesure, desu, » répondit Lotte.

Résolution… si c’est de la résolution qu’il faut, alors je l’ai.

Trance était un état où on contrôlait chaque recoin de son esprit, y compris le subconscient. Une compétence de magie mentale où l’on était complètement maître de ses émotions et de ses sens.

« Lotte, je te demande ton consentement pour quelque chose de déraisonnable. Je veux être autorisé à retracer ta méthode de Trance, Lotte. Pour cela, je veux que tu enlèves ton mur du cœur pour moi, » demanda Kazuki.

Hoshikaze avait une fois déjà aligné son esprit avec Kazuki et tracé la façon dont le corps de chair de Kazuki bougeait, et avec cela, elle avait appris les katas (les formes de base, les postures de l’art martial). Cette grande efficacité était quelque chose dont il fallait s’étonner.

Lotte avait appris la langue japonaise en alignant son esprit avec l’esprit des humains qui l’entouraient et en retraçant leurs émotions et les interrelations des mouvements de leurs cordes vocales. Le temps qu’elle avait passé à apprendre la langue japonaise n’était qu’une période de trois jours.

Kazuki pensait qu’il pourrait apprendre la technique pour manipuler son sens de la douleur avec l’état de transe en alignant son esprit avec Lotte, de la même manière que Lotte avait appris la langue.

Mais il était difficile de retracer les profondeurs de l’esprit. Parce que si son esprit empiétait sur le fond de l’esprit des autres, il serait repoussé par le mécanisme de défense appelé Mur du Cœur.

Kazuki proposa à Lotte d’enlever son mur du cœur avant et de le laisser retracer son esprit et cela, complètement sans défense.

… Normalement, c’était une demande qui ne pouvait absolument pas être posée. Pour que le mur du cœur soit enlevé, ce n’était rien d’autre qu’abandonner chaque recoin de son propre cœur à l’autre personne.

Tous les secrets de son cœur seraient révélés, il y avait même le risque que sa volonté soit hypnotisé par l’autre partie.

Néanmoins, pour la victoire contre Kaguya, c’était une étape absolument nécessaire.

Si, par exemple, il demandait cela à Mio, elle le rejetterait certainement dans l’embarras parce qu’elle aurait honte d’être exposée à Kazuki. Ce n’était pas un problème de niveau de positivité haut et de bas, mais un problème de personnalité. Mais si c’était Lotte.

« Ça ne me dérange pas du tout. Parce que je n’ai pas l’impression de vouloir me cacher d’Onii-san. Pas du tout, desu, » déclara Lotte.

Elle l’avait dit avec une grande indifférence, comme si cette demande n’avait rien à voir avec elle.

« Mais, si nous devons le faire, faisons-le là où personne ne peut nous déranger, » déclara Lotte.

Lotte avait souri en parlant et elle tira Kazuki dans les toilettes.

« Va-t-on le faire dans ce genre d’endroit ? » demanda Kazuki.

Kazuki, qui l’avait demandé en premier lieu, était déconcerté.

« Kazuki-oniisan, assois-toi là, » déclara Lotte.

Lotte avait baissé le couvercle du siège de la toilette pendant qu’elle parlait et elle avait fait s’asseoir là, Kazuki. Puis elle s’était assise sur les genoux de Kazuki, les jambes sur le côté, mais sa tête était tournée vers Kazuki. Leurs deux yeux se rapprochèrent l’un de l’autre.

« Je t’en prie, continue. » Lotte ferma les yeux et dégagea facilement son mur du cœur.

« Merci, Lotte, » déclara Kazuki.

Kazuki ferma aussi les yeux, il se concentra pour se synchroniser avec le cœur de Lotte.

Plusieurs cordes bleues de lumière du pouvoir magique s’allongèrent depuis Kazuki. Cela avait enveloppé complètement Lotte.

Kazuki perçut toutes les ondulations produites par le cœur de Lotte.

{Alors, par rapport à la télépathie. Je vais montrer à Onii-san la façon dont je contrôle mon esprit, s’il te plaît, perçois-le.}

Le cœur de Lotte l’en avait informé. En même temps, d’innombrables pensées oisives en dehors de la méthode de contrôle s’élevaient également dans son cœur.

{J’aime Kazuki-oniisan.} {Je te crois donc il n’y a pas de problème.} {Je suis si heureuse que Kazuki-oniisan soit en moi.} {Sens-moi plus} {Je ne peux monopoliser Kazuki-oniisan que maintenant.} {C’est quelque chose que Mio-oneesan ne peut pas faire.}

Toutes les pensées de Lotte s’étaient déversées dans Kazuki comme de féroces vagues déferlantes.

Le niveau de positivité de Lotte était de 106. Mais toutes ces pensées étaient la véritable signification de ce nombre.

Sa bonne volonté s’était spontanément développée, en même temps que la marque du cœur qui symbolise l’augmentation du niveau de positivité s’est également envolée.

{Merci Lotte} Kazuki avait tout accepté et avait exprimé sa gratitude.

C’était une méthode d’entraînement qui ne pourrait absolument pas voir le jour sans un partenaire comme Lotte. Il sentit le cœur de Lotte et retraça toutes les performances des mouvements de l’esprit de Lotte.

— Un peu plus d’une heure plus tard, Kazuki avait pu s’habituer au tour.

Quand la télépathie fut terminée, Lotte s’était mise à rire « Hehehehe », serrant Kazuki dans ses bras.

« Essayons à l’entraînement. Veux-tu bien annuler ton pouvoir magique défensif, Onii-san ? » demanda Lotte.

Kazuki pensait fortement à la non-résistance, puis son pouvoir magique défensif avait été annulé.

Lotte avait fortement tiré sur la joue de Kazuki. Le sens de la douleur était principalement le travail de l’esprit subconscient. Mais il l’avait saisi avec la Trance et l’avait contrôlé.

La douleur s’apaisait doucement comme si elle était enveloppée dans du fil de soie.

Il n’arrivait toujours pas à éliminer complètement la douleur. Cependant, cela devait atteindre un niveau où il pouvait écarter l’agonie brutale de la magie de Kaguya et persévérer à travers elle.

« Si Onii-san ne pouvait pas faire face à une douleur inattendue et soudaine, alors tout cela serait aussi en vain, desu, » déclara Lotte.

Quand Lotte avait dit cela, elle s’était soudain approchée du visage de Kazuki et lui avait mordu l’oreille en un clin d’œil.

Kazuki pouvait même faire face à ce genre de mouvement soudain et la douleur s’atténua rapidement. Finalement, la douleur avait disparu et il ne restait plus que la sensation de la bouche de Lotte caressant son lobe d’oreille. Au contraire, sa bouche était agréable.

« Merci Lotte. »

Kazuki avait serré dans ses bras Lotte qui lui mordait le lobe de l’oreille.

« En ce moment, je peux sentir les sentiments d’Onii-san, c’est quelque peu agréable, desu, » déclara Lotte.

« … Comment oses-tu me tirer la joue et me mordre l’oreille ? » demanda Kazuki en la taquinant.

Kazuki avait pincé la joue de Lotte avec un ton de plaisanterie, ce qui donnait l’impression de toucher une soie lisse.

« S’il te plaît, ne me tire pas la joue ~. Hehehehe, Onii-san ne va-t-il pas me mordre l’oreille, desu ? » Lotte était heureuse de faire un contact peau à peau avec Kazuki.

***

Partie 2

« Oh Mio ! Réveille-toi maintenant. Kohaku va venir après ça, tu sais ? » déclara Kazuki.

Avec sa queue jumelle détachée négligemment quand elle dormait, une Mio légèrement amorphe avait parlé « Hmm… Je ne peux pas me réveiller s’il n’y a pas de baiser du prince…, » puis elle avait tendu ses belles lèvres.

Sa façon de penser était au même niveau que celle de Kanae…

« Toi, tu veux juste dire ça et faire semblant de dormir n’est-ce pas…, » déclara Kazuki.

Ce n’était pas comme si ce qu’elle demandait était quelque chose qu’il n’aimait pas, mais plutôt qu’il était tenté de l’embrasser pour de vrai, mais il avait pris conscience du regard glacial de Koyuki et Kazuki avait secoué l’épaule de Mio avec plus de force.

— Il était 7 heures du matin.

Kohaku s’était montrée à cette époque où les cours allaient bientôt commencer. Elle venait ici plusieurs fois par jour pour apporter à Kazuki et aux autres des aliments et d’autres fournitures.

Mais cette fois, elle était un peu en retard.

« À partir d’aujourd’hui, c’est correct pour vous de sortir de cette pièce, tant que c’est limité à l’intérieur du terrain de la Division Épée et qu’on vous accompagne, » soudain, Kohaku les informa du changement de situation.

« Pourquoi est-ce que c’est comme ça ? N’est-ce pas mal si Kanae et les autres membres du conseil des étudiants de la Division Épée ont découvert où nous sommes ? » demanda Kazuki.

« Le conseil des étudiants de la Division Épée que Kazuki connaît n’existe plus, » déclara Kohaku.

« Qu’est-ce que tu as dit ? Est-il arrivé quelque chose à Kanae ? » demanda Kazuki.

« Kanae-dono nous a jugés que d’un seul côté et est venue à l’attaque. Elle a été battue. La tradition scolaire de la Division Épée est basée sur la doctrine de force réelle encore plus que celle de la Division Magie, de sorte que dès que la présidente du conseil des étudiants est battue par quelqu’un, elle perd toute fonction, » déclara Kohaku.

« Kohaku, tu as donc gagné contre Kanae !? » demanda Kazuki.

Kazuki avait été frappé d’admiration du fond du cœur.

« Bien que tu as sept Trésors Sacrés, pour gagner correctement contre cette fille…, » continua Kazuki.

« Vous en avez assez dit. Nous avons entendu auparavant que lorsque Kazuki et Kanae ont croisé le fer, Kazuki était le plus fort, » déclara Kohaku.

Il avait certainement eu plus de victoires que de défaites avec un score de 139 victoires et 118 défaites. Cependant, il ne s’agissait pas de véritables batailles.

« Parce que Kanae a la disposition de se battre en utilisant son instinct, elle ne peut pas faire un effort sérieux dans un concours de force qui est quelque chose où elle est à moitié en train de jouer. Si elle devient vraiment sérieuse à l’épée, elle est beaucoup plus forte que moi… Je vois, donc tu as vraiment gagné contre elle, » déclara Kazuki.

Kazuki avait montré son admiration sincère, mais l’expression de Kohaku n’avait pas du tout brillé.

« … Quoi qu’il en soit, nous sommes en train de prendre l’autorité du président du conseil des étudiants, Kanae-dono, et les autres ont été suspendus de l’école et ils vont subir leur pénitence dans leur propre chambre à cause de leur crime d’avoir effectué une agression contre d’autres étudiants. En même temps, il est interdit à la Division Magie d’entrer dans la Division Épée, tous les élèves entreront en état de haute alerte après l’école. En d’autres termes, nos préparatifs sont en ordre. La prochaine fois que la Division Magie apparaîtra sur ce terrain, c’est le moment où ils viendront attaquer de face pour reprendre sérieusement Kazuki et Lotte, » déclara Kohaku.

Kaguya et les autres viendront attaquer la Division Épée… c’était une situation qu’il voulait vraiment éviter.

« Kohaku, je l’ai dit à maintes reprises, mais la Division Magie et la Division Épée ne devraient pas s’opposer, » déclara Kazuki. « Pour se préparer à de plus grandes menaces, les épéistes et les Magica Stigmas doivent unir leurs forces. Ce n’est pas le moment de se chamailler. Même si tu as gagné contre Kanae avec l’utilisation de Trésors Sacrés, des adversaires que tu ne pourrais pas vaincre sans la coopération de la Division Magie apparaîtront sûrement dans le futur. »

C’était un argument qu’il répétait chaque fois que Kohaku venait dans la pièce jusqu’à maintenant. Si elle ne voulait pas prêter l’oreille cette fois-ci, Kazuki avait l’intention d’utiliser toutes ses forces pour s’échapper de cette pièce.

Il ne pouvait plus rester assis et attendre.

Malgré le fait d’avoir ri de l’argument de Kazuki en toute confiance jusqu’à présent, Kohaku, pour une raison ou une autre, cette fois-ci, il avait regardé Kohaku alors que le doute résidait dans ses yeux.

« … Nous ne comprenons vraiment pas pourquoi Kazuki défend toujours une telle revendication. Si nous laissons la Division Magie faire ce qu’elle veut, vous réalisez que vous ne serez jugé que comme un magicien illégal ? » demanda Kohaku.

« Je n’ai jamais rien fait comme faire du mal à un chevalier et essayé de voler un trésor sacré. Ce sont de fausses accusations. À l’intérieur de la Division Magie, il y a quelqu’un qui a essayé de me piéger. Liz Liza-sensei devrait déjà vous dire qu’il y a une étrange distorsion. Si cette distorsion n’est pas corrigée, la situation de l’Académie de Chevaliers deviendra désespérée, » déclara Kazuki.

« Une situation désespérée ? » demanda Kohaku.

Pour Kazuki, prétendre lui-même qu’il y avait « quelqu’un qui l’a piégé à propos de ces choses » était une chose assez boiteuse à faire. Mais il semblerait que Kohaku ait subi un changement dans son état mental, elle avait prêté son oreille à Kazuki sérieusement.

« Ma Diva sous contrat, Lemegeton, est le Roi-Démon qui unifie le 72 Piliers de Salomon. Je dois devenir un roi approprié pour elle. Si la situation continue ainsi, l’ensemble des 72 Piliers de Salomon sera déçu de nous. Si les 72 Piliers de Salomon se retiraient des mains du gouvernement japonais, ce sera la fin de ce pays. »

Je suis un Roi. On n’y pouvait rien, même s’il faisait des remarques irréfléchies et scandaleuses, mais c’était très probablement la vérité.

S’il ne se montrait pas résolu et n’agissait pas, la situation deviendrait catastrophique.

« Unifiez les 72 Piliers de Salomon, Roi-Démon… ? » demanda Mio.

Mio qui veillait sur les deux avait été stupéfaite. Cependant, elle connaissait les capacités de Kazuki. Si elle avait inclus ce fait, ce que Kazuki avait dit n’était pas si hors du domaine du possible.

« Ce qu’il a dit est vrai, » déclara Leme.

Leme s’était matérialisée à côté de Kazuki. Maintenant qu’il y pensait, puisqu’elles étaient confinées dans cette pièce, elle n’était jamais apparue du tout. Était-ce à cause de sa discrétion envers les autres filles ?

« … Toi, n’as-tu pas grandi un peu plus depuis la dernière fois ? » demanda Kazuki.

« Es-tu un oncle qui rencontre son neveu après un long moment ? C’est le fruit de l’augmentation du niveau de positivité de Lotte, » répondit Leme.

Leme avait un visage renfrogné. Était-elle gênée ?

La silhouette de Leme s’était transformée en une fille ayant environ l’âge d’un élève de première année de collège. Bien qu’il restait encore un peu d’innocence dans son regard avec cette joue moelleuse, avec son visage et sa silhouette bien ordonnés, il y avait un soupçon du charme naissant de femme.

Si elle continuait à grandir comme une humaine à ce rythme, elle pourrait devenir une belle fille qui ne pourrait être ignorée par personne.

« Cette fille n’est pas une mauvaise Diva. Tu vois, elle n’a pas du tout l’air d’un méchant, » déclara Kazuki.

« Stohhh ~, nehh mhhh tirhh pashhh leshh joushhh ~ (Stop ~, ne me tire pas les joues~ ) » déclara Leme.

Tout en tirant largement sur les joues de Leme, Kazuki avait déclaré que Leme était une existence inoffensive. C’était un succès, Kohaku regarda vers le bas et réfléchit pendant un moment.

« … C’est peut-être quelque chose que nous ne pouvons pas décider. Kazuki, il y avait quelqu’un que nous voulons vous présenter, » déclara Kohaku.

« Une personne que tu veux que je rencontre ? » demanda Kazuki.

« L’un et l’autre ont aussi un courtier de pouvoir derrière eux, » déclara Kohaku.

***

Après un long moment, Kazuki et les autres avaient finalement pu sortir, menés par Kohaku. Le groupe avait traversé le territoire de la Division Épée. Ils pouvaient sentir la lumière terriblement brillante du soleil avec l’air du matin et le vent frais et froid.

À la différence de la Division Magie, la Division Épée présentait une atmosphère japonaise. De douces ondulations au sol faites à partir de la colline artificielle, une longue route qui s’étirait et qui était remplie de marches, des lanternes de pierre et des pins attiraient leurs regards.

« C’est ici que nous nous sommes battus contre Kanae-dono, » déclara Kohaku.

Kohaku l’avait dit en soupirant dans les environs immédiats de la salle de club. Son visage, vu de profil, avait l’air si incertain que, contrairement à la façon dont elle se comportait habituellement, cet endroit donnait un vrai compte rendu du genre de combat qui s’était déroulé ici.

Même si Kohaku possédait plusieurs Trésors Sacrés, elle ne devrait pas être capable de vaincre Kanae si facilement.

Mais peu importe ce qui s’était réellement passé dans le combat, il ne serait pas en mesure d’ébranler la réalité du résultat.

Même Kanae n’aurait pas agi comme une enfant en insistant pour protester contre sa défaite.

« La personne que tu veux que je rencontre n’est pas dans le dortoir des étudiants, mais dans ce genre d’endroit ? » demanda Kazuki.

Il était encore temps avant le début de la classe. Malgré cela, pourquoi cette personne serait-elle ici dans le bâtiment de la salle de club et non dans sa chambre au dortoir des étudiants ?

« Il y a une circonstance particulière, elle est une étudiante de la Division Épée, mais elle passe beaucoup de temps en secret à l’extérieur du dortoir, » répondit Kohaku.

Kohaku monta l’escalier extérieur du bâtiment de la salle de club en parlant, puis elle frappa à la porte de la salle de club avec une plaque sale qui y était accrochée avec l’écriture du « Club de Ping-pong ». Vue de l’extérieur, la salle du club semblerait déjà abandonner.

« Mikohime-sama [1], ici Kohaku. J’arrive tout de suite, » déclara Kohaku.

« … Je te l’ai déjà dit, ne m’appelle pas Mikohime-sama ! Quelqu’un qui m’appelle comme Mikohime ne peut pas entrer, idiote — ! » De l’autre côté de la porte, ils avaient entendu des cris féminins.

Kohaku n’avait été choquée qu’un instant, puis elle avait ouvert la porte avec une clé en disant « Nous entrons. »

En regardant de l’autre côté de la porte, les yeux de Kazuki s’étaient soudain écarquillés.

L’intérieur de la salle de club n’était pas une salle de club conventionnelle d’un lycée, mais elle avait été transformée en autel pour des cérémonies shintoïstes.

Toute la surface était colorée avec des couleurs vermillon et doré, tandis qu’il y avait un grand autel à l’intérieur. Il n’y avait même pas l’ombre d’une table de ping-pong à l’intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une fille vêtue de l’uniforme de la Division Épée.

« Kohakuuu -, je l’ai dit tellement de fois, mais le titre comme miko ou hime ne me convient pas. Je ne suis qu’une fille qui a décidé de réussir dans la vie par l’épée, une épéiste ! Alors, arrête de m’élever dans une position bizarre ! » s’écria la fille.

Une fille avait des cheveux courts et un style hirsute qui lui donnait un air énergique. Avec un visage imposant qui convenait vraiment à une épéiste, elle boudait à Kohaku dans une insatisfaction enfantine.

Quand cette fille avait remarqué Kazuki, elle l’avait désigné de l’index et avait fait entendre une voix forte.

« Un jeune homme en uniforme de la Division Magie… J’en ai déjà entendu parler, ce type est l’ennemi des femmes, Kazuki Hayashizaki ! Kohaku, de quoi s’agit-il ? Pourquoi emmènes-tu ce genre de type devant cet autel ? As-tu été corrompu par lui !? En-gacho [2] ! »

Attends une seconde, qu’est-ce qu’elle veut dire par ennemi des femmes ?

 

Notes

  • 1 Mikohime : Contraction de jeune fille du sanctuaire et Princesse.
  • 2 Rituel avec les doigts croisés pour repousser ce qui est « sale ».

***

Partie 3

« Mikohime-sama, laissez-moi d’abord vous les présentez… Kazuki, de ce côté est Tsukahara Kazuha-sama. Une Senpai de la Division Épée, » déclara Kohaku.

« Avez-vous dit Tsukahara, est-elle liée avec le professeur… ? » demanda Kazuki.

« Exact, c’est sa fille, » déclara Kohaku.

« Arrêtez de m’appeler Tsukahara, je ne veux pas être comparé à ce bon à rien de père à lunettes. Alors Kohaku aussi, arrête dès maintenant ton ton raide quand tu me parles. Tu es mon amie importante après tout, » déclara Kazuha.

« Avant d’être l’amie avec vous, Kazuha-senpai est la mikohime de l’épée, » déclara Kohaku.

« Je t’ai dit d’arrêter, n’est-ce pas ? Je suis en colère maintenant, si tu continues, je vais pleurer !? » s’écria Kazuha.

Kazuha agita les bras avec énergie. Les manches longues de l’uniforme de la Division Épée battaient des ailes.

« Alors Mikohime-sama, ce sont ceux qui ont été poursuivis par la Division Magie, Kazuki Hayashizaki et Charlotte Liebenfrau, et les deux individus supplémentaires qui ont été entraînés dans ce conflit » déclara Kohaku.

« Attendez ! C’est quoi cette mention de “supplémentaire” que vous avez dite ! C’est moi qui ai le charisme numéro un, vous savez !? »

Bien que la mention de se faire entraîner là-dedans soit vraie, Mio était quand même en colère parce qu’elle avait été présentée à la légère.

« Je comprends leur problème quand je les vois. Mais pourquoi les emmener ici ? » demanda Kazuha.

« Je souhaite que Mikohime-sama et le Dieu de l’Épée entendent leur histoire, » déclara Kohaku.

« Je te l’ai dit… ne m’appelle pas Mikohime…, » déclara Kazuha.

Kazuha en avait marre que Kohaku l’appelle Mikohime.

Mikohime, Dieu de l’Épée… ?

« Kazuki, Kazuha-senpai a formé un contrat avec une Diva en dehors des 72 Piliers de Salomon, elle est comme Kazuki, une magicienne illégale aux yeux de la loi. À cause de la rencontre entre nous et mon camarade Senpai, nous avons commencé à prendre très au sérieux le renversement de la Division Magie, » déclara Kohaku.

Kazuki avait spontanément fait face à Kazuha avec des yeux choqués.

« Attendez, est-ce d’accord pour que vous me révéliez si facilement un magicien illégal ? Bien sûr que non, vous savez ! » s’écria Kazuki.

Kazuha fusilla du regard Kohaku. En regardant l’abondance d’émotion qu’elle avait démontrée, il semblerait qu’il n’y avait rien de contre-nature en elle comme on pouvait le voir avec une personne avec le cœur empiéter par une Diva. Elle débordait d’une vitalité énergique, une femme très ouverte et audacieuse.

« En effet, je suis un magicien illégal. Mais ma Diva n’est en aucun cas une existence maléfique. Je vais vous montrer la preuve tout de suite, vous verrez, » déclara Kazuha.

Kazuha chanta alors un sort, et son corps fut enveloppé d’une lumière vermillon de pouvoir magique. « Ma main nue saisit le minerai rouge et brûlant. Les symboles sur le ciel, la lame sur la terre, fusionnent en un éclair, devenant une seule épée. Votre inscription est Futsunushi no Kami ! Ô dieu du fer et du feu, montrez-moi votre forge ! »

Les mains de Kazuha avaient été englouties dans une flamme brûlante.

À l’intérieur de cette flamme, une chose en fer rouge et chaud, une épée, avait été créée.

Cette épée n’était pas un katana japonais. C’était une ancienne épée à double tranchant qui était utilisée à l’époque bien avant même le katana.

Le visage d’un humain avait été sculpté comme un relief dans la partie de la poignée,

L’avatar né du sort flottait légèrement loin de la main de Kazuha.

« … Les miens m’appellent Futsunushi no Kami ! L’un des dieux piliers qui ont veillé sur les enfants de Yamato [1] depuis les temps anciens ! » Le visage humain rugueux qui avait été gravé dans la poignée avait ouvert les yeux soudainement et largement et il avait proclamé cela à Kazuki et aux autres.

« Mikohime-sama est sous contrat avec Futsunushi no Kami, mais elle a caché cette affaire et est passée par la Division Épée… Pour ainsi dire, elle est la Magica Stigma de la Division Épée, » déclara Kohaku.

Contrairement à Kazuki qui était l’épéiste de la Division Magie… Kazuha était la Magica Stigma de la Division Épée !

« N’y a-t-il pas de danger ? Si vous êtes possédée et que votre esprit est détourné, alors…, » commença Kazuki.

Kazuha s’était indignée de l’appréhension de Kazuki. « Qu’est-ce que vous dites, ennemi des femmes ? Vous allez être maudit par tous les êtres divins qui sont présents au Japon depuis les temps anciens ! Je me suis associée avec Futsunushi no Kami depuis ma naissance ! S’il avait l’intention de détourner mon esprit, il l’aurait déjà fait il y a longtemps ! »

« Guwahhahhahha ! » Futsunushi no Kami s’était mis à rire. « C’est exact, je n’ai pas l’intention de voler la chair humaine. La foi humaine ne m’intéresse pas non plus. Pour ainsi dire, je suis dans le même cas que les 72 Piliers de Salomon. Je ne lie un contrat que pour donner la force à cette frêle jeune fille ! »

« Ne me traite pas de jeune fille frêle ! Idiot ! » cria Kazuha.

« Guwahhahha ! Comme c’est mignon ! »

L’épée à visage humain — Futsunushi no Kami — riait de bon cœur. Les traits expressifs de la sculpture dans la poignée ressemblaient à ceux d’un vieil homme de bonne nature, Kazuki ne pouvait voir aucun mensonge de sa part.

Il n’y avait aucune raison de penser que parce qu’il était une Diva, il voulait voler le corps humain de quiconque. Le Prométhée de Lotte était aussi comme ça.

Les objectifs de chaque Diva étaient différents. La loi actuelle qui avait regroupé toutes les Divas qui n’étaient pas dans les 72 Piliers de Salomon comme quelque chose dont il fallait se méfier et qui avait classé l’entrepreneur de ces Divas comme magicien illégal était peut-être trop brutale et trop large. Mais en pensant au risque avec ces Divas aux mauvaises intentions, ce genre de loi n’avait probablement pas pu être empêché, mais…

Maintenant qu’il y pensait, pour les magiciens illégaux qui avaient été capturés par l’Ordre des Chevaliers, c’était seulement quand leur esprit s’était vu empiéter par la Diva maléfique, perdant ainsi leur raison et devenant violent. Supposons que la Diva n’empiète pas sur leur esprit, tant qu’ils n’utilisent pas leur pouvoir et qu’ils cachaient leurs stigmates, ils pouvaient se faire passer pour des humains normaux et continuer à vivre normalement.

Par hasard, il y avait peut-être beaucoup de « Magicien illégal caché » ayant formé secrètement des contrats avec des Divas de diverses mythologies qui restent sous le radar dans ce pays en dehors de Kazuha.

« … Une Diva de la mythologie japonaise ? » Leme s’était matérialisée aux côtés de Kazuki.

 

 

« Oooh, petite fille ! Êtes-vous l’un des 72 Piliers de Salomon ? » Futsunushi no Kami l’avait demandé à Leme.

« Leme est le roi des 72 Piliers de Salomon connu sous le nom de Lemegeton. En ce moment, le plus gros de mes forces et de ma mémoire sont perdu. Ce type est le maître du contrat de Leme, et s’il devient le Roi approprié, Leme retrouvera aussi sa force et sa mémoire, » Leme avait parlé grossièrement en montrant Kazuki du doigt. « Mais le gouvernement et les adultes de cette académie ne font pas confiance à Leme et Kazuki, ils nous ont désignés comme illégaux et nous ont poursuivis. En plus de tout cela, ils ont même créé un complot suspect en créant sur nous de fausses accusations et en nous traitant comme un criminel… »

« Je vois. C’est pitoyable, même si vous n’êtes qu’une petite fille. Mais cela ne serait-il pas une bonne chose si vous expliquiez la situation à travers les 72 Piliers ? » Futsunushi no Kami qui flottait dans les airs avait incliné son corps et il avait demandé cela à Leme.

Est-ce que ce geste ressemblait à quelqu’un qui incline son cou en s’émerveillant ?

Certainement, si Diva comme Asmodée ou Phoenix expliquaient aux gens que « Lemegeton est notre roi », tous les problèmes seraient résolus proprement.

« Ce n’est pas bon signe si je dois faire ça. Les 72 Piliers de Salomon ont décidé de ne pas intervenir dans l’action et la décision du peuple de ce pays. Nous avons accordé le pouvoir librement à ce pays sans la règle de la foi pour que nous puissions voir de nos propres yeux à quoi ils vont utiliser ce pouvoir. Encore maintenant, ils doivent être conscients de ce qui s’est réveillé dans ce monde, n’est-ce pas ? S’ils font un geste afin d’éliminer le Roi représenté par Leme et Kazuki pour leur propre intérêt égoïste alors… les 72 Piliers de Salomon vont abandonner le Japon et déménager dans un autre pays, » Leme répondit avec une certaine cruauté qui se répandit dans son sentiment.

« … Eh, qu’est-ce que c’est que ça ? N’est-ce pas une mauvaise chose !? » Mio qui écoutait attentivement dans cet endroit n’avait pas pu s’empêcher d’élever la voix.

« Dans ce cas, dans la situation actuelle, vous êtes tous en train de perdre patience à l’égard du gouvernement du Japon, guhahaha, » déclara la Diva de l’Épée.

« La situation est exactement comme vous l’avez dit. Pendant ce temps, ce type… notre Roi, qu’est-ce qu’il va nous montrer, Leme l’attend avec impatience.… Et alors, quelle est la position de la mythologie japonaise ? Je pensais que la mythologie japonaise n’avait pas l’intention de se préoccuper des humains de manière proactive, » déclara Leme.

Cette fois, c’était Leme qui avait demandé quelque chose à Futsunushi no Kami. La couleur distincte de la méfiance flottait dans l’expression de Leme envers la mythologie japonaise. Soudain, le visage de Futsunushi no Kami était devenu sérieux et il avait répondu.

« C’est vrai. Franchement, je n’ai aucune confiance en vous tous des 72 Piliers de Salomon. »

La Diva de l’Épée au caractère étrangement profond, Futsunushi no Kami avait commencé son histoire avec une expression grave.

« Nous, les Divas de la mythologie japonaise, nous sommes issus d’une mythologie qui n’exige pas particulièrement la foi des humains. Nous n’avons pas l’intention de viser un monothéisme où les dieux sont absolus et des choses comme soumettre les humains et se complaire dans l’autosatisfaction. Avoir un autel construit pour moi et aussi une personne intéressante comme Kazuha comme partenaire pour jouer avec moi, c’est plus que suffisant. Nous sommes les amis des enfants indigènes de Yamato, l’ami local, pensez à nous comme des Locales. » (Il y a une blague qui utilise le jeu de mots du kanji ici, mais elle s’est perdue dans la traduction)

« Locales… est-ce un vocabulaire utilisé par les dieux ? » demanda Kazuki.

« Guwahhahhahha, je suis heureux que vous puissiez jouer le tsukkomi [2] là ! Comme je suis l’idiot, quelqu’un va devoir tsukkomi, il suffit d’avoir quelqu’un qui m’accompagne pour me satisfaire ! Il en va de même pour mon autre camarade. Mais si nous sommes négligés et boudeurs, alors nous nous déchaînerons et engendrerons la calamité ! »

Nuire à l’humeur d’un dieu provoquerait un grand désastre, c’était la norme pour le folklore japonais. Sont-ils amicaux ou vicieux… ?

« D’ailleurs, d’habitude, je mets des offrandes sur l’autel ici, en discutant avec Futsunushi no Kami de ce qui s’est passé aujourd’hui à l’école, en jouant à un jeu, ou d’autres choses. Nous sommes des amis proches ! » déclara Kazuha.

L’expression de Kazuha s’ouvrit légèrement et elle gonfla sa poitrine de fierté.

« Mikohime-sama n’a après tout pas d’ami dans la classe, » déclara Kohaku.

« Kazuha n’a pas d’ami à part moi après tout, guwahhahhahha ! » déclara la diva.

« Ne dis pas que je n’ai pas d’ami ! … Je ne peux pas m’empêcher de me faire des amis… Non, attends ! Kohaku, tu es mon amie, non ? C’est pourquoi ne m’appelle pas Mikohime-sama…, » déclara Kazuha.

« M-Mais Senpai est celle qui a formé un contrat avec le Dieu de l’Épée donc, peu importe, c’est trop impoli…, » commenta Kohaku.

Kohaku était agitée. Quand elle avait commencé à appeler Kazuki de manière informelle avant cela, elle hésitait aussi beaucoup, il semble qu’elle avait un caractère très réservé envers quelqu’un établi comme son aîné.

Kazuha avait baissé les épaules en entendant la réponse de Kohaku.

« … L’adoration de la nature, n’est-ce pas ? Même en Europe, les mythologies similaires qui croient aux esprits ne sont pas rares. » Cette fois, la silhouette de Prométhée était également apparue aux côtés de Lotte. « Cependant, le culte de la nature en Europe a été déformé à l’époque actuelle à cause de la censure du Moyen-Âge qui en a fait une croyance démoniaque. La mythologie japonaise peut être considérée comme un cas rare parce qu’il s’agit d’une foi primitive qui se poursuit encore à l’époque actuelle, n’est-ce pas ? »

La forme et la force originales de Prométhée étaient revenues pendant un certain temps au milieu du combat avec Beatrix.

Mais il semblerait que ce n’était rien de plus qu’une guérison temporaire en utilisant le pouvoir de Leme, car il était immédiatement revenu à la forme d’un jeune garçon.

On dirait qu’il devait encore résider à l’intérieur de Lotte pour aussi retrouver sa divinité à partir de maintenant.

« Hou, on dirait que cette fois, c’est un jeune qui sort. Es-tu la Diva que l’on dit avoir formé un contrat avec la magicienne hérétique Charlotte Liebenfrau… ? » demanda la Diva japonaise.

« Correct ! Je suis Prométhée, de la mythologie grecque. Salutations distinguées, » déclara Prométhée.

Prométhée présenta sa main pour une poignée de main, mais quand Futsunushi no Kami présenta son corps d’épée, il retira soudain sa main sous le choc. Que font-ils, ces Divas ?

La situation s’était transformée en un rassemblement de trois Divas, chacune de Mythologie différente.

Les 72 Piliers de Salomon possédaient aussi une doctrine du secret, donc c’était une scène extrêmement rare.

« Nous, de la mythologie japonaise, ne sommes pas particulièrement inquiets lorsque les 72 Piliers de Salomon ont commencé à s’entendre avec le peuple japonais. Sur ce, il y a ce sentiment d’être traité avec légèreté ces derniers temps qui nous irrite ! » Futsunushi no Kami parlait sur un ton vif. Il semblerait qu’il soit irrité.

« Le consensus d’opinion de l’ensemble de la mythologie japonaise est que toute autre tentative de rapprochement avec la mythologie au Japon est sans importance… mais pour moi personnellement, récemment, je doute qu’il soit acceptable de laisser le peuple japonais être ami avec les 72 Piliers de Salomon, » déclara Futsunushi no Kami.

« Hmm, donc Futsunushi no Kami a quelque chose dont il n’est pas satisfait envers Leme et les autres. Alors, j’accepterai votre défi, » déclara Leme.

Leme avait fait face à Futsunushi no Kami et avait pris une pose de combat.

Notes

  • 1 Ancien nom du Japon
  • 2 Le manzai (漫才) est une forme de comédie au Japon, qui implique généralement un duo comique : le tsukkomi, le personnage sérieux, intelligent, rationnel, et le boke, le personnage fruste, outrancier et désordonné. La plupart des blagues reposent sur des quiproquos, des jeux de mots et autres gags verbaux. Le manzai se joue dans un théâtre yose qui sont des théâtres traditionnel du japon qui proposent aussi des spectacles de rakugo. Auparavant, il était joué dans la rue, et les spectateurs étaient les passants.

***

Partie 4

« Pour commencer, l’actuel Japon se moque trop des épéistes. Je suis le Dieu de l’épée qui a été adoré par la lignée de Tsukahara pendant des générations, cette tendance à dénigrer les épéistes n’est pas quelque chose d’agréable pour moi en tant que Dieu de l’épée, » déclara Futsunushi no Kami.

« Exactement ! C’est aussi ce que je pense. » Kohaku avait élevé une voix d’approbation.

« Même Leme et les autres des 72 Piliers de Salomon, nous pouvons dire que nous aussi, nous sommes troublés. Le gouvernement japonais est celui qui donne un traitement favorable aux Magica Stigmas de son propre chef… Eh bien, bien qu’il pourrait en être autrement si les capacités magiques des 72 Piliers de Salomon se concentraient davantage sur la magie de renforcement comme Thor de la mythologie nordique que nous avons rencontré l’autre jour…, » répondit Leme.

« Et puis encore une chose. La question de la cérémonie sinistre qui se déroule dans la clandestinité de cette académie. Cette cérémonie est étrange, peu importe comment vous la voyez. Elle rend les 72 Piliers de Salomon d’autant plus douteux, » déclara Futsunushi no Kami.

« Cérémonie sinistre ? Qu’est-ce que vous racontez ? » demanda Leme.

Les yeux de Leme s’étaient tournés vers les autres. Il semble qu’elle n’ait pas vraiment eu connaissance de la cérémonie mentionnée.

« Les épéistes continuent à faire l’objet d’une discrimination injuste, et une présence inquiétante se fait sentir dans le sous-sol de cette académie. Avec ces deux facteurs primaires, je nourris une grande méfiance à l’égard des 72 Piliers de Salomon. À cette occasion, les humains de la Division Épée ont mis en avant Kazuha et moi et ils ont dressé un plan visant à rétablir les droits de l’épéiste. Nous coopérions aussi avec eux dans ce plan. Même si je parle d’une coopération, cela deviendra un problème si Kazuha se bat au centre de la scène et qu’elle obtient la désignation de magicien illégal. C’est pourquoi il n’y a rien que je ne puisse faire sauf d’accorder indirectement la Protection Divine à ces épéistes, » déclara Futsunushi no Kami.

« En obtenant la Protection Divine de Futsunushi no Kami-sama, nous devenons capables d’extraire le Battou Kaikon des Trésors Sacrés qui sont apparentés aux Épées, » déclara Kohaku.

« Battou Kaikon ? » Après avoir entendu ces paroles inconnues de Kohaku, Kazuki lui avait posé une question.

« Kazuki, vous n’avez toujours pas l’habitude d’utiliser les Trésors Sacrés, n’est-ce pas ? Ce qu’on appelle Battou Kaikon est de faire un lien entre l’esprit et le Trésor Sacré, une capacité à extraire l’essence de la force que possèdent les Trésors Sacrés, » répondit Kohaku.

Maintenant qu’elle l’avait mentionné, la première fois qu’il avait utilisé Raikiri, il y avait la sensation de Raikiri qui avait essayé de lui parler. Après être arrivé à une compréhension mutuelle avec le Trésor Sacré, il semblerait qu’ils seraient capables de faire une sorte de mouvement spécial.

Le groupe de camarades de Kohaku était des épéistes qui possédaient chacun des mouvements spéciaux provenant du Battou Kaikon. Certes, leur groupe était assez fort avec ce genre d’atout. Il voyait comment Kohaku pouvait être si confiante.

« … C’est dangereux de ne pas compter sur une épée. Si ces épéistes pouvaient utiliser habilement les Trésors Sacrés, le gouvernement japonais n’aurait pas besoin de dépendre uniquement des 72 Piliers de Salomon pour toute leur puissance militaire. »

« … En aucun cas, nous ne faisons cela par rancune personnelle contre la Division Magie et les Magica Stigmas, » chuchota Kohaku en soupirant.

« Leme comprend la situation générale avec Futsunushi no Kami. Mais… qu’est-ce que vous voulez dire par la cérémonie sinistre !? » demanda Leme.

Leme était dans un état d’offense. Leme n’avait aucune connaissance de la « cérémonie sinistre » qui était au cœur du problème puisqu’il n’y a pas si longtemps, elle avait l’air très réticente à être mise en doute à cause de cela.

« Hmmmm, il y a parfois des flambées de pouvoirs magiques sinistres dans le sous-sol de cette académie. Cela a fait réagir mon radar, comme “binbinbin”. Et aussi, à propos de cette cérémonie sinistre, il ne fait aucun doute qu’elle est liée aux Divas. Ça pue. C’est absolument suspect, » déclara Futsunushi no Kami.

« Pouvoirs magiques sinistres… mais je n’ai jamais rien ressenti de tel depuis mon arrivée dans cette académie. Peut-être que nous ne pouvons pas le sentir parce que Leme-sama et mon pouvoir ne sont pas complètement revenus, » déclara Prométhée

Le jeune Prométhée pencha la tête avec curiosité. Son pouvoir était après tout encore insuffisant.

De l’autre côté, Leme était en colère. « Attendez un peu. Leme est amnésique, donc je ne suis pas vraiment au courant de la situation, mais les 72 Piliers de Salomon sont sans aucun doute l’allié de ce pays ! S’il y a une présence inquiétante, alors c’est un cas distinct de Leme ! »

« Mais, en fait, je le ressens vraiment, » Futsunushi no Kami répondit avec pétulance au visage sévère.

Jeune garçon — jeunes filles — Épée, ces trois Divas qui se regardaient dans les yeux avaient fait une apparition un peu folle.

Était-ce parce que les Divas réunies ici n’avaient qu’une Diva humaine, mais il n’y avait vraiment aucune dignité qui pouvait être vue d’eux.

« C’est ça le problème, mais Futsunushi no Kami-sama…, » Kohaku s’interposa entre les Divas. « Il semble que Kazuki soit sous le coup d’accusations sans fondement provenant de quelqu’un de l’intérieur de l’académie. Quelqu’un qui piégerait Kazuki qui est le roi de Salomon… si c’est l’origine du pouvoir magique sinistre alors… le véritable adversaire que nous devrions combattre n’est peut-être pas les Magica Stigmas. »

« … Hmmm, c’est donc la véritable intention de Kohaku d’amener ces gens chez moi. Après tout, Kohaku est prudente, contrairement à Kazuha. Je te croirai, guwahhahhahha ! » déclara Futsunushi no Kami.

« Hé, attends, Futsunushi no Kami. Pourquoi utilises-tu mon nom là pour la comparaison !?? » s’écria Kazuha.

… Celui qui avait mené Kazuki dans ces situations difficiles et le pouvoir magique inquiétant se trouvant dans la clandestinité de l’académie.

Ces deux événements ne proviennent-ils pas de la même racine ?

Grâce à Kohaku qui prêtait son oreille aux paroles de Kazuki, Kazuki avait pu prendre conscience d’un fait aussi important. S’ils pouvaient résoudre ce casse-tête, il serait alors possible de résoudre tous ces problèmes.

« De plus, nous avons perdu confiance. Nous avions la conviction de pouvoir vaincre Kaguya Otonashi et pouvoir tuer le propriétaire du pouvoir magique sinistre juste parce que nous possédons les Trésors Sacrés. Cependant…, » déclara Kohaku.

« … La bagarre d’hier soir t’a fait hésiter sur ton chemin. Toi aussi, tu es une experte, mais ton adversaire d’hier soir était aussi une épéiste magnifique et digne d’éloges. Il n’est pas honteux d’avoir le sentiment d’être vaincu par ce genre d’adversaire, » déclara Futsunushi no Kami.

L’épéiste dont Futsunushi no Kami faisait l’éloge, il ne faisait aucun doute qu’il faisait référence à Kanae.

« Nous sommes encore trop immatures pour réaliser l’idéal du Futsunushi no Kami-sama, » Kohaku avait baissé ses épaules et elle avait déplacé sa tête vers le bas.

« Gahaha, là, là, là. » Futsunushi no Kami avait utilisé son corps d’épée et avait tapé légèrement la tête de Kohaku.

… Il semble essayer de la réconforter ici, mais cela n’en avait pas l’air…

« Comme je le pensais, ce n’est pas la situation où la Division Épée et la Division Magie peuvent perdre leur temps à se battre, » Kazuki l’avait affirmé une fois de plus envers Futsunushi no Kami.

« Hmm. Si Kohaku va jusque là pour le dire, alors il semblerait qu’il faille aussi tenir compte de vos paroles. Alors, faisons-le. Seul votre groupe se dirigera vers le sous-sol de l’académie et clarifiera la véritable identité de la puissance magique inquiétante. Si en fin de compte vous pouvez prouver que les 72 Piliers de Salomon n’ont aucun lien avec cela, je croirai aussi en vous, les gars. »

« … Savez-vous où se trouve l’emplacement exact de ce pouvoir magique et où se trouve l’itinéraire ? » demanda Kazuki.

« Bien sûr que oui. Mais l’entrée de la zone souterraine est verrouillée par une barrière et une authentification des stigmas. La barrière peut être arrachée par mon pouvoir, mais le verrou d’authentification des stigmas ne peut être franchi que par les propriétaires de Stigma. Mes mignons enfants de la Division Épée n’ont même pas pu enquêter sur cet endroit, » déclara Futsunushi no Kami.

Je vois. S’il y a un pouvoir magique inconnu produit à partir d’un endroit qui ne peut être franchi que pour les propriétaires de stigma, alors il n’est pas déraisonnable de soupçonner la Division Magie et les 72 Piliers de Salomon.

Mais les propriétaires de stigma ne se limitaient pas au seul entrepreneur de 72 Piliers de Salomon

Le Stigma était la preuve de la connexion qui les liait avec une Diva. Les stigmas avaient le rôle de code pour permettre à Diva d’aller au cœur du contractant, même dans le cas d’un contrat de possession, il y aurait toujours un petit stigma dans le corps.

La possibilité que l’auteur du crime qui passait par cette sortie et cette entrée soit un magicien illégal n’était-elle pas très élevée ?

« Attendez une seconde. Est-ce vraiment bien de faire confiance à ces gars si facilement ? » Kazuha qui avait longtemps gardé le silence avait ouvert la bouche avec une expression étonnée.

« Mikohime-sama, Kazuki est une personne digne de confiance, » déclara Kohaku.

« Je t’ai dit de ne pas m’appeler Mikohime ! … Après tout, n’est-il pas un homme heureux qui a qui sait combien de femmes pour le servir ? Je ne veux pas me ranger du côté de ce genre de type éhonté quoiqu’il arrive, » s’écria Kazuha.

« … C’est… c’est sûr que nous avons aussi l’impression que Kazuki est entouré d’un peu trop de filles et nous sommes aussi assez étonnée, » déclara Kohaku.

Hé, attends ! Kohaku pensait-elle aussi comme ça !?

« C’est un argument valable… Kazuki n’a vraiment aucune intégrité face aux différentes filles. Pour flatter encore plus quelqu’un comme moi, en lui disant que je suis mi-mignonne… et ayant aussi une obsession bizarre pour la femme de ménage…, » même Koyuki murmura aussi son approbation.

Attendez, vous toutes, nous sommes tous arrivés à ce point et pourtant la situation changerait à cause de ce genre de chose !?

« Il est difficile de comprendre pour Leme la raison pourquoi le roi du harem n’a plus de crédit de la part des humains. C’est un cas différent, n’êtes-vous pas d’accord ? Harem Banzai. Ô notre Roi, un plus gros Harem est un must, » Leme commença à parler d’un sujet qui avait provoqué encore plus d’animosité de la part des filles. Tu devrais juste la fermer.

« Kazuki n’est pas du tout un homme éhonté ! Il ne fait absolument rien que je déteste ! » s’écria Mio.

« C’est vrai, desu. Kazuki-oniisan est un parfait gentleman, desu ! Je préférerais plutôt qu’il fasse quelque chose comme ça, desu ! » s’écria Lotte.

Mio et Lotte avaient défendu Kazuki avec véhémence.

« Hee… elles ont vraiment mis leur foi en vous, hein. J’hésite à céder, mais même si la question du harem et ainsi de suite n’est pas incluse, nous ne comprenons toujours pas si la force de ces gars est fiable ou non. S’ils envahissent le sous-sol et qu’ils s’effondrent et meurent là-bas sans même démonter un résultat, cela ne va-t-il pas aggraver encore la situation ? » déclara Kazuha.

« Mikohime-sama, la force de Kazuki et des autres est véritable. D’ailleurs, à part Kazuki et ses amis, il n’y a personne d’autre qui peut entrer dans cet endroit. Nous n’avons pas de stigma, » déclara Kohaku.

« C’est pour ça que je suis là. Après tout, je suis le propriétaire du stigma de Futsunushi no Kami. Plutôt que de faire en sorte que ce genre de gars aille là-bas, j’irai ! » déclara Kazuha.

« C’est dangereux d’y aller seule, Mikohime-sama ! » déclara Kohaku.

« C’est imprudent, Kazuha. Je ne veux pas perdre mon entrepreneur mignonne, je ne veux pas non plus t’exposer au danger. C’est pourquoi je fais une proposition pour que ces gars soient ceux qui vont à cet endroit, comprends-tu ? » demanda Futsunushi no Kami.

Kohaku et Futsunushi no Kami étaient intervenus en paniquant pour arrêter Kazuha qui bavardait de bonne humeur.

« Vous deux, ne faites pas cette tête comme si vous étiez mes parents ! Comparé à ces gars, je suis plus… Futsunushi no Kami, donne-moi ma robe magique ! » déclara Kazuha.

« … Haahhhh, quelle fille sans espoir ! » s’exclama Futsunushi no Kami.

Alors qu’il poussait un long soupir, Futsunushi no Kami s’était soudain transformé en une boule de feu rouge. Cette flamme enveloppait Kazuha — l’uniforme de la Division Épée s’était désintégré en Prima Material et transformé en robe magique.

Sa robe magique ressemblait à l’uniforme blanc et rouge de miko, il pouvait sentir le style japonais là-dedans.

Au même moment, les cheveux de Kazuha s’allongèrent avec un bruit sourd. Une apparence majestueuse convenant à une Magica Stigma de la mythologie japonaise, puis Kazuha dégaina un katana de son dos en douceur.

« Faites un duel contre moi, Hayashizaki, homme à harem ! Une mauviette sans intégrité comme vous, il n’y a aucune chance que vous ayez un caractère sur lequel on puisse compter ou une vraie force !! Si je gagne, alors votre groupe de harem sera dissous immédiatement et c’est moi qui conduirai ces filles là-bas pour fouiller le sous-sol !! » s’écria Kazuha.

« Eh, je ne veux pas faire ce genre de chose ! » s’écria Mio.

« Mon Dieu !? C’est la tyrannie, desu ! » s’écria Lotte.

Mio et Lotte le refusaient de leur côté, mais Kazuha ne s’était même pas tournée pour regarder.

« … Ne plaisantez pas avec moi. » Comme prévu, Kazuki en avait assez de cette proposition.

« Vous allez nous gêner dans ce genre d’endroit avec ce genre de raison insignifiante ! Vous avez laissé sortir de votre bouche tout ce que vous vouliez depuis un moment, avec des choses comme ennemi de la femme… Mio, et Lotte, j’ai décidé de les protéger de ma propre main ! Je ne ferai absolument rien de tel que de les confier à quelqu’un d’autre !! » déclara Kazuki.

« Alors… montrez-moi la force appropriée pour protéger une femme — ! » déclara Kazuha.

Maintenant qu’elle l’a dit… Amène-toi !

« … Le seul apte à devenir mon chevalier n’est autre que Kazuki. Écrase-là, Kazu-nii ! » déclara Mio.

« Je suis la propriété de Kazuki-oniisan, desu. Onii-san, fais de ton mieux ! » déclara Lotte.

Pour une raison ou une autre, le camp des femmes avait été excité par du bonheur.

{D’une façon ou d’une autre, toi mon Roi et même les filles commencent à s’habituer à la situation du harem hein —,} Leme chuchota secrètement dans l’esprit de Kazuki en utilisant la télépathie.

{Mais… Je ne dis pas particulièrement que je veux faire quelque chose d’éhonté avec les filles, comme l’a dit Kazuha-senpai.} Répondit Kazuki par télépathie.

« Ce duel, je l’accepte ! » déclara Kazuki.

{Bon, notre roi. Fais que cette fille se soumette aussi comme dans le duel avec Mio Amasaki ! De plus, fait que Futsunushi no Kami obéisse à Leme en même temps que d’insérer celle qui a formé un contrat avec lui comme membre du harem — !}

Wahahaha — Le rire fort de Leme résonnait dans l’esprit de Kazuki.

***

Partie 5

Le lieu choisi pour le duel avait été le gymnase principal de la Division Épée.

La magie illégale de Kazuha n’était en aucun cas quelque chose que l’on pouvait montrer aux autres. Pour cela, Kohaku avait utilisé son autorité en tant que présidente du conseil des élèves pour sécuriser le gymnase.

La Division Épée disposait d’une salle d’exercice entièrement équipée, au-delà de laquelle il y avait même un ring pour les arts martiaux, mais ce gymnase pouvait aussi accueillir l’équivalent de trois terrains de basketball. Cet endroit était suffisant pour faire un duel de magie.

Selon la règle du duel à l’académie, Kazuki et Kazuha avaient été séparés à 50 mètres l’un de l’autre en se faisant face.

« Eh bien, les deux équipes ont terminé leur préparation. »

C’était Koyuki qui avait fini par devenir arbitre. Parmi eux, Koyuki était celle qui avait le plus d’expérience en arbitrage.

Mio avait essayé d’être l’arbitre, mais il craignait qu’elle ne manque quelque chose d’étrange, mais il était soulagé si c’était Hiakari… Kazuki avait ce genre de mentalité. On s’inquiétait de l’injustice de l’arbitrage du côté de Kazuki, et alors que Kohaku n’avait pas particulièrement apprécié cela, elle avait accepté l’arbitre choisi. On dirait que Kohaku n’était pas très douée pour être arbitre.

« Je n’ai aucune raison de porter un jugement partial sur Kazuki. Alors… commencez ! » Koyuki avait annoncé l’ouverture du duel. C’était une chance rare d’entendre sa voix forte.

La première partie est de la défier à bout portant !

Kazuki se précipita vers Kazuha tout en prenant la position Iai en se maintenant en état d’alerte.

La Magica Stigma de la Division Épée… il n’y a aucun doute qu’elle puisse utiliser à la fois l’art de l’épée et la Magie d’Invocation avec adresse. Alors je dois d’abord la défier dans mon domaine de spécialisation !

Je ne serai pas vaincu par n’importe quel type d’adversaire à l’épée !

Kazuha avait chanté son sort et avait attaqué. « Ô, maître de l’épée hors pair, refaites le spectacle de l’au-delà des rêves ! Avec la flamme de l’entraînement, la mémoire scellée dans le miroir d’argent est libérée ici même ! Kenki Tensei (la réincarnation de l’épéiste diabolique) !! »

Un globe de flammes avait surgi à côté de Kazuha, puis il avait flotté sur place. De l’intérieur de la flamme, un katana japonais était né. Un fantôme d’une personne flottait légèrement en chevauchement de ce katana.

« Votre nom est… Yagyuu Nyounsai ! Allez-y !! »

C’était une silhouette au physique grandiose comme les cumulonimbus au milieu de l’été. Ce fantôme avait pris le katana dans sa main et il s’était mis en travers du chemin de Kazuki en suivant les ordres de Kazuha.

A-t-elle bien dit Yagyuu Nyounsai !?

Kazuki avait l’intention de ne pas être vaincu à l’épée, peu importe qui était son adversaire, mais son expression s’était plissée.

Le clan Yagyuu. Il avait été choisi pour être l’instructeur dans l’art de la guerre pour la Maison Tokugawa, la maison de noble avec la meilleure épée sous le ciel.

Même au sein de ce clan, si l’on parlait de Yagyuu Nyounsai, il n’était pas né de la branche principale de Yagyuu à Edo, mais de la branche de la famille Yagyuu qui s’appelait Owari Yagyuu et il provenait donc de l’ombre. Pourtant, son habileté à l’épée était considérée comme la meilleure de l’histoire de Yagyuu, un homme d’un grand honneur.

Elle a dit que ce fantôme était… ce Yagyuu Nyounsai !?

Il n’y avait pas de temps libre pour se vautrer dans la surprise. Le fantôme de Yagyuu Nyounsai s’approcha immédiatement de Kazuki, l’épée de Yagyuu qui était célèbre dans l’histoire du maniement de l’épée était projetée vers le bas sur lui.

… Il pouvait dire d’entrée de jeu qu’il était doué.

Kazuki avait répondu avec son dégainage Iai. Les deux katanas se heurtèrent avec un son aigu et leurs lames furent bloquées l’une contre l’autre.

Kazuki avait lu son adversaire et avait tenté de le rediriger avec son Positionnement instantané.

Cependant, le fantôme de Yagyuu Nyounsai avait tenté le même positionnement au même moment. La Prévoyant de Kazuki et de Nyounsai analysait chaque mouvement respectivement. Leur katana était connecté entre eux de manière flexible.

Le verrouillage de l’épée entre les maîtres n’avait pas été décidé par le conflit entre leur puissance respective.

Prévoir le mouvement était la spécialité de Kazuki, mais… ils étaient tous les deux en train de lire les actions de l’autre.

C’était sans fin. Kazuki et Nyounsai avaient fait un bond en arrière en même temps.

Avec la distance qui les séparait, Kazuki se doutait calmement de la force de l’adversaire.

Il était avec un avantage en capacité physique. Même si Kazuki n’était qu’un lycéen, il pouvait renforcer son corps avec son Enchantement d’Aura. Même si Nyounsai était un maître épéiste, il était toujours un épéiste de l’époque où il n’y avait pas de magie. Ses mouvements étaient des mouvements naturels sans l’aide de la magie du renforcement.

Mais comme prévu, la capacité de Nyounsai n’était pas habituelle. Il n’y avait rien de gaspillé dans son mouvement, aucun mouvement préliminaire, même une erreur de jugement n’était pas présente. Même si Kazuki utilisait la Prévoyance, il était toujours difficile de lire son mouvement.

Comme on pouvait s’y attendre, ce célèbre épéiste l’avait surpassé à l’épée pure…

« … Kenki Tensei ! Votre nom est… Togakure Daisuke !! »

Tandis que Kazuki était au beau milieu d’un affrontement du regard avec Nyounsai, Kazuha avait invoqué encore plus de fantômes.

Le katana qui était né avec la flamme, cette fois c’était une épée un peu droite — c’était une épée ninja. Le fantôme qui l’avait ramassé à l’envers avait une petite carrure — le fondateur du ninjutsu de style Togakure, Togakure Daisuke ! Kazuki doutait encore une fois de ses propres oreilles.

On aurait dit que la magie chantée par Kazuha était une magie pour invoquer des épéistes du passé.

Mais il était certain que le dernier pourrait être appelé un expert en épée, même si… ce gars était un ninja, qu’adviendra-t-il !?

« Allez ! »

Suivant l’ordre de Kazuha, le ninja — Togakure Daisuke s’était violemment déchaîné comme un coup de vent.

Le ninjato (épée de ninja) qui était tenu en prise inversée avait été utilisé pour frapper Kazuki horizontalement.

Son mouvement n’était pas aussi précis que celui de Nyounsai. Kazuki avait bloqué la frappe avec son katana et il l’avait repoussée.

La posture de Daisuke Togakure avait été violemment brisée lorsque son épée avait été repoussée — c’est ce qu’il avait fait réfléchir Kazuki.

Mais c’était le mouvement spécial, une astuce de ninja.

Kazuki qui avait été piégé par l’astuce n’avait pas pu prévoir le mouvement suivant. La posture du corps de Togakure Daisuke, qui lui faisait penser qu’il était désordonné, était restée immobile comme un acrobate. Ce corps était comme une masse inébranlable.

Et puis de cette posture contre nature, sa main qui ne tenait pas l’épée se tourna vers Kazuki et se balançait d’un coup sec.

Quelque chose volait hors de cette main — du sable !

Kazuki avait été parfaitement pris par surprise, la lumière bleue clignota dans le champ de vision de Kazuki. La lumière avait été produite par le pouvoir magique défensif qui protégeait l’œil de la substance étrangère qui y pénétrait. Mais le regard de Kazuki était ébloui par cette lumière magique.

Malgré cela, le gymnase était là… où trouverait-il le sable aveuglant !

Les ninjas cachaient diverses armes cachées dans leur armure de main et leur tenue, ils avaient toujours amélioré leurs compétences en se basant sur le principe de l’utilisation de ces outils. Même le sable aveuglant faisait partie de leur kenjutsu.

Très probablement, cette magie était une magie pour reproduire le kenjutsu exact d’un épéiste du passé dans ce monde. C’est pourquoi même les gadgets qui étaient devenus la condition préalable pour le kenjutsu avaient également été invoqués.

Togakure Daisuke replaça sa lame et fonça sur Kazuki dont les yeux étaient éblouis en utilisant une poussée de mort certaine.

C’était évidemment un kenjutsu de ninja plein de ruses et d’astuces, mais il avait été ramené à l’époque actuelle dans ce gymnase.

Mais Kazuki n’avait rien raté de la poussée actuelle.

Un fantôme possédait un corps créé par la magie. Par conséquent, s’il sentait le pouvoir magique en utilisant son amplification de sens, même avec les yeux fermés, il pouvait percevoir tous leurs mouvements.

Au contraire, son sens était devenu encore plus sensible avec ses yeux bloqués.

Cette réponse était quelque chose que Togakure Daisuke ne pouvait même pas prévoir.

Kazuki évita la poussée avec une différence d’un cheveu, et en même temps, il poignarda son katana sur la poitrine de Togakure Daisuke. Il avait l’intention de poignarder Kazuki par surprise, en pensant qu’il était plus malin que lui. Cependant, la situation s’était retournée contre lui, le fantôme du ninja et l’épée de ninja avaient disparu… Et d’un !

Yagyuu Nyounsai avait observé ces échanges d’attaque et de défense comme s’il était un humain avec une personnalité.

« Kenki Tensei ! Votre nom est… Hattori Takeo !! »

Kazuha avait appelé encore plus d’épéistes supplémentaire.

Kazuki n’était plus surpris. Il n’était pas surpris, mais… ce nom suffisait à le faire frissonner.

Hattori Takeo… bien qu’il ait été un traître du Shinsengumi, mais on disait qu’il était le plus fort du Shinsengumi, un épéiste à deux sabres.

Sa véritable force surpassait même le célèbre Okita Souji !

Des maîtres qui avaient laissé derrière eux leur brillant nom dans l’histoire de l’épée avaient bloqué le chemin de Kazuki l’un après l’autre. Si c’était possible, il voulait les défier en n’utilisant que du kenjutsu, mais… cela ne s’arrêterait pas s’il n’utilisait pas le pouvoir de la magie.

Il n’y avait aucun doute que le but de Kazuha était de gagner du temps avec les fantômes pour chanter sa magie de haut niveau.

— Nyounsai avait commencé à bouger. Le kenjutsu de Yagyuu n’était pas un style défensif. Observer l’interaction de l’adversaire tout en préparant sa propre réponse, puis réagir avec la divergence de neuf épées secrète, c’était le secret le plus intime de Tengushou.

Kazuki essaya de voir à travers chaque mouvement, mais pour répondre avec cette prévoyance, le mouvement de Nyounsai se déplaçait trop avec une apparence toujours changeante. Le résultat, un simple choc entre la capacité physique et l’habileté.

C’était ainsi redevenu un verrouillage entre les épées. Hattori Takeo avait profité de cette occasion pour attaquer.

Les actions signatures du Shinsengumi étaient basé sur une stratégie de groupe avec une bonne efficacité. D’abord, ils désignaient le tour d’attaque de chaque membre qui risquait donc de mourir, puis le pion sacrificiel commençait l’assaut, de là les soldats régimentaires attaquaient les uns après les autres en cercle d’attaque continu. On appelait cette technique le Soukouken.

Hattori Takeo avait utilisé Nyounsai comme pion sacrificiel, il avait montré la reproduction de cette tactique de nouveau dans ce monde.

Mais tout en versant son sang-froid dans l’épée verrouillée, il attendit le chant d’un sort.

« Ô voix d’appel du chef des flammes, libère la rage au fond de la terre ! La création de mon rempart est ici… dressée entre le ciel et la terre, isole l’impureté ! Mur de feu !! » cria Kazuki.

Il s’agissait d’une magie d’attaque-surprise en soulevant le mur de flamme sous vos pieds. Un épéiste de Bakumatsu ne pouvait pas le prévoir, il n’avait même pas eu le temps de frapper avec son épée sur Kazuki avant d’être englouti par les flammes. Le Hattori Takeo en feu avait lâché une seule frappe vers Kazuki. Puis, il fallut une seconde pour être vaincu. Le fantôme se dispersa en libérant du pouvoir magique bleu.

***

Partie 6

D’un autre côté, Nyounsai n’avait pas été entraîné dans les flammes, il avait sauté en arrière en un éclair… Tu crois que je vais te laisser partir !

« Ô étincelle d’ailes dansantes. Vent en spirale à la dérive, deviens un projectile qui transperce la vie ! Barrett !! »

Il avait visé Nyounsai qui prenait de la distance et avait lâché le projectile de feu. Toutefois — la balle volante qui était aussi rapide que le fusil moyen avait été éludé facilement par Nyounsai, comme s’il était déjà en train de voir à travers complètement la trajectoire de balle… Impossible !

Même si c’était un exploit que même lui pouvait faire, Kazuki avait été surpris.

Un épéiste de l’époque d’Edo comme Nyounsai ne devrait pas être capable de prévoir un pouvoir magique.

Mais pour un maître d’épée au niveau de Nyounsai, la présence et l’intention de tuer, l’instinct sauvage… le sixième sens qui ne pouvait pas être clarifié par la science, en utilisant cela pour sentir le danger de la prochaine magie, alors cela pourrait être possible.

Nyounsai s’était encore une fois avancé pour le frapper. Son pouvoir destructeur n’était pas comparable à celui de l’épée de Beatrix, mais son habileté au sabre frappait vers Kazuki avec une délicatesse à l’extrême, il cherchait à gagner du temps.

Pendant ce temps… Kazuha avait chanté encore plus de sorts.

Cette fois, la magie avait encore plus d’arias jusqu’à maintenant. La magie de haut niveau arrivait !

« Ô forge de l’artisan, éparpillant la fleur de la performance nocturne, remplissez la pointe de l’épée de la trame du ciel ! Écoutez le cri de guerre des fantômes, devenez l’orage et la pluie ! Tenkuuu Battou Rengehou ! »

Au plafond du gymnase, un vent de flammes géantes se déchaînait. Depuis ce tourbillon de flammes, des katanas étaient nés l’un après l’autre. Ces katanas étaient entassés au-dessus de la tête de Kazuha…

« À tous, frappez-le ! » cria Kazuha.

— Sur la base de l’ordre de Kazuha, une grêle de katanas était arrivée sur Kazuki.

Chacun de ces katanas n’était pas seulement un katana normal. Ces katanas qui volaient en coupant le ciel étaient tous revêtus de flammes, d’électricité ou ils avaient une trajectoire irrégulière, ils avaient tous des qualités spéciales diverses.

C’était une volée de tirs de Battou Kaikon !

« Ô, oiseau immortel qui plane du crépuscule à l’aube, donne-moi sur mon ces ailes d’espoir ! Destruction pour pouvoir faire la renaissance, ici même… ! Ailes enflammées ! »

Kazuki avait terminé de justesse son sort en chantant. Kazuki s’était envolé en laissant Nyounsai sur le sol. Il évita et balaya les Trésors Sacrés volants qui se succédaient avec les ailes de flammes.

La situation avait changé, passant d’un jeu de combat individuel à un jeu de tir.

De l’autre côté, Nyounsai surveillait seulement un Kazuki volant en silence.

Visant l’espace où Kazuki avançait avec les balancements de ses ailes de flamme, Nyounsai avait donné un coup de pied sur le sol et avait sauté.

Cette fois-ci, Kazuki rentra en conflit avec un maître d’épée dans les airs.

Mais cette fois, l’habileté de Nyounsai à l’épée s’était soudainement effondrée.

Cela allait de soi. Même s’il avait poli à l’extrême le kenjutsu de Yagyuu, il n’existait pas en lui une technique avec l’hypothèse de faire face à l’ennemi qui volait dans le ciel. Yagyuu Nyounsai avait besoin d’une technique d’épée improvisée, c’est pourquoi un mouvement inutile, un mouvement préliminaire et une légère erreur de jugement avaient été exposés… Il avait tout vu !

« Yagyuu Nyounsai, sois vaincu ! » déclara Kazuki.

Le coup simple de Nyounsai avait coupé l’espace vide. Kazuki s’était frayé un chemin à travers cette différence minime ayant à peine la largeur d’une feuille de papier.

Le fantôme de Nyounsai avait ainsi été coupé en deux, il était devenu une volée de papillons de lumière et avait volé dans le ciel.

« Vous… c’est splendide ! Ce n’est pas parce que vous êtes un épéiste à l’ère moderne, mais cette technique était sans égal dans le passé et dans le présent ! » L’avatar de Futsunushi no Kami avait fait son apparition et il avait lâché son enthousiasme.

« Que fais-tu, à louer l’ennemi en plein duel, Futsunushi no Kami ! Coopère correctement avec moi ! » s’écria l’adversaire de Kazuki.

« Guwahhahhahha ! Une splendide chose est splendide même si c’est l’ennemi !! Guwahhahhahha, quel délice ! »

« Ne ris pas ! Ne ris pas si fort au milieu du combat !! » s’écria Kazuha.

Kazuki avait évité tous les Trésors Sacrés qui étaient venus sur lui en volant, et finalement il s’était tourné vers Kazuha et avait fait une plongée en piqué.

« Vous êtes donc venus, mais à partir de maintenant, c’est la véritable performance du duel des épéistes ! Je vais vous juger sous le choc direct de la lame ! … Je deviens la miko de l’épée. Pierre fendue, racine déchirée, péché coupé, en ce moment même dans cette main cette épée vertueuse permet d’écraser le mal ! Venez ici mon épée, Futsu no Mitama !! »

Les deux mains de Kazuha avaient été englouties par des flammes, et une ancienne lame à double tranchant avait été formée dans ces deux mains. C’était une épée qui était le portrait craché de l’avatar de Futsunushi no Kami.

De la Magie d’Invocation permettant la création d’un Trésor Sacré — quel genre de pouvoir cette épée avait-elle ? Kazuki était en vigilance.

Et puis surtout… à quel point son kenjutsu était habile comme la Magica Stigma de la Division Épée ! ?

Kazuha avait frappé avec l’épée de face.

Face à cette attaque — Kazuki avait ressenti une énorme déception. Cette attaque ressemblait à quelque chose comme un henyaa. {NT : Comme quand ces personnages dans les animes ou mangas de samouraïs défiaient bêtement le protagoniste en courant directement du front avec l’épée levée au-dessus de leur tête.}

Kazuki se déroba légèrement pour ne pas toucher le Trésor Sacré dont les capacités lui étaient inconnues. Et puis il avait effectué une contre-attaque consistante en un seul coup de katana. De la lumière bleue s’était dispersée de Kazuha pendant que la frappe l’envoyait au loin.

« Oh, seulement à ce point… pas encore ! » Elle s’était relevée immédiatement, Kazuha s’était encore une fois jetée sur Kazuki.

Mais comme prévu, cette étape était bâclée. Kazuki avait évité avec sang-froid et avait riposté par une contre-attaque.

Kazuki avait alors effectué une série de frappes sur Kazuha. Ainsi, Kazuha avait été empêchée de chanter son sort à cause du choc de voir son pouvoir magique écraser, et naturellement son épée était aussi bloquée, elle se faisait toujours frapper de manière unilatérale.

« Uwaa… cette situation de sac de sable, d’une certaine façon, je sens un déjà vu, mon traumatisme est…, » Mio qui regardait le duel, tremblait.

« Ça suffit ! » Quand Kazuha était tombée sur son dos, Koyuki avait proclamé la fin du duel.

« Je peux encore me battre, il me reste encore de la magie ! Pourquoi l’arrêtez-vous ! » s’écria Kazuha.

« … Même si vous vous battez plus que ça, c’est inutile. Ne le voyez-vous pas ? » Koyuki lui avait dit cela franchement et froidement.

À côté de Kazuha, dont les lèvres et les épaules tremblaient de partout, l’avatar de Futsunushi no Kami flottait.

« … Kazuha, tu peux te retirer d’un combat rapproché. Si tu t’enfuyais désespérément en utilisant ma Magie d’Invocation à longue portée, tu avais encore une chance de gagner, tu sais ? » déclara Futsunushi no Kami.

« Chut, tais-toi ! Un épéiste comme moi ne peut pas se battre d’une manière aussi pathétique ! » Kazuha avait haussé la voix en réponse aux remarques de sa Diva contractée.

Kohaku, qui observait la bataille, marcha près de la position de Kazuki. « … Kazuki, pour être honnête, Mikohime-sama… son talent avec une épée est sans espoir. Le fait qu’elle puisse utiliser la Magie d’Invocation est un secret, à l’exception de nous, et c’est pour cela que ses camarades de classe se moquent d’elle, parce qu’elle est devenue trop obsédée par le fait de devenir plus que jamais un guerrier de toutes ses forces… »

« Ne dis pas que je suis complètement désespérée ! Mon cœur va me briser, tu sais ! Je veux dire, n’expose même pas ce qui se passe en classe ! Il n’y a pas besoin que ça se sache ici, n’est-ce pas ? » s’écria Kohaku.

« Guwahhahhahha, c’est parce que Kazuha est si faible en épée malgré le fait qu’elle l’aime tellement ! Guwahhahhahha ! » s’exclama Futsunushi no Kami.

« Ne ris pas ! Ne te moque pas de moi ! » s’écria Kazuha.

« Mais bien qu’elle ne fasse rien d’autre que de l’entraînement à l’épée, elle peut utiliser la Magie d’Invocation avec tant d’habileté que vous pouvez comprendre à quel point elle est un génie effrayant dans la magie. Si elle n’avait pas passé de contrat avec Futsunushi no Kami quand elle était petite et qu’une Enigma était apparue sur elle normalement, je pense qu’elle serait devenue un Rang A dans la Division Magie, » déclara Kohaku.

« C’est vrai, même si ça se passe comme ça, je passerai quand même un contrat avec Kazuha. Une personne qui est aussi douée en magie et qui aime l’épée est rare. Son kenjutsu est une tout autre histoire… Guwahhahhahha ! » s’exclama Futsunushi no Kami.

« Merde, je n’ai pas besoin de talent magique ! Je voulais du talent dans l’épée !! » s’écria Kazuha.

Avec sa robe magique d’uniforme de miko si défait, Kazuha avait fait des histoires alors qu’elle était encore sur le dos sur le sol.

Est-ce… la Magica Stigma de la Division Épée… ?

« Mikohime-sama est mortifiée par Kazuki qui, bien qu’il soit un étudiant de la Division Magie, est aussi un épéiste de première classe. Nous pensons que c’est la raison pour laquelle elle a intentionnellement provoqué Kazuki en duel. Pardonnez-lui de l’avoir fait, Kazuki, » déclara Kohaku.

« Gahaha, désolé d’avoir accepté l’égoïsme de Kazuha, Kazuki Hayashizaki. De ce nouveau kenjutsu de l’ère de la magie, j’en ai tiré un certain plaisir. La volonté qui vous a poussé à vous opposer à eux avec seulement le kenjutsu jusqu’au milieu du duel est également très bien, » déclara Futsunushi no Kami.

Kohaku et Futsunushi no Kami lui avaient dit cela en faisant un signe de la tête (et du corps).

« Vous, vous deux, n’agissez pas comme si vous étiez mes parents ! » s’écria Kazuha.

Kazuha était très vexée comme une jeune enfant et puis elle s’était mise à crier vers Kazuki avec des yeux en larmes. « Quelqu’un qui sait utiliser à la fois l’épée et la magie avec tant d’habileté qu’il est adulé par beaucoup de filles… Je déteste les petites personnes comme vous qui n’ont aucune fidélité ! Ne croyez pas que je céderai même si vous avez gagné ! C’est vexant, mais vous êtes fort. Non seulement avec la magie, mais aussi avec le kenjutsu… Hmph, une promesse est une promesse donc, l’entrée dans le souterrain où le pouvoir magique se cache… Je vous y conduirai correctement. Suivez-moi. »

***

Partie 7

« Kazuha-senpai, donc l’entrée de ce souterrain suspect est-elle située à l’intérieur du site de la Division Magie ? » demanda Kazuki.

« C’est tout à fait ça. Vous êtes poursuivis par la Division Magie, n’est-ce pas ? Ne faites pas trop de bruit et avancez furtivement, » Kazuha l’avait dit en menant la danse. Toutes les personnes présentes étaient passées de la zone de la Division Épée jusqu’à celle de la Division Magie.

« Je ne suis pas douée pour être discrète, vous savez… d’une façon ou d’une autre, je laisse échapper une voix forte inutile avant de m’en rendre compte. »

Quand Mio chuchota une telle chose, Kohaku hocha la tête et dit. « Je comprends cela. »

« J’ai vécu ma vie continuellement dans le secret avant, desu. » Lotte gonfla fièrement sa poitrine.

Il était 9 heures du matin. Il s’agit de la période pendant laquelle le SHR était en cours. Même s’ils devaient faire attention, il n’y avait aucune présence humaine à l’extérieur de la Division Magie.

« Dans cette direction… c’est le chemin vers le manoir des sorcières, » déclara Mio.

Toutes les personnes présentes avaient mis les pieds dans la zone dense et verdoyante. Le fait que cela soit la même direction n’était qu’une coïncidence, mais le manoir des sorcières avait également été érigé enveloppé parmi ces arbres.

Néanmoins, les résidents du manoir des sorcières — les Senpais — étaient censées être déjà allées à l’école en ce moment même.

« … Qu’est-ce que vous faites tous dans ce genre d’endroit !? Pour commencer, c’est déjà l’heure de l’assemblée du matin, vous savez ! » Une voix aiguë et inattendue s’était fait entendre.

Ils avaient agi avec trop de légèreté quant à leur vigilance. Quand ils avaient fait demi-tour, une ombre de quelqu’un courait depuis la direction du manoir des sorcières.

Dès que les deux parties avaient pu se voir clairement, des voix s’étaient élevées en même temps.

« Hoshikaze-senpai ! »

« Hayashizaki-kun, les gars ! »

Kazuki et les autres avaient été pétrifiés sur place involontairement. Devraient-ils s’enfuir, que doivent-ils faire ?

Mais Hoshikaze pouvait chanter, même s’ils essayaient de s’échapper, et ce n’était pas un adversaire face à qui ils pouvaient s’échapper si facilement.

« Je connais ton vrai nom (Shem-ha Mephorash)… ton vrai nom est Baalzebul, tout le mal est né dans les temps anciens. Ô dieu corrompu de la bonne moisson, conformément à ma vie retrouve cet éclat ! »

Hoshikaze avait réalisé un Accès en faisant face à Kazuki et en réduisant la portée entre eux.

Son corps était enveloppé dans une robe magique vaillante comme un chevalier, elle avait pris la posture démontrant qu’elle se préparait pour l’action.

« Hayashizaki-kun, pourquoi es-tu dans ce genre d’endroit !? » demanda Hoshikaze.

« Senpai aussi… et tes cours ? » demanda Kazuki.

« Kuu… J’ai trop dormi ! » La joue d’Hoshikaze était légèrement rouge et elle répondit avec une certaine forme d’embarras.

Cette sérieuse Hoshikaze-senpai s’est réveillée trop tard !?

« On n’y peut rien, d’accord ? C’est déjà devenu une coutume de me réveiller tôt pour l’entraînement à l’épée avec toi, mais tu n’es pas là, alors même si je me suis réveillée tôt je n’avais rien à faire. Finalement, je me suis rendormie pour la deuxième fois ! C’est de ta faute si mon habitude de vie s’est effondrée comme ça ! » s’écria Hoshikaze.

« Ce genre de raison !? Je veux dire, ce n’est pas ma faute, n’est-ce pas !? » s’écria Kazuki.

« D-Dans tous les cas ! … Je dois t’arrêter ! » s’exclama Hoshikaze.

Hoshikaze se fraya un chemin à travers les arbres et les fourrés, elle se précipitait vers Kazuki et les autres personnes à ses côtés.

« Congeler et verrouiller, Murasame ! Battou Kaikon — Kirisame Ranbu !! » Kohaku avait immédiatement et sans hésitation interceptée la personne venant vers eux. Elle libéra le pouvoir du Trésor Sacré et dirigea la lame de vague de froid vers Hoshikaze.

« Hurle ! La civilisation a accordé la destruction à l’homme ! Le rugissement de la sagesse brûle ton corps, brise, enferme toute dignité sous les décombres !! Mitrailleuse ! »

À la suite de Kohaku, Lotte elle aussi chanta rapidement son sort, ce qui était le point fort des Invocations d’une personne sous le coup d’une Possession, elle répandit un barrage de balles pour essayer d’arrêter le mouvement de Hoshikaze.

« Ô, courant atmosphérique ! Converge dans ce corps, deviens la tempête du rejet contre les gens que je n’aime pas ! L’œil du typhon est mon trône ! Fort Tempétueux ! » Hoshikaze chanta une magie défensive du vent. Une tempête s’était violemment déchaînée avec elle au centre.

La tempête avait également servi de vent de protection. Même la lame de glace et les balles avaient été emportées par le vent et dispersées dans une autre direction. — Il y avait quelque chose appelé l’attribut dans la magie de l’attaque et de la défense. Le Battou Kaikon de Kohaku et les balles de Lotte avaient une mauvaise affinité contre la magie défensive du vent.

Hoshikaze avait failli devenir elle-même comme le typhon. Kazuki s’était placé devant pour couvrir tout le monde. Se rapprochant de ce genre de Kazuki, Hoshikaze avait convergé avec sa barrière du vent et avait effectué un Iai.

Ce qu’il y avait sur sa taille était le katana bien-aimé de Kazuki, Doufuu, qu’il avait laissé dans la Manoir des Sorcières !

Senpai ne souhaitait pas un affrontement de magie, mais croiser les épées !?

« … Tout le monde, ne l’interceptez pas. C’est bon ! » s’exclama Kazuki.

Kazuki avait également effectué son dégainage Iai et intercepté le katana d’Hoshikaze. Les deux lames s’affrontèrent et ils entrèrent dans un verrou d’épées.

Kazuki avait aussitôt fait une pirouette face au katana d’Hoshikaze.

La position d’Hoshikaze devint désordonnée et pleine d’ouverture. Mais à ce moment-là, elle avait invoqué son sort.

« Jetez la foudre sur mon corps et accordez-moi l’esprit rapide comme l’éclair et la vitesse divine… appelez le lion endormi et réveillez-vous ! Chevaucheur d’Éclairs ! »

Le mouvement d’Hoshikaze s’était accéléré ! Sa posture désordonnée avait fait surgir des étincelles et elle avait redressé son corps avec férocité.

Et puis elle était arrivée en volant à la vitesse de l’éclair avec les attaques consécutives que Kazuki lui avait enseigné.

BUN! BUN! BUN! L’épée allant à une vitesse divine était venue voler avec les bruits terribles du vent tranchant.

Kazuki avait prévu le timing et la trajectoire de l’attaque, « GIIN! » le bruit de l’épée s’était fait entendre et l’attaque avait été repoussée.

Un son impensable qui provenait d’un combat entre humains résonnait à l’intérieur de la forêt.

« Hey… c’est une blague, comment ce genre d’attaque et de défense peut-il se produire dans un combat entre camarades de la Division Magie… ? » Kazuha avait laissé échapper une voix étonnée.

Sans parler de l’épéiste de la Division Épée, même Kazuha regardait sans aucun doute avec émerveillement l’épée magique d’Hoshikaze.

Mais comme attendu de Kazuki, il pouvait lire le mouvement d’Hoshikaze. C’est ainsi parce que sa forme était exactement comme ce qu’il lui avait lui-même enseigné.

Sa lame rencontra l’épée avançant à la vitesse divine, et leurs deux épées s’étaient une fois de plus verrouillées l’un contre l’autre. Kazuki concentra son Enchantement d’Aura en un instant et repoussa de toute sa force le katana de Hoshikaze. C’était la fin avec ça.

Doufuu s’était envolé de la main d’Hoshikaze et il s’était planté directement dans la terre.

« Senpai, pourquoi n’as-tu pas utilisé la magie… ? » Kazuki avait demandé à Hoshikaze qui était devenue désarmée.

Après tout, Hoshikaze était le numéro 2 des Magica Stigmas dans la Division Magie. Si elle transformait le combat en un échange de Magie d’Invocation de longue portée, le résultat serait incertain même si elle se battait contre cinq personnes.

« Je… Je voulais en apprendre plus sur l’art du sabre avec toi, » répondit-elle.

Lentement, les larmes flottaient dans les yeux longs et fendus d’Hoshikaze.

« Tu es le premier ami masculin que j’ai pu me faire. L’entraînement tous les matins était amusant depuis le début. Malgré tout… pourquoi as-tu fait quelque chose qui t’a fait être poursuivi par le conseil des étudiants de la Division Magie ? Je… comme je le pensais, je ne veux pas me battre contre toi ! Je ne suis après tout pas aussi dure que Kaguya…, » déclara Hoshikaze.

L’esprit combatif avait disparu d’elle, et sa robe magique était aussi revenue à son uniforme.

Ses épaules s’étaient affaissées, ce qui la rendait si pitoyable.

« Senpai, on m’accuse à tort, » déclara Kazuki.

« Même si tu me dis ça, ma position ne me permet pas de te croire, » répondit Hoshikaze.

Hoshikaze l’avait regardé fixement avec des larmes aux yeux. C’était naturel. Cependant…

« C’est pourquoi, à partir d’ici, j’ai l’intention d’aller chercher des preuves. Après cela, je viendrai à la Division Magie, » déclara Kazuki.

« Une preuve ? … Trouveras-tu ce genre de chose ? » demanda Hoshikaze.

« Senpai, il y a quelque chose d’anormal dans le sous-sol de la Division Magie, en as-tu entendu parler ? » demanda Kazuki.

« Le sous-sol sous la Division Magie ? » demanda Hoshikaze.

Hoshikaze pencha la tête sous la surprise. En voyant cette réaction, Kazuki avait été soulagé.

Hoshikaze n’était pas liée à la « cérémonie souterraine qui avait libéré le pouvoir magique inquiétant ».

« Il y a quelque chose que même vous toutes, Senpai, ne savez pas en dessous de cette Division Magie. C’est quelque chose qui est sans aucun rapport avec les 72 Piliers de Salomon. C’est celui de quelqu’un… c’est rempli de la mauvaise volonté d’une mythologie différente. Si la situation continue ainsi, la relation entre la Division Magie et l’Ordre des Chevaliers avec les 72 Piliers de Salomon sera menacée. Dès maintenant, je vais aller enquêter sur cet endroit, » déclara Kazuki.

« … Es-tu donc vraiment accusé à la suite de fausses accusations ? Et pour le prouver, peux-tu le faire… ? » demanda Hoshikaze.

Hoshikaze cligna des yeux humides de larmes.

Même dans ce genre de situation, elle prêtait encore l’oreille à la voix de ce côté-ci, c’était vraiment un prince honnêtement gentil.

« Oui. Je reviendrai au manoir des sorcières, c’est sûr. D’ici là, occupe-toi de mon âme d’épéiste, » déclara Kazuki.

Kazuki ramassa Doufuu qui était tombé au sol et le remit à Hoshikaze.

Hoshikaze avait apporté ce katana parce qu’elle sentait qu’il était le symbole de son lien avec Kazuki.

Une fois de plus, Kazuki confia son katana bien-aimé à Hoshikaze.

« Compris, je t’oublie pour aujourd’hui, » répondit Hoshikaze.

Hoshikaze attrapa Doufuu, puis elle essuya ses yeux larmoyants à plusieurs reprises avec la manche de son uniforme.

« Je vais t’ignorer pour l’instant, mais je ne t’attendrai pas trop longtemps, d’accord ? Si tu ne reviens pas bientôt, il n’y aura pas de prochaines fois ! » Elle l’avait dit sur un ton dorloté.

« … Merci beaucoup, Senpai, » répondit Kazuki.

Hoshikaze s’était un peu forcée à sourire et à plaisanter. « Oui, j’en suis ravie. C’est fini sans avoir à douter de mon ami qui est aussi mon joli cadet. Tu as dit que je peux te faire confiance, je suis vraiment contente… Alors, travaille dur. »

Hoshikaze se retourna sur ses talons. Une petite marque de cœur s’était envolée depuis ce dos.

Ce sentiment aussi, je ne dois absolument pas le trahir, pensa Kazuki.

***

Partie 8

Il n’y avait rien à cet endroit au premier coup d’œil.

Mais pour une entrée dans le sous-sol que même Hoshikaze ne connaissait pas, c’était tout naturel.

« Elle est cachée par le pouvoir magique d’une Diva. On dirait que l’étanchéité et la dissimulation sont appliquées en même temps. » L’avatar de Futsunushi no Kami déclara ça.

C’était dans l’endroit éloigné du jardin de la Division Magie, où les arbres poussaient densément. Il n’y avait rien de particulier, mais cette normalité en soi n’était pas naturelle. Malgré les difficultés de marcher à cause de l’abondance d’arbres et de fourrés dans leur environnement, seulement deux ou trois mètres d’espace du sol avaient été exposés et transformés en terrain vague.

« C’est le seul endroit où la réalité est déformée. Même quelqu’un d’autre que moi peut le voir. À l’heure actuelle, nous allons couper ce sceau, » déclara Kazuki.

« … Je deviens la miko de l’épée. Pierre fendue, racine déchirée, péché coupé, en ce moment même dans cette main cette épée vertueuse va écraser le mal ! Dégainez l’épée, Futsunushi no Kami !! »

Kazuha avait chanté la Magie d’Invocation du Futsunushi no Kami. La puissance de ce Trésor Sacré n’avait même pas été démontrée lors du duel précédent. Cette fois-ci avec bravoure, elle tenait l’épée en l’air.

« Cette épée possède le pouvoir de couper le flux du pouvoir magique, et donc le sceau ne lui résistera pas ! » déclara-t-elle.

Un flash. Libérant la lumière, Futsunushi no Kami provoqua un faisceau de lumière dans l’air avec cette seule frappe, et une fissure coula dans cet espace où il n’y avait rien. Cela ressemblait au moment où un Cancer magique apparaissait.

L’espace avait été réduit en morceaux à l’endroit où la fissure était apparue.

— Et puis, de là, un paysage totalement différent avait surgi.

Dans l’espace où il n’y avait rien jusqu’à présent, un cube en métal était devenu visible.

Sa taille n’était pas vraiment considérable. Même comparée à une maison individuelle elle était plus petite, et un portail avait été installé dans son entrée. Sur le côté de la barrière, il y avait une lentille qui ressemblait à une sorte de mécanisme.

« C’est un instrument pour confirmer les Stigmas. S’il confirme le propriétaire des Stigmas, alors la porte sera ouverte. Juste une fois, nous l’avons testé avec mes Stigmas sur Kazuha. Cela a confirmé et cela s’est ouvert. »

Quand Futsunuhi no Kami l’avait annoncé ainsi, Mio, qui n’avait aucunement un caractère lâche, avait touché la porte à plusieurs reprises.

« Cette porte est… Adamantite. Impossible de le découper même avec la Magie d’Invocation, hein ? On dirait qu’il n’y a pas d’autre moyen que de faire confirmer nos Stigmas par l’appareil, » déclara Mio.

L’Adamantite était un nouveau type de métal produit par alchimie. Il se vantait d’une dureté impensable par la science actuelle, mais sa création nécessitait une technique magique avancée.

L’alchimie actuelle ne pouvait rien former d’autre qu’une simple feuille de métal, d’autant plus qu’en raison de l’ultra poids dont elle se vantait, elle ne pouvait être transformée en matériau pour arme, armure ou véhicule. Le mérite de son utilisation était faible.

« La fabrication d’un Stigma ne peut pas être faite, donc à partir d’ici, seul un Magica Stigma peut y entrer, » déclara Mio.

Vis-à-vis des techniques de sécurité de l’époque actuelle, à cause du développement de l’alchimie, de nouveaux types de problèmes avaient été exposés.

Au niveau de la sécurité, la confirmation en utilisant un corps vivant comme l’utilisation des empreintes digitales ou de la rétine avait été la solution la plus fiable, mais au cours des dernières années, divers risques de falsification magique avaient été identifiés, rendant caduques ce genre de choses.

Copier les empreintes digitales et la rétine à l’aide de la magie n’était pas impossible tant que quelqu’un faisait un effort pour l’obtenir.

Au niveau de la maison commune, un système de clé et d’alarme développé à l’aide d’une alchimie de raffinage compliquée était suffisant, mais la sécurité afin de protéger des secrets que les entreprises et le pays avaient était considérée comme un problème.

La sécurité utilisant les Stigmas comme confirmation était solide à cause du fait qu’il était impossible de faire semblant, mais c’était quand même une technique imparfaite à cause du point où elle ne pouvait être utilisée par personne sauf par un Magica Stigma. Peut-être prochainement, un système qui utiliserait la différence de longueur d’onde de puissance magique entre chaque individu serait-il né, mais…

« Ce dispositif, a-t-il aussi un arrangement pour enregistrer la forme des Stigmas confirmés dans un endroit de stockage ? » demanda Kazuki.

« Hmm, c’est probablement le cas. Quand il a confirmé mes Stigmas, il n’avait aucune connaissance de mes Stigmas donc il n’y avait aucun problème. Mais c’est une autre histoire avec les Stigmas des 72 Piliers de Salomon que vous avez tous. Vous serez spécialement considéré comme un infiltré au moment où vous ouvrirez la porte. Il y a un risque, donc votre confiance sera mise à l’épreuve ici, » Futsunushi no Kami l’avait dit avec un visage et un ton sérieux.

« … Cependant, Mio Amasaki, on dirait que tu te fais entraîner là-dedans. Est-ce vraiment correct pour toi ? » demanda Kazuki.

« N ―. D’après ce que vous avez tous dit, il est possible que les hauts gradés de l’Ordre des Chevaliers et de l’Académie des Chevaliers soient reliés à cette porte, alors nous ne pourrions pas en informer l’Ordre des Chevaliers et l’Académie des Chevaliers, n’est-ce pas ? En ce moment, la plus grande puissance de combat du Japon qui puisse faire face à la situation au-delà de cette porte et de ce qui se trouve derrière, c’est quatre personnes. »

Kazuki et Lotte étaient là. Mio avait aussi jeté un coup d’œil à Koyuki. En plus d’elle, cela faisait bien quatre personnes.

« Il n’y a pas d’erreur possible. Il se passe quelque chose de mal derrière cette porte. Alors nous ne devons pas négliger quelque chose comme cela. Nous devons aussi prouver l’innocence de Kazuki, » déclara Mio.

« … Guwahhahhahha ! Vous êtes vraiment une fille audacieuse avec le sens de la justice !! J’en viens à penser que c’est bien de vous faire confiance inconditionnellement, même sans vous tester comme ça ! » déclara la diva de l’épée.

À l’égard de Mio qui le disait sans hésiter, Futsunushi no Kami avait ri avec admiration.

« … C’était inattendu pour Amasaki-san de me compter parmi eux, » chuchota Koyuki distraitement.

« Après tout, tu es au moins aussi forte que moi, alors c’est un fait qu’on peut compter sur toi, » déclara Mio.

Compter — Les yeux de Koyuki se mirent à s’écarquiller en entendant ce mot dit de manière si désinvolte.

Mais après tout, elle était gênée, elle avait immédiatement détourné ses yeux de Mio et s’était mise à l’écart.

« Hiakari-san, viens-tu aussi ? » demanda Kazuki.

« … Je suis venue jusqu’ici, alors est-ce quelque chose que tu dois me demander ? Une chose comme l’innocence de Kazuki n’a pas d’importance pour moi, mais comme il y a quelque chose comme ça si près de du manoir des sorcières, on ne peut pas le laisser comme ça, » répondit Koyuki.

« Merci, Hiakari-san, » déclara Kazuki.

« Même si j’ai dit que ce qui t’arrive est sans importance pour moi, pourquoi dis-tu encore merci ? » demanda Koyuki.

« Eh, parce que tu t’inquiètes pour nous, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

« S’il te plaît, écoute attentivement de quoi quelqu’un parle, » répliqua Koyuki.

Cet échange ressemblait à une promesse.

« Kazuki, nous ne pouvons pas vous accompagner à cause du manque de Stigmas. Mais notre cœur sera toujours avec vous. C’est pour ça que quand vous serez rentré chez vous en toute sécurité, épousez-nous, » déclara Kohaku.

« C’est pour ça que je t’ai dit que je n’aime pas me marier pour le kenjutsu, » répondit Kazuki.

« Non, Kazuki, maintenant, ce n’est pas tout…, » balbutia Kohaku.

« … Ne continuez pas à faire des vagues devant la porte. Et si vous alliez tous vite ? » Kazuha s’était glissée entre Kazuki et Kohaku avec force.

« Si le SHR est terminé, les élèves de la Division Magie viendront dehors pour les autres cours. Alors il nous sera difficile de retourner à la Division Épée, vous ne savez pas ? Chut ! » Elle agita la main d’un regard sombre.

« … Dans le cas où nous ne serions pas revenus après une demi-journée, c’est probablement inutile, mais signalez-le à l’Ordre des Chevaliers. Le fait est que les seuls à pouvoir faire quoi que ce soit à propos de ce qui se trouve au-delà de cette porte, c’est vous tous. Je compte sur vous d’une façon ou d’une autre, » déclara Kazuki.

Futsunushi no Kami avait déclaré ça à la fin. « Bon, alors allons-y, tout le monde ! »

Le système de confirmation des Stigmas en lui-même ressemblait à l’entrée d’une Terre hantée.

Pour le dire franchement, c’était essentiellement la même procédure, Kazuki fit émettre la lumière de la puissance magique par le dos de sa main et la tint en l’air devant l’appareil.

— La porte en Adamantite s’ouvrit avec un son grave. Derrière, il y avait un escalier qui continuait vers le sous-sol.

« La section transversale de cette porte fonctionne également comme système pour lire la lumière du pouvoir magique. Si vous ne la franchissez pas un par un, elle se fermera d’elle-même. Elle se fermera dès que vous passerez, donc vous ne pourrez pas essayer de vous infiltrer sans vous identifier, » Kazuha avait expliqué comment l’ouverture de cette porte fonctionnait.

Quand Kazuki était passé par la porte, la porte s’était refermée immédiatement comme Kazuha l’avait dit.

Même avec la porte fermée, l’environnement était lumineux. C’était un escalier qui continuait vers le sous-sol, mais les lumières électriques dans le plafond émettaient une lumière vive.

De ce côté de la porte, il y avait aussi le dispositif de confirmation des Stigmas. On dirait qu’ils pourraient revenir quand ils reviendront ici.

Peu de temps après, Mio, Lotte et Koyuki avaient franchi la porte à tour de rôle après avoir suivi la même procédure.

« Hiakari-san, par hasard, es-tu nerveuse ? » demanda Kazuki.

Kazuki remarqua que l’expression de Koyuki était raide. C’était assez inattendu. Celle qui était la plus habituée à cela parmi eux devrait être celle qui avait souvent accompli des quêtes en solo.

« … Rien, ce n’est pas vrai. Nous sommes déjà tous là, alors avançons, » répondit-elle.

Après être descendus sous terre sur une distance d’environ deux étages, ils avaient finalement atteint un couloir qui était de niveau.

Le mur et le sol étaient en béton, mais plus ils avançaient, plus l’état de leur voisinage changeait. Le mur de béton dur commençait à palpiter faiblement.

C’était comme entrer à l’intérieur d’un être vivant qui possédait sa propre volonté…

Même la lumière des lampes électriques qui devrait être faite de matière inorganique devint pâle, se changeant en teinte suspecte.

« On dirait une transformation en une Terre hantée, n’est-ce pas ? Même quelque chose comme des bêtes démoniaques pourrait également sortir. Peut-être qu’il y a aussi des pièges qui ont été préparés par le propriétaire de ce bâtiment. Dans tous les sens du terme, nous ne comprenons vraiment pas ce qui se passe, » Mio avait réalisé son Accès. Elle avait parlé pendant que son corps était enveloppé dans sa robe magique alors qu’elle était sur ses gardes.

Ensuite, Lotte avait aussi changé ses vêtements en robe magique.

« Kazuki-oniisan, c’est quelque chose que j’ai compris tout à l’heure, desu. Mais il semble que je puisse utiliser ma magie jusqu’au niveau 5, desu. Je pense que c’est l’influence de Prométhée qui se souvient de son propre nom, » déclara Lotte.

« Du niveau 3 au niveau 5… Le chant de Lotte est rapide, c’est donc une puissance considérable, » déclara Kazuki.

« Oui, je ferai de mon mieux ! » déclara Lotte.

Quand Kazuki caressait la tête de Lotte qui souriait joyeusement, Koyuki avait aussi remplacé ses vêtements par sa robe magique… D’une certaine façon, son expression était raide.

« Hiakari-san. Peut-être que ta condition physique est mauvaise ? » demanda Kazuki.

« Ah, non… s’il te plaît, ne fais pas attention à moi. Continuons d’avancer, » déclara Koyuki.

Son état de santé lui pesait un peu à l’esprit, mais Koyuki était une personne solo avec une expérience que Kazuki ne pouvait comparer à aucune autre.

Ce fait l’avait fait hésiter à s’en mêler et à le lui demander.

« Alors je serai l’avant-garde. Mio et Hiakari-san seront l’arrière-garde, Lotte, qui peut se battre avec souplesse, se déplace vers le milieu, » déclara Kazuki.

Mio et Koyuki n’avaient pas d’objection, et Lotte aussi « Okay, desu » avait accepté le rôle spécial avec obéissance.

La largeur du couloir était d’environ trois personnes côte à côte. Quand Kazuki, qui était à l’avant-garde, avait vu cela, il avait pu dire que le terrain lui avait facilité la tâche pour protéger son dos. Cela rendait son rôle d’avant-garde encore plus important.

Mais, à ce moment-là… une brèche s’était formée dans le corridor.

Une faille ?

Et puis « GAKUN! », leur prise de pied avait tremblé. Le sol où Kazuki et les autres étudiants se tenaient commençait à glisser en diagonale, et la brèche s’était élargie comme une grande bouche qui s’ouvrait largement.

« Piège ? » cria Mio.

« Tout le monde, sautez ! » Kazuki avait haussé sa voix.

Le sol ne tombait pas, mais il s’ouvrait immédiatement sur un trou, le béton terne où ils se tenaient s’inclinait verticalement petit à petit. Dans cette légère prolongation du temps, sauter de l’autre côté de la brèche n’était pas une chose difficile à faire pour le magicien de cette époque, car ils pouvaient utiliser l’Enchantement d’Aura.

Kazuki, Mio, et aussi Lotte avaient fait briller la lumière bleue sur leurs pieds simultanément et avaient sauté de l’autre côté de la faille. Cependant — pour une raison inconnue, seule Koyuki restait encore à cet endroit.

Koyuki était immobile, sur place avec une expression incertaine. Bizarrement, il n’y avait aucun flux de pouvoir magique que l’on pouvait sentir venant de son corps. Le corps de Koyuki était raide et son visage était blanc comme un linge.

« Hiakari-san !? » s’écria Kazuki.

Il ne comprenait pas quelle était sa raison, mais pour l’instant, elle ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs magiques.

Et puis le sol s’était incliné rapidement. Cela s’était dirigé vers le trou où son fond n’était pas visible.

Kazuki sauta immédiatement sur le plancher basculant. Et puis ses bras avaient attrapé le corps de Koyuki qui glissait vers le bas dans la nuit des temps. Et ainsi, ils tombèrent ensemble.

« Kazuki !? » Il entendait le cri de Mio.

— Avec leurs postures telles qu’elles étaient, il n’y avait pas de méthode pour retourner là où étaient Mio et Lotte. Le sol avait déjà fini de s’incliner, il n’y avait aucun endroit où il pouvait déjà donner un coup de pied. Il ne pouvait rien faire d’autre que de laisser son corps tomber.

Leurs corps tombaient… Les silhouettes de Mio et Lotte s’éloignaient rapidement…

Le sol avait recommencé à bouger après avoir fait passer Kazuki et Koyuki, et le trou du piège avait commencé à se boucher.

« Kazu, ki... »

Dans les bras de Kazuki, le gémissement effrayé de Koyuki s’échappait.

Les deux individus continuèrent à tomber comme ça vers des profondeurs inconnues.

 

***

Chapitre 3 : La Fille d’Argent et le Plan des Ténèbres

Partie 1

C’était une situation avec deux personnes en chute libre. Cependant, Kazuki ne l’avait pas du tout regretté.

… S’il ne le faisait pas, Koyuki, qui actuellement ne pouvait pas utiliser les pouvoirs magiques, allait mourir, c’est sûr.

Mais tant que le pouvoir magique défensif fonctionnait, un impact purement physique ne serait même pas un problème. L’impact lors de l’atterrissage serait éradiqué dans son intégralité en raison de la distorsion de la réalité provoquée par le pouvoir magique.

C’est pourquoi, mettant de côté sa propre sécurité, il avait tenu Koyuki fermement dans ses bras.

Il avait aussi dû sans faute se retourner pour être celui qui était coincé en bas lors de cette chute libre.

Puis, après plusieurs secondes de chute, Kazuki et Koyuki s’étaient écrasés au fond du trou.

Un grand pouvoir magique d’un bleu étincelant brilla à ce moment-là. Mais l’absence de douleur qu’il ressentait était une chose normale.

Le pouvoir magique défensif était imperturbable face à un simple impact physique qui ne contenait pas de pouvoir magique. C’est sans aucun doute la raison pour laquelle les armes scientifiques de cette époque étaient impuissantes.

« Hiakari-san, vas-tu bien ? » demanda Kazuki.

Kazuki avait enlacé Koyuki si fort qu’il ne sentait plus ses propres bras.

« O-Oû… ? » Koyuki laissa échapper une voix frêle alors qu’elle était dans les bras de Kazuki.

« Je te le dis dès le début, mais ce n’est pas le paradis, » déclara Kazuki.

La conscience de Koyuki s’était envolée à cause de l’impact, alors elle clignait des yeux en s’émerveillant. « L’enfer… ? » demanda-t-elle.

« Hiakari-san, tu n’es pas le genre de personne qui tomberait en enfer, » déclara Kazuki.

Le centre des yeux de Koyuki retrouvait progressivement leur focalisation, et elle fixa Kazuki du regard. Et puis peut-être qu’après avoir enfin senti que sa vie avait été sauvée pour de bon, elle avait serré les vêtements de Kazuki contre elle.

« … Est-ce toi qui m’as sauvée, Kazuki… ? » demanda Koyuki.

Tout en confirmant nerveusement avec un regard vers le haut, une marque de cœur s’était envolée de sa poitrine.

Kazuki avait continué à enlacer Koyuki de la même façon. Ils étaient tombés dans le silence, le corps collé l’un contre l’autre.

« Je vais maintenant bien, alors peux-tu me relâcher ? » demanda Koyuki.

« Je voudrais aussi le faire, mais… parce que je t’ai serrée trop fort dans mes bras avant, mes bras sont engourdis et ils ne peuvent pas être déplacés, » déclara Kazuki.

Bien sûr, il n’avait pas utilisé l’enchantement d’aura, donc il ne l’avait pas serré dans ses bras si fort que son corps délicat serait écrasé. Mais parce qu’il ressentait une forte nervosité lors leur chute, ses muscles s’étaient trop raidis.

« Hein ? … Eeeeeeehhh !? » s’écria Koyuki.

Le visage de Koyuki était devenu rouge vif tout en étant serré contre la poitrine du jeune homme comme une poupée.

« S-S’il te plaît, relâche rapidement tes tensions, cela me trouble ! » s’écria Koyuki.

« Hiakari-san ! C’est quand je me rends compte que je te serre si fort dans mes bras que mon cœur bat trop fort. Peut-être devrais-je dire que mon corps n’arrive pas à se calmer, c’est troublant, » déclara Kazuki.

« Stupide ! Être excité par quelque chose comme moi, quel genre de mensonges dis-tu ? » s’écria Hiakari-san.

« Ce n’est pas un mensonge. Hiakari-san, tu es si mignonne. Donc, quel que soit le genre d’homme qu’il soit, quand il t’enlacerait à cause d’un cas de force majeure comme celui-ci, il s’exciterait sans faute, » déclara Kazuki.

« Qu’est-ce que tu racontes de stupide avec un visage aussi sérieux ? Quoi qu’il en soit, peux-tu relâcher tes bras !? » dit Koyuki avec un visage troublé.

Cependant, Kazuki se sentait un peu espiègle.

« Hiakari-san, si tu chantais un sort comme “Bizz, bizz envole toi ~, chichin pui-pui nya nya nya nya nya ~ n☆”, tout en tapotant doucement ma tête, je pense que la tension pourrait être drainée de tout mon corps, » déclara Kazuki.

« Quoi ? Ce sort semble si stupide…, » déclara Koyuki.

C’était l’influence d’une petite sœur idiote, parce qu’il partait toujours comme ça avec Kanae et déconnait avec elle.

« C’est parce que cela a l’air si stupide que ça pourrait drainer toute la tension du corps ! Maintenant, dépêche-toi ! » dit Kazuki en faisant errer le regard agité de Koyuki.

« E, euh, euh, je suis désolée, comment l’as-tu dit déjà ? » demanda Koyuki.

« “Bizz bizz, envole toi ~, chichin pui-pui nya nya nya nya nya nya ~ n ☆,” tandis que Hiakari-san me caresse doucement la tête, » déclara Kazuki.

« B-Bizz, bizz, envole toi ~, chichin pui-pui nya nya nya nya nya ~ nya..., » murmura Koyuki.

Sa petite main tapait sur la tête de Kazuki avec le plus grand effort, et Koyuki chantait le sort avec un visage rougissant.

« Uwa —, comme c’est apaisant — , » déclara Kazuki de manière monotone en détachant les mains.

La vérité, c’est que sa nervosité s’était déjà estompée il y a quelque temps.

Tandis que Koyuki levait lentement son corps, elle regardait Kazuki avec ressentiment, alors qu’il y avait un peu de chaleur qui restait sur ses joues.

« … Récemment, tu n’as pas hésité à jouer avec moi, n’est-ce pas ? C’est pour cette raison que tu mens sans même sourciller. Me comprends-tu mal en tant que personnage maladroit ? » demanda Koyuki.

« Hiakari-san, je veux voir tes différents visages, même contre mon meilleur jugement, » répliqua Kazuki.

« C’est bien que mon visage reste comme ça. Je ne veux pas exposer un visage étrange, » déclara Koyuki.

Koyuki tourna son visage sur le côté avec un puih. Mais un visage en colère comme celui-là était aussi très mignon.

« Hiakari-san, il y a de la poussière sur toi, » déclara Kazuki.

Quand Kazuki essuya doucement la poussière sur sa joue blanche, le visage de Koyuki redevint rouge et elle baissa les yeux.

« … Eh bien, plutôt que ce genre de chose, cette situation est plus importante. Hiakari-san, par hasard, es-tu incapable d’utiliser la magie maintenant ? » demanda Kazuki.

Après avoir plaisanté un peu, ils étaient revenus à la réalité.

L’expression de Koyuki s’était obscurcie. « … Oui. D’une façon ou d’une autre, je ne peux pas pétrir efficacement de puissants pouvoirs magiques en ce moment. Je peux à peine exécuter l’Accès, mais la magie standard et la magie d’invocation sont… »

Alors qu’il l’observait attentivement, il constata que sa robe magique était également différente de la robe habituelle.

À l’origine, l’entrepreneur de la Diva avait présenté une apparence majestueuse appropriée, mais son apparence manquait actuellement de ce point de vue. Cela ressemblait seulement à un simple maillot de bain d’école blanc.

Même cette partie minimale qui couvrait son corps, elle vacillait parfois comme un mirage désordonné.

« Depuis quand es-tu comme ça ? » demanda Kazuki.

« Je pense que c’était quand je me suis réveillée de l’intoxication magique, » déclara Koyuki.

Lorsqu’il y avait réfléchi, comme on pouvait s’y attendre, l’origine remontait peut-être à cette époque. L’intoxication magique avait provoqué un changement dans l’état du cœur. Après deux jours d’effondrement à cause d’une intoxication magique, il n’était pas étrange qu’il y ait eu une sorte de séquelles qui restaient derrière.

Tout irait bien si ce n’était que temporaire, comme quelqu’un qui n’était qu’à moitié réveillé, mais…

« Même quand j’ai nettoyé mon corps, je ne pouvais pas utiliser la magie habilement, à ce moment-là, j’ai remarqué l’anomalie, mais…, » déclara Koyuki.

« Si tu l’avais remarqué, pourquoi nous as-tu accompagnés jusqu’ici ? » demanda Kazuki.

Kazuki n’avait pas l’intention de la critiquer, mais les épaules de Koyuki trembleraient de choc, son regard se détournait comme si elle essayait de s’échapper.

— Il n’y avait aucun moyen de s’échapper.

Elle avait reconnu sa propre négligence, ainsi que le fait qu’elle ne pouvait pas éviter d’affronter Kazuki.

« … Moi qui suis une elfe, je ne pouvais pas croire que je ne pouvais plus utiliser la magie. Moi dont la seule valeur était juste ma magie… de ne pas pouvoir utiliser la magie et de devenir inutile au combat…, » Koyuki qui parlait en accentuant sa voix continua avec un « Je suis désolée. »

Kazuki pensait qu’il pouvait aussi comprendre ce sentiment. Il comptait aussi sur sa fierté de son propre kenjutsu. S’il l’avait perdue d’un coup, sans raison, il n’y avait aucun doute qu’il aurait voulu fuir la réalité avec « Je ne veux pas le croire ». Puis, si une telle évasion devenait une source d’ennuis pour quelqu’un d’autre, il recevrait certainement un choc dont il ne pourrait jamais se remettre.

C’est pourquoi il ne devait pas condamner Koyuki. Je dois la protéger jusqu’à la fin !

« C’est bon Hiakari-san. Si c’est à cause de l’influence de l’intoxication magique, alors ce n’est sûrement que temporaire. Le cœur d’une personne est après tout informe. Ce n’est pas comme le corps de chair qui ne peut pas être guéri une fois qu’il a été blessé et détruit. Cela ne dépend que de l’état d’esprit. Après un petit coup de pouce, cela devrait revenir à la normale, c’est sûr, » déclara Kazuki.

« … N’es-tu pas en colère ? » Koyuki regarda Kazuki attentivement avec des yeux qui semblaient indiquer qu’elle était effrayée.

« Cela n’existe pas en moi en ce moment, je ne suis pas en colère. Hiakari-san, rien que de penser que tu voulais m’aider, ce sentiment me suffit pour me rendre extrêmement heureux, » déclara Kazuki.

Son apparence triste parce qu’elle était sur le chemin des autres était la preuve qu’elle tenait à Kazuki. Encore plus que quelque chose comme le nombre affiché de son niveau de positivité, cet acte nonchalant et l’apparence pennée l’avaient rendu beaucoup plus heureux.

« … Bien que, nous devons trouver un moyen de nous échapper d’ici en toute sécurité, » déclara Kazuki en regardant autour de lui.

Ils étaient au fond du trou. Mais l’espace où ils se trouvaient n’était pas une pièce fermée, les murs et le sol qui étaient faits de béton étaient organisés, formant un niveau, et une route se poursuivait plus loin.

Même la lampe électrique était allumée correctement.

Quand ils avaient regardé par-dessus leur tête, il y avait un trou qui était ouvert dans le plafond d’où ils étaient tombés. S’ils pouvaient s’élever à travers ce trou, il semblerait qu’ils seraient capables de revenir à l’ancien niveau.

La sortie et l’entrée au sol de surface n’étaient situées qu’au niveau supérieur, c’est pourquoi ils avaient d’abord pensé à passer par ce trou plutôt qu’à avancer sur le chemin.

« Kazuki, ne pourrais-tu pas utiliser tes ailes enflammées pour voler à travers ce trou ? » demanda-t-elle.

« Le trou est trop étroit. S’il n’y a même pas de place pour battre les ailes, nous ne pourrons pas utiliser les ailes pour voler, » répondit Kazuki.

Même pour l’Oiseau de feu, Phœnix, s’il ne pouvait pas battre des ailes, il ne pourrait rien faire.

Kazuki n’avait pas seulement la magie de Mio, il pouvait aussi utiliser celle de Lotte jusqu’au niveau 5.

Il n’y avait toujours aucune chance de l’utiliser jusqu’à présent, mais la magie de niveau 5 de Lotte permettait de voler dans le ciel. Mais cette magie allait équiper l’utilisateur d’un armement de grande taille, de sorte qu’il ne pouvait pas glisser à travers la largeur de ce trou.

Le trou se rétrécissait au fur et à mesure qu’il s’enfonçait, il était facile de tomber, mais c’était difficile à escalader. Ils pouvaient sentir la méchanceté de cette disposition intelligente de la part de la personne qui avait préparé ce piège.

Il semble qu’il était impossible de s’échapper par ce trou avec la magie actuelle que Kazuki avait en main.

« … Si seulement je pouvais utiliser la magie, » chuchota Koyuki. « Si j’invoque un tsunami ici et que je le manipule… non, la quantité d’eau pourrait ne pas être suffisante pour cette profondeur… »

Remplir cet espace d’eau de mer et nager à l’intérieur pour remonter à la surface, est-ce ce qu’elle voulait dire ?

***

Partie 2

« Et si j’utilise la même magie et que la quantité d’eau est doublée ? » demanda Kazuki.

« Maintenant que tu en parles, la capacité de ta Diva, Kazuki, est la copie de magie, n’est-ce pas ? Cependant, il semble que tu ne puisses pas copier ma magie. Y a-t-il une condition à cette capacité ? » demanda Koyuki.

Ce n’était pas exactement une copie en fait, mais il l’avait expliqué à Koyuki comme ça avant ça.

« La condition pour que je puisse copier la magie est d’augmenter mon niveau de positivité de la fille, » répondit Kazuki.

« … Ha ? Tu mens encore. Prévois-tu de jouer avec ma réaction ? » demanda Koyuki.

« Non, c’est la vérité. C’est pourquoi je peux utiliser la magie de Mio le plus souvent, et la suivante est Lotte, la magie de Kaguya-senpai pouvait aussi un peu être utilisée, » répondit Kazuki.

Kazuki était plus apte à utiliser la magie de Mio en premier lieu parce que le niveau de positivité de Mio était clairement le plus élevé. Koyuki était agitée à l’idée d’être persuadé de ce fait.

« Est-ce que c’est vraiment la vérité ? Ce genre de capacité stupide… ! » s’exclama Koyuki.

« C’est la vérité. Qu’est-ce que tu veux dire par stupide, ce n’est pas stupide, » aux côtés de Kazuki, quelqu’un avait répliqué par rapport à cette stupide capacité. Leme était apparue et avait parlé.

« Tu connais l’histoire entre Leme et Futsunushi no Kami, n’est-ce pas ? L’histoire que l’on ne t’a pas racontée est quelque chose d’assez difficile à avaler, mais Leme est le roi des 72 Piliers de Salomon. De la même manière que Leme est accompagnée par 72 Piliers de Salomon, si Kazuki se fait aussi accompagner par l’entrepreneur de l’un des 72 Piliers de Salomon, il pourra utiliser cette capacité avec talent. »

« Accompagné… par là, veux-tu dire le niveau de positivité ? » demanda Koyuki.

« C’est vrai, si le Roi ne peut pas poser la main sur le cœur de l’homme, il ne pourra pas utiliser cette autorité, » déclara Leme.

Koyuki comprit l’explication avec une expression compliquée. Kazuki demanda encore une fois à Koyuki.

« … Si nous pouvions escalader le trou, la magie de Vepar pourrait-elle briser le plafond ? Après tout, ce plafond n’était pas fait d’adamantite, mais seulement de béton, » demanda Kazuki.

Alors qu’il était en train de tomber, Kazuki avait confirmé que le trou du piège avait été bouché une fois de plus.

Non seulement ils devaient grimper dans le trou, mais ils devraient aussi briser le plafond pour s’échapper.

Cependant, la magie de Mio et Lotte n’était pas faite pour la destruction physique.

S’ils essayaient de faire fondre le plafond avec une flamme magique, la grande quantité de béton fondu ainsi que la chaleur du pouvoir magique n’aurait aucun endroit pour s’échapper et se répandrait sur eux-mêmes, les emportant de nouveau jusqu’au fond du trou.

« Si nous pouvions escalader le trou, nous pourrions pulvériser quelque chose comme du béton avec l’Explosion Glaciale, » répondit Koyuki.

« Utiliser la glace pour détruire le béton, est-ce possible ? C’est un peu absurde d’essayer de l’imaginer, » déclara Kazuki.

« La dureté du béton varie selon le matériau utilisé, mais elle se situe entre 4 et 5. Cette unité de mesure de la dureté est appelée dureté de Mohs. La dureté de la glace à 0 °C est d’environ 1,5, mais plus la température baisse, plus la dureté augmente avec sa transparence, à moins 100 °C, la dureté devient plus de six fois supérieure, » déclara Koyuki.

« … La glace est vraiment géniale, » déclara Kazuki.

« Ô, Notre Roi, ce genre de connaissance qui sera utile au combat devrait être appris habituellement, tu le sais, » déclara Leme.

Alors, ça veut dire des choses comme ça.

« Hiakari-san, si ton pouvoir magique revient, en plus de cela, si j’augmente mon niveau de positivité avec toi, alors nous pourrons revenir au niveau précédent ! » déclara Kazuki.

« … Ah, es-tu sérieux ? Augmenter le niveau de positivité dans ce genre de donjon ? » s’exclama-t-elle.

Jusqu’à présent, il devait augmenter le niveau de positivité afin de vaincre un ennemi puissant.

Mais cette fois-ci, il devait augmenter le niveau de positivité pour sortir de cet espace clos !

« Augmenter le niveau de positivité dans ce genre de situation…, d’ailleurs alors que nous sommes tous les deux conscients l’un de l’autre, même pour moi, je ne sais pas vraiment ce qui est une bonne façon de le faire, mais… enfin, pour le moment, suivons juste cette voie, » déclara Kazuki.

Mais je m’inquiète aussi pour Mio et Lotte…

Bien que le fait que ces deux-là puissent faire une combinaison compatible avec Lotte en tant qu’avant-garde et Mio en tant qu’arrière-gardes soit un point positif dans ces nuages sombres.

{Je ne veux pas que Hiakari Koyuki le sache, alors je vais te le dire par télépathie, mais si c’est un moyen de confirmer la sécurité d’Amasaki Mio et les autres filles, alors tu l’as.} Déclara Leme par télépathie.

{... Vraiment ?} répondit Kazuki.

{La première est évidente, mais tu peux la vérifier à partir du niveau de positivité. La présence de leur nom ainsi que le chiffre sont la preuve que le lien entre vos esprits est toujours préservé.} Déclara Leme.

Kazuki avait chargé son anneau avec du pouvoir magique et il avait montré les niveaux de positivité.

Amasaki Mio — 134

Lotte — 110

Hiakari Koyuki — 59

Je vois, quand Leme l’a dit, c’est vraiment évident. Le niveau de positivité d’un mort ne serait pas affiché.

{Ensuite, il y en a un de plus… parce que tu as aussi conquis Lotte, Leme a grandi considérablement, Leme a récupéré l’un de ses pouvoirs.} Continua Leme.

… Cela lui avait fait penser à une chose. Avant cela, Leme venait de lui dire qu’elle avait récupéré. Veut-elle dire qu’une partie de son pouvoir avait-il été libéré ?

{Kazuki, charge l’Anneau de Salomon avec un pouvoir magique en pensant fortement à Mio et Lotte. Essaie de saisir leur cœur et regarde ce qui se passe.} Déclara Leme.

Comme on lui avait dit, Kazuki avait tenu l’anneau dans sa main et priait en silence pour percevoir Mio et Lotte.

Sur quoi… il sentit une sensation comme si son cœur était relié à celui de Mio et de Lotte par une ligne.

En raison de la longueur de la ligne et de la direction qu’elle allait prendre, il pouvait percevoir cette ligne dans l’espace.

Une nouvelle vision flotta devant les yeux de Kazuki. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’un graphique du niveau de positivité.

{Si jusqu’à présent c’était un niveau de positivité d’un galge, cette fois c’est le fragment d’une carte en mouvement. Quand tu verras cette carte, tu comprendras en un coup d’œil que tu pourras la rencontrer à l’endroit où tu vas, tu vois ?}

La vision qui flottait devant les yeux de Kazuki était une carte en trois dimensions.

Trois lumières clignotaient au-dessus de ces coordonnées tridimensionnelles. L’un est lui-même. Puis, sur la direction assez au-dessus se trouvaient deux feux qui étaient en mouvement. Il n’y avait aucun doute que c’était Mio et Lotte.

Il ne s’agissait pas d’une carte du tracé de ces passages souterrains. Plutôt qu’une carte, il y avait trois lumières flottant à l’intérieur d’un cube où il pouvait faire une distinction de leur position et la distance, quelque chose comme un radar.

{D’ailleurs, cette lumière n’apparaîtra que si l’autre partie souhaite de manière instinctive que Kazuki le sache. Par exemple, si Amasaki Mio entre dans les toilettes, son état d’esprit fonctionnera de manière latente et elle ne voudra pas que Kazuki perçoive où elle se trouva, le lien du pouvoir magique sera coupé et tu ne sauras plus où elle est. Les 72 Piliers de Salomon ont même pris en considération la vie privée de notre entrepreneur, ne sommes-nous pas une Diva vraiment amicale ?}

Après l’avoir informé jusque-là, Leme avait coupé la télépathie.

« … Kazuki, pourquoi es-tu soudainement devenu silencieux ? » demanda Koyuki avec découragement face à Kazuki qui était resté silencieux assez longtemps.

« Non, ce n’est rien. Leme me disait diverses choses dans ma tête. Nous reviendrons certainement en haut, alors avançons pour découvrir les secrets de cet endroit ! » déclara Kazuki.

Kazuki se tenait devant Koyuki, il avançait en regardant autour de lui avec une grande prudence.

La Koyuki actuelle qui ne pouvait pas utiliser le pouvoir magique était une existence extrêmement fragile. Avec une seule attaque, elle ne tomberait même pas en état d’ivresse magique et pourrait perdre la vie instantanément.

Le passage de ce niveau était aussi long et étroit, c’était l’endroit le plus approprié pour protéger Koyuki en combattant.

« … D’une façon ou d’une autre, j’ai l’impression d’étouffer ici, » déclara Kazuki.

De l’humidité et une odeur de moisi étaient mélangées dans l’air, la climatisation ne fonctionnait pas du tout, rendant l’air chaud et humide. Kazuki avait jeté un coup d’œil en arrière pendant une seconde.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Koyuki.

« Non, l’atmosphère de Hiakari-san est rafraîchissante, alors…, » déclara Kazuki.

Rien qu’en voyant la fille en un coup d’œil, sa poitrine semblait moins encombrée. Une vue rafraîchissante.

« … Kazuki, j’ai une requête, » déclara Koyuki.

« Quel genre de requête ? » demanda Kazuki.

« Lorsque nous serons dans une situation d’urgence, veille à m’abandonner ici. Le moi en ce moment n’est qu’un bagage inutile. Quelqu’un qui ne peut pas être utile dans la bataille n’a aucune valeur à être protégé, » déclara Koyuki.

Pourquoi propose-t-elle une telle autotorture pour une chose pareille ?

« Qu’est-ce que tu racontes de stupide ? Je ne décide pas de la valeur d’une personne uniquement en fonction de son utilité. Hiakari-san, même si tu ne peux pas te battre, tu es toujours très précieuse pour moi. Je vais protéger ta vie, Hiakari-san ! » déclara Kazuki.

Koyuki avait fait une tête étonnante face aux mots de Kazuki. « S’il te plaît, arrête ça. Tu penses juste à augmenter mon niveau de positivité en disant ça. Pourquoi ne peux-tu pas te concentrer sur ta propre survie, imbécile ? »

Au contraire de ces paroles malhonnêtes, le soulagement se mêlait au ton de la voix de Koyuki.

Peut-être qu’elle voulait entendre les paroles de « Je te protégerai dans tous les cas », c’est peut-être pour cela qu’elle avait proposé ce genre de chose. Elle se sentait sûrement mal à l’aise avec la situation actuelle, on ne pouvait pas l’en vouloir.

« … Prévois-tu vraiment d’augmenter mon niveau de positivité à partir de maintenant ? » demanda Koyuki.

Encore une fois, Koyuki le lui avait demandé avec un sentiment de nervosité.

« À ce propos, il n’est pas bon non plus de se mettre trop sur ses gardes, faisons-le naturellement. Plutôt que cela, l’important est d’abord de te protéger, » déclara Kazuki.

Après avoir continué à marcher pendant un moment, le passage s’était divisé en deux.

Kazuki avait jeté un coup d’œil depuis le tournant et avait examiné la situation à gauche et à droite. À ce moment-là, une ombre noire s’était échappée de l’angle du passage en effectuant une embuscade.

Attaque ennemie !

Kazuki avait immédiatement fait un pas en arrière tandis qu’un faisceau de lumière sortait de l’entrée de son fourreau. Le principe de l’Iai était à l’origine une technique de contre-attaque en un instant. La première et la deuxième frappe de Kazuki avaient grossièrement découpé l’ombre noire en morceaux.

Avec un son humide, la chose coupée par Kazuki était tombée sur le sol.

« … Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda Kazuki.

Kazuki avait spontanément gémi quand il avait vu le cadavre de la chose qui l’avait attaqué.

La chose qui avait cessé de fonctionner là était un organisme grotesque qui était difficile à décrire.

Il ne pouvait pas croire que ce genre d’organisme existait dans l’écosystème de la Terre.

S’il l’exprimait avec force, cet organisme avait beaucoup de tentacules qui s’agglutinaient comme un bouquet de fleurs. Ça ressemblait à une pieuvre. Les tentacules présentaient d’innombrables ventouses pour capturer ses proies. La racine de cette chose était un globe oculaire ensanglanté, alors que des respirations rugueuses avaient été libérées douloureusement par ses lèvres.

Cela ressemblait à une pieuvre, mais cela avait l’air visqueux avec sa couleur rose, sa taille était à peu près celle d’une personne. C’était un organisme dégoûtant qui lui donnait l’impression qu’il allait perdre la raison rien qu’en le regardant.

L’organisme tranché se tortilla pendant un moment, puis il avait disparu en se transformant en lumière bleue de pouvoir magique.

C’était une bête démoniaque.

« … Quel genre de mythologie possède ce genre de bête démoniaque ? Quel mauvais goût ! Sors de là, la Diva qui est derrière tout ça, » s’exclama Kazuki.

Les choses appelées bêtes démoniaques existaient dans une grande variété de formes, et avec ça, on pouvait découvrir la source des bêtes démoniaques parmi les nombreuses Mythologies présentes.

Mais il ne connaissait pas l’existence d’un organisme aussi étrange que celui-ci dans le cadre des mythologies qu’il avait apprises.

« Le mythe de Cthulhu… ? » chuchota Koyuki.

« Cthu… quoi ? » demanda Kazuki.

« Le mythe de Cthulhu… il y a une mythologie qui s’appelle ainsi. Un monstre qui fait pousser des tentacules est un monstre de cette mythologie… Ou peut-être devrais-je dire, on pense que c’est la caractéristique d’un dieu maléfique, » déclara Koyuki.

« Mais je n’ai jamais entendu parler de ce genre de mythologie, » répondit Kazuki.

« En ce qui concerne mon enquête, il ne devrait pas y avoir de confirmation de l’apparition de démons et de divas dérivée du mythe de Cthulhu jusqu’à présent, » déclara Koyuki.

« … Bref, cet endroit est-il une Terre hantée extrêmement rare ? » demanda Kazuki.

« … Strictement parlant, le mythe de Cthulhu est un “décor original” qui a été créé par un auteur nommé Lovecraft dans le but de faire tourner une histoire. Les collègues auteurs de Lovecraft l’ont également partagé et ont écrit leur travail en utilisant ce cadre, la vision du monde de ce travail a rapidement été développée, finalement il s’est transformé en un monde systématique à grande échelle qui était approprié pour être appelé une Mythologie. Mais au bout du compte, c’était censé n’être qu’un lieu de création littéraire. C’est rare, ou, comment dire… est-ce possible ? » déclara Koyuki.

« Un décor d’histoire ? C’est différent d’une mythologie, non ? Non, peut-être que les mythologies aussi sont quelque chose qui ressemble à une histoire, » déclara Kazuki.

Kazuki ne comprenait pas comment mesurer la ligne de démarcation entre une histoire et la mythologie.

En premier lieu, le concept de mythologie n’était pas encore bien compris. La relation entre la bête démoniaque et la diva avec la mythologie n’était pas encore sortie du domaine de l’hypothèse pratique de l’homme, malgré toutes les recherches qui avaient été faites.

Dans ce monde qui s’était transformé en un lieu qui renversait la science, l’humanité vivait en tâtonnant dans l’obscurité, guidée par le nez par de grands êtres de nature inconnue.

Pendant qu’ils parlaient, ils pouvaient entendre des sons dégoûtants provenant des deux passages qui divergeaient vers la gauche et vers la droite.

Quand ils tournèrent la tête vers les sons, les étranges bêtes démoniaques tentaculaires formaient un groupe et rampaient vers eux.

C’était excessivement dégoûtant de voir comment les bêtes démoniaques rampaient en s’approchant d’eux dans un mouvement étrangement rapide malgré leur taille.

« Hiakari-san, recule ! » déclara Kazuki.

Alors qu’il avait renvoyé Koyuki à l’arrière, Kazuki avait commencé à chanter son sort.

***

Partie 3

« Je vais faire fondre ce sol en béton avec la flamme du Phoenix ! Lotte, recule !! » déclara Mio.

Après que Kazuki soit tombé dans le piège, Mio avait insisté dans un état de grande panique.

Face à l’insistance de Mio, Lotte fit une objection. « Mais, ce sol en béton est assez épais. Si ce plancher est fondu et qu’un trou est fait, une grande quantité de béton fondu tombera. Le béton qui est fondu avec la magie sera enveloppé dans la chaleur du pouvoir magique. Si l’extrémité de ce trou est un espace fermé, alors… »

« … Si c’est Kazuki, alors il fera quelque chose en utilisant la magie défensive. Bien que maintenant que tu l’as dit, ce serait certainement effrayant si une grande quantité de béton enveloppé de pouvoir magique tombait dans le trou. »

« Ce n’était qu’un instant, mais au moment où Koyuki-oneesan est tombée dans le piège, elle était dans un état où elle ne pouvait pas utiliser la magie, desu. Je pense qu’il y aura un risque réel si ce plancher fond et tombe, » déclara Lotte.

« Hmm — … Plutôt que de prendre un risque imprudent, devrions-nous aller de l’avant en recueillant des informations sur ce donjon ? » demanda Mio.

« C’est vraiment triste que Kazuki-oniisan ne soit pas ici, desu., mais faisons-le. Je serai l’avant-garde, desu, » déclara Lotte.

« … Je te remercie. J’augmenterai aussi la vitesse de mon chant de toutes mes forces, je te protégerai par derrière, » déclara Mio.

« Oui, faisons de notre mieux ! » déclara Lotte.

Lotte avait saisi la main de Mio fermement. « Hehehehe » elle riait.

« Nous sommes des amies proches, n’est-ce pas ? » demanda Lotte.

Lotte sentit le découragement de Mio par télépathie. C’est pourquoi elle s’était comportée joyeusement pour encourager Mio.

« Arrête, c’est gênant. Allons-y tout de suite ! » déclara Mio.

Bien que sa bouche ait dit cela, Mio s’avança sans lâcher la main de Lotte.

Sans savoir ce qui se cachait sur leur chemin, elles firent face à l’obscurité du donjon…

***

Partie 4

Plusieurs bêtes démoniaques à tentacules se rapprochaient des chemins de gauche et de droite.

Le pire des cas était s’ils étaient attaqués des deux côtés et qu’il ne pouvait pas protéger Hiakari. Avec cette pensée, Kazuki retourna sur le chemin précédent pendant un moment. Ainsi, les bêtes démoniaques convergèrent en un seul groupe.

« Hiakari-san, recule un peu pour l’instant, » déclara Kazuki.

C’était devenu un combat d’un contre plusieurs, mais l’inconvénient du nombre dans ce passage étroit n’était pas une grande préoccupation.

Kazuki avait réussi à attirer les bêtes démoniaques assez près, alors il avait invoqué sa magie.

« Mur de feu ! » cria Kazuki.

Les bêtes démoniaques qui se trouvaient devant la masse de créatures qui étaient venues en courant avaient été englouties d’un seul coup par le mur de flammes qui avait surgi du sol. La lumière bleue qui avait été libérée quand les bêtes démoniaques avaient disparu de ce monde vacillait en un nombre incalculable à l’intérieur des flammes.

Après que le mur de flammes se soit éteint, Kazuki avait découpé le groupe suivant de bête démoniaque qui restait en vie.

Cependant, toutes les bêtes démoniaques ne regardaient pas Kazuki, mais Koyuki.

Ils avaient instinctivement vu à travers l’adversaire qui ne pouvait pas se défendre.

Une bête démoniaque que Kazuki avait laissée glisser essaya de se frayer un chemin de son côté.

Même pour que cela ne devienne pas dramatique, il ne devait pas la laisser attaquer Koyuki.

Kazuki avait donc propulsé son corps devant la bête démoniaque et avait couvert Koyuki de son propre corps. La bête démoniaque frappa immédiatement Kazuki avec ses tentacules, le capturant, puis elle ouvrit sa grande gueule emplie de dents contre celui dont le mouvement avait été scellé. Cependant, à cet instant — .

« Cette main tend jusqu’aux hauteurs de Babel, et maintenant cette main saisit le tonnerre de Dieu ! Conformément à ma vie, ô foudre, tourbillonne selon mes ordres ! Champ de collision !! »

Il avait généré une barrière d’électricité au bon moment. Toutes les bêtes démoniaques autour de Kazuki avaient été cuites de l’intérieur par la décharge électrique, alors que leurs nerfs étaient paralysés.

Kazuki s’échappa du blocage des tentacules et coupa tous les démons paralysés en même temps.

Cependant, les bêtes démoniaques n’avaient pas cessé de venir par vagues pour les attaquer.

« Rugis ! La civilisation accorde la destruction humaine ! Le hurlement de la sagesse brûle ton corps, brise, enferme toute dignité sous les décombres !! Mitrailleuse ! » s’écria Kazuki.

Kazuki avait utilisé une mitrailleuse pour arrêter l’avance des bêtes démoniaques, alors

« Mur de feu ! »

L’endroit où toutes les bêtes démoniaques s’étaient rassemblées avait été brûlé une fois de plus dans un mur de flammes.

« … C’est donc vrai que tu peux utiliser la magie des autres habilement. Il y a même une différence remarquable dans la vitesse de chant par rapport à l’époque où tu as eu un duel avec Amasaki-san…, » déclara Koyuki, pour elle-même.

Les yeux de Koyuki s’ouvrirent en grand en voyant Kazuki utiliser si bien la magie de Mio et Lotte.

« Fuuu, de toute façon, la vague de monstres a été vaincue…, » déclara Kazuki.

« Ça va, Kazuki ? Tu as été frappé par une attaque à cause de moi tout à l’heure, » demanda Koyuki.

« Les dégâts ne sont pas vraiment significatifs, tu vois ? Au lieu de cela, de quel côté devrions-nous aller, à gauche ou à droite ? » demanda Kazuki.

« … Kazuki, l’esprit ici semble le ressentir, comme ça, » déclara Koyuki, d’une manière vague.

« Hein ? L’esprit, tu dis ? » demanda Kazuki.

Esprit. L’existence à propos de laquelle il y avait de nombreuses énigmes encore présentes. On disait que seuls les elfes avec leur pouvoir magique modifié pouvaient sentir leur existence. Ils n’avaient pas de corps de chair, et il semblait être des êtres d’une autre dimension.

Kazuki ne pouvait pas sentir leur existence. Comme on pouvait s’y attendre, il semble que les elfes avaient un organe sensoriel différent de celui d’une personne normale. Bien qu’ils soient devenus la cible de discrimination en raison de cette différence…

« Kazuki aussi est différent de la normale, c’est pourquoi j’ai pensé que toi aussi tu pourrais peut-être… comme prévu, tu ne peux pas les sentir, » déclara Koyuki.

Koyuki avait baissé ses épaules en raison de sa tristesse. Elle avait ressenti une déception considérable.

« Désolé… esprit, quel genre d’existence est-ce ? » demanda Kazuki.

L’esprit ne pouvait être senti que par les elfes. Cependant, parce que ces elfes avaient reçu un traitement discriminatoire depuis longtemps, des recherches sur les esprits n’avaient pas du tout été faites.

Les esprits étaient enveloppés d’un mystère beaucoup plus grand que les Divas et les bêtes démoniaques.

« L’existence des Esprits peut être sentie dans les terres hantées. Il y a beaucoup de cas comme ça, mais c’est différent avec les bêtes démoniaques, car ils ne font jamais de mal aux gens. Ils n’ont presque aucune influence dans ce monde. Ils existent dans l’Astrum, et parfois ils viennent nous parler, à nous, les elfes, par télépathie. Ce n’est qu’un murmure, » déclara Koyuki.

L’aspect où ils étaient résidents de l’Astrum et qu’ils n’avaient pas de corps physique dans ce monde était la même situation que les Divas. Mais contrairement aux Divas qui étaient une existence avec une grande puissance et volonté et son propre objectif, l’esprit était une existence vraiment petite.

« Même si je disais qu’ils me parlent, le langage qu’ils m’ont dit n’est pas clair. Ce qu’ils m’ont transmis n’est que de vagues sentiments. Si la force de la télépathie est augmentée alors je pourrais sentir plus de détails, ils pourraient expliquer quelque chose, » déclara Koyuki.

« Les esprits qui sont ici en ce moment, te disent-ils quelque chose, Hiakari-san ? » demanda Kazuki.

« Oui. Je pense qu’ils nous avertissent qu’il vaut mieux ne pas suivre cette voie, » Koyuki pointa tranquillement vers le chemin de droite du croisement.

« Mais ce que nous recherchons, c’est quelque chose plus loin dans cette voie, c’est ce qu’ils disent, enfin, je crois, » déclara Koyuki.

« Alors nous ne pouvons pas après tout suivre leur avertissement. On dirait que l’esprit ne peut pas deviner très loin, alors que nous n’avons nulle part où retourner à partir d’ici, » déclara Kazuki.

« … C’est tout à fait ça. Même si ça rend la situation un peu mal à l’aise, » déclara Koyuki.

Kazuki prit doucement la main de Koyuki.

« Wôw, qu’est-ce que c’est… ? » s’écria Koyuki.

« Non, parce que c’est assez difficile, je pensais qu’on pouvait marcher en se tenant la main, » déclara Kazuki.

« T’es stupide ou quoi ? En bloquant intentionnellement l’une de tes mains, que vas-tu faire si l’ennemi arrive soudainement ? » demanda Koyuki.

« Il y en a certainement, mais avant cela, nous en avions vaincu un bon nombre. Je me le demande donc si cela n’était pas bien de le faire pendant un certain temps — c’est ce que je pensais, » déclara Kazuki.

« Alors, seulement jusqu’au prochain croisement, » déclara Koyuki.

Eh, elle a plus facilement cédé que je ne le pensais, non ?

Koyuki dont le visage regardait vers le bas déplaça sa petite main pour serrer celle de Kazuki.

Une marque de cœur vola en même temps vers lui. Ce n’était qu’une chose insignifiante, mais cela l’avait à tous les coups rendue heureuse.

« Maintenant que j’y pense. C’est quelque chose que je pense depuis très longtemps. Mais est-ce que je pourrais t’appeler par ton prénom, Hiakari-san, » lui demanda Kazuki.

Kazuki avait demandé cela tout en ressentant sa chaleur d’une seule main. Quand il avait appelé Mio et Kaguya par leur prénom, il avait l’impression que la distance entre eux avait beaucoup diminué. S’il voulait suggérer cela, c’est qu’il ressentait que c’était maintenant possible de le faire.

« Ça n’a pas vraiment d’importance. N’est-ce pas bien de m’appeler comme tu le veux ? Quant à moi, quand je te parle, je t’ai appelé Kazuki presque depuis le début, » déclara Koyuki.

« Maintenant que tu le dis, c’est vrai, n’est-ce pas ? Hiakari-san, depuis quand m’as-tu appelé par mon prénom… ? » se demanda Kazuki à voix haute.

Au début, elle s’était adressé envers Kazuki en tant que « personne de rang E ».

« … Tout le monde te regardait de haut dans la classe, mais ne t’es-tu pas battu avec Amasaki-san pour protéger l’honneur de ton important kenjutsu ? Depuis, j’ai un peu reconsidéré mon opinion sur toi…, » Koyuki lui répondit avec difficulté. Pour une raison ou une autre, même ce côté s’était aussi senti un peu étrange.

« Je vois, Hiakari-san, tu m’avais reconnu comme un être humain depuis longtemps, » déclara Koyuki.

« Pas vraiment, je me fiche de ce qui t’arrive de toute façon…, » en murmurant une telle chose, la main de Koyuki qui était reliée à sa main était devenue un peu plus chaude.

« Merci, alors sans réserve, Koyuki. C’est assez gênant pour une raison inconnue. Koyuki. Koyuki, » déclara Kazuki.

« Je m’en fous même si tu m’appelles par mon prénom, mais s’il te plaît, ne m’appelle pas à plusieurs reprises sans aucun sens ! » s’exclama Koyuki.

Koyuki s’était fâchée en tirant fortement sur la main de Kazuki.

« Quelque chose de trivial comme un prénom, c’est la même chose, quelle que soit la façon dont tu m’appelles. Tu ne fais que des bêtises dans ce genre de situation, » se plaignit Koyuki.

Cependant, de la poitrine de Koyuki qui disait de telles choses avec un visage renfrogné — une clé qui brillait d’une certaine lumière s’était mise à flotter en l’air.

Cette clé avait été absorbée dans l’anneau de Salomon qui était en vérité la robe magique de Kazuki.

La clé qui avait été reçue de Koyuki, c’était la preuve que son niveau de positivité avait dépassé 65…

Mais c’était également la preuve qu’un lien certain s’était formé entre leurs cœurs.

Il devrait peut-être l’appeler par son prénom bien plus tôt que ça.

« Tu sais, tout à l’heure, j’ai pu accéder à ta magie, Koyuki, » déclara Kazuki.

« … !? » Avec un son incongru, Koyuki s’était soudain arrêtée de marcher.

Il semble qu’elle ait reçu un choc terrible en raison du sens que ces mots impliquaient. Elle avait déplacé sa tête en bas comme si elle essayait désespérément de supprimer la sensation qui bouillonnait à l’intérieur de son cœur, alors qu’elle avait fermé les yeux serrés.

Elle sépara leur main connectée avec force.

« Même si… même si j’avais décidé de ne pas me lier avec quelqu’un. Même si j’avais prévu de ne pas tomber amoureuse de personnes. Pourquoi te glisses-tu à l’intérieur de moi comme ça… en te glissant à l’intérieur… ? » s’écria Koyuki.

« Koyuki…, » déclara Kazuki.

Une personne solitaire obstinée. Mais au fond de son cœur, elle ressentait depuis longtemps une solitude écrasante, voilà ce qu’était la fille nommée Koyuki.

— Elle s’imposait une sorte de restriction contre elle-même, se refermant le cœur.

— Elle éprouvait un sentiment de culpabilité envers elle-même qui pensait qu’elle voulait bien s’entendre avec quelqu’un.

Kazuki pouvait voir tout ça d’elle.

« Pourquoi, Koyuki, tu essaies continuellement à t’isoler dans la solitude qui est en vérité ta propre création, ne le vois-tu pas ? Il est regrettable que tu aies vécu beaucoup de choses douloureuses dans le passé, mais en agissant comme ça, tu ne feras que te faire rejeter par les autres, » déclara Kazuki.

Pourquoi faisait-elle ce genre de bêtise ? Alors qu’il lui faisait face comme ça, il pouvait ressentir son indignation face à ce mode de vie.

« Koyuki, c’est déjà bon si tu ne veux plus vivre dans la solitude. Même si quelque chose est arrivé dans le passé, c’est normal de ne plus avoir peur. Parce que je pense que tu es selon moi quelqu’un d’absolument important, Koyuki. C’est bien d’oublier toutes les choses douloureuses, » déclara Kazuki.

« Oublier… ? » demanda Koyuki.

Koyuki fixa Kazuki avec des yeux qui ressemblaient complètement à ceux d’un enfant perdu.

Quand Kazuki pensa à quel point cette fille était fragile, il la serra dans ses bras.

Pouvait-il devenir une existence qui lui apporte la paix de l’esprit ?

Le corps de Koyuki s’était raidi et elle se mit à trembler. Elle était si petite qu’il avait peur de la briser s’il l’enlaçait de toutes ses forces. Kazuki la tenait dans ses bras comme s’il l’enveloppait chaleureusement, alors qu’il lui caressa avec ces deux mains le dos qui était nu en raison du dessin de la robe magique.

 

***

« Koyuki, jusqu’à ce que tu te sois calmé, reposons-nous de notre marche jusqu’au prochain coin, d’accord ? » demanda Kazuki avec douceur.

Koyuki lui rendit son étreinte tout en ne parlant pas.

Il avait l’impression qu’elle l’avait finalement accepté. Un sentiment d’affection s’installait en lui.

« … Kazuki, s’il te plaît. Appelle-moi encore une fois, » murmura Koyuki après un petit moment.

« Koyuki, » déclara Kazuki, avec douceur.

« À part toi et Kaguya-senpai, il n’y a personne d’autre qui m’ait appelé par mon prénom depuis 13 ans, » déclara Koyuki. (NT : Elle a oublié Lotte).

« Il y a 13 ans, c’était encore une époque où tu étais une petite enfant, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

Lors de la période absurde d’avant, cette fille était censée être encore « une existence qui avait besoin d’être appelée par son prénom et d’être aimée ».

« … Pourquoi ! Pourquoi ne m’a-t-on pas appelé par mon prénom !? » Soudain, Koyuki haussa sa voix et elle poussa son visage contre la poitrine de Kazuki.

Au niveau de sa poitrine, il sentit peu à peu les larmes qui trempaient son uniforme.

Celui qui était devant Koyuki en ce moment n’était pas Kazuki, elle faisait face à quelqu’un d’autre et pleurait.

« Papa… Maman… ! Pourquoi, pourquoi ne m’avez-vous même pas regardée !? Pourquoi… juste parce que je suis devenue une elfe !! » s’écria Koyuki.

Koyuki s’accrocha fortement à Kazuki à cause de sa douleur qui ne pouvait être protégée par aucun pouvoir magique défensif. Élevant sa voix jusqu’à la limite, les minces bras de Koyuki étaient devenus blancs à cause de toute la force qu’elle y avait placée.

« HAAAAAAAAAAAAAA !! » Koyuki avait crié, alors des larmes coulaient de ses yeux.

Elle avait décidé dans son cœur qu’elle vivrait seule. Combien de larmes avait-elle endurées à l’intérieur de toute sa vie jusqu’à ce moment de sa vie ?

Toutes ces choses qu’elle portait à l’intérieur d’elle avec obstination pendant longtemps, Kazuki les accepta toutes en silence dans sa poitrine.

Mais elle avait finalement arrêté de tout garder pour elle-même. Il était finalement devenu un partenaire à qui cette fille pouvait ouvrir son cœur, du moins, c’est ce qu’il pensait en ce moment.

Le temps avait passé comme ça pendant un moment, alors Koyuki faisait du bruit avec son nez.

« … Je suis désolée d’exposer ma silhouette honteuse si soudainement. Mais, juste un peu plus comme ça…, » murmura Koyuki.

Koyuki avait finalement commencé à retrouver son calme. Cependant…

« Koyuki, quelque chose avec du pouvoir magique approche de notre position, » déclara Kazuki.

« … ! »

Le sentiment de nervosité d’être à l’intérieur d’un terrain hanté était revenu et tout son corps s’était raffermi sous le danger.

« Koyuki, je veux être comme ça avec toi pendant bien plus longtemps, et ne pas aller tout de suite jusqu’au coin, mais on dirait que ça ne se réalisera pas, » déclara Kazuki.

Koyuki avait séparé son corps de Kazuki avec réticence. Kazuki aussi, tout en ressentant l’affection persistante pour la chaleur qui s’estompait, il concentra sa conscience vers le pouvoir magique qui s’approchait.

La réaction vis-à-vis de ce pouvoir magique était inhabituelle. C’était différent de la faible vague de puissance magique que la bête démoniaque n’émettait rien de par leur existence.

Cela ressemblait complètement à un magicien qui chantait une magie, un vortex complexe qui tourbillonnait autour de lui.

Ce n’est pas possible. N’est-ce pas une bête démoniaque, mais un humain qui s’approche… ?

Kazuki avait marché jusqu’au coin du couloir. Mais si une bête démoniaque venait à attaquer soudainement, alors peut-être que même de la magie pourrait leur être envoyée. Afin d’empêcher ça, il avait choisi une magie défensive et s’était préparé à chanter le sort.

Il arriva enfin au coin du passage, où il fit face à un corps au milieu du chemin.

— Qu’est-ce que c’est que ce type !

Quelque chose d’encore plus étrange que la bête démoniaque d’avant se tenait là.

Une chose vivante qui ressemblait à une masse boueuse de couleur chair.

Sa taille avoisinait celle d’un humain adulte, et des cheveux couleur frêne poussaient partout dessus.

Il n’y avait pas d’yeux et de nez, mais une grande lèvre faisait saillie, elle se tortillait comme si elle essayait de marmonner quelque chose, laissant échapper un gémissement qu’il était impossible à déchiffrer.

Cela ressemble complètement à un humain qui avait fondu dans une forme boueuse indéfinie…

« unu, gourou... ugo, ugo, ugo, urugua... »

Ce que les grandes lèvres marmonnaient, c’était un sort. Le monstre couleur peau qui ressemblait à de la boue de chair collante brilla de la lumière du pouvoir magique. À côté de lui flottait un avatar d’une Diva.

Cela invoque de la magie !?

« URUGUO ! »

En même temps que la voix du monstre, un grand globe de flamme avait été créé et s’était envolé vers Kazuki.

S’il décidait de l’éviter, Koyuki serait touchée !

« Mur de feu ! » cria Kazuki.

Kazuki avait astucieusement invoqué sa magie préparée afin de le contrer.

Le globe de flamme avait été avalé à l’intérieur de la paroi de flamme et cela l’avait nié.

« Mitrailleuse ! » Kazuki s’était équipé de la mitrailleuse et avait ainsi envoyé une tempête de balles.

« IGI !? IGI ! IGI ! »

Même protégé des balles grâce au pouvoir magique défensif bleu, le corps du monstre s’était déformé comme une gelée. En subissant le choc de voir sa magie écrasée, il poussait un cri étrange qui était insupportable à écouter.

Rien qu’en le regardant, en l’écoutant, il avait l’impression que cela nuirait à sa santé mentale.

Kazuki avait l’impression qu’il ne voulait pas défier cet adversaire en combat rapproché.

« Barrett ! » cria Kazuki.

Il avait tiré sur le monstre avec un projectile de feu. Le pouvoir magique défensif du monstre s’était épuisé, et la balle de feu s’enfonça dans le corps boueux. La balle de feu qui s’était enfoncée profondément dans son corps lui brûla l’intérieur jusqu’à ce qu’elle devienne croustillante.

Tandis que le monstre criait en raison de l’agonie, il…

« M-merci… » Après avoir fait formuler un son qui ressemblait à la toute fin à un mot avec ses lèvres, cela s’était arrêté de bouger avec un tic

Merci, est-ce qu’il a essayé de me le dire ?

Cela avait refroidi la colonne vertébrale de Kazuki en raison de sa mystérieuse étrangeté.

Mais même si cette chose était si étrange, elle n’avait pas disparu et ne s’était pas dispersée dans la lumière du pouvoir magique, même si la vie de ce monstre était déjà finie.

Le cadavre, de couleur peau, s’accrochait au sol en produisant une éclaboussure. Il restait à cet endroit.

Il n’est pas devenu une lumière et a disparu. Est-ce que cela signifie que cette chose n’était pas une bête démoniaque… ?

Non, attends. Si ce n’était pas une bête démoniaque, qu’est-ce que c’était que cet organisme !?

Koyuki qui l’avait poursuivi jusqu’au coin du passage jeta un coup d’œil au cadavre du monstre, puis elle était venue s’accrocher au bras de Kazuki avec une forte pression. Il se demandait si elle avait peur du grotesque monstre, mais ce n’était pas le cas.

« Kazuki… s’il te plaît, regarde, » déclara Koyuki alors qu’elle était collée à lui, cherchant son contact.

Elle avait remarqué une chose encore plus terrifiante.

« Cette chose vivante possède des “oreilles”…, » murmura-t-elle.

Sur le cadavre qui avait cessé de fonctionner et qui se trouvait maintenant au sol, il remarqua quelque chose qu’il avait ignoré au milieu du combat. Cette chose avait des oreilles attachées même si elle n’avait pas d’yeux ni de nez. Ces oreilles étaient des oreilles pointues qui s’allongeaient brusquement.

« C’est… non, c’est une elfe. Une chose était avant ça une elfe, » s’exclama Kazuki.

***

Partie 5

« Barrett ! »

Mio avait lâché une balle de feu contre le monstre qui approchait.

Mais… la force de la flamme était faible. Le souffle de Mio devint rude après ça.

Pourquoi ne puis-je pas vaincre ce petit truc en une seule attaque !

… L’oxygène s’amincissait.

L’endroit appelé le souterrain n’était pas un endroit hermétique. Mais comme elle l’avait compris de l’air humide, cet endroit n’avait pas du tout une bonne ventilation.

Pour qu’une flamme brûle violemment, il lui fallait de l’oxygène. Plus Mio utilisait sa magie de feu dans cet endroit, plus son souffle était étouffé.

« Mio-oneesan, ne te force pas ! » déclara Lotte.

Lotte se tenait devant Mio où elle servait d’avant-garde.

Tout en tirant une volée de balles, elle avait chanté encore plus de sortilèges.

« J’ai tendu la main vers le sommet de Babel, devenant le chef du peuple ! Conformément à ma vie, ô tonnerre, tourbillonne en spirale dans ma main ! Blitzkrieg (lance d’assaut électromagnétique) !! » s’écria Lotte.

C’était une magie qui avait été utilisée pour la première fois dans une vraie bataille, la magie de niveau 4 de Prométhée.

La main gauche de Lotte était déjà équipée d’un gant de fer électromagnétique créé à partir de sa magie de niveau 3, Champ de collision. Ce gant de fer était enveloppé de lumière, et elle appela encore plus d’unités supplémentaires pour équiper son corps.

C’était une longue lance presque deux fois plus grande que Lotte.

« Prométhée… Schub, charge !! »

Sa lance étant prête, Lotte fit irruption dans le groupe de monstres.

Le courant électrique produit par le gantelet circula dans la lance, Lotte se transforma en un météore de foudre.

Tout ce qui se trouvait sur le chemin avait été percé d’un seul coup, électrocuté et transformé en cendres.

Lotte se précipita en ligne droite, elle arriva à l’arrière de l’essaim des monstres après une lutte.

« Prométhée, Schneiden ! » Lorsque Lotte ordonna, la partie de fer de lance se transformait, une lame s’y était équipée.

Transformant sa lance en un naginata, Lotte l’avait fait basculer de l’arrière de l’essaim des monstres.

La tempête de lames électriques avait explosé violemment, balayant l’essaim de monstres.

Lotte qui était armée d’une attaque à distance étendue grâce à la nouvelle magie qu’elle avait apprise était un démon de l’annihilation.

« … Désolé Lotte, je n’arrête pas de te retenir, » déclara Lotte.

Mio baissa sa tête alors que son souffle n’était toujours pas revenu à la normale.

« C’est seulement parce que je suis parfaitement adaptée pour purger les petits ennemis présents, desu. De plus, l’environnement de cet endroit n’est pas adapté à la magie des flammes après tout…, » déclara Lotte.

Les encouragements de Lotte étaient exacts, mais Mio n’était pas réconfortée par cela et elle gardait la tête baissée sans aucun signe de vouloir lever les yeux. Mio était aussi toujours accrochée à la bagarre avec Beatrix où elle n’avait pas été utile.

« … Même si je veux aussi être utile à Kazu-nii, je ne fais que vous retenir tous…, » déclara Mio.

Par la magie de la télépathie, Lotte pouvait percevoir les sentiments de Mio.

Un sentiment d’inquiétude se répandait complètement à la surface du cœur de Mio comme une mer sombre.

À cause de son impression d’impuissance contre elle-même, un vent froid d’abnégation soufflait à l’intérieur d’elle.

« C’est effrayant… Je continue d’exposer ce spectacle honteux devant Kazu-nii comme ça…, » Mio, qui était habituellement emplie de confiance en elle, murmura cela.

Lotte, de petite taille, enlaça Mio sur la pointe des pieds et le serrait dans ses bras, elle tapotait le dos de Mio avec légèreté.

« Kazuki-oniisan n’est pas quelqu’un de calculateur qui décidera de t’aimer ou de te haïr, que tu sois utile au combat ou non, pas vrai, desu ? Nous ne sommes pas censées être des gens que Kazuki-oniisan a rassemblés dans le but de créer un groupe fort, desu. Nous sommes liées à Kazuki-oniisan par un lien, des gens qui se sont réunis parce que nous nous aimons, desu. C’est pourquoi nous pouvons devenir un groupe puissant, desu, » déclara Lotte.

« … Je sais, ce genre de chose est évident. Parce que je suis avec Kazu-nii depuis longtemps. Mais… l’exposition d’une apparence disgracieuse quand je veux montrer mon bon point m’a toujours mise mal à l’aise…, » répondit Mio.

« Nous sommes des camarades qui s’entraident, alors faisons-le avec la bonne personne au bon endroit. Je vais m’occuper de toutes les petites créatures. Mio-oneesan, tu dois juste préserver tes forces. Alors, s’il te plaît, tu lanceras une grande magie contre le boss, quand nous le verrons. Allez, s’il te plaît, courage. S’il te plaît, que ton moral remonte ~, » déclara Lotte.

Contre Mio qui parlait d’un ton boudeur, Lotte prit un air de plaisanterie et tapa dans le dos de Mio.

« … Euh, ne sois pas insolente même si tu es plus jeune que moi, » déclara Mio.

Mio qui avait une expression boudeuse sur les joues alors qu’elle tirait sur les joues de Lotte avec un « munyu ».

« S’il te plaît, arrête ~, » déclara Lotte.

Même avec les joues écartées, Lotte élevait toujours une voix heureuse.

« Lotte, merci… À ce propos, je t’aime bien, » déclara Mio.

« J’aime tellement Mio-oneesan, desu ! Alors si Mio-oneesan a déjà rassemblé ses sentiments, allons de l’avant, desu ! » déclara Lotte.

*

« Il y a des bêtes démoniaques, cet endroit est en train d’être transformé en Terre hantée, n’est-ce pas ? Mais, si c’est vrai, je me demande pourquoi cette Terre hantée ne se propage pas, » déclara Mio.

Alors que toutes les deux avançaient, tout en glissant parfois à travers les pièges, Mio avait soudain ressenti un doute.

« La Terre hantée est quelque chose qui se propage rapidement, c’est pourquoi si on la laisse tranquille, elle empiéterait sur le sol de la Division Magique, n’est-ce pas ? Mais la ligne de démarcation de ce Terrain hanté se situe parfaitement au milieu de l’escalier qui descend vers ce souterrain, » déclara Mio.

« Quand Mio-oneesan le dit, je me suis rendu compte que c’est vrai, n’est-ce pas, desu ? » déclara Lotte.

« Elle est contrôlée par la main de quelqu’un… La Terre hantée ne s’étend pas plus que cela. La Terre hantée est maintenue à la taille appropriée. En d’autres termes, l’extermination des bêtes démoniaques a lieu périodiquement. En le voyant attentivement, le mur et le sol en béton sont usés, il n’a pas l’air vieux et en décomposition, cela raconte la fréquence des combats qui se sont déroulés ici…, » déclara Mio.

Il y avait un grand nombre de fissures et de ravages sur le sol et le mur de béton qui avaient été transformés en terre hantée. Ces signes n’avaient presque pas été trouvés du tout à proximité de l’entrée, mais plus ils avançaient, plus ils augmentaient.

« Pour faire une chose aussi gênante jusqu’ici, il doit y avoir une raison de préserver cet endroit en tant que Terre hantée. Qu’est-ce qu’ils foutent ici ? » demanda Mio.

« … Cette réponse, nous ne savons pas si elle pourrait exister au-delà de ce point, desu, » déclara Lotte.

À la fin du passage, Mio et Lotte avaient découvert une porte. En pensant au nombre de pièges qu’il y avait à partir du trou, il n’y avait aucun doute qu’un grand secret se cachait derrière cette porte.

« Ce n’est pas une porte infranchissable, n’est-ce pas, desu ? » demanda Lotte.

Il semblerait qu’il serait très difficile de transporter un adamantite super lourd jusqu’à cette distance sous terre.

Alors ce serait simple de briser cette porte. Lotte fit surgir une lance dans sa main gauche, puis elle vissa le fer de lance dans le trou de serrure — elle l’enfonça de force. Le trou de serrure s’était facilement cassé, et la porte s’était ouverte avec un bruit fort.

Il y avait un ordinateur dans la pièce. De plus, beaucoup de moniteurs étaient présents.

Dans cette pièce assez exiguë, il n’y avait que l’ordinateur. Ici, tout ce qui se passait dans un autre lieu était reflété et régulé par les moniteurs, il semble que c’était la salle de contrôle de l’espace souterrain tout entier.

Il ne fait aucun doute que cet ordinateur était un gros tas d’indices.

Mais c’était seulement s’ils pouvaient le démarrer.

« … Prométhée est à la racine de la Civilisation. Si c’est toi, peux-tu faire quelque chose ? » demanda Lotte.

Face à l’appel de Lotte, l’avatar du jeune garçon Prométhée apparu, « Ho-ho —, je vais voir ça, » il errait autour de l’ordinateur avec un intérêt profond.

« C’est un ordinateur, non ? De vastes signaux électriques sont entrés, calculés, émis… hmm hmm hmm je vois, c’est ce qu’on appelle l’ordinateur, hmm. Comme c’est génial. Comme c’est révolutionnaire, » s’exclama Prométhée.

« Prométhée, utilise mon corps, essaie de l’utiliser, s’il te plaît, » Lotte s’était assise sur la chaise devant l’ordinateur en disant cela à l’avatar de Prométhée qui avait disparu quelques secondes après.

Et puis les bras de Lotte avaient bougé tout seuls. Lotte qui était possédée par Prométhée avait cédé le contrôle partiel de son corps charnel.

L’alimentation de l’ordinateur avait alors été activée. La scène de séquence de démarrage était affichée dans les moniteurs, mais ce qui se reflétait dans le moniteur était quelque chose que Mio n’avait jamais vu auparavant. Ce n’était pas un système d’exploitation qui était utilisé en général, il semblerait qu’il utilisait un système d’exploitation spécial qui utilisait un cryptage des données dans un système de mémoire interne.

En bref, même s’ils détruisaient cet ordinateur et n’accédaient qu’à sa mémoire, il serait difficile d’analyser les données cryptées. Ils devaient donc percer la sécurité en utilisant cet endroit.

Les deux bras de Lotte devinrent les bras de Prométhée, les doigts parcouraient le clavier. C’était la première fois qu’ils utilisaient un clavier, c’est pourquoi le toucher du clavier de Prométhée était maladroit.

Cependant, les actions qu’il faisait sur son clavier étaient précises.

« Prométhée, peux-tu pirater un ordinateur ? » demanda Mio.

Face au sage qui était né dans ce monde avec le concept de civilisation, Mio avait été frappée avec admiration une fois de plus.

Une Diva était en train de pirater un ordinateur… ça ressemble complètement à une blague.

« Eh bien, d’une certaine façon, j’utilise une sensation spéciale, peut-être que tu peux dire mon sixième sens. Déverrouillage de la serrure. Et c’est ouvert, » déclara Prométhée.

Face à ce système d’exploitation spécial qui exigeait un mot de passe, Prométhée pirata facilement la sécurité.

« Oh ho, il y a un jeu ici, c’est le démineur, hein. Puis-je l’essayer un peu ? Le temps record du propriétaire de cet ordinateur est de 57 secondes. Je veux le surpasser sans faute, » déclara Prométhée.

« Tu ne peux pas, desu, dépêche-toi, s’il te plaît, » Lotte avait grondé Prométhée.

Parce que la conversation de ces deux-là s’était déroulée avec la seule bouche de Lotte, elle ressemblait complètement à un soliloque.

« Pas seulement pour démarrer l’ordinateur, pour accéder aux données à l’intérieur… oh hoh, on dirait qu’il était protégé par une double couche de mot de passe. Hahahha, comme c’est impertinent. Et, libération, » déclara Prométhée.

Pendant que le sage de la mythologie grecque riait bruyamment, il actionnait le clavier avec ses index qui tapotaient à plusieurs reprises.

Ses mouvements étaient ceux d’un débutant, mais il avait percé la sécurité solide impitoyablement.

« Hmm, en outre, pour lire ces données en profondeur, il semble que nous ayons besoin d’une sorte d’application dédiée. Cette application n’est pas sauvegardée à l’intérieur de cet ordinateur, on dirait qu’elle a été transportée de l’extérieur. Bon, et si je créais cette application à partir de maintenant ? » demanda Prométhée.

« … Je ne comprends pas du tout ce que tu fais, mais on dirait que rien n’est impossible pour toi, n’est-ce pas ? » demanda Lotte.

« Je ne peux pas créer cette application à partir de zéro, tu sais ? Je ne fais que comprendre la surface des données et reproduire l’application, » répliqua Prométhée.

Tandis que Mio s’émerveillait sur le côté, Prométhée compléta l’application improvisée avec sa frappe maladroite.

« Mais je ne comprends pas pourquoi il n’a demandé que le mot de passe et l’application sans utiliser la confirmation biométrique. S’il l’a demandé, alors c’est fini, même pour moi… Par hasard, le propriétaire de cet ordinateur a peut-être même un plan pour reconstruire son propre corps de chair. Ce n’est qu’une idée liée à mon imagination débridée, je ne sais pas s’il y a une autre raison » déclara Prométhée.

Reconstruire le corps de chair ?

Ce genre de chose était-il possible ? Si c’était possible, pour quelle raison ?

Soudain, Mio se souvint du moment où Kaya fut prise en otage par Loki et elle frissonna.

Le corps de Kaya avait sûrement été reconstruit à ce moment-là.

« Oh ho, j’ai trouvé quelque chose d’intéressant, » déclara Prométhée.

Prométhée frappa la touche d’entrée avec une force perceptible de « pachin ».

Les moniteurs qui couvraient une partie de la surface murale de la pièce s’allumèrent d’un seul coup.

Il semble que les innombrables moniteurs projetaient différents endroits dans cette zone souterraine.

Un certain écran terminal montrait une pièce où s’alignaient en grand nombre des choses qui ressemblaient à du liquide de culture, un autre écran projetait une grande salle qui se répandait en cercle comme une arène.

 

 

— À l’intérieur de cette salle circulaire, il y avait Kazuki et Koyuki !

« Prométhée ! Peut-on atteindre cet endroit ? » s’écria Mio.

Mio secouait énergiquement l’épaule de Prométhée (Lotte).

« Je n’ai trouvé aucune carte de cette zone souterraine dans cet ordinateur. Il semble que le propriétaire de cet ordinateur ait mémorisé toute la structure de cette zone souterraine dans sa tête, il n’avait donc pas besoin d’une carte. Pour ne pas avoir besoin de partager l’information, cela montre que la personne qui utilise cette zone souterraine est très probablement seule. Cependant, j’ai trouvé un fichier de données de “résultat d’expérience”. En regardant le contenu, je vois que des expériences ont été effectuées à cet endroit qui ressemble à une arène, il semble que les tests utilisaient les bêtes démoniaques comme adversaire. »

« Expérience ? Quel genre d’expérience ? Je suppose que nous pouvons le comprendre si nous regardons les données ? » demanda Mio.

L’écran du terminal changea rapidement à cause des agissements du Prométhée. Les yeux de Mio ne pouvaient pas du tout suivre, mais Prométhée devrait être capable de lire naturellement ces contenus à grande vitesse.

Les paroles de Prométhée s’obscurcissent face à la question de Mio.

« C’est… comment dire, c’est une expérience qui ne peut pas du tout être décrite avec des mots, » déclara Prométhée.

Quand Prométhée avait appuyé sur la touche Entrée, un URD avait été éjecté de l’unité centrale de l’ordinateur.

Toutes les données de l’ordinateur avaient été dupliquées dans ce support mémoire de grande capacité.

***

Partie 6

Kazuki et Koyuki avançaient dans le passage en massacrant un grand nombre de bêtes démoniaques, tellement qu’ils en avaient perdu le compte.

Heureusement, ils n’avaient plus rencontré d’ennemi boueux, de couleur chair comme avant.

Koyuki avait dit que « cette chose » aurait pu être une ancienne elfe.

S’ils l’avaient rencontré une fois de plus, était-ce une bonne chose de pointer son épée vers lui...

« Les esprits disent que vaincre cette chose qui était une elfe avant est un réconfort pour elle, tu n’as pas eu tort de la tuer, » déclara Koyuki.

Koyuki avait reçu un grand choc tout à l’heure, et même maintenant elle n’arrêtait pas de parler sans énergie.

Son visage qui était blanc, même dans le meilleur des cas, était devenu encore plus pâle comme si son sang s’en était complètement vidé.

Maintenant qu’elle l’avait mentionné, Kazuki avait le sentiment que le monstre disait un mot de gratitude immédiatement après sa défaite.

Il n’avait pas tué cette chose, il l’avait simplement libérée de cette condition… Est-ce qu’une telle pensée n’était qu’un moyen d’évasion pratique pour lui ?

Cependant, les esprits parlaient-ils en tant que représentants des sentiments de ce monstre ?

« Esprits, quel genre d’existence sont-ils ? » demanda Kazuki.

« Je ne sais pas… juste, j’entends toujours leurs voix dans la Terre hantée quand je suis dans des situations dangereuses. Ils m’ont donné des conseils et m’ont toujours aidé. C’est pourquoi maintenant aussi, je pense en conséquence qu’il est normal de suivre leurs paroles, » déclara Koyuki.

« La protection des esprits qui n’est accordée qu’aux elfes, n’est-ce pas ? Donc, Koyuki, tu as même ce genre de secret qui fait de toi un joueur solo, » déclara Kazuki.

« … En fait, juste avant le trou du piège, ils m’ont dit de ne pas avancer, mais… Je ne les ai pas écoutés, » avoua Koyuki.

Après avoir avancé dans le passage, ils étaient finalement arrivés à un espace circulaire dégagé. Bien qu’il n’y ait pas de sièges d’invités, sa forme lui rappelait celle d’une arène. Le mur et le sol étaient faits de béton émoussé, de même que les passages jusqu’à ce point. Mais cet endroit était usé par de petites rayures et des dommages.

« À quoi sert cette zone souterraine ? » demanda Kazuki.

« Peut-être, ce n’est qu’une supposition, mais…, » Koyuki avait commencé à parler nerveusement pendant que Kazuki observait les environs avec prudence.

« Une barrière a été dressée à l’entrée de cet endroit, mais cette sécurité n’était nullement assurée. Personne d’autre qu’un Magica Stigma ne pouvait entrer, mais inversement, il est facile pour Magica Stigma d’entrer ici, j’ai plutôt l’impression qu’ils l’accueilleraient même avec plaisir, » déclara Koyuki.

Certainement que c’était le cas. Avec la confirmation des stigmates, la sécurité avait pour fonction de spécifier l’intrus qui entrait, mais ce n’était pas une sécurité qui rejetait les intrus en eux-mêmes.

Cette zone souterraine avait rejeté les étudiants de la Division Épée, mais pas les étudiants de la Division Magie.

« Et puis ce que nous avons rencontré il n’y a pas si longtemps, c’était une elfe qui avait un pouvoir magique intrinsèquement fort, mais “sa forme a changé”… Il n’y a que deux conclusions. Seulement deux, mais, si nous pensons en mettant ces deux-là ensemble…, » Koyuki avait arrêté de parler.

C’était comme si elle hésitait à mettre l’imagination trop répugnante dans sa bouche.

Elle serra fortement la main de Kazuki et finit par parler.

« Les elfes et les Magica Stigmas conviennent comme matériel d’expérimentation. Je me demande si cet endroit n’est pas l’endroit où ils ont traité le cœur des gens, un site d’expérimentation humaine dans le but de renforcer artificiellement le pouvoir magique de l’homme ? » demanda Koyuki.

Les intrus avaient été accueillis ici — comme matériel d’expérimentation.

« Une bonne réponse. Bienvenue, ô roi de ce pays et sa jeune dame accompagnatrice. »

Si cet espace circulaire était une arène, alors depuis la direction du passage de l’autre côté où l’adversaire de la bataille sortait habituellement, une réponse qui confirmait l’hypothèse effrayante de Koyuki était venue.

kan','kan','kan','kan', les pas de chaussures de cuir bien huilées se rapprochaient.

Kazuki et Koyuki reprirent leur souffle, ils fixèrent leurs yeux sur l’homme qui venait.

Le personnage qui était apparu était un gentleman dans la fleur de l’âge portant un costume raffiné sur son corps.

Otonashi Tsukikurou. Le directeur de l’académie des chevaliers.

« Je me réjouis de l’arrivée de chacun d’entre vous ici du fond du cœur. J’ai rencontré des difficultés inattendues pour vous capturer, vous et Charlotte, avec certitude, mais vous êtes tous venus ici, seuls. Avec cela… il n’y a plus besoin d’hésiter à attaquer les éléments insurgés de la Division Épée, » déclara-t-il.

« Êtes-vous le propriétaire de cette zone souterraine ? » demanda Kazuki.

Kazuki avait une fois de plus confirmé l’évidence. Il n’avait pas pu s’empêcher de demander ça.

L’adversaire était le directeur de cette académie. Et puis — le père de Kaguya.

« Oui, c’est exact, » répondit le directeur.

Cet homme le disait même avec le sentiment de fiabilité d’un adulte qui acquiesçait d’un signe de tête calme. Il n’y avait pas une once de honte sur lui.

« Ce qu’on appelle le pouvoir magique est le pouvoir de l’esprit. Si ce pouvoir de l’esprit pouvait être renforcé artificiellement, alors nous pourrions créer un magicien encore plus fort. Dans l’intérêt de ce pays qu’on a appelé le Japon pour qu’il acquière le pouvoir de submerger d’autres pays, c’est quelque chose d’indispensable. C’est quelque chose que d’autres Pays Avancés Magiques ne peuvent absolument pas réaliser, car ils ont été forcés d’être fidèles par les Divas. C’est la tentative de ce que nous pourrions faire afin d’obtenir le plus grand avantage pour notre pays, » déclara le directeur.

En ce qui concerne les mythologies qui avaient imposé leur foi, il y en avait beaucoup qui voyaient la technologie scientifique trop avancée comme le symbole de l’arrogance de l’homme.

Quelque chose comme une expérience sur l’être humain vivant était certainement absurde.

« Même si j’ai parlé d’expérience humaine, le gouvernement a d’abord pensé que cette expérience devrait être couronnée de succès, même elle se traduit par un nombre considérable de sacrifices humains. L’esprit d’un être humain n’est finalement créé que par l’activité cérébrale. Les travaux des cellules du cerveau avaient été élucidés depuis longtemps. Quel genre d’organe c’est, quel genre de signaux électriques il utilise, quel genre de changement le pouvoir magique cause au cerveau, si nous le découvrons et le fabriquons nous-mêmes… c’était censé être une chose simple. »

Le directeur Otonashi avait continué à parler tout en poussant son index pour se masser le front.

« Mais le problème n’est pas si simple. La pierre philosophale inventée par cet alchimiste, Basileus Basileon, va créer dans le cerveau humain une zone qui ne peut être élucidée par la science. Les opérations que l’on croyait correctes théoriquement ont échoué l’une après l’autre et l’ego des sujets d’essai s’est effondré. L’esprit effondré a rendu leur pouvoir magique sauvage, ce pouvoir magique… avec un pouvoir qui déformait la réalité, leur propre chair a été déformée et transformée en masse de viande appropriée. Ce sont des résultats qui font que les cheveux de tout votre corps se dressent sur son extrémité. Avec leur esprit s’effondrant, leur corps de chair s’effondrait aussi. Tout cela est influencé fortement par le pouvoir magique. C’était quelque chose que la science ne peut même pas espérer anticiper ! »

Le doigt que le directeur Otonashi avait utilisé pour se masser le front montrait Koyuki du doigt cette fois, et il déclara. « Par rapport à cette expérience, le seul petit succès est resté la création des elfes, vous savez ? »

Qu’est-ce qu’il a dit ?

Koyuki s’agrippa à la main de Kazuki de toutes ses forces. Le teint de son visage était devenu tout blanc et bleu.

« … Êtes-vous en train de dire que les elfes ont été créés artificiellement ? N’ont-ils pas été quelque chose qui s’est produit naturellement ? » demanda Kazuki.

« Cette expérience a commencé immédiatement après la naissance de la magie. Des échantillons aléatoires ont été prélevés sur des bébés nés au Japon comme sujets d’essai, le traitement a été effectué secrètement à l’intérieur de l’hôpital. Il s’agissait surtout d’échecs, se transformant en quelque chose qui était enterré dans l’obscurité et connu de la masse commune sous le nom de Syndrome de la mort subite du nourrisson. Le taux de réussite étant trop faible, le projet des elfes a finalement été abandonné. Même le plus grand exemple de réussite des quelques succès que nous avons eus, Hiakari Koyuki, comparée à l’enfant prodige de la même génération… Amasaki Mio, elle n’était qu’à égalité avec elle, donc le coût de l’expérience a été jugé trop important. »

« Coût… ? » L’expression de Koyuki changea vers des mots qu’elle ne pouvait ignorer.

« Vous appelez les gens qui ont échoué… un coût… ! » s’écria Kazuki.

Cet homme, comment pouvait-il parler de telles choses avec tant d’insouciance et d’indifférence ?

Kazuki était terriblement en colère, en même temps qu’il ressentait un frisson de peur dans tout son corps.

« C’était pour la prospérité du pays. En payant avec le sacrifice de l’extrême minorité, nous pourrions accueillir une certaine prospérité, Hayashizaki Kazuki. Quand un roi comme vous a décidé de protéger Charlotte, j’ai été déçu, » déclara le directeur.

« Même sans cette force qui a été gagnée en payant avec des sacrifices, les 72 Piliers de Salomon nous avaient déjà donné la force, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

« Des stigmates, hein. Quand le projet des elfes s’est soldé par un échec, ce que nous avons vu ensuite, c’était les Stigmates. Il y a deux problèmes dans la Magie d’Invocation des stigmates. Le premier problème est que ce pouvoir est un pouvoir qui est contrôlé par une mystérieuse volonté avec une doctrine secrète, les 72 Piliers de Salomon. Il est inacceptable que la plus grande puissance militaire du pays dépende de quelque chose qui ne relève pas de la souveraineté du pays, » déclara le directeur.

« Les 72 Piliers de Salomon nous testent, pour savoir si nous utiliserions le pouvoir à bon escient ou non, » déclara Kazuki.

« C’est quelque chose qui est dit par celui qui se tient au-dessus. Nous, l’humanité, ne pouvons être testés par personne. Si ce n’est pas comme ça, alors c’est impossible d’être un pays indépendant, » déclara le directeur.

À ce moment-là, Leme s’était matérialisée aux côtés de Kazuki.

« Objection… nous ne vous lions même pas avec le lien de la foi, nous avons donné la force librement à ce pays, et c’est le résultat ? » demanda Leme.

« Tiens, le roi des 72 Piliers de Salomon, Lemegeton-sama, » déclara le directeur.

« … Leme aime les humains. J’aime chaque humain. Votre histoire est extrêmement désagréable. Dites-moi, par vous… non, par le gouvernement de ce pays, combien de personnes ont été sacrifiées pour la prospérité du pays ? » demanda Leme.

Le roi des 72 Piliers de Salomon, Lemegeton avait demandé cela avec sa méfiance mise à nue. C’était une situation terrifiante qui provoquerait le mécontentement de Leme, mais le directeur Otonashi n’en avait même pas tenu compte et avait fait l’idiot en répondant. « Qui sait ? »

« Pour autant, comparé au nombre de victimes, le nombre de personnes qui étaient devenues heureuses doit être beaucoup plus grand, vous savez ? » répliqua le directeur.

« … Pourquoi, pourquoi votre façon de penser suppose-t-elle dès le départ qu’il y aura des sacrifices ? » demanda Kazuki.

Kazuki s’interposa spontanément. La situation avec Lotte était la même.

Il était certain qu’à un moment donné, il se pouvait qu’ils aient dû sacrifier quelque chose quoiqu’il arrive.

Cependant, sans même déployer ses plus grands efforts jusqu’à la limite, jetant calmement les autres en sacrifice, il ne voulait absolument pas reconnaître ce genre de méthode. Si je dois être roi… !

« Nous n’avons actuellement aucun problème, n’est-ce pas !? La figure de l’ennemi n’est même pas encore visible, alors comment pouvez-vous dire que des sacrifices sont nécessaires ? Pourquoi n’avez-vous pas osé essayer de vous battre sans rien sacrifier pour gagner notre prospérité ? Vous choisissiez la méthode qui créait facilement des sacrifices alors que vous abandonnez tout effort et toute lutte alors que vous étiez vous-même toujours dans un endroit sûr où vous exerciez cette autorité ! Cependant, ce genre de méthode ne vous gagnera aucune confiance, que ce soit de la part de votre camarade ou des 72 Piliers de Salomon. Si l’on dit que je suis un Roi… alors je deviendrai un Roi qui combattrai avec tout le monde, » déclara Kazuki.

« Comme Kazuki l’a dit. En vous voyant, Leme ne ressent que de la tristesse, » déclara Leme.

***

Partie 7

De l’autre côté de l’écran, Mio et Lotte, ainsi que Prométhée, écoutaient également cette conversation.

Prométhée murmurait tristement. « Tout comme ce que dit cet homme, les autres Mythologies ne reconnaîtront pas ce genre d’expérience qui a renforcé le pouvoir magique à l’aide de la science. C’est certainement un avantage que seul ce pays peut faire. C’est ainsi, cependant… utiliser la science pour ce genre de chose est… »

Le sage qui avait donné et sauvegardé le feu de la civilisation pour que les hommes se protègent les uns les autres avait été frappé de chagrin.

« Étrange. Pourquoi n’êtes-vous pas d’accord avec ma logique ? C’est pourquoi, les humains avec leur propre ego sont si…, » commença le directeur.

Le directeur Otonashi avait incliné la tête tout en gardant son expression vide comme une poupée.

« Bien, continuons l’histoire. J’étais au-delà de la rédemption avant ça. La recherche des stigmates conférés par les 72 Piliers de Salomon était devenue mon centre d’intérêt. La première chose que j’ai comprise, c’est qu’il y a une forte force contraignante dans le contrat. En ce qui concerne les 72 Piliers de Salomon, même si leurs pouvoirs sont utilisés d’une manière qu’ils ne veulent pas, les 72 Piliers de Salomon ne peuvent refuser de prêter leur pouvoir. Oui, cela aussi peut être compris par le parchemin qui enregistre le Mythe. La majorité des 72 Piliers de Salomon étaient des gens qui étaient considérés comme des démons par l’enseignement de Christ. L’existence appelée Démon est une existence conforme au contrat. Si nous retournons la table en ce qui concerne le contrat, alors nous devrions être capables d’utiliser les démons habilement. »

Certes, la magie d’invocation d’Asmodée de Kaguya avait impitoyablement dénudé son crochet sur Kazuki qui était l’entrepreneur de Lemegeton. Il y avait une force irrésistible où ils ne pouvaient pas dire qu’il y avait consentement ou refus.

« Les 72 Piliers de Salomon sont obligés par leur entrepreneur et leur position doit être réduite en esclavage par le Magica Stigma. De plus, ils ne pouvaient pas annuler ce contrat en cours de route. Mais, nous ne pouvons pas dire que nous sommes dans une position supérieure contre les 72 Piliers de Salomon à cause de cela. Parce que les 72 Piliers de Salomon peuvent choisir de ne plus donner de stigmates à la génération suivante. Le pouvoir magique de l’homme diminuera après leur apogée à l’âge de vingt ans. La période de service actif des Magica Stigmas est courte. Seulement quelques années. En fin de compte, notre pays est devenu dépendant des 72 Piliers de Salomon. »

« Certes, c’est comme ça, mais… vous méfiez-vous tellement de Leme et des autres Divas ? » demanda Leme.

Leme fit un visage désagréable face à une telle considération qui était si scrupuleuse d’un bout à l’autre.

« Après cela, j’ai fait des recherches sur l’opération de transplantation de stigmates. Si nous pouvions transférer les stigmates de la personne en déclin à une personne encore jeune, alors même sans que les 72 Piliers de Salomon ne renouvellent leur contrat avec une autre personne, il n’y aurait aucun problème. En utilisant les stigmates héréditaires, nous avons pu tirer avec force la puissance des 72 Piliers de Salomon. En réussissant ça, nous serons indépendants des 72 Piliers de Salomon, capables de les gouverner. Eh bien, on pourrait dire que c’est aussi un parasite. »

Ce qu’il avait dit avait rendu Lemegeton pâle.

« … Que pensez-vous que Leme et les autres des 72 Piliers de Salomon sont !? Le contrat que Leme et les autres Divas ont signé conformément à notre confiance… vous envisagez de faire de nous, les Divas, une simple source d’énergie comme des esclaves ! » s’écria Leme.

« Mais le problème est que les stigmates sont étroitement liés à l’esprit. En extrayant les stigmates des étudiants de l’académie et des chevaliers qui étaient tombés dans une grave intoxication magique et ne pouvaient reprendre connaissance, j’ai effectué d’innombrables expériences humaines de transplantation de stigmates en utilisant une grande partie des elfes ratés que j’ai préservés et cultivés. »

En l’espace d’un an, des dizaines de chevaliers et d’étudiants de l’Académie des chevaliers étaient tombés en état d’ivresse magique et avaient disparu dans cette Terre hantée. Cependant, pour certaines de ces victimes… d’être traitées comme du matériel d’expérimentation !

« Le résultat de l’expérience était… une chose misérable. Peu importe combien de fois je l’ai répété, l’esprit des elfes qui étaient plantés d’un stigmate s’est effondré avec une quasi-certitude. Vous l’aviez vu sur le chemin, ce morceau de viande qui utilisait la magie. C’était un résultat d’expérience, juste pour que vous le sachiez. Je ne vous ai envoyé qu’un seul corps, en partie pour vous présenter. »

Cet être qui ressemblait à une argile de viande couleur peau… au moment où Kazuki avait porté le coup de grâce, ses lèvres disaient « Merci » légèrement.

Le sang de Kazuki s’arrêta de couler et sa conscience lui donna l’impression de s’envoler au loin.

« … Vous êtes fou ! » s’écria Kazuki.

« Ce n’est pas vrai. Je suis sain d’esprit. Lorsque le résultat de l’effondrement de l’esprit a été rendu public avec une quasi-certitude, le gouvernement a pris la décision d’annuler cette recherche sur la transplantation des stigmates. Cependant, ma façon de penser était différente… Il n’y a pas besoin de quelque chose comme l’ego chez un soldat. Quelque chose comme l’ego n’est pas nécessaire. Quelque chose comme un visage n’est pas nécessaire. Même le nom n’est pas nécessaire. Même la volonté n’est pas nécessaire. Une fois les recherches terminées, j’ai été nommé directeur de l’académie des chevaliers, mais j’ai secrètement poursuivi les recherches. Et puis j’ai nommé cette recherche, Projet — Caryatid [1]. »

« Le nom de cette académie est… ! » s’écria Kazuki.

L’Académie des Chevaliers Caryatid, c’était le nom de cette académie !

« Bien sûr, j’ai officiellement entré un sens différent. J’ai nommé cette académie Caryatid en hommage aux filles qui sont engagées par les 72 Piliers de Salomon comme “le pilier qui a soutenu la société”. Cependant… Je pense que la véritable nature de la dénomination que j’ai donnée à cette académie est tout à fait appropriée. Cette académie est mon site de recherche pour l’obtention d’un avenir glorieux ! Tous les étudiants sont le pilier humain (sacrifice humain)… ! » déclara le directeur.

Sous terre… Les jours agréables que Kazuki avait passés dans la maison des sorcières dans son souterrain étaient — .

« L’expérience se déroule bien. Maintenant, il est devenu possible d’extraire les stigmates avec une pureté relativement élevée. Puis, si ces stigmates sont transférés à un “humain à l’ego dilué”, une Magica Stigma idéale qui a conservé sa forme humaine telle qu’elle est et qui combattra conformément à l’ordre qui lui a été donné est née. Ce moi va changer l’ordre de chevalier de ce pays. Avec le magicien le plus fort que j’ai créé comme sa bannière. C’est-à-dire… le roi de ce pays est… »

Le directeur Otonashi avait montré du doigt Kazuki tout en gardant son visage sans expression.

« Ce n’est pas vous. C’est ma fille, Kaguya », déclara le directeur.

Il avait l’intention d’opérer sa propre fille, c’était donc ce que cet homme avait proclamé.

… Rien qu’en entendant l’histoire de cet homme, Kazuki avait l’impression que sa propre santé mentale était en train de craquer.

Ce type est-il vraiment le père de Kaguya-senpai ?

« J’ai donné l’éducation la plus optimale à Kaguya. Cette enfant est un être humain normal inférieur en tant que matière première par rapport à Hiakari Koyuki. Cependant, j’ai stimulé la croissance de son pouvoir magique postérieur par mon éducation et mon hypnotisme imprimés. J’ai imprimé le sens du devoir que “Elle doit être la magicienne la plus forte” depuis son enfance. Ce sens du devoir est devenu la plus grande priorité dans sa vie. Cette pensée forte incita ainsi la croissance de son pouvoir magique. Quand je lui ai donné le siège de présidente du conseil des élèves, j’ai imprimé la suggestion de “assumez vos responsabilités en tant que magicienne la plus forte” encore plus loin. Je lui parle de repousser toute émotion avec un jugement logique, je l’hypnotise afin qu’elle s’acquitte de sa responsabilité en tant que magicienne la plus forte, et cela sans faute. »

Il avait élevé sa fille comme un robot, qui écoutait ses ordres sans poser de question.

Bien sûr, le visage sans influence de Kaguya était une personne vraiment humaine et gentille.

Toutefois… c’est certain que Kaguya avait eu quelques moments où elle s’était forcée à la mort pour faire des choses déraisonnables. La Senpai de l’époque s’était transformée avec la personnalité de machine que cet homme avait construite.

« Quand Kaguya aura reçu ma suggestion, elle abandonna immédiatement son ego. Là, je transplanterai “les stigmates du roi” qui sera extrait de vous. L’effondrement de l’esprit pourrait être freiné au plus bas, vous voyez ? Ma fille sera le nouveau roi. Cette enfant sera capable de se tenir debout au sommet. Si c’est pour cette raison, alors ça ne me dérange pas, même si mes mains sont sales. Quelqu’un comme moi est sans importance. Oui, quelqu’un comme moi, » déclara le directeur.

Juste là, le directeur Otonashi, qui était jusqu’à présent sans expression, avait l’air d’avoir soudainement perdu l’équilibre dans sa santé mentale.

« Quelqu’un comme moi, quelqu’un comme moi… » Il avait commencé à appeler à plusieurs reprises.

Soudain, Kazuki s’était retrouvé dans le doute quant à tout ça.

L’humain devant ses yeux, était-il vraiment sain d’esprit ? Il était normal ?

« M. le directeur Otonashi… êtes-vous un magicien illégal ? » demanda Kazuki.

Sa personnalité s’était érodée et il avait déjà été empli par un certain désordre, alors n’est-ce pas ce qui se passait en ce moment ?

« Je suis… Je suis… illégale ? C’est moi ? Qu’est-ce que vous voulez dire ? » demanda le directeur.

« Pour entrer dans l’entrée de ce souterrain, la personne doit avoir un stigmate. Vous devez avoir un lien avec quelqu’un. Et puis ce quelqu’un, c’est celui qui vous rend fou, n’est-ce pas ? » demanda Kazuki.

« Quelqu’un ? J’ai fait tout ça de mon plein gré. Je ne suis pas fou ou quoi que ce soit. C’est vrai, je décide de tout moi-même. Mais, quelqu’un comme moi est sans importance. Hein ? … Je vois, alors c’est comme ça, hein ? »

Soudain, le directeur Otonashi se couvrit le visage des deux mains.

« C’est vrai, j’ai jeté mon ego il y a longtemps. Mais, alors, qui suis-je ? Qui que je sois, cela n’a pas d’importance. Je n’ai pas besoin d’un visage. C’est vrai, quelque chose comme le visage n’est pas nécessaire. »

Le directeur Otonashi avait soudain enterré ses ongles, il avait commencé à s’arracher le visage.

« Inutile, inutile, inutile, inutile… » En murmurant comme un disque rayé, avec des doigts remplis d’une force anormale, ses fibres musculaires avaient été arrachées. Il enfonça ses doigts dans la chair déchirée et écarta la chair encore plus loin de là. Le blanc de l’os fut exposé ainsi que du sang pulvérisé.

Kazuki et Koyuki prirent un peu de recul en voyant son comportement abrupt et fou.

Des globes oculaires étaient tombés aux pieds du directeur Otonashi avec un plop. Le visage du directeur Otonashi avait été raclé de toutes ses ondulations en ce moment, se transformant en une surface plane.

À partir de là, le directeur Otonashi avait commencé à pétrir le peu de viande qui s’accrochait encore sur son visage comme une argile. Comme une tache qui se répandait, la viande malaxée avait noirci et elle s’était étalée rapidement.

« Quelque chose comme le visage n’est pas nécessaire… Je suis le Dieu sans visage…, » déclara le directeur.

Le directeur Otonashi avait enlevé ses mains de son visage.

Ce visage avait été changé en un visage plat noir de jais sans traits.

Il n’avait même plus des yeux et un nez, avec seulement des lèvres qui affichaient un sourire, accroché au visage noir de jais.

« C’est vrai, avant même de m’en rendre compte, j’avais jeté mon propre ego, sans m’en rendre compte jusqu’à la fin. Je me transformais déjà. Mon empiétement était déjà en voie d’achèvement. C’est exact… Je suis Nyarlathotep. La Diva du Mythe de Cthulhu. »

 

« Nyarla... Mythe de Cthulhu ? Je n’en ai jamais entendu parler, » devant les moniteurs, le Prométhée de la mythologie grecque murmurait tout en trouvant ça suspect.

Mio était aussi dans le même cas de figure. Bien qu’elle ait déjà appris les grandes lignes de toutes les Mythologies au cours de la classe de Mythologie, ses oreilles n’avaient jamais entendu parler d’une telle Diva avec ce nom qui semble aléatoire et difficile à prononcer.

« Je connais cette Diva, desu. Je l’ai vu dans un anime, » déclara Lotte.

« Anime… ? Pas dans le cours de mythologie, mais un anime ? » demanda Mio.

« Oui. Bien qu’on l’appelait Nyarlathotep dans cet anime, » répondit Lotte.

 

Notes

  • 1Projet Pilier humain. Le kanji pour pilier humain peut aussi signifier sacrifice humain. Quant à Caryatid, c’est un pilier qui a été sculpté comme une statue féminine qui a servi de support architectural. Vous pouvez trouver ceci principalement dans le temple grec.

***

Partie 8

« Quelque chose comme un nom n’est qu’une série de sons insignifiants. Il y a aussi d’autres prononciations comme Nyalatoteph ou Naiarlathotep. Les gens essaient d’être conscients de moi avec un effort fugace et m’ont donné divers noms. Cependant, même les noms, même cette forme, ne sont rien de plus qu’une partie arrachée des rêves infinis en constante évolution. Après tout, les humains ne sont pas capables de reconnaître correctement notre véritable essence. Ainsi le moi actuel est lié à la reconnaissance humaine, cependant c’est une question ennuyeuse… Plutôt que d’écouter mon histoire, parlons de celle de Tsukikurou, » déclara la Diva au visage noir.

L’homme au visage noir et plat, alors qu’il tournait autour des morceaux de viande arrachés et des globes oculaires encore éparpillés à ses pieds, se mit à parler avec loquacité.

« … Vous savez, cet homme ne s’en est jamais rendu compte jusqu’à ce qu’il soit empiété. Il est devenu incapable de faire la distinction entre mon souhait et son propre souhait. Il pensait que ma voix murmurante était sa propre voix intérieure. Et puis, parce qu’il ne voulait pas regarder directement ses propres péchés, il s’est même arrêté de réfléchir sur lui-même. Et puis il s’est perdu tout seul. Ô Roi de l’homme, il semble que Loki aussi se vante de sa propre habileté, mais si nous parlons de l’éclat du talent, je me demande si mon talent n’est pas celui qui est à plusieurs niveaux au-dessus, n’est-ce pas d’accord ? Parce qu’en ce qui concerne le fait de rendre fou l’homme, il n’y en a pas de chose supérieure à nous dans le Mythe de Cthulhu. »

Nyarlathotep tourna son visage noir de jais vers Kazuki et se tortilla les lèvres.

Kazuki sentit des sueurs froides de dégoût couler le long de sa colonne vertébrale.

Pour qu’une Diva matérialisée attende dans cet endroit, une chose comme celle-ci… !

Il avait anticipé qu’un magicien illégal était lié au pouvoir magique inquiétant qui venait de ce sous-sol.

Mais il avait la fausse impression que le corps de chair du magicien illégal n’avait pas encore été volé parce qu’aucun incident ne s’était produit jusqu’à présent et qu’il restait caché.

Mais, pour que la Diva puisse facilement finir de détourner le corps comme ça… !

« Cet homme est une chose si pitoyable. En recevant la nomination du gouvernement quant à la tâche de recherche expérimentale sur l’être humain, il avait d’abord un sentiment extrême de culpabilité. C’est pourquoi il s’est persuadé que cette expérience était absolument nécessaire pour le bien de ce pays, et puis il a commencé à rêver de faire régner sa propre fille comme le souverain de ce pays. Pour le bien du pays, pour le bien de sa fille… ça sonne vraiment bien quand on le met en mots, n’est-ce pas ? Il a été enivré par l’idée que cela n’avait pas d’importance à quel point ses mains devenaient sales si c’était pour ce but, afin qu’il puisse se justifier. C’est ainsi qu’il poursuivit l’expérience sans relâche. Il était déjà en colère à l’époque. Vraiment en colère. Mais lui-même ne pensait même pas qu’il était fâché, même pour un petit peu. Vous savez que la seule folie qu’il n’a pas eue, c’est de se déchaîner en tant que magicien illégal. Mais c’est tout. C’est la seule chose à propos de quoi il n’était pas fou. À cette époque, j’avais déjà fini d’empiéter à l’intérieur de lui. Brillant, n’est-ce pas ? »

Face au costume que Nyarlathotep portait. « Quels vêtements étouffants ! ». Il ouvrit l’attache à son cou d’un geste.

De l’espace sous sa chemise, d’innombrables tentacules se répandirent alors.

« Avant ça, le directeur Otonashi avait bien dit mon propre souhait, non ? Qu’est-ce que c’est que ce truc, le savez-vous ? » demanda la Diva.

Malgré tout ce qu’il avait fait, le directeur Otonashi avait dit à juste titre que tout cela était pour « renforcer l’Ordre des Chevaliers du Japon ».

Cependant, la Diva sous ses yeux, son objectif n’était nullement de faire prospérer le Japon.

Le processus qu’ils avaient suivi était le même, mais cette Diva devait avoir un objectif totalement différent.

« Est-ce maintenant au tour de mon histoire ? Vous voyez, j’ai l’intention d’utiliser efficacement les recherches d’Otonashi Tsukikurou. Son désir de longue date d’un “Nouvel Ordre de Chevaliers”… était de rassembler des magiciens artificiels qui pourraient parasiter le pouvoir des 72 Piliers de Salomon, mais ce plan sera réquisitionné par ce moi. Puis le magicien le plus fort que Tsukikurou a élevé avec soin… Otonashi Kaguya, je la recevrai comme mon nouveau corps de chair. Parce qu’avec Otonashi Tsukikurou dont le pouvoir magique s’affaiblissait déjà comme base, mon pouvoir actuel ne suffit pas. Tsukikurou avait déjà terminé tous les arrangements préliminaires pour qu’Otonashi Kaguya perde son ego, il me sera donc facile de piller ensuite son corps avec ma magie caractéristique. Mais tout cela n’est possible qu’après avoir pillé vos stigmates. Ainsi j’obtiendrai le corps de chair le plus fort et l’ordre de chevalier le plus fort — le jeu sera ma victoire. »

« … Jeu ? » Contre les mots étonnants, Kazuki demanda à son tour.

L’objectif des Divas qui faisaient des apparitions dans le monde, même maintenant il était encore enveloppé de mystère. Mais l’objectif de ce Nyarlathotep était devenu évident.

L’objectif de Nyarlathotep était-il le « Jeu » ?

Lorsque Kazuki avait tenté d’éveiller son intérêt, Nyarlathotep avait soudain révélé sa fureur.

« C’est vrai, ce monde de Mythologies… c’est un jeu ennuyeux ! Notre Mythe de Cthulhu n’est pas reconnu comme une véritable mythologie par ce monde, alors notre affaiblissement est inévitable ! Quelle blague !! Le grand nous qui ne sommes même pas pris en compte par la conscience de l’humanité, perdons notre essence comme l’Horreur Cosmique, alors que beaucoup de dieux mauvais sont complètement scellés ! Moi seul, l’Azathoth, le Messager non handicapé peut obtenir la divinité ! Mais l’influence d’une mythologie qui n’a rien d’autre qu’une Diva… qu’est-ce que je vais faire avec ça, bon sang ! Ce monde est trop centré sur les humains. L’âme du monde est façonnée par l’esprit de l’homme magnifié, seule une Diva dont l’existence pourrait être interprétée par l’homme est autorisée à exister. Le Mythe de Cthulhu dont la véritable essence est “impossible à comprendre par l’homme” a été déformé… Donc nous, du Mythe de Cthulhu, nous pouvons gagner à travers le jeu, je suis seul à courir partout, à effectuer des manœuvres secrètes, j’ai dû m’épuiser pour que nous puissions être victorieux contre d’autres Mythologies. En tirant le meilleur parti du fruit des recherches de Tsukikurou, en dirigeant l’Ordre des Chevaliers, les magiciens artificiels et en utilisant le pouvoir des 72 Piliers de Salomon, je vais gagner à travers le Jeu. Et puis, avec cette main, j’usurperai l’Astrum (l’Âme du Monde) dont toutes les Mythologies ont toujours rêvé. L’Astrum sera teinté de notre couleur et conduira l’humanité dans la folie, en réalisant la renaissance du brouillard du chaos rampant dans l’univers, Azathoth ! »

Astrum… ? Veut-il gouverner le monde de l’esprit humain, Astrum dont le contrôle est l’objectif de toutes les Divas ? Mais qu’est-ce que cela signifie?

Cependant, Nyarlathotep n’avait pas répondu au doute de Kazuki.

« C’est pratique pour vous tous de venir jusqu’ici. Alors sans réserve, je peux ruiner la Division Épée qui va à l’encontre de “ma Division Magie”… Permettez-moi de vous présenter l’un des fruits de la recherche blasphématoire de Tsukikurou. Venez… Magica Quad-core (Magicien aux Quatre Marques) !! »

En réponse à l’ordre de Nyarlathotep, d’innombrables bruits de pas pouvaient être entendus depuis le passage de l’autre côté. C’était le bruit des pas qui marchaient en titubant dans une posture instable comme une personne qui marchait en étant somnolante. Le nombre d’individus arrivant était de douze.

Ce qui est apparu, c’était douze filles aux cheveux argentés, couvertes de masques, qui étaient à tous les coups des elfes. Des objets avec reliure en cuir noir étaient portés sur leur corps, et un grand nombre de stigmates étaient gravés sur leurs bras et leurs jambes minces.

« Le sous-produit du Projet elfe que le gouvernement a fait avancer, et le Projet Tsukikurou — Caryatid. Les elfes éliminés qui étaient en relativement bon état ont été transplantés avec quatre stigmates extraits qui avaient chacun une pureté relativement élevée. Que pensez-vous de quatre stigmates combinés avec le pouvoir magique des elfes ? Charmant, n’est-ce pas ? Bien sûr, leur personnalité s’est effondrée et elles ne retiennent que très difficilement leurs formes humaines. Le chevalier idéal de Tsukikurou est encore loin, mais… ces enfants peuvent être résumés à être mes soldats. En tout cas, il n’y a personne d’autre que moi dans le mythe de Cthulhu. Je laisserai la gestion de votre cas à l’une d’elles. Après tout, j’ai encore des choses à faire. »

Nyarlathotep regardait soudain un coin du plafond — son visage noir de jais souriait avec complaisance face à l’objectif de la caméra cachée là.

 

« Après tout, les humains qui connaissent ce secret ne peuvent absolument pas s’échapper. Les gens qui se sont perdus dans cet endroit tabou et qui en savent trop sont devenus fous devant la vérité dégoûtante… c’est si beau de suivre cette théorie n’est-ce pas ? Peu importe le nombre de corps, ce n’est toujours pas assez, vous savez ? … Eh bien, ô roi inexpérimenté de l’humain, je vous souhaite un bon combat. Bien qu’il n’y ait aucun moyen pour vous tous de survivre ici et de vous échapper de cette zone souterraine, » déclara-t-il.

Nyarlathotep se retourna.

« Faites-le, » ordonna-t-il.

Après avoir laissé un court ordre à l’une des Magicas Quad-core, la silhouette de la Diva noire disparut dans l’obscurité du passage de l’autre côté avec les onze personnes qu’il dirigeait.

Les stigmates de l’unique Magica Quad-core laissée dernière avaient commencé à émettre de la lumière magique sans même dire une déclaration de combat !

« Koyuki, recule ! … Koyuki ? » s’écria Kazuki.

Quand Kazuki avait fait demi-tour, Koyuki était incapable de bouger comme si son corps et son cœur étaient paralysés, elle tremblait.

« Kazuki… Je suis…, » balbutia Koyuki.

Ces yeux étaient teints de désespoir comme un humain qui souhaitait sa propre mort.

En ce moment, dans cette situation, cette fille se noyait dans la terreur d’un degré comparable à « affronter un ennemi terrifiant »… Depuis quelques minutes, il y avait trop de vérités terriblement choquantes concernant les elfes.

« Je… maintenant… j’ai compris la véritable identité des esprits, » balbutia Koyuki.

« Qu’as-tu dit ? … Les esprits ? » demanda Kazuki.

L’existence emplie de plus de mystères que les bêtes démoniaques, les esprits. Un être abstrait et intelligent dont on disait qu’il ne pouvait être perçu que par les elfes…

Pourquoi est-ce que ce nom était apparu dans ce genre de situation ?

« La véritable identité de ces filles est… la personnalité détruite des elfes dont le pouvoir magique a été élargi au-delà de la personne ordinaire et laissé dans Astrum, une pensée résiduelle, » déclara Koyuki.

Dit-elle que ce sont les fantômes des elfes !?

« Leur émotion coule en moi…, » murmura Koyuki.

Alors qu’elle pensait les avoir épuisées avant ça, les larmes de Koyuki avaient recommencé à couler.

« Pourquoi… pourquoi… il n’y a que moi qui vive comme ça… ? » D’une voix tremblante, Koyuki avait laissé échapper sa pénitence. Mais, ne dis pas que c’est mauvais pour Koyuki de vivre !

« Koyuki, même si tu ne peux pas accepter que tu vives encore, je ne laisserai absolument pas Koyuki mourir ! Je te protégerai jusqu’au bout ! » s’écria Kazuki.

« Airuaokagurma !! » [1] De l’autre côté du masque de la Magica Quad-core, on pouvait entendre un cri humain incompréhensible.

Pour cette fille dont la personnalité perdue était déjà intégrée à son cœur, ce cri insignifiant était un sort.

Ce qui avait été invoqué, c’était une magie d’invocation des 72 Piliers de Salomon !

Cette fille était censée utiliser la magie d’invocation de quatre Divas différentes. Pour combattre ce genre d’adversaire, il devait prévoir quel genre de magie l’adversaire allait utiliser, observer l’élément de la magie, et faire face avec de la magie appropriée.

Notes

  • 1Il s’agit d’une rune issue du mythe de Cthulhu.

 

***

Partie 9

Celle qui lui avait appris l’importance d’observer l’adversaire était Koyuki.

À partir du flux du pouvoir magique, il faut prévoir les détails de la magie que l’adversaire allait utiliser !

Kazuki essaya de comprendre quel genre de phénomène magique la Magica Quad-core demandait à la Diva en se basant sur la puissance magique tourbillonnante. Il l’avait senti d’une façon ou d’une autre — une attaque physique.

« uoamuaoma ! »

La magie avait été invoquée. Autour de la Magica Quad-core, d’innombrables clous géants avaient surgi.

« Ô sagesse s’accumulant à travers l’histoire humaine, blindée mon corps avec des couches d’armure ! Lourde, épais, rejette toute la brutalité ! Seusenhofer !! » Kazuki s’était couvert le corps d’une armure avec la magie de Prométhée.

Les innombrables clous volaient comme une ligne de lances. Kazuki était venu de front pour couvrir Koyuki. Il ne pouvait pas s’échapper. S’il bougeait, Koyuki serait touchée. Elle ne serait même pas tombée dans l’ivresse magique, cela allait être une mort instantanée.

Koyuki faisait une grimace indiquant qu’elle allait accepter ce genre de destin avec obéissance !

Kazuki avait bloqué les innombrables clous avec son corps entièrement couvert par une armure. L’armure s’effrita d’un seul coup, mais les clous se dispersèrent avant d’atteindre la puissance magique défensive de Kazuki. La défense avait été un succès !

Cependant, la Magica Quad-core avait chanté un sort différent presque en même temps — un élément de feu ! « Anfkjanfascs !! »

« Autocombustion ! » s’exclama Kazuki.

Kazuki avait invoqué son sort au bon moment, à peine avant que l’invocation magique de l’adversaire se soit achevée. Parce que la cible de la magie défensive était son propre corps, il n’avait pas besoin de passer par la partie ciblage et le temps de chant était donc court.

Kazuki compléta l’armure usée avec une armure de flamme sur le dessus.

Les projectiles de flammes avaient volé à la vitesse d’une balle de fusil. C’était une magie que Kazuki connaissait bien, c’était Barrett. L’armure de flamme et la balle de flamme se compensaient l’une l’autre et les deux s’éteignaient.

« Fsdfsdvkdkdseoda !! »

La Magica Quad-core ne s’arrêtait pas ! Encore plus de magie est venue voler !

Kazuki avait échoué dans sa Prévision à cause de la vitesse écrasante qu’il ne pouvait pas suivre. Au niveau des pieds de la Magica Quad-core, un morceau du sol de béton s’était détaché et avait flotté vers le haut, puis il s’était envolé dans la direction de Kazuki. Le Seusenhofer usé avait été écrasé, infligeant des dégâts au pouvoir magique défensif de Kazuki.

… D’autres arrivent encore. Cet ennemi lui tirait dessus comme une arme automatique !

« Cvcmiedflaowfd !! »

La quatrième magie avait été invoquée un peu plus tard que les trois précédentes, c’était une magie de niveau encore plus élevé par rapport à la magie jusqu’à maintenant.

Un nuage de tonnerre noir pur avait été créé sur la tête de Kazuki. L’énergie de la foudre avait été produite à partir de là, et puis un énorme éclair était tombé à Kazuki !

« Flash ! Raikiri !! »

Effectuant une frappe en Iai avec le Trésor Sacré qui était heureusement à portée de main, Kazuki avait découpé cette foudre. Pour lui, posséder Raikiri alors que l’ennemi utilisait un élément foudre était une bénédiction.

… Le cycle des attaques magique était trop rapide !

L’adversaire divisait sa conscience en quatre sur les quatre stigmates et chantait les sorts en même temps !

La magie défensive n’arriverait pas à temps. Sans parler de se défendre au mieux de ses capacités, il ne pouvait même pas se défendre tout simplement.

La Magica Quad-core se tenait debout sur place et tirait la Magie d’Invocation en succession rapide comme une machine. Kazuki montait la garde devant Koyuki, il n’avait même pas le droit de chanter la magie d’attaque ou d’entrer dans un combat rapproché.

« AH… aa…, » Koyuki avait émis une voix gémissante en regardant la scène devant elle.

Kazuki était continuellement frappé par la magie pour la protéger.

Pourquoi ? Même si elle-même voulait mourir… pourquoi essayait-il encore de se protéger en faisant du bénévolat avec son propre corps ?

Elle s’était détestée pendant longtemps. De plus, elle avait elle-même confirmé qu’elle était née d’une expérience qui donnait la nausée. Elle était née à cause des innombrables sacrifices.

Comme je le pensais, je suis un monstre !

De plus, je suis encore plus sale que je ne l’avais imaginé, une existence blasphématoire.

Même le puissant pouvoir magique que je croyais être le seul sens de mon existence était quelque chose qui venait des ordures pourries.

Moi qui suis comme ça, en ce moment… je retiens Kazuki.

Pourquoi fait-il ce genre d’action jusqu’à maintenant ? Pourquoi, pour quelque chose comme moi…

Koyuki avait soudain imaginé le moment où il l’avait finalement abandonnée. Kazuki allait arrêter de la couvrir et la magie d’attaque allait la percée. La chair de son corps allait ainsi être détruite sans même laisser sa forme originale intacte.

Je ne veux pas de ça… C’est effrayant.

Mourir n’était pas effrayant. Mais si elle continuait à traîner les pieds de Kazuki comme ça et qu’il finissait par la détester complètement…, c’était une perspective effrayante ! C’est pourquoi elle ne voulait pas bien s’entendre avec qui que ce soit, malgré cela… !

« S’il te plaît, arrête ça tout de suite…, » Koyuki avait supplié Kazuki pour qu’il arrête.

C’était effrayant d’être trahie, alors elle avait supplié qu’il arrête de la protéger. Mourir en écoutant ses propres désirs était beaucoup plus confortable que de mourir en étant détestée par Kazuki.

« Arrête tout de suite…, », mais son dos n’écoutait pas du tout la petite voix de Koyuki.

L’esprit de Koyuki était à l’intérieur de sa solitude qu’elle utilisait pour se protéger.

{... Ne vous jetez pas dans l’autoabandon.}

Soudain, il y avait eu une voix d’une femme venant par la télépathie.

{Nous ne vous disons pas notre vraie identité ici pour vous faire du mal.}

Était-ce parce qu’elle avait compris leur véritable identité, en ce moment leur voix résonnait encore plus clairement que jamais, elle était capable de comprendre la voix des esprits. Maintenant, enfin, la voix des esprits n’était pas un sentiment vague, la voix était transmise comme des mots verbaux.

{Pour le protéger, levez-vous.}

En entendant les paroles des esprits, Koyuki leva la tête inclinée et regarda de nouveau le dos de Kazuki.

Pourquoi… ?

{Nous surveillons les elfes survivants depuis longtemps.}

{Tout le monde était isolé. Ils se sentaient seuls. Tout cela nous a été transmis.}

{Mais vous avez réussi à avoir des individus importants pour vous, non ? Même maintenant, on peut le sentir.}

{On n’envie pas votre vie ou quoi que ce soit. Les personnes importantes que nous n’avons pas pu obtenir, s’il vous plaît, nous voulons que vous les protégiez.}

Protégée… ne pas être protégée, mais que cela soit elle vers lui…

{Battez-vous.}

{Et ensuite, vainquez la Magica Quad-core avec votre force.}

{Son ego s’est effondré, mais elle est toujours maltraitée pour sa magie… c’est vraiment douloureux.}

Mais… elle pensait qu’elle ne pouvait plus se battre. Même si elle priait, même si elle réfléchissait beaucoup, elle ne pouvait toujours pas pétrir le pouvoir magique. Le pouvoir magique qu’elle avait longtemps pensé comme étant la valeur de son existence était…

« Ne comprenez-vous toujours pas pourquoi vous ne pouvez pas utiliser la magie ? » déclara une nouvelle voix.

« … Vepar ? » s’exclama l’elfe.

Aux côtés de Koyuki, un avatar de sirène flottait.

« En vous, la routine de l’invocation du pouvoir magique a désormais changé. Pendant longtemps encore, vous avez invoqué le pouvoir magique uniquement pour prouver votre propre pouvoir. L’idée de “prouver mon propre pouvoir” était devenue votre clé pour pétrir votre pouvoir magique. C’était votre routine jusqu’à maintenant. Mais le flux de vos sentiments que vous avez en ce moment n’était plus comme ça. C’est arrivé au moment où vous êtes tombée dans l’ivresse magique pour lui et que vous vous êtes retrouvée face à vous-même. N’oubliez pas ce que vous avez ressenti à ce moment-là, » déclara sa Diva.

— Je ne veux pas abandonner. Je veux pouvoir vivre et avoir une relation intime avec quelqu’un, je ne veux pas abandonner !

Le moi de l’époque m’a suppliée pour ça !

« En utilisant ce sentiment, vous serez capable d’invoquer la magie, alors s’il vous plaît noter bien cela. C’est une façon de chanter la magie que vous n’avez jamais connue. Je vous aime bien alors que vous étiez si seule. Je suis la princesse sirène. Ainsi, je peux parfaitement comprendre votre solitude. C’est pour ça que je veux vous pousser dans le dos. Allez — changez-vous tout de suite afin de briser cette solitude. » L’avatar de Vepar avait disparu après avoir laissé ces mots.

Koyuki avait affronté ses propres sentiments. Elle avait déjà trouvé la pensée la plus intense qu’elle ait jamais ressentie au cours de ces douze années qu’elle avait vécues.

Kazuki l’avait protégée face à d’innombrables clous, d’une balle de feu, d’un fragment de terre et de la foudre sans même bouger un pas.

Je comprends. Je le vois. Ce que je veux faire du fond du cœur. La voie afin d’obtenir du plaisir de cela.

Je dois obtenir un état de cœur différent qu’avant !

« Je… Je vais me redéfinir ! Ma force n’est pas seulement pour le plaisir de combattre… elle se transforme en force pour protéger les personnes qui sont importantes pour moi !! » s’écria Koyuki.

{Nous allons vous donner de la force, Koyuki.}

{Que nous soyons une existence crasseuse ou pas, cela dépend de nous-mêmes.}

{Maintenant, êtes-vous capable de bénir votre propre existence, non ?}

{Si vous pouviez accomplir une vie significative, cela deviendrait alors le nouveau sens de l’existence des elfes.}

Les pensées résiduelles laissées dans l’Astrum, les esprits, leur forme changèrent en pure puissance magique et s’écoulèrent dans Koyuki.

D’énormes pouvoirs magiques tourbillonnaient à l’intérieur de Koyuki. Sa robe magique incomplète avait retrouvé son aspect majestueux comme un bourgeon fleuri. Elle était devenue capable de chanter le sort avec une rapidité incomparable qu’auparavant.

« … Celle qui a coulé des centaines de navires ô menace de la mer qui rôde au fond de l’océan ! Les captivant par ma voix chantante, à la surface… montre-moi toute l’histoire ! »

« … Koyuki ? » s’exclama Kazuki.

Kazuki se retourna pour la regarder avec des yeux teints de choc.

Alors qu’il la regardait, elle ressentait du bonheur juste à cause de cette petite chose.

« Poignarde ton crochet ! Briseur — . » Acheva Koyuki.

Elle sentait qu’elle avait rempli cette magie d’invocation d’un pouvoir destructeur encore jamais vu jusqu’à présent.

Pour pouvoir protéger Kazuki, et cette… pitoyable Magica Quad-core, afin de la libérer de son tourment !

« — de Glace !! »

Leurs tympans avaient été assourdis par le grondement tonitruant qui semblait affecter le monde entier.

L’instant d’après, l’espace sous les pieds de la Magica Quad-core s’était déformé, et une montagne de glace colossale avait surgi de là. La pointe aiguisée de la montagne de glace s’était précipitée sur la Magica Quad-core, la transperçant. Non seulement l’espace se déformait de plus en plus dans toutes les directions les unes après les autres, mais des montagnes de glace s’élevaient de tous ces points.

De toutes parts, des fragments de glace que l’on pourrait vraiment appeler des montagnes de glace s’étaient écrasés sur la Magica Quad-core.

Quand la montagne de glace s’était écrasée sur la montagne de glace précédente, cela avait dispersé des fragments de glace partout, et une nouvelle montagne de glace avait été immédiatement créée, pulvérisant la Magica Quad-core encore plus.

Le nombre de montagnes de glace que Koyuki invoquait normalement en utilisant cette magie était de six. Mais — .

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA — ! »

Tandis que Koyuki criait comme pour montrer la preuve de son existence, elle avait produit des montagnes de glace encore et encore. Le nombre était presque le double de la normale, dix montagnes de glace. La Magica Quad-core avait été percée sans interruption un certain nombre de fois. La glace s’était écrasée partout, réfléchissant les lumières transparentes de façon irrégulière.

Après que toutes les montagnes de glace aient fini d’attaquer, la Magica Quad-core était tombée sur le sol comme un chiffon jeté à la poubelle.

« … Koyuki, peux-tu de nouveau utiliser la magie ? Au contraire, le pouvoir tout à l’heure…, » commença Kazuki.

« Kazuki ! C’est une elfe… ce n’est toujours pas fini ! » déclara Koyuki.

Face à un Kazuki qui était émerveillé, Koyuki l’avait grondé pour son manque de vigilance.

Comme l’avait dit Koyuki, la Magica Quad-core s’était levée. Son pouvoir magique défensif n’avait toujours pas été épuisé.

« Kazuki, je vais libérer cette enfant. C’est pourquoi… s’il te plaît, protège-moi en tant qu’avant-garde ! » demanda Koyuki.

« … Laisse-moi m’en occuper ! » déclara Kazuki.

Tout en pensant que cette Koyuki qui avait récupéré était fiable, Kazuki avait fait face à la Magica Quad-core.

« Famfswa ! »

Comme d’habitude, se défendre contre les magies consécutives de son adversaire était tout ce qu’il pouvait faire. Mais l’état de préparation de ce côté-ci était différent de celui d’avant. Tant qu’il pouvait défendre, Koyuki en finirait depuis l’arrière !

« Briseur de Glace ! » s’écria Koyuki.

Une fois de plus, cela avait invoqué la magie du niveau 6. Les montagnes de glace avaient frappé la Magica Quad-core fermement l’une après l’autre — finalement tout son pouvoir magique défensif avait été consommé.

La Magica Quad-core s’effondra face en l’air, alors les lèvres de la jeune elfe tremblaient.

Était-ce parce que le pouvoir magique présent maintenait à peine la préservation de la forme de vie du corps de chair remodelé ? En même temps que le pouvoir magique de l’elfe se desséchait, elle avait fermé les yeux après avoir utilisé toutes ses forces, et son souffle s’était arrêté pour l’éternité.

Face à cette horrible victime, Kazuki avait ressenti un sentiment insupportable.

« Nyarlathotep doit être vaincu, sans faute, » le murmure de Koyuki était rempli d’émotion. Kazuki hocha la tête en entendant ça.

***

Chapitre 4 : Évasion ~Simulation de l’amour~

Partie 1

Ils n’avaient pas de temps pour se laisser aller.

Kazuki et Koyuki étaient retournés par le chemin d’où ils étaient venus de toutes leurs forces.

« Après tous, les humains qui sont au courant de ce secret, nous ne pouvons absolument pas les laisser s’échapper. » C’est ce que Nyalatoteph avait dit. Il visait aussi Mio et Lotte.

Et puis il avait prévu de remonter à la surface et de mener les Magicas Quad-core à l’assaut de la Division Épée.

S’il se chargeait de Kazuki dans ce souterrain et arrivait à capturer Lotte, alors il fallait s’attendre à ce qu’il n’hésite plus à détruire la Division Épée.

Sans parler de Kohaku et des autres qui étaient les forces de l’opposition contre la Division Magie, mais les étudiants normaux qui n’étaient pas impliqués étaient aussi entraînés là-dedans. Même si c’était le directeur Otonashi, il hésiterait, mais Nyalatoteph n’aurait aucune pitié.

Quoi qu’il arrive, il fallait y mettre un terme. Ils avaient besoin de retrouver Mio et Lotte dès que possible et de remonter à la surface.

Mais il restait encore un obstacle. C’était la méthode pour échapper à ce niveau.

Pour revenir au niveau où se trouvaient Mio et Lotte, ils devaient invoquer la magie du tsunami de Vepar deux fois en même temps.

Kazuki devait donc augmenter le niveau de positivité de Koyuki envers lui au point de lui permettre d’utiliser cette magie… !

« Koyuki ! Quel est le niveau de la magie du tsunami ? » demanda Kazuki.

« Niveau 4 ! » répondit-elle.

Ils avaient eu une conversation sans ralentir leurs pas de course, Kazuki avait confirmé le niveau de positivité en utilisant l’anneau de Salomon.

Koyuki Hiakari — 87

« Koyuki ! Ton niveau de positivité a besoin de trois points de plus ! » déclara Kazuki.

« Haa !? » s’exclama-t-elle.

De quoi diable parles-tu dans ce genre de situation ? C’était le genre de visage avec lequel elle regardait Kazuki.

« Koyuki… il ne reste plus grand-chose ! Allez, tout de suite, tout de suite ! Vite ! » déclara Kazuki.

En entendant Kazuki parler dans une grande panique, Koyuki avait crié en réponse avec un visage rouge vif. « E-Es-tu stupide !? Même si tu me dis de t’aimer, comment diable vais-je faire ça !? »

« Je ne sais pas non plus… Qu’est-ce qu’on devrait faire ? » s’exclama Kazuki.

Alors qu’ils couraient de toutes leurs forces, ils atteindraient bientôt l’endroit où ils étaient arrivés après être tombés dans le piège de type trou.

Ils ne pouvaient même pas perdre un peu de temps en vain, Kazuki était donc devenu impatient.

Soudain, dans sa tête chaotique, Kazuki se souvint que la phobie des hommes d’Hoshikaze avait réduit son niveau de positivité. Une hypothèse arriva donc dans sa tête.

« Koyuki ! Peut-être que tu n’es pas honnête envers moi et envers toi-même ? Alors à cause de cela, le niveau de positivité qui à l’origine devrait augmenter encore plus haut est peut-être freiné ! » déclara Kazuki.

« C’est quoi cette théorie ? » demanda Koyuki.

« Koyuki, je crois que tu as de l’affection pour moi, mais… Koyuki, tu n’as jamais montré ce genre de signe clairement, pas même une fois ! C’est pourquoi, si tu exprimais tes sentiments maintenant, Koyuki, honnêtement et ouvertement, alors quelque chose comme les restrictions à l’intérieur du ton cœur seraient libéré et ton niveau de positivité devrait augmenter ! … Probablement ! » déclara Kazuki.

« M-Même si tu dis ce genre de choses… ce genre de…, » balbutia Koyuki.

« Vite ! Vite ! Tout le monde est en danger ! » s’écria Kazuki.

« Euhhhhh… quelqu’un comme toi… quand je disais que ce qui t’est arrivé était insignifiant, je ne l’ai jamais vraiment pensé ! En fait, je me soucie de ce qui va t’arriver !! » déclara Koyuki.

Koyuki avait dit à plusieurs reprises que ce qui arrivait à Kazuki était insignifiant, et c’était donc la première fois qu’elle disait de telles choses aussi honnêtement.

Une petite marque de cœur était sortie de la poitrine de Koyuki.

« C’est bien, deux de plus ! » déclara Kazuki.

« L-La vérité, c’est que toutes les fois où je suis venue te sauver, ce n’était pas du tout par accident ! Je me suis longtemps inquiétée pour toi et mes yeux n’arrêtaient pas de te suivre, j’ai choisi les mêmes quêtes que tu faisais exprès et je t’ai suivi en secret ! J’étais vraiment timide, mais même ainsi, tu n’arrêtais pas de venir me voir et tu commençais toujours des conversations avec moi. Alors je devenais encore plus timide… à la fin, je t’insultais avec un langage abusif comme si ce qui t’arrivait était trivial ! » déclara Koyuki.

Une petite marque de cœur était sortie de la poitrine de Koyuki.

« Donc c’était comme ça… 1 de plus ! » déclara Kazuki.

« La vérité, c’est que je t’aime bien ! Je ne sais plus ce que je fais ! Pourquoi… pourquoi me pousses-tu dans un coin, en me racontant des mensonges et en étant méchant avec moi ? Est-ce pour faire sortir ce que je pense vraiment comme ça !? Tu le fais, alors même que tu sais que je suis une lâche !! » s’écria Koyuki.

Les yeux sur le visage rouge vif de Koyuki devenaient rapidement humides.

« Stupide ! Sale type ! Je te déteste… non, je t’aime ! Je t’aime tellement ! Je ne sais plus ce que je fais !! Même si j’ai toujours utilisé des mots si durs, tu disais toujours que ça faisait partie de mon charme… quand tu as dit que j’étais mignonne en uniforme de bonne… J’ai adoré ça ! Imbécile ! Je ne comprends plus ce que je dis, idiot, idiot, idiot, idiot, idiot, idiot, idiot ! » s’écria Koyuki.

Finalement, Koyuki se mit à crier et à pleurer alors qu’elle s’effondra pendant que ses larmes coulaient.

« Koyuki, tout à l’heure, cela a monté de cinq d’un coup ! C’est déjà bon !! » déclara Kazuki.

« Je, je ne peux plus faire ça… pourquoi tu souris ? Je suis si gênée que je veux mourir… uggu, ueeeeeeee… » balbutia Koyuki.

« Koyuki, désolé ! … Nous sommes déjà arrivés, alors chantons le sort ensemble ! » déclara Kazuki.

« … OK, gusu —, » déclara Koyuki.

Koyuki essuyait ses larmes avec ses bras, puis elle tendit son visage qui avait encore du rouge restant en rassemblant tout son courage.

« « Ô surface de l’eau agitée par notre voix chantante, manipulez et ramassez la petite vague et transformez-la en tsunami ! Venant de l’au-delà et emporté dans le lointain… Bruit océanique, Vague de la marée ! » »

Dès qu’ils étaient arrivés dans l’impasse où ils étaient tombés, ils avaient tous les deux repris leur souffle et avaient invoqué la magie.

Derrière eux, un gigantesque raz-de-marée s’était abattu.

Le raz-de-marée avait englouti Kazuki et Koyuki, s’écrasant sur les murs de l’impasse. Le niveau de l’eau du donjon souterrain augmenta rapidement, et il fut plein à ras bord d’eau de mer.

Attrapant la main du Kazuki confus qui utilisait cette magie pour la première fois et n’avait pas les connaissances pour la manipuler, Koyuki avait manipulé l’écoulement de l’eau et avait fait surface en douceur sous l’eau. Elle ressemble à une sirène, pensa Kazuki.

« ... puhaa, »

Quand les deux étudiants avaient sorti leur visage à la surface de l’eau, ils avaient vu que le plafond était juste au-dessus de leur tête.

Tout en gardant le niveau de l’eau avec la magie du tsunami, Koyuki avait chanté un autre sort.

« … Celle qui a coulé des centaines de navires ô menace de la mer qui rôde au fond de l’océan ! Les captivant par ma voix chantante, à la surface… montre-moi toute l’histoire ! … Poignarde ton crochet ! Briseur de Glace ! »

Gelant la surface de l’eau, des montagnes de glace étaient apparues les unes après les autres, poignardant le béton.

Encore plus que la taille et la force, Koyuki s’était concentrée sur l’abaissement de la température.

La montagne de glace dont la transparence et la dureté avaient été augmentées jusqu’à la limite avait poussé le plafond vers le haut en un clin d’œil et avait percé. En peu de temps, un grand trou s’ouvrit avec des éclats de glace et des pierres qui tombaient autour d’eux.

« Kazuki ! »

Koyuki prit la main de Kazuki et monta sur la dernière montagne de glace créée. Les montagnes de glace n’arrêtaient pas d’émerger, puis les deux individus avaient sauté du trou du plafond jusqu’à l’étage supérieur. L’océan magique et les montagnes de glace avaient après ça épuisé leur énergie et ils avaient disparu, ne laissant plus qu’un large et béant trou.

On n’a pas le temps. Kazuki avait affiché l’emplacement de tous ceux qui étaient liés à l’anneau de Salomon et il avait cherché où se trouvaient Mio et Lotte.

« Par ici, dépêchons-nous ! » déclara Kazuki.

Les deux individus avaient commencé à courir tout en se tenant la main.

◇ ◇ ◇ ◇

Pendant qu’il courait, il avait rapidement été capable de détecter l’endroit où se trouvaient les deux filles, même sans utiliser la capacité de l’anneau de Salomon. Une grande puissance magique tourbillonnait devant nous.

Une Magica Quad-core utilisait le vaste pouvoir magique de l’elfe et chantait quatre magies différentes en même temps. Mio et Lotte se battaient désespérément. Les vagues déchaînées causées par ces sorts pouvaient être ressenties même loin du champ de bataille, à tel point que cela lui piquait la peau.

Peu de temps après, les voix de Mio et Lotte devinrent audibles.

« Autocombustion ! »

« Seusenhofer ! »

À l’autre bout du passage, il avait pu voir leur silhouette endurer la volée de sortilèges ininterrompus de la Magica Quad-core avec une magie défensive au péril de leur vie. On pouvait voir derrière elles une pièce dont la porte était grande ouverte. On aurait dit qu’elles avaient rencontré les Magicas Quad-core dirigées par Nyalatoteph alors qu’elles s’échappaient à peine.

Il n’y avait qu’une seule Magica Quad-core ici présente. Nyalatoteph avait jugé que c’était suffisant avec seulement cela, il semble qu’il menait les dix derniers et se dirigeait vers la surface.

Bref, l’invasion de la Division Épée commençait.

« Barrett ! »

« Ô nullificateurs des temps anciens, transforme ce vide qui réside dans ma poitrine en un souffle glacial. Par le silence ruisselant du rejet, du froid et du silence… Vent Glacial !! »

Kazuki et Koyuki avaient tiré leur magie dans le dos de la Magica Quad-core tout en s’élançant tout près.

Heureusement, leur position leur permettait d’attaquer en tenaille.

« Koyuki, couvre-moi depuis cette position ! » déclara Kazuki.

Koyuki arrêta ses pieds à cet endroit et joua le rôle de batterie magique anti-attaque.

Kazuki n’avait pas fait baisser sa vitesse de course et il avait frappé la Magica Quad-core comme ça.

« Kazu-nii ! »

« Kazuki-oniisan… Je savais bien que tu viendrais, desu ! »

Les expressions des deux filles qui étaient totalement épuisées étaient colorées par l’espoir.

« Je serai l’avant-garde, alors chantez ensemble ! »

« Onii-san, merci beaucoup… Je ne pouvais pas devenir le bouclier de Mio-oneesan si c’est que moi, desu…, » déclara Lotte.

L’armure qui couvrait le corps de Lotte racontait l’histoire des attaques féroces qu’elle avait reçues avec son état d’usure. Mio était une magicienne d’arrière-garde parfaite, mais ce n’était pas comme si la capacité défensive de Lotte était si élevée.

Elles avaient toutes les deux besoin d’un bouclier pour les protéger.

Kazuki fit jaillir de l’entrée de son fourreau une rayure de lumière argentée. La Magica Quad-core n’était qu’un épouvantail quand il s’agissait d’un combat rapproché.

Avec son manque d’instinct de combat et de survie, la Magica Quad-core n’était pas capable de se battre à bout portant.

Cependant, même si elle était frappée comme un épouvantail, sa concentration sur son sort n’avait pas du tout été perturbée. Peu importe le nombre de fois que cette ennemie se faisait frappée, sa Magie d’Invocation s’était terminée avec certitude.

Pour se défendre contre l’attaque de l’ennemi, l’avantage élémentaire était important.

Kazuki avait le sentiment qu’il était éclairé par une nouvelle façon de combattre.

Lui-même avait été capable d’utiliser la magie d’invocation de plusieurs Divas et de manipuler de multiples sorts élémentaires.

En d’autres termes, il pouvait choisir une magie défensive avec un avantage élémentaire contre la magie offensive de l’adversaire. Si lui, qui se tenait à la première ligne, pouvait arrêter la magie offensive de l’adversaire en utilisant tous les éléments de l’adversaire, il serait un rocher inébranlable dans la Formation du Ciel et de la Terre. Il pourrait le faire… s’il rassemblait beaucoup plus de liens.

En utilisant la Prévoyance afin de prédire la magie offensive de la Magica Quad-core, Kazuki avait continué à endurer en utilisant la magie défensive.

Il y avait de la magie élémentaire contre laquelle il ne pouvait toujours pas se défendre, mais avant même que Kazuki n’élève la voix, Mio avait déjà terminé la longue incantation depuis l’arrière.

« Ô oiseau de paradis sur qui la lumière des cieux réside sur son corps, réduis en cendres le péché sur la terre selon mon accusation ! Aurore du Jugement !! »

Ce qu’elle avait chanté de toutes ses forces, c’était la magie de niveau 6 de Phoenix.

L’avatar de Phoenix s’éleva dans le dos de Mio, brillant comme s’il condensait la lumière du monde entier. Cette lumière était super condensée et c’était devenu un laser à haute température, puis elle avait été tirée sur la Magica Quad-core.

Recevant cette magie spécialisée dans le pouvoir destructeur, la magie défensive de la Magica Quad-core avait été exterminée et elle avait été vaincue.

« … »

La Magica Quad-core vaincue — la jeune elfe, Kazuki et les autres étaient tombés dans le silence en regardant son corps.

Les quatre personnes ici présentes savaient maintenant toutes quel genre d’existence était cette fille.

Le silence pour le requiem de son âme coula un moment, mais ils levèrent bientôt la tête.

« Allons à la surface, » annonça Koyuki.

***

Partie 2

La Division Épée s’était mise à paniquer.

Le bruit des explosions provoquées par la magie et les bruits de l’effondrement de l’école en bois se poursuivaient par intermittence, alors que les cris résonnaient largement.

La catastrophe venait de la Division Magie. Les dix Magicas Quad-core étaient arrivées dans une zone vide où il n’y avait pas de présence parce que les classes étaient en cours. Quand le bâtiment scolaire qui devait être leur cible était entré dans leur champ de vision, elles avaient immédiatement commencé à chanter leur magie. Lorsque le bâtiment avait été détruit et que les élèves à l’intérieur avaient été amenés à découvert, la cible de la magie offensive avait été modifiée pour être les élèves. Les cours avaient ainsi été interrompus et les élèves avaient commencé à paniquer.

Les étudiants qui s’étaient vu enfoncer un complexe vis-à-vis des Magica Stigmas ne pouvaient même pas penser à résister, ils couraient seulement en essayant de s’échapper pour de bon.

 

***

Le bâtiment scolaire numéro un qui abritait la salle du personnel de la Division Épée était situé à l’endroit le plus éloigné de la Division Magie. Peut-être que le bâtiment numéro un avait été construit dans le coin du terrain parce qu’ils avaient anticipé le combat qui allait éclater un jour avec la Division Magie. Grâce à cela, ils avaient échappé à un préjudice direct.

« Attaque de magiciens illégaux ! Ils sont dix !! »

Les enseignants commençaient à être découragés par le rapport qui arrivait par la porte qui s’ouvrait brutalement.

« Qu’est-ce que vous avez dit… est-ce Loki !? »

« Non, leur apparence ne correspond pas à celle de Loki… Leur apparence est différente de celle des magiciens illégaux qui étaient apparus dans tous les incidents jusqu’à présent !! C’est encore plus inquiétant… !! »

« Mais, pourquoi les magiciens illégaux envahissent-ils depuis la Division Magie !? »

Même au milieu de ce rapport, le grondement tonitruant était encore audible de loin.

« Nous avons contacté la salle des professeurs de la Division Magie, mais… les étudiantes de la Division Magie ont déjà commencé à se réfugier. La Division Épée doit attendre des renforts de l’Ordre des Chevaliers et… »

La salle du personnel était tombée en silence en un instant après avoir entendu les paroles de l’enseignant qui tenait un téléphone cellulaire dans une main.

C’était un silence où la rage bouillante et l’impatience ne faisaient qu’un.

« Ces gars, même s’ils se pensent généralement si importants, mais maintenant ils vont abandonner la Division Épée !? Les Magica Stigmas de la Division Magie devraient avoir le pouvoir de se battre, n’est-ce pas !? »

Un enseignant haussa la voix en raison de la colère.

Pour un enseignant à qui l’on avait confié la tâche par les parents d’aider et de protéger les enfants, cette façon de penser était erronée, mais en pensant à la capacité de combat des élèves de la Division Magie, c’était tout naturel.

« En attendant l’Ordre des Chevaliers… à quelle heure pense-t-on que les renforts vont arriver ! »

Les professeurs comprenaient mieux que quiconque que l’Ordre des Chevaliers ne pouvait pas venir de si tôt.

L’ordre des chevaliers avait sous une pression extrême en raison des raids fréquents de Loki. De plus, en raison d’un manque de personnel, l’Ordre des Chevaliers était en train d’amincir le déploiement dans les environs de l’Académie des Chevaliers. Ils avaient décidé que lorsque quelque chose se passe à l’Académie des Chevaliers, ce serait les élèves eux-mêmes qui devaient faire quelque chose à ce sujet.

En réalité, les étudiants agissaient déjà en tant que remplaçants de l’Ordre des Chevaliers lorsqu’ils entreprenaient des quêtes. Ils avaient après tout la force de se battre.

La situation était un désordre extrême où ils n’avaient que peu d’information. Pourquoi les professeurs de la Division Magie avaient-ils ordonné la blague de faire se réfugier les élèves qui avaient le pouvoir de se battre… !?

« Aucun étudiant de la Division Épée ne tente-t-il de s’y opposer ? Ce n’est que dix personnes, n’est-ce pas ? » Un enseignant de la Division Épée, Tsukahara Hisatada, cria cela.

Tsukahara était le professeur qui soutenait la faction anti-Division Magie de Kohaku. Il donnait aussi secrètement aux étudiants des trésors sacrés qu’il obtenait des canaux illégaux de l’Ordre des Chevaliers. À cause de ses pensées et de ses croyances, il ne pouvait pas accepter de tomber dans le désespoir simplement parce qu’elles avaient été abandonnées par les élèves de la Division Magie.

Les étudiants de la Division Épée devaient franchir cette situation par leurs propres efforts.

« Tsukahara-sensei, on y va ! Nous utiliserons les Trésors Sacrés ! »

Face à la ruée des étudiants qui fuyaient, un groupe avait fait irruption dans la salle des professeurs. Ces élèves ignoraient tous les autres enseignants qui étaient tombés dans la panique et ne cherchaient que des instructions de Tsukahara.

Celle qui était à la tête du groupe était Kohaku, l’actuelle présidente du conseil des élèves de la Division Épée.

« Les adversaires sont inconnus, mais… pouvez-vous le faire ? » demanda Tsukahara.

« Nous avons l’intention de gagner contre la Division Magie. Nous allons vous montrer que nous pouvons le faire, » déclara Kohaku.

Face à la réponse de Kohaku, Tsukahara hocha la tête comme s’il disait : c’est exactement ce que je pensais.

« … D’accord, allez les arrêter. Mais faites-le en donnant la priorité au sauvetage des élèves qui sont tombés dans l’ivresse magique, » ordonna Tsukahara.

Il y avait un nombre considérable d’étudiants qui avaient déjà été frappés par la magie. Les étudiants qui possédaient un pouvoir magique défensif ne pouvaient pas se faire tuer si facilement,

Mais si ceux qui étaient déjà dans la condition d’avoir perdu leur pouvoir magique étaient à nouveau frappés par la magie, cela affecterait naturellement leur vie.

« Bien sûr ! »

Kohaku et les autres étudiants répondirent vaillamment et sortirent de la salle des professeurs.

Tsukahara les avait envoyés tout en saisissant fermement sa propre épée ornementale bien-aimée.

Les adultes dont le pouvoir magique était déjà en déclin n’avaient pas le pouvoir de se battre.

***

Partie 3

La salle des professeurs de la Division Magie était également tombée dans le chaos, mais grâce à la direction digne du directeur Otonashi qui était finalement apparu, le chaos s’était quelque peu calmé.

« Heureusement, les dégâts n’ont pas atteint la Division Magie. Rassemblez les élèves en un seul endroit afin qu’ils se réfugient. Refusez les demandes de renforts de la Division Épée, faites-les attendre jusqu’à ce que l’Ordre des Chevaliers arrive. » Il avait donné une telle instruction.

Une émission diffusée à l’intérieur de l’école à la suite de l’ordre avait résonné dans l’ensemble du terrain de la Division Magie.

Il y avait aussi la question de l’identité de l’ennemi qui était encore inconnue, de sorte que personne ne remettait en question la décision qui leur avait ordonné « d’abandonner la Division Épée ». Le directeur Otonashi avait fait disparaître le rapport concernant la véritable identité de l’ennemi et leur avait seulement dit que c’était un groupe de magiciens illégaux non identifiables.

« Monsieur le directeur ! Pourquoi prenez-vous une décision si irresponsable ? Nous devrions organiser des étudiants qui peuvent se battre et nous devons nous déplacer afin de sauver les étudiants de la Division Épée ! »

Connaissant bien la situation, le conseil des élèves de la Division Magie s’était finalement rendu dans la salle du personnel.

La vice-présidente du conseil étudiant, Hikaru Hoshikaze, qui avait une personnalité maladroite et franche s’était opposée à cette décision sans même cacher son impatience et son mécontentement.

Le directeur Otonashi avait rejeté cette objection comme quelque chose de gênant.

« Ne vous emportez pas, vous êtes tous des étudiants. Nous ne pouvons pas augmenter les dégâts en jouant et en vous envoyant dans une vraie bataille contre un adversaire inconnu. Nous avons la responsabilité lorsque vous nous avez été confiés par vos parents, » répondit le directeur.

C’était le raisonnement des adultes. Hikaru avait grincé des dents en entendant les paroles peu profondes du directeur Otonashi et avait montré son irritation.

À ses côtés, Kaguya hocha la tête sans paroles.

« … Vous, membres du conseil des élèves de la Division Magie, avez certainement une véritable expérience de combat, alors c’est une autre histoire. Mais même ainsi, une action indépendante n’est pas permise. Nous avons déjà demandé des renforts à l’Ordre des Chevaliers. Quand ils arriveront, formez avec eux la formation du Ciel et de la Terre et ensuite vous pourrez agir, » ordonna le directeur.

« Pouvez-vous dire quand l’Ordre des Chevaliers viendra !? »

Hikaru qui coopérait habituellement avec l’Ordre des Chevaliers pour participer aux quêtes savait très bien à quel point l’Ordre des Chevaliers manquait de main d’œuvre en ce moment et que leur mobilisation serait lente.

Elle avait également compris que le déploiement du personnel dans les environs de l’Académie des Chevaliers était faible.

« L’Ordre des Chevaliers ne peut pas partir immédiatement. Mais il semble qu’ils aient envoyé plusieurs élites de l’équipe d’Einherjar qui sont en attente. Vous, du conseil des étudiants, allez coopérer avec les Einherjars et combattre. »

— Einherjar !? Mais ce sont les chasseurs qui sont venus tuer Lotte !

… Serrant ses dents contre son incapacité à faire quoi que ce soit…, en plus de ça, ils allaient devoir compter sur ce genre de personnes.

« … Hors de question. »

La conscience de Hikaru devint distante en raison de sa fureur, mais elle parvint à faire entendre sa voix.

« Lâchez-moi ! Est-ce que vous voulez tous vous soustraire à vos responsabilités à ce point ? Je vais me battre avec ma propre force !! » déclara-t-elle.

Ayant le surnom de prince avec son beau visage teint d’une violente émotion, Hikaru avait tourné le dos et était partie de cet endroit.

Les enseignants de la salle des professeurs avaient tenté de la poursuivre, mais le directeur Otonashi les avait retenus.

« Laissez-la tranquille. C’est l’entrepreneur magicien de Baal. C’est impossible de pourchasser cette étudiante… Kaguya, tu comprends qu’il n’y a pas d’erreur de logique dans ce que je dis ? » demanda le directeur.

Le directeur Otonashi s’était retourné et avait fixé ses yeux sur Kaguya. Des échos d’hypnose avaient été chargés dans ces mots.

« … Oui, » répondit Kaguya d’un air pâle.

La jeune fille ressentait encore aujourd’hui une émotion intense dans son cœur, mais cette émotion était inconsciemment confinée.

Du fond de son psychisme profond, quelque chose comme des tentacules montait en rampant. Ses émotions étaient serrées, et ce qui régnait dans son cœur, c’était la logique intelligente que son père avait placée à l’intérieur.

« Tu ne dois pas être émue par des émotions fugaces. Tu comprends tes propres responsabilités, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

« … C’est ce que je fais. »

Depuis son enfance, il y avait eu deux suggestions hypnotiques qui avaient été plantées à l’intérieur de Kaguya Otonashi.

Le premier était de viser à être le magicien le plus fort. L’autre était que lorsqu’elle entendait les mots-clés de « responsabilité » et de « logique », elle perdait ses propres émotions.

Pour s’acquitter du rôle qui lui avait été confié par le directeur Otonashi, elle abandonnerait son propre ego si cela était nécessaire. Sa capacité de refuser avait été scellée à l’aide de ces suggestions.

Le directeur Otonashi l’avait manipulée comme une poupée, comme si l’innocence qu’elle avait montrée à Kazuki et aux autres était un mensonge.

Nyalatoteph pensa avec douceur à l’éducation du Tsukikurou. Grâce aux soins constants de Tsukikurou, il pouvait maintenant s’approprier l’excellent corps de cette fille.

Mais c’était pour plus tard. En ce moment, le poste d’Otonashi Tsukikurou était quelque chose dont il avait besoin.

Kaguya Otonashi se tenait immobile comme une marionnette. Satisfait de son état, Nyarlathotep pensa à Kazuki et aux autres dans la clandestinité et rit.

Il avait deviné que c’était le bon moment pour qu’ils meurent de la mort d’un chien dans le sous-sol.

***

« … du brouillard ? »

Hikaru qui s’était précipitée hors de la salle du personnel et était entrée dans le terrain de la Division Épée avait incliné la tête face à la brume qui ne devrait pas être présente en cette saison.

Elle en découvrit rapidement la source.

Liz Liza-sensei se penchait près de l’étang du jardin.

En faisant vibrer la matière primordiale de l’eau à l’aide de la Psychokinésie, elle avait créé le brouillard afin de servir d’écran de fumée, et elle l’avait manipulé et dispersé dans toute l’enceinte de l’école.

C’était une magie commune extrêmement avancée, mais le degré de pouvoir magique qu’elle consommait par rapport à la magie d’invocation qui empruntait le pouvoir des Divas était remarquablement intense. La couleur du visage de Liz Liza-sensei devenait pâle à cause de l’épuisement mental.

Mais il n’y avait aucun doute que beaucoup d’élèves avaient été sauvés par ses grands efforts.

Hikaru trouvait étrange que Liz Liza-sensei ne soit pas dans la salle du personnel, mais elle avait elle-même quitté la salle et était venue à la Division Épée pour faire tout ce qu’elle pouvait pour les aider.

« … Hoshikaze, hein ? » Quand la silhouette d’Hikaru avait attiré l’attention de Liz Liza-sensei, elle avait parlé. « Hoshikaze, écoutez-moi bien. Vous devez d’abord donner la priorité au gain de temps et au sauvetage des élèves. Avec votre vitesse, vous devriez être en mesure de faire quelques distractions et d’effectuer autant que possible des sauvetages. Et puis… attendez que Kazuki Hayashizaki arrive. »

« Hayashizaki-kun ? Pas l’Ordre des Chevaliers ? » Hikaru fut surprise d’entendre le nom d’un étudiant dont on ne savait pas où il se trouvait.

« … Ce type reviendra, c’est sûr. Quand cela se produira, formez une Formation du Ciel et de la Terre sous ses instructions et faites opposition à l’adversaire. Et puis… c’est juste mon intuition, mais le combat ne sera pas terminé après ça. Il y a un cerveau derrière tout ça, » déclara Liz Liza-sensei.

***

Partie 4

Le président du conseil d’administration, Amasaki, avait donné un coup de fouet à ses vieux os et s’en était allé de toutes ses forces.

Il avait traversé les vagues d’étudiants qui s’échappaient, tout en poussant à travers les décombres d’une obscurité totale produite par de la magie du feu. Il courait partout à la recherche d’une silhouette spécifique d’une étudiante dans la brume.

« Mio… Où est ma “Mio-tan” !? »

Le président du conseil d’administration Amasaki savait que sa fille était hébergée avec Kazuki Hayashizaki quelque part dans la Division Épée. Mais cette Division Épée était maintenant attaquée par de mystérieux magiciens illégaux.

Bien qu’il n’y ait rien qu’un vieil homme comme lui puisse faire, il courait toujours dans la confusion. Son visage couvert de rides était trempé de sueur et sa respiration devenait follement désordonnée en un rien de temps. Malgré cela, il avait refusé d’arrêter ses pieds.

— Et puis il avait vu le champ de bataille.

Ce qu’il aperçut, ce furent les dix magiciens illégaux qui invoquaient la magie avec une force extraordinaire.

Non, leur atmosphère était différente de celle des magiciens illégaux. Leur contrôle était trop grand. Ils étaient aussi vraiment sans émotion. Qu’est-ce que c’est que ça ?

Non, ce qui devrait le surprendre, ce n’est pas ça. Les yeux du président du conseil d’administration Amasaki s’étaient ouverts en un éclair.

En tant que président du conseil d’administration de l’Académie des Chevaliers, celui qui fut un jour un expert dans le domaine de la magie douta de ses propres yeux.

… La magie qu’ils utilisent, c’est la magie d’invocation des 72 Piliers de Salomon, non ?

« Qu’est-ce qui se passe dans le monde, c’est… !? »

Tout en chuchotant comme s’il était en train de mourir dans un accès de colère, le président du conseil d’administration Amasaki s’était caché dans l’ombre d’un bâtiment en ruine de l’école.

— Puis ce vieil homme allait être témoin d’un combat qui allait changer toute une époque.

***

Chapitre 5 : Le Dieu sans visage

Partie 1

« Hé, est-ce qu’on peut vraiment rester en résidence surveillée à un moment pareil !? C’est quoi cette émeute ? Que fait l’actuelle présidente du conseil des élèves de la Division Épée !! »

Kanae qui avait sauté à l’extérieur du dortoir des étudiants en hurlait à chaudes larmes tout en faisant bondire son petit corps dans la zone.

Les étudiants environnants qui couraient dans tous les sens en essayant de s’échapper regardèrent avec stupéfaction la silhouette de Kanae.

« Ka-Kaichou… ! »

« Pas Kaichou ! Pour l’instant, je ne suis qu’un Chat des Tempêtes. Appelez-moi Kana-nyan. »

« Ka-Kana-nyan… »

« Nya — ☆ . Que se passe-t-il en ce moment ? Expliquez-moi la situation, » ordonna Kanae.

L’étudiante que Kanae avait interrogée avait expliqué du mieux qu’elle pouvait, alors même qu’elle était dans un état de confusion. « Des magiciens illégaux sont venus envahir l’intérieur de l’académie, et ils ont ici et là, détruisant les bâtiments avec de la magie… leur vitesse de chant est stupéfiante, leur chant ne s’arrête pas même quand ils sont frappés par des épées, c’est incontrôlable… »

« Des magiciens illégaux ? Pas la Division Magie ? Ennemi inconnu… ? Ont-ils un lien avec la personne qui a essayé de piéger Nii-sama ? Où sont-ils ? » demanda Kanae.

Au moment où Kanae avait demandé cela, le bruit d’explosions et des bâtiments qui s’effondraient avaient rempli leurs oreilles.

« … Je n’ai même pas besoin de demander, hein. Merci ! Si je ne me trompe pas… première année de la classe deux Iijima ! » déclara Kanae.

« Vous connaissez mon nom ? » demanda la jeune femme.

« Faites attention et échappez-vous, d’accord ! Nya — ☆ , » déclara Kanae.

Laissant derrière elle une voix étrangement mignonne, Kanae s’était propulsée vers l’avant en utilisant la force de ses jambes.

« … Puis-je dire que Kana-nyan-senpai est fiable ? … Mais elle apporte vraiment un soulagement, » l’élève abandonnée avait mystérieusement retrouvé son calme et avait chuchoté cela.

◇◇◇◇

La bien-aimée Division Épée de Kanae avait été détruite, ne laissant que l’ombre de son ancienne identité.

Le bâtiment de l’école, fait de bois, avait été brûlé par la magie, devenant une zone dévastée par le feu. Il semblerait que le feu ne se répandait pas, probablement à cause de Kohaku et de ses camarades utilisant le Battou Kaikon des Trésors Sacrés qui possédait le pouvoir sur l’eau comme Murasame et Sukehiro pour permettre l’extinction des flammes.

De plus, la brume recouvrait la zone sur la hauteur d’un humain, dissimulant les silhouettes des étudiants qui s’enfuyaient. Il n’y avait aucune erreur que cette brume contre nature était la magie d’écran de fumée qui était la spécialité de Liz Liza-sensei.

Mais comme elle approchait de la limite de son pouvoir magique, la brume commençait à s’estomper.

Kanae s’était d’abord demandé si elle devait sauver les élèves qui s’effondraient en raison d’une intoxication magique, mais quelqu’un avait déjà effectué le sauvetage à l’intérieur de la brume. Dans le brouillard qui était déjà en train de se dissiper, elle n’arrivait pas à trouver la personne responsable de ça.

La pire des situations avait été évitée grâce à ce jugement correct.

Puis Kanae avait découvert la silhouette des ennemis.

Dix magiciens aux cheveux d’argent couverts de masques formaient une colonne sur le côté, ils avançaient en déversant de la magie sur les humains.

À ce propos, il y avait un groupe qui lançait des contre-attaques à l’aide de Trésors sacrés. C’était l’équipe de Kohaku.

« Mais… ce n’est même pas vraiment un combat, » chuchota Kanae d’une voix amère.

— Kohaku et les autres épéistes n’étaient pas vraiment efficaces contre l’ennemi.

Le point fort du groupe de Kohaku qui était équipé de plusieurs Trésors Sacrés était la rotation rapide des attaques à longue portée. Leur puissance était décidément inférieure à celle de la Magie d’Invocation, mais le Battou Kaikon était capable d’invoquer la magie sans chanter.

Par conséquent, Kohaku et son groupe empêcheraient l’adversaire de chanter le sort avec des attaques rapides et vaincraient leur résistance d’un seul côté. C’est ainsi que leur tactique devrait être mise en œuvre. Mais ce genre de tactique ne fonctionnait pas sur les ennemis devant eux.

Il y avait eu deux erreurs de calcul.

D’abord, le cycle du chant des magiciens masqués était anormalement rapide.

Non, la vitesse de leurs incantations n’était peut-être pas si rapide. Mais d’après ce que Kanae avait pu voir, elle avait l’intuition que ces individus chantaient quatre sortes de magie à la fois. Ce n’était pas une blague.

Et puis la deuxième erreur de calcul était que même quand les magiciens masqués avaient été frappés par les attaques de Kohaku et des autres combattants, leur concentration quant à leur chant de sorts n’avait pas du tout été interrompue. Plutôt que de dire que leur concentration était ininterrompue, on aurait dit qu’ils ne pensaient à rien du tout. C’était un spectacle étrange.

En conséquence, Kohaku et son groupe subissaient la magie des magiciens masqués les uns après les autres. Ils ne pouvaient pas empêcher l’adversaire de chanter, c’est pourquoi s’ils n’étaient pas un « épéiste qui pourrait échapper à la Magie d’Invocation », ils ne pourraient pas se battre. Il s’agissait dans ce cas de la limite de ne compter que sur la force des Trésors Sacrés.

Si ce n’était pas un combattant du niveau de Kohaku, Kanae ou Iori, ils ne seraient pas capables de faire une brèche dans ce formidable ennemi.

« Reculez ! La seule qui peut devenir leur adversaire, c’est nous !! » Finalement, Kohaku ordonna à ses camarades de battre en retraite avec une expression de chagrin. Elle avait pris la décision tragique que son combat seul était une meilleure décision.

« Quel visage pitoyable tu fais, présidente du conseil des élèves ! » déclara Kanae.

« Ka… Kanae-kaichou !? » s’exclama Kohaku.

Kanae dépassa Kohaku qui effectuait des attaques à longue portée, s’approchant des magiciens masqués comme un coup de vent.

« La présidente, c’est toi ! Je suis Kana-nyan !! Nya — a !! » répliqua Kanae.

Kanae avait évité toutes les magies qui étaient projetées sur elle avec une marge minuscule, puis elle avait commencé à découper en morceaux avec ses deux katanas comme si elle était en train de danser.

« Kaichou… non, Kana-nyan-senpai ! » Kohaku accepta avec impuissance le surnom bizarre et cria. « S’il vous plaît, faites attention ! Leur pouvoir magique est inhabituellement énorme, peu importe combien de fois Kana-nyan-senpai continue de couper avec ces petits katanas, cela ne fera pas de dégâts… ! »

« Je le sais ! » Kanae avait répondu en hurlant. « Ce qu’on devrait faire maintenant, c’est gagner du temps ! Jusqu’à ce que Nii-sama et Kaguya Otonashi viennent… nous devons limiter autant que possible les dégâts faits à la Division Épée ! »

***

Partie 2

Kazuki et les autres étudiants s’étaient finalement échappés de l’installation souterraine.

Lorsqu’ils étaient sortis précipitamment du sous-sol, ils avaient remarqué que le terrain de la Division Magie était enveloppé par un silence étrange. C’était comme si tous les élèves avaient fini par se réfugier…

De l’autre côté, vers la Division Épée, on pouvait entendre les bruits de bâtiments détruits et ainsi que les sons causés par l’agitation des gens qui s’enfuyaient.

« Ne me dites pas… que la Division Magie a laissé la Division Épée seule et qu’ils se sont réfugiés, alors même que ces Magicas Quad-core ne sont pas des adversaires que l’on peut vaincre sans l’aide des étudiantes de la Division Magie !! »

Mio éleva la voix comme si elle n’y croyait pas.

« … C’est l’œuvre de Nyala-quesquecest-pu. Ce type est probablement revenu avec l’apparence du directeur Otonashi et a donné des instructions pour que les élèves de la Division Magie se réfugient, » déclara Kazuki.

Quelle Diva intrigante en utilisant l’apparence du directeur Otonashi pour contrôler le noyau de la Division Magie.

Il n’y avait aucun doute que celui qui l’avait piégé dans tous ces faux crimes était ce type.

Ce Nyala noir de jais, ce Nyala-quesquecest-pu… !

« Kazuki… c’est Nyalatoteph, » Koyuki avait donné calmement une réplique du genre tsukkomi vers Kazuki.

« Quoi qu’il en soit, dépêchons-nous ! » déclara Kazuki.

Kazuki et les autres avaient couru dans la direction des sons. Un immense pouvoir magique se mit à souffler violemment comme une tempête.

Quand ils avaient sauté par-dessus la zone incendiée du bâtiment de l’école en bois carbonisé et étaient finalement arrivés sur le champ de bataille, Kanae et Kohaku se battaient en tant qu’adversaires des dix Magicas Quad-core.

De plus, ils avaient constaté que Kohaku avait été gravement endommagée par la magie qu’elle ne pouvait esquiver.

Au moment où Kazuki et son groupe étaient finalement arrivés, la brume s’était complètement dissipée.

« Kanae ! Kohaku ! Allez-vous bien, vous tous !? » demanda Kazuki.

« Kazuki ! Vous êtes donc rentrés sains et saufs du sous-sol ! » s’exclama Kohaku.

« Nii-sama !? » s’écria Kanae.

Kohaku et Kanae se tournèrent toutes les deux dans sa direction.

Les joues de Kanae rougirent en un clin d’œil, ses yeux se mirent à scintiller comme une étoile brillante.

« Ni — i — i — sa — ma ~ ~ ~ ~ !! ♥ ♥ ♥ !! Une rencontre avec Nii-sama après si longtemps, Kanae avec la force d’un chat à pleine vitesse est nya nya nya nya nya ~ ~ ~ ~ ~ ~ n !! »

Alors qu’elle criait, Kanae s’était précipitée férocement vers Kazuki avec une force qui avait laissé des images derrière elle.

« Vite !? Même comparé à cette fois-ci… ! » Kohaku frissonna après avoir vu cette vitesse.

« Nii-sama Nii-sama Nii-sama Nii-sama ~ !! S’il te plaît, donne-moi un baiser de retrouvailles !! » s’écria Kanae.

Kanae était venue le serrer dans ses bras avec la force d’un plaquage.

« Idiote, qu’est-ce que tu fais au milieu de la bataille ! » s’écria Kazuki.

Kazuki tira sur joues de Kanae quand il la vit agir ainsi.

« Funyaaaaaaaaaaaa ! » Kanae avait poussé un cri de joie.

À ce moment-là, une énorme boule de feu s’était mise à voler.

« … Attention ! » s’écria Kazuki.

Kazuki avait tenu Kanae dans un portée de princesse et avait sauté sur le côté.

« Le portée de princesse tant attendue de Nii-sama ! Kanae… n’a plus de regrets même si je meurs, Nyan…, » déclara Kanae.

« Arrête ça ! »

Comme prévu, Kazuki haussa la voix et gronda Kanae. Ce n’était pas du tout la situation à plaisanter.

« Tout le monde, formons la Formation du Ciel et de la Terre ! Kanae et Kohaku et moi, nous allons les frapper ! Je deviendrai le bouclier autant que possible, tous les autres attaqueront avec la magie par-derrière ! » déclara Kazuki.

« D’accord ! »

« Okay, desu! »

« C’est compris. »

Mio, Lotte et Koyuki avaient commencé à chanter en même temps.

Tandis que Kazuki sentait le torrent du pouvoir magique dans son dos, il plongea vers la colonne de plusieurs Magicas Quad-core.

Il devait attirer la magie vers lui, du mieux qu’il le pouvait !

« Ô volonté du dieu du ciel tourbillonnant ! Rassemblez-vous dans ma main, prêtez-moi l’autorité du jugement ! Ô rayonnement du droit divin du Roi, devenez un arc de brillance éblouissant tiré à sa limite ! Arc du Dieu du Tonnerre ! »

***

Une voix digne était audible de quelque part — plusieurs éclairs avaient percé l’une des Magicas Quad-core.

Cette magie est… !

« Hoshikaze-senpai ! »

« Hayashizaki-kun ! As-tu trouvé la preuve ? » demanda Hoshikaze.

Hoshikaze avait glissé sous la pluie de magie à la vitesse de l’éclair en utilisant la Chevauchée de l’Éclair, se précipitant aux côtés de Kazuki. La puissance de combat de cette personne était de premier ordre, comme prévu.

« … Oui ! Désolé de t’avoir inquiétée, » déclara Kazuki.

Sans demander les détails, Hoshikaze avait souri et elle déclara. « Est-ce que c’est ainsi ? » et rien de plus.

« Ça, je te le rends, » déclara Hoshikaze.

L’objet qu’elle avait remis était le katana bien-aimé de Kazuki, Doufuu. Après avoir remis le katana, Hoshikaze avait dégainé un autre katana qu’elle utilisait pendant qu’elle pratiquait avec Kazuki.

« … Qu’est-ce que c’est que ces ennemis ? » demanda Hoshikaze.

« Ce sont des magiciens artificiellement renforcés qui ont été utilisés lors d’expériences illégales. Leurs personnalités ont été détruites définitivement, il n’y a plus d’autre moyen pour les sauver que de les vaincre. »

L’expression d’Hoshikaze s’était assombrie en entendant ces mots. Hoshikaze était quelqu’un de gentil après tout. Mais dans cette situation, ils ne pouvaient rien faire de plus.

« Compris. Il n’y a donc pas d’autre moyen que de se battre, n’est-ce pas ? » demanda Hoshikaze.

Quand Kazuki hocha la tête, Hoshikaze fit disparaître son expression douloureuse et chanta la magie « Fort Tempétueux ». La Magica Quad-core avait également lancé sa magie, mais tout avait été repoussé par la tempête. S’ils attaquaient en se basant sur des éléments compatibles, le vent serait probablement transpercé, mais en compensation de la destruction de leur personnalité, elles n’avaient plus autant d’intelligence.

Dans ce vent… Hoshikaze avait pétri un énorme pouvoir magique !

« Connaissez la rage du dieu avec ce grondement tonitruant de la flamme sacrée ! Chaque hurlement du ciel réside dans cette main, abattez le marteau et brisez le monde ! Un seul coup pour détruire le monde ! Marteau des Cieux, Yagrush !! »

Le vent avait cessé. Dans la main d’Hoshikaze, un gros marteau était présent.

C’était… la magie de Baal de niveau 8 ! Une magie de haut niveau que Kazuki et les autres nouveaux étudiants ne pouvaient toujours pas chanter !

Quand Hoshikaze avait tenu ce marteau en l’air, il avait fait du bruit et des nuages noirs avaient couvert le ciel.

Hoshikaze avait alors couru, non pas vers le groupe de Magica Quad-core en lui-même, mais vers le point médian entre deux des Magicas Quad-core. Une fois là-bas, elle souleva le gros marteau au-dessus de sa tête.

« Je vais au moins mettre fin à tout ça sans douleur… !! » déclara Hoshikaze.

Avec un cri empli de combativité, elle avait fait tomber le marteau à l’endroit où il n’y avait personne…

À ce moment-là, d’innombrables éclairs qui aveuglèrent les personnes présentes se déversèrent des nuages sombres dans le ciel.

Le bruit déchaîné de la foudre se répercuta, le monde entier tremblait de tous ses feux avec un grondement tonitruant et un tremblement de terre !

Rien ne pouvait être vu en raison de la lumière et du nuage de poussière — quand tout cela s’était dégagé, un énorme cratère s’était formé au point où Hoshikaze avait frappé le sol, les deux Magicas Quad-core qui étaient situées de chaque côté de ce point avaient épuisé toute leur puissance magique défensive et s’étaient effondrées. Ces deux elfes avaient été vaincues avec un seul coup…

« Nii-sama… cette personne, elle a essayé d’écraser Torazou avec ça lors du match entre les deux divisions, non ? » chuchota Kanae en reculant.

Ne rendons pas Hoshikaze-senpai folle, d’accord ?

« Allons-y rapidement ! » déclara Kazuki.

Hoshikaze commença à chanter son prochain sort. Même en chantant, elle courait partout à la vitesse de l’éclair, frappant sans cesse avec l’Arc du Dieu du Tonnerre, elle ne pouvait pas être ciblée par la magie des adversaires.

« … Kenki Tensei ! Votre nom est… Ooishi Susumu ! Allez-y ! »

Un fantôme s’était précipité sur le champ de bataille en tenant un long katana dans sa main.

« Votre nom est… Otani Nobutomo ! Allez-y ! »

Un autre fantôme avait couru à toute vitesse tenant une épée de bois.

« Votre nom est… Shimada Toranosuke ! Allez-y ! »

Le propriétaire de la voix était Kazuha. Comme lorsqu’elle combattait Kazuki, il semblerait que la limite des fantômes que cette magie pouvait invoquer était de trois. À l’heure actuelle, les trois maîtres d’armes qui avaient été convoqués à cet endroit étaient des maîtres d’armes à l’époque de Bakumatsu.

« Mikohime-sama !? … Senpai, vous ne devez pas utiliser la magie là où des personnes peuvent vous voir !! » Kohaku éleva une voix teintée d’un hurlement.

« Ne dis pas de bêtises ! Même si cet homme sans vergogne là-bas se bat aussi, je ne peux pas rester assise tranquillement dans cette situation d’urgence !! » répliqua Kazuha.

« GUWAHHAHHAHHA ! Kazuha, on dirait que cette bataille n’est pas un endroit où on peut plaisanter, il ne faut pas essayer de faire du combat rapproché, tu comprends !! » Aux côtés de Kazuha, l’avatar de Futsunushi no Kami, qui jouait le rôle de superviseur, flottait.

« Uuuu... Je sais ! Ne ris pas ! Tenkuuu Battou Rengehou !! » chanta Kazuha.

Une pluie de trésors sacrés s’abattit sans cesse sur les Magicas Quad-core qui, faute d’instinct de combat, se tenaient immobiles comme un troupeau d’épouvantails.

À ce moment, Mio, Lotte et Koyuki avaient elles aussi envoyé leur magie.

La tendance avait été déterminée. Le champ de bataille était recouvert de la lumière bleue du pouvoir magique, montrant les dégâts que les Magicas Quad-core subissaient.

Bien qu’elles aient été des Magicas Quad-core, elles avaient été vaincues l’une après l’autre.

Kanae et Kohaku n’étaient plus nécessaires pour jouer le rôle d’avant-garde, ils surveillaient attentivement la situation.

« Voici la Formation du Ciel et de la Terre de Nii-sama, Kohaku, » déclara Kanae.

« … » À côté de Kanae qui avait l’air fière, Kohaku se tut avec une expression comme si elle mâchait un insecte amer.

Kazuki regarda ces deux-là d’un seul coup d’œil, alors qu’il réfléchissait à nouveau avec curiosité à ce qui se passait entre elles.

Mais c’était pour une autre fois… avec tous ces camarades, ils pouvaient arrêter les Magicas Quad-core !!

***

Partie 3

« Attendez un peu, Beatrix-sama, Damian-sama, Eleonora-sama. »

Le directeur Otonashi baissa respectueusement la tête devant les trois Einherjars qui apparurent dans la salle des professeurs.

« … Le champ de bataille m’attend, vous savez ? » répondit Beatrix.

Beatrix avait le sourire aux lèvres. Ces joues rougissaient comme une jeune fille amoureuse.

« Beatrix ~, avez-vous vraiment besoin de nous trois ici ~ ? Pour ce genre d’école, vous voyez ~, » la jeune femme de petite taille appelée Damian avait parlé tout en montrant sur son visage le fait qu’elle trouvait la situation ridicule.

Le pouvoir magique des femmes était plus élevé que celui des hommes. À l’époque actuelle où de nombreuses femmes étaient bien meilleures au combat que les hommes, le nombre de femmes nommées par des noms masculins n’était pas rare.

« Trois personnes ne sont toujours pas assez, Damian. Après tout, notre adversaire est un Roi. En fait, nous ne devrions pas seulement en apporter trois, mais venir ici avec encore plus de personnes, mais, comme c’est une demande soudaine, ce n’est pas possible, » déclara Beatrix.

« Que la capitaine perde… peut-être qu’il y a une erreur, » Eleonora, qui était une dame avec une grande stature tout en longueur, mince et bien proportionnée, chuchota sans expression.

« J’ai sans aucun doute perdu face à lui, Erii. Si celui qui m’a battu n’est qu’un étudiant normal, alors mes actions devraient brusquement chuter. Mais je peux vous garantir que ce garçon n’est pas seulement un adversaire normal. »

« Je vais les acheter ~, ces actions en chute libre, je vais les acheter à coup sûr ~… Et ensuite, je serai promu capitaine, » déclara Damian avant de faire sortir une voix rieuse. Son ton était vulgaire, mais elle avait une voix aiguë comme une enfant.

Une atmosphère confuse régnait dans la salle du personnel à cause des trois visiteurs.

« Père… Monsieur le directeur, » Kaguya, qui était en attente à cet endroit, avait coupé dans la conversation. « Le rapport selon lequel l’attaque a déjà été résolue aurait déjà dû arriver, n’est-ce pas ? »

Le rapport selon lequel la situation avait été résolue avec l’extermination des ennemis inconnus était déjà arrivé dans la salle du personnel. Cependant, le directeur Otonashi secoua la tête.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? Ces filles sont venues capturer le magicien illégal et Charlotte, » répliqua le directeur Otonashi.

Le magicien illégal ici présent faisait référence à l’affaire Kazuki Hayashizaki.

« Oh, pourquoi ne pas faire en sorte que Ojou-chan aide aussi hein ~… Ou plutôt, je vois qu’Ojou-chan est assez forte, non ? Je peux sentir que sa présence n’est pas normale ~, » Damian fixa son regard sur Kaguya, le directeur Otonashi hocha la tête vers sa question.

« Bien sûr, Damian-sama. Kaguya… tu comprends, » déclara le directeur.

Après que le directeur Otonashi lui ait parlé, Kaguya avait l’impression que sa tête s’émoussait.

En plus de la brume qui emplissait sa tête, même ses propres émotions lui donnaient l’impression qu’elles allaient s’éloigner…

« … Oui, » répliqua Kaguya d’un ton catégorique.

« Bon, moi, Damian et Eleonora seront à l’avant-garde. La fille du directeur Otonashi assurera le soutien depuis l’arrière-garde. J’ai entendu dire que vous n’êtes pas seulement une étudiante moyenne, j’ai de grandes attentes à votre égard, d’accord. Je veux plutôt essayer de vous combattre un jour, fufufufu ! » déclara Beatrix.

Beatrix avait involontairement laissé échapper un rire comme une gamine qui attendait ses précieuses vacances.

« … Mon garçon, voici ma Formation du Ciel et de la Terre ! » déclara Beatrix par anticipation.

***

Partie 4

Quelle que soit la hauteur de leur pouvoir magique, ne pas se défendre ou ne pas esquiver la moindre attaque était les points faibles fatals des Magicas Quad-core. Au contraire, on pourrait même considérer que leur désir d’être complètement libérés de ces souffrances avait fait qu’elles avaient accepté toutes les attaques.

Après que Kazuki et son groupe eurent pris l’initiative, les Magicas Quad-core furent vaincues l’une après l’autre.

« Hourra, nous avons protégé la Division Épée ! Kazu-nii ! » déclara Kanae.

« Nous l’avons fait, comme prévu de Nii-sama ! S’il te plaît, donne-moi un baiser de récompense pour avoir fait de mon mieux !! » déclara Mio.

Mio et Kanae étaient venues enlacer Kazuki.

« … Vous deux, on dirait qu’il est encore trop tôt pour être heureux, » répondit Kazuki.

Kazuki avait repoussé la joue de son amie d’enfance et de sa demi-sœur qui, par tous les moyens, avait essayé d’avoir un contact peau à peau avec une expression sérieuse. « Munyu » « Funya » elles avaient toutes les deux laissé échapper une voix dépourvue de tout souci.

Kazuki avait ressenti que du pouvoir magique s’approchait d’eux.

C’était un pouvoir magique qu’il connaissait bien.

« Tu as résolu ça à merveille. Tu n’as pas utilisé toute ta force contre ces petits avortons dans le premier acte, n’est-ce pas, mon garçon ? » Une voix qui rappelait celle de l’acier, même si elle était féminine, se faisait entendre.

De l’autre côté du bâtiment en ruine de l’école et de la poussière qui racontait les conséquences d’une bataille féroce, une femme en armure familière était apparue.

Einherjar ! Alors ces gars sont enfin arrivés avec ce genre de timing !

« Tu m’as tellement manquée… non, Kazuki ! Et si on démontrait notre affection, lame contre lame !! » déclara Beatrix.

« Beatrix ! »

 

 

À côté d’elle, deux autres soldates en armure attendaient.

« Da-mia-n hee-re. Enchanté de vous rencontrer. » Une petite fille, une Einherjar avec une apparence et une voix qui ressemblait à celle d’une enfant effrontée, se présenta avec le majeur des deux mains levé.

« Est-il nécessaire de se présenter à l’adversaire que nous allons combattre après cela ? … Eleonora. Meilleures salutations. » L’autre personne, une Einherjar de grande taille, avait poursuivi sa présentation. C’était une femme aux yeux doux, mais elle n’était pas censée être une magicienne ordinaire.

Il n’y avait aucune erreur que ces filles avaient été appelées ici par le directeur Otonashi — Nyalatoteph.

Kazuki avait réalisé tous les artifices de Nyalatoteph. Après avoir vaincu Kazuki et Lotte dans cet endroit, il n’y avait aucun doute qu’il avait l’intention de blâmer l’agitation causée par la Magica Quad-core comme le travail de « la Diva inconnue avec qui Kazuki Hayashizaki a formé un contrat ».

À l’arrière de l’Einherjar, Kaguya attendait également là.

« Kaguya ! … Tu comprends que cette situation est suspecte, n’est-ce pas ? Et même ainsi, as-tu toujours l’intention de rester de leur côté !? » cria Hoshikaze.

« Je suis… Otouto-kun doit…, » balbutia Kaguya.

Kaguya, enveloppée dans sa robe magique, baissa les yeux avec un visage triste.

« L’affaire Hayashizaki-kun est peut-être terminée avec un simple transfert à la Division Épée, mais Lotte ne pourra pas s’en sortir avec cette situation, vous savez !? » Hoshikaze haussa la voix pour essayer de persuader Kaguya. Hoshikaze avait toujours la fausse impression que Kazuki finirait par être transféré à la Division Épée. Cependant, même si cela se produisait, la vie de Lotte était toujours gravement menacée.

Dans le combat précédent, Kaguya se battait encore avec sa propre volonté. Mais le scénario que Kaguya avait supposé à l’époque s’était déjà transformé en quelque chose d’impossible à réaliser. Si la situation continuait ainsi, la vie de Lotte ne pourrait absolument plus être sauvée.

Kaguya avait déformé son expression pour ne pas rester coincée dans un dilemme entre son sens des responsabilités et ses émotions.

« Ne les écoute pas. Tu comprends, Kaguya. Toi, en tant que magicienne la plus forte, prends plaisir à combattre l’épéiste magicien le plus fort. » Aux côtés de Kaguya, le directeur Otonashi chuchota à Kaguya. Un pouvoir magique avait été généré par ce murmure. « Accepte-le tel que tu es… Folie mentale ! »

La magie caractéristique de Nyalatoteph !? Dans cet instant, des yeux de Kaguya — la présence de ses émotions avait disparu.

Le seul à avoir remarqué ce phénomène magique était Kazuki qui avait renforcé ses sens. Le groupe de Beatrix ne s’était même pas retourné sur la situation vers elle.

« Je suis… la magicienne la plus forte, donc… Je dois le faire ! » Kaguya l’avait dit sans expression.

Ce qui restait à l’intérieur de Kaguya en ce moment n’était que la logique et la responsabilité que le directeur Otonashi avait plantée, et puis — l’envie de sa propre personne quelque part dans son cœur, rien que pour combattre une personne plus forte.

Il n’y a rien d’autre à faire que de combattre Senpai !

Le cœur de Senpai a déjà été enchaîné par ce dieu maléfique bien avant qu’elle ne me rencontre.

Je vaincrai Senpai et la libérerai de ce dieu maléfique !

Kazuki fixa l’ennemi d’un air alerte tout en appelant ses camarades dans son dos. « … Tout le monde, si c’est nous, nous pouvons gagner ! Ces Einherjars ne sont pas si importants. Après tout, la classe la plus forte de la Division Magie et de la Division Épée s’était également rassemblée de ce côté. »

Devant le puissant ennemi appelé Einherjar, Kazuki encouragea ses camarades.

« Kanae, coopère avec Kohaku et arrêtez Beatrix, celle qui se tient au milieu. Sa force physique et ses réflexes sont renforcés. La seule qui peut éviter ses attaques, c’est toi, avec le style Hayashizaki, » déclara Kazuki.

Kazuki jeta un coup d’œil en arrière et donna Raikiri à Kanae.

« Si cette fille couvre son épée d’éclairs, utilise donc ce trésor sacré, » déclara Kazuki.

Dans le talent pur en Kenjutsu, Kanae était à égalité avec Kazuki. Elle devrait pouvoir gagner du temps contre Beatrix comme adversaire si elle avait reçu un soutien magique.

« Compris, Nii-sama, » déclara Kanae.

« Mio, tu vas attaquer par derrière avec de la magie.… Barrett pourrait être bloqué par le bouclier. Cependant, Mio, tu es supposé continuer à progresser, » déclara Kazuki.

En disant simplement cela, Mio avait compris tout ce que Kazuki voulait dire et avait acquiescé. « … C’est tout à fait naturel. Ne regarde pas de haut un rang A. »

Que Kanae puisse arrêter Beatrix ou non dépendait du soutien de Mio.

Cette fois, Kazuki parlait à Hoshikaze. « La plus fiable d’entre nous est toi, Senpai. Les Einherjars sont des Magica Stigmas polyvalentes qui peuvent même exécuter des combats rapprochés habilement, mais si c’est Senpai qui peut utiliser le Chevauchement de l’Éclair alors Senpai devrait pouvoir échanger des coups avec elle. »

« D’accord, laisse-moi faire ! Après tout, je suis en terminale et ton amie. C’est normal de compter sur moi autant que tu le veux ! » Hoshikaze répondit joyeusement. Sa vivacité avait été un encouragement pour Kazuki.

« Koyuki… Koyuki, tu ne seras plus jamais seule. Ne te bats pas seule, alors coopère avec tes camarades et bats-toi, » déclara Kazuki.

Quand il regarda par-dessus son épaule, Koyuki fit un visage doux face aux mots de Kazuki. « … Faire confiance à d’autres personnes que Kazuki, c’est effrayant. »

Kazuki se sentait heureux de ces paroles, mais il secoua la tête. « Encore plus que lorsque tu es seule, tu peux être beaucoup plus forte en coopérant avec tout le monde. Tu ne seras trahie par personne ici, » déclara Kazuki.

Koyuki acquiesça profondément.

« Lotte, tu joueras le rôle de la recherche et de la destruction en utilisant ta magie de niveau 5, vise ceux qui essaient de chanter de la magie de haut niveau, » déclara Kazuki.

« D’accord, desu ! » répondit Lotte.

« Pour Kazuha-senpai… désolé de vous entraîner là-dedans…, » déclara Kazuki.

« Hn, même moi, je peux lire l’humeur générale. Vous avez été accusé à tort par ces types, n’est-ce pas ? Je ne peux pas tolérer les mecs éhontés, mais quand je vois ses lâches, je les déteste aussi, » déclara Kazuha.

« Kazuha-senpai, vous avez besoin d’éviter autant que possible les combats rapprochés, s’il vous plaît, soutenez les camarades qui sont pris dans une attaque en tenaille depuis l’arrière, » déclara Kazuki.

« Vous… Je ne veux pas accepter les instructions de quelqu’un comme vous, mais… Je reconnaîtrai ces instructions comme étant le bon choix ! » déclara Kazuha.

Au bout de sa ligne de mire, Beatrix envoyait avec empressement un regard chaud, mais Kazuki l’ignorait et fixait Kaguya directement.

« Je combattrai Kaguya-senpai, » déclara Kazuki.

Il n’y avait rien à faire si la magie était lancée avec Kaguya à l’arrière et des avant-gardes aussi puissantes que les Einherjars. Quelqu’un doit retenir la magie de Kaguya.

{Ne te comportes-tu pas comme un roi en ce moment ?} Dans sa tête, Leme venait pour parler.

Ce n’est pas mon intention… C’est seulement que je veux libérer Kaguya-senpai de mes propres mains !

Kazuki s’était résolu, il avait fait face à l’ennemi et avait fait un pas. C’était le déclencheur de la bataille.

« Fufufufu ! C’est la suite du combat précédent, Kazuki !! … J’aurai un bon combat, accueillant une bonne mort, souhaitant participer à encore plus de combats dans les cieux ! La protection divine de la couleur du sang surgit dans mes pupilles ! Berserk !! »

Avec les yeux rouges, la soldate folle Beatrix fonçait sur Kazuki avec passion.

« … Il n’y a pas de temps libre pour vous accompagner ! Arrêtez les pas de l’ennemi détesté, hâtez les pas de l’élu… Ô divine protection de sirène, accordez-moi la lame pour danser sur la glace ! Déplacements sur le terrain ! » Pendant que Kazuki courait vers la formation ennemie, il avait activé la magie qu’il était devenu capable d’utiliser grâce à son lien avec Koyuki.

La surface du champ de bataille avait été gelée en un clin d’œil. C’était une magie qui avait démontré un effet lourd sur les Einherjars dont le noyau était le combat rapproché.

Les pieds de Beatrix avaient glissé sur la surface glacée — là, Kazuki avait accéléré et s’était glissé par le côté en utilisant des patins à glace. Beatrix avait scruté le dos de Kazuki avec une expression étonnée.

Continuant sur cette lancée, Kazuki était allé attaquer Kaguya.

◇◇◇◇

« Qu’est-ce que… est-ce le goût de l’amour non partagé… ?? Fufufufu, donc même moi, j’ai encore un peu le cœur d’une jeune fille en moi, » déclara Beatrix.

« Beatrix-taichou [1], tu es un peu bizarre !? » déclara Damien.

Damien avait fait un acte du genre tsukkomi à Beatrix qui avait dit une chose aussi incompréhensible.

« … Nous agissons selon la volonté d’Hodur, je confie mon corps à l’exaltation de la bataille ! Les feux de guerre ainsi que des émotions violentes coulent dans la graisse et le sang sur mon épée !! Mérite de l’Abattage, l’Histoire des Flammes ! » Damien dégaina son épée et invoqua sa magie. L’épée dans sa main fut rapidement enveloppée de flammes féroces.

« C’est tellement déprimant ! Fais fondre tout ça !! » déclara Damien.

Damien avait poignardé l’épée de flammes dans le sol. Sur quoi, la flamme résidant dans l’épée avait été transmise dans un mouvement sous forme d’une vague, et la surface gelée du sol avait fondue dans le temps qu’il avait fallu pour dire « ah ».

« Bon travail, Damian ! Avec ça, je peux poursuivre Kazuki !! » déclara Beatrix.

Les yeux de Beatrix, pleins d’obsession, poursuivaient le dos de Kazuki.

— Mais à ce moment-là, l’ombre d’un chat noir s’était déjà rapprochée de Beatrix.

« Je ne te laisserai pas t’approcher de Nii-sama ! Cette satanée harceleuse !! » Kanae avait frappé avec ses kodachis en plein sur Beatrix.

Beatrix avait évité toutes ces attaques avec des réflexes surhumains. « Fufufufu… Je me demande si je dois d’abord saluer sa famille ! Enchantée de vous rencontrer. Prenez soin de moi !! »

Kanae prévoyait la contre-attaque de Beatrix et l’avait évitée complètement avec un mouvement agile.

Après la fin de l’offensive et de la défense à la place de la salutation, Kanae et Beatrix s’étaient affrontées.

Là, Damian avait tenté de fournir de l’aide. Mais une traînée d’éclairs était venue la frapper comme pour la retenir. Hikaru Hoshikaze tenait dans ses mains un arc d’éclairs et elle visait Damian.

« Je ne vous laisserai pas faire obstacle à Kanae-san. Je vais vous vaincre moi-même, » déclara Hikaru.

« Hehe ! Une idiote d’étudiante immature ose dire une phrase aussi insolente ! Je vais briser ce joli minois ! » déclara Damian.

Damian se dirigea vers Hikaru en brandissant son épée de flammes.

Damian était partie de la zone où Kanae et Beatrix s’affrontèrent. Kanae avait évité les attaques de Beatrix avec légèreté puis elle avait contre-attaqué avec ses kodachis. Beatrix avait encore esquivé les kodachis avec ses réflexes surhumains.

« Vous êtes encore plus rapide que Kazuki, hein ! Mais je vais accélérer encore plus, vous savez !? Ô protection divine des militaires, double le pouvoir divin tourbillonnant dans mon corps ! Je me précipite vers des combats sans fin selon la volonté des dieux, dans ce corps ! … Megingjord ! »

Une lumière scintillante tombait du ciel en direction de Beatrix, et tout le corps de Beatrix était devenu encore plus fort. Encore plus vite, encore plus forte, elle était venue vers son adversaire afin de la frapper avec son épée.

Cependant, Kanae croisa ses deux kodachis et bloqua la puissante épée qui descendait sur elle.

« Style Hayashizaki à deux épées, Positionnement Instantané du Dieu du Vent ! » déclara Kanae.

Avant que Kanae ne soit submergée par la force de Beatrix, elle tordit soudainement les kodachis croisés avec force. En tournant son corps, elle avait redirigé l’épée de Beatrix dans la mauvaise direction.

La posture de Beatrix fut ainsi brisée. Kanae se retourna en cercle comme une toupie et rendit visite à Beatrix avec une frappe après une rotation complète. Avec son équilibre corporel renforcé, Beatrix corrigea de force sa position désordonnée et évita les kodachis de Kanae. Cependant, son mouvement était une technique d’esquive nécessitant beaucoup d’effort, et cela avait causé une position non naturelle, et non stable.

« Maintenant, Kohaku ! » cria Kanae.

Ne laissant pas la faille dans la défense de Beatrix se gâcher, Kohaku était venue vers elle en chargeant.

« L’arme de cette personne, c’est ces réflexes ! Utilisez ce trésor sacré dès que je le fais ! » continua Kanae.

Kohaku avait immédiatement réagi face à l’allusion de Kanae.

 

Notes

  • 1Capitaine, ou plus exactement le commandant

***

Partie 5

Parmi les sept Trésors sacrés qu’elle possédait, Kohaku en avait dégainé un de sa hanche pour le combat rapproché.

« Ô faisceau de lumière, Mikadzuki Munechika ! Battou Kaikon — Getsuei no Tachi !! »

Ce Battou Kaikon avait inversé la cause et l’effet, au moment où la main avait saisi l’épée, une frappe s’était déjà produite.

Le style Hayashizaki avait peut-être la possibilité de le bloquer avec la Prévoyance qui était son point fort, mais il ne s’agissait en aucun cas d’une technique que l’on peut voir à travers avec seulement vos réflexes.

Kanae avait repoussé l’attaque de Beatrix avec son Positionnement Instantané et elle avait protégé Kohaku.

« Je vais rediriger la force de cette fille et créer une opportunité ! Faites correspondre votre souffle avec le mien ! » déclara Kanae.

« … Oui ! Kana-nyan-senpai ! » répondit Kohaku.

Reconnaissant la force de ces deux épéistes, l’expression de Beatrix avait complètement changé.

— On ne peut pas se moquer d’elles. Ces individus sont des maîtres qui ne peuvent pas être tués sur le coup.

Cependant, la magie d’invocation qui la visait à ce moment précis devenait un problème pour elle. Le fait qu’elle se concentre uniquement sur les épéistes lui avait fait vivre une expérience amère, c’était la tactique de l’Ordre des Chevaliers du Japon qui s’appelait la Formation du Ciel et de la Terre.

Beatrix avait déjà compris cette tactique.

C’est vrai, elle comprenait déjà la tactique… Elle savait donc qui elle devait cibler en premier.

Les yeux de Beatrix se tournèrent loin de Kanae et Kohaku, et ils aperçurent Mio.

Mais face à cette magicienne du feu, tant qu’elle avait le bouclier ignifuge, Svalinn, alors elle était une opposante de peu d’importance.

Mais elle pensait aussi qu’elle devait d’abord s’occuper de cette fille !

« Vous voyez, je ne suis pas quelqu’un d’assez téméraire pour devenir folle en ne combattant que l’adversaire devant mes yeux… Je vais vous ignorer, bande de salauds ! La première, c’est toi ! » s’écria Beatrix.

Beatrix avait ignoré Kanae et Kohaku et s’était jetée sur Mio telle un météore. Elle s’était ainsi débarrassée de Kanae et Kohaku en un seul souffle. Elles ne pouvaient pas poursuivre Beatrix alors qu’elle avait la vitesse de l’éclair.

Quant à Mio, elle faisait face à Beatrix avec détermination.

J’attends que tu fasses ça, c’est ce que Mio avait murmuré.

Ce type me prenait pour une traînée. Elle sait que je suis quelqu’un qui ne peut rien faire si elle arrive à s’approcher. Elle pense que je n’ai aucun moyen de faire quoi que ce soit tant qu’elle a ce bouclier de flamme.

Quant aux actions actuelles de cette fille, je n’ai pas besoin d’être Kazuki pour prévoir ce qu’elle va faire.

C’est pourquoi Mio ne chantait pas de magie superflue, elle chantait la plus grande magie qu’elle pouvait chanter et attendait le moment où Beatrix se dirigerait vers elle.

« Essaie de défendre ça avec ton bouclier si tu le veux vraiment… ! » déclara Mio.

Mais devant un ennemi redoutable, Mio fit apparaître un sourire qui allait faire frémir ceux qui la regardaient.

Tout comme Lotte l’a dit, je suis quelqu’un qui peut montrer mon éclat contre un ennemi redoutable !

La distance en ligne droite qui reliait Mio et Beatrix avait été parcourue par Beatrix en un instant. Auparavant, Mio avait déjà préparé un piège sur la distance de cette ligne droite.

En déplaçant l’oxygène à l’aide de la psychokinésie, elle avait augmenté la concentration d’oxygène dans la zone de cette ligne droite.

En plus, elle avait activé son sort !

« Ô oiseau de paradis où la lumière des cieux réside dans ce corps, répondez à mon accusation et réduisez en cendres le péché sur la terre ! Jugement d’Israël !! » chanta Mio.

Un rayon de chaleur avait été tiré directement sur la trajectoire où allait passer Beatrix lors de sa charge.

La qualité de la magie était différente de celle de Barrett. Le faisceau volait à la vitesse de la lumière.

Contre cela, même avec les réflexes de Beatrix, il était impossible de se défendre avec un bouclier.

Ce qui se passait à ce moment-là était quelque chose qui était impossible à comprendre pour Beatrix.

Beatrix, qui se trouvait à l’intérieur d’une zone où l’oxygène qui avait une propriété hautement inflammable était hautement concentré, avait été attaquée avec un laser à ultra-chaleur. L’oxygène se transforma alors d’un seul coup en une explosion déchaînée !

Même dans le meilleur des cas, il ne s’agissait que d’une magie de niveau 6. Mais, avec l’application de la magie commune que Mio avait utilisée, cette magie pouvait se vanter d’avoir la puissance destructive du feu égale à la magie de niveau 7 ou 8.

En raison de l’impact énorme alors que sa magie se brisait, Beatrix avait été emportée au loin et s’était écrasée dans un bâtiment en ruine de l’école.

En se faisant enterrer dans les décombres, Beatrix avait démontré à Mio une expression comme pour dire qu’elle ne pouvait pas le croire.

Voyant cette expression, Mio avait dissipé son complexe d’infériorité et avait gonflé sa poitrine haut et fort. « Fufun. Parce que Kazu-nii a déjà dit que le gars qui défie le même adversaire de la même façon que le combat précédent est un idiot ! Ton tissu cérébral est fait de muscles, n’est-ce pas ? »

◇◇◇◇

Hikaru Hoshikaze défiait Damian dans un combat en tête-à-tête.

« Le destin de toute la création est à l’intérieur de la grande sphère céleste… Ô liaison de la constellation, suspendez le mouvement du ciel ! Prison étoile du ciel, le Stase de l’Horoscope ! »

Hikaru chantait sa magie, d’innombrables étoiles flottaient autour du corps de Damian. Dans l’espace entre les étoiles, les lignes couraient comme une constellation, les lignes de lumière retenaient Damien dans l’immobilité.

Cette magie de retenue qui pouvait même sceller les dragons ne pouvait pas être brisée avec la force physique de l’homme.

« C’est ennuyeux ! Nous sommes ceux d’Hodur, nions tous les obstacles vers la bataille sacrée et distribuons la protection divine de Norn vers nous ! Ceinture de la Victoire des Trois Déesses du Norngjord ! »

Le corps de Damien avait été enveloppé par une forte lumière étincelante, et c’est à ce moment-là que les lignes de lumière disparurent.

Pour l’instant, elle n’avait pas brisé la contention avec une force brutale. L’adversaire avait chanté une purge magique.

— Si Hikaru ne fait pas d’erreurs étranges, tu es aussi forte que moi, tu sais ?

Tandis qu’Hikaru se souvenait de quelques mots que Kaguya lui avait dits une fois, elle décida de poursuivre la bataille calmement. Elle avait tendance à perdre son sang-froid, mais si elle se battait calmement, elle devrait être capable de se mesurer à cet ennemi coriace.

Et puis je sauverais Kaguya avec Hayashizaki-kun !

« Ligne d’Éclair ! » Hikaru avait libéré la magie d’invocation qu’elle avait chantée pendant que Damian était attachée par son précédent sort.

« GAA ! » Damian avait poussé un cri, car elle avait été stupéfaite par l’impact de voir sa magie écrasée. « Espèce de salopard ! … La bénédiction de l’immortalité glisse à travers cette main. Ô gui du désastre, de la malice et de l’incompréhension qui est reçu dans la queue et les plumes, tirant à mort sur le fils du Dieu ! Arc de gui, Mistilteinn ! »

Un arc et une flèche avaient été créés dans les mains de Damian, et rapidement elle avait encoché la flèche.

Mistilteinn — l’arc et les flèches de gui qui avaient percé le fils du dieu Baldur dans la mythologie nordique.

La Diva dont Damien était un croyant était le dieu aveugle, Hodur. Dans la mythologie nordique, tenant l’arc de gui, les flèches et l’épée magique en main, il était la Diva qui allait effectuer le combat du destin contre Baldur.

« Fort Tempétueux ! »

Hikaru chanta sa magie défensive du vent. Cependant, la flèche de Mistilteinn de Damian était passée à travers et avait percé Hikaru. Le pouvoir magique défensif bleu avait été détruit.

Quelque chose comme un arc et des flèches était une arme à projectile qui était censée être emportée par le vent. Malgré la supériorité d’attribut qui était censée être là, cette flèche s’était glissée à travers la magie défensive et était venue la frapper. Probablement, cet arc et cette flèche possédaient le pouvoir de rendre toute défense impuissante. C’était identique à la légende où cela avait tué Baldur.

Hikaru avait jugé que la défier au combat rapproché était un bon plan et elle s’était avancée.

Dans le même temps, Damian optait également pour le combat rapproché.

« Chevauchement de l’éclair ! » cria Hikaru.

« Témoignages des Flammes ! »

Hikaru et Damian invoquèrent en même temps la magie pour le combat à courte distance.

Le corps d’Hikaru s’était accéléré et l’épée de Damien avait été entourée par de puissantes flammes.

En utilisant le kenjutsu super rapide qu’elle avait appris de Kazuki, Hikaru avait tranché dans le corps de Damian sans permettre aucune défense ou évasion.

Damien balança l’épée occidentale qui était vêtue des flammes du karma. Hikaru l’avait esquivé avec une agilité surprenante, mais à plusieurs reprises, elle n’avait pas pu tout esquiver et elle avait subi de gros dégâts à cause du coup qu’elle avait encaissée.

L’attaque et la défense d’Hikaru qui avaient provoqué de minuscules petits dégâts à Damian, alors que Damian avait infligé de gros dégâts en un seul coup. Si l’on jugeait sur l’ensemble, elles étaient quittes.

Hikaru pensa — elle a confiance en sa concentration lors de ses sorts. Il semblerait que l’adversaire ne peut pas chanter lors de cet échange. Je vais chanter une magie de haut niveau lors de ces échanges de frappes et décider de la victoire et de la défaite ici même !

Les pensées de Damien étaient — cette salope, pense-t-elle qu’elle est à égalité avec moi ? En agitant désespérément son épée comme une idiote stupide, alors que ce côté chantait déjà de la magie de haut niveau pendant le combat, je vais te faire connaître ta place !

Et puis, pendant l’échange de combats rapprochés, toutes les deux invoquèrent la magie en même temps.

« Connaissez la rage de Dieu avec le grondement du tonnerre de cette flamme sacrée ! Tous les hurlements du ciel résident dans cette main, abattez le marteau destructeur du monde ! Cassez le monde en une seule attaque ! Yagrush !! »

« L’épée serrée dans cette main se transforme d’une bénédiction en une malédiction de malice ! Tout en souhaitant la renaissance dans le temps, cette main coupe le fil immortel de la vie du fils de Dieu ! Épée de l’Annihilation Divine, Mistilteinn II ! »

Leurs deux arias étaient la magie de création d’un Trésor Sacré.

Toutes deux avaient ouvert les yeux avec étonnement et surprise. Et puis elles avaient pensé à la même chose — une frappe simultanée, c’est mal ! Si je suis touchée par ce pouvoir magique, je vais le regretter !

Les deux armes s’affrontèrent, le combat s’engagea dans un concours de force.

Les deux armes s’étaient affrontées comme si elles tiraient sur leur adversaire.

Ce que Hikaru tenait dans sa main était le marteau de la foudre que le plus haut dieu de la Phénicie antique, Baal, tenait dans sa main gauche. Le nom de Baal représentait le son de la foudre, on pourrait dire que cette arme est synonyme de Baal.

Ce que Damien tenait dans sa main était l’épée magique de mort instantanée qui pouvait même tuer un Dieu. C’était Mistilteinn qui avait coupé la vie de Baldur telle que décrite dans la légende. Aux côtés d’un arc et une flèche, il y avait aussi une épée magique maudite.

Des éclairs colossaux convergeaient dans la partie frappée par le gros marteau de Hikaru, alors que la grande épée de Damian était revêtue d’aura noire comme un nuage sombre, dévorant cet éclair avec avidité et l’éteignant.

La foudre et la malédiction s’annulaient l’une et l’autre — le marteau et l’épée épuisèrent leur force jusqu’à la fin et disparurent en même temps.

C’est un match nul !

Toutes les deux avaient pris de la distance simultanément, et elles avaient à nouveau repris dans leurs mains leur arme d’origine respectivement.

« Forte ! Comme prévu pour une Einherjar ! » déclara l’étudiante japonaise.

« Espèce de bâtarddddddd, qu’est-ce que tu fous à faire des éloges si hautainement en me regardant de haut ! Tu te crois à égalité avec moi !? Merde ! Arrête tes conneries, salope! Je vais te tuer, putain, Scheiße ! »

Elles étaient quittes, mais c’était correct même si la victoire ou la défaite n’avait pas encore été décidée. Son objectif était d’attendre que Hayashizaki-kun libère Kaguya… Avec cette ligne de pensée, Hikaru avait beaucoup plus de marge de manœuvre par rapport à Damian.

◇◇◇◇

Beatrix et Damian avaient pu être exclues habilement.

Le problème restant était l’Einherjar appelé Eleonora.

« Des ailes qui s’envolent, des yeux qui brillent, une conflagration qui envahit les mots et qui détruit les mots — manifeste l’autorité du dieu ici même, comme l’agent de la civilisation qui s’enfonce de plus en plus profondément ! Armement de l’invasion en profondeur, Frappe en profondeur !! » Lotte avait invoqué la magie du niveau 5 de Prométhée.

L’armement que cette magie avait fait venir couvrait complètement les épaules de Lotte jusqu’à son dos, et il s’agissait d’un système de propulseur polyvalent de type gros porteur. Cela avait été installé avec un conteneur d’armes et une unité de recherche de l’ennemie.

Le propulseur avait alors craché des flammes, et Lotte s’était envolée avec force dans le ciel.

Mission de Recherche et de Destruction — le rôle spécial qu’elle avait reçu de Kazuki qui n’était ni l’avant-garde ni l’arrière-garde, et Lotte y pensait avec fierté.

Lotte avait équipé l’unité de recherche d’ennemie sur sa tête. À travers les lunettes, le pouvoir magique qui tourbillonnait sur le champ de bataille était visualisé et affiché.

Son rôle était de repérer l’ennemi qui tentait de chanter de la magie de haut niveau comme Mjollnir et de s’en mêler.

En utilisant l’unité de recherche d’ennemie, elle avait observé le pouvoir magique, l’état de l’ennemi depuis le ciel, et elle avait choisi la personne qui pétrissait d’énormes quantités de pouvoir magique pour attaquer. C’est ce que Kazuki lui avait demandé, « Mission de Recherche et de Destruction ».

Lotte regardait le champ de bataille depuis le ciel.

Beatrix était dans un état où elle ne pouvait pas produire un grand pouvoir magique grâce aux grands efforts de Kanae et Mio.

Damien avait produit un énorme pouvoir magique, mais Hoshikaze-senpai avait également produit un pouvoir magique égal à celui de son adversaire, c’était une bataille égale. La cible n’était pas ces deux-là.

Lotte adressa son avertissement à la seule Einherjar restante, Eleonora.

— En surface, Koyuki affrontait Eleonora.

« Nous sommes à l’Ægir, prêtez-moi la peur provenant du fond inconnu de l’océan ! Les vagues déchaînées jouant avec les petits avortons, pour moi… La mer qui reflète la lumière du ciel, Himinglæva ! »

« Ô surface de l’eau qui se balancez de votre voix chantante, manipulez les petites vagues et rassemblez-les en un grand tsunami ! Venant de l’au-delà et emporté vers l’inconnu… Vague des marées ! »

La Diva dont Eleonora était une croyante était le dieu de la mer de la mythologie nordique, Ægir.

Koyuki, elle aussi, puisait simultanément la force de la mer.

***

Partie 6

Eleonora et Koyuki invoquèrent toutes deux d’énormes quantités d’eaux de mer. Toutes les deux contrôlaient les eaux de la mer et cela s’était écrasé l’un contre l’autre à la suite du tsunami. Les deux tsunamis étaient entrés en collision et s’étaient écrasés violemment l’un contre l’autre.

En même temps que Koyuki chantait son sort. « Vent Glacial ! »

« Tenkuuu Battou Rengehou !! »

Non seulement Koyuki avait provoqué un affrontement directement avec le même genre de magie, mais il y avait aussi Kazuha qui faisait pleuvoir d’innombrables trésors sacrés.

« Très puissante vague de déferlement ! »

Quand Éléonore donna cet ordre, l’eau de mer qu’Éléonore invoqua fut manipulée selon sa volonté, devenant un mur gigantesque. Cela avait obstrué le vent froid de Koyuki, gelant la surface de l’eau de l’océan, mais cela n’avait pas pu atteindre Eleonora.

Les trésors sacrés que Kazuha avait invoqués avaient également été pris dans l’eau de mer et leur élan avait été tué.

« Unnr, Heurt violent des vagues ! » Quand Eleonora l’avait ordonné, une partie de l’eau de mer avait été retirée de la masse et cela s’était transformé en projectiles d’eau volant sur Koyuki.

« Ô rejet du zéro absolu, protégez mon corps et devenez l’armure de l’isolement ! Barrière d’Eau, Paroi de Gel ! »

Koyuki avait immédiatement gelé tous les projectiles en utilisant la magie défensive, les rendant inefficaces.

« … Unnr ! »

L’attaque d’Eleonora ne s’arrêtait pas là. Les projectiles d’eau arrivaient consécutivement.

À ce moment-là, Koyuki n’avait pas pu arriver à temps avec sa magie défensive. Juste à ce moment-là, les fantômes des épéistes que Kazuha avait convoqués avaient recouvert Koyuki et avaient été exterminés… Elle avait été aidée par sa camarade !

Il était impossible pour Koyuki de ne pas reconnaître l’excellente habileté de l’adversaire à manipuler la mer.

Cependant, Kazuki lui avait dit de ne pas se battre seule. Il n’était pas nécessaire d’avoir un sentiment de défaite. C’était correct de coopérer avec cette Senpai de la Division Épée appelée Kazuha afin de vaincre cette ennemie.

Alors qu’Eleonora était protégée par un plan d’eau de mer utilisé pour l’attaque et la défense, elle avait commencé à chanter un sort de haut niveau.

« Quand la mer de l’adversaire sera touchée, nous allons tout raser ! Accélérons notre attaque ! » Koyuki avait tapoté l’épaule de Kazuha et avait déclaré ça

« Je le sais même si vous ne me le dites pas ! » déclara Kazuha.

Kazuha aussi créait des trésors sacrés l’un après l’autre et les avait fait pleuvoir. Cependant, même avec les deux ensemble, elles ne pouvaient pas briser le mur de mer d’Eleonora. Si ça continuait comme ça, elle finirait de chanter avant elles sa magie de haut niveau.

— Mais la Lotte volante décida alors de sa cible à attaquer.

« Blitzkrieg ! » Utilisant la magie de niveau 4 de Prométhée, Lotte avait équipé une lance sur sa main gauche.

 

 

Pour mieux supporter l’impact de la charge, le conteneur d’armes du système de propulseur s’était ouvert, un bras mécanique s’était fixé sur le bras gauche de Lotte.

La lance étant fermement positionnée, le propulseur avait craché du feu avec son énergie à plein régime. Lotte était descendue en piqué pendant que son corps encaissait cette féroce accélération. Afin de dépasser la vitesse normale d’une machine, le pouvoir magique défensif de Lotte supprimait la résistance de l’air. Sans même remarquer une chose aussi insignifiante, elle s’était transformée en une énorme météorite.

« Prométhée… Tactiques du Blitzkrieg ! » déclara Lotte.

Eleonora le remarqua et leva les yeux vers le ciel. Et quand l’énorme arme qui s’approchait était entrée dans son champ de vision, elle en avait perdu ses mots.

Visant une partie de la digue que la magie de Koyuki et de Kazuha avait effilochée et affinée, la lance de Lotte avait percé. Pendant que la chaleur provoquée par l’électricité faisait évaporer la mer, la masse énorme super accélérée avait brisé la barrière de l’eau de mer en une seule attaque. Même après avoir percé tout ça, la charge de Lotte n’avait pas perdu son élan. La violente charge de lance avait emporté Eleonora jusqu’à un bâtiment en ruine de l’école, à quelques dizaines de mètres de là.

« Mission complète, desu ! » déclara Lotte.

Avec Eleonora qui s’écrasait dans les décombres, et alors qu’elle avait senti que le sort qu’Eleonora avait chanté se brisait, une Lotte à l’arrêt avait fait entendre une voix heureuse alors qu’elle se repliait vers le ciel.

***

« Kaguya-senpai, s’il te plaît, reprends tes esprits ! » déclara Kazuki.

« Mes esprits ? Je vais très bien en ce moment, » face aux cris de Kazuki, une voix plate comme celle d’une poupée répondit.

Ce n’est pas bon. Le directeur Otonashi était aussi comme ça, mais l’esprit humain que Nyalatoteph a rendu anormal avec sa magie ne possède plus aucun symptôme de conscience de soi.

La Kaguya qui lui manquait tant était devenue si froide, comme si elle était une personne complètement différente.

Kazuki avait décidé de se battre, préparant son katana alors qu’il courait pour se placer devant elle.

En ce moment, dans cette situation, tout allait bien même s’il ignorait Nyalatoteph. Devant l’Einherjar allemande, cette Diva était censée être incapable de révéler ses vraies couleurs.

Ces Einherjars avaient été coincées par ses camarades.

Personne ne l’obstruait, il pouvait affronter Kaguya en tête-à-tête.

« Ô, ombre muette informe, devenez un poisson nageant dans l’obscurité remplie de pensées obstructives. Origine des cauchemars, des vicissitudes matérialistes, répondez à la terreur et à l’espoir et mangez-les… Spectre de profondeurs ! »

Kaguya avait invoqué un Spectre de Profondeurs

L’ombre sous les pieds de Kazuki s’était mise à briller avec une couleur violette provenant du pouvoir magique et elle devint en trois dimensions comme si elle enflait. C’était un monstre d’ombre possédant une grande bouche comme celle d’un requin, et ce monstre avait ouvert sa bouche et était venu pour mordre Kazuki.

Cependant, le monstre de l’ombre n’était, pour ainsi dire, qu’une boule de pouvoir magique. Kazuki était sans aucun problème capable de prévoir ses mouvements.

S’échappant loin de l’attaque du monstre d’ombre, il s’approcha de Kaguya !

« Ne pas hésiter même si vous maudire me blesse aussi… la douleur partagée est ma joie ! Pleurez et criez vers la projection du miroir ! Suicide Noir ! »

Kaguya avait été couverte d’une brume sombre. Si cette brume était confrontée à une attaque, la douleur de cette attaque serait entièrement reflétée à l’agresseur comme si cette attaque atteignait son propre corps.

Kazuki n’hésita pas à dégainer son arme afin d’effectuer son attaque Iai habituelle.

*ZUBAA* la frappe avait consommé une certaine quantité de pouvoir magique de Kaguya. Cela avait eu pour effet de lui offrir une protection substantielle. Mais pour Kazuki qui avait enfoncé son épée dans son adversaire, l’illusion de la douleur lui avait été renvoyée.

Kazuki hallucinait alors qu’il ressentait la douleur causée par sa propre attaque Iai qui lui coupait le ventre en diagonale jusqu’en haut de la poitrine.

Une douleur intense de la lame d’acier creusant dans ses organes internes se fit ressentir. C’était comme si ses entrailles avaient été brûlées.

Kazuki avait immédiatement mis fin à cette sensation de douleur en utilisant la Trance qu’il avait apprise de Lotte. La douleur aiguë s’était ternie comme si elle était enveloppée dans un fil de soie, diminuant au point qu’il pouvait l’endurer.

Il n’y a aucune chance que je perde face à ce genre de douleur… !

Kazuki ne s’était pas préoccupé de la douleur et avait effectué une deuxième frappe. C’était une attaque en diagonale partant de l’épaule de Kaguya qui lui avait arraché une partie de son pouvoir magique. Kazuki avait reçu encore plus d’hallucinations de douleur, mais la douleur avait diminué et il avait enduré. Endure-le !

« Ô voix murmurante du Dieu de la Mort qui a longtemps attendu un visiteur, résonnez profondément et largement, et teignez le rêve d’une agonie ! Résonnez, ô voix maléfique du sadisme ! Ultra Violence !! » Avec des chants rapides, Kaguya incanta la magie pour doubler la sensation de douleur.

C’était la combinaison diabolique dont Kaguya et Asmodée étaient fiers.

« UOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !! » cria Kazuki d’une voix forte. Supporte-le. Il avait pu garder la raison grâce à Lotte.

Dans le combat précédent, la douleur énorme avait été doublée. Mais cette fois, ce qui avait été doublé, c’est la douleur réduite à un degré qu’il pouvait endurer. De peu…, c’était à peine s’il pouvait l’endurer.

« Ô désir caché dans la mer du cœur, passant à travers la chair pécheresse, cette main se tend vers vous ! Ô avatar de la violation, enchevêtrez-vous selon mon désir ! Tentacule de Désir ! »

Depuis l’ombre sous les pieds de Kazuki, cette fois des tentacules avaient été créés et s’étaient étendus. Après avoir capturé l’adversaire qui était en proie à l’agonie puis lui sceller ses mouvements, elle chanterait de la magie de haut niveau. C’était la tactique de base de Kaguya.

Mais je peux en ce moment encore endurer cette douleur ! Possédant une volonté d’acier, Kazuki utilisa sa Prévoyance afin de déterminer le tempo de la création des tentacules, et il esquiva ses tentacules, avant de les couper.

C’est à ce moment que le Spectre des Profondeurs était venu l’assaillir. Tout en endurant la douleur intense, Kazuki devait aussi faire face à ce monstre d’ombre. L’attaque de ce type était… une attaque physique !

« Seusenhofer ! »

Kazuki avait bloqué la morsure du monstre avec une armure lourde. La plus grande partie de l’armure avait été brisée avec une seule attaque, mais Kazuki n’avait pas été blessé.

« Barrett ! »

La balle de flamme avait creusé dans le monstre, et le monstre avait été détruit avec l’ajout de multiples frappes.

Profitant de cette occasion, Kaguya chantait son sort.

À en juger par l’ampleur du pouvoir magique — c’était une magie d’attaque à grande échelle. Une magie d’Asmodée qu’il n’avait jamais vue jusqu’à présent. C’était probablement autour de la frontière du niveau 4 ou 5. Son attribut était… le gel !

Même s’il attaquait avec son épée maintenant, il n’arriverait pas à temps pour empêcher Kaguya de chanter son sort et il le savait bien !

Alors, il parviendrait à résister à ça en utilisant la magie défensive ! … En utilisant une magie défensive qui avait une bonne affinité contre les attributs de gel, il pourrait surmonter ça !

« Fleur de sang en fleuraison qui déchire la peau, hurlement éternel… fais couler le traître, et réveille l’enfer juste ici ! Cocytus ! »

« Barrière de Glace ! »

L’espace qui entourait Kazuki et Kaguya avait été enveloppé d’une vague de froid d’un blanc pur. Si cette vague de froid touchait la peau humaine, la peau se déchirerait immédiatement et les fleurs rouges s’épanouiraient en profusion dans cet espace blanc.

Cependant, tout le corps de Kazuki était enveloppé par la protection divine de la sirène contre le froid.

Comme prévu, il n’avait pas pu se protéger complètement de la magie d’attaque de Kaguya, la Barrière de Glace avait rapidement été détruite, mais Kazuki avait réussi à réduire les dégâts du froid de façon drastique.

« … Même si cette magie à grande échelle et sans échappatoire était ma seule contre-mesure contre Otouto-kun et Kanae-chan, » murmura Kaguya.

Le style Hayashizaki était capable de prévoir toute la magie offensive sans contrepartie et de les esquiver. Cependant, l’ennemi naturel du style Hayashizaki était la magie d’attaque à grande échelle à laquelle vous ne pouviez pas échapper même si vous essayiez de le faire.

Toutefois, le Kazuki qui lui faisait actuellement face n’était pas seulement un épéiste. C’était un épéiste magique.

***

Partie 7

« Non seulement l’épée, mais aussi la magie de prévoyance, en plus du choix de la magie défensive avec des attributs supérieurs à utiliser. Je vois, donc c’est un épéiste magique, la nouvelle possibilité de Kazuki Hayashizaki… » chuchota Kaguya avec admiration. C’était quelque chose qui ne pouvait exister que grâce à la seule présence de la Prémonition du style Hayashizaki et des 72 Piliers du Roi de Salomon, l’Omni-Magie, Basilleus Goetia.

« La magie offensive de Senpai a été complètement empêchée ! » proclamait Kazuki en la frappant avec son katana.

Mais Kazuki était aussi dans une certaine impasse, puisque le corps de l’adversaire était couvert du Suicide Noir, alors il ne pouvait pas utiliser une puissante magie offensive.

Avec un katana, il ne pouvait que consommer peu à peu la magie de Kaguya.

Et puis Kaguya avait continué à chanter son sort au mépris de l’impact qui consommait sa magie.

« Cinq étoiles qui brillent dans l’interstice de la vie et de la mort, pillées par le caprice du dieu de la mort, devenez la poupée d’argile de l’indicible misère ! … L’Anneau de la mort extrême, la Roulette de la mort imminente !! »

Faisant appel aux cinq sens de l’humain, Kaguya avait cherché à faire coïncider son attaque afin de frapper simultanément en faisant basculer la faux présente dans sa main. Kazuki avait esquivé avec une différence de la largeur d’une feuille de papier, de sorte que seul son propre katana avait pu réussir à toucher son adversaire.

Tout en endurant l’hallucination de l’agonie, le fait d’esquiver la faux vis-à-vis de laquelle il ne devait absolument pas être frappé avait été un travail extrêmement difficile. Sa force mentale s’était donc amoindrie régulièrement.

« Spectre des Profondeurs ! »

Même pendant ces échanges, Kaguya convoqua de nouveau le Spectre des Profondeurs. Non seulement la faux, mais Kazuki devait aussi échapper à l’assaut de ce monstre d’ombre.

« Mes pensées méchantes sont remplies de malédictions, je vous supplie pour obtenir votre agonie… Je n’ai pas honte de mes pensées méchantes ! Ressentez la douleur ! »

Un projectile de malédiction s’était alors abattu sur Kazuki !

Ce projectile aussi, s’il ne pouvait l’éviter, la douleur illusoire serait doublée par l’Ultra Violence !

Tout en endurant la douleur illusoire, il avait esquivé à la chaîne, et encore esquivé. Tout avait été esquivé de la largueur d’une feuille.

Il n’avait jamais combattu une Magica Stigma aussi forte que Kaguya dans un combat en tête-à-tête comme celui-ci. Même l’attaque de la faux, l’assaut du monstre, s’il avait été touché ne serait-ce qu’une seule fois, cela serait vu comme une blessure mortelle.

Kazuki avait continué à danser sur le sommet de la mince couche de glace, alors qu’il n’avait même pas pu commettre la moindre erreur.

Mais s’il ne pouvait pas vaincre Kaguya, il n’y aurait aucune chance de victoire dans cette bataille !

« Ça ne sert à rien. Senpai, toutes tes attaques… ont toutes été scellées, » déclara Kazuki.

Ce qui soutenait Kazuki qui continuait à esquiver en utilisant sa concentration aiguisée n’était qu’une seule certitude.

Il s’agissait d’une chose unique — sa foi.

« Tout a été scellé ? » Déplaçant sa faux, Kaguya parlait sans expression. « … Même si j’ai Guernica ? »

La magie de niveau 9 d’Asmodée, Guernica. Si l’adversaire n’était pas dans la catégorie des Divas matérialisées, alors l’adversaire détesté allait instantanément mourir sans contestation, une flamme de l’enfer.

Il s’agissait de la magie la plus forte qui avait fait de Kaguya la plus forte magicienne. Une magie qui représentait Kaguya. Oui, tant que l’adversaire ne pouvait pas gérer cette magie d’une manière ou d’une autre, peu importe à quel point l’adversaire élaborait des contre-mesures contre les autres magies, il ne serait pas capable de gagner contre Kaguya. Cependant — .

« Le Guernica de Senpai ne marchera pas contre moi, » déclara Kazuki.

« Pourquoi ? » demanda Kaguya.

« J’aime Senpai, et Senpai m’aime aussi. La douleur illusoire est effrayante. Cette faux voleuse de sens est aussi effrayante. Le Spectre des Profondeurs fait aussi peur. Cependant, dès le début, je n’ai pas eu peur des flammes de haine de Senpai, ne serait-ce qu’une seconde » répondit Kazuki.

{Comparé à la période où tu ne pouvais pas croire au niveau de positivité de Mio Amasaki, tu as considérablement grandi.} Le message télépathique de Leme résonna dans sa tête.

Kazuki se souvint de la fois où Mio mourait dans ses bras. À cause du fait de ne pas croire aux sentiments de l’autre partie, il avait blessé une personne très importante. Depuis, il ne voulait pas le faire.

« … Je me demande si ce n’est pas un peu trop d’orgueil, » déclara Kaguya.

Kaguya, dont les émotions avaient été scellées par la magie de Nyalatoteph, avait dirigé une voix froide vers Kazuki.

« Je ne pourrais pas utiliser Guernica contre Otouto-kun ? Je ne suis pas si gentille que ça, tu sais ? » déclara Kaguya.

« Faux, Senpai est quelqu’un de gentille, » répondit Kazuki.

À partir de maintenant, ce n’est plus une dispute entre moi et Kaguya-senpai.

C’est un combat entre la manipulation mentale de Nyalatoteph et la force des liens entre moi et Senpai.

« Je… dois te vaincre. Il n’y a pas d’autre méthode pour te vaincre que la meilleure… Je n’ai aucune hésitation, » Kaguya avait commencé à chanter un long sort.

« Alors je vais… accepter tout de Kaguya-senpai comme tu l’es maintenant, » répliqua Kazuki.

Kazuki rengaina son katana. Il attendait la magie de Kaguya tout en prenant une pose intimidante.

Le temps s’écoula en un instant, mais en même temps, comme si c’était une éternité. Il pouvait entendre les bruits des combats de Beatrix, de Mio et de tous les autres, mais même tout cela s’éloignait progressivement de sa conscience, Kazuki et Kaguya étaient enfermés dans le silence.

L’esprit de Kazuki se souvient de ses souvenirs avec Kaguya. De cette Kaguya qui était venue gentiment à lui alors qu’il avait été agressé avec des sentiments d’aliénation dans la Division Magie. Le doux parfum qui chatouillait son raisonnement quand elle l’enlaçait. De Kaguya qui était gênée par sa robe magique. De la fois où elle était devenue trop câline envers Kazuki à cause de l’effet secondaire d’Asmodée, avant qu’elle ne pleure de honte à cause de l’embarras, ce genre de Senpai.

J’adore Kaguya-senpai !

À l’intérieur du temps où ils se regardaient attentivement, la magie avait finalement été invoquée.

« Ô pensées brûlantes venant de ma poitrine, peignez la scène de l’enfer dans ce monde… Vous êtes le démon-roi des mauvais désirs, ô incarnation d’une illusion profonde invitant à la tragédie, suivant ce souhait… peignez le monde. Guernica ! » chanta Kaguya.

… Il n’y avait aucun malaise ! Kazuki attendait avec conviction.

Aux côtés de Kaguya, Asmodée flottait.

« Ce n’est pas bon, Kaguya, » déclara Asmodée.

« … Hein ? »

« Il n’y a pas de sentiment comme ça en toi, tu vois ? » Laissant ces mots à une Kaguya abasourdie, Asmodée disparut.

Et puis il ne s’était rien passé.

De la surprise avait surgi sur le visage de Kaguya qui était restée sans expression pendant tout ce temps.

« Ce genre de… pourquoi… ? » tout en chuchotant, une fissure s’était formée dans ce visage sans expression envahissant le masque de Kaguya. C’était comme si elle était libérée de l’hypnose.

« Puis-je vraiment me battre comme ça… ? » murmura Kaguya comme si elle n’y croyait pas elle-même.

Le choc était finalement arrivé après tant de temps. À cette heure tardive, Kaguya avait manifestement compris la situation qu’elle avait laissée derrière elle.

« Pourquoi est-ce que je… combats Otouto-kun ? » demanda Kaguya.

Les flammes de l’enfer allaient brûler sa cible en utilisant l’hostilité de Kaguya comme combustible. Si Kaguya nourrissait le moindrement de l’hostilité envers l’autre, alors ce serait comme lorsque la vie de Kaya avait failli être volée auparavant, dans une situation où quelque chose comme la facilité ou le contrôle ne pouvait être fait de sa part.

Mais à l’inverse, si elle ne trouvait aucune hostilité même après avoir fouillé chaque recoin de son cœur, les flammes de l’enfer ne s’allumeraient même pas. C’était identique à la façon dont les flammes n’allaient pas brûler s’il n’y avait pas d’oxygène.

En premier lieu, c’est absurde, pensa Kazuki. Pour l’actuelle Kaguya qui avait un sens du devoir fabriqué avec ses émotions refoulées par la magie, comment pouvait-elle chanter quelque chose comme une magie d’attaque qui était alimentée par les émotions ?

Le contrecoup d’une chose aussi absurde qui s’était soldée par un échec avait réveillé Kaguya de son hypnose.

Pour Kaguya, cette prise de conscience lui avait fait ouvrir les yeux et lui avait permis de se battre contre le lavage de cerveau, alors même qu’elle n’était pas du tout hostile.

Les émotions furent de nouveau visibles dans les pupilles de Kaguya.

« Même si je ne veux pas faire ce genre de choses… pourquoi… ? » demanda Kaguya.

Le faux sens du devoir avait été brisé, et ce qui avait été mis à nu, c’était des regrets intenses et des sentiments de culpabilité envers ce qu’elle avait fait.

Les émotions originales appropriées pour Kaguya sans contrôle mental débordèrent d’elle d’un coup.

« Même si je n’aime pas ce genre de chose… pourquoi ai-je fait de telles choses sans pitié, il n’y a aucune raison que je puisse le faire… pourquoi… ? Pourquoi !?? » Dans la tristesse et la confusion, Kaguya haussa une voix teintée d’émotion jusqu’à ce que cela devienne un cri.

Sentant que Kaguya n’avait plus la volonté de se battre, Kazuki s’approcha d’elle. Kaguya avait alors tremblé de peur et avait regardé attentivement Kazuki qui approchait.

« O-Otouto-kun… J’ai… J’ai fait une chose vraiment cruelle…, » la voix de Kaguya tremblait lamentablement.

« Senpai, ne l’ai-je pas déjà dit ? J’aime beaucoup Senpai. Je ne vais pas devenir haineux envers Senpai juste à cause de quelque chose comme ça. Alors, regarde vers l’avant et ne pleure pas, d’accord ? » Kazuki l’avait dit afin d’empêcher Kaguya de pleurer, mais en un clin d’œil, des larmes s’étaient accumulées dans les yeux de Kaguya.

« Désolée… Je suis désolée… ! » déclara Kaguya en balbutiant.

« J’ai déjà dit que c’était correct de ne pas s’excuser, » répliqua Kazuki d’une voix douce.

Kazuki enlaça alors Kaguya qui éclatait en larmes.

« Moi, plus jamais… Je ne veux plus faire quelque chose comme ça… ! » murmura Kaguya.

« Senpai faisait un cauchemar. Mais c’est déjà fini. Tout comme Senpai m’a protégé alors que je suis son kouhai, à partir de maintenant je protégerai aussi Senpai, » déclara Kazuki.

« Mais, même si je suis la présidente du conseil des étudiants…, » murmura Kaguya.

« Même si Senpai est la présidente du conseil des étudiants, c’est normal de ne pas porter le fardeau toute seule, » répondit Kazuki.

« Mais, je suis après tout la magicienne la plus forte…, » déclara Kaguya.

« En ce moment, j’ai déjà vaincu Senpai, » déclara Kazuki.

« Est-ce… que je peux compter sur Otouto-kun… !? » demanda Kaguya.

« Oui, parce que j’aime beaucoup Senpai, » répondit Kazuki.

Ces mots n’avaient pas perdu leur éclat, peu importe combien de fois il les avait prononcés.

Avec chaque mot, Kazuki avait dévoilé les choses qui le liaient avec le cœur de Kaguya.

Kaguya avait alors serré Kazuki dans ses bras. Il pouvait sentir l’arôme sucré qui lui manquait beaucoup et la sensation de douceur.

Kazuki avait alors caressé la tête de Kaguya afin de la réconforter.

« … C’est une sensation est si bo ~ nne, » Kaguya avait fait entendre une voix extatique. « Je veux déjà… devenir la petite sœur d’Otouto-kun… »

Relâchant la forte pression qui l’écrasait jusqu’à maintenant, Kaguya avait d’une manière ou d’une autre laissé sortir un étrange discours.

Puis, une énorme marque de cœur s’était envolée vers lui, alors que le combat entre Kazuki et Kaguya était terminé.

***

Partie 8

« Quoi !? Toi, qu’est-ce que c’est que ça ? » Damian qui avait vu Kazuki et Kaguya s’enlacer avait poussé un cri. « Attendez un peu ! Alors que je pensais qu’il n’y avait pas du tout de soutien depuis l’arrière, il s’est avéré que cette salope est en train de changer de camp pour se tenir aux côtés de l’ennemi, huuh ! Qu’est-ce que vous faites, bande d’enfoirés, à câliner l’autre ! Plutôt que de changer de camp, n’est-ce pas comme voler l’amoureux de l’autre, hein !? »

Le fait de perdre leur arrière-garde ne pouvait certainement pas être vu comme une blague, et les Einherjars avaient été forcées à se battre amèrement.

« Beatrix-taichou… battons en retraite pour le moment, » Eleonora avait conseillé Beatrix. Même son expression était prononcée par la fatigue de la bataille.

« Elii… mais je n’ai pas encore croisé le fer avec Kazuki. Au contraire, il semble que voir cette situation ne fait que me faire emplir la poitrine de jalousie, » répliqua Beatrix.

« S’il te plaît, arrête de te précipiter en avant à cause de tes sentiments personnels, » Eleonora gronda Beatrix qui était la seule à être emplie d’énergie.

« Bien que ce contact soudain nous ait donné cette chance, parmi les membres qui ont pu bouger à temps, il n’y avait que nous trois. Mais cet adversaire n’est pas quelqu’un contre qui nous pouvons aller sans un plan. Même la présidente du conseil des étudiantes qui était censée apporter son soutien enlace maintenant l’ennemi pour une raison ou une autre. Au bout du compte, les choses ne se présentent pas bien. Dans le pire des cas, il est possible que ce soit un piège de la part du directeur Otonashi, » déclara Eleonora.

« Hmm… ? Quand tu dis ça, c’est vrai que la direction du vent est étrange, » déclara Beatrix.

Beatrix avait fait une grimace comme si elle mordait un insecte amer.

De l’autre côté, Kanae et les autres étudiantes pensaient que si le combat était déjà terminé, cela ne servirait à rien de continuer. Elles regardaient donc quelle décision les Einherjars allaient prendre. Les deux autres étaient épuisées, mais Beatrix n’avait toujours pas été vraiment sérieuse, tandis que Kanae et les autres étudiantes étaient épuisées par les batailles intenses.

« Même dans les meilleurs moments, nos positions sont délicates, » déclara Beatrix.

Ce n’était pas le bon moment pour elles. Poussée par ce fait, Beatrix avait crié. « Bon, Einherjar, nous allons battre en retraite ! … Kazuki, la prochaine fois que nous nous rencontrerons, nous allons croiser [1] les épées, c’est sûr ! »

« Hé, cette belle femme là-bas ! Souviens-toi juste de ça, espèce de salope ! » Damian avait fait un signe avec son majeur vers Hoshikaze.

« En tant que magicien d’une Diva qui peut manipuler la mer de la même façon, je vais vous donner un peu de respect, fille en argent, » Eleonora avait, de son côté, fait l’éloge de Koyuki alors qu’elle était emplie par la fatigue.

Beatrix avait soulevé Damian et Eleonora qui étaient comme ça à deux mains. « HAHAHAHAHAHAHA ! » et puis en riant bruyamment sans aucun sens, ce corps à haute capacité physique s’était déplacé à pleine force et s’était retiré.

Les Einherjars étaient parties avant même de pouvoir dire « ah ».

« … Avons-nous gagné ? » murmura Kazuha d’une voix fatiguée qui racontait ce qu’avait été la dure bataille qu’elle avait eue avec Eleonora.

Mais Kazuha ne connaissait toujours pas le véritable ennemi.

Sans même un répit pour se prélasser dans l’arrière-goût de la victoire, Kazuki avait dirigé sa vue vers le directeur Otonashi — Nyalatoteph tout en étreignant Kaguya.

« Nyalatoteph. Vos soldats étaient faibles, » déclara Kazuki.

« Qu’est-ce que tu as dit ? » demanda Nyalatoteph.

Le directeur Otonashi fronça ses sourcils face aux paroles de Kazuki.

« La Magica Quad-core qui a perdu son ego n’avait même pas de tactique, » commença à dire Kazuki. « Une fois attaquée, elle s’est concentrée dans une seule direction alors que son entourage l’attaquait. Même les Einherjars qui ont reçu votre demande n’ont pas vraiment essayé de se battre sérieusement. Même si vous créez artificiellement de puissants magiciens, s’ils ne sont pas liés l’un à l’autre par des liens forts, ils ne sont rien de plus qu’une foule désordonnée. Dès le début, ils n’ont pas été un ennemi digne de notre Formation du Ciel et de la Terre. »

« … Les êtres humains se sont trop entraînés… Est-ce tout ce que tu voulais dire à un être comme moi ? » demanda le directeur.

Cela n’avait plus de sens à cacher sa véritable identité avec la disparition des Einherjars. Le pouvoir de la magie noire boueuse déformait en ce moment la silhouette du directeur Otonashi. Il n’y avait pas de vent, et même s’il n’y avait aucune fluctuation dans l’atmosphère, c’était comme s’il y avait beaucoup de petits déchiquetages dans le monde lui-même. Kazuki pouvait sentir une sensation de froideur sur sa peau.

« Père… ? » demanda Kaguya.

Kaguya sépara son corps de Kazuki, elle doutait de ses propres yeux en regardant la transformation devant elle. Kaguya ne savait toujours pas que son père avait été détourné par une Diva.

« Otonashi Tsukikurou ! Espèce de salaud… qu’est-ce qui se passe dans ces circonstances ! » Depuis l’ombre du bâtiment scolaire démoli, la silhouette du président du conseil d’administration Amasaki apparu en titubant.

« … Père !? » cria Mio en regardant la silhouette de la personne qui ne devrait pas être sur ce champ de bataille.

Même Nyalatoteph, qui avait pris l’apparence du directeur Otonashi regarda l’arrivée de cet individu avec un regard de surprise.

Il avait secrètement observé la situation depuis le début, et il avait probablement fait son apparition parce qu’il pensait que le combat était terminé.

C’était le beau-père de Mio Amasaki, le président du conseil d’administration… ! Kazuki avait été surpris par son arrivée à cette heure tardive.

« La magie d’invocation utilisée par ces magiciens illégaux suspects était celle des 72 Piliers de Salomon ! Qu’est-ce que ça veut dire ? » demanda le père de Mio.

« Hohou, donc tu as remarqué ça, » déclara le directeur.

« C’était… c’était des humains qui ont subi des opérations de transplantation de stigmates, n’est-ce pas ? Salaud, je me suis dit en voyant ça que tu avais mis en place l’opération de transplantation de stigmates sans que personne ne s’en rende compte, mais… ne me dis pas que tu as fait des expériences humaines avec des stigmates que tu as pris aux élèves… pour un professeur qui était censé protéger les élèves…, » le président du conseil d’administration Amasaki avait crié avec un visage qui indiquait qu’il n’arrivait pas à croire sa propre déduction. Cette vérité semblait vouloir ronger sa propre raison. Le visage ridé du vieil homme était déformé à sa limite.

« … Je n’ai jamais pensé que tu pourrais enfin atteindre la vérité par toi-même. Quelle belle réussite, vieillard, » déclara le directeur.

Quelque chose vola de la manchette du costume du directeur Otonashi avec un bruit de sifflement.

Non, ce n’était pas quelque chose qui volait. C’était quelque chose qui s’étirait.

Le bras droit du directeur Otonashi était devenu un long tentacule, et il avait percé la poitrine du président du conseil Amasaki.

« Gah !? » Le président du conseil d’administration, Amasaki, avait ouvert les yeux sans comprendre ce qui venait de se passer, puis il était tombé.

Le tentacule s’était rétracté avant de revenir totalement dans la manche de l’habit.

« Père ! » Mio s’était précipitée vers le président du conseil d’administration qui s’était effondré au sol.

« … Ô feu pur de réincarnation, brûle la surface de la vie pendant que l’intérieur bourgeonne en renaissance… Feu de la Vie, Cercle anti-âge ! »

Mio tendit les mains vers la plaie, et de là, une petite flamme se mit à brûler. La plaie touchée par la flamme se referma peu à peu et le saignement fut arrêté.

« … Est-ce la magie de guérison de Phoenix ? Eh bien, peu importe, plutôt que ce vieil homme, je vais d’abord vous massacrer tous dans cet endroit, » déclara le directeur.

Le corps du directeur Otonashi avait commencé à se déformer en raison d’un énorme pouvoir magique.

Kazuki avait été stupéfait de ce qui s’était passé soudainement, mais il était immédiatement devenu en colère.

« Tout le monde… ! C’est le dernier, on va vaincre ce type ! » déclara Kazuki.

« Ne vous emportez pas, pour des humains comme vous… Je vais vous apprendre la vraie folie ! » déclara Nyalatoteph.

Nyalatoteph avait ainsi exposé sa vraie forme… !

La chair frétillante avait gonflé, et le costume s’était ouvert.

D’innombrables tentacules étaient sortis de ce costume. Une tête noire et plate était située au sommet, ressemblant complètement à une pieuvre avec des tentacules qui poussaient partout. Le dieu maléfique à l’apparence atypique s’était révélé devant Kazuki et les autres étudiantes.

Cependant, cette chose n’était pas aussi impressionnante en termes de pouvoir magique et de sentiment d’intimidation vis-à-vis au moment où Loki s’était matérialisée.

« Kazuki… dans le Mythe de Cthulhu que je connais, l’être qui est appelé dieu maléfique n’est pas une existence comme ça, » Koyuki qui s’était rapprochée du côté de Kazuki lui avait dit ça. « Le dieu maléfique du Mythe de Cthulhu symbolisait l’horreur du vaste univers, une existence qui transcendait la conscience des gens. On dit qu’il n’y a aucun moyen pour les gens de ne pas devenir fous dès qu’ils le voient. Comparé à ça, ce Nyalatoteph est “déplorable”. Il ne pouvait pas incarner la véritable essence de Cthulhu. »

« Ce type a dit que le Mythe de Cthulhu était affaibli en ce moment, » répondit Kazuki.

Rien n’avait été compris au sujet des existences nommées Diva qui était présente dans ce monde, cependant…

Le Mythe de Cthulhu était spécial.

« Oui. C’est sûrement pour ça qu’il n’a utilisé le pouvoir que pour manipuler l’esprit humain et effectuer des manœuvres secrètes. Il n’est sans doute pas un adversaire qui mérite d’être craint lorsqu’il s’oppose directement du front comme celui-ci. Si c’est nous, alors nous allons gagner sans aucun doute ! » Koyuki avait affirmé cela avec une forte volonté, ce qui était rare pour elle.

« … Bande d’enfoirés ! Des humains comme vous envisagent encore de se moquer de moi !? » cria Nyalatoteph.

Avec ces mots indignés, les tentacules de Nyalatoteph rampèrent comme des vers. Kazuki coupa les tentacules qui étaient dirigés vers Koyuki alors qu’ils s’étiraient. Cette attaque était devenue le rideau d’ouverture de la dernière bataille décisive.

« Tout le monde, on y va ! » annonça Kazuki.

En prenant la position de la Formation du Ciel et de la Terre, les épéistes s’étaient placés à l’avant et avaient dégainé leurs épées, et les Magica Stigmas avaient commencé à chanter depuis l’arrière.

« Vous ne pouvez pas utiliser le pouvoir de vos Divas, bande d’enfoirés ! » Le gigantesque visage noir au sommet de Nyalatoteph cria, invoquant sa magie caractéristique. « Battement de cœur de la folie, le bruit du psychopathe ! »

Un son se mit à résonner dans leur environnement. Ce bruit ressemblait à quelqu’un qui rayait une surface du verre. C’était vraiment comme si leur cerveau était gratté par un ongle.

Le pouvoir magique qui avait été recueilli au milieu des chants de sort avait été dispersé comme de la brume. Ils ne pouvaient pas du tout se concentrer sur le chant.

« Quelle horrible Diva qui est même une telle nuisance pour les voisins ! Si c’est le cas, nous allons faire du sashimi de pieuvre !! » déclara Kohaku.

Tout en déformant son expression à cause du bruit désagréable, Kohaku avait brandi son trésor sacré et était allée couper les tentacules. Cependant, le gigantesque pouvoir magique de Nyalatoteph, dont on disait qu’il était affaibli par les attaques d’un katana, avait à peine été endommagé, au point qu’aucune fin n’était à portée de vue.

« Kazu-nii… Dépêche-toi, fait disparaître ce son !! » Mio avait poussé un cri, alors ses larmes s’étaient répandues sans s’arrêter. Mio ne participait plus à la bataille et elle s’occupait constamment sur la guérison du président du conseil d’administration Amasaki. Mais à cause de la magie d’obstruction de Nyalatoteph, Mio n’avait pas pu maintenir sa magie de guérison. La blessure s’était ouverte à nouveau et le saignement recommençait sans relâche.

Le vieil homme qui n’avait pas de magie n’avait plus beaucoup de temps.

« OOOOOOOOOOOOOOOOOON ! »

Faisant entendre une voix rugissante qui faisait gronder la terre, Nyalatoteph régénéra les tentacules que les épéistes avaient coupés. Et puis les épéistes avaient été durement frappés par une quantité de tentacules qu’il était impossible d’éviter.

« Otouto-kun… si c’est moi, je ne peux plus me laisser égarer par ce son. Je ne veux plus perdre contre ce type, » en approchant du côté de Kazuki, Kaguya avait parlé.

Cependant, son visage qui semblait ressembler à un rêve éphémère quand il l’avait vu de profil avait fait hésiter Kazuki à compter sur elle.

« Senpai… mais cet ennemi est…, » commença Kazuki.

« Ce n’est pas grave… Je comprends bien que cette chose n’est plus mon père. Je ne me bats pas à cause d’un sens du devoir comme “à moins que je ne batte pas ce gars”. Je me bats “parce que cet individu ne peut être pardonné”. »

Avec des yeux emplis de tristesse, Kaguya avait fusillé du regard le visage noir de Nyalatoteph.

« Père… J’aime beaucoup le nom Kaguya que tu m’as donné. C’est comme tout le ciel étoilé et les aurores. Père m’a nommée ainsi en raison de tes désirs que je devienne une fille charmante, n’est-ce pas ? Tu n’étais pas du tout un mauvais père, mais… depuis quand as-tu complètement changé comme ça ? » demanda Kaguya.

Au milieu du son maléfique, Kaguya avait chanté seule son sort en ressentant une grande déception.

L’avatar d’Asmodée flottait à ses côtés. La sorcière vêtue de vêtements noirs faisait face à Kaguya avec des yeux pleins d’affection.

« … N’est-ce pas la première fois que tu te bats avec tes propres sentiments honnêtes, hein, ma mignonne Kaguya. Alors je suppose que je vais te donner une récompense, » déclara Asmodée.

« Asmodée ? » demanda Kaguya.

« Alors que tu peux utiliser mes dix magies caractéristiques habilement, je te donnerais une magie qui est au-delà de tout cela. Tu te plains souvent que toutes mes magies sont un peu difficiles à utiliser comme magie d’attaque, ou que quelque chose comme ça a laissé une mauvaise impression, entre autres choses, n’est-ce pas ? Je te donnerai quelque chose de mieux après ça, tu verras. En combinant mon pouvoir magique et ta forme, nous invoquerons une Magie d’Union. Il s’agit là de ton propre sort original que même le Roi ne peut pas copier. Avec tes pensées, donne forme à l’illusion et fais-le tomber sur ce type. Viens, chante-le, » déclara Asmodée.

La lumière du pouvoir magique qui entourait Kaguya était passée de la couleur violette à une couleur argent noble qui ressemblait à la lumière des étoiles.

« Je ne te laisserai pas faire ! » La volonté de Nyalatoteph donna une direction aux sons maléfiques dispersés qui enveloppaient complètement l’environnement et tout cela convergea vers Kaguya.

Cependant, Kaguya était complètement imperturbable vis-à-vis du son maléfique qui avait été comprimé plusieurs fois. Son visage qui semblait éphémère quand il le voyait de profil semblait maintenant ferme avec un noyau fort à l’intérieur — .

Ce sort avait rapidement été fini de chanter. « Ô ténèbres de l’esprit qui contiennent le cycle éternel de la vie et de la mort ! Ô sept étoiles qui brillaient à l’intérieur ! Révéler le microcosme de la création du ciel et de la terre et montrer où se trouve l’humanité !! … Galaxie, Nuit Lumineuse ! »

Un motif géométrique de lumière s’était étalé dans une onde radiale autour de Kaguya. L’espace qui avait été esquissé avait à l’envers par la diva maléfique été déplacé dans un autre espace.

Les environs étaient devenus recouverts d’une obscurité avec Kaguya comme centre, alors que d’innombrables lumières brillaient dans les environs.

« Le pouvoir de l’univers !? »

Même le gigantesque corps de Nyalatoteph dérivait dans l’espace noir et vide. Kaguya qui régnait au centre du monde alternatif brillait violemment tel un soleil. Tout dans la scène de cet univers avait dénudé leurs crocs vers Nyalatoteph.

« Im, impossible… C’est le pouvoir qui est censé être le nôtre… ! » s’écria Nyalatoteph.

Vent solaire — un vent de gaz coronales qui avait dépassé le million de degrés avait plu sur Nyalatoteph et cela l’avait complètement brûlé.

Des rayons cosmiques — le rayonnement de haute énergie qui était habituellement absorbé par l’atmosphère avait plu directement sur Nyalatoteph et l’avait brûlé jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! L’ÉTOILE ! L’ÉTOILE ! »

Conformément à la volonté de Kaguya, d’innombrables météores s’étaient abattus sur Nyalatoteph. Cette destruction irrationnelle pulvérisa le corps gigantesque, et la poussière provenant de son corps se dispersa dans l’obscurité de l’espace.

Une fois de plus, le motif géométrique rayonna alors que la zone revenait à son monde d’origine.

Le dieu maléfique de Cthulhu avait disparu de la zone, et ce qui restait à cet endroit était le directeur Otonashi qui s’était effondré sur le sol.

Kaguya s’était alors approchée lentement du directeur Otonashi et s’était penchée vers lui, en tenant le haut de son corps avec ses bras.

Et puis elle avait déplacé sa tête vers le bas pendant un moment.

« Ce type a été vaincu… avec cette attaque !? » Le bruit maléfique s’arrêta, et Mio qui avait terminé le traitement d’urgence pour le président du conseil d’administration se leva.

« Père… Je pense que cela ne finira pas sans danger pour son cœur, mais…, » déclara Kaguya.

Kaguya avait encore une fois posé le directeur Otonashi qu’elle avait tenu sur le sol, puis elle s’était tournée vers Kazuki qui était debout.

« Otouto-kun… si tu dis que tu m’as pardonné, alors je ne m’excuserai plus. Otouto-kun… bienvenue à la maison, » déclara Kaguya.

Il y avait encore des choses tristes en elle, mais elle avait une expression soulagée qui donnait l’impression qu’elle avait été libérée de son lourd fardeau, et Kaguya était venue vers lui et elle avait enlacé Kazuki.

« Senpai, franchement, si tôt comme ça…, » balbutia Kazuki.

Kazuki avait été submergé par le contact avec la peau de Kaguya.

« Kazuki — ! On a réussi ! »

Et puis naturellement, Mio, Lotte et Kanae étaient venues s’accrocher à Kazuki en le bousculant.

Notes

  • 1Le mot qui a été utilisé ici est maguwau, ce qui a le sens de rapport sexuel.

 

***

Partie 9

Après que le bonheur se soit propagé à l’intérieur de Koyuki, immédiatement cela s’était refroidi et elle avait senti un malaise rampant dans son cœur.

En regardant Kazuki qui devenait intime avec diverses filles, Koyuki n’avait pas été capable de garder son courage. Et puis le malaise s’était installé en elle.

Il n’y avait eu qu’eux deux dans ce souterrain pendant longtemps.

Cependant, quand nous sommes remontés à la surface, est-ce qu’il a déjà cessé de prêter attention à moi, c’était le sentiment qu’elle avait.

Même maintenant, il était inévitable pour Koyuki de penser qu’elle était une existence qui n’avait aucune valeur par rapport aux autres filles.

Cependant, elle avait elle-même fait savoir à Kazuki qu’elle l’aimait. Elle avait déjà mis à nu les parties faibles de son cœur. À cause de cela, même maintenant, elle se sentait incertaine, comme si son cœur faible était brisé.

Koyuki ressentait un fort dégoût de soi-même qui était séparé par un pas du lieu de la bénédiction.

Donc tu t’es reniée toi-même.

Il y avait une voix.

Soudain, la couleur noire se répandit à l’intérieur de son cœur. Même si elle n’imaginait rien, à l’intérieur de cette obscurité, trois yeux brûlants s’ouvrirent de leur propre chef et percèrent Koyuki d’un regard aigu.

« Ah…, » Koyuki avait laissé échapper sa voix en raison de la peur de l’inconnu.

Je vais prendre cette ouverture dans ton ego ! Avec ma magie caractéristique ! Illusions d’obscurité — Arkham Drive !!

— En raison du cri de Koyuki, Kazuki et les autres filles s’étaient tournés pour regarder la fille qui était dans le lieu à un pas d’eux.

Quelque chose… ils avaient senti un immense pouvoir magique exploser à l’intérieur de la fille.

Le corps de la jeune fille s’était déformé, sa forme s’était stabilisée et avait pris une forme différente.

Koyuki changeait d’apparence. Les cheveux argentés s’étaient transformés en cheveux noirs, la couleur de la peau s’était transformée en une peau brun foncé qui était presque noire.

Sombre Koyuki — non, c’est différent.

« Au préalable… J’ai envoyé une partie de mon pouvoir magique à travers l’Astrum vers “l’humain au cœur le plus faible”. Je suis le dieu sans visage… ayant le même visage, peu importe à quel point je suis séparé… Quand j’étais sur le point d’être exterminé, une partie de moi, une graine, a été plantée dans cette jeune fille… ! »

« Vous êtes… Nyalatoteph ! » s’écria Kazuki.

« J’ai perdu la majorité de mes pouvoirs magiques d’origine, mais… avec la chair et le pouvoir magique de cette elfe, je vais vous montrer le vrai pouvoir de Cthulhu ! Même la puissance des 72 Piliers de Salomon, je les utiliserai à coup sûr comme un parasite !! » déclara Nyalatoteph.

La sombre Koyuki laissait sortir un pouvoir magique avec une vitesse de chant différente de celle des humains.

La Prospective de Kazuki avait vu que ce pouvoir magique — était une magie d’attaque à grande échelle qui manipulait le froid.

Il essayait d’invoquer la plus grande magie de Vepar. Pris dans un instant d’hésitation sur la façon dont le corps de Koyuki avait été volé, chaque membre présent pourrait recevoir des dommages mortels.

Même Kazuki à ce moment-là ne pouvait pas penser immédiatement à une méthode pour faire face à ce développement.

Cependant, à cet endroit, il n’y avait qu’une seule personne, un seul être humain qui n’était pas du tout agité par la situation et qui gardait son calme.

« … Je deviens la miko de l’épée. Pierre fendue, racine coupée, péché déchiqueté, cette épée vertueuse qui permet d’écraser le mal est en ce moment même dans cette main ! Sortez, épée, Futsu no Mitama !! »

Kazuha, qui n’était pas particulièrement attachée émotionnellement à Koyuki, avait créé le dieu tangible de l’épée en tant que trésor sacré tout en gardant son calme total.

« Hayashizaki, servez-vous de ça ! » déclara-t-elle.

L’épée spirituelle qu’elle avait elle-même invoquée, elle l’avait lancée vers Kazuki.

« Si c’est fait alors que la chair et l’esprit ne sont pas encore devenus familiers, vous pouvez les séparer ! » déclara Koyuki.

Dès qu’il avait saisi l’épée, Kazuki avait réduit à zéro la distance selon son instinct d’épéiste et il avait déplacé l’épée vers la sombre Koyuki afin de la frapper. Des lueurs de lumière coulaient. Juste au moment où le déclencheur de la plus grande magie de Vepar était sur le point d’être actionné, le corps spirituel qui possédait le corps physique de Koyuki avait été arraché loin d’elle et emporté par le vent.

Le corps de Koyuki revint à la fille blanche alors qu’elle tomba.

Même si elle avait été emportée par le vent, la forme de la sombre Koyuki était restée présente.

Kazuki avait immédiatement attrapé la Koyuki blanche, morte de fatigue.

« D’avoir été chassé d’un corps physique… C’est quoi cette épée !? Je comprends… dans les données du système de confirmation des stigmates, cela doit être les stigmates autres que ceux des 72 Piliers de Salomon… ! Cette fois aussi, jusqu’où cette erreur de calcul va-t-elle aller ? » s’écria Nyalatoteph.

La Sombre Koyuki — Nyalatoteph conservait encore son corps copié.

D’autre part, il n’y avait aucune présence de pouvoir magique provenant du corps de la vraie Koyuki.

Tout le pouvoir magique de Koyuki avait été emporté par Nyalatoteph, et il avait utilisé ce pouvoir magique pour maintenir le corps de Koyuki créé grâce au mimétisme. Cependant, le pouvoir magique volé était consommé juste pour lui permettre d’exister, et donc ce corps était déjà en train de se décomposer peu à peu.

« Avant que je disparaisse… Roi de Salomon ! Tant que je te tue, le massacre aura lieu… ! » cria Nyalatoteph.

Avec le visage déformé par une haine sanglante que Koyuki ne ferait jamais, la sombre Koyuki en désintégration avait jeté un sort. Kaguya s’était interposée devant Kazuki qui tenait Koyuki dans ses bras.

« Attention ! Otouto-kun !! » cria Kaguya.

« Sous le vide maléfique glacial, ô temps, arrêtez… gelez le sort de tous ceux qui habitent dans le monde matériel, cassez cette fondation avec un marteau glacial ! Poussière de diamant — Zéro Absolu ! »

La magie ultime de la sirène Vepar avait été invoquée.

Depuis le creux de la paume de la main que la sombre Koyuki avait placée devant elle, un vent de moins 273 °C et des blocs de glace avaient volé vers Kaguya.

Recevant le zéro absolu avec ce corps, le Materia Prima qui composait le corps de Kaguya avait été arrêtée, perdante son élasticité, puis elle avait été frappée par de nombreux cailloux. Tous les matériaux qui recevaient un choc à très basse température se décomposeraient facilement en petits morceaux.

Une énorme quantité de pouvoir magique défensif bleu avait été consommée par l’attaque. Contre l’attaque composite du froid du zéro absolu et de la destruction absolue… Kaguya avait tenu jusqu’à la fin avec tout le pouvoir magique défensif qu’elle avait.

« Suicide Noir ! »

« Quoi !? » s’écria Nyalatoteph.

Et puis elle avait en réponse réfléchie cette douleur.

La sombre Koyuki qui avait un corps physique avait lâché un cri d’agonie sous cette douleur.

« … Ultra Violence !! »

Cette douleur avait en plus été doublée. Kaguya était vraiment spectaculaire en agissant ainsi, mais même elle avait des limites, et elle s’était effondrée à cause d’une intoxication magique.

« Kaguya-senpai ! » s’écria Kazuki.

« … Otouto-kun, occupe-toi de Koyuki-chan, car moi-même, je n’ai pas pu sauver Koyuki-chan de la solitude…, » murmura Kaguya avant de perdre connaissance.

Kazuki se retourna vers Koyuki qu’il tenait dans ses bras. La jeune fille reprenait connaissance, elle regardait Kaguya qui s’effondrait avec des yeux effrayés. Puis elle avait regardé la sombre Koyuki qui était sortie de l’intérieur d’elle-même.

Kazuki avait le sentiment qu’il comprenait pourquoi Nyalatoteph avait pu profiter du cœur de Koyuki pendant cette grande joie provoquée par la victoire.

« Kazuki, pardonne-moi, je… Je… ! » balbutia Koyuki.

Le visage de la jeune fille qui détestait tant causer des ennuis aux autres était teinté dans le désespoir et dans la haine de soi.

« Tu n’as pas besoin de t’excuser. Koyuki, je veux juste… te donner la paix de l’esprit, » murmura Kazuki.

Kazuki enlaça alors Koyuki de toutes ses forces, puis il joignit ces lèvres avec les siennes.

Avec l’intention de transmettre de la chaleur, avec l’intention de créer un lien définitif, il l’embrassa.

Le cœur de Kazuki et celui de Koyuki s’étaient alors fortement liés.

« E-Embrasser… ? Quelque chose comme moi… ? »

Quand leurs lèvres se séparèrent, le visage de Koyuki qui faisait toujours semblant d’être sans expression devint obstinément d’un rouge envoûtant. Kazuki trouvait que sa beauté était charmante. Non seulement la certitude mutuelle entre leurs cœurs, mais Kazuki sentait aussi qu’un puissant lien magique se formait entre eux.

« Tout va bien maintenant, » murmura Kazuki.

Après avoir légèrement caressé la tête de Koyuki, Kazuki se leva et fit face à la sombre Koyuki.

Il allait détruire cet ennemi et effacer la culpabilité de Koyuki !

« Bande de salauds… comment osez-vous infliger de la douleur humaine à ce moi… ! » s’écria Nyalatoteph.

Nyalatoteph qui était dans une agonie inimaginable en raison de la douleur provenant du corps qui se décomposait sous l’effet du zéro absolu et qui était en plus doublé avait retrouvé sa position de combat, les yeux injectés de sang.

Puis il s’était mis à chanter un sort.

Kazuki aussi avait déjà commencé son sort. À ses côtés, la sirène Vepar se matérialisa.

« L’autre côté utilise exactement la même magie qui a été copiée de moi. Cependant, depuis le début, ce n’est qu’un faux. Non, cet homme est un faux pouvoir. Vous le comprenez, ô, roi ? »

« Je le sais. Cette fois-ci, je suis sûr que je vais à tous les coups exterminer cette Diva, » répondit Kazuki.

Les deux personnes en confrontation directe avaient invoqué leur magie en même temps.

« “Poussière de Diamant — Zéro absolu !” »

Le vent violent qui soufflait et les rochers de glace étaient exactement les mêmes, mais…

« UOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! »

« Q-Quoi… Suis-je repoussé !? » s’écria Nyalatoteph.

Le violent courant de froid et de glace était progressivement poussé sur Nyalatoteph, et le corps noir avait subi des coups durs et sévères. Un gigantesque pouvoir magique défensif avait été anéanti sous l’effet du sort. Cependant, le dieu maléfique n’avait toujours pas été exterminé.

Cependant, Kazuki avait le Futsu no Mitama à la main.

À l’intérieur d’un instant où tout semblait s’arrêter, Kazuki leva l’épée au-dessus de sa tête.

Tandis que son corps s’effondrait peu à peu, Nyalatoteph poussa un cri de haine.

« Impossible… ce genre de situation ridicule ! Tu me prends pour qui ? Je suis… le Dieu sans visage ! »

Ce type est un dieu maléfique qui a fait de l’ego d’autres personnes sa proie pour amasser son pouvoir !

« Il n’y a aucune chance que je perde face à un pouvoir qui a été gagné en niant les autres ! Mes liens sont mon pouvoir ! Si vous êtes le Dieu sans visage, alors… Je vais devenir le Roi des Liens !! »

De ce qui était Nyalatoteph, sans parler de ce monde, il n’y avait même pas un fragment qui restait dans l’Astrum. Kazuki avait planté le Futsu no Mitama dans la chair de la sombre Koyuki qui était en train de s’effriter.

La lumière scintillait au niveau de la chair tailladée — le dieu maléfique avait été détruit sans laisser une seule trace.

◇◇◇◇

Amasaki, président du conseil d’administration, qui avait évité de perdre la vie, avait surveillé chaque instant de ce combat du début à la fin.

« Alors… Kazuki n’est pas un méchant, hein ? Il n’est pas du tout comme un magicien illégal. C’est après tout l’homme que j’ai choisi ! » À côté du président du conseil d’administration, Mio avait gonflé sa poitrine avec un visage brillant tout en se vantant de Kazuki qu’elle aimait.

« L’homme que tu as choisi, tu as dit… alors ne me dis pas, sors-tu avec lui ? » demanda son père.

« Eh, je sors ? U-Une telle chose comme sortir c’est… non, mais la relation entre moi et Kazu-nii… cependant…, » balbutia Mio.

Le visage de Mio bouillait et devenait rouge vif à cause de la question soudaine, alors elle se tordait le corps et bougeait. De là, elle avait l’air de se souvenir de quelque chose, puis elle avait tenu ses lèvres en réponse et un « Hehehehehehehe » était sortie de sa bouche alors qu’elle souriait.

Le président du conseil d’administration, Amasaki, qui était encore allongé sur le sol, regarda l’état de Mio d’un air mal à l’aise, puis il tourna les yeux vers Kazuki. Kazuki était entouré de la bénédiction de ses camarades.

Le président du conseil d’administration, Amasaki, relâcha alors son expression sévère et libéra une grande respiration dans un profond épuisement.

« Tu as l’air d’avoir un œil perspicace. Tsukikurou et moi aussi, nous l’avions mal compris depuis Dieux sait quand. On dirait qu’on n’a pas vu les choses qu’on devrait voir…, » déclara-t-il.

***

Épilogue : L’aube du jour dans le manoir des sorcières

Partie 1

En y repensant, ça ne fait même pas un mois qu’il était arrivé dans cette école.

Malgré cela… il considérait ce manoir des sorcières comme sa troisième maison. Une profonde affection s’était développée dans sa poitrine, le même genre d’affection qu’il avait pour l’Institut Nanohana et la Maison Hayashizaki.

Enfin… il pouvait rentrer chez lui.

La chambre de Kazuki n’avait pas changé depuis son départ. Abaissant le dos sur le lit, il sentait son propre cœur se sentir lentement à l’aise. Et puis son cœur avait bondi en pensant aux nouveaux jours qui arriveraient à partir de demain.

Qu’est-ce qu’il allait faire demain pour le petit-déjeuner ? Que doit-il faire pour rendre les Senpais heureuse… ?

*konkon* une voix d’une grande douceur avait retenti dans la pièce.

Après qu’il ait répondu « entrez », la porte s’était ouverte et Kazuki avait été surpris en regardant ce qui apparaissait là.

Koyuki portait les vêtements habituels de femmes de chambre, ce qui incluait aussi les oreilles de lapin.

« Puu. »

De plus, elle avait dit une chose inhabituelle.

« Puu ? »

Alors que Kazuki avait immédiatement incliné la tête, Koyuki avait répondu à ça sans expression.

« Ne savais-tu pas que le cri d’un lapin est “puu” ? Ils sont fondamentalement réticents, mais lorsqu’ils sont poussés par le propriétaire de l’animal, ils font du bruit. »

« Vraiment… ? Non, même si je le savais, je ne comprends pas ce que tu fais, Koyuki. Koyuki, es-tu un lapin ? » demanda Kazuki.

« C’est exact, » répondit Koyuki.

Avec le visage légèrement rouge, elle s’approcha de Kazuki avec de petits pas.

Et puis elle avait poussé les épaules de Kazuki sans arrêt et avait fait tomber Kazuki sur le lit avec force.

« Koyuki ? » demanda Kazuki.

« Puu. » Mais face à un Kazuki poussé vers le sol qui avait les yeux écarquillés, Koyuki était montée dessus en disant « puu puu puu ».

« E, euh, qu’est-ce que tu fais ? Koyuki-san ? » demanda Kazuki.

« Puu. Je suis venu te remercier, Kazuki, » répondit Koyuki.

« Mais c’est comme me démontrer de la gratitude, mais je n’ai rien fait… Je veux dire, quel genre de gratitude est-ce que c’est !? » demanda Kazuki.

« Kazuki, tu es supposé avoir un fétichisme et être heureux quand tu es léché par des filles portant des oreilles d’animaux, n’est-ce pas ? » demanda Koyuki.

« En reparles-tu maintenant !? Non ! Quand tu dis des choses comme fétichisme, ça me donne l’air anormal, mais il faut que tu saches que si quelqu’un se fait lécher par une fille mignonne, tant que c’est un homme, tout le monde sera content… ! » déclara Kazuki.

« De plus, tu es aussi censé aimer les uniformes de femme de chambre. Et en plus, tu as dit que cela me convenait bien, » déclara Koyuki.

Incapable de le nier, Kazuki garda le silence.

Avec un visage rougi qui contenait de l’embarras et alors qu’elle disait « puu », Koyuki était arrivée sur Kazuki et s’était penchée sur lui.

Et puis elle avait amené son visage près de Kazuki et lui avait léché la joue.

La langue molle lécha la joue de Kazuki à plusieurs reprises « pero pero ».

« C’est chatouilleux ! » Son murmure était mêlé avec de la perplexité, mais un frisson parcourait le long de sa colonne vertébrale.

« Puu. » Koyuki avait laissé échapper une voix insatisfaite.

« Quand Charlotte était celle qui a fait “pero pero pero”, j’ai entendu dire que tu réagissais avec plus d’enthousiasme…, » déclara Koyuki.

« As-tu entendu une histoire si détaillée !? » s’exclama Kazuki.

Kazuki pensait qu’on ne pouvait rien y faire, alors il avait fait la même chose que cette fois-là. Il avait serré Koyuki dans ses bras, « Koyuki est mignonne ! Mignonne ! » et il lui caressa la tête.

« S’il te plaît, caresse-moi encore plus la tête…, » demanda Koyuki.

« Tes beaux cheveux seraient décoiffés après ça, tu sais ? » déclara Kazuki.

« Ça ne me dérange pas, même si cela devient ainsi, » répondit Koyuki.

Alors que sa honte s’en volait ailleurs et qu’il caressait la tête de Koyuki en l’appelant « Mignonne » à plusieurs reprises, Koyuki avait recommencé à le lécher en disant « Puu ! » joyeusement.

Les mouvements de la langue de Koyuki avaient changé, et ses lèvres avaient pincé la joue de Kazuki et elle avait commencé à sucer avec des sons « chuu ».

« Je n’aurais jamais pensé que tu démontrerais ton affection comme ça, Koyuki, » déclara Kazuki.

Koyuki sépara alors ses lèvres de la joue de Kazuki avec un claquement.

« N’est-ce pas toi qui m’as fait perdre toutes mes issues de secours ? S’il te plaît, prends tes responsabilités, » déclara Koyuki.

Et puis cette fois, c’était les lèvres de Kazuki qu’elle avait bloquées avec ses propres lèvres. Elle pressait fortement les lèvres, tenait ses lèvres entre les siennes, et avec un « chuu », elle suça l’intérieur de la bouche de Kazuki et s’ébattait avec ce baiser.

Il y avait en ce moment cette sensation que leurs sentiments étaient transmis l’un à l’autre par ce contact entre les lèvres, encore plus que par le sentiment transmis par les mots. Une grosse marque de cœur était sortie de la poitrine de Koyuki.

« Kazuki… est-ce que je peux dormir en t’utilisant comme peluche de remplacement ? » demanda Koyuki avec un regard tendrement enivré.

On dirait qu’elle parlait de cette fois au dortoir de la Division Épée.

« … D’une manière étonnante, tu demandes à être gâtée, Koyuki, hein, » déclara Kazuki.

« Puu. Juste pour ce soir, » déclara Koyuki.

« C’est bien, mais cela fait douter de mon raisonnement qui a été formé en tant qu’épéiste, » déclara Kazuki.

« Je te fais confiance. Moi aussi, j’ai encore un peu peur de faire quelque chose de plus que ça, » déclara Koyuki.

Il était parfaitement prêt à avoir d’excellentes relations avec de multiples filles, et comprendre complètement chacun de leurs niveaux de positivité. Mais même s’il avait déjà embrassé certaines d’entre elles, il pensait que pour prendre des mesures qui allaient encore plus loin, une certaine détermination était nécessaire.

Koyuki ouvrit doucement ses vêtements de bonne, ne laissant que le chemisier et les sous-vêtements.

« Pourquoi les as-tu enlevés ? » demanda Kazuki.

« Je dors toujours avec cette apparence. Kazuki, tu devrais déjà le savoir, non ? » demanda Koyuki.

Face à une Koyuki qui pressa contre lui sa peau douce et claire avec le visage rougi, tout en se persuadant de tenir son raisonnement, Kazuki l’accepta et l’enlaça en retour.

***

Partie 2

Et puis une journée comme d’habitude avait commencé.

Quand Kazuki, qui s’était réveillé tôt le matin, était sorti dans le jardin du Manoir des Sorcières, Hoshikaze était là même s’ils n’avaient fait de promesse auparavant. Face à leur compréhension tacite mutuelle, une marque de cœur était venue voler vers lui en provenance d’Hoshikaze.

« Hehehehe » un sourire était présent sur un visage qui ressemblait à celui d’un jeune homme, et Hoshikaze prépara son katana pour l’entraînement.

« Ce n’est pas bon de sauter l’échauffement, tu sais ? » demanda Kazuki.

« C’est parce que je veux échanger rapidement des coups avec toi ♪, » répondit-elle.

Kazuki avait fait un sourire ironique en voyant la Senpai pleine d’entrain.

Après un certain temps de pratique, la silhouette de Kaguya, qui était censée être faible le matin à cause de son hypotension, était finalement arrivée dans son déshabillé en marchant avec un pas titubant. Ses yeux noirs semblaient regardés au loin et ses joues légèrement rougissantes… d’une manière ou d’une autre, cela avait l’air érotique.

Sans même dire bonjour, Kaguya s’était soudainement accrochée à Kazuki qui était couvert de sueur.

« Otouto-kun, tu sens encore plus l’homme que d’habitude…, » déclara Kaguya.

« Senpai, je ne peux pas balancer mon épée si tu me tiens dans tes bras…, » déclara Kazuki.

Kazuki était déconcerté. Quand elle avait soudainement parlé d’odorat, il avait aussi ressenti de l’embarras.

« Attends, Kaguya ! Ne sais-tu pas qu’en ce moment il s’entraîne avec moi !? » s’écria Hoshikaze.

 

 

Hoshikaze s’était enflammée envers Kaguya.

« Ce n’est pas juste qu’Hikaru t’ait tous les matins. Aujourd’hui est un matin très attendu, c’est pourquoi la loi anti-monopole est votée par le conseil des étudiants. L’entraînement est donc suspendu, » déclara Kaguya.

« C’est…, » Hoshikaze avait fait une grimace alors qu’elle était en état de choc.

« C’est de la tyrannie ! Je ne le reconnaîtrai pas juste parce que tu es la présidente du conseil des étudiants ! De mon côté, j’avais hâte de m’entraîner avec Hayashizaki-kun depuis longtemps ! » déclara Hoshikaze.

« Moi aussi, j’ai accumulé beaucoup d’“envies envers Otouto-kun” depuis longtemps ! » déclara Kaguya.

Comme si elle disait qu’elle ne voulait pas donner son jouet, Kaguya serra la tête de Kazuki dans ses bras. L’odeur de Kaguya avait chatouillé son raisonnement. C’était les puissantes phéromones de la magnifique Senpai.

« C’est quoi ce désir ? » demanda Hoshikaze.

« … Et bien, j’ai après tout beaucoup utilisé la magie d’Asmodée récemment…, » avoua Kaguya.

En y regardant de plus près, les pupilles de Kaguya étaient devenues violettes.

C-C’est donc ça ! Senpai est sexuellement excitée par l’effet secondaire d’Asmodée !

« Otouto-kun est avec moi ! » En disant ça, Kaguya avait bloqué la tête de Kazuki.

La poitrine de Kaguya avait été complètement pressée sur le visage de Kazuki. La sensation de bombardement et d’élasticité au-delà de ce mince déshabillé… Senpai n’a pas de soutien-gorge quand elle s’est endormie… !

Voyant à travers les pensées les plus intimes de Kazuki qui était comme ça, Kaguya avait lâché un « Fufufufuu » en riant.

« Hayashizaki-kun, ton visage est trop négligé ! Ce genre de chose pendant l’entraînement n’est pas bon, n’est-ce pas !? » déclara Hoshikaze.

En entendant ce que Hoshikaze avait souligné, Kazuki déclara. « C’est vrai ! » et il était revenu à la raison avec un « Hah ».

En voyant ça, Hoshikaze avait joliment boudiné ses lèvres comme la bouche d’un canard, mais Kaguya avait encore plus serré sa tête.

« … Le pire. Comme je le pensais, le Manoir des Sorcières est sale, hein ? »

« Cette voix, Kazuha-senpai ? » demanda Kazuki.

Quand Kazuki se tourna vers la voix fatiguée alors qu’il était collé avec Kaguya, il avait vu que Kazuha se tenait là dans son uniforme de la Division Épée.

Depuis quand était-elle là ? Peut-être qu’elle avait aussi regardé l’entraînement.

« En ce qui concerne la conclusion par rapport à ce pouvoir magique de mauvais augure, je suis venue vous dire ma gratitude, mais…, » déclara Kazuha.

En disant cela, elle avait jeté un regard froid sur Kazuki. De toutes les choses en ce moment, le visage de Kazuki rebondissait encore sur la poitrine de Kaguya.

À côté de cette Kazuha, l’avatar de Futsunushi no Kami flottait.

« GUWAHHAHHAHHA ! Vous avez magnifiquement fait une démonstration de votre propre justice ! Je dois m’excuser d’avoir suspecté les 72 Piliers de Salomon ! Désolé… En guise d’excuses, que diriez-vous que je coopère avec les 72 Piliers de Salomon à partir de maintenant ! » demanda la Diva.

Futsunushi no Kami acquiesça rapidement depuis son corps d’épée.

« C’est ce que dit Futsunushi no Kami, mais… Je n’ai pas l’intention de m’entendre avec vous, mais je suis venu vous saluer, » déclara Kazuha.

Ne me dis rien ! Il y avait quelque chose qui vacillait dans la tête de Kazuki, alors il avait infusé son pouvoir magique sur la bague de Salomon.

Amasaki Mio — 137, Lotte — 113, Hiakari Koyuki — 105, Otonashi Kaguya — 85

Hoshikaze Hikaru — 49, Tsukahara Kazuha — 28

Comme prévu, Kazuha-senpai a été ajoutée à la liste !

{C’est parce que Futsunushi no Kami s’était engagé à coopérer avec Leme !} répondit Leme par télépathie.

Bien qu’en y regardant de plus près, son nombre est faible.

Mais d’après ce que Leme lui avait déjà dit, une valeur autour de 30 était généralement déjà quelque chose comme ami.

« En fin de compte, le plan de Kohaku s’est soldé par un échec. Mais Kohaku a dit que d’après le résultat, c’est bon, » chuchota Kazuha.

La majorité des bâtiments de la Division Épée avait été gravement endommagée. Il semblait que la reconstruction prendrait un certain temps.

Un grand changement était désormais inévitable pour la Division Magie et la Division Épée. Bien que le type de changement que cela serait était encore inconnu.

« Depuis le début, je ne m’intéresse pas vraiment à la Division Épée ou à la Division Magie, donc cela ne m’importe pas vraiment… Eh bien, pour l’instant, merci. C’est tout, » déclara Kazuha avant de lui tourner le dos.

« … Kazuha-senpai, cela ne vous dérange-t-il pas de nous entraîner ensemble ? » demanda Kazuki.

« Oh, c’est une bonne idée n’est-ce pas, Hayashizaki-kun ♪, » s’exclama Hoshikaze.

Hoshikaze avait tout de suite adopté l’idée. Mais sans faire demi-tour, Kazuha avait lâché un. « Pas question ! Pourquoi dois-je m’entraîner avec vous ? » et elle avait refusé… Comme il le pensait, le niveau de positivité était faible. Mais je n’ai pas vraiment pu m’en empêcher.

« Alors juste un mot… Kazuha-senpai, vous avez un mauvais équilibre musculaire. De plus, Senpai met bien trop de force lors d’une attaque à l’épée vu que vous avez un mauvais équilibre musculaire lors du mouvement. À cause de cela, Senpai, votre forme est imparfaite et votre maîtrise de l’épée devient boiteuse, » déclara Kazuki.

« Hein ? » s’exclama Kazuha.

Les yeux de Kazuha s’étaient ouverts en grand et elle s’était retournée. Elle avait sûrement une certaine compréhension de la question.

« Senpai, vous vous êtes toujours entraînée avec vos swings et vos katas toute seule, n’est-ce pas ? … Kaguya-senpai, je veux avoir une discussion sérieuse, alors s’il vous plaît, acceptez au moins ça, » déclara Kazuki.

« Mais moi, d’habitude, je me faisais après tout toujours ridiculiser par les gars de la classe qui trouvaient que mes mouvements étaient trop imparfaits. Quoi qu’il en soit, quand j’essaie d’apprendre à bien bouger…, » déclara Kaguya.

« L’effet est le contraire, vous savez ? Même si vous continuez à répéter des mouvements d’entraînement par vous-même sans remarquer la source du défaut de la forme, cela ne ferait que rendre le défaut d’autant plus flagrant. J’ai pensé que si nous nous entraînions ensemble, je pourrais donner quelques conseils pour ça. Kohaku n’a-t-elle pas donné ce genre de conseil ? » demanda Kazuki.

« … J’aime m’entraîner toute seule. Après tout, on se moque toujours de moi, » déclara Kaguya.

« Ce sentiment de ne pas vouloir montrer à qui que ce soit vos efforts jusqu’à ce que vous deveniez fort et triomphant, je peux honnêtement le comprendre. Mais pratiquer l’art de l’épée seul n’est absolument pas une bonne chose, car vous ne serez pas capable de remarquer quand vous aurez pris une mauvaise habitude. Si Senpai n’aime pas s’entraîner avec moi, alors s’il vous plaît, entraînez-vous absolument avec Kohaku. Ou autrement avec Kanae, » déclara Kazuki.

« V-Vous me dites même de le faire absolument !? Seul n’est pas bon !? » demanda Kazuha.

Kazuha regardait fixement et sans bouger un Kazuki qui avait proclamé de telles paroles fortes.

« Tout à fait d’accord, » déclara Kazuki.

« Je, je sais… Je vais faire une consultation…, » déclara Kazuha.

Avec un « puih », Kazuha lui tourna le dos.

Puis elle avait jeté un coup d’œil vers l’arrière.

« Ce n’était qu’un combat ponctuel. Mais avez-vous pu comprendre les défauts de ma forme et sa source ? » demanda Kazuha.

« Tout à fait. Après tout, le style Hayashizaki est une école qui met l’accent sur l’observation de l’adversaire avant tout autre chose, » répondit Kazuki.

Au début, son beau-père ne lui donnait qu’une formation de perception, il ne pouvait pas du tout toucher l’épée.

Et puis, pendant la période où il avait continué à perdre contre Kanae, Kazuki avait aussi été grondé par son beau-père quand il s’entraînait en secret.

« … En regardant mon épée de néophyte, tout le monde autour de moi se moquait de moi. Merci… de m’avoir bien regardée, » déclara-t-elle.

Une marque de cœur était venue voler du dos de Kazuha.

Tsukahara Kazuha — 29

Le niveau de positivité avait légèrement augmenté. C’était un pas de plus pour devenir son amie.

« GUWAHHAHHAHHA ! Je suis une épée, mais je ne sais pas manier une épée ! Il y a donc une raison pour laquelle Kazuha est une néophyte ! GUWAHHAHHAHHA ! » s’exclama Futsunushi no Kami

« Ne ris pas, stupide Futsunushi no Kami — ! À plus tard ! » déclara Kazuha.

Ne laissant que ces mots derrière elle, Kazuha s’était enfuie en faisant claquer son uniforme de la Division Épée.

« Et si on continuait à s’entraîner à l’épée ? » demanda Hoshikaze.

Après avoir regardé Kazuha, Hoshikaze avait montré son enthousiasme alors que sa sueur brillait au soleil.

Cependant, Kaguya s’interposa rapidement à ce moment-là.

« Je me souviens à l’instant de quelque chose pour Otouto-kun. Je ne veux pas particulièrement faire obstruction à Hikaru, mais il y avait un message disant à Otouto-kun de venir à l’école en avance aujourd’hui, » déclara Kaguya.

« En avance ? Pourquoi ? » demanda Kazuki.

Kazuki inclina la tête tandis que Hoshikaze lui faisait la moue depuis le côté.

« Le nouveau directeur a quelque chose à dire à Otouto-kun, » déclara Kaguya.

***

Partie 3

Kazuki arriva finalement nerveusement dans la salle du directeur. Après avoir frappé à la porte, il était entré dans la pièce.

L’académie nationale des chevaliers était une organisation importante qui était chargée de l’avenir de la défense du Japon.

Cela étant, l’intérieur de la salle où le sommet de cette école exerçait ses fonctions officielles avait été conçu de façon extravagante. Au milieu de la pièce, une table en marbre et un canapé en cuir étaient placés. Beaucoup de gens liés au gouvernement venaient souvent ici.

Cependant, à l’heure actuelle, le propriétaire officiel de cette pièce n’était pas ici.

« J’occuperai mon poste en même temps que celui de directeur pendant un certain temps. Lors de la prochaine assemblée générale des étudiants, je ferai la salutation officielle d’inauguration avec le successeur du président du conseil, » déclara le nouveau directeur Amasaki.

« … Vraiment ? » Pour l’instant, Kazuki n’avait pas félicité le nouveau directeur Amasaki et lui avait donné une réponse peu claire.

En ce moment, le directeur Otonashi n’était pas sorti de son coma. Comme pour l’intoxication magique, on ne savait toujours pas s’il pouvait reprendre connaissance à partir de maintenant.

Le nouveau directeur Amasaki faisait une tête sombre comme un oiseau de proie. Kazuki s’était raidi en voyant ça.

{Ô, mon roi. Leme pense que ton statut de Roi est encore plus grand que celui de directeur, n’est-ce pas ?} Leme avait ri de lui par télépathie.

Non, je ne flétris pas parce qu’il est le directeur…, répondit Kazuki.

Au contraire, il avait plutôt la sensation qu’il rencontrait le père d’une fille avec qui il sortait.

« Votre traitement jusqu’à présent… vous n’êtes plus une cible d’observation et vous allez être accepté officiellement comme première année de la Division Magie. Nous… Je dois m’excuser pour le malentendu que j’ai eu jusqu’à présent, » le directeur Amasaki s’était soudain levé et avait incliné la tête très profondément devant Kazuki en disant ça.

Kazuki avait été surpris par le développement soudain et aussi plutôt reconnaissant.

« Non, à la fin je suis sain et sauf maintenant. Il n’y a pas besoin de baisser la tête pour ça, » déclara Kazuki.

Bien qu’il ait certainement rencontré beaucoup de regards froids dans la salle du personnel de la Division Magie…

Ce vieil homme était venu sur le champ de bataille à la recherche de Mio, et il s’était fait percer par un tentacule tout en blâmant Nyalatoteph pour ses méfaits quand il avait vu à travers sa véritable identité.

Mio avait aussi désespérément travaillé afin de guérir cette personne.

Cette personne n’est sûrement pas une mauvaise personne, pensa Kazuki.

« Ce n’est pas parce que vous êtes sain et sauf que les faits changent… Je suis désolé, » déclara le nouveau directeur.

À l’égard du directeur Amasaki qui s’obstinait à baisser la tête, Kazuki eut une inspiration soudaine.

« … Alors, s’il vous plaît, prêtez-moi votre force à partir de maintenant, » déclara Kazuki.

« Quoi ? » en entendant ces paroles inattendues, le directeur Amasaki avait levé sa tête.

« Selon moi, d’un point de vue juridique, je suis encore censé être encore proche de celui d’un magicien illégal. Beaucoup d’individus dans la société ne croient toujours pas en moi et en Lemegeton. Comme je veux être un Roi, j’ai besoin d’un bouclier solide dans le dos. J’en ai assez de tous ces problèmes, » déclara Kazuki.

Il fallait le dire tout de suite alors qu’il occupait une position privilégiée.

J’ai besoin de force politique. La personne devant moi a ce pouvoir.

« S’il vous plaît, donnez-moi la force pour que je devienne Roi, » déclara Kazuki.

Néanmoins, aussi supérieur que soit son statut, il s’agissait de mots qui demandaient du courage pour être prononcés.

Viser à être Roi, c’est comme viser un harem.

Naturellement à l’intérieur de ce harem — sa fille, Mio avait été incluse.

Les sourcils du vieil homme sévère tremblèrent légèrement.

« … Même si vous ne l’aviez pas dit, j’avais prévu de le faire, » déclara le directeur.

« Hein ? » Kazuki avait laissé sortir une voix étrange à cause de la réponse inattendue.

Le directeur Amasaki s’était alors assis sur la chaise. « En ce moment, mon premier travail en tant que directeur est de faire qu’on vous considère comme une existence nécessaire. La première chose que j’ai l’intention de faire est de recommander au gouvernement d’assouplir la loi concernant les magiciens illégaux et les trésors sacrés. »

« En ce qui concerne les magiciens illégaux et les trésors sacrés…, » répéta Kazuki.

C’était certainement deux des questions que Kazuki considérait comme des problèmes.

En dehors de lui-même, cela avait aussi une relation avec la façon dont Kazuha et Kohaku étaient traitées.

« Cette fois, le combat a prouvé que même la coopération des “Divas qui ne sont pas des 72 Piliers de Salomon” peut aussi faire ressortir de bonnes choses. Je recueillerais des données et je rédigerais une opinion écrite à l’intention des personnes avec lesquelles je suis proche et qui sont liées au gouvernement. Tsukahara Kazuha, de la Division Épée, est aussi une magicienne illégale, mais elle peut être acceptée comme élève de la Division Épée jusqu’à maintenant. Par chance, elle pourrait aussi être acceptée dans la Division Magie, » continua le directeur.

« À ce propos, je pense que la personne elle-même se sent réticente à un tel changement, » déclara Kazuki.

« Après cela, je dois m’efforcer d’effacer le blâme du faux rapport sur votre conduite provenant des deux chevaliers, ce qui comprend le port d’un Trésor Sacré. Je les ai contactés hier soir, mais ils voulaient vous rencontrer. Ces deux-là sont des enfants qui ont été mes élèves, » déclara le directeur.

L’expression du président du conseil d’administration Amasaki s’était un peu relâchée.

C’est vrai. Ces deux personnes que nous avons rencontrées dans le Terrain hanté… Kondou-san et Souma-san ont également été entraînés là-dedans.

« En premier lieu, ces deux-là n’avaient aucune raison de faire un faux rapport. Celui qui a falsifié ce rapport, c’est moi et le directeur Otonashi. En dépit de ma position au conseil d’administration qui devrait inspecter la conduite du directeur, j’ai plutôt été complice de ses actions. Pardonnez-moi, » déclara le directeur.

… Il pouvait deviner ce qui s’était passé.

Le directeur Otonashi, dans le but de piéger Kazuki, il semble qu’il se soit servi des deux chevaliers qui se trouvaient présents pendant la quête de Kazuki. À cette fin, il avait fait en sorte que le président du conseil d’administration Amasaki, qui avait des liens avec eux, conspire avec lui.

Le président du conseil d’administration, Amasaki, avait également été dans ceux qui avaient été utilisés… bien que ce genre de raisonnement ait peut-être été beaucoup trop tendre.

« Dans tous les cas, je peux rendre le trésor sacré qu’ils m’ont prêté, non ? » demanda Kazuki.

« … Le Trésor sacré était-il une arme utile ? » Face à la question de Kazuki, le nouveau directeur Amasaki avait répondu par une question.

« Si je n’avais pas ce trésor sacré, je serais déjà mort deux fois, » répondit Kazuki.

« Vraiment ? Alors c’est bon même si vous le portez. À partir de maintenant, je publierai l’avis écrit sur l’utilisation pratique et efficace des Trésors Sacrés. Cela élèvera aussi la position des épéistes, n’êtes-vous pas d’accord ? » demanda le directeur.

Si cela était réalisé, le souhait de Kohaku serait également exaucé. C’était un peu comme s’il était ensorcelé par un renard, et qu’il réalisait toutes ses volontés.

… Vraiment, tous ses souhaits avaient été anticipés par le directeur.

« Cependant, l’opinion écrite que je vais rendre publique, qu’elle ait ou non un pouvoir de persuasion, va “dépendre des efforts de chacun d’entre vous à partir de maintenant”. Si elle n’est pas accompagnée de résultats réels, cela n’aura aucune force de persuasion, » déclara le directeur.

Le président du Conseil Amasaki lui avait ainsi donné un tel avertissement.

« Votre rang E est également rétracté. À partir de maintenant, vous accepterez aussi progressivement des quêtes plus avancées, » continua-t-il.

« Alors… Puis-je aussi participer à des quêtes liées à Loki ! » demanda Kazuki.

Le directeur Amasaki hocha la tête vers la voix surprise de Kazuki.

Les choses qu’il pouvait faire s’étaient élargies d’un seul coup… !

« Dernière chose… en visant l’abolition du système discriminatoire envers la division épée dans cette Académie des Chevaliers, nous allons intégrer la direction de la Division Magie et de la Division Épée. En vérité, cela sera mon premier travail en tant que directeur d’école, » déclara le directeur.

Faire de la gestion de la Division Magie et de la Division Épée un tout !?

… Alors que jusqu’à présent la Division Magie et la Division Épée étaient toutes deux un programme d’études à l’Académie des Chevaliers, dans la pratique, les deux étaient exploitées avec des systèmes très différents qui les faisaient ressembler à « des écoles pratiquement différentes ».

Faire de la Division Magie et de la Division Épée une seule Division était le vœu le plus cher de Kaguya-senpai, mais ce nouveau directeur avait dit qu’il serait réalisé au niveau de la direction.

« Vous m’avez tous remis un URD, mais… le contenu ne peut toujours pas être vérifié complètement, mais il semble que le gouvernement ait aussi un lien considérable avec le comportement du directeur Otonashi. Cela se transformera probablement en un grand scandale. Après avoir purgé les personnages politiques qui sont proches du directeur Otonashi, les personnages politiques qui sont proches de moi seront laissés avec les coudées franches. Personne ne soulèvera d’objections à mes réformes à l’Académie des Chevaliers, » déclara le directeur.

« Directeur Amasaki… n’avez-vous pas été mortellement blessé hier et n’avez-vous reçu qu’un traitement d’urgence ? Ne travaillez-vous pas un peu trop vite ? » demanda Kazuki.

« Mio-tan… non, Mio m’a soigné donc je vais bien, » déclara le directeur.

Vous disiez Mio-tan, vous savez, vieil homme.

« Oi jiji (Vieil homme), vous êtes une aide compétente, hein ! Bien que votre attitude soit un peu grande, » Leme s’était matérialisée aux côtés de Kazuki et avait vomi des remarques irréfléchies.

« … Tout est à peu près comme ça, mais avez-vous d’autres souhaits ? » demanda le directeur.

Le directeur Amasaki avait doucement ignoré Leme. Après avoir parlé de tout ça, mon souhait est — .

« Alors je n’ai qu’une dernière chose, » déclara Kazuki.

« Quoi ? » demanda le directeur.

« À partir de maintenant, laissez-moi rester au Manoir des Sorcières, » demanda Kazuki.

Il n’était plus une cible d’observation. Si la Division Magique et la Division Épée étaient intégrées, il pourrait perdre l’excuse qui lui permettait de rester dans le Manoir des Sorcières.

« … Vous voulez rester au Manoir des Sorcières à partir de maintenant ? Là-bas, c’est un dortoir pour filles, vous savez ? » déclara le directeur.

« Oui, » sans aucune hésitation, il répondit immédiatement.

Pour l’informer des mots qu’il ne voulait pas prononcés, le directeur Amasaki avait fait un visage amer comme il voulait dire ces choses.

« C’est là que se trouve l’endroit le plus optimal pour la fabrication du harem de Notre Roi ! Oi jiji, à partir de maintenant vous allez aussi coopérer avec la fabrication du harem de Notre Roi ! » Leme s’interposa en parlant avec arrogance.

Le directeur Amasaki poussa un profond soupir comme si c’était inévitable.

« Haahh très bien. Cependant, le manoir des sorcières est en fin de compte un dortoir du conseil des étudiants. Si vous dites que vous voulez y vivre, alors vous aussi, vous devez devenir un être humain approprié pour cela, » déclara le directeur.

Kazuki plissa ses sourcils. C’était des mots exceptionnellement étonnants. Bref, qu’est-ce que le directeur lui avait dit qu’il devait faire ?

« Me dites-vous que je dois apporter une aide remarquable lors des quêtes, et ensuite devenir un rang A comme Mio et Koyuki ? » demanda Kazuki.

« Non… avec l’intégration de la Division Épée et de la Division Magie, le conseil des étudiants sera également entièrement renouvelé. C’est toujours à l’étude, mais un nouveau poste supérieur de président en chef du conseil étudiant sera créé avec le président du conseil des étudiants de la Division Magie et le président du conseil des étudiants de la Division Épée. Voici le formulaire que nous avons prévu. Pour faire de la Division Magie et de la Division Épée une seule Division, il ne suffit pas de rendre le système égalitaire, il faut un symbole plus facile à comprendre, » expliqua le directeur.

« … Président en chef du Conseil des étudiants, » répéta Kazuki.

Certes, lorsqu’une telle structure pourrait être mise en place, il semblait que l’ensemble de l’académie ne ferait qu’un.

« J’envisage de faire l’élection du président en chef du conseil des étudiants lors de la prochaine assemblée générale étudiante. Les candidats seront choisis parmi les recommandations et ceux qui annoncent leur candidature, mais Otonashi Kaguya et Hayashizaki Kanae, et des personnes comme Hoshikaze Hikaru semblent être ceux qui deviendront des candidats de premier plan, » continua le directeur.

Eh bien, on dirait que ce qu’il voulait dire par convenable était dans cette zone. En dehors de ces trois-là, peut-être Kazuha, qui avait été mise en avant par la faction de Kohaku, pourrait aussi être incluse. Mais si possible, il voulait que ce soit Kaguya qui soit choisie.

« Quant à moi… jusqu’à présent, Otonashi Kaguya a été forcée avec de très lourdes responsabilités par le directeur Otonashi. Je veux que vous allégiez son fardeau, » déclara le directeur.

« Je vois, donc c’est comme ça. S’il vous plaît, laissez moi m’en occuper, » déclara Kazuki.

En d’autres termes, si Kaguya devient la présidente en chef du conseil des élèves, ce serait encore plus difficile pour elle à partir de ce moment. Alors je dois lui donner mon soutien. C’est la condition pour que je puisse continuer à vivre dans le Manoir des Sorcières. Il ne fait aucun doute que cette personne veut dire cela.

« Vraiment ? Allez-vous faire de votre mieux ? » demanda le directeur.

Lorsque Kazuki acquiesça de la tête, le directeur Amasaki rendit le signe de la tête avec un visage solennel.

« Alors je vous recommanderai pour être candidat, » déclara le directeur.

« … Hein ? »

Kazuki s’était raidi après avoir entendu ces mots inattendus.

Il a dit… ? Non, ne me dis pas…

Ce qu’il a dit en parlant d’alléger le fardeau de Kaguya… c’est ce qu’il voulait dire !?? C’est la position appropriée !? Moi !?

« Hayashizaki Kazuki, gagnez cette élection et obtenez le siège de président en chef du Conseil des étudiants. C’est la condition pour vous permettre de continuer à vivre dans le Manoir des Sorcières, » déclara le directeur.

◇◇◇◇

Un Roi qui a rassemblé tout pour n’en faire qu’un, et aujourd’hui, il a fait le premier pas pour cela…

Je dois devenir le Président en chef du Conseil des étudiants et gouverner l’académie renaissante comme une seule personne.

***

Illustrations

Fin du tome 3

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