Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 2

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Chapitre 36 : Le groupe de la Sainte Vierge

***(Point de vue de Stella)***

« Tir sacré ! »

« Gugya! »

Le gobelin avait tressailli face à mon attaque. Lig s’approchait, comme s’il visait cette ouverture pour attaquer. Il se rapprocha avec agilité du gobelin et le décapita avec son épée.

« Ah ! Comme je le pensais, il n’est pas de taille contre moi. »

Lig déclara cela tout en s’emballant quand :

« Lig, ne parle pas avec mépris comme ça. »

« Aïe ! »

Arnold frappa l’arrière de la tête de Lig. Parce qu’ils avaient une relation de maître et d’élève, vu qu’ils possédaient la même occupation de Paladin, ils étaient en assez bons termes. De plus :

« Haa, haa, mo, l’extermination de monstre est dure, hein. »

« Gu ... gaga ... gi ... go ... »

Le jeune gi... oops, jeune garçon avait vaincu le chef de cette meute, le Seigneur Gobelin qui était considérablement grand parmi les gobelins.

Voilà à quoi il ressemblait. Il avait un visage si charmant qui confondrait n’importe qui et les cheveux noirs qui étaient attachés en une queue de cheval. Sa taille était à peine inférieure à 160 cm. C’était un garçon qui, aux yeux de n’importe qui, ressemblait à une fille, peu importe comment ils le regardaient. Il avait le même âge que moi, 13 ans.

Il s’appelait Noël. C’était le héros de la race humaine.

C’était une occupation encore plus rare que celle du Paladin de Lig et des autres, elle n’apparaissait apparemment qu’une fois toutes les quelques centaines d’années comme ma Sainte Vierge. En outre, parce qu’elle apparaîtra certainement en même temps que la Sainte Vierge, ces deux occupations étaient apparemment une paire.

Et puis, apparemment, c’était assez chanceux qu’on le trouve dans le Royaume sacré cette fois. Il semblerait que la procédure et tout le reste auraient été assez laborieux si cela s’était produit dans un autre pays.

Au cours de l’année qui avait suivi notre première rencontre avec les citoyens, nous avions toujours formé une équipe. Le Paladin avec un avenir prometteur, Lig, la Sainte Vierge, moi, le héros, Noël, et Arnold qui était responsable de notre formation. Il y avait aussi d’autres membres, mais nous étions actuellement séparés et il n’y avait que nous.

Si l’on demandait pourquoi nous formions une équipe et exterminions des monstres, c’était parce que nous avions reçu l’ordre de soumettre un Roi Démon.

Le Roi Démon était le roi de la race démoniaque. Dans notre monde, il y avait nous, la race humaine. De plus, il y avait les races semi-humaines. Il y avait donc qui possédait des parties bestiales ou qui étaient entièrement des bêtes, les hommes-bêtes. Il y avait les elfes dont la spécialité était la magie et qui possédaient une espérance de vie plus longue que nous. Il y avait aussi les nains qui possédaient une force ridicule et des doigts habiles. Et pour finir, certains ressemblants à des humains, d’autres ressemblant plus à des monstres, bien qu’il y ait toutes sortes d’apparences, ils avaient tous une corne quelque part sur leur corps et leurs yeux étaient rouges, c’était la race démoniaque.

Parmi toutes les différentes races qui vivaient dans ce monde, pourquoi le roi saint avait-il ordonné la subjugation du Roi Démon ? C’était simple, pour le Royaume Saint qui avait comme doctrine la suprématie humaine, la Race Démoniaque qui n’était pas une Race humaine était inacceptable.

Tous les citoyens croyaient ce que le Saint Roi avait dit et soutenaient notre voyage. En effet, il y avait des personnes de la race démoniaque dont l’apparence était très éloignée des humains, mais, personnellement je pensais que ce n’était pas au point d’être appelé « Diable », quoique...

D’ailleurs, la raison pourrait aussi être que le Pays Démoniaque était le plus proche du Royaume Saint parmi les pays de non-race humaine.

« Stella, qu’est-ce qui ne va pas, tu fais un regard si sombre ? »

Alors que je pensais à la raison de notre voyage, Lig me parla. Derrière lui, Arnold et Noël me regardaient également.

« Non, je pensais juste à quelque chose. »

« Est-ce vrai ? Eh bien, ne te force pas trop. »

« C’est vrai, Stella. »

Noël s’inquiétait aussi pour moi. Lig claqua sa langue quand il vit ça, je me demandais pourquoi Lig détestait autant Noël.

De plus, Noël jeta un coup d’œil à Lig et à Arnold. Ceci avait été comme ça puisque nous formions une équipe, mais il les regardait avec son visage teint en rouge parfois. C’était comme si...

« Hé, ne te mets pas à parler trop fort dans le territoire ennemi. Nous nous trouvons au milieu de la forêt des démons, qui est directement connecté avec le pays démoniaque. Il y a beaucoup de monstres et il n’y a aucun moyen que les monstres ne s’approchent pas du bruit de la bataille et de l’odeur du sang. Préparez-vous à partir immédiatement. »

Nous qui avions entendu ce qu’Arnold avait dit, nous nous préparions immédiatement à partir de cet endroit. Au milieu de la forêt, avec cette atmosphère mélancolique dans l’air, haa, je veux te rencontrer rapidement, Hardt.

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***(Point de vue de Lig)***

Je m’approchais du gobelin que Stella avait blessé avec sa magie, et je le décapitais... eh bien, elle n’avait aucune chance sans moi, hein, Stella.

« Ah ! Comme je le pensais, il n’est pas de taille contre moi. »

Même si j’en défais des dizaines, des centaines d’individus comme eux, je n’étais pas complètement épuisé. Eh bien, si j’étais épuisé par quelque chose de ce degré alors je ne serais pas capable de faire quoi que ce soit. J’avais pensé à ça quand :

« Lig, ne parle pas avec mépris comme ça. »

Ma tête avait été renversée. Tsk, c’était le gars que je détestais le plus. Arnold était responsable de l’orientation de ce voyage, et ainsi il nous accompagnait. En effet, il pouvait être plus fort que moi maintenant, mais j’allais certainement le dépasser.

D’ailleurs, je ne pouvais pas aussi supporter ce type. L’homme qui était le plus éloigné et qui avait vaincu le Seigneur Gobelin. Il avait l’apparence d’une fille et c’était dégueulasse, mais, il possédait l’occupation unique qui allait de pair avec l’occupation de Sainte Vierge de Stella, l’homme qui possédait l’aptitude du héros, Noël. Depuis que ce gars, qui avait une aptitude encore plus spéciale que mon aptitude de Paladin, était apparu, quelqu’un comme moi avait été éclipsé.

À cause de ce type, j’avais pensé à tuer si les yeux de Stella se tournaient vers lui, mais il semblerait qu’elle ne se tournerait pas vers ce gars qui était efféminé à certains égards.

Il y avait des moments où Noël regardait Arnold et moi, je l’ignorais quand il me parlait. Mais plutôt que de parler à quelqu’un comme vous, parler à Stella était plus significatif.

Stella pensait à quelque chose, mais j’étais à ses côtés, alors c’était bon. J’allais certainement te protéger, pas de la même façon que ce héros, j’allais tuer le Roi Démon !

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***(Point de vue de Noël)***

« Haa, haa, mo, l’extermination de monstres est encore difficile hein. »

Je me marmonnais cela en regardant le Seigneur Gobelin qui se trouvait devant mes yeux. Fuu, bon sang, combien de temps devrais-je encore me battre contre ces monstres ! Cela faisait 13 ans que je m’étais réincarné dans ce monde, qui aurait pensé que je mettrais la main sur ce genre d’occupation !

... Oups, je suis en ce moment agité. Je devais me calmer. Je dois éviter que mon secret sur ce que je suis vraiment soit exposé.

Ce n’était pas comme si je disais quelque chose d’étrange, tu sais ? J’étais une personne réincarnée, ce qui était rare même dans ce monde. Moi qui étais mort dans ma vie précédente, j’avais été amené dans ce monde par un dieu mâle que je ne comprenais pas vraiment.

On m’avait dit quelque chose comme ça, il voulait que je trouve ceux qui possédaient le pouvoir qui était le sien. À cause de cela, même si ma profession était en apparence celle d’un héros, on m’avait dit que cela changerait après avoir rencontré la personne qui possédait ce pouvoir. J’étais à contrecœur le héros en ce moment.

De plus, j’étais pour quelque raison incité à me réincarner en un homme. À cause de cela, j’avais été appelé un pervers à plusieurs reprises jusqu’à ce que je me sois habitué à cette apparence. Cependant, je ne serais pas écrasé par quelque chose comme ça. Ne mettez pas en lumière le fait que je sois un masochiste !

Parfois, j’avais le sentiment d’être agressé par des gobelins et des orcs, mais, plus que ça, je voulais être ligoté par un bel Apollon ! Si possible, ce serait génial si je pouvais trouver quelqu’un qui allait me ligoter pendant que je cherchais.

Premièrement, je devais faire quelque chose pour ce corps. Bien que je sois né en tant qu’homme, j’étais heureux que mon apparence ressemblait à celui d’une jolie fille. Si l’on se fait à mon apparence, j’étais une fille. Si je fais quelque chose à propos de ce machin éléphant...

Pour l’instant, j’allais regarder les mecs qui étaient à proximité pour le moment. Je devais agir comme si j’étais concerné par la Sainte Vierge et me rapprocher de ces mecs. Lig me regardait avec un regard mécontent, mais ça m’excitait aussi légèrement. Eh bien, cependant, il ne remplissait pas la norme de ce que je souhaitais !

... Ahh, n’y a-il pas de mecs autour de moi qui vais m’attacher ? J’attends avec impatience le Roi Démon

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Chapitre 37 : Le pays démoniaque Estekia

Le Pays démoniaque d’Estekia

« ... Bon sang, le Saint Royaume est une gêne. »

« Effectivement. »

Je parlais devant le majordome de ce château qui se trouvait devant mes yeux, Lulsch. Il était venu me donner une lettre. Peut-être que Lulsch ressentait la même chose que moi, car il avait montré le même sourire amer que moi.

« Je me demande qu’est ce qu’ils ne peuvent pas supporter chez nous. Est-ce l’apparence physique ? En effet, nous possédons une corne que les humains n’ont pas et nos yeux sont rouges. Il y a aussi parmi nous ceux qui ne sont pas humains. Cependant, notre façon de penser ne diffère pas des leurs. Comme la race humaine, nous avons aussi des émotions. Nous nous réjouissons quand il y a quelque chose de joyeux, et nous pleurons quand il y a quelque chose de triste. Nous tombons aussi amoureux, nous pouvons aussi rêver. Si c’est le cas, est-ce la force ? Nous possédons un pouvoir magique au-dessus de la race humaine, et nous avons aussi de la force physique. Il y a aussi ceux qui possèdent des capacités uniques... mais, ce n’est pas tout. Il y a aussi ceux de la race humaine qui peuvent nous battre, et la différence de nombre est évidente. Peu importe la force qu’on nous donne, nous ne pouvons pas gagner contre cette différence de nombre. »

« Je pense qu’aucune réponse ne viendra, même si vous pensez à ce sujet, Votre Majesté. C’est une question que la génération précédente, la génération d’avant, et les démons même avant cela y avaient continuellement réfléchie. Même ainsi, c’était quelque chose qui n’a pas pu être résolu. »

« C’est vrai, mais... ne devrions-nous pas être capables de nous comprendre ? Actuellement, plusieurs races vivent dans notre pays. Naturellement, la race humaine est également ici. »

« C’est probablement aussi une horreur selon la perspective du Saint Royaume. C’est le Royaume sacré qui revendique une doctrine de la suprématie de la race humaine et même dans le meilleur des cas, il parle de nous comme des “diables”, etc. Et pourtant, nous qui sommes d’une autre race, nous acceptons les autres sans remettre en question les races, pour le Saint Royaume, c’est probablement quelque chose d’inacceptable. »

« ... C’est gênant. »

J’étais assis sur mon trône. Cela faisait déjà 10 ans que j’étais monté sur le trône, et même si je n’avais pas encore d’expérience, j’étais un roi qui dirigeait un pays. Peu importe ce qu’il fallait, je devais au moins éviter de perdre le pays.

« C’est vrai, ce n’est pas quelque chose à craindre en restant tout seul, jeune maître. Je vais vous donner des conseils. »

« ... Ne revenez pas soudainement à votre rôle d’enseignant. »

Lulsch me parlait comme quand il me donnait des cours dans le passé. Je n’étais pas de taille pour cette personne.

« Et, ceux qui ont des vues sur ce château... le héros et sa compagnie, que faisons-nous à leur sujet ? Si vous souhaitez les exterminer, j’enverrai l’un des sept généraux-démons. Sinon myse... »

« Non, c’est bien d’être seulement vigilant pour le moment. Ils viennent juste d’entrer dans la forêt. Cet endroit, ils ne pourront pas facilement le quitter même si c’est un héros. En outre, “Eclair” est également parmi eux. Il n’y a pas besoin d’attaquer avec force. »

« Celui qui est dit être le plus proche des Douze Saints Devas, huh. Il est proche de “l’Eclair Pourpre”, ce héros d’il y a 400 ans, ou quelque chose comme ça selon les rumeurs. »

« Ah, je ne pense pas que les Sept Démons généraux vont perdre face à quelqu’un qui n’est pas des Douze Saints Devas. Cependant, il n’y a pas non plus besoin de nous forcer et de subir une blessure. Si cela se résumait à ça, j’agirais aussi. »

Les douze saints deva du royaume sacré. Il s’agissait des 12 personnes les plus fortes du Royaume sacré qui utilisaient les 12 signes astrologiques comme fondement. Si nous devions perdre face à quelqu’un qui n’était pas parmi eux, ce sera dur même pour notre pays. Cependant, le royaume saint avait beaucoup de personnes talentueuses, en proportion de sa très grande population. Cet aspect était quelque chose de plutôt rude.

« ... Hmm ? »

« ... Oui ? »

Lulsch et moi étions en train de parler du héros et des humains en général, mais il y avait la présence d’individus qui couraient dans le couloir. La course n’était en principe pas autorisée dans le couloir devant mon bureau à moins que ce ne soit une urgence. Cependant, ces personnes étaient celles qui se déplaçaient avec de petits pas. Ces personnes étaient...

Bammm !

La porte s’était ouvert avec un grand bruit. Et puis, deux petites silhouettes étaient entrées par cette porte.

« Otou-sama ! »

« Oto-chama ! »

Il s’agissait de mon fils et ma fille bien-aimés. Lucus qui avait 7 ans cette année et Silune qui avait 4 ans cette année. Les deux coururent vers la place devant mon bureau en secouant leurs cheveux argentés semblables aux miens.

Et puis, celle qui était entrée dans la pièce après, c’était la chevalière qui se trouvait être la gardienne et l’escorte des deux enfants, Sera. Une ogresse avec des cheveux blancs et deux cornes qui poussaient sur sa tête. Elle était âgée d’environ 20 ans.

La mère de ces enfants, en d’autres termes, ma femme, était actuellement loin du château. Peut-être parce que son nom était à l’origine bien connu en tant que commandant militaire avant qu’elle m’épouse, il semblerait qu’elle devait souvent travailler à l’extérieur, faisant le tour des rues dans les environs du château, s’occupait de choses comme de la sécurité.

D’ailleurs, parce qu’elle rentrait à la maison tous les deux jours pour les enfants, j’avais également donné ma permission.

« M-mes excuses, Votre Majesté ! »

« Quoi ? Ça n’a pas d’importance. Ces enfants n’entreront pas non plus dans la pièce sans raison. »

Je caressais doucement la tête des enfants en souriant à Sera. Elle travaillait de toutes ses forces pour le bien de mes enfants. Je n’avais que de la gratitude pour elle, alors il n’y avait pas besoin de se fâcher.

« Alors, qu’est-ce qui se passe, Lucas, Silune ? Quelque chose est arrivé ? »

« Ha ! C’est vrai ! Nous sommes venus avec une demande pour Otou-sama ! »

« Desu ! »

Lucas qui se sentait bien en raison de mon tapotement revient à lui et me disait ça. Et puis, au moment où j’apprenais ça, Silune me regarda aussi... ah, ils refirent leur apparence emplie de bien-être. Adorable.

« Une demande pour moi ? Qu’est-ce que c’est ? »

« Ceci, desu ! »

Au moment où je le lui avais demandé, Silune leva ses deux mains au-dessus de sa tête et sortit soudainement quelque chose. Ce qu’elle avait mis au-dessus de ses mains était un œuf d’environ 30 cm de diamètre. Peut-être que c’était lourd, Silune chancela au moment où elle le portait dans ses mains, mais Lucas s’attendait à ça, donc il l’avait aidé. C’était un spectacle agréable, mais plus important encore.

« ... Silune, juste à l’instant, cette magie. »

Silune transporta l’œuf jusqu’à un endroit vide. Eh bien, je ne savais pas si c’était de la magie d’invocation qui avait amené l’œuf d’un endroit différent ou de la magie spatiale qui l’avait transporté d’un autre endroit, mais...

Je regardais Sera, mais elle secoua la tête. Il ne semblerait pas qu’elle soit celle qui l’avait enseignée.

« ... C’est ce qu’ils appellent un génie. Comme attendu de l’enfant de Votre Majesté. »

... Lulsch, ne pleure pas comme un grand-père qui voit son petit-fils. Les enfants vous regardent tous surpris.

Je toussais tout en regardant Silune avec un sourire. Je savais ce qu’elle voulait dire avec cet œuf, mais je le confirmerais au cas où.

« Quel est cet œuf ? »

« Je l’ai ramassé dans la forêt ! Je veux l’élever ! »

Hum, c’était génial qu’elle soit énergique. C’était génial, mais... quel genre d’œuf était-ce ? Je ne ressentais rien de sinistre alors je pensais que ce n’était pas quelque chose de dangereux.

Parce que Sera et Lulsch firent aussi un regard perplexe quand je les regardais, ils ne le savaient probablement pas.

« Est-ce bon de l’élever ? »

Silune me regardait avec des yeux pétillants. Mumu, que devrais-je faire. Je pensais et

« C’est bon, n’est-ce pas ? »

« Lulsch ? »

« Princesse et Prince, une responsabilité vient avec l’élevage d’une chose vivante. Serez-vous capable de l’élever jusqu’à la fin ? »

« Lulsch, je ferai de mon mieux ! »

« Lulsc..., je ferai aussi de mon mieux ! »

« Vraiment ? Eh bien, je vais aussi vous aider. Je vais aussi demander à Beluce de vous aider, alors ce sera parfait, Votre Majesté. »

... Si le dompteur de monstre Beluce était aussi dans les parages alors cela irait bien. De plus, Lulsch était là. Il n’y avait probablement aucune chance qu’un scénario catastrophe se produise.

« Vous deux, je ne vous pardonnerai pas si vous abandonnez à mi-chemin, d’accord ? »

« “Oui !” »

Quand je donnais mon approbation, tous les deux levèrent l’œuf en faisant le tour de l’endroit tout en chantant une chanson étrange. L’adorable paire, Lulsch et moi-même avions adouci naturellement nos expressions.

Je souhaitais que ce moment puisse continuer.

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Chapitre 38 : Divers pays

« Maintenant, il est temps d’étudier, Seigneur Hardt ! »

Devant moi, Mylène avait remis ses lunettes tout en me regardant. Elle s’était totalement transformée en professeur aujourd’hui.

« S’il te plaît, occupe-toi bien de moi, Mylène »

« Oui ! Eh bien, laisse-moi t’enseigner sur les pays de ce continent ! Je pense que ce sera ennuyeux, car il y a plusieurs pays de petites et de moyennes tailles. Je pense que je vais te présenter les pays qui sont apparemment les plus importants ci-après. Premièrement, le pays qui est la cible du Seigneur Hardt, le Royaume Saint de Fisland. Le Royaume Saint de Fisland est un grand pays qui peut même être considéré comme le souverain suprême de ce continent. Il compte environ 20 millions d’habitants, et le Saint Roi est à son sommet. Il y a un chancelier, des ministres, et ainsi de suite en dessous. Mais ce que je veux te signaler en particulier, ce sont les 12 personnes les plus fortes du Royaume Saint qui sont appelées les Douze Saints Dévas. »

« Douze Saints Dévas ? »

Qu’est-ce qui se passe avec ça ? Il y a de telles personnes ?

« Oui. Ce sont les gens qui ont reçu les noms des signes astrologiques, Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau, Poissons. 12 personnes qui ont été couronnées avec ces noms respectifs. »

« Est-ce que ceux-là sont les plus forts dans le Royaume Saint ? »

« Oui. Je ne les connais aussi qu’à travers les rumeurs, mais c’est dans la mesure où les ordres des Douze Saints-Dévas ont la priorité sur le Saint Roi en temps de guerre ou quelque chose comme ça. Même si jusqu’à présent, cette autorité n’a apparemment jamais été mise en place. »

Hmm, ce qui signifiait que tant que j’étais mêlé au Royaume Saint, une bataille contre eux était inévitable. C’était gênant, mais je suppose qu’on ne pouvait rien y faire.

« En dehors de ces Douze Saints Dévas, il y a l’escouade des Paladins dans laquelle se trouvait Liscia et des membres de l’escouade des magiciens. Comme on peut s’y attendre de la part du plus grand pays du continent, leurs talents sont également nombreux. »

Comme je le pensais, je devais développer encore plus de puissance que je n’en avais en ce moment pour rivaliser avec le Royaume Saint. À l’heure actuelle, le nombre de mes sous-fifres était d’environ 10 000 personnes, mais c’était totalement insuffisant.

« Est-ce que ça va si je continue ? »

« Oui, fais-le, s’il te plaît. »

Cela ne servait à rien d’y penser maintenant. Je devais juste renforcer ma force maintenant. Après avoir arrêté d’y penser, j’avais fait un sourire à Mylène qui signifiait : « s’il te plaît ». Mylène avait souri et avait défait son expression vers quelques choses de plus lugubre alors qu’elle me regardait. Et puis, Mylène, qui avait réalisé que son expression était devenue ainsi, revient à son explication en toussant *Kohon*. C’était mignon.

« Bon, bien, je continuerai. Bien qu’il y ait plusieurs pays de tailles moyennes dans le voisinage du Royaume Saint, ce sont tous des pays alliés ou des pays vassaux. Leur échelle varie de 2 millions à plus de 8 millions d’habitants. Parmi ceux-ci existe aussi le Royaume d’Anders où se trouve ton lieu de naissance. »

« Je vois, il semblerait que ces nations vassales puissent être utilisées, hein. Les pays alliés pourraient aussi être utilisables si ça se passe bien. »

« C’est vrai. Même si on appelle cela une alliance, j’ai entendu dire qu’il y a de nombreuses injustices. Il y aura probablement une occasion de profiter de cela. Et puis, l’un des pays que je voudrais que tu t’en souviennes est situé à l’ouest du Royaume Saint. Il s’agit du pays démoniaque Estekia. »

« Pays démoniaques Estekia. »

« Oui. C’est un pays ayant une population d’environ 12 millions d’habitants, et c’est un pays gouverné par la race des démons. En dehors de la race des démons, il y a aussi la race humaine, les races bestiales, des elfes, des nains, etc., c’est un pays où même plusieurs races vivent en grand nombre. À ce sommet se trouve le Roi des Démons. Ainsi le Roi des Démons est au sommet, et en dessous de lui se trouve 7 généraux appelés les Sept Démons Généraux. »

Ces Sept Démons Généraux. C’était donc quelque chose qui équivalait les douze saints dévas du royaume sacré.

« Les Sept Démons Généraux sont, Colère (Satan), Fierté (Lucifer), Envie (Léviathan), Paresseux (Belphegor), Avidité (Mammon), Gourmandise (Belzébuth), Convoitise (Asmodée). Ce sont ceux qui sont connus avec le nom des sept péchés capitaux. Cependant, ce pays s’est retrouvé pris avec des escarmouches incessantes avec le Royaume Saint depuis le passé. »

« Du point de vue du Royaume Saint et de sa doctrine sur la race humaine, je suppose que le pays démoniaque où vivent plusieurs races est une abomination ? »

Mylène hocha la tête à ce que j’avais dit. Cela semblait ici aussi utilisable, mais dans un avenir lointain. Parmi les pays les plus proches du Royaume Saint, c’était le plus gros de ses pays limitrophes. C’était un pays où je voulais avoir un point de contact.

« Et puis, en allant vers le Royaume Saint depuis le royaume de Mestoa, le pays dans lequel nous vivons actuellement, il y a des pays que nous ne pouvons décidément pas éviter. »

« Ah..., l’Empire Glenberg, c’est vrai. »

« Oui, c’est le plus grand pays parmi les pays de ce voisinage. Un grand pays avec près de 10 millions d’habitants. Ce n’est pas la doctrine de la race humaine ici, mais c’est un pays qui croit que les autres races ne sont bonnes qu’à être des esclaves. »

« Mais, si je ne me trompe pas, près de l’Empire Glenberg existent des pays qui sont régis par les races bestiales et les races des Semi-Humain, n’est-ce pas ? »

« Oui. De ce côté aussi, il y a de nombreuses escarmouches comme entre le Royaume Saint et le Pays Démoniaque, les conflits sont incessants. Bien qu’il ne s’agisse pas de guerres à grande échelle, il semblerait qu’il y ait des enlèvements dans les endroits où se trouvent les autres races. »

« Hmm..., alors, cet Empire Glenberg sera le premier moment charnière, hein. Nous avons mis la main sur la fondation alors construisons notre force petit à petit. »

« Je suis d’accord. Cela ne sert à rien même si maintenant nous sommes impatients. »

Mylène me fit une suggestion qui était alignée avec mes pensées. Notre potentiel de guerre était actuellement d’environ 10 000 morts-vivants avec en plus Liscia, Chrono, Nero, puis Fia.

Bien qu’il y ait aussi des êtres qui étaient modérément forts parmi mes morts-vivants, je voulais que ceux qui possèdent une conscience comme Nero et les autres deviennent mes subordonnés si possible.

Après cela, j’avais écouté encore plus d’informations en ce qui concernait les pays environnants quand on frappa à la porte. Quand Mylène répondit, la porte s’était ouverte et celle qui pénétra dans la pièce...

« ... Hardt, le bain est prêt. »

C’était Fia qui affichait un regard aigre. Depuis que je l’avais mise sous ma servitude, cela avait été ainsi tout le temps. Mylène la regarda avec un regard qui montrait qu’elle n’aimait pas l’attitude de Fia. Fia, qui le remarqua, lui montra qu’elle n’était pas non plus particulièrement dérangée par cela et se détourna en faisant « Fhunn ».

... Ces deux-là étaient effrayantes. Je souhaiterais que vous, les filles puissent vous entendre un peu.

« Est-ce vrai, merci, Fia ? Alors, Mylène, laissons ça pour aujourd’hui. Voulez-vous prendre votre bain avec moi ? »

« ... ! Oh, bien sûr ! S’il te plaît, laisse-moi y entrer à tes côtés ! »

« Et Fia ? »

« Quoi !? Quooooiiii, qui voudrait y entrer avec toi ! Je ne vais certainement pas y entrer ! »

Fia était en colère, et son visage était rouge betterave. Quel drôle d’amie ! Fia était sous mon Controle. Donc même si je ne voulais pas agir pour obtenir sa permission, je pouvais la faire entendre ce que je disais, mais il y avait une part en moi qui profitait de cet échange.

Mylène souriait et Fia était en colère avec son visage qui rougissait. Bien que Fia n’avait qu’à nous accompagner que sur la moitié du chemin, elle nous accompagna jusqu’à la salle de bain.

« Fia, comme je le pensais... »

« Je n’entrerai pas ! »

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Chapitre 39 : Ce qui était attendu au retour était…

« Alors Père, quels sont les plans à partir de maintenant ? »

Demandais-je à l’homme qui était assis devant mes yeux, le roi de Mestoa, mon Père. Si cette question n’était pas prise en considération, l’existence de ce pays serait en danger. Je n’aurais jamais pensé que cela se transformerait en quelque chose comme ça.

Le problème s’était produit pendant que j’étais parti subjuguer l’armée rebelle. Il y a un mois, nous avions vaincu l’armée rebelle qui avait soulevé une insurrection brutalement, mais, à cause de l’armée des morts-vivants qui était apparue par la suite, nous avions subi un certain nombre de pertes.

Tout en subissant des pertes, nous avions fini par vaincre cette armée, et nous étions retournés à la hâte dans la capitale.

Cependant, ce qui nous attendait était un château royal détruit. La porte était cassée, le jardin jadis magnifique avait aussi tragiquement été détruit après la bataille. Le mur du château royal traditionnel s’était effondré, des traces de sang avaient été laissées à proximité.

Le général et moi, nous nous étions précipités dans le château, mais l’intérieur du château était encore en bon état. Ça n’avait pas l’air trop malmené, les endroits cassés étaient déjà réparés.

Cependant, le nombre de personnes avait considérablement diminué. C’était aussi probablement dû au fait que le château avait été attaqué directement, néanmoins, les officiers civils, les soldats, les servantes, le nombre de personnes que nous apercevions était peu élevé.

Le général et moi avions été conduits à travers le château par les quelques soldats restants alors même que nous devenions anxieux de savoir si Père et les autres étaient en sécurité. L’endroit où nous avions été conduits était la salle de conférence et des voix se parlant l’une à l’autre pouvaient être entendues de là.

J’entrais dans la pièce tout en étant mené par le soldat et, à l’intérieur, étaient assis Père et les ministres. Cependant, tous avaient des têtes d’enterrement.

« Père, moi, Henrir Mestoa est revenu. »

« Henrir. Je suis content que tu sois revenu sain et sauf. »

Père était terriblement fatigué par rapport au moment où il m’avait envoyé. Que s’était-il passé dans ce château ? De plus...

« ... Il semble que le nombre de ministres soit insuffisant. Et où est ma petite sœur ? Elle participe à la réunion à chaque fois. »

Je regardais autour de moi et le nombre de ministres avait diminué. De plus, ma petite sœur n’aurait certainement jamais manqué de participer à une telle réunion, mais...

« ... Il y a des choses dont je veux te parler, et cela concerne également cette question. Tout d’abord, assieds-toi. Vous aussi, général. »

« Compris. »

« À vos ordres. »

Le général et moi avions obéi aux instructions de Père et nous nous étions assis. Nous lui avons dit ce qui s’était passé quand nous nous étions battus avec l’armée rebelle et les morts-vivants.

Le contenu n’était rien d’autre que de la stupéfaction, à penser que l’insurrection elle-même était un leurre. De plus, penser que ma petite sœur avait perdu. Elle était la plus forte dans ce pays. Quelqu’un comme moi n’était même pas un adversaire à sa hauteur, et même le général ne pouvait qu’à peine la vaincre.

De plus, il avait mis ma petite sœur sous esclavage et ainsi de suite. La diminution du nombre de ministres était aussi apparemment due au fait qu’ils avaient été tués par ceux qui avaient envahi ce château. De plus, les envahisseurs agissaient comme s’ils possédaient les lieux, construisant apparemment une pièce et vivant sous les terres de ce château.

Je voulais faire quelque chose à ce sujet, mais c’étaient des personnes qui étaient assez fortes pour vaincre ma petite sœur. De plus, ils prenaient ma petite sœur et les citoyens en otage. Bien qu’ils soient peu nombreux, il y avait apparemment un manipulateur de mort-vivant parmi les envahisseurs, il était sûr de dire que leurs nombres étaient faibles, mais que cela pourrait nous surprendre. Quant aux morts-vivants qui étaient apparus après la suppression de l’armée rebelle, on nous avait dit que c’était quelque chose préparé par cet envahisseur.

Après cela, il revient à la question de ce qu’il fallait faire à ce sujet. Naturellement, je comprenais que ce n’était pas quelque chose que Père pouvait décider par lui-même, parce que cela impliquait la vie des citoyens. Mais encore, nous devions lui faire prendre une décision, en tant que roi.

Cependant, quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas laisser Père en assumer seule la responsabilité, car c’était ma responsabilité en tant que prince héritier et en tant que fils.

« ... Je comprends. Laisse-moi y réfléchir. »

Mon Père avait dit ça puis il avait quitté la pièce. Les ministres disaient : « Encore une fois, huh », alors qu’ils suivirent le mouvement et quittèrent la pièce. Je supposais que des discussions comme celle-ci s’étaient déroulées tout le temps.

J’étais également sorti de la pièce, et Yunez, qui était redevenu le Premier ministre, se tenait dehors. D’après ce que j’avais entendu de Yunez, il semblerait que la plupart des domestiques qui travaillaient dans le château avaient déjà démissionné, les fonctionnaires civils s’étaient empressés de s’échapper, les soldats avaient donné leur vie pour le bien du pays.

Ce mois-ci, l’ordre public de la ville s’était également détérioré à cause de cela. On disait que parce que le nombre de soldats était faible, il y avait parfois des vols et des querelles incessantes. Quelque chose devait être fait.

Quand je demandais à Yunez à propos des événements survenus lors de mon absence, une silhouette marcha vers moi. J’avais couru vers la silhouette de la personne que j’avais naturellement vue auparavant.

« Petite sœur ! »

« Uu! Henrir, hein, je suis contente. Tu es revenu sain et sauf. »

Ma petite sœur, qui était ma précieuse famille affichait une expression un peu épuisée qui ressemblait aussi à celle de Père. Il ne semblait pas y avoir de blessure, mais je supposais qu’elle était épuisée mentalement. Avant tout, la première chose que je vis de mes yeux était :

« Petite sœur, quel est ce motif sur ton cou ? »

Un motif qui n’était pas là il y avait un mois quand j’avais quitté le château avait émergé sur le cou de ma petite sœur. Elle vacilla à ma question et cacha son cou avec sa main gauche.

« ... Rien de particulier. »

Et puis, ma petite sœur détourna les yeux et esquiva la question. J’étais sur le point de perdre le contrôle de moi-même à cause de la colère et de la frustration de ne pouvoir rien faire quand ma petite sœur avait semblé se sentir mal, mais je pris plusieurs respirations profondes et je m’étais calmé.

Moi qui m’étais calmé, je pris la main de ma petite sœur et je commençais à marcher. Nous devions faire lever cet esclavage. Si je ne me trompais pas, il devrait y avoir quelqu’un qui possédait la magie qui pouvait annuler cette magie. Si nous demandions à cette personne...

« Qu, qu’est-ce que tu fais, Henrir !? Lâche ma main ! »

« Je ne vais pas la lâcher. Je dois t’amener rapidement là-bas ! »

« Votre Altesse, s’il vous plaît calmez-vous. Si vous deviez maintenant la faire sortir avec force... »

« Si c’est le cas, est-ce que tu me dis de me taire et de regarder cette situation ? »

J’avais involontairement élevé ma voix colérique contre ce que Yunez avait dit... J’étais en train de le faire. Yunez était aussi un compagnon de longue date de ma petite sœur. Naturellement, il s’inquiétait aussi de cette affaire d’esclavage. En outre, Yunez...

Le silence était présent dans la pièce à cause de moi quand...

« Que fais-tu à ma propriété ? »

La voix d’un jeune homme avait été entendue. Ma petite sœur fit trembler ses épaules face à cette voix et se retourna, Yunez regarda dans la direction de la voix de l’homme. Je regardais aussi cette direction, et un homme vêtu d’une robe noire et une femme aux cheveux dorés, ayant une tenue inhabituelle, marchait au côté de celui qui avait parlé.

J’avais été surpris par cette atmosphère sinistre, mais, ce qui me surprenait encore plus, c’était que cette atmosphère ressemblait à celle qui possédait le soldat qui commandait l’armée rebelle.

... C’était le meneur qui avait manipulé les nobles et les avait poussés à soulever dans une insurrection.

☆☆☆

Chapitre 40 : Le rêve de la nuit sainte

« Hora ~, Hardt ~, réveille-toi ~ »

« Uun ~, cinq minutes de plus. »

En écoutant la voix diabolique de ma mère, je me couvrais la tête avec le futon avant de me rendormir. Le vent qui venait de l’interstice entre les murs était froid, je n’avais aucun désir de quitter le futon.

Je vais continuer à dormir comme ça !, pensais-je tout en fermant les yeux quand de bruyants pas s’approchèrent de ma chambre.

Et la porte s’ouvrit vigoureusement. Pourtant, je l’ignorais, quand...

« Koraa ! N’ai-je pas dit te réveiller ? »

Ma mère arracha le futon de toutes ses forces. L’intérieur du futon qui s’était réchauffé avec la température de mon corps avait été soudainement refroidi par l’air extérieur. Fr-froid !!

« Quoi ? Qu’est-ce que tu fais, maman ? »

« Hardt, c’est parce que tu ne te réveilles pas du tout, pas vrai ! Aujourd’hui, c’est la préparation du festival, exact. »

« ... Je déteste le festival. »

Je me détournais tandis que je frottais mon corps frigorifié. Alors, « Haa », ma mère soupira. Uuu, j’étais méchant face aux soupirs de ma mère. Chaque fois que ma mère soupirait, c’était toujours parce qu’elle s’inquiétait pour moi. Mais, cette fois, ce que je haïssais était ce que je détestais vraiment.

Une fois par an, il y avait un festival où Dieu nous donnait des cadeaux, mais, en tout cas, ma mère et moi nous ne pouvions pas participer. Non seulement cela, parce que la plupart des villageois participaient, ma mère qui ne participait pas était contrainte de surveiller dans le froid. Je détestais ce fait et c’était intolérable.

« Bon sang ! Quel enfant inquiétant ! »

Ma mère me souriait amèrement, moi qui lui tournait le dos alors qu’elle était assise à côté de moi. Et elle m’avait embrassé doucement.

« Hardt, je comprends que tu penses à moi, mais je pense que je détesterais ça si tu es exclu à cause de ça. »

« Mais... »

Je tenais ma tête et ma mère me la tapota doucement. Et puis, elle me tapa le dos de toutes ses forces. Aie !

« Horaa, ne fais pas une tête comme ça et vas-y ! Écoute bien ce que disent Stella et Lig ! »

J’étais sorti de la pièce, incapable de dire quoi que ce soit à ma mère qui souriait. Je m’étais lavé le visage avec le seau à l’extérieur, mais c’était dur en cette saison froide. Néanmoins, je le supportais avec elle. Je me lavais le visage, et me dirigeais vers la destination après avoir mangé mon petit-déjeuner.

Là-bas, Lig, Stella, les autres enfants et moi nous nous préparions pour le festival en accord avec les instructions des adultes. Cependant, il y avait diverses différences entre Lig et les autres, et moi.

Lig et les autres pouvaient être pardonnés avec un sourire même s’ils gâchaient tandis que si je gâche quoi que ce soit, je me faisais gronder, battu dans les pires cas. Il y avait aussi des occasions où Stella me taquinait, mais elle arrêtait de dire n’importe quoi quand Lig disait que c’était de ma faute si j’étais lent.

Et parmi eux, il y avait Regul et ses amis. C’étaient ceux qui riaient quand ils croisaient mon regard. Regul était le fils du chef du village, donc il était exempté des préparatifs et ainsi de suite.

Les préparatifs s’étaient terminés d’une manière ou d’une autre avant la nuit, mais je ne pouvais pas y participer. Quelle était la raison à nouveau ? Si je me souvenais bien, c’était un festival qui était célébré par toute la famille, ceux qui n’avaient pas de famille ne pouvaient pas participer ou quelque chose comme ça. C’était comme ça.

Il n’y avait probablement jamais eu de telle règle. Cependant, en réalité, seule ma famille était sans père, il n’y avait aucun moyen pour moi qui était impuissant de dire une telle chose, je regardais simplement comment tout le monde mangeait de la nourriture délicieuse et s’amusait.

Enfin, il y avait quelque chose comme le don de cadeaux aux enfants, mais, naturellement, il n’y en avait pas pour moi. Je mangeais mon pain noir et dur habituel, de la viande séchée salée, et je rentrais à la maison.

Ma mère ne pouvait pas partir parce qu’elle surveillait toujours, donc il n’y avait que moi seul dans la maison. Le feu n’était pas allumé et il faisait extrêmement froid. Afin que quand ma mère revint, elle puisse passer paisiblement son repos dans la chaleur, j’avais allumé le feu et m’asseyais sur une chaise.

Quand j’avais réalisé que je dormais apparemment sur la chaise, ce que je pouvais entendre faiblement, c’était la voix de ma mère qui pleurait, et ses excuses envers moi. Ah, ne t’excuse pas, maman. Maman n’avait rien fait de mal. Alors, ne t’excuse pas...

◇ ◇ ◇

« ... Qu’est-ce que c’est. »

La première chose qui était entrée dans ma vue quand je m’étais réveillé était quelque chose de doux et de la couleur chair. Parce que mon visage était tenu entre une paire de choses douces et que j’étais enlacé à l’arrière de ma tête, je ne pouvais pas bouger. La sensation du tapotement doux sur ma tête me dérangeait occasionnellement.

C’était une sensation incroyablement douce, accompagnée d’un doux parfum. Je pensais à ce que j’étais en train de faire tandis que j’essayais de lever la tête et, là-bas, il y avait la silhouette de Mylène qui pleurait... pourquoi pleurait-elle ?

« Ah, t’es-tu réveillé, Seigneur Hardt ? »

« Ah, euh, bonjour, Mylène. Alors, quelles sont les nouvelles ? »

« Bonjour, Seigneur Hardt. Pour commencer, il y a quelque chose pour lequel j’ai besoin de m’excuser auprès de vous. »

Mylène disait ça tout en soulevant son corps. Parce qu’elle s’était levée sans couvrir sa belle peau sans tache, je la couvrais avec les draps afin qu’elle n’ait pas froid. Mylène qui me rendit grâce en s’excusant. Pourquoi s’excusait-elle ?

« Depuis que vous m’avez laissé passer la nuit ensemble, il y a eu des fois où vous avez des cauchemars. Vous en souvenez-vous ? »

« Non, je ne me souviens pas, mais... est-ce le cas ? »

Je n’avais aucun souvenir. Je dormais avec Mylène tous les jours et j’avais l’impression de me réveiller agréablement tous les matins.

« Pour le dire vraiment, j’ai utilisé la magie qui calme l’esprit quand vous faites des cauchemars. »

Fumu... nn ? N’était-ce pas quelque chose qui me faisait du bien ? Et pourtant, pourquoi Mylène s’excusait-elle ?

« À cette occasion, je... regardais chaque fois vos rêves, Seigneur Hardt ! »

... Ah..., c’est de cela qu’il s’agissait. Elle s’excusait du fait qu’elle avait regardé dans mes rêves comme elle le voulait, Hmm. Mais, je n’étais pas dérangé par cela à ce moment-là. J’avais déjà tout montré à Mylène quand je lui avais fait éprouver ma douleur.

Peut-être qu’en se souvenant du contenu de mes rêves, Mylène s’était dit des trucs embarrassants comme le jeune moi était aussi mignon et ainsi de suite, mais, elle changea d’expression et me regarda.

« Premièrement, il n’y a pas de règle pour que l’on ne puisse pas participer au festival de la nuit sainte si l’on n’avait pas de membre de la famille. »

Le festival de la nuit sainte ? ... Ah... c’était le festival du village, hein. Ça s’appelait le festival de la nuit sainte, hein. Je ne le savais pas.

« En réalité, le chef de mon village est naturellement au courant de cela. Il y a diverses choses pendant le festival de la nuit sacrée et la remise de cadeaux aux enfants est aussi l’un des événements. Pour cette raison, la part d’impôt du festival est soustraite de la taxe du village, l’argent pour les cadeaux doit également être inclus. C’est pourquoi... »

« Ce qui veut dire que ma part est devenue celle du chef de village, ou celle de Regul ? »

Mylène hocha la tête à ce que je disais. Elle dévoila une expression furieuse que je n’avais jamais vue auparavant. Ne fais pas un visage comme ça. Je voulais voir le sourire de Mylène.

En effet, maintenant que j’y pensais, mon traitement était le pire dans ce village. Je n’en connaissais pas la raison de ce traitement, mais, je supposais que c’était assez étrange pour Mylène qui connaissait d’autres styles de vie de faire une telle expression.

« Eh bien, c’est déjà passé ce moment. C’est moi qui n’ai pas essayé de résister à ça, je suis en faute. Alors, ne fais pas un visage comme ça. C’est un gâchis pour ton beau visage. De plus, je vais dans tous les cas détruire ce village. »

« Oui ! Je vais aussi aider ! Ah, mais s’il vous plaît, laissez-moi rester un peu comme ça. »

Quand je pensais que Mylène revenait à son visage souriant, Mylène entoura à nouveau ma tête comme si elle l’étreignait. Et puis, elle tapota doucement le haut de ma tête en faisant des, « Là, là ». Cette sensation... c’était comme quand ma mère l’avait fait pour moi. Mes larmes étaient sur le point de sortir inconsciemment, mais je l’avais supporté d’une façon ou d’une autre. C’était un peu embarrassant de pleurer devant Mylène.

Après cela, ma tête avait été caressée par Mylène jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite, et nous avions changé nos vêtements. C’était génial que le visage de Mylène ait l’air satisfait, mais c’était terriblement embarrassant. J’avais presque instinctivement dit « Maman ». Ce n’était pas passé loin.

Mylène et moi vivions actuellement dans une chambre d’amis au premier étage du château. Nero et les autres avaient créé un sous-sol et augmentaient avec diligence le nombre de soldats là-bas. Il semblerait qu’il y ait une forêt à proximité et ils apportaient apparemment des cadavres qui étaient morts dans la zone.

Ensuite, ils venaient aussi du cimetière de ce que je savais, mais il le faisait peu à peu. S’ils devaient tout ramasser d’un coup, le sol s’effondrerait et il y aurait un gros trou qui pourrait se créer.

« Que faisons-nous aujourd’hui ? »

« Je veux enquêter sur les pays voisins. Pour rassembler des forces, ce pays seul n’est pas eno... »

« Quoi ? Qu’est-ce que tu fais, Henrir !? Lâche ma main ! »

Nous marchions dans le couloir alors que nous parlions des plans d’aujourd’hui et la voix de Fia avait été entendue, suivie par la voix d’un homme. Incapable de l’ignorer, j’étais allé dans cette direction, et, là-bas, un homme avait saisi le bras de Fia et s’apprêtait à l’emmener quelque part. Cette personne, si je ne me trompais pas, était le prince héritier. J’avais ainsi vu qu’il était retourné dans la capitale. Toutefois...

« Que fais-tu de ma propriété ? »

Je ne pouvais pas le laisser essayer d’amener mon esclave quelque part.

☆☆☆

Chapitre 41 : Promesse

« Elle est ma propriété. Que fais-tu avec elle ? »

L’homme avait attrapé le bras de mon esclave Fia. Je savais qui était cet homme et quel genre de relation il avait avec Fia. Mais, cela me faisait un peu chier qu’un autre homme que moi puisse toucher Fia qui était mon esclave. Ma possessivité envers les esclaves était-elle si forte ?

« Propriété, dis-tu ? Traites-tu ma petite sœur comme une propriété ? »

« Hein ? Ai-je dit quelque chose d’étrange ? Les esclaves devraient être traités comme l’objet du propriétaire. N’est-ce pas, Mylène ? »

« Oui, c’est effectivement le cas. Je suis jalouse. »

Hé, Mylène. Je ne t’avais pas demandé une telle chose maintenant. D’ailleurs, même sans la contraindre, Mylène était déjà mon esclave. Je ne la laisserais à personne.

« Si c’est le cas, combien dois-je payer ? Si ma petite sœur est une esclave alors je l’achèterai. Ton prix demandé sera le mien. »

J’avais ri involontairement de ce qu’il avait dit. Qu’est-ce que cet homme disait ? Pour commencer, les prémisses étaient erronées.

« ... Qu’est-ce qui est amusant ? »

« Kukuu, voici une chose qui est amusante. Je me demandais si c’était une bonne chose pour le prince héritier d’être aussi stupide. »

« Quoi ? »

« C’est vrai, n’est-ce pas ? Ce pays est un pays vaincu par nous. Il a perdu la guerre. Et même si elle devient otage pour que les citoyens ne soient pas tués... tu paieras donc pour la libérer ? En premier lieu, toi qui es le prince héritier du pays qui a perdu, tu n’as aucun privilège de négociation ou toute autre chose du genre. D’ailleurs, est-ce que c’est bon même si tu détruis le pays qu’elle a protégé en allant jusqu’à baisser la tête ? »

« ... Quoi ? »

Peut-être que le prince héritier n’était pas vraiment informé, ou peut-être qu’il était mal à l’aise. De toute façon, il était temps de lui faire retirer sa main. J’avais pris la main gauche de Fia qui était libre et la tirait vers moi.

« Kyaa! »

Et puis, je l’étreignais à la taille pour ainsi montrer qu’elle était ma possession. Peut-être que Fia pensait aussi que me repousser dans la situation actuelle était mauvais, car elle était juste restée raide dans mes bras.

Oui, Mylène. Ne dis pas que tu es jalouse. Je te le fais toujours, pas vrai.

« Uu! Toi, sal... »

« Arrête, Henrir ! »

Peut-être que mon action lui avait fait atteindre ses limites, car le prince héritier plaça sa main sur l’épée à sa taille et était sur le point de la dégainer. Mais comme on pouvait s’y attendre, Fia ne pouvait pas ignorer cela alors elle fit entendre une voix colérique. Oo, ses mouvements s’arrêtèrent avec la voix de Fia.

« À quoi, penses-tu ! Nous avons perdu ! On nous a permis de vivre malgré tout grâce à Hardt... à la gentillesse de Seigneur Hardt ! Et pourtant tu allais pointer ton épée vers lui ! »

« Ma-Mais, petite sœur. Si cela continue, ma petite sœur sera... »

Oui, le fait de continuer à regarder le frère et la sœur se quereller comme ceci était aussi un peu... amusant.

« Dans ce cas, je la libérerai si le prince héritier gagne contre moi, ici et maintenant. »

« Vraiment !? »

« Ah, bien sûr, je tiendrai ma promesse. »

Le prince héritier qui avait entendu ce que j’avais dit s’était déchaîné. Il s’éloigna légèrement de moi et vérifia son épée et ses protections. Le domestique qui était à côté de lui avait l’air inquiet.

« Seigneur Hardt, quel est votre objectif ? Cette bataille ne présente aucun avantage pour vous, le savez-vous ? »

« Hein ? Il y en a deux. Premièrement, je peux fermer la bouche de cet homme. Je ne le tuerai pas, sois tranquille. Deuxièmement, je vais juste faire tenir au roi la promesse sur le fait qu’aucune épée ne doit être pointée contre moi. »

Le visage de Fia avait pâli après avoir entendu ce que j’avais dit. Puis, elle essaya d’arrêter le prince héritier, mais, Mylène la tenait fermement par derrière pour qu’elle ne bouge pas. Désolé, mais c’était déjà trop tard.

« Viens maintenant, tu peux venir à tout moment. »

« Tu ne portes pas d’arme ? »

« Je n’ai pas vraiment d’arme. »

Alors que je disais cela, le prince héritier dégaina son épée et se prépara. Oui, c’était tout à fait la position d’une personne expérimentée. Cependant, ce n’était pas au niveau de Liscia.

« Allons-y ! »

Et le prince héritier commença à courir. Comme je le pensais, ce n’était pas du même niveau que Liscia, donc c’était lent. Ce n’était pas satisfaisant pour moi qui m’entraînais avec elle tous les jours.

« Haa! »

J’esquivais prestement l’épée du prince héritier qui tranchait en diagonale depuis l’épaule et j’attrapais son col. Après ça, je l’avais soulevé tel quel et le jetais contre le mur du couloir. « Dogan ». Le prince héritier brisa le mur. Il était enterré dans les décombres et ne bougeait même pas un muscle. Il semblerait qu’il ait perdu connaissance.

« Maintenant, allons-nous l’amener et aller à l’endroit où se trouve le roi ? Voulez-vous bien transporter le prince héritier ? »

Je le demandais au serviteur du prince héritier. Il hocha la tête, puis il porta le prince héritier qu’il avait sorti des décombres sur ses épaules et nous suivi.

« Seigneur Hardt, s’il vous plaît, je serai le bouc émissaire, alors est-ce que vous pouvez vous abstenir de tuer des personnes ? »

« C’est impossible. Je l’ai dit au roi et aux ministres à l’avance. S’ils avaient transmis cette affaire au Prince héritier, cela ne se serait pas transformé en quelque chose comme ça. C’est le roi qui a négligé ça et il est en faute. »

Fia avait affiché un visage qui indiquait qu’elle était sur le point de pleurer à tout moment face à ce que j’avais dit. Juste cette fois, je ne pouvais pas reculer autant. Si j’étais doux ici, le roi et les autres le prendraient ainsi, et ils seraient encouragés par cela. Puis ils répéteraient probablement la même chose. Si c’était le cas, c’était exactement à ce moment-là que je serais obligé de tuer tous les citoyens.

Comme on pouvait s’y attendre, nous ne souhaitions pas aller aussi loin, vu que la nourriture et toutes les choses dont nous avions besoin aussi longtemps que nous vivront ne pouvait pas être produites par les morts-vivants.

Nous nous étions dirigés vers le bureau où se trouvait le roi. Au moment où j’étais arrivé, j’y étais entré sans même frapper et le roi me regarda avec ses yeux ouverts. J’entrais sans y penser.

« Salut, roi »

« ... Quelles affaires vous amènent ici ? Nous faisons exactement ce que vous avez demandé, non ? »

« C’est vrai, mais tu sais, il a pointé son épée vers moi. »

Le serviteur s’avança en s’excusant. Le roi qui avait vu le serviteur et le prince héritier s’était penché sur sa chaise en se tenant la tête.

« Comme promis, j’utiliserai les citoyens comme nourriture de mes sous-fifres. Eh bien, puisque c’est la première fois, Roi, tu choisiras une famille qui me conviendra, quand bien même ils ne sont pas là et tu me les ramèneras ici. La date limite sera la tombée de la nuit. »

J’avais uniquement dit ça, puis j’avais quitté le bureau. Mylène était la seule qui me suivait. À partir de maintenant, devrais-je enquêter sur les pays voisins comme prévu.

☆☆☆

Chapitre 42 : L’histoire d’une certaine famille 1

« Haa, haa, haa »

« Tsk, gamin de merde ! Attends ! »

Qui va attendre ? Je serai tué si je faisais ça ! J’avais continué à courir jusqu’à l’emplacement prévu. Bien que le marchand de légumes, qui portait un bâton, me poursuivait, je n’allais certainement pas m’arrêter !

J’avais tourné à droite vers l’emplacement prévu. J’avais ensuite passé en baissant la tête et en regardant par-dessus mon épaule, le marchand de légumes avait aussi fait un détour. Toutefois...

« Gaaa !? »

Le vendeur avait été pris par une corde avec force. C’était une corde qui avait été placée à la hauteur de son cou. Bien ! Ça s’était bien passé ! Le patron tomba vigoureusement sur son dos. Là-bas

« Oraa! Mange ça ! »

« Uoo !? Ça pue !! OeeEE ! »

Mes camarades, Darl et Pirk, avaient visé le visage du vendeur et l’avaient éclaboussé avec les excréments des animaux. Le marchand de légumes avait gémi face à cette puanteur excessive.

« Hé, il faut courir, Mars ! »

« Ouu ! »

J’avais été appelé par Darl et j’avais commencé à courir. Je courais tout en veillant à ne pas laisser tomber les légumes que je tenais dans les deux mains. Et après avoir couru pendant un moment, Darl s’arrêta. Pilc et moi le suivions et nous nous étions également arrêtés.

« Kakka, ça s’est bien passé, n’est-ce pas, Mars »

« Ah, j’ai été capable d’en amener autant ! »

« Incroyable, Mars ! »

Pilc, qui voyait les légumes dans mes bras se réjouissait. Je voulais en vérité aussi apporter de la viande, mais la vieille dame du boucher était tout le temps debout avec son couteau. C’était impossible.

« Revenons vite là où tout le monde se trouve ! »

Pilc avait dit ça alors qu’il courait devant moi. L’endroit où nous nous trouvions maintenant était une rue qui était légèrement éloignée de la rue principale, mais, maintenant, c’était une ruelle souillée et ombragée où le soleil ne brillait pas bien.

Alors que nous avancions dans cette rue, une maison usée fit son apparition. C’était là-bas que se trouvait notre maison. Les enfants qui avaient moins de 11 ans jouaient joyeusement devant la maison. Bon sang, quelle bande de camarades insouciants !

« Ah, c’est grand frère Darl et les autres ! »

« Nous saluons votre retour ! »

« Content de vous revoir ! »

Les enfants étaient tous venus nous enlacer. Nous n’étions pas tous liés par le sang. Des enfants abandonnés, pour ainsi dire. Il semblerait que j’avais été également abandonné devant cette maison il y a plusieurs années. Je n’en connaissais pas la raison, étant donné que je n’avais jamais vu mes parents avant.

Ceux qui parmi eux étaient mes coéquipiers étaient Darl, Pilc, et une autre personne qui était dans la maison. Nous étions déjà tout ensemble quand nous avions réalisé la vérité. C’était devenu ma précieuse famille.

Nous étions les plus âgés de cette famille. La raison pour ça était qu’au moment où tous ceux qui étaient plus âgés que nous allaient recevoir l’oracle, ils avaient ensuite été embauchés quelque part, c’était pour cette raison qu’ils n’étaient pas revenus.

Bien que nous recevrions bientôt notre oracle, je ne partirais probablement pas. La raison était cette personne qui me tournait autour. J’étais entré dans la maison pour rencontrer cette personne.

Lorsque nous ouvrions la porte qui semblait sur le point de casser, Mint, Tigre et Emma, ​​qui étaient des enfants d’un an ou deux ans plus jeunes que moi, se trouvaient à l’intérieur. Et puis il y avait une fille aux cheveux bleu foncé qui était assise sur une chaise et qui tricotait. C’était une personne qui avait le même âge que nous.

« Je suis de retour, Tierra. »

« Ah, tu rentres tôt aujourd’hui. »

Je m’étais dirigé directement vers le côté de Tierra et plaçais une chaise à côté d’elle. Elle ne pouvait plus marcher depuis longtemps. La raison était inconnue, mais il semblerait que ses jambes ne bougeront plus. C’était peut-être pour ça que j’avais été abandonnée par mes parents, disait-elle.

« Hmm, je voulais te retrouver rapidement, Tierra »

Alors que je disais cela, Tierra me frappa de toutes ses forces. Ça faisait mal.

« Bon sang, ne dis pas des choses stupides et va ranger les légumes. Tu les as achetés, n’est-ce pas ? »

Tierra me demandait ça. Tout le monde ici ne savait pas comment nous obtenions la nourriture. Non, c’était bien pour eux de ne jamais le savoir, parce que c’était bien pour nous d’être les seuls à faire le sale boulot. Par conséquent, je hochais la tête de façon ambiguë. Tierra me regarda fixement, mais je portais les légumes dans notre petite cuisine sans y penser.

Alors que j’avais remis les légumes à Mint et aux autres qui pouvaient cuisiner, Darl et les autres étaient aussi entrés dans la maison.

« Oh, je suis rentré, Tierra. »

« Je suis rentrée ! »

« Fufu, bienvenu à la maison, tout le monde. »

Les enfants qui jouaient dehors entrèrent simultanément et l’intérieur de la maison devint instantanément animé. Tierra, qui regardait les enfants qui étaient si animés même dans la maison sourit délicieusement. J’étais charmé par le profil de Tierra et par son aura et...

« Hmm, quel est le problème ? Regarder mon visage comme ça. »

« ... Ce n’est rien. »

Quand j’étais un peu embarrassé et que je détournais mon regard, Tierra se moquait de moi. C’était un peu exaspérant.

« Hé, tout le monde ~, vous êtes revenus jouer de dehors alors allez-vous laver les mains. »

Emma, ​​qui était la seule à pouvoir utiliser la magie de l’eau parmi nous, avait rempli le seau d’eau. Les enfants frappaient joyeusement l’eau... ces gars-là, le sol n’était pas complètement trempé avant ça...

On ne pouvait pas faire grand-chose alors j’avais nettoyé le sol mouillé et, avant que je le sache, le dîner était prêt, bien qu’en matière de dîner, ce soit juste de la soupe fade avec les légumes que nous avions ramenés et du pain de seigle moisi. Eh bien, ça suffisait quand même.

J’avais poussé la chaise de Tierra pour elle. Deux grandes roues étaient attachées au centre de la chaise et de petites roues étaient attachées aux pieds de la chaise, c’était un outil magique qui, quand la puissance magique était versée dedans, faisait tourner les roues.

Ceci, je l’avais eu de la vieille dame du magasin d’outils magiques qui faisait des affaires tordues dans cet endroit reculé. Le prix était... un secret.

Tout le monde avait fini le dîner en discutant avec clameur. Il restait encore une autre demi-année jusqu’à l’oracle, je voulais avoir une occupation juste un peu meilleure et espérer que ces gars aient une vie un peu meilleure.

Avant tout, je voulais que Tierra vive dans un endroit plus joyeux. J’étais capable de faire de mon mieux si c’était pour elle.

Cependant, je ne m’étais pas rendu compte que l’effondrement de cette vie se rapprochait.

☆☆☆

Chapitre 43 : L’histoire d’une certaine famille 2

« Oh, es-tu prêt ? »

« Attends, Darl. Juste un peu plus longtemps. »

Darl qui appelait Pilc avec une voix étonnée alors que Pilc choisissait les quelques vêtements qu’il avait pour paraître le plus élégant possible. Pendant ce temps, Tierra et moi avions un sourire amer.

Bien qu’il soit vrai qu’aujourd’hui était le jour tant attendu de l’oracle, il n’y avait pas besoin de s’inquiéter autant de la tenue, pas vrai. Même si Tierra, moi et naturellement aussi Darl étions les mêmes que d’habitude.

« Hora, on y va ! »

« Ahh ! Ne-Ne tire pas ! »

Et puis, Pilc avait été traîné par Darl qui en avait eu marre d’attendre. Bon sang. J’étais sorti de la maison en poussant la chaise de Tierra.

« Emma, ​​je te confie tout le monde. »

« Oui, Grande soeur Tierra, ça va être génial si tu peux obtenir une bonne occupation ! »

Emma embrassa Tierra. Parce qu’elle était dans une position similaire à celle où elle était assise, Tierra avait l’air d’avoir mal. De plus, les enfants qui avaient vu cela étaient allés serrer Tierra les uns après les autres. C’était parce qu’elle était aimée par les enfants, hein.

« Vous tous, nous partons si loin avec Tierra. Ça a l’air douloureux, non ? »

Cependant, il était déjà temps de partir. Comme on pouvait s’y attendre, j’avais dû séparer les enfants de Tierra. Les enfants s’éloignèrent docilement et agitèrent leurs mains. C’était un peu exagéré.

« ... Hmm, même si j’avais l’intention d’avoir un look stylé, je vais obtenir une bonne occupation et devenir populaire parmi les filles qui vont être au même endroit. »

« ... Toi, tu es trop optimiste. »

Dans un endroit éloigné, Pilc disait quelque chose de déconcertant et Darl était stupéfait. Est-ce que c’était bien ?

« Fufuu, allons-y, Mars. »

« Ah, c’est vrai. »

J’avais poussé la chaise de Tierra et avais commencé à marcher. Dernière nous, il y avait les enfants qui disaient « Bon voyage », alors que nous nous dirigeons vers l’église.

Apparemment, même nous qui n’avions pas vécu notre vie de manière significative, comme par exemple aller à l’école, pouvions recevoir l’oracle à l’église. Pour le dire simplement, il y avait des opportunités pour n’importe quel type d’enfants.

« Alors, quel genre d’occupation préfères-tu ? »

« Ah ? Quelle occupation, hein. »

J’avais réfléchi à la question de Tierra qui était venue de nulle part. L’occupation que je voulais obtenir, hein. Je regardais Tierra qui faisait face vers l’avant. Est-ce que quelque chose comme ça n’était pas évident ? L’occupation que je voulais obtenir...

« Quelque chose comme ça est évident, n’est-ce pas. Une occupation qui peut rapporter de l’argent. »

« ... Comme je le pensais venant de toi, hein. »

Tierra me disait cela avec un ton, comme si elle était étonnée... il n’y avait aucun moyen que je puisse te le dire, d’accord. C’était trop embarrassant.

« Si c’est le cas, quel genre d’occupation aimerais-tu, Tierra ? »

« Moi ? Si c’est quelque chose que je peux faire indépendamment de mon immobilité alors tout va bien. »

Tierra disait cela tout en souriant. Tierra, également, était vraiment comme d’habitude. Eh bien, c’était parce que Tierra était comme ça que je voulais être avec elle.

« Eh bien, même si c’est une profession qui ne te convient pas, je serai à tes côtés pour t’aider »

« Fufu. Si c’est le cas, si ton occupation est un échec alors je vais faire de l’argent pour toi. »

Nous disions cela et rions ensemble. Je ne visais pas si haut. Ce serait bien, même si c’était quelque chose de moyen. Tant que c’était quelque chose qui pouvait être pour elle, même si c’était juste un peu, cela m’allait.

Nous, qui avions ri ensemble en allant à l’église, mais nous n’avions pas réalisé ce regard qui nous épiait par-derrière.

◇ ◇ ◇

Je suppose que nous marchions depuis environ 20 minutes. Nous étions finalement arrivés à l’église. Il y avait une file d’enfants qui se formaient devant l’église. À un endroit éloigné, il y avait ceux qui se réjouissaient et ceux qui désespéraient. Ceux qui se réjouissaient avaient obtenu une bonne occupation et ceux qui désespéraient avaient obtenu une occupation qui ne leur convenait pas.

« Comme je le pensais, il y avait beaucoup de gens. »

Comme l’avait dit Pilc, il y en avait vraiment beaucoup. Cela pouvait être un acquis si vous pensiez à la façon dont les enfants se rassemblaient dans la capitale. Nous nous alignions également dans cette file d’attente. Avec dans l’ordre, Darl, Tierra, moi-même et Pilc.

Cela avance petit à petit, mais, malheureusement, il y avait beaucoup d’enfants. Tant et si bien que cela avançait à raison d’une personne toutes les deux minutes. J’attendais en pensant, « Cela va prendre du temps hein » quand une grande voiture bien visible s’arrêta devant l’église.

Alors que tout le monde regardait, la voiture s’ouvrit et un homme qui était une sorte de majordome descendit de l’intérieur. Et puis, un garçon dodu qui avait à peu près dans le même âge que nous nous était ensuite descendu. Était-il le fils d’un noble ?

Puis, s’avançant comme si de rien n’était, l’homme ignora la file d’attente comme si elle n’existait pas et entra dans l’église. En vérité, il devrait être arrêté, mais la personne avec qui ils traitent était noble. C’était gênant de lui faire subir cela. Alors que nous l’ignorions de cette manière, le noble regarda par ici soudainement. Qu’est-ce que c’est ?

Nous regardions sans même savoir ce qui se passait et pour une raison quelconque, il s’était rapproché de nous. Et puis il nous regardait, non, pour être précis, il regardait Tierra qui était devant moi. Il scruta et déshabilla Tierra du regard sans penser à la nuisance qu’il lui causait.

Tierra est extrêmement belle même parmi son groupe d’âge. Tant et si bien que celles qui étaient plus âgées qu’elle n’étaient pas aussi belles. Tant et si bien que si ses jambes n’étaient pas affaiblies, on aurait l’impression qu’elle ne serait pas avec des personnes comme nous.

« ... Quoi, qu’est-ce que c’est ? »

C’est alors que Tierra éleva sa voix troublée sans savoir ce qui se passait, le noble la regardait juste. Et puis il partit après un moment et était entré dans l’église.

« Qu’est-ce qui se passe avec cet homme ? »

Darl soupira et marmonna alors qu’il regardait le dos du noble qui entrait dans l’église. Nous n’aurions pas beaucoup de mal si nous le savions.

Bien qu’une telle chose soit arrivée, la file d’attente s’écoula petit à petit et c’était finalement arrivé à notre tour. Pour commencer, Darl alla à l’endroit où se trouvait le prêtre et le prêtre lui avait alors accordé l’oracle en premier.

L’occupation reçue par Darl était très rare et s’appelait {Maître de l’épée}. C’était une occupation avancée d’épéiste, il sera capable de manipuler une épée même s’il n’avait aucune expérience dans le maniement de l’épée.

Nous étions un groupe qui n’avait jamais eu la chance de tenir quelque chose comme une épée, donc c’était logique qu’il ne s’en soit pas rendu compte.

Et puis, le prochain qui avait reçu l’oracle était Tierra. Je poussais Tierra jusqu’au front du prêtre et je m’éloignais. Et ensuite, l’occupation qui lui avait été confiée s’appelait {Sorcière des Esprits}.

Le prêtre qui avait entendu cette occupation était retourné à l’arrière de l’église, y avait-il un problème ? Tierra me regardait anxieusement de loin. Quand je lui disais par mes lèvres que tout allait bien, son expression anxieuse s’effondra.

Le prêtre revint après un court moment et Tierra était aussi retournée là où nous étions. Quand j’essayais de lui demander ce qu’on lui avait dit, il semblerait que ce soit une aptitude qui n’était pas connue, alors il était allé enquêter. Quelque chose comme ça arrivait également, hein.

Et puis, parce que c’était finalement mon tour, j’allais jusqu’au front du prêtre. Je savais, quand je m’étais rapproché du prêtre, que le prêtre avait à l’esprit l’occupation de Tierra. Comme je le pensais, y avait-il un problème concernant l’occupation de tout à l’heure ?

Le prêtre qui avait remarqué que je le regardais toussa avec un * Gohon * et me donna l’oracle. J’avais la sensation que mon corps était chaud. C’était l’oracle, hein.

« Fumu, il y a beaucoup de rareté cette fois-ci, hein. Ton aptitude est une aptitude appelée “Chevalier Noir”. C’est une occupation qui est à l’opposée de celle de “Paladin”, c’est une occupation qui apparaît rarement. Soyez fier d’elle. »

On me l’avait dit et mon tour s’était terminé. Chevalier noir, c’était ça. Paladin n’était-il pas une occupation célèbre qui apparaissait même dans les anales ? L’opposée de l’occupation Paladin... n’était-ce pas une occupation encore plus incroyable que ce que j’imaginais ?

« Comment était-ce, Mars ? »

« Nn? Euh, c’était une occupation rare appelée Chevalier Noir. J’ai entendu que c’est l’opposée de Paladin. »

« Hee ~, incroyable hein »

Tierra déclara ça et sourit. Cependant, alors que le prêtre venait de le dire, il y avait beaucoup d’occupations rares parmi nous. Avec cela, Pilc était...

« Fufu, ma capacité était celle appelée Acrobate. »

Oui, c’était rare d’une certaine façon. Mais, c’était vraiment compatible avec Pilc. La taille de cet individu était d’environ 150 cm et à ce qu’il paraissait il était agile. Je supposais que c’était également dû à son occupation.

« D’accord, rentrons puisque tout le monde est passé. »

Avec les mots de Darl, nous étions rentrés chez nous. Je me demandais de quoi j’étais capable avec cette occupation. On m’avait dit que j’allais le comprendre naturellement. J’avais hâte de le comprendre.

◇ ◇ ◇

« As-tu découvert quelque chose sur cette fille ? »

« Oui. Il semblerait qu’apparemment, elle soit une orpheline des bidonvilles. Cependant, les gens de l’église sont en train de fouiner. »

« Muu, y a-t-il quelque chose ? »

« Je ne sais pas, mais, parce que ceux qui vivaient et avaient reçu l’oracle avec elle ont apparemment tous mis la main sur des occupations uniques, il y a une chance que cela puisse être la raison. »

« Est-ce vrai ? D’accord, parles-en à Père. Il faut aussi demander à l’église de coopérer. Après cela, fait en sorte que ces individus des bidonvilles coopèrent également. Fais de cette fille mon esclave. »

☆☆☆

Chapitre 44 : L’histoire d’une certaine famille 3

« Nn? Darl a l’air étrange récemment ? »

C’était certain jour, trois mois après avoir obtenu notre aptitude. Emma qui nous laissait toujours nous occuper de tout à la maison était venue me dire quelque chose comme ça quand j’étais revenu du boulot.

« Oui. Il part tôt le matin et revient tard le soir. Il semblerait que des jours comme celui-là ce soit répété récemment. »

Euh, est-ce que ça avait quelque chose à voir avec le fait que la capitale soit en ébullition récemment ? C’était quelque chose à propos des monstres apparaissant ou quelque chose comme ça... non, je suppose que ça n’avait rien à voir avec des individus comme nous qui vivions loin, hein.

Si oui, était-ce à cause de son aptitude ? Si je me souvenais bien, il avait dit que son métier de Maître épéiste était bien et qu’il avait été embauché. Bien que je ne sois pas allé jusqu’à demander par qui, il avait dit que c’était un bon endroit.

Parce que je ne voulais pas quitter cette maison si c’était possible, je faisais un travail de garde dans un magasin voisin. Parce qu’il y avait naturellement un mauvais service d’ordre dans le voisinage qui était les bidonvilles, il y avait des fois où un vol et d’autres choses arrivaient aux magasins et aux autres boutiques dans les alentours... Je leur avais fait également quelques visites dans le passé.

Par conséquent, ce magasin était à la recherche d’une personne servant de garde, et ainsi je travaillais actuellement là-bas. Je le faisais, car je pouvais faire ce travail avec facilité si l’ennemi c’était dans la limite de quelques bandits ordinaires.

Pilc avait utilisé Acrobate et avait rejoint une troupe basée dans la capitale. Il avait dit que c’est amusant malgré le fait qu’il soit encore un employé.

Tierra faisait des tâches secondaires à la maison tout en s’occupant des enfants. Quand il s’agissait de son occupation, Tierra elle-même ne comprenait pas non plus, elle ne pouvait pas l’utiliser. Je m’étais excusé à cause de cela, mais cela ne me dérangeait pas du tout. Après tout, je ne comprenais pas non plus mon propre chevalier noir. 

« Grand frère Mars ? »

« Nn ? Ah, laisse-moi gérer l’histoire de Darl. Emma n’a pas à s’inquiéter à ce sujet. »

« Oui, d’accord. »

Emma qui entendait ce que je disais et retourna dans la chambre où se trouvaient les enfants. Je supposais que j’essaierais d’attendre la nuit.

◇ ◇ ◇

Même si c’était déjà le lendemain, c’était vrai qu’il revenait tard, hein. Habituellement, je dormais à ce moment-là, donc je ne l’avais pas réalisé. J’étais assis sur une chaise et j’attendais un peu quand...

« Que se passe-t-il ? » Tierra était sortie de la pièce.

« Est-ce que je t’ai réveillée ? »

« Euh, Mars, tu n’es pas là alors j’ai été inquiète. »

Tierra avait dit ça tout en rigolant. Elle continua ensuite à venir jusqu’à côté de ma chaise, j’étais assis et elle me tenait la main.

« À propos de Darl ? »

« Hmm. Tu avais réalisé ? »

« Non. C’est simplement dans la mesure où je pensais qu’il rentre tard. Pourtant, je ne pensais pas que c’était si tard. »

Ce coquin. Il faisait même peur à Tierra. Tu ferais mieux d’être préparé pour un coup de poing quand tu reviendras, d’accord ? J’avais parlé à Tierra en attendant un peu de temps après et ça devenait un peu bruyant à l’extérieur.

Et puis, la porte de la maison s’était ouvert et Darl entra. Ce serait génial si c’était juste ça, mais il y avait des hommes avec des sourires dégoûtants sur le visage avec lui aussi à l’arrière.

« Oh, je vais faire intrusion ? Ah, en effet un noble la voulait. »

Un homme disait cela tout en regardant Tierra... l’objectif de ces camarades était Tierra !?

« ... Oi, Darl. Que diable se passe-t-il ? »

« ... C’est de ma faute. Par égard pour moi, soyez mon sacrifice. »

Darl déclara cela, puis il dégaina son épée de sa taille et me frappa avec. J’avais instantanément courbé mon corps en arrière, mais une douleur tomba sur mon épaule. Kuu, je ne pouvais pas l’éviter entièrement.

« Ora, les gars, cette jeune femme appartient au noble coquin. Vendez les filles et donnez les garçons au pays. Je ne sais pas pourquoi, mais ils les cherchaient. »

Ces gars, quel était leur but... merde !

« Darl, salaud, sais-tu ce que tu fais ! »

« Je sais. Cependant, je ne vais plus vivre comme ça. Je vous demanderai d’être le sacrifice pour ça ! »

Tsk, il n’écoutera pas, peu importe ce que je disais ! Pendant que je traitais avec Darl, les autres hommes arrivèrent les uns après les autres.

« Tierra ! Réveille les enfants et courez ! »

« Ma-mais ! »

« Vas-y ! »

J’attrapais une chaise qui se trouvait à proximité et la lança sur les hommes qui tentaient de s’approcher de Tierra. Le mur de la maison se brisa, mais je n’avais pas le loisir de m’inquiéter à ce sujet.

Cependant, Darl s’approcha tandis que j’étais distrait par les hommes

« Gaa !? »

Mon corps avait été touché. Ce n’était pas profond parce que j’avais inconsciemment détourné mon corps, mais mon corps se colorait de rouge. J’avais ensuite été repoussé et j’avais été poussé par Darl avant de m’écraser contre le mur.

« Mars !! »

J’avais entendu le cri de Tierra avec un son qui tombait. Quand je regardais dans la direction des sons, Tierra était tombée de sa chaise, rampant sur le sol et se dirigeant vers ma direction.

« ... Cou... rs... Ti... erra... »

« Non ! En te laissant derrière... aïe ! »

« Ou, quelle vision ! Mais tant pis. Tu m’appartiens, viens. »

« La, lâche-moi ! Ne me touche pas avec tes sales mains ! »

« Tu es ennuyeuse ! »

« Kyaa! »

Cet homme, il avait frappé Tierra ! J’essayais de me lever alors que je regardais le gars, mais

« Ne bouge pas. »

« Gaa ! »

J’avais été frappé dans le ventre et j’étais envoyé volé par Darl. Et puis j’avais été poignardé à l’épaule gauche par une épée. J’étais sur le point de crier de douleur, mais je serrais les dents et regardais Darl.

« ... Pourquoi ? Quelque chose comme ça... »

« Eh bien ! Cet homme, il est embauché par un certain noble comme nous. Là-bas, il vit une vie qu’il ne peut pas vivre ici. Cependant, le noble a embauché Darl parce qu’il avait posé les yeux sur cette jeune femme. Et ensuite, on lui dit de présenter la jeune femme pour continuer le processus d’embauche. C’était vraiment amusant. Cet homme qui ne pouvait pas abandonner son mode de vie actuel avait immédiatement répondu. Fondamentalement, voilà le prix que vous valiez à ses yeux.

Ah, et nous avons une demande du pays. Je ne comprends pas vraiment, mais il semble qu’ils cherchent une famille pour que toute la capitale soit sauvée. On nous a dit qu’une famille des bidonvilles allait probablement faire l’affaire et on la cherchait. Ensuite, les mots du noble sont venus au bon moment, vu qu’il vous a ciblé, les gars. »

Pendant que j’écoutais l’homme, les enfants sortaient de la pièce à l’arrière l’un après l’autre. Emma, ​​Mint et les autres sortirent aussi de la pièce en pleurant. Pilc regarda les hommes d’un air sévère, mais ses joues étaient déjà enflées.

J’avais posé ma main sur le mur et me levais d’une façon ou d’une autre. Merde, les blessures sur mon corps me faisaient mal. Ma vision avait également commencé à devenir floue. Je me levais à peine, je regardais Darl tandis que je plaçais mes mains sur mes genoux, mais

« Haa... haa... rends-nous Tierra... rends-nous tout le monde. »

« Je suis désolé, mais je ne peux pas faire ça. »

La dernière chose qui me vint à l’esprit fut la silhouette de Darl qui tenait sa main droite en l’air.

Je ne me souvenais pas vraiment de ce qui s’était passé après. J’étais dans un endroit détrempé qui ressemblait à une prison. Quand je m’étais réveillé, près de moi, Pilc qui avait été battu et les garçons se blottissaient ensemble et s’asseyaient.

Quand je posais des questions sur Tierra et les filles, ils disaient qu’ils ne les avaient pas rencontrées depuis leur séparation à la maison. 3 jours s’étaient apparemment déjà passés depuis ce moment. Merde, tout ceci parce que j’étais impuissant.

Après cela, quand deux autres jours avaient passé, nous avions été amenés par des soldats qui étaient sortis de nulle part et nous avions quitté la prison. Je ne savais pas pourquoi les soldats de ce pays se présentaient ici, mais je me souvenais de ce que l’homme avait dit à ce moment-là.

Si je me souvenais bien, il avait dit que le pays cherchait une famille et que n’importe qui ferait l’affaire... Je supposais que c’était à cause de cela. Après cela, nous marchions un peu et nous avions été amenés dans un endroit spacieux.

Là-bas, des hommes qui portaient des vêtements magnifiques que nous n’avions jamais vus auparavant étaient présents, et un homme dont l’âge était proche de Pilc et du mien, avec des femmes formidablement belles, se tenait de l’autre côté.

Les hommes avec des vêtements magnifiques regardaient l’homme de l’autre côté. De plus, je ressentais une présence terrifiante venant de l’homme en robe. Qu’est-ce que c’était ? Les enfants tremblaient aussi.

Merde, je ne pouvais même pas sauver les enfants ? De plus, Tierra et les autres aussi. Frustrant, c’était frustrant, mais j’étais encore plus en colère contre moi-même qui était impuissant.

Si j’étais devenu plus fort afin de pouvoir protéger tout le monde, ça n’aurait peut-être pas été comme ça... même s’il était peut-être trop tard, même si je regrettais à ce moment-là...

Je regrettais vraiment quand l’homme en robe se rapprocha d’ici. Pour une raison inconnue, je ne pouvais pas détourner les yeux de cet homme.

☆☆☆

Chapitre 45 : L’histoire d’une certaine famille 4

« J’espère que c’est bon, Seigneur Hardt. J’ai rempli ma promesse. »

L’homme qui portait des vêtements magnifiques parlait à l’homme en robe qui était en face de moi. L’homme vêtu d’une robe ignorait le fait qu’on lui parlait et nous regardait d’un air empli de doute.

« Hey, pourquoi n’y a-t-il que des mâles dans cette famille ? Où est le père, la mère, les frères et sœurs ? »

« ... Ces camarades sont des orphelins qui vivent dans les bidonvilles. Parmi eux, nous les avons amenés d’un endroit où ils étaient les seuls à vivre. »

« Fhu ~ n? »

Il semblerait que l’homme en robe ne croyait pas à ce que disait l’homme qui portait de magnifiques vêtements. De plus, pour une raison quelconque, cela s’était transformé en une situation où seuls des hommes vivaient là. Qu’est-ce qui se passait ?

Alors que j’y pensais sans savoir ce qui se passait. Tel, qui avait 5 ans, commença à pleurer, peut-être qu’il ne supportait pas cette atmosphère sombre. Et alors

« Nous ne sommes pas les seuls membres de notre famille ! Il y a aussi grande soeur Emma, grande soeur Tierra et les autres ! »

Il avait crié aux hommes. L’homme qui portait de magnifiques vêtements essayait de faire cesser les cris de Tel mais, l’homme vêtu d’une robe donna des instructions et, un mur de lumière qui brillait avec un aspect translucide était apparu autour de nous et nous en étions enveloppés.

« Fufu, as-tu menti au Seigneur Hardt, roi Mestoa ? »

Même quand elle souriait, la belle femme aux cheveux dorés regardait fixement l’homme qui portait de magnifiques vêtements. En vérité, cette personne était donc le roi. En le regardant comme ça, il ressemblait plus à un vieil homme ordinaire.

« Hehe, le roi essayait de me tromper ? »

« C-Ce n’est pas ça ! Oh, de quoi s’agit-il !? »

Le roi paniqua soudainement. Ignorant cela, l’homme vêtu d’une robe avait marché vers l’endroit où nous étions. L’homme en robe alla droit vers Tel en pleurs.

« Alors, tu as d’autres membres dans ta famille ? »

« ... sniff... oui, il y avait ma grande soeur et les autres, mais elles avaient été emmenées par un étrange groupe d’individus... »

« Grande soeur Tierra avait également été emmenée ! »

Les enfants parlèrent à l’homme vêtu d’une robe l’un après l’autre. L’homme vêtu d’une robe était venu à moi après avoir écouté silencieusement.

« Es-tu le chef de ces enfants ? »

« ... Je ne suis pas leur chef. Ils sont ma précieuse famille. »

Alors que je lui répondis honnêtement, pour une raison inconnue, l’homme vêtu d’une robe me regarda en souriant. La femme aux cheveux dorés se rapprocha de lui comme pour se blottir à ses côtés.

« Bien, peu importe. Pour l’instant, amenons-les. Mylène, Fia, amenez-les. »

« Compris. »

« ... Compris. »

Nous étions menés par la femme aux cheveux dorés et la femme aux cheveux roux qui sortirent de la pièce. À l’avant se trouvait l’homme en robe. J’étais gêné par les expressions totalement aux antipodes de la femme aux cheveux dorés souriante et de la femme aux cheveux roux montrant une expression terriblement mal à l’aise.

L’endroit où nous avions été conduits pendant que je pensais à quelque chose comme ça était un sous-sol. Je pensais qu’on était probablement dans le château puisque le roi était là, mais, qui aurait pensé qu’il y avait un tel endroit sous le château ? Et surtout :

« Tu es revenu, Créateur. »

C’était aussi la première fois que je voyais des monstres, un squelette qui portait une robe et un grand nombre de zombies dans les environs. Ces rumeurs disant que le pays avait été assailli par des monstres étaient vraies, hein.

« Ah, Nero. Quelque chose est arrivé ? »

« Non, tout se passe comme prévu »

« Alors, est-ce que c’est bon ? Eh bien ! Vous, les gars, dois-je vous faire parler de votre famille. »

Nous qui étions entourés de monstres dans les alentours, nous ne pouvions rien faire d’autre que d’obéir aux instructions de cet homme en robe. Après cela, nous avions parlé des événements qui s’étaient produits jusqu’à aujourd’hui.

Les hommes vêtus de robes écoutaient silencieusement ce que nous disions, bien que je sois dérangé par le fait que la femme aux cheveux roux devint terriblement mécontente alors qu’elle écoutait ce que nous disions.

« Heh, Sorcière des esprits, hein. C’était une bonne trouvaille. De même que cette aptitude rare appelée Chevalier Noir. »

« Fufu, ça a l’air sympa, Seigneur Hardt ! »

« Bien sûr. J’ai obtenu de manière inattendue un potentiel de guerre. »

L’homme vêtu d’une robe se dirigea vers moi alors qu’il parlait joyeusement avec la femme aux cheveux d’or. Et alors :

« Je vais te laisser choisir. Veux-tu leur servir de nourriture, ou veux-tu devenir mon subordonné afin de protéger ta famille. »

Si on me disait quelque chose comme ça, je n’avais plus le choix.

◇ ◇ ◇

« Fuhehe, comme je le pensais, tu es mignonne. »

« ... Ne me touchez pas avec vos sales mains. »

J’avais frôlé la main de l’homme devant mes yeux, si gros. Les tintements des menottes résonnaient chaque fois que je le faisais. C’était vraiment déprimant. Je voulais les enlever.

« Kuku, j’aime les filles fortes comme toi. Ça me donne envie de faire déformer ce visage têtu. »

... Il est vraiment dégoûtant. Est-ce que quelqu’un comme ça avait vraiment le même âge que nous ?

« Oh, Darl. Tu veux aussi regarder, n’est-ce pas ? »

Le gros disait cela tout en l’appelant Darl, l’ancien membre de la famille qui nous avait trahis. Darl garda le silence tout en nous regardant.

« Fufu, quel camarade non amusant ! Bien, peu importe. Tout avait été reporté jusqu’à aujourd’hui grâce à diverses procédures, mais je peux enfin t’apprécier. »

Disant ça, le gros attrapa ma main et me poussa sur le lit. Peu importe à quel point je me battais, moi dont les jambes ne bougeaient pas, j’étais impuissante, j’étais incapable de repousser le gros.

« Gu, ge, fuis ! »

« Il n’y a aucun moyen que je m’en aille, pas vrai. Kuku, je vais profiter de ta virginité ! »

Le gros se pencha sur moi et il attrapa mes seins. Mes larmes étaient sur le point de sortir dues à la frustration écrasante, mais d’une manière ou d’une autre je l’avais enduré.

Mars, j’allais le supporter. Je ne donnerai certainement rien, peu importe à quel point ce type m’humiliait. Avec ses souvenirs en moi que j’utilisais comme source de ma force...

« Oraa! »

À ce moment, la porte s’était ouverte vigoureusement. Non, je pense que je ne me trompais pas même si je disais que cela avait été ouvert. Et puis celui qui était apparu était...

« Tierra ! »

Mars qui ne devrait pas être dans un endroit comme ça.

☆☆☆

Chapitre 46 : L’histoire d’une certaine famille 5

« Qu... Qu... Qu... C’est quoi ton problème ? »

L’homme criait d’une voix vraiment horrible. Il s’agissait de l’homme qui était sur le point d’enlever ses vêtements alors qu’il était sur le lit, chevauchant ma précieuse Tierra. N’était-il pas cette pourriture qui était à l’église à ce moment-là ?

Tierra me voyait et avait été surprise, mais, peu à peu, elle afficha une expression comme si elle allait sous peu fondre en larmes. Dieu merci ! On dirait que rien ne lui avait été fait depuis son enlèvement.

« Pourquoi es-tu ici ? »

Et alors, Darl avait placé sa main sur son épée alors qu’il demandait ça. Puis, prévoyant de protéger son maître, cette raclure de noble, il dégaina son épée. Cette pourriture de noble avait tiré de force Tierra qui ne pouvait pas marcher, puis il l’avait laissée tomber du lit. Cette merde, je voulais le tuer tout de suite. Cependant, à part ça, je devais faire quelque chose à propos de Darl.

« Ah, Mars, tu étais donc dans un endroit comme ça, hein. S’il te plaît, ne te force pas trop. »

Alors que je regardais Darl, une femme aux cheveux dorés, Mylène, entra dans la pièce comme si elle se promenait. Elle venait de la direction de la porte que j’avais ouverte. Et elle s’était mise en colère contre moi. À côté d’elle, un homme vêtu d’une robe, ayant le même âge que moi, et qui était devenu mon maître, le Seigneur Hardt, était également là.

Je n’avais pas l’intention d’être aussi hâtif. D’ailleurs, pourquoi me regardes-tu ainsi, Tierra ? C’est effrayant.

La beauté aux cheveux dorés et l’homme du même âge que nous apparurent soudainement ensemble. Face à ça, Darl ainsi que le noble rugissant furent stupéfaits. Cependant, je pourrais dire que la tension dans l’air se relâcha immédiatement quand ils virent que celle qui était apparue était une femme.

« Fufufu, je me demandais qui c’était et c’était juste deux mecs avec une femme. De plus, cette femme est de toute beauté. Darl, tue les hommes. Je jouerai avec la femme de cet homme ! »

Ce noble regarda Mylène puis il se mit à rire d’une manière disgracieuse. C’était carrément dégoûtant. Tierra, tu es avec ce type pendant plusieurs jours.

Cependant, il y avait quelqu’un qui était plus en colère que moi contre cette pourriture de noble. C’était...

« Oh, gros porc. Ne dirige pas ton regard dégoûtant sur Mylène ! Tu vas salir ma précieuse Mylène ! »

Le Seigneur Hardt avait explosé de colère. Une pression telle que je pensais être écrasée par elle se propagea jusqu’à moi d’un seul coup. Même moi, qui n’avais pas été touché directement avais été dans cet état là, mais la noble pourriture était... uwaa, il tremblait sans même pouvoir perdre connaissance.

Cet homme, Darl, restait complètement immobile et même sa respiration était devenue étrange. Le Seigneur Hardt les ignora tous les deux et marcha vers Tierra, qui était groggy. Et puis, il porta doucement Tierra dans ses bras et la laissa s’asseoir sur le lit.

« Tierra, ai-je raison ? Je vais te donner le choix. C’est quelque chose que j’ai aussi demandé à Mars qui est là-bas et il l’a accepté. Seras-tu ma subordonnée et choisir de combattre contre le monde, ou autrement, veux-tu vivre comme ça avec ce gros porc ? Fais ton choix. »

Si on lui demandait quelque chose comme ça dans cette situation, ce qu’elle allait dire n’était-il pas déjà décidé ? Tierra redressa son corps au-dessus du lit et baissa la tête devant le Seigneur Hardt.

« Moi, Tierra, je promets ma fidélité au maître. »

« D’accord. Tant que tu seras ma subordonnée, je ne laisserai plus jamais Mars et toi être séparés. Et puis, je m’appelle Hardt, ravi de te rencontrer. Mars, tu dois escorter ta copine. »

« Ah oui ! »

... Mon Dieu, j’avais été surpris. Je n’aurais jamais pensé que le Seigneur Hardt, qui avait montré jusqu’à maintenant une attitude si froide, fasse un visage si doux. Je m’étais dirigé du côté de Tierra comme l’avait dit le Seigneur Hardt. Bien que ce soit un peu embarrassant, j’avais porté Tierra à la manière des princesses.

Elle plaça ses mains autour de mon cou, même si elle faisait une expression embarrassée.

« Tierra, je ne te laisserai pas vivre d’autres expériences douloureuses. Je ne vais vraiment pas lâcher ta main. »

« S’il te plaît, ne la lâche plus. Je vais la serrer également. »

Même les mots qui normalement m’embarrassaient, pour moi qui avais été séparé d’elle et qui avais reconfirmé son importance, je ne ressentais plus rien de tel. Alors que Tierra et moi nous nous regardions, nous...

« Vous tous, qu’est-ce que vous faites à mon esclave !? »

... avions oublié cet homme. Même si j’avais été capable de sauver Tierra, ce n’était pas encore fini.

« Darl ! Qu’est-ce que tu regardes ! Tue rapidement ces gars-là ! D’ailleurs, que font les soldats ! Pourquoi personne ne vient, même si c’est bruyant ! »

« Hmm ? Tu veux que les soldats viennent, n’est-ce pas ? »

Le Seigneur Hardt avait réagi aux paroles du noble qui criait. Et puis, le Seigneur Hardt claqua des doigts et le bruit de personnes courant dans le couloir résonna dans toute la maison. Ces sons se rapprochaient progressivement de cette pièce. Tierra avait placé avec anxiété de la force dans ses bras.

Et puis ce qui était entré dans la pièce était...

« AAaaAAAa! »

« UUuAAAA! »

... des soldats dont les apparences avaient changé. Parce que nous... ou plutôt, parce que le Seigneur Hardt était entré dans ce manoir juste avant, nous avions bien sûr été attaqués par les soldats. Cependant, le Seigneur Hardt et Mylène avaient tué tous les soldats qui venaient attaquer et en avaient fait des zombies avec le pouvoir du Seigneur Hardt.

Et puis, le Seigneur Hardt alla se mettre à côté de ce merdeux de noble. Cette pourriture de noble leva les yeux vers le Seigneur Hardt sans pouvoir bouger. Puis le Seigneur Hardt plaça sa main sur la tête de cet individu et chanta sa magie... non, il chanta sa sorcellerie.

« ... Wôw, qu’est-ce que tu fais ? »

« Expérimente avec ton propre corps ce qui va t’être fait. »

Le Seigneur Hardt déclara cela et jeta cette pourriture de noble dans les zombies. Ce noble qui avait été jeté avait été plaqué au sol par les zombies avant qu’il ne puisse se lever. Et alors, un zombie attrapa le bras droit de ce merdeux de noble et...

« Aa... AaAAA !! Mon braaaaassssss ! Mon braaaaasssss ! »

J’avais immédiatement masqué les yeux de Tierra. Cependant, ma main avait été repoussée par elle. On dirait qu’elle voulait regarder jusqu’au bout avec ses propres yeux.

Bien que petit à petit, la noble avait été rongée sur tout son corps. Il regardait cette vue et hurla, mais son expression changea peu à peu.

« P-P-Pourquoi n’est-ce pas douloureux ? On me ronge tellement, alors pourquoi !? »

« À propos de ça, j’ai temporairement atténué ta sensation de la douleur avec ma sorcellerie. Il s’agit d’une punition pour avoir mis la main sur ma subordonnée. Regarde donc ton propre corps se faire manger jusqu’à ta mort. Ah, en passant, j’ai donné des instructions pour qu’ils évitent de manger tes organes vitaux afin que tu ne meures pas si facilement. »

Après que le Seigneur Hardt eu déclara ça, il était venu vers nous. Il semblerait qu’il ne s’intéressait plus au noble.

« Alors, Mars. Tu dois aller régler ton propre différend. Comme je l’ai dit tout à l’heure, tu devrais pouvoir l’utiliser si tu le souhaites. »

« ... Compris. »

J’avais dégainé l’épée que j’avais reçue du Seigneur Hardt avant de venir ici. Et puis j’avais regardé Darl.

« ... Que comptes-tu faire, Mars. »

« C’est décidé, n’est-ce pas ? Toi... je vais te tuer ! »

C’était la condition pour qu’il fasse de Tierra et moi ses subordonnés. Cependant, ce n’était pas seulement ça. Je ne te pardonnerai absolument pas à toi, qui as blessé ma précieuse famille !

☆☆☆

Chapitre 47 : L’histoire d’une certaine famille 6

« ... Me tuer, dis-tu ? »

« Ah. »

J’avais préparé mon épée tout en regardant Darl. Pour être honnête, cette bataille était assez difficile. Il y avait un fossé entre nous à partir du moment où cela se résumait à Darl qui pouvait déjà utiliser contre moi {Maître épéiste} dans une certaine mesure, et moi qui ne comprenais pas tout à fait la classe de Chevalier Noir.

Du peu que j’en savais, c’était approximativement ce que m’avait enseigné le Seigneur Hardt. C’était donc moi qui n’avais jamais tenu une épée avant, et Darl qui était presque invaincu quand il s’agissait d’épée. Je savais que ce serait assez difficile, mais je ne pouvais pas reculer.

« Merde ! Ça n’aurait pas dû être comme ça. Si c’est ainsi, alors la raison qui m’a poussé à vous trahir est... »

Darl marmonna de manière autodérisoire. Il secoua alors la tête plusieurs fois et me lança un regard noir.

« Je suppose que je serai quand même tué, je t’emmènerai dans la mort en même temps que moi ! »

Et puis, Darl s’approcha. Il avait attaqué vers le haut en diagonale vers mon côté gauche. J’avais bloqué avec mon épée d’une manière ou d’une autre son attaque, mais l’impact semblait avoir traversé mon bras. Tsk, ça faisait mal.

J’étais sur le point de bouger après avoir repoussé l’épée de Darl tandis qu’il frappait déjà une nouvelle fois avec son épée. J’avais immédiatement bougé mon corps, mais ma poitrine avait été superficiellement coupée. Le sang lentement, mais régulièrement se propageait sur ma chemise.

Jusqu’à présent, j’avais été frappé un nombre de fois inconnu, mais quand il était question d’une bataille à la vie à la mort, c’était une première. Mon cœur battait fort, comme s’il était sur le point d’exploser, mais je ne pouvais pas me dégonfler et céder maintenant !

Cela ne servait à rien, même si moi, qui ne connais rien à propos d’une épée, me plaignais et me faisais des excuses à propos de ma capacité dans le maniement de l’épée. J’avais ma façon de faire les choses.

J’avais sorti un petit sac de ma poche. C’était une relique du passé. J’avais toujours caché un petit sac de sable dans ma poche pour que je puisse m’enfuir quand j’étais poursuivi. J’avais lancé sur Darl. Toutefois...

« Combien d’années penses-tu que j’ai vécues avec toi ? Il est clair que tu ferais quelque chose comme ça ! »

Darl repoussa avec son épée le petit sac que j’avais jeté. Cependant, tu n’étais pas le seul qui avait été ensemble pendant toutes ces années, et je savais ce qui allait être fait ! Le petit sac se déchire au moment où Darl l’avait repoussé. Et de l’intérieur, de la poudre jaune flottait.

Ce n’était pas du sable à l’intérieur. Lady Mylène, qui avait entendu parler de mon style de combat, m’avait donné des champignons engourdissant. Je les avais transformés en une poudre fine et les avais placées à l’intérieur.

Naturellement, Darl qui ne connaissait pas une telle chose inhala la fine poudre et les spores. Parce que cela avait un effet immédiat, l’effet avait été immédiatement perceptible sur son corps. Bien que très légèrement, ses mouvements étaient devenus plus lents.

« Ah ! Mars, qu’est-ce que tu as fait ? »

« Ce que je t’ai dit ! »

J’avais fait un coup de pied à Darl qui était désorienté. Il avait bloqué mon coup de pied avec son bras gauche, mais il avait tremblé si violemment que son équilibre fut brisé. Juste après ça, j’avais frappé avec mon épée. Qu’importe même si je ne faisais que la balancer sans l’ombre d’un style d’épée, c’est même plus que suffisant contre Darl qui ne pouvait pas bouger son corps engourdi.

« Sh... ça... tu aurais dû faire attention à moi ! Capacité martiale [Taillade de la montée au ciel] ! »

Cependant, ce n’était pas à Darl de reculer maintenant. L’épée avait soudainement été soulevée venant d’en bas. J’avais été incapable d’éviter complètement son attaque spéciale que je voyais pour la première fois. J’avais ainsi été découpé au niveau de mon épaule gauche de la même façon que j’avais été coupé auparavant. En outre...

« Capacité martiale [Frappe décapitante] ! »

L’épée avait été placée haute et elle visait ma tête en descendant vers le bas. J’avais ignoré mon épaule blessée et j’avais soulevé mon bras gauche. Et puis j’avais intercepté l’épée qui avait été balancée vers moi avec ma paume gauche.

Tierra avait crié mon nom à ce moment-là. Comme si elle se mêlait au cri, un son « kan » pouvait être entendu. À ce moment-là, je...

« Capacité martiale [Contre de l’épée] ! »

C’était une capacité martiale que toute personne qui avait l’occupation de Chevalier apprenait. Bien qu’il repoussait simplement l’épée, si elle était activée au bon moment cela agissait de la même manière qu’un bouclier, c’était la seule capacité martiale que je pouvais utiliser à l’heure actuelle.

L’épée de Darl avait été repoussée par ma capacité martiale. Darl m’avait regardé les yeux grands ouverts. Ce n’était pas quelque chose d’étonnant, pas vrai. Moi aussi, comme toi, j’avais obtenu une classe. C’était naturel que je sois capable d’utiliser mes Capacités martiales, non ?

Et puis je m’étais approché de Darl dont l’épée était repoussée et dont l’équilibre s’effondrait. J’avais placé mon épée horizontalement et l’avais avancé droit devant moi. Darl essaya de tordre son corps d’une manière ou d’une autre, mais le bout de mon épée frappa le flanc de Darl.

J’avais ainsi heurté Darl avec mon propre corps après ça et je l’avais poussé sur le sol. Darl essaya de me mettre de côté alors qu’il crachait du sang, mais, parce qu’il était poignardé dans le flanc avec une épée en plus d’être engourdi, on dirait qu’il n’avait plus la force de me repousser.

Je m’étais immédiatement levé et j’avais appuyé sur son bras droit qui tenait l’épée avec ma jambe gauche. J’avais ressorti l’épée qui était plantée dans son flanc et j’avais pointé le bout de l’épée vers Darl.

« ... Ahh ! Je ne pensais pas que je pouvais perdre si facilement. À bien y penser, même dans un combat, je n’ai jamais gagné contre toi par le passé, hein. »

« ... Pourquoi nous as-tu trahis ? N’étions-nous pas une famille qui avait vécu plusieurs années ensemble ? »

Je demandais ce que j’avais en tête. Même après tout ce qui était dit et fait, Darl avait fait diverses choses avec moi jusqu’à maintenant pour le bien de la famille. Et il y avait aussi des moments où nous étions proches de la mort, mais, sur la notion de « si c’est pour le bien de tout le monde », nous l’avions fait ensemble.

Je voulais demander à Darl la raison qui, malgré cela, l’avait poussé à trahir notre précieuse famille, quoi qu’il arrive.

« Le gros te l’a dit, c’est vrai. C’est parce qu’on m’a dit que je pouvais vivre une vie inimaginable par rapport à la vie que j’avais vécu jusqu’à maintenant. »

« ... Vraiment ? »

J’avais fermé les yeux un instant et j’avais fait une courte pause. Et puis, je levais mon épée au-dessus de moi et la plantée violemment dans la poitrine de Darl, un coup d’épée au cœur. Alors que Darl crachait du sang, il déclara dans ses derniers moments : « Je laisse Tierra entre tes mains », et il avait arrêté de bouger... Pourquoi avait-il dit ces derniers mots ?

« Mars, tu... »

« Eh ? Tierra, qu’est-ce que tu as ? »

Alors que je regardais Darl qui ne bougeait plus, Tierra, qui était montée sur un squelette de style chien, était venue à mes côtés. Et puis elle avait touché mon visage. J’avais été surpris par cet événement soudain, mais, parce qu’elle m’essuyait les yeux plusieurs fois, j’avais finalement réalisé que je versais des larmes.

« ... Pourquoi des larmes. »

« C’est naturel, n’est-ce pas ? Même si nous étions trahis, la famille est la famille. C’est naturel d’être triste. »

Tierra qui disait cela était aussi en train de pleurer. Après cela, nous nous étions serrés dans les bras et nous avions pleuré.

Après l’avoir étreinte pendant un moment, j’avais vu des zombies se rassembler autour de Darl. Je m’étais mis à terre du côté du seigneur Hardt et j’avais baissé la tête. Devrais-je ou non donner le cadavre de Darl aux zombies ?

« Seigneur Hardt ! Je comprends que je ne sois pas autorisé à vous demander une telle chose puisque je suis votre subordonné ! Cependant, puis-je en quelque sorte ne pas donner le cadavre de Darl aux zombies ? »

« D’accord. »

« Je vais faire tout ce que... hein ? »

« Aucun problème. Mars, c’est une personne que tu as tuée. Fait comme tu veux. Tu peux utiliser les zombies librement. Eh bien, nous rentrons, Mylène. »

« Oui, seigneur Hardt. »

Lady Mylène s’accrocha joyeusement au bras du Seigneur Hardt tout en quittant la pièce. Tierra et moi avions été surpris, mais j’avais donné des instructions aux zombies et ils avaient transporté le cadavre de Darl à l’extérieur.

Nous avions quitté la maison du noble. Puis, tout en passant par la ruelle de derrière, comme si nous nous cachions, nous était retourné à un certain endroit. C’était la maison dans laquelle nous étions restés jusqu’ici. Elle avait été laissée dévastée, vu qu’elle était déjà en ruine, mais je pensais que c’était approprié d’enterrer cet homme ici.

J’avais retiré le parquet de la maison et avais utilisé un pied de table cassé pour creuser le sol. Je pensais que ça prendrait un peu de temps alors j’avais essayé de demander de l’aide aux zombies et les zombies avaient également aidé.

Cela avançait naturellement plus vite que si je l’avais fait seul et j’avais mis Darl dans le trou qui était ouvert dans le sol.

« Je ne peux pas te pardonner, toi qui as trahi notre famille, mais à la fin je vais pleurer pour toi en tant que membre de la famille. Repose en paix. »

Après avoir dit ça, j’avais remis de la terre sur son corps. Comme prévu, j’avais également été capable de remplir cela rapidement avec l’aide des zombies. Je pense que je ne reviendrais plus dans cette maison.

« Allons-y, Tierra. »

« Oui, Mars »

Darl, bien que ce ne soit pas en raison de ce que tu as dit, je protégerai Tierra. C’est pourquoi, tu peux reposer en paix.

☆☆☆

Chapitre 48 : L’histoire d’une certaine famille 7

« Est-ce que c’est correct de ne pas le dire, Seigneur Hardt ? »

« Peux-tu répéter, s’il te plaît ? »

Sur le chemin du retour au château après avoir réglé les affaires de Mars, qui était devenu l’un de mes subalternes, Mylène, qui s’accrochait à mon bras m’avait demandé quelque chose comme ça. Mylène fit un coup d’œil plus loin et elle continua tout en souriant.

« Je parle de celui qui s’appelait Darl. Faut-il parler de vraie raison pour laquelle il a vendu sa famille aux nobles ? »

« Ah, ça. C’est parce que je pensais qu’il était inutile de lui dire ça. »

Je disais franchement ce que je pensais. La vraie raison pour laquelle Darl avait vendu Mars et les autres était qu’il voulait protéger Tierra, la fille que Mars avait sauvée.

Ce noble désirait Tierra et menaçait Darl. Que ce soit pour ramener Tierra dans le seul but de laisser sa famille vivre ou laisser sa famille être agressée et assassinée par des bandits et les laisser amener Tierra de force.

Darl, qui était incapable d’aller contre l’autorité du noble, avait choisi le chemin dans lequel tout le monde pouvait vivre. C’était l’incident de cette fois. En plus de ça, cela coïncidait aussi avec ma demande, donc tout le monde, à l’exception de Tierra, m’aurait été remis... c’était comme ça que ça aurait dû être.

Mais à ce moment-là, les gars qui avaient été embauchés par le noble avaient été avides. Ils pensaient que quelque chose comme la population habitant dans les bidonvilles n’était pas clairement connu alors ils avaient prétendu que ces filles vendables n’existaient pas, et les avaient vendues au marchand d’esclaves.

Eh bien, ils étaient malchanceux. J’avais supposé que ça irait, même si leur nombre diminuait. En temps normal, cela serait juste quelque chose qui serait transmis à la famille royale, mais ils avaient vendu les choses qui deviendront les miennes. Bien sûr, je leur ferais recevoir leur rétribution. En ce moment, j’avais pensé que les espèces évoluées, l’Éventreur pourpre et l’Éventreur rouge se dirigeaient vers eux et les tuaient.

« Seigneur Hardt ? »

« Hmm. Finalement, en le disant ou non, le fait que Darl ait vendu les autres membres de la famille pour sauver Tierra restera inchangé. Si c’est le cas, je pensais que plutôt que de lui parler de Darl et de le laisser avoir pitié de lui, Mars serait capable de rompre plus facilement son attachement si je ne lui en parlais pas. »

Finalement, ça ne changera rien au fait que Darl avait vendu sa famille. Si l’intention de tuer de Mars devait devenir terne à cause de ça, je pensais qu’il se sentirait mieux si je ne le lui disais pas.

« Fufu..., je m’en tiendrai là. »

Mylène disait ça tout en rigolant. Cette coquine

« Tu te laisses un peu emporté récemment, hein, Mylène. »

« Hehe ? Il n’existe rien de tel !? »

« Cela ne sert à rien de discuter sur ce sujet ! Cela nécessite une petite punition, hein. »

« Kyaa !? »

J’avais saisi la taille élancée de Mylène, la portais sur mon épaule et retournais au château. Mylène criait, mais je l’ignorais tout simplement. Après être retourné dans notre chambre, j’avais donné à Mylène une punition gluante et collante.

 

◇ ◇ ◇

 

(NDT Point de vue de Pilc)

« Oh ! Les enfants, voici votre repas. »

Un grand homme disait cela et laissa deux pains de seigle à l’intérieur de la cage dans laquelle nous étions emprisonnés. Depuis que nous avions été amenées ici et transformées en esclaves, c’était notre seul repas, et il venait une fois par jour.

À l’intérieur de la cage se trouvait Mint et moi-même, et en additionnant les enfants encore plus jeunes, il y avait sept personnes. Naturellement, ce n’était pas possible de nourrir tout le monde avec deux de ces pains de seigle, mais nous les découpions en petits morceaux et nous les divisions entre tous.

Nous déchirions de plus gros morceaux pour les petits enfants pendant que Mint et moi nous endurions. Même à l’époque où nous étions ensemble en famille, il arrivait parfois que nous ne puissions pas manger, mais ce n’était pas aussi dur que maintenant. Je pensais à Grand Frère Mars, Grande Soeur Tierra et les autres nous l’auraient probablement distribué comme nous le faisions actuellement.

... Ils me manquaient. Bien que j’étais sur le point de pleurer par réflexe, je fermais les yeux et j’endurais, parce que ça allait se propager à tout le monde si je pleurais.

Alors que nous divisions le peu de nourriture parmi tout le monde de cette manière et mangions, des voix qui parlaient pouvaient être entendues de l’autre côté de la porte. Et puis celui qui était venu quand la porte s’était ouverte était le directeur de cette boutique.

De plus, le gérant du magasin nous criait dessus, il avait amené quelqu’un en souriant et en se frottant les mains. Je me demandais si c’était quelqu’un qui payait très bien.

La personne qu’il avait emmenée était, une personne âgée aux cheveux blancs dont l’âge était à peu près dans la cinquantaine. Tenant une canne noire dans sa main droite, il semblait doux dans des circonstances normales, mais, en ce moment, il nous regardait comme s’il était furieux.

« Voici les produits que souhaitait notre bien-aimé client. »

« Sept personnes au total ? »

« Oui, même si leur endurance était peut-être un peu faible, je pensais que vous pourriez en profiter. »

« Gufufu », le gérant du magasin montrait un sourire repoussant. Sans même s’inquiéter de cela, le vieux monsieur nous regardait. Et puis, sans regarder les autres esclaves.

« Je les achèterai. »

Il avait pris sa décision. Le gérant du magasin souriait largement quand il entendit ces mots, il appela un autre employé avec une voix ravie et nous laissa sortir de la cage.

Nous qui étions sortis de la cage, nous devions porter des vêtements qui préservaient le minimum de propreté et nous avions été amenés dans la pièce où se trouvait le vieux monsieur. Après cela, en un clin d’œil, on avait fini par nous faire quitter le magasin et nous marchions actuellement derrière le vieux monsieur.

Soucieux de savoir où ils étaient emmenés, les jeunes enfants s’accrochaient à Mint et à mes vêtements et ne les lâchèrent pas. Le vieux monsieur marchait juste sans rien dire.

Après que nous ayons suivi le vieux monsieur pendant un moment, nous étions finalement arrivés dans un manoir se trouvant quelque part plus loin. Bien que nous ayons été surpris par son ampleur, que nous n’avions jamais eue jusqu’ici, le vieux monsieur avança sans y penser.

Nous le suivions également rapidement. Nous bougions nos visages sans cesse, regardant partout. Nous étions arrivés dans une grande pièce spacieuse.

Lorsque le vieux monsieur frappa le sol avec sa canne au centre de celle-ci, le sol bougea tout à coup et un trou apparut. Nous avions été surpris sans même être en mesure de laisser sortir une seule voix et...

« Suivez-nous. »

Il avait dit juste cela et était allé dans le trou. Alors qu’on se rapprocha du trou assez vite, on aurait dit que l’intérieur du trou était devenu un escalier et le vieux monsieur était descendu dans cet escalier. Bien que j’avais un peu peur, j’avais pris la tête et j’étais entré dans le trou.

Alors que nous marchions pendant un moment après cela, l’escalier se termina finalement et nous étions arrivés à un endroit qui était tel un sous-sol. Un espace assez spacieux s’étendait devant nos yeux. Cependant, ce qui nous avait encore plus surpris était le fait que les monstres qui ne devraient pas être dans un endroit comme celui-ci étaient dans les alentours.

C’était la première fois que nous voyons des squelettes et des zombies. Il y avait aussi ceux que nous n’avions jamais vus auparavant. Nous étions terrifiés et nous étions au bord des larmes. Les jeunes enfants enterraient leurs visages dans Mint et dans mon corps afin qu’ils ne le voient pas. Ah, nous allons mourir ici. Et alors que j’avais perdu tout espoir.

« Emma ! Mint! »

Nous avions entendu une voix nous interpeller. Nous avions regardé dans la direction de cette voix et là-bas, la silhouette de Grand Frère Mars, de Grande Soeur Tierra et les autres nous saluaient.

Je ne pouvais pas me retenir plus longtemps après avoir vu ces personnes. Mes larmes coulaient sans cesse. Avant que je le sache, je courais vers eux.

« Je suis désolé. Je suppose que tu avais peur, hein ? »

« Oui, j’avais terriblement peur ! Alors, serre-moi encore plus fort ! »

« Bon sang, même si tu dis toujours de ne pas te traiter comme un enfant. »

Je ne connaissais pas une telle chose ! J’ignorais les mots de mon Grand Frère et je me tenais encore plus à lui. Je restais comme ça pendant un moment et

« Merci pour ton travail acharné, Nero. »

« Ce n’est pas une grosse affaire, Créateur. En laissant ça de côté, Mylène n’est-elle pas là ? »

Quelqu’un qui avait à peu près le même âge que mon frère et les autres était venu. Et puis, il parla au vieux monsieur qui nous avait achetés... hein ? Même si ce n’était qu’un vieux monsieur ordinaire jusqu’à maintenant, il était devenu un squelette à mi-chemin... est-ce que cette personne était aussi un monstre ?

« La personne qui a à peu près le même âge que nous est notre maître, le Seigneur Hardt. Et la personne qui a acheté tout le monde est Sire Nero. Ce sont les personnes que nous allons servir à partir de maintenant, alors assurez-vous de ne pas être impolies. »

... Je me demandais si nous serions en mesure de survivre.

☆☆☆

Chapitre 49 : Choisir son futur

« ... Ah~, je suis saoulé~. Pourquoi dois-je aller si loin alors même que je pouvais enfin jouer avec les femmes ? »

« On ne peut rien y faire. C’est parce que la cible apparue précédemment a réussi à s’échapper après avoir été confiée aux prêtres. Même cette personne pense qu’elle ne peut pas laisser la cible s’échapper cette fois-ci. »

« Ah, je me motiverai aussi si cette personne me laissait le faire, et cela même si ce n’est qu’une seule fois. »

« Surveille ton langage, Cancer. Cela se passe bien parce que c’est moi, mais si c’est un dévot de cette personne, ils viendront et te tueront, le sais-tu ? »

« S’ils peuvent me tuer, qu’ils essaient ! N’y arriverons-nous pas plus vite ? »

« Hmm, même si nous chevauchions le pégase le plus rapide du Saint Royaume, nous volerions durant deux semaines sur une distance qui, à l’origine, prendrait près d’un an en calèche, le sais-tu ? N’en demande pas trop. »

« Oui, oui, oui. A... ah, je me demande s’il y a une gentille femme là-bas. Maintenant que j’y pense, la cible est aussi une femme, n’est-ce pas ? Si elle est mignonne, je vais peut-être m’amuser avant de la tuer. »

***

« ... Aucune chance que je puisse approuver quelque chose comme ça, OK ? »

Le Roi me lançait un regard agacé en se tenant face à moi. Les ministres qui s’étaient assis autour de moi me fusillaient aussi du regard. Pendant que tout le monde tournait son regard mortel vers moi, Mylène souriait, Fia avait l’air anxieuse et je m’asseyais tranquillement sur un siège.

« Je suppose que le problème cette fois, c’est que je n’ai pas eu connaissance de cette obligation. Même si Père... Votre Majesté avait conclu un marché pour moi. Bien que cela a été traité de façon un peu maladroite, en ce qui concerne le résultat, la promesse a été tenue. N’est-ce pas bon ? »

« Hum... ph, si le pays ne peut même pas tenir une promesse de cette ampleur ? »

« ... C’est-à-dire »

Le prince-héritier fronçait les sourcils en entendant ma remarque. Cependant, comme c’était lui qui était cette fois-ci à l’origine de l’incident, il semblerait qu’il ne puisse pas réfuter l’accusation.

« Eh bien, réfléchis-y. Par rapport à la perte du pays, quelle est la meilleure option ? »

J’avais laissé ces mots derrière moi et j’avais quitté la pièce. Je supposais qu’une tempête de malédictions et d’abus s’était dirigée contre moi après ça.

« Le Seigneur Hardt est méchant, hein. Comme cette nuit ! »

« ... Arrête de parler comme ça. En plus, je ne suis pas méchant. »

Arrête de dire ça en souriant. C’était embarrassant, OK ?

« Pourtant, je pense que ces gens ne seront pas capables de décider. Je parle de quelque chose comme chasser la secte Fistoria hors de ce pays. »

Mylène me disait ça en riant. Le sujet qu’elle venait de mentionner était celui que j’avais proposé au roi et aux autres tout à l’heure.

Mon but était de tuer Fistoria. J’avais pensé réduire le pouvoir de l’église, ne serait-ce qu’un peu d’ici là, et c’était le problème cette fois-ci.

Peu importe si je devais les écraser un par un, cela allait prendre du temps. C’était ainsi puisqu’ils étaient très présents sur ce continent, surtout dans les pays de la race humaine.

Je supposais que la plupart des pays ne pourraient pas faire quelque chose comme chasser l’église. S’ils faisaient quelque chose comme cela, cela signifiait qu’il se retournerait contre la plus grande puissance majeure de ce continent, le Saint Royaume de Fisland.

Je suppose qu’il n’y avait rien de tel qu’un pays qui se trouverait réduit à une telle extrémité, mais je pensais que des problèmes allaient certainement survenir puisque la plupart des citoyens étaient religieux.

Je pensais aussi qu’il était impossible de chasser l’église de ce pays. Par conséquent, j’attendais avec impatience le genre d’action que le roi et les autres prendraient.

« ... Que voulez-vous faire de ce pays ? »

Je pensais à de telles choses quand une voix soupirante me parla par-derrière. Quand je fis demi-tour, Fia était là, se tenant immobile dans un endroit qui était légèrement éloigné. Tordant son beau visage, saisissant ses mains serrées, elle me regardait.

« Ce n’est pas que vous usurpez ce pays. Cela dit, ce n’est pas non plus comme si vous le laissez tranquille. Vous troublez tout le monde avec vos commentaires farfelus. Qu’est-ce que vous voulez faire ? Si vous avez atteint vos objectifs, tirez-vous vite d’ici ! »

Fia criait avec véhémence en versant ses larmes. Est-ce que ce qu’elle retenait jusqu’à maintenant avait explosé ? Entendant cela, Mylène se mit en colère et était sur le point de dire quelque chose à Fia, mais je la freinais avec ma main.

Fufu, pour être honnête, je me fichais de ce qui arriverait à ce pays. C’était ainsi puisque j’étais incapable de faire confiance à ceux qui n’étaient pas mes esclaves. En fait, je ne faisais pas du tout confiance au roi et aux autres. J’avançais tout avec l’hypothèse de la trahison.

Cependant... oui, je me demandais si c’était aussi ce qu’on appelait le « destin ». Bien que je n’aie jamais cru en ce genre de choses, parce que j’avais choisi ce pays, j’avais pu rencontrer Mylène, j’avais aussi pu rencontrer Fia. De plus, il y avait aussi des trouvailles comme Mars et Tierra.

En plus, de toute façon, j’empruntais le nom de ce pays. Je suppose que c’était bien même si j’y allais de cette manière. J’avais marché jusqu’à l’endroit où se trouvait Fia, j’avais soutenu son beau menton avec ma main et je lui avais fait lever le visage. Fia me regardant dans les yeux.

« Quoi ? Qu’est-ce que vous... »

« Fia ! Si vous devenez la reine de ce pays, j’utiliserai tout le pouvoir que j’ai pour protéger ce pays pour vous. »

« Quoi !? »

Fia avait fait entendre une voix étonnée face à ma proposition. Si elle devenait reine, ce pays devenait indirectement le mien. C’était bien même si je devenais le Roi, mais je n’étais pas fait pour ça. Je n’avais pas non plus le loisir de faire une telle chose.

« Une-une telle chose... n’est-ce pas un peu comme dire de : tuez mon Père et Henrir ! »

« Tu n’as pas vraiment besoin de les tuer. Tu peux leur faire comprendre qu’il est bon de renoncer au trône. Eh bien ! Pour moi personnellement, il voudrait mieux les tuer afin d’éviter de futures insurrections. Cependant, je veux que tu considères cela comme un sacré compromis. En toute honnêteté, je me fiche de ce qui arrive aux choses qui ne sont pas à moi. Je ressens même de la haine et l’envie de tuer. Malgré tout cela, même si c’est aussi pour notre subsistance que je ne les tue pas, c’est surtout parce que tu as souhaité devenir maintenant ma subordonnée. Je peux les tuer si j’en ai envie, mais je ne l’ai pas fait parce que tu t’étais sacrifiée. Je veux que tu penses à ça. »

« Je, je... »

« Eh bien, il n’y a pas besoin de décider immédiatement. C’est très bien si tu y réfléchis. Quelle option est la meilleure pour ce pays ? C’est juste que tu dois t’assurer qu’il n’est pas trop tard. Quand viendra le moment où elle sera irréversible, il sera trop tard. Et tu le regretteras, je pense. »

J’étais parti après avoir dit ces choses. En chemin, Mylène m’avait dit : « Comme je le pensais, tu es méchant », mais il n’y avait rien de tel. Il suffisait d’avoir la chance de choisir son propre avenir, même s’il n’y avait presque pas de choix. Mais il y avait même des cas où, comme moi, on était écrasé sans avoir son mot à dire.

☆☆☆

Chapitre 50 : Où pointer son épée

« ... Que dois-je faire ? »

Je marchais en ville sans but. Toute seule, sans escorte. Je n’arrivais pas à trouver d’idées, même quand j’étais dans le château, alors j’avais pensé à changer d’air et j’étais allée dehors, mais ce n’était pas vraiment différent. Loin de là, je pensais à des choses inutiles.

Trois jours s’étaient écoulés depuis que j’avais reçu la proposition susmentionnée de Hardt, mon maître actuel. Naturellement, je n’avais pas de réponses.

Que devais-je faire pour que ce soit bénéfique pour ce pays ?

J’y avais pensé tout ce temps. En clair, Hardt était maléfique. J’étais en mesure de l’affirmer sans aucun doute. Je disais ça, car les choses ne seraient pas devenues comme ça si Hardt n’était pas venu attaquer ce pays.

Cependant, bien que je ne veuille pas le dire, il y avait aussi des choses dans ce pays qui s'étaient améliorées depuis l’arrivée d’Hardt et des autres. C’était le fait que les criminels des villes voisines avaient disparu.

J’en connaissais la raison. Hardt et les autres allaient les tuer pour rassembler des soldats du type mort-vivant. Je ne savais pas combien ils en tuaient et selon quels critères, mais il y avait aussi des rapports selon lesquels l’ordre public s’améliorait considérablement grâce à cela.

En raison de cela, j’étais devenue inutilement confuse. En réalité, il y en avait même parmi les ministres qui avait l’intention de l’accepter comme un mal nécessaire qui émergeait.

Je marchais en soupirant et, sans que je m’en sois rendu compte, il semblerait que j’étais arrivée jusqu’à la place principale de la capitale. Quelque chose comme cela s’était aussi passé au Château Royal, mais c’était l’exemple même de la tranquillité en ville.

Je supposais qu’Hardt protégeait mon souhait comme il l’avait dit. Cela me mettait un peu de chaleur au cœur. Tant que je serai sa subordonnée, il tiendra sa promesse.

« Petit chat ! Descends ici ! Un endroit comme ça est dangereux ! »

« Idiot, ne fais pas de bruit ! Le chat va avoir peur et s’enfuir. »

« Onii-chan fait aussi entendre une voix forte. Quand bien même, il ne descend pas, hein ? »

Je réfléchissais en ce moment, distraitement, quand j’entendis de telles voix. Je regardais dans la direction des voix et il y avait des enfants rassemblés à l’un des nombreux arbres qui étaient plantés sur la place.

Dans la vision des enfants se trouvait un chat placé au sommet de la branche de l’arbre. Il se trouvait à trois mètres au-dessus du sol et on dirait que c’était un chaton qui n’avait pas pu descendre après avoir grimpé tout seul. Peut-être qu’il avait peur, qu’il ronronnait faiblement « Nyaa~ ».

Les enfants réfléchirent à différentes façons et essayèrent de faire descendre le chaton, mais, peut-être que ça ne marchait pas bien, ils discutèrent entre eux. Quel spectacle réconfortant ! Je me rapprochais du côté de ces enfants.

« Je vais le sauver. »

« Vraiment !? »

« Eh..., c’est impossible pour Nee-chan, tu ne crois pas ? »

Les enfants répondirent respectivement à ce que je disais. Fufu, ce n’était pas un problème s’il se trouvait à cette hauteur. Je sautais légèrement plusieurs fois sur place puis je sautais d’un coup. J’avais donné plusieurs coups de pied dans l’arbre puis j’avais couru et, sous mes yeux, il y avait le chaton qui me regardait.

Je le portais doucement avec mes deux mains en m’assurant de ne pas le blesser et je tombais par terre de cette manière. Le chaton poussa un cri tragique dans mes bras, mais il devait le supporter. J’avais atterri sur le sol et les enfants se rassemblèrent autour de moi.

« Hourra »

« Uwaa~, merci, Onee-chan ! »

Uh-huh, comme je le pensais, les sourires des enfants étaient quelque chose d’agréable. Je pouvais tout faire si c’était pour protéger le sourire de ces enfants.

En regardant les enfants qui partaient en agitant les mains, mon humeur légèrement déprimée s’était aussi légèrement améliorée.

« Je suppose que je reviendrai ici une autre fois »

Je n’avais toujours pas décidé de ce que je voulais faire. Je ne l’avais pas fait, mais ce à quoi je pensais, c’était aux citoyens, peu importait le résultat.

Si ça continuait comme ça et que Père et les autres essayaient de se débarrasser d’Hardt, je pensais qu’Hardt ne le tolérerait pas non plus. Ce pays sera certainement détruit.

Si je faisais ce qu’Hardt disait pour que ça ne finisse pas comme ça, ce pays resterait, mais j’allais devoir tourner mon épée vers Père et les autres. D’ailleurs, je voyais bien que ce pays serait utilisé pour l’objectif d’Hardt. Le fait que ce pays connaîtra les horreurs de la guerre à la suite de cela était vrai...

J’étais retournée au château sans savoir lequel était le meilleur des choix. Pour l’instant, j’allais demander à Père et aux autres ce qu’ils en pensaient. Ils devraient discuter de ce qu’il fallait faire pour l’église. Je pensais distraitement en marchant et quelque chose que je n’avais pas l’habitude de voir était là.

« Pourquoi y a-t-il des pégases dans un endroit pareil ? »

« Bururuuu »

Les deux têtes de pégase qui me regardaient avec des visages, comme s’ils voulaient me dire « Quoi ». Je n’avais vu un pégase dessiné que dans une peinture, mais je supposais que quelque chose comme un cheval avec des ailes n’était pas non plus quelque chose que l’on confondait facilement avec autre chose.

C’était un monstre qui n’habitait pas ce quartier. Je supposais que ça voulait dire que quelqu’un l’avait amené ici. Cependant, les pégases étaient des créatures assez onéreuses. Pour utiliser ces créatures comme moyen de transport...

Je me précipitais vers l’endroit où se trouvait mon Père. J’avais un mauvais pressentiment. Quand j’étais arrivée dans la salle de conférence qu’ils utilisaient toujours pour les discussions, Père et les autres étaient sortis exactement au même moment. Derrière eux, il y avait deux hommes que je n’avais jamais vus auparavant.

L’un d’eux était un homme d’une vingtaine d’années aux cheveux dorés et à la peau mate. De plus, il portait des colliers et des bagues qui claquaient, je ne pouvais pas vraiment l’aimer.

Un homme d’une quarantaine d’années se tenait à ses côtés. Ses cheveux dorés étaient coupés courts et uniformément, sa taille était à peu près une tête de plus que celle du gars à côté de lui. Il était assez musclé.

Je supposais que ces deux personnes étaient celles qui étaient venues sur les pégases qui étaient dehors. Ce n’était évidemment pas des gens d’ici. C’était encore plus évident à la vue des vêtements qu’ils portaient tous les deux, des vêtements blancs avec une croix dorée brodée au dos. Je n’en avais entendu parler que dans des rumeurs, mais ce n’étaient que des rumeurs...

« Oo, Fia, tu es revenue ! »

Père qui m’aperçut m’appela joyeusement. Les ministres et Henrir qui était derrière lui le firent aussi.

« ... Je suis de retour, Père. Et qui sont ces gens ? »

« Aa, ces messieurs sont deux des Douze Dévas célèbres qui sont venus de la grande puissance, le Saint Royaume de Fistoria. Sire Cancer, Sire Taureau, cette personne est ma fille, son nom est Akfia. Allez, salue aussi, Fia ! »

« ... je suis Akfia Mestoa »

C’était la première fois que je voyais les Douze Saints Dévas, mais je pouvais deviner rien qu’en regardant la vraie force de ces gens. J’avais ressenti une force similaire à l’époque où j’affrontais le chevalier Liscia, qui était la subordonnée d’Hardt.

« Heh~, il y a une aussi jolie fille dans une région si éloignée, n’est-ce pas ! Hé toi, tu ne veux pas jouer avec moi après ça ? »

Alors que je regardais ces deux-là, le plus jeune, celui qui s’appelait Cancer, m’avait dit quelque chose comme ça alors qu’il se rapprochait de moi. Et puis, il avait mis son bras autour de mon épaule et continua son avancée vers ma poitrine et...

« Ar-Arrêtez ! »

Je l’avais repoussé avant qu’il ne me touche. Je m’éloignais immédiatement de Cancer et je me mis en garde. Cancer soupira « Haa » en se grattant la tête et me regarda.

« A... ah, j’ai été rejeté »

« Qu’est-ce que tu fais de stupide ? Nous allons rapidement atteindre l’objectif. »

« Ouais, ouais, ouais »

Le gars avait essayé de m’appeler encore plus fort, mais le gros costaud, celui qui s’appelait Taurus, l’avait arrêté.

« Réjouis-toi, Fia. Tu seras aussi bientôt libérée. »

« De quoi s’agit-il ? »

Quand je posais mon regard sur le dos de ces deux-là, qui marchaient dans le château comme si l’endroit leur appartenait, Père me dit soudain quelque chose comme ça. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?

« Il semblerait qu’ils soient venus chercher celui qui possédait l’occupation [Sorcier des ténèbres]. Comme il s’agissait de quelqu’un qui possédait cette profession, je pensais qu’il était parmi ceux que j’avais remis à cet homme. Et quand j’avais parlé de l’affaire de ce type en même temps, ces deux messieurs vont se débarrasser de ce type pour nous ! »

Père en parlait avec tant de joie. Ce qui voulait dire qu’ils étaient en train d’aller au sous-sol. Cependant, avaient-ils écouté ce qu’il avait dit si facilement ?

« Père, n’y avait-il pas de conditions dans tout ça ? Avaient-ils accepté sans aucune compensation ? »

« Impossible que ça arrive, hein. Cependant, c’est un moment de pur bonheur. Le Royaume de Mestoa sera dissous et deviendra une région du Saint Empire de Fistoria. Cet endroit deviendra le Territoire de Mestoa ! Nous serions capables de faire partie de cette grande puissance ! Cela engendrera plusieurs milliers d’esclaves et des dettes fiscales, mais je suppose que c’est une bonne proposition si nous pouvions être protégés par cette grande puissance ! »

... Comment pouvait-il en parler avec autant de bonheur ? Je regardais Père et les autres avec terreur et j’avais pris du recul.

Ce n’était pas que j’avais un attachement particulier à la royauté. Le pays qui avait été hérité de nos ancêtres pendant des générations, comment pouvait-il être si facilement... non, je me trouvais aussi dans le même cas, hein. Depuis que j’étais asservie par Hardt en disant que c’était pour le bien du pays.

Je ne pouvais que suivre Père et les autres sans pouvoir rien dire. Nous marchions un moment et nous arrivions enfin à l’escalier qui menait au sous-sol.

Les deux personnes des Douze Saints Dévas descendirent l’escalier sans crainte. Même Père, qui en général n’aimait pas ça le descendit joyeusement.

En bougeant mes jambes qui me semblaient lourdes à chaque pas que je faisais vers le bas, je m’étais rappelé pour une raison quelconque ce qui avait été dit précédemment.

{Quand il viendra le temps où cela se transformera en quelque chose d’irréversible, il sera trop tard pour les regrets}

Ces mots. Je ne savais pas ce qui en était au juste. Les actions que je faisais pouvaient ne pas être bonnes. Cependant...

« Tiens, hein. C’est une construction spacieuse. »

« Oo, j’ai trouvé un enfant ! Un garçon si di... uoo !? »

Quand je l’avais réalisé, j’avais déjà dégainé l’épée de ma taille et j’allais frappé Cancer. Indépendamment du fait d’être ciblé par derrière, Cancer baissa la tête et esquiva mon épée avec aisance. Je courus comme ça et je me tenais devant le garçon qui était ciblé.

« Qu’est-ce que tu prépares, femme ? »

« ... Je tiendrai mon épée de ma propre volonté. Pour protéger ces personnes précieuses. Je ne pardonnerai personne qui viendra blesser mes sujets sous mes yeux ! »

Mon épée ne vacillera plus. Mon épée sera toujours sortie pour le bien de mon peuple.

☆☆☆

Chapitre 51 : Les cibles de ma vengeance

Les deux hommes me regardèrent fixement, moi qui avais agi pour protéger ce jeune homme et ce pays. Guu, quelle pression. C’était de plus en plus difficile de respirer.

« Est-il bon de conclure que ce pays est contre nous, Roi ? »

« At-Attendez, s’il vous plaît ! Il-il doit y avoir un malentendu... oh, Fia ! Qu’est-ce que tu fais ? »

« Je devrais dire “Que fais-tu”, Père ! Veux-tu le pays et les citoyens ? Qu’essayes-tu de faire en détruisant ce pays ? »

« Qu’est-ce que tu dis ? Je l’ai accepté pour le bien de ce pays ! »

Ce n’était pas la peine. Père n’écoutera pas quoique je dise et cela même s’il n’était pas aussi obstiné avant.

« Roi. Cette femme nous a montré ses dents. Vous ne vous plaindrez pas même si on la tue, hein ? »

« Que peut-on bien faire d’autre ? »

Mes larmes allaient couler en entendant de ce que Père avait dit. Ce n’était pas que j’espérais être protégée par lui. Cependant, je ne pensais pas qu’il pouvait répondre cela aussi facilement. Il ne pensait plus qu’à ce qu’il avait sous les yeux.

« Kuku, avec ça, je peux la violer comme je veux ! »

Cancer avait ri joyeusement tout en balançant sa main. J’avais été ainsi éjectée à l’instant d’après. Je n’avais pas frappé le garçon, mais j’avais roulé par terre plusieurs fois et je m’étais finalement arrêtée.

« ... Uuuu... kyaa !? »

J’avais essayé de me lever sans savoir ce qui se passait et, soudainement, je vis que j’avais une entaille à l’épaule gauche. C’était aussi assez profond. Le sang coulait abondamment. Alors que j’avais appuyé sur la plaie avec ma main droite et que j’avais pensé à tenir l’épée dans ma main gauche, j’avais vu que mon épée avait été coupée en deux. C’était arrivé quand on m’avait repoussée dans les airs tout à l’heure !

« Je vais commencer par tuer le gamin ! »

J’avais jeté mon épée inutile et je m’étais levée, mais Cancer regardait déjà le garçon. Je n’y arriverai pas même si je fuyais d’ici ! J’avais essayé de crier, mais c’était déjà après que Cancer ait déplacé sa main pour le tuer. Le jeune homme allait être tué ! Dès que j’avais pensé ça, le sol s’était élevé.

Ce qui était apparu après que le sol se soit levé, c’était des squelettes. Ils s’étaient empilés à plusieurs reprises et ils étaient devenus un grand mur. Ils avaient bloqué l’attaque de Cancer. De plus

« Brûle ! Salamandre ! »

« Nuu »

« Uoo ! »

Des colonnes de feu s’élevèrent des pieds des deux personnes. Ils s’en étaient rendu compte tous les deux et avaient sauté en arrière.

« Vous vous déchaînez comme bons vous semble dans la maison de quelqu’un d’autres. »

« Fuu, merci, Salamandre. »

« Gyururururu. »

Et puis ceux qui étaient apparus étaient les subordonnés de Hardt, Néron et Tierra. Alignés derrière Néron et les autres se trouvaient les monstres qui nous avait aussi beaucoup tourmentés, les Opus Killers.

« Ces gars sont ceux dont le Roi parlait, hein ? »

« N’est-elle pas mignonne ? Je jouerai avec elle et la princesse ! »

Cancer commença à courir dès qu’il vit Tierra. Nero déplaça son bâton vers l’avant et les Opus Killers commencèrent à courir vers Cancer.

Les Opus Killers balancèrent leurs poings vers Cancer l’un après l’autre. Cancer esquiva de peu les coups qui entraîneraient une mort immédiate s’ils avaient touché.

En plus de cela, les Opus Killers avaient été en petits morceaux chaque fois que Cancer déplaçait son bras. Comme je le pensais, il semblerait qu’il y ait quelque chose sur le bras de ce type. Une frappe tranchante était projetée chaque fois qu’il déplaçait son bras.

« Tsk, ces gars sont ennuyeux ! »

Toutefois, peu importe combien de fois Cancer tentait de les transformer en petits morceaux, les Opus Killers étaient un conglomérat de cadavres. Tant qu’il restait le noyau, ils se rassembleraient et reviendraient à ce qu’ils étaient même s’ils avaient été découpés.

Environ 10 Opus Killers encerclèrent Cancer et ils frappèrent chacun Cancer l’un après l’autre. Et puis :

« Tsk ! »

Un pilier de feu qui était incomparable à celui d’avant l’agression de Cancer l’enveloppa, ainsi que les Opus Killers. Cela noircissait même le plafond. Même moi, dont la spécialité était le feu et qui en étais éloignée, avais eu énormément chaud.

Quand j’avais regardé Tierra, qui était la source des piliers du feu, je pouvais dire que sa respiration était devenue lourde. On dirait que cela avait pris une grosse partie de ses pouvoirs magiques. Cependant, si c’était ça, alors ce type aussi...

« Combien de temps vas-tu continuer à jouer, Cancer ? Nous allons rapidement atteindre l’objectif. Cette fille est la [sorcière des ténèbres]. »

« Comme je le pensais ? Je me sens motivé tout d’un coup. »

Cela ne finira pas bien pour lui, c’est ce que je pensais, mais ce qui était sorti de l’intérieur du pilier du feu qui avait disparu, c’était Cancer qui était couvert de suie.

« Tsk, on y va »

Un Opus Killers se reforma derrière lui, mais, il avait été instantanément transformé en petits morceaux... d’une certaine façon, il semblerait que sa capacité à couper devenait de plus en plus puissante tout en devenant plus tranchante.

« Hew ! »

Et puis, les autres Opus Killers qui encerclaient Cancer s’étaient instantanément transformés en morceaux. Sur le sol autour de Cancer, il restait des traces de ses frappes tranchantes et de son attaque qui avait la forme d’un cercle. Ces attaques étaient profondes, ce qui indiquait la puissance de ces coups.

« Hourra, hourra, je vais y aller petit à petit ! »

Cancer continua ainsi et se rapprocha directement de Nero et des autres. Ils convoquèrent successivement des monstres de type mort-vivant, mais ils furent entièrement découpés. Même les sorts magiques de Néron avaient été tranchés.

Les monstres avaient été tranchés en un clin d’œil et Cancer se retrouva juste devant les yeux de Nero. Il tendit la main vers lui.

« Meurs. »

Et il libéra une attaque. Sans pouvoir réagir, Néron et Tierra... n’avaient pas été tranchés. Une ombre noire s’étendait du sol devant les yeux des deux hommes. C’était ce qui avait bloqué la frappe.

Et puis, l’ombre s’étira vers là où il se trouvait Cancer. Cancer se retira loin de l’ombre, mais l’ombre s’étira encore plus pour le poursuivre et finalement elle avait capturé Cancer. Il essaya bien de trancher l’ombre, mais, comme si chaque attaque était absorbée, il était incapable de la couper en deux.

« Je l’avais préparé en pensant que quelqu’un viendrait, mais je suis content qu’elle n’ait pas été gaspillée. On dirait qu’il y a des gens assez capables qui sont venus, hein ? »

« Kuku, on dirait qu’on pourra un peu s’amuser, Maître ! J’ai été obligée de faire de la paperasse à laquelle je n’étais pas habituée cette fois-ci. J’aimerais que tu puisses me laisser faire un petit carnage, comme il me plaira ! »

« Ah, tu peux faire ce que tu veux, Liscia. Mylène ira là où tout le monde est. Puisque c’est dangereux. »

« Compris, Seigneur Hardt. »

Hardt et les autres surgirent soudainement de l’ombre qui s’étirait encore plus sur le sol. Liscia qui ne s’était pas montrée jusqu’à présent était aussi là. Dès qu’ils étaient apparus, la pression avait augmenté.

« Mars, regarde bien mon combat ! Première Épée : grande épée tempétueuse. »

« Oui, oui ! Compris, Maître ! »

Liscia, qui se réjouissait du plaisir de pouvoir se battre et Mars qui regardait cette personne de derrière avec un regard sérieux. Et puis :

« Kukukukuuu, ahahahahahaa ! Dire que je suis capable d’atteindre le but de ma vengeance si rapidement ! Préparez-vous, les gars. Je vous massacrerais à tel point que vous me supplierez de vous tuer ! »

Hardt me montra une folie inimaginable par rapport à ce qu’il était normalement. Je ne pouvais rien faire d’autre que regarder cette silhouette pendant que mon cœur battait la chamade.

☆☆☆

Chapitre 52 : Ombre

« Quel triste spectacle, Cancer ! Je parle du fait de pouvoir être attrapé si facilement. »

« Ferme-la. Donne-moi une minute ! »

Les deux se parlèrent sous mes yeux. J’étais heureux d’avoir fait divers préparatifs après avoir entendu parler de l’occupation de Tierra et de l’avoir sauvée.

J’avais pu prédire que comme dans mon temps, lorsqu’ils avaient découvert que Tierra possédait l’occupation de Sorcières des ténèbres qui était considérée comme un pouvoir divin, le prêtre le rapporterait sûrement.

J’avais pensé que quelqu’un viendrait l’attraper à cause de cela, mais je n’aurais jamais pensé que ceux qui étaient au sommet, même dans le Saint Royaume, viendraient. Apparemment, cela montrait bien à quel point la déesse avait peur de la puissance de Dieu.

En effet, l’occupation de Tierra était scandaleuse. Bien que je ne l’aie sauvée que depuis quelques jours, elle avait fait un contrat avec un esprit de feu appelé Salamandre et en l’espace de ces quelques jours elle avait acquis des pouvoirs supérieurs à ceux d’un magicien ordinaire.

C’était une découverte outrageusement bonne de mon point de vue, mais je supposais que ce n’était rien d’autre qu’une menace du point de vue de la déesse. Par conséquent, elle essayait de se débarrasser de la racine du problème avant que cette personne n’obtienne plus de pouvoir, et cela en tant qu’ennemi de la déesse.

« Eh bien, j’ai eu de la chance de diverses façons cette fois-ci »

« Aaaa ! Je suis enfin libre ! Toi, crois-tu que ce sera une partie de plaisir avec moi comme adversaire ? »

Le gars qui brisa mon ombre me fixa et me regarda... Ah, comme c’était irritant. Si tu me regardes avec de tels yeux, je ne voudrais pas te tuer rapidement.

... Fuuu, prenons une grande inspiration. Ce ne serait pas intéressant si je le tuais aussi simplement. Mais je me demande bien comment je devrais le tuer. J’étais perdu parce que j’avais le choix entre : le poignarder à mort, l’étrangler à mort, l’empoisonner à mort, l’écraser à mort, le taillader à mort, et d’autres façons diverses également.

« Haaaa ! »

« Oups ! »

Alors que je réfléchissais à tout ça, le gars qui était différent du jeune homme m’avait frappé. Il se rapprocha de moi à une vitesse considérable, mais je n’avais pas bougé. Non, je n’avais pas besoin de me déplacer.

C’était parce que mon épée, Liscia, avait bloqué le poing du gars pour moi. Néanmoins, elle avait l’air heureuse. Elle n’aimait pas tant que ça la paperasse, hein. Cependant, je lui en avais seulement fait faire le tour pour pouvoir avoir des discussions avec elle quand on était ensemble dans le bureau.

« Kuhahahahahaha ! La vraie force des Douze Saints Dévas après plusieurs centaines d’années, j’aimerais que tu puisses me la montrer, morveux ! Ne me déçois pas ! »

« Tu m’appelles MOI, un morveux ? ... Ne crois pas que tu puisses me tuer si facilement, chevalière ! »

Tous les deux se disputèrent ainsi tandis qu’ils s’éloignèrent. Déjà, seuls les bruits du combat et les rires bruyants de Liscia qui résonnèrent sous terre pouvaient être entendus.

... Je demanderai à Liscia de faire un travail qui lui conviendra mieux à partir de la prochaine fois. Je regardais dans la direction vers laquelle Liscia et le type avaient disparu quand...

« ... Quel culot, toi, pour m’avoir ignoré ! Je vais te le faire regretter ! »

Le type avait brisé ma sorcellerie par la force. Si je ne me trompe pas, il s’appelait Cancer. Ce type était venu vers moi. Pendant que je regardais ce type, je me disais : « Quelle énergie, hein ? », j’avais doucement tapé du pied droit sur le sol.

Sur quoi, mon ombre devint molle et changea de forme. Elle était plate avant ça, mais maintenant, elle avait pris une forme en trois dimensions. Cela avait l’apparence d’une ombre noire sous forme humaine, sans trait particulier.

« Tiens-lui compagnie, Ombre du diable »

L’ombre acquiesça face à mes paroles. C’était un monstre appelé Ombre du diable qui avait été créé par ma sorcellerie. C’était quelque chose comme un autre moi que j’avais créé avec mon pouvoir magique et mon sang, et elle était capable de changer librement sa forme.

Je l’avais créé à l’avance comme un garde du corps dans le cas d’un scénario catastrophe où Liscia serait loin de moi. Sa solidité était certifiée par Liscia. Voir jusqu’où ce type pouvait se battre était aussi un objectif cette fois-ci.

L’ombre qui fit face à Cancer. Il avait l’air un peu surpris, mais il se ressaisit immédiatement et m’attaqua. J’avais vu tout à l’heure son attaque tranchante qui était libérée chaque fois qu’il balançait le bras. Ainsi, de nombreuses attaques tranchantes avaient été libérées dans son entourage, et il y en avait de plusieurs sortes, mais elle pourrait être mal adaptée à l’ombre, hein.

Cancer se moqua d’elle tandis qu’il lâchait ses attaques tranchantes sur l’ombre qui fonçait droit sur lui. Il regarda l’ombre qui avait été facilement décapitée, et il me regarda déjà, mais l’ombre ne s’arrêta pas de marcher et se rapprocha de Cancer.

« Qu’est-ce qu’il a, ce type ? »

Cancer montra de la confusion en voyant l’ombre qui marchait même si elle n’avait pas de tête. Avant que quelqu’un ne le sache, l’ombre aiguisa sa main comme une lance et poignarda Cancer.

Cancer utilisa ses deux mains pour éviter la main de l’ombre. Je supposais que la raison pour laquelle il y avait un bruit de cliquetis chaque fois qu’il toucha la main de l’ombre, c’était parce que le bras aiguisé annulait légèrement les coups de poing.

Cancer lâcha des attaques tranchantes tout en esquivant les coups de couteau de l’ombre. Il les libérait, non seulement ses bras, mais aussi de ses jambes, déchirant ainsi l’ombre en morceaux, mais elle redevint immédiatement ce qu’elle était. Oui, on voyait bien qu’il était l’une des douze personnes les plus fortes du Saint Royaume, alors je me demandais quel genre de personne il était. Mais comment pouvais-je être aussi déçu ? J’avais pensé qu’il serait un peu plus capable.

« Agaçant ! Haa ! »

J’avais mis ces sentiments de côté. Cancer utilisa la technique qui manipulait l’environnement et transforma l’ombre en petits morceaux. Si c’était dans des circonstances normales alors son noyau serait détruit et il mourrait comme les Opus Killers, mais le noyau de cette Ombre du Diable n’était pas à la surface. Parce qu’il était caché à un certain endroit, il ne mourra pas par des moyens ordinaires. Si l’on ne s’en rendait pas compte, on ne ferait qu’épuiser ses forces...

L’ombre revint à ce qu’elle était à partir de petits morceaux. Le visage de Cancer se raidit face à cette ombre mystérieuse alors qu’il la tailladait encore plus. Il vit une ouverture et essaya de se diriger vers moi, mais, parce que l’ombre se mit habilement entre nous, il ne pouvait pas venir ici.

J’avais soudainement pensé qu’il l’avait peut-être réalisé, mais, à première vue, ce n’était pas le cas. J’y avais bien réfléchi tout à l’heure, mais je l’avais peut-être surestimé.

« ... Ah, même si c’est une déception, j’ai bien aimé aller aussi loin. Éclipse solaire. »

Je pointais mon index droit vers Cancer et j’activais la sorcellerie. Une petite sphère ronde et noire apparue au bout de mon doigt. Je la libérais, visant Cancer et... le dos de l’ombre qu’il affrontait.

La sphère se libéra à une vitesse considérable, et elle transperça l’ombre. Elle transperça aussi facilement Cancer. Peut-être parce qu’il ne le vit pas à cause de l’ombre, car il avait fait un regard surpris pendant qu’il était percé de part en part. J’avais évité ces points vitaux pour qu’il ne meure pas. Cela ne serait pas intéressant s’il mourait si facilement.

« Gaa... haa... haa... sh... sh, c’est ça, salopard ! Je vais te tuer ! Activation du Sigma Sacré ! »

Quand Cancer, qui m’avait regardé avec colère, arracha ses vêtements sur son épaule droite, quelque chose comme une cicatrice était apparu à cet endroit. Et puis, Cancer murmura quelque chose et cette cicatrice commença à rayonner et son pouvoir magique commença à s’amplifier.

Le pouvoir magique jaillissait, faisant en sorte que la personne devant moi était différente du Cancer d’avant. Le pouvoir magique qui était visible dans une certaine mesure s’enroula autour de lui.

« Carcinus Zodiac... Je ne te laisserai pas vivre maintenant que tu as vu ça, morveux. »

« Qu’est-ce que tu racontes en ce moment... ? Tu seras celui qui mourra. »

On dirait que je pouvais encore m’amuser un peu, hein. Je suppose qu’il était temps pour moi aussi de me battre.

☆☆☆

Chapitre 53 : La raison de toutes choses

Le pouvoir magique qui s’amplifiait avait englouti Cancer et changea son apparence. Quatre grandes ailes poussèrent sur son dos et ses mains se transformèrent en pinces de crabe. Cancer s’était alors mis à voler avec ses grandes ailes et planait dans le ciel.

« Kukuu, avec ce pouvoir que j’ai reçu de la déesse, avec le pouvoir d’un ange, je vais te tuer ! »

Cancer volait tout en disant ça. C’était donc l’apparence qu’avaient les anges ? Si c’était un ange, alors même un lutin l’était aussi. Il éparpillait ce foutu pouvoir magique. Pour une raison quelconque, j’avais rejeté l’aura de ce pouvoir magique. Serait-ce parce que j’avais entendu dire que c’était le pouvoir de la déesse ?

Cancer volait comme une mouche. Je pensais pouvoir m’amuser un peu, mais ce pouvoir magique était vraiment désagréable. Peut-être qu’en raison de la puissance du Dieu mâle qui était en moi, je m’irritais rien qu’en pensant que la puissance magique de cette déesse était en train de flotter dans cette zone.

... Changement de plan. J’allais le tuer rapidement. J’avais fait retomber l’Ombre du Diable et j’avais activé le Soleil de l’Érosion autour de moi. Au total, 8 sphères d’environ 10 cm flottèrent autour de moi.

« Crève ! »

Cancer se rapprocha de moi en volant irrégulièrement dans les airs. Avec les pinces qui avaient été créées par le pouvoir magique, il me lâcha des attaques tranchantes tout comme il venait de le faire avant ça.

Ces attaques tranchantes me tombèrent dessus comme une pluie, ça me tombait dessus à tel point que je n’avais même pas de possibilités pour l’éviter, mais, laissant toutes ces attaques tranchantes à mes soleils de l’érosion, j’avais regardé les mouvements de Cancer en restant immobile.

Les sphères avaient réagi à toute puissance magique qui s’approchait et se déplaçait en conséquence, de sorte qu’elles se déplaçaient rapidement sous mes yeux. Après un certain temps, je m’étais habitué aux mouvements de Cancer. Il était temps pour moi de me mettre au travail.

De plus, j’avais activé des sphères dans mes deux mains et je changeais leur forme. Les deux sphères s’unirent et s’étendirent. Au final, ce qui était apparu, c’était une faux noire de jais. J’étais conscient de vouloir « faucher sa vie », c’était pour cela que j’avais fait apparaître cette faux.

Tenant la faux qui ne reflétait que le noir, je m’étais dirigé vers Cancer. Cancer me regardait comme ça tout en se moquant de moi. Je supposais qu’il était fort probable qu’il pensait que je n’atteindrais pas celui qui volait dans les airs.

Est-ce que ce type était un idiot ? Si je ne l’atteignais pas, alors il y avait quand même moyen de faire les choses sans l’atteindre, mais, évidemment, je me dirigeais vers lui parce que je l’atteindrai quand même.

J’avais dirigé ma conscience vers les sphères, car elles s’approchèrent de moi lorsque je me dirigeais vers lui. J’avais laissé derrière moi trois sphères qui bougeaient pour réagir et se défendre contre les attaques meurtrières qui m’étaient lâchées encore maintenant et je me déplaçais les trois autres avec ma propre conscience.

J’avais arrêté les trois sphères devant moi dans une position légèrement plus élevée que moi et je changeais leurs formes. Leurs formes avaient été transformées en disque plat et ils volèrent dans les airs. Ils faisaient environ 60 cm de diamètre. J’avais alors sauté sur eux. Je m’étais placé sur le premier disque et j’avais sauté encore plus vite sur le suivant. C’était la méthode que j’avais créée pour lutter lors de combat aérien.

Si je ne pouvais pas voler, je pouvais juste obtenir des prises pour mes pieds dans l’air. C’était typiquement une technique de force brute. Ce disque me permettait d’avoir une prise d’appui stabilisé, et c’était utilisable à l’infini.

Je déplaçais les trois disques vers l’avant et vers le haut petit à petit et je sautais dessus. En faisant ça encore et encore, je me rapprochais de Cancer. Cancer était surpris et essayait de s’enfuir, mais j’étais plus rapide que lui.

J’avais alors levé la faux et, peut-être parce qu’il pensait qu’il ne pouvait pas l’éviter, Cancer croisa les deux bras et essaya de la bloquer.

Cependant, cette faux était une arme que j’avais dérivée et fabriquée à partir d’Éclipse Solaire. Naturellement, elle possédait la capacité de réagir aux pouvoirs magiques, et elle possédait aussi la finesse suffisante pour couper une épée tranchante, même si c’était une faux.

La faux que j’avais fait pivoter vers le bas n’avait pratiquement pas trouvé de résistance, elle coupa les deux bras croisés de Cancer. En raison de son écrasante acuité, le sang n’avait pas immédiatement jailli des bras fraîchement coupés et Cancer avait fait un visage perplexe, car il n’y avait apparemment pas de douleur, mais, il semblerait que la douleur était venue progressivement, car il avait commencé à crier.

J’ignorais cette voix, j’avais fait un saut périlleux de face avec l’élan de la faux, et avec la main qui tenait le bout de la faux, je frappais Cancer depuis le haut vers lui. Parce que j’avais frappé le visage du Cancer verticalement, Cancer tomba face contre terre.

Une ombre que j’avais créée attendait, les bras grand ouverts, à l’endroit où Cancer était en train de tomber. Et puis, il attrapa Cancer par-derrière et...

« Gaa !? »

Des épines tranchantes jaillirent l’une après l’autre de la poitrine de Cancer. L’ombre avait changé une partie de son corps et avait fait germer des épines. Ces épines avaient ensuite percé le dos du Cancer et étaient sorties de sa poitrine.

Bien que Cancer luttait pour tenter d’enlever les épines, l’emprise de l’ombre était plus forte et les plaies ne faisaient que s’élargir. La force de Cancer s’estompait graduellement et à la fin, il avait cessé de bouger, son corps était coincé sur les épines.

Je me demandais si je n’aurais pas dû le laisser vivre un peu plus longtemps. Il aurait fallu certainement le tuer après avoir obtenu des informations de sa part, mais ce qui était fait était fait et il n’y avait plus rien à faire.

J’étais sur le point de laisser le cadavre de Cancer à l’ombre pour me diriger vers l’endroit où Liscia se battait actuellement, quand, à ce moment, une pression énorme m’assaillit par-derrière.

Je me préparais immédiatement à me battre tout en prenant de la distance par rapport à la pression venant de derrière. Quand j’essayais de me retourner pour regarder, l’ombre était dispersée par cette pression et il ne restait que le cadavre du Cancer.

De plus, le cadavre qui aurait dû être mort commença à bouger. C’était comme si je l’avais ranimé, comme si c’était un monstre. Alors que le cadavre du Cancer me regardait avec ses yeux inorganiques, il me lança un regard scrutateur.

« Vous avez tué cet enfant, hein ? »

Sa bouche s’était ouverte. Néanmoins, le ton n’était pas celui de Cancer, c’était la voix d’une femme tellement belle que quiconque l’entendrait en serait enchanté. Pour moi, je ne pouvais pas penser que c’était une voix désagréable.

La manière dont il se tenait aussi avait toutes les apparences et les attitudes d’une femme, c’était très dégoûtant. Je supposais que quelqu’un possédait le cadavre.

« Bon... sang, moi qui me suis donné tant de mal pour créer ce jouet ! Enfin, c’était amusant, je me le demande ? Ce soldat modifié ? »

« Soldat modifié, dites-vous ? »

« J’ai trafiqué la mémoire d’un simple soldat et je lui ai donné un peu de mon pouvoir. C’était amusant, n’est-ce pas ? Avec son apparence hautaine, il pensait qu’il est lui-même l’un des Douze Saints Dévas. »

La femme se moqua de l’apparence de Cancer. D’après ce que j’entendis depuis peu, ce type était...

Je la frappais avec ma faux sans dire un mot. La faux qu’il avait utilisée pour attaquer coupa vigoureusement Cancer... ce n’était pas comme s’il était obstrué par un mur invisible.

« Un homme impatient ne sera pas apprécié, tu sais. Mais je suis contente d’avoir pu trouver le pouvoir de cette personne qui m’a échappé. Quand j’ai entendu que cet ennuyeux Darx était apparu et que tu t’es enfui, j’avais réfléchi à ce que j’allais te faire, mais, fufuu, je veux te tuer rapidement et obtenir le pouvoir de cette personne. »

« Dans ce cas, vas-y, déesse Fistoria. J’ai aussi envie de te tuer. »

Je jetais un regard provocateur sur la femme qui possédait Cancer. La femme qui possédait Cancer haussa les épaules et me regarda. C’était quoi ce comportement ? Ça m’énervait vraiment.

« Bien que je veuille te laisser faire, les blessures infligées par Darx ne sont toujours pas guéries. Bien que je veuille personnellement te tordre le cou, ce dont je suis capable maintenant, c’est de posséder des cadavres, au mieux. Mais, cette génération est plutôt bonne. Plusieurs personnes sont nées avec mes pouvoirs, la Sainte Vierge et le Héros sont aussi nés. Avec cela, mes pouvoirs de Déesse, que j’avais attendus durant plusieurs centaines d’années, peuvent enfin être activés. Fufu, si tu veux me tuer, viens jusqu’au Saint Royaume. Je suppose que tu pourras me rencontrer si tu es capable de survivre jusque-là. Eh bien, je ne t’attendrai pas non plus sans rien faire. »

Fistoria avait souri à la fin et peu à peu, puis sa présence avait disparu. Je l’avais frappé juste avant qu’elle disparaisse, mais ce que j’avais coupé n’était que Cancer... le cadavre de Cancer. Ça ne servait à rien, hein ?

« Oi, Maître ! Il y avait une présence énorme tout à l’heure, s’est-il passé quelque chose !? »

Peut-être parce qu’elle sentait la présence de Fistoria, Liscia avait fait tout ce chemin à mes côtés dans l’urgence. Dans sa main, elle tenait la tête décapitée du type. Je regardais Liscia et il semblerait qu’elle n’avait pas de blessure particulière.

Cependant, cet endroit avait été découvert, hein. D’après sa façon de parler, elle devait nous narguer. Je pense qu’elle ne viendrait pas tout de suite puisqu’il y avait beaucoup de distance, mais il y avait aussi cette fois-ci l’affaire des faux 12 Saint Dévas. Je supposais que j’allais procéder un peu plus vite.

Merde, mon irritation ne se calmait pas parce que j’avais affronté cette déesse de merde. Je devais à partir de maintenant juger ceux qui nous avaient trahis, mais j’avais l’impression que j’allais laisser sortir toute mon irritation et me déchaîner contre eux.

J’avais dit : « C’est bon », à Liscia, puis je m’étais dirigé vers le Roi et ses ministres, ils étaient entourés par Mylène et les autres. Ah..., j’étais irrité.

☆☆☆

Chapitre 54 : Le chemin que j’ai choisi

« La-lâche-moi ! Crois-tu que tu peux me faire quelque chose comme ça ? »

Le Roi criait malgré le fait qu’une corde soit enroulée autour de son corps... non, c’était un comte maintenant, n’est-ce pas. Parmi les autres ministres, il y en a la moitié qui imitèrent le comte et l’autre moitié qui avaient abandonné.

Mais c’était tellement bruyant, vu qu’il n’arrêtait pas de crier. Même si j’étais déjà irrité à cause de la Déesse, le fait qu’il me crie dessus comme ça me donnait envie de le tuer rapidement.

Mais pour l’instant, j’allais l’endurer fermement. Ce n’était pas moi qui devais leur faire ça. Je jetais un coup d’œil à côté de moi, puis je détournais le regard.

« Tais-toi un peu, Comte Mestoa. J’ai atteint la limite de ma tolérance avec l’incident d’aujourd’hui. Je ferai en sorte que tu reçoives la punition appropriée. »

« Que nous soyons punis, dites-vous ! Quelle autorité avez-vous pour dire quelque chose comme ça ? Quelqu’un comme toi n’est qu’un déchet devant Lady Fistoria ! Nous qui pouvons être utilisés par cette personne, nous sommes au-dessus des merdeux de ton genre ! »

Le comte crachait des propos incohérents. On leur avait certainement fait quelque chose. Le comte d’avant n’était pas le genre d’individu qui disait des choses aussi bizarres... du moins, probablement. En réalité, même Fia regardait le comte comme si elle regardait quelqu’un qu’elle avait rencontré pour la première fois.

De plus, ce n’était pas seulement le comte, les autres ministres et même le prince me donnaient la même impression. Alors j’avais supposé qu’on leur avait certainement fait quelque chose.

J’avais ignoré les cris du comte et j’avais regardé vers Fia. J’aurais certainement dû me charger de leurs sentences, mais je supposais qu’il valait mieux la laisser prendre la responsabilité.

C’était peut-être parce que Fia avait compris assez bien mes intentions que pendant un moment elle avait fait un regard triste. Mais quand elle ferma les yeux et leva le visage d’un coup, elle avait ce regard de Princesse, comme celui qu’elle avait eu en nous affrontant la première fois. Non, à partir de maintenant elle regardait le comte avec les yeux d’une reine.

« Père, je vais te faire descendre du trône »

« Qu’est-ce que tu dis, Fia ? Ce pays va changer à partir de maintenant. Même ainsi, tu me dis d’abdiquer ? Si c’est le cas, Fia, tu es trompée par ce type là-bas, hein ! »

« ... Père. »

« Tout d’abord, Fia, ça ne se serait pas passé comme ça si tu n’avais pas perdu ! Se pourrait-il que tu aies eu cette intention dès le début et que tu veuilles vendre le pays ? Espèce de traître ! Je n’ai pas de fille comme toi ! »

Je ne supportais pas d’entendre ça. Même s’il subissait un lavage de cerveau, ce n’étaient pas des mots qu’il fallait dire à sa propre fille. Moi aussi, si ma mère m’avait dit quelque chose comme ça quand elle était vivante, j’étais sûr que mon cœur allait se briser.

Cependant, Fia, tout en faisant une expression amère, avait dégainé une épée de rechange qu’elle porte encore et qui n’était pas cassée. Elle avait brandi son épée de la même manière que la dernière fois. Peut-être, qu’il n’aurait jamais pensé qu’elle allait frapper, la tête du comte était tombée alors qu’il avait encore un regard vide.

« ... Je régnerai sur le royaume de Mestoa à partir de maintenant ! En tant que reine Akfia Mestoa ! Si vous dites que vous vous opposerez à moi, vous aussi, vous subirez le même sort que Père ! »

Déclara Fia tout en pointant son épée vers les ministres. Incapables de la reconnaître, les ministres crièrent « traître », « usurpatrice », etc. Fia avait abattu ceux qui criaient les uns après les autres. Jugeant à quel point Fia était sérieuse, les ministres s’étaient finalement calmés quand leur nombre avait diminué de moitié.

Ceux qui avaient survécu furent remontés en haut des squelettes et il n’y avait que moi, Liscia, Mylène, Néron et Fia qui étions restés au sous-sol. Mars et Tierra avaient ramené les enfants qui étaient en danger afin qu’ils puissent rentrer chez eux.

Fia fixa intensément le cadavre de son père. On n’y pouvait rien, hein. Nous étions partis sans faire de bruits et nous nous étions dirigés vers Mars et les autres. Même si c’était quelque chose qu’elle avait décidé d’elle-même, j’avais supposé qu’elle avait besoin de faire le point dans son esprit. J’allais la laisser seule un moment.

◇ ◇ ◇

« Fu, je suis de retour. »

« Content de vous revoir, Lady Fistoria. »

L’homme s’agenouilla sur un genou et baissa la tête à côté du lit où je dormais. Mon serviteur, l’Archange qui commandait l’escouade des Anges, l’unité sous ma supervision directe, Sigurd, attendait mon réveil.

« Je suis de retour, Sigurd. S’est-il passé quelque chose d’étrange ? »

« Rien de particulier. Si je dois dire quelque chose, je suppose que le Saint Roi est venu pour une audience. »

« Aa, ce gros lard, hein. Cet homme se prend peut-être pour une personne remarquable, mais il me regardait, moi, une déesse, avec des yeux remplis de luxure. J’avais pensé le tuer, mais il obéit à mes ordres, alors je vais le laisser vivre encore un moment. »

« Et, cette fois-ci »

« Aa, c’est vrai, j’ai été gêné par quelqu’un qui possédait le pouvoir de cette personne. Même les soldats modifiés ont été facilement tués. »

« C’est-à-dire... devons-nous intervenir ? »

« Laisse tomber pour le moment. Ce n’est pas quelque chose qui nécessite obligatoirement ton apparition. Plus important encore, qu’en est-il des Héros ? Il y a eu un contact ? »

« Non, toujours rien »

Muu..., ennuyeux. C’est aussi la faute de cet homme ! C’était parce que j’avais été tué à ce moment-là que le pouvoir que j’avais à l’origine s’était affaibli et que je devais passer plus de temps à rassembler le pouvoir de cette personne. Tu étais vraiment ennuyeux, Darx. 

En plus, il y avait cet homme que j’avais rencontré aujourd’hui. De toutes les choses, il possédait le même pouvoir que Darx. Aa ! Je serais allée les tuer tous les deux si mes pouvoirs étaient parfaits !

... Enfin, peu importe. Tant que je savais où ils étaient, j’avais de nombreux moyens d’y faire face.

« Appelle le Saint Roi »

« C’est bon ? »

« Je ne sais pas ce qu’il veut dire, mais je vais l’écouter. En échange de ça, je lui dirai de faire ce qui doit être fait. »

J’allais certainement faire en sorte que ces deux personnes s’agenouilleraient devant moi et quand elles supplieront pour leur vie, je les tuerai de mes propres mains.

☆☆☆

Dans le royaume des Semi-Humains

Chapitre 55 : Des visiteurs

« Tes coups manquent de puissance, Mars ! Regarde mes mouvements et attaque ! »

« Euh ! Oui ! »

Mars attaqua avec toute son agilité en dispersant partout de la sueur. Il faisait face, avec son épée se situant haut à droite, et il la balança en diagonale depuis le haut par le bas, mais Liscia, qui lui faisait face, bloqua son épée sans même faire un seul pas.

Il semblerait que Mars savait qu’il en serait ainsi, il déplaça immédiatement l’épée repoussée et attaqua à nouveau. Liscia repoussa l’attaque avec aisance, trouvant l’ouverture chez Mars.

« Pas assez bon ! »

« Gufuu !? »

Elle avait enfoncé de toutes ses forces l’épée de bois dans le flanc de Mars. Mars qui n’avait pas pu arriver à temps pour se défendre avait reçu l’attaque de Liscia dans son intégralité et avait fait un vol plané sur plusieurs dizaines de mètres.

Elle attrapa maintenant la peau du cou de Mars qui avait rebondi plusieurs fois sur le sol et elle l’avait finalement arrêté pour lui montrer ses mauvais points. Je me demandais si c’était mon imagination, mais les yeux de Mars n’avaient-ils pas légèrement roulé en arrière ?

Je pensais à ce qui se passerait dans l’avenir en regardant comment les choses se déroulaient.

Environ six mois s’étaient écoulés depuis que Fia était devenue la reine du royaume Mestoa.

Pendant ce changement de règne, il avait été décidé que le comte était mort suite aux blessures reçues lors de la bataille précédente. Nous avions aussi annoncé que le prince-héritier avait également subi de lourdes blessures, alors il avait cédé le trône à sa sœur aînée, Fia.

Bien qu’il semblerait que les gens pensaient que les choses ne se soient pas passées comme cela, la nouvelle s’était répandue sans problème particulier.

J’avais donné cette explication à Fia, afin qu’elle puisse la donner à la reine mère et à l’épouse du prince héritier. Et parce que j’avais supposé qu’elles connaissaient mon existence, il semblerait que toutes les deux acceptèrent cette explication sans rien relever de particulier.

Tous les ministres avaient pris leur retraite et avaient été complètement remplacés. Je laissais Nero à la tête des ministres. Il utilisait son corps charnel quand il sortait en public, donc je supposais qu’il n’y aurait pas de problème.

Nous nous étions également réunis et avions rencontré les nobles, et parmi eux, il y avait aussi ceux qui avaient demandé Fia en mariage. Dire que ce pays serait paisible s’ils étaient là, etc..

Eh bien, j’avais bien eu ces gars que j’avais chassés après qu’ils voulurent se battre en duel contre mes dullahans, que j’avais placés comme garde personnelle de Fia.

Il y avait actuellement près de 20 dullahans. J’avais utilisé les âmes des chevaliers morts qui avaient été invoqués par la force de Liscia et je les avais créés. Bien que les plus forts n’apparaissent qu’occasionnellement, je les faisais tous escorter Fia. Naturellement, je leur faisais porter leur tête.

La raison pour laquelle j’étais obligé quant à avoir une telle escorte avec elle, c’était que les assassinats avaient augmenté depuis qu’elle était devenue la reine. C’était comme s’ils en avaient après ce pays, et c’était devenu quotidien au début. Par conséquent, je l’obligeais à avoir une escorte avec elle.

Bien que ce soit bien d’avoir des dullahans à l’extérieur de la chambre, je me sentais mal de les mettre dans la chambre quand Fia dormait, donc en plus des dullahans, j’avais aussi créé plusieurs ombres démoniaques avec le sang de Fia.

Bien que leurs rangs soient un peu plus bas que les miens, elles étaient capables de retenir les assassins et de gagner du temps, de se transformer en Fia et de devenir des leurres. Je pensais qu’elles seraient très utiles.

Après cela, les zombies et squelettes avaient également augmenté. J’avais aussi obtenu des espèces supérieures et des espèces mutantes, de sorte que le potentiel de guerre se mettait également en place. J’en avais maintenant que 50 000 au total, mais nous n’aurions aucun problème à nous mesurer à un pays ordinaire.

Cependant, pour nous mesurer à notre objectif numéro un, l’Empire, c’était encore loin d’être suffisant. Si je devais augmenter le nombre de soldats encore plus que cela, le Royaume de Mestoa n’était tout simplement pas suffisant.

« À quoi penses-tu, Sire Hardt ? »

Alors que je regardais, l’entraînement de Liscia et Mars qui avait recommencé, Tierra qui était assise sur le fauteuil roulant qui était un objet magique créé par Chrono, Mylène étaient venus à mes côtés en poussant le fauteuil roulant de Tierra.

Mylène enseignait les enfants que Mars et les autres avaient emmenés, la lecture l’écriture et la magie. Je lui demandais aussi de m’apprendre diverses choses de temps en temps.

Il semblerait qu’elle avait aidé dans un orphelinat quand elle était allée à l’église. On dirait qu’elle aimait les enfants. Il allait sans dire que les nuits étaient devenues intenses depuis leur arrivée.

« Nn ? Je pensais aux choses à faire dans le futur. Bien que la force de notre armée ait augmenté, il est devenu difficile d’augmenter nos effectifs encore plus que cela dans ce pays. Je pensais qu’il était temps d’aller dans un autre pays. »

« ... Ouais. En effet, il peut être difficile d’augmenter notre nombre avec la population de ce pays. Dans ce cas... »

« Créateur, avez-vous une seconde ? »

Alors que Mylène et moi discutions de ces sujets, Nero était apparu dans le sous-sol avec l’appareil de téléportation que Chrono avait créé. Mylène avait été un peu boudeuse parce que sa conversation avec moi avait été interrompue, mais, cela devait être une question assez urgente pour que Néron utilise l’outil de téléportation, elle tira légèrement le fauteuil roulant de Tierra et attendit.

« S’est-il passé quelque chose ? »

« Aah, des visiteurs sont venus dans ce pays »

Des visiteurs ? Si c’est le cas, c’était à Fia et non à moi, qui devions nous en occuper. Pourquoi étais-tu venu jusqu’ici pour m’en informer ? Je penchais la tête sans savoir ce qui se passait.

« Ce sont des visiteurs qui viennent du pays des demi-humains. Si cela n’était que cela, ça se terminerait en leur donnant le droit à une audience avec la reine, mais leur objectif en venant ici est de rencontrer mon Créateur. »

Haa ? Pourquoi sont-ils au courant de mon existence ? Il était vrai que j’avais rencontré le roi et les ministres dans ce pays, mais je portais une robe et je m’assurais de ne pas me montrer la plupart du temps.

De plus, parce que je m’assurais de ne pas sortir ouvertement, les autres pays ne devraient pas connaître mon existence. Il n’y avait que cette déesse de merde qui connaissait mon existence.

« ... Quelqu’un a parlé de moi ? »

Reste à savoir si quelqu’un parmi les anciens ministres qui avaient été autorisés à vivre avait parlé de moi aux autres pays. Cependant, Nero me déclara que c’était peu probable. Un squelette de type oiseau était à côté de ceux qui avaient été autorisés à vivre.

Il les observait constamment et rapportait à Nero que s’ils faisaient quelque chose d’inquiétant, il répondit donc que c’était peu probable.

« C’est plus fort que moi. S’ils connaissaient mon existence, ça ne servait à rien de se cacher. Allons les rencontrer. Hé, Liscia ! »

Bien que je n’avais pas l’obligation de les rencontrer, je voulais au moins savoir comment ils me connaissaient. En plus, ce sont des gens du pays des demi-humains. Je voulais aussi savoir quel genre de personnes ils étaient.

J’avais quitté Mylène, Tierra, et Mars dans le sous-sol. Mars était sur le point de s’évanouir et les yeux étaient à moitié roulés en arrière. J’avais laissé Nero me montrer le chemin et j’amenais Liscia comme escorte. Je montais à l’étage.

J’étais monté dans le château et on m’avait conduit bien sûr à la salle d’audience. Quand je rentrais à l’intérieur de cette pièce, des personnes étaient présentes, et sur le trône se trouvait assise Fia qui portait une robe rouge magnifiquement ornée et les dullahans se tenaient des deux côtés comme s’ils étaient en train de prendre Fia en sandwich.

Et puis, devant les yeux de Fia, il y avait ceux qui semblaient être ceux qui étaient venus du pays des demi-humains. Les dullahans étaient aussi debout le long du mur pour s’assurer qu’ils ne feraient rien de bizarre.

Maintenant, je me demandais ce qu’ils avaient à faire avec moi ?

☆☆☆

Chapitre 56 : L’Objectif des visiteurs (1)

Il y avait un total de sept visiteurs qui étaient venus du pays des demi-humains dans la salle du trône.

Deux hommes et une femme aux longues oreilles et aux cheveux d’or.

Deux hommes barbus, et dont la taille atteignait à peu près ma poitrine.

Un homme dont l’apparence ressemblait à celle d’un humain, mais qui avait des écailles ici et là et une grande queue.

Une femme encore plus petite que ces hommes aux visages barbus, elle mesurait qu’environ 40 cm et elle avait des ailes qui poussaient sur son dos, ce qui faisait un total de sept personnes.

Donc, pour résumer, ceux qui trouvaient ici étaient les races demi-humaines appelées Elfe, Nain, Dragonewt, Fées.

Les elfes avaient beaucoup d’adeptes de la magie et du tir à l’arc, à tel point qu’on les appelait les chasseurs de la forêt. Leurs caractéristiques étaient les longues oreilles et l’abondance des beaux hommes et des belles femmes.

De nombreux nains étaient fiers de leur force. Bien qu’ils soient généralement aussi grands qu’un enfant, des enfants aux adultes, ils possédaient tous une force ridicule. Il semblerait qu’ils soient capables de soulever facilement un humain d’une seule main.

On dit que les dragonewts étaient les descendants des dragons, c’était le croisement entre un dragon et un humain. Il semblerait qu’en raison de leurs capacités générales élevées et du fait qu’ils avaient une résistance magique élevée qui faisait honte aux dragons, il y en avait parmi eux ceux qui agissaient sur le continent en tant que mercenaire.

Enfin, il y avait les fées, ils étaient encore plus doués en magie que les elfes. Au point qu’ils pouvaient faire tomber un pays sans problème avec une dizaine de personnes s’ils le souhaitaient.

C’était en raison que leur corps et leur pouvoir magique étaient faibles qu’ils ne le faisaient pas. Au lieu de cela, parce que la récupération de leur pouvoir magique était plus rapide que celle d’un humain ordinaire, il semblerait qu’ils n’avaient aucun problème à lancer la magie normalement.

Ce groupe nous dévisageait tout en nous regardant fixement, nous qui étions entrés soudainement. J’avais enlevé la robe que je portais en marchant tout en me dirigeant vers Fia.

Fia se leva du siège et se déplaça sur le côté quand je m’approchais du trône. Elle baissa la tête jusqu’à ce que je m’assoie sur le trône. Je supposais que c’était sa façon d’être loyale.

Normalement, je ne montais pas sur le trône comme ça, même si je venais ici secrètement, mais pour l’instant, mes affaires étaient déjà connues de tous. Je supposais qu’il n’était pas nécessaire de se cacher délibérément.

Depuis qu’elle est devenue reine, elle n’était plus aussi hostile envers moi qu’avant. Bien que la façon dont elle m’appelait ne changeait pas, je me demandais quand même si « elle s’est un peu adoucie » était la bonne façon de le formuler. Elle était devenue douce.

Bien que nous ne l’ayons pas encore fait la nuit, nous dormions parfois ensemble. On ne l’avait pas fait parce que c’était toujours quand elle faisait des cauchemars qu’on dormait ensemble.

D’une certaine façon, il semblerait que dans ses rêves le père qu’elle avait tué et les ministres lui faisaient des reproches. Je supposais que c’était quelque chose de psychologique. La culpabilité quand au fait d’avoir tué son père de ses propres mains la tourmentait.

Depuis que j’en avais entendu parler par l’ombre qui la suivait, je m’assurais que l’ombre m’appelait quand elle faisait un cauchemar. Et puis dormir en lui tenant la main était devenu la routine quotidienne de cette moitié d’année.

Au début, elle avait été surprise quand elle s’était réveillée le matin parce que j’étais à côté d’elle, j’avais été renvoyé par un bon coup de pied, mais, peut-être qu’elle s’y fût habituée récemment, elle avait cessé d’être surprise.

Bien sûr, je n’avais pas oublié Mylène. Fia ne faisait pratiquement pas de cauchemar la nuit suivante, peut-être grâce au fait que j’avais dormi avec elle, je passais ainsi la nuit suivante avec Mylène.

C’était par hasard que j’avais naturellement fini par alterner entre les deux une nuit sur deux. Je me rattrapais en faisant une nuit intense, donc Mylène était aussi satisfaite de ça.

En pensant à de telles choses, j’avais pris place sur le trône. Ouah, c’était dur. Beaucoup d’or et d’argent avaient peut-être été utilisés pour le rendre prestigieux, donc c’est assez robuste. Il était difficile de s’asseoir dessus. C’était incroyable de voir comment Fia pouvait s’asseoir sur une chaise si dure. Je lui ferai un massage du dos la prochaine fois.

D’accord, il était temps d’entrer dans le vif du sujet. En me voyant soudainement assis sur le trône, les demi-humains me regardèrent d’un air méfiant. Parmi eux, il y avait ceux qui tournèrent leur animosité contre moi, eh bien. C’étaient les deux elfes mâles. Pour une raison quelconque, ils me regardaient avec des yeux remplis d’animosité. Ça m’énervait, alors devais-je les tuer ? Cependant, avant que je ne puisse le faire.

« « Ghaa !? » »

Les deux elfes mâles avaient été saisis à la tête et écrasés au sol par l’homme dragonewt. Les seuls qui avaient été surpris par cette action avaient été l’elfe femelle qui se tenait à l’avant et la femme de la race des fées qui se tenait sur l’épaule de l’elfe.

Puisque les deux nains avaient aussi pris une position de combat, si le dragonewt n’avait pas fait un geste, je suppose qu’ils l’auraient fait à sa place.

À l’inverse, la femme de la race des elfes et la femme de la race des fées ne semblaient pas être très douées pour les questions de combat. Toutes les deux n’avaient pas remarqué leurs intentions de tuer.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Arg, pourquoi les as-tu frappés tous les deux ? »

« Melda. Ces deux-là libéraient leur intention meurtrière envers le Seigneur Hardt et c’est pour ça que nous sommes venus ici. Nous aurions tous été tués si nous n’avions pas été prudents. Seigneur Hardt, pardonne-nous s’il vous plaît »

Bien que la femme de la race des elfes, Melda, avait été surprise par ce qu’avait dit le Dragonewt, en voyant Arg et les deux hommes de la race des nains baisser la tête, Melda baissa aussi la sienne dans la panique.

« Ça n’a pas d’importance, tant que vous vous en occupez bien. Cependant, il n’y aura pas de prochaine fois. »

Melda et les autres acquiescèrent à mes paroles. Libérer une légère intention meurtrière à leur encontre aurait aussi pu être efficace.

« Et quelle est la raison pour laquelle vous êtes venus ? Après, je veux que vous me disiez comment vous êtes devenu au courant de mon existence. »

Comme je le pensais, celle qui avait réagi à mes paroles était la femme-elfe qui était la personne là plus en avant, Melda. Il semblerait qu’elle assume un certain rôle, comme celle d’un leader parmi ces membres.

« Oui. Tout d’abord, permettez-moi de me présenter. Je viens du pays des demi-humains, je suis la Deuxième Princesse du Royaume Mercure, Melda Mercure. La personne de la race de fées qui se trouve sur mon épaule est Snow, l’homme de la race des dragonewts se nomme Arg, les deux hommes de race des nains se nomment Saygen et Taldor. Et puis, les deux hommes qui vous ont manqué de respect envers le Seigneur Hardt sont... »

« Ah, c’est bon pour ces deux-là. Je n’ai pas l’intention de me souvenir d’eux. »

« Com-Comprise. Et, la raison pour laquelle nous sommes venus dans ce pays cette fois-ci, c’est, Seigneur Hardt, nous sommes venus vous demander de l’aide. »

Pour mon aide, hein. Je ne savais pas comment la conversation s’était transformée en quelque chose comme ça, mais, tout d’abord...

« Et la raison pour laquelle vous me connaissez, c’est ? »

« Ah, oui. La raison pour laquelle nous sommes venus dans ce pays et la raison pour laquelle nous connaissons le Seigneur Hardt, c’est ma mère. Ma mère est la reine du Royaume Mercure, nous sommes venues ici sous l’ordre de Sa Majesté Elfrail Mercure. Nous avons pu connaître l’existence du Seigneur Hardt grâce à un certain pouvoir de Sa Majesté. »

« Un certain pouvoir ? C’est à dire ? »

« ... Mes excuses. Je ne peux pas en parler ici maintenant. Cependant, je peux vous jurer que c’est un pouvoir qui ne vous fera aucun mal, Seigneur Hardt. »

Humph, on ne dirait pas qu’elle mente, alors peut-être qu’elle était liée par quelque chose pour ne pas pouvoir parler ? Si je voulais poser des questions sur la raison pour laquelle ils me connaissent, je n’avais pas d’autre choix que de rencontrer la reine.

Je ne peux pas ne pas la rencontrer. Bien que je ne sache pas quel genre de pouvoir elle avait, c’était une capacité qui était capable de localiser malgré le pouvoir qui me cachait. Je pensais que cela deviendrait réellement problématique à l’avenir si je ne trouvais pas une sorte de contre-mesure.

En plus, je pensais justement aller dans un autre pays. Je m’intéressais aussi un peu à un pays où résidaient les demi-humains. Pour l’instant, j’allais demander pourquoi ils étaient venus.

« Et la raison pour laquelle vous êtes venus, c’est ? »

« Oui, la raison pour laquelle nous sommes venus, c’est que nous sommes venus chercher le messie de notre pays, Seigneur Hardt, notre sauveur ! S’il vous plaît, sauvez notre pays ! »

... Messie, hein. Je ne comprenais pas.

☆☆☆

Chapitre 57 : L’Objectif des visiteurs (2)

« ... Je ne comprends pas. Pourquoi suis-je le messie, et votre sauveur ? »

Je ne pouvais pas m’imaginer en train de sauver quelqu’un. Et encore moins la race des demi-humains, que je n’avais aucune obligation de sauver. En réalité, Liscia faisait l’idiote à mes côtés. Je jouerai au tennis avec cette tête après.

« Tout d’abord, je parlerai de la situation actuelle de notre pays. Dans notre pays, il y a quelque chose qui s’appelle “l’Arbre de la Divinité” dont on dit qu’il aurait été créé par la déesse Fistoria. »

L’Arbre de la Divinité, hein ? J’allais peut-être vraiment m’en débarrasser quand je le verrai. Encore plus après qu’on m’avait dit que c’était la déesse qui l’avait créé.

« Grâce à cet Arbre de la Divinité, une source inépuisable d’eau jaillit, diverses herbes et de nombreuses cultures poussent à la base de l’arbre. Cependant, le problème a commencé à se poser il y a plusieurs mois. »

« Problème ? »

« Oui. L’Arbre de la Divinité a soudain commencé à porter un fruit. »

... Quel était le problème avec ça ? C’était un arbre, donc il doit porter un fruit ou deux, non ? J’avais réfléchi à ça et j’avais regardé autour de moi et tous ceux qui venaient du pays des demi-humains faisaient des expressions perplexes. Melda faisait également une expression similaire tout en poursuivant la conversation.

« Je sais ce que pense le Seigneur Hardt. Je penserais la même chose si ce fruit est inoffensif... »

« Alors, il y a un problème, hein ? »

« Oui. Le fruit qui a poussé, ce n’est pas un vrai fruit... c’est un œuf. »

... c’est quoi ce bordel, hein ? N’importe qui pouvait s’imaginer ce qui s’était passé après qu’on lui avait dit tout cela. Je supposais que l’œuf avait éclos et qu’un monstre était apparu de l’intérieur.

« Et le monstre qui est sorti de cet œuf est ? »

« ... C’est une bête divine. »

... Quelque chose au-delà de mon imagination était apparu. Dire qu’une créature légendaire comme la Bête Divine était apparue. Cela devait être quelque chose à voir avec cette déesse, cette femme merdique.

La Bête Divine... comme son nom l’indique, était une bête qui possédait la puissance d’un Dieu. Bien qu’il fasse partie des monstres, sa force était incomparable à celle d’un monstre ordinaire. S’il devenait fou, la terre se fendrait, l’atmosphère tremblerait, et il détruirait tout. Un pays comme celui-là disparaîtrait en un instant.

« C’est un miracle que le pays ait survécu même si une telle monstruosité est apparue »

« Oui, c’est grâce à chaque ancien qui le bloque actuellement que les pertes sont en quelque sorte réduites au minimum. Mais c’est aussi... »

« C’est une question de temps, hein »

Cependant, je ne pensais pas pouvoir les sauver en y allant. Mais, une bête divine, hein. Je voulais le tuer et en faire mon subordonné. Si je le faisais, mes effectifs militaires augmenteraient considérablement. Comme je pensais à de telles choses.

« Sa Majesté m’a dit ces mots : “Vous pouvez avoir le cadavre du moment que vous le vaincrez.” »

Je devinais le pouvoir de la reine vu qu’elle avait pu lire le futur à ce niveau. Je me demandais ce que je devrais faire. Même si je ne savais pas si j’étais capable d’y aller et de le vaincre, mais je supposais que c’est mieux d’y aller que d’y penser ici.

« Qu’elle est cette bête divine ? »

« La Bête Divine qui est née de l’arbre de la Divinité est un loup appelé Fenrir qui contrôle la foudre. Il mesure environ dix mètres et il traverse la terre à une vitesse divine. Ses griffes acérées mutilent tout et le simple contact avec la foudre dont il est constamment recouvert vous brûlera. C’est la Bête Divine qui est apparue cette fois-ci. Et puis, celui qui peut aller à l’encontre du monstre qui possède le pouvoir Divin est... »

« ... Moi qui possède un pouvoir similaire, hein »

Melda acquiesça face à mes paroles... plutôt, je supposais qu’elle avait entendu même cela de la Reine. Il était vrai qu’avec mes pouvoirs, je pourrais être capable d’affronter Fenrir. Eh bien, ce n’était pas certain.

« ... Cependant, le problème n’est pas seulement la Bête Divine. »

« Hein ? »

Tandis que je réfléchissais à la façon dont je devais affronter la Bête Divine, Melda m’avait soudainement dit quelque chose comme ça. Même moi, j’avais fait entendre une voix idiote. Il y avait encore autre chose ?

« Il s’est réveillé il y a environ un mois et l’Empire nous a soudainement attaqués sans déclaration de guerre. Leur armée est d’environ 300 000 soldats. C’est quelque chose qui est arrivé trop soudainement, pour nous qui avions tout consacré à combattre la Bête Divine. Ainsi, nous avons été lents à agir, au moment où nous avons rassemblé nos troupes et arrêté l’armée de l’Empire, un tiers du pays avait déjà été envahi ».

Je supposais que ce n’est pas une coïncidence. Si c’était un pays aussi grand que l’Empire, ils devraient pouvoir faire entrer des espions dans le pays des demi-humains. Ils prévoyaient de profiter du moment où la plus grande partie de la force militaire du pays des demi-humains était dirigée contre la Bête Divine pour l’envahir, hein.

Cependant, ça devient quelque chose de vraiment gênant. Ma motivation à y aller s’était également émoussée.

Mais, si j’y allais cette fois-ci, je pourrais être exigeant envers le pays des demi-humains et je pourrais probablement être capable de briser les forces de l’Empire sans dépenser une grande partie de ma propre force militaire.

De plus, je supposais que nous serions également en mesure d’accroître nos effectifs militaires. Mais si je n’y allais pas, il n’y avait aucune chance de gagner.

« Et, au cas où nous irions résoudre le problème, que fera le pays des demi-humains pour moi ? »

« Oui, en ce qui concerne la Bête Divine et les autres, comme je l’ai dit précédemment, nous vous offrirons tous les cadavres. Si vous résolvez aussi l’autre problème, nous offrirons notre aide dans votre objectif, Seigneur Hardt. C’est ce que Sa Majesté a dit. »

Je supposais que si elle en savait autant, elle connaissait aussi mon but. Elle me l’avait proposé en plus de le savoir. Je m’intéressais de plus en plus à cette reine.

« J’ai compris. Je vais en discuter un peu, alors donnez-moi un peu de temps. Je donnerais ma réponse demain. »

« Compris. »

La discussion s’était alors terminée... maintenant, qui devrais-je amener avec moi. J’allais demander à Nero de donner des ordres en mon nom pour qu’il reste. Liscia était ma plus grande force de combat. J’allais devoir l’emmener.

Et ensuite, devrais-je faire vivre à Mars l’expérience du champ de bataille... bien que moi, celui qui disait une telle chose, je n’en avais aussi aucune expérience.

Je me sentais mal pour Mylène, mais elle restera ici. Je ne pouvais pas l’emmener dans un endroit dangereux. D’accord, j’allais le faire... Je me demandais si elle avait quelque chose à dire à ce sujet.

☆☆☆

Chapitre 58 : Au pays des demi-humain

« ... C’est, c’est fatigant, hein, Seigneur Hardt. »

« Aah, je ne pensais pas qu’elle détesterait ça à ce point. »

Je m’assis sur la chaise tout en soupirant. Hier, Mylène avait été terriblement têtue. Je ne pensais pas qu’elle détesterait à ce point se séparer de moi.

C’était la nuit où j’avais décidé d’aller dans le pays demi-humain. Naturellement, je ne pouvais pas laisser Mylène dans l’ignorance de mon départ, alors je lui ai parlé immédiatement de la situation actuelle du pays des demi-humains et du fait que je devais y aller.

Mylène, bien sûr, avait dit qu’elle me suivrait, mais cette fois-ci c’était trop dangereux, alors je l’avais convaincue de rester ici... mais j’avais rencontré une résistance énorme. Une résistance telle que je ne pouvais pas le mettre en mots.

Quand elle m’avait enlacé en me disant qu’elle ne voulait pas être séparée de moi, elle m’avait amené dans la chambre et était sur le point de m’attacher avec des chaînes. Comme on pouvait s’y attendre, j’avais paniqué. Après ça, j’avais passé toute une nuit afin de réussir à la convaincre.

« Kuku, je suppose que c’est la peur qu’a Mylène de rester seule ici, séparé du Maître. N’avez-vous pas épuisé toute votre chance en tant qu’homme, mon cher Maître ? »

Liscia, qui était assise à côté de moi, me taquinait le flanc avec son coude. J’avais pensé un moment à jeter sa tête par la fenêtre, mais, d’une façon ou d’une autre, je me contrôlais.

Bien qu’elle se soit calmée quand nous étions partis, j’étais encore un peu inquiet. Peut-être pouvait-elle dire que je m’inquiétais pour Mylène, Liscia me regarda et rit ainsi : « Nyufufu ». Avais-je vraiment besoin de me contrôler ainsi, hein ?

« Waaaa !? At-Attendez, Maître ! Ah, arrêtez de m’attraper la tête ! Ne va-t-elle pas se détacher !? »

J’avais accroché à la tête de Liscia et elle m’en empêchait. Après un certain temps, Mars vint entre nous deux et nous arrêta. Merde ! Juste quelques secondes de plus, et je l’aurais eu.

« Haa, haa, haa... c’était pas loin. Un peu plus et ma tête se serait détachée »

« Je veux dire, j’essayais de te l’enlever. Et c’est quoi ce rire tout à l’heure ? Je vais m’y accrocher à nouveau si tu ne le dis pas vite, d’accord ? »

« Il n’y avait pas d’intention étrange derrière tout ça. Comment dire, n’est-ce pas génial que vous puissiez avoir quelqu’un de précieux ? Jusqu’à récemment, même si vous n’aviez pas l’intention de mourir avant d’avoir terminé ce que vous aviez prévu de faire, vous faisiez des choses qui étaient très dangereuses. Comme le bracelet et le collier. »

... Une personne précieuse, hein. C’était vrai que Mylène était mon bien le plus précieux, donc je détesterais la laisser derrière et mourir avant. C’était en effet ce que disait Liscia si j’y pensais de cette façon, mais d’une certaine façon, c’était irritant d’entendre Liscia me le faire remarquer. J’avais ainsi silencieusement...

« Quoi ? Pourquoi vous accrochez-vous encore à ma tête ? Ar-Arrêtez ça ! Ça, ça va s’enlever ! »

... arracher avec force la tête de Liscia. Je l’enlevais avec assez de force pour faire un bruit d’éclatement et je lui pris la tête avec mes deux mains. Son corps agitait les bras et sa tête me regardait avec des yeux larmoyants.

Je fis un large sourire tout en chuchotant à son oreille. Liscia se figea et son visage devient très vite rouge.

Je lui avais ensuite ramené la tête sur le corps et, timidement, elle avait attaché sa tête, avait regardé par la fenêtre et s’était arrêtée de bouger. Mars me demandait ce que j’avais dit, je lui avais légèrement exprimé ma gratitude. Elle était aussi ma chose précieuse. Je devais la remercier de temps en temps.

« Ne-Néanmoins, c’est un beau paysage, hein. Dire qu’on peut voir le sol depuis le ciel ! »

Et peut-être parce qu’il ne supportait pas cette atmosphère étrange, Mars jeta un coup d’œil par la fenêtre et s’amusa à regarder le paysage. C’était parce que le moyen de transport que nous utilisons actuellement pour aller jusqu’au pays des demi-humains était quelque chose d’unique.

Ce que nous chevauchions actuellement était un monstre qui appartenait à l’espèce des Dragons appelée Wyvernes. Le tempérament de races dragoniques était fondamentalement sauvage et même un certain nombre possédaient assez de force pour faire tomber une ville.

Parmi les espèces de dragons, les Wyvernes étaient une espèce de dragons volants, et leurs caractéristiques étaient leurs griffes acérées comme des rasoirs et leurs grandes ailes au lieu de pattes avant. Bien qu’une Wyverne dans la nature soit quelque chose d’assez dangereux, il semblerait qu’il soit possible de l’élever comme monture s’il s’agissait d’œufs éclos.

Il semblerait que même parmi elles, la Wyverne que nous chevauchions actuellement était une Wyverne unique à l’usage personnel de la famille royale. Je supposais qu’on y avait droit parce que c’était Melda, qui est la seconde princesse, qui l’utilisait. Il semblerait que son corps soit près de deux fois plus grand qu’une Wyverne ordinaire, et il semblerait que sa vitesse et sa force soient également différentes. Je ne savais pas à quel point c’était différent puisque je n’avais jamais monté une Wyverne ordinaire avant.

Il était prévu que nous arriverions du royaume des demi-humains en une demi-journée si on utilisait cette Wyverne. C’était assez rapide si je considérais qu’il fallait deux jours à une Wyverne ordinaire. Néanmoins, même une Wyverne ordinaire aurait été plus que suffisante. Il semblerait que nous aurions dû nous résoudre à faire un voyage d’un mois si nous avions eu l’intention de partir en calèche.

« C’est ça !? »

Alors que je me disais : « Je veux une Wyverne. », tout en regardant le paysage qui était visible de la fenêtre, Melda qui était assise sur le siège avait fait entendre sa voix.

Melda, qui élevait la voix, regardait aussi l’extérieur par la fenêtre. Je me demandais s’il y avait quelque chose. Je m’approchais aussi de la fenêtre et je regardais dehors par derrière Liscia et... Ah, c’est ça, hein. Un grand nombre de personnes se battaient sur le terrain.

Je ne voyais que des petits points noirs qui se tortillaient devant mes yeux, mais Melda pouvait probablement dire qui c’était. Et puis, à en juger par sa réaction, on dirait que le pays des demi-humains combattait l’Empire.

Après avoir vu ce spectacle, Melda nous regarda et déclara au conducteur qui ordonnait à la Wyverne d’avancer.

« Melda, descendons de là. »

« Eh ? M-Mais... »

« Quoi qu’il en soit, nous affronterons l’Empire. Je suppose que cela ne présente pas d’inconvénient si on le fait maintenant. Liscia a aussi des démangeaisons. »

« Je, je ne me sens aucune démangeaison ! Je me sens juste un peu excitée ! »

... On dirait que ce n’était pas si différent que ça. Et à l’opposé de cela, c’était Mars qui faisait des bruits et se sentait nerveux. Ce serait génial qu’il s’y habitue un peu avec cette bataille.

☆☆☆

Chapitre 59 : Intervention en temps de guerre

« ... C’est terrible... Hmph ! »

« ... Ne vomis pas à l’intérieur, Mars. »

En m’approchant lentement du champ de bataille, grâce au fait que je m’étais approché de très près, j’étais capable de différencier les couleurs présentes sur le terrain qui, jusqu’à présent, n’était pour moi que des points noirs qui bougeaient. Et en même temps, je sentis l’odeur du sang qui se répandait. Mars, qui s’était fait avoir par tout cela, faisait actuellement une tête nauséeuse.

Je supposais que c’était inévitable jusqu’à ce qu’il s’y habitue. Je pensais que je devais moi-même m’y être habitué.

Néanmoins, je ne savais pas si je devais dire que cela se passait comme prévu. Les troupes du pays des demi-humains étaient repoussées. Quant à leur nombre, il y avait environ 20 000 soldats de l’Empire pour environ 4 000 soldats pour le pays des demi-humains.

Il y avait beaucoup de Nains comme avant-gardes et d’Elfes comme arrière-gardes pour le pays des demi-humains. J’en avais entendu parler en venant ici et, comme je le pensais, c’était probablement parce que le taux de population des Nains et des Elfes était plus élevé. Après tout, c’était aussi, semblait-il, la raison pour laquelle un elfe servait de souverain au pays des demi-humains.

Cependant, il semblerait que l’Empire avait également pris en considération les contre-mesures à utiliser dans une guerre contre le pays des demi-humains, vu qu’il utilisait des objets magiques qui supprimaient la puissance de la magie. De ce fait, la magie dans laquelle les Elfes étaient bons n’avait pas vraiment d’effet, et quand ils se heurtaient aux Nains qui se vantaient de leur force, ils les poignardaient de loin avec leurs lances. C’était une scène assez désagréable.

« Oh, ils nous ont remarqués »

Les soldats de l’Empire qui avaient remarqué la Wyverne volant dans le ciel avaient jeté de la magie les uns après les autres. Et bien que la Wyverne avait en quelque sorte évité la magie, mais c’était passé assez proche. De plus, elle oscillait terriblement.

... c’était ennuyeux. Elle se balançait inlassablement de gauche à droite. J’avais alors activé environ 4 Érosions Solaires autour de la Wyverne. Ces sorts réagirent à la magie qui venait vers nous et les interceptèrent.

Après ça, de manière satisfaisante, la Wyverne avait aussi commencé à voler de façon stable. La Wyverne dont le vol avait été stabilisé se déplaça vers l’arrière des troupes du pays des demi-humains. Sur le chemin, j’avais jeté par la fenêtre un objet magique que Chrono avait créé au sol. C’était l’objet magique de téléportation que nous avions utilisé lorsque nous avions attaqué précédemment le royaume de Mestoa.

Bien qu’il y avait eu quelques soldats de l’Empire qui avaient été surpris par le rocher qui était soudainement tombé du ciel, ils étaient morts avant de faire entendre leur voix, alors qu’ils avaient été écrasés par les Opus Killer qui s’étaient téléportés.

« ooooOOOOOOOO ! »

Leur nombre était d’environ 200. Les mouvements des soldats de l’Empire voisin s’émoussèrent à cause des monstres grotesques qui apparurent soudain dans leurs rangs. Pendant ce temps, ils avaient été écrasés les uns après les autres par leurs bras gigantesques.

« ... C’est quoi, ça ? »

« Ce sont mes sous-fifres. Donc vous n’avez pas à vous en faire. J’ai fait en sorte qu’ils ne visent que les soldats de l’Empire. »

Il n’y avait pas que les soldats de l’Empire qui avaient été surpris par les Opus Killer qui étaient soudainement apparus, Melda et les autres qui les voyaient pour la première fois avaient également été surpris. Bien qu’elle continuait de s’inquiéter malgré mes paroles, elle faisait avancer la Wyverne.

« Hé, Maître ! Puis-je aussi y aller ? Je peux ? »

Liscia qui était étincelante et excitée me le demanda en me montrant du doigt le champ de bataille. Oui... pourquoi pas ? Ce n’était pas comme si elle devait écouter mes ordres pour chaque chose de toute façon.

« D’accord, alors, on va y aller. Melda, je te laisse Mars. »

« Eeh ? Ah, oui, oui... eeeh ? »

Liscia sauta joyeusement de la fenêtre quand je lui avais donné ma permission. Comme prévu, Mars n’était toujours pas capable de faire quelque chose comme ça, alors je l’avais laissé à Melda.

J’avais suivi Liscia et je sautais aussi. J’activais plusieurs sphères dans les airs, je les transformais en prises de pied avant de regarder le champ de bataille. Quant à Liscia qui avait sauté la première

« Haahahaahahaaa ! Allons-y, allons-y ! Seconde Épée — Épée de fer brisant les rochers ! »

Liscia avait saisi son épée courte de couleur cendre. C’était une épée qui présentait une rondeur à son extrémité. Elle utilisa l’élan de la chute et balança son épée vers le bas. Pas pour taillader, mais pour frapper.

« Ha ! »

Liscia frappa l’épée sur le sol en même temps qu’elle atterrit dessus, et brusquement le sol se trouvant autour de l’endroit où elle se tenait avait sailli. À cause du sol qui s’était soudainement bombé par dessous, les soldats avaient perdu l’équilibre et ils se firent transpercer sans pouvoir l’éviter.

Liscia se heurta alors à la ligne ennemie. Je supposais qu’il y en avait peu qui pouvaient l’arrêter dans son état actuel. D’accord, je ne pouvais pas non plus perdre contre elle.

J’étais aussi descendu vers le sol. J’avais augmenté le nombre de sphères qui volaient autour de moi, il y en avait maintenant 10. J’en transformais 2 en faux, 3 en prises de pied de forme circulaire, et les 5 autres en épées courtes. Je lâchais les épées courtes vers un soldat qui m’avait remarqué.

Le soldat essayait de bloquer avec son épée, mais celle-ci pénétra facilement dans l’épée et poignarda ensuite la tête du soldat. Elle poursuivit son chemin pour pénétrer son corps puis elle s’envola vers un soldat voisin. Les soldats paniquèrent à la suite de cette attaque soudaine.

Alors que j’étais descendu sur le sol entre-temps, je changeais la forme des disques que j’avais utilisés comme point d’appui en épées courtes et j’avais fait face aux soldats.

« Qu’est-ce qui se passe ici ? »

« Lui, est-il descendu du ciel !? »

J’avais ignoré les soldats qui firent entendre leurs voix confuses les uns après les autres tout en balançant ma faux. Je la balançais tout simplement horizontalement. C’est ainsi que les corps des soldats furent divisés en deux, ce qui était décevant.

J’avais ensuite infusé de mon pouvoir magique, puis j’avais combiné les cadavres, pour en faire des Opus Killers. Les soldats de l’Empire paniquèrent face aux Opus Killers qui apparurent soudainement... ou non, ils avaient été abattus les uns après les autres avant même que cela ne se produise.

J’étais la cible d’une pluie de flèches. Les épées courtes bougèrent et les bloquèrent. On me tirait dessus à une certaine distance. Au moment où je l’avais réalisé, tous les Opus Killers que j’avais créés avaient été abattus, et on me tirait même dessus sans repos.

Cependant, il semblerait que ce soit quelqu’un de très compétent. Il me visait constamment sans frapper personne d’autre, même s’il y avait autant de soldats alliés. J’étais un peu intéressé, mais... c’était irritant.

J’avais 4 épées courtes pour me défendre et 4 autres qui attaquaient les soldats autour de moi. Je me dirigeais dans la direction d’où les flèches arrivèrent sans repos, mais la densité des attaques se renforçait à mesure que je me rapprochais.

Après avoir continué pendant un certain temps, j’étais finalement arrivé dans une position assez proche pour que je puisse enfin voir la personne, et celui qui tirait les flèches était une femme. Il y avait plusieurs soldats qui portaient des carquois autour d’elle. C’était pour ça que les flèches ne s’étaient pas arrêtées.

Intéressant. Pourquoi n’aurions-nous pas une passe d’armes pour voir si je serai abattu en premier ou si je m’approcherais suffisamment de toi pour t’abattre en premier ?

☆☆☆

Chapitre 60 : Retraite

La femme archère lâcha sans cesse ses flèches sur moi. J’allais de l’avant en bloquant tout avec mes épées courtes, mais les flèches de la femme archère ne s’arrêtaient pas. Son élan ne faiblissait pas du tout, au contraire, elle avait sacrément augmenté la quantité de flèches qu’elle tirait. Comment pouvait-elle tirer trois flèches à la fois ?

Tout en trouvant ceci très mystérieux, je continuais à aller de l’avant et, naturellement, il n’y avait aucune chance que les flèches se soient arrêtées. Les charges des soldats dans les environs augmentaient également en intensité à mesure que je me rapprochais de la femme archère.

Comme je le pensais des soldats de l’Empire. Les compétences des soldats augmentaient à mesure que je me rapprochais d’elle, surtout ceux qui portaient une armure différente des autres soldats. Je supposais qu’ils faisaient partie de la même escouade puisque la femme archère portait une armure similaire, quoique plus chic.

« Je n’aime pas le fait qu’il s’approche de Lady Cécilia ! »

« Attention aux épées courtes ! Elles tranchent même le fer ! »

« Faites également attention à la faux ! Prenez de la distance et utilisez la magie... »

Les soldats qui m’entouraient prirent peu à peu des contre-mesures en regardant mes mouvements. C’était quelque chose que mes morts-vivants n’étaient pas capables de faire.

Petit à petit, ils s’éloignèrent de ma faux et me lancèrent de la magie. En plus de cela, la femme archère continuait de m’envoyer des flèches, c’était celle qui s’appelait Cécilia.

« Comme c’est irritant. Je vais d’abord m’occuper des magiciens. »

Je ne pouvais pas arrêter Cécilia parce qu’il y avait encore une certaine distance entre nous, mais si c’étaient les soldats des environs, je pouvais les arrêter. Je vais d’abord m’occuper des soldats qui m’entourent.

Je m’étais précipité vers les soldats qui me jetaient de la magie. Les soldats essaient de s’enfuir, paniqués, mais j’étais plus rapide. Je balançais la faux et coupais les bras qu’ils avaient mis devant eux pour lancer la magie.

Je tournais la faux et je m’étais placé contre l’abdomen d’un soldat qui n’avait qu’un bras. J’avais alors utilisé ce soldat comme un bouclier et j’avais avancé ainsi. Après avoir suffisamment pénétré dans le groupe de soldats, j’avais arrêté d’avancer ainsi et j’avais coupé le soldat de haut en bas avec la faux.

Trois soldats essayèrent de profiter de cette ouverture pour s’approcher par-derrière, mais j’avais envoyé vers eux les épées courtes qui voltigeaient dans les airs. Après avoir percé leur armure au niveau des jambes et des genoux pour arrêter leurs mouvements, j’avais balancé ma faux depuis l’un des côtés.

Les soldats furent coupés en deux en un instant. La magie avait été lancée depuis l’autre côté pendant ce temps. J’avais alors fait couper la magie qui volait vers moi avec mes épées courtes, puis j’avais envoyé mes épées courtes vers ces soldats.

Les unes après les autres, mes épées transpercèrent les soldats qui étaient sur le point de lancer une nouvelle attaque magique, mais... leur nombre ne diminuait pas. Je supposais que je devais aussi augmenter le nombre de mes soldats. J’avais donc vers mes pouvoirs magiques dans les cadavres.

Les soldats qui se méfièrent de moi s’étaient soudainement arrêtés et s’étaient immobilisés. Des flèches me tombaient dessus, mais je les bloquais avec mes épées courtes. Je supposais que, même si c’était de courte durée, tout irait bien même si je ne bougeais pas.

Au fur et à mesure que mon pouvoir magique se diffusait dans les cadavres, les cadavres immobiles avaient commencé à bouger. Et puis, ils attaquèrent les soldats des environs. J’avais aussi réparé les corps qui avaient été coupés en deux pendant que j’y étais.

Voir des camarades qui se battaient à vos côtés il y avait peu de temps et qui étaient maintenant votre ennemi devait être un sacré choc pour eux. Je ne le comprenais pas, mais je supposais que c’était quelque chose d’effrayant. Sans parler de ceux qui venaient juste de mourir maintenant.

J’avais profité de la mise à terre de chaque soldat pour avancer plus en profondeur dans le camp ennemi. Je faisais tourner autour de moi toutes les épées courtes, et elles agissaient comme un bouclier qui unissait l’attaque et la défense. Toutes les flèches qui étaient tirées rapidement étaient ainsi repoussées par les épées courtes qui m’entouraient.

Mais ils ne m’avaient pas laissé m’approcher aussi facilement. Un épéiste était apparu à côté de la fille. Il portait un masque sur le visage, donc je ne pouvais pas le voir, mais d’après son physique, j’avais supposé que c’était un homme.

Alors que je relâchais mes épées courtes, l’homme les repoussa précisément avec son épée. Je ne pouvais pas non plus trancher cette épée, alors je supposais que c’était une épée assez tranchante. Si c’était impossible avec les épées courtes, alors qu’en sera-t-il avec la faux !

« Fuu ! »

« uu ! »

Gakinn ! L’homme arrêta la frappe de ma faux. Puis il glissa son épée contre elle et il la balança vers moi. Au moment où je détournais mon visage vers l’arrière afin d’éviter le coup, cette fois il se pencha vers moi.

J’avais bloqué l’épée qui était frappée vers le bas avec la lame de la faux et j’avais donné un coup de pied dans l’abdomen non protégé. Bien que l’homme l’ait immédiatement bloqué de la main gauche, il n’y avait aucune chance qu’il ait pu bloquer la force due à mes muscles renforcés, il avait été ainsi emporté.

Alors que je m’apprête à le poursuivre, de nombreuses flèches vinrent voler de côté. Je supposais que ces deux-là formaient un duo. L’homme retenait l’ennemi pendant que la femme tirait. Je supposais que c’était quelque chose comme ça.

J’avais tourné la faux pour repousser les flèches. Entre-temps, je lâchais les épées courtes pour mener la poursuite, mais l’homme s’était levé et s’était rétabli. Il les avait repoussés avec son épée une fois de plus assez rapidement. La blessure que j’avais pu lui faire n’était aussi qu’une égratignure. Mais cette égratignure était fatale.

Alors que je devais faire attention aux flèches de l’archère tout en faisant face au gars qui respirait un peu fort, un soldat s’approcha du côté de la femme archère. Elle prêta l’oreille à ce que le soldat avait à dire, tout en me regardant fixement. Je supposais qu’il s’interposerait entre nous si je profitais de l’occasion pour attaquer maintenant.

Les regards se poursuivirent pendant un certain temps et,

« Nous battons en retraite ! À toutes les troupes, retraite ! »

Cria la femme archère. Au même moment, un cor avait retenti brusquement. Alors que la femme archère me foudroyait du regard, elle regardait dans la direction des soldats qui étaient au combat. Tous mes pions avaient été tués avant même que je m’en rende compte.

Les soldats de l’Empire se replièrent les uns après les autres. Mais j’avais tué ceux qui avaient essayé de me tuer lors de leur passage.

Au bout d’un moment, Liscia, qui portait une épée couleur cendre, arriva. Je supposais que sa peau était brillante parce qu’elle était décemment satisfaite.

« Umu, c’est la première fois que je me bats avec les soldats de l’Empire, mais ils sont assez bien entraîné. Ça a fait un bon exercice d’échauffement ! »

... Elle les louait et malgré cela ce n’était pour elle qu’un exercice d’échauffement, hein. Liscia, elle est vraiment surpuissante, hein.

Nous étions retournés tels quels au campement où se trouvaient Melda et les autres. Autour de cet endroit s’étaient rassemblés les blessés, qui étaient assis ou couchés. Les cadavres étant alignés à un endroit qui se trouvait un peu plus loin...

Je les veux. Je me demande si elle me les donnerait. Probablement pas.

Je m’étais dirigé vers l’endroit où se trouvaient Melda et les autres tout en ayant l’impression que c’était vraiment du gâchis. Melda et les autres étaient à l’intérieur d’une simple tente qui était installée dans le campement. Elle était juste un peu plus grande qu’une tente ordinaire. Je suppose que c’était fait pour pouvoir rassembler beaucoup de personnes dedans.

J’étais rentré à l’intérieur de la tente pour y trouver Melda et les autres qui discutaient de diverses choses. Un nain, qui portait une splendide armure, était aussi là. Mars était assis sur une chaise et avait l’air un peu mal à l’aise.

Melda qui avait remarqué que nous étions venus ici en souriant vint dans notre direction.

« Seigneur Hardt ! Vous êtes sain et sauf, hein ! »

« Franchement, ce ne serait même pas drôle si je sortais comme ça juste pour mourir. Alors qu’est-ce qu’on va faire à partir de maintenant ? »

« Oui, à partir de maintenant... »

Après cela, nous avions parlé de nos actions futures jusqu’au coucher du soleil.

☆☆☆

Chapitre 61 : Le pays des demi-humains

« Quelle honte ! Commandante Cécilia ! »

« ... Mes excuses. »

J’avais baissé la tête dans le manoir féodal du seigneur, qui se trouvait sur un territoire que nous avions arraché au pays des demi-humains. À l’intérieur de la salle, les généraux qui avaient été choisis pour cette guerre étaient assis à leur place.

Ces gens ne pouvaient pas me pardonner, eux qui, bien qu’étant des roturiers à la base, s’étaient élevés jusqu’au même rang de commandement d’unité. À l’origine, le commandant d’unité était un rang que seuls les gens de la noblesse pouvaient obtenir.

Il semblerait qu’ils ne pouvaient pas pardonner le fait que moi, qui suis une roturière et qui plus étais une femme, puisse être dans la même position qu’eux. C’étaient vraiment des hommes mesquins.

« Je me demande si, comme je le pensais, le poste de commandant d’unité n’est pas trop lourd pour vous qui êtes une femme. J’espère que vous me pardonnerez. Je n’aurais jamais pensé que nos renforts seraient vaincus simplement parce que deux personnes sont intervenues, » déclara un général tout en riant à haute voix.

C’était l’homme à qui l’on avait confié le commandement de la guerre cette fois-ci, un homme qui croyait le plus en l’aristocratie parmi ces gens. Il n’arrêtait pas de me couvrir de honte.

Ça m’énervait vraiment. Ces types ne peuvent même pas esquiver mes flèches. Vous auriez dû aller vous battre contre lui aussi. Peu importe le nombre de flèches que je tirais, il bloquait tout avec une magie que je n’avais jamais vue auparavant et tranchais mes précieux subordonnés les uns après les autres avec une grosse faux. C’était un adversaire qui ferait battre en retraite même le Ciel. Je peux vous dire clairement que vous tous auriez perdu d’une manière aussi honteuse que moi.

« Quant à votre traitement, nous en discuterons à la fin de cette guerre. Eh bien, si vous avez quelque chose à dire pendant cette période, vous pouvez venir dans ma chambre la nuit. »

Les hommes rirent à haute voix d’une manière vulgaire. Qui diable allait être la partenaire de nuit de quelque chose comme toi ? J’avais ignoré les paroles du général et j’avais quitté la pièce. Ha, ça m’énervait vraiment.

« Est-ce que ça va, Cécilia ? »

« ... Je vais bien, Cel. Pourtant, comme je le pensais, je n’ai pas l’habitude de ta façon de parler. »

« On ne peut rien y faire. Certaines personnes ont des yeux ici. »

Cel disait cela tout en souriant. Il devait aussi sourire sous son masque. Lui et moi étions des soi-disant « amis d’enfance ». J’avais un an de plus et nos maisons étaient mitoyennes, je me souvenais que nous étions ensemble depuis fort longtemps.

Dans le passé, il ne portait naturellement pas de masque et son visage était aussi cool. Tous les deux ou trois jours, il était appelé par une fille qui lui faisait une confession amoureuse. Je sentais de la colère monter en moi chaque fois que je voyais ça. Mais quand Cel voyait ça, il rejetait les confessions et restait avec moi. Depuis, on s’était toujours aimés.

C’était ainsi que nous étions, mais un certain incident s’était produit. Un jour, des voleurs étaient entrés chez moi. Mes parents avaient été tués, j’étais attachée et j’avais été sur le point d’être violée. À ce moment-là, il m’avait sauvée.

Parce qu’il avait reçu Épéiste de l’oracle, il avait vaincu deux des trois personnes, mais le dernier était un homme qui pouvait utiliser la magie il avait lancé une magie de feu.

Peut-être parce que le voleur avait paniqué, il avait lancé sa magie sans se soucier de l’environnement et avait incendié l’intérieur de ma maison, à tel point qu’il n’y avait nulle part où s’échapper. Je m’étais dit : « Aah, je vais mourir ici ».

Cependant, celui qui m’avait sauvée était, bien sûr, Cel. Il avait vaincu le dernier voleur et m’avait tirée par la main. En échange, Cel avait reçu de grosses brûlures sur tout le corps. Presque la moitié de son visage cool avait aussi été brûlée. Après ça, Cel avait été entre la vie et la mort pendant presque une semaine. Je n’avais pas l’impression d’être vivante.

Si même Cel devait mourir, pensais-je...

Contrairement aux soucis que je me faisais, il s’en était bien remis. En échange de ça, personne n’avait approché Cel, lui qui était encore enveloppé dans un bandage. C’était aussi le cas de toutes les femmes qui avaient fait des confessions amoureuses. Je me sentais heureuse, mais d’un autre côté, je ne pouvais pas pardonner aux femmes qui n’aimaient Cel que pour son visage.

Je pensais aussi que c’était triste pour Cel, parce que cela ne se serait pas terminé comme ça s’il ne m’avait pas sauvée. Donc je serai toujours à ses côtés à partir de maintenant. C’était pour cela que je m’étais entraînée au tir à l’arc que je maîtrisais et que j’étais entrée dans l’Armée Impériale.

« Cécilia ? »

Alors que je me rappelais les souvenirs du passé, Cel me jeta un coup d’œil par dessous. Même s’il portait un masque, la lumière dans ses yeux ne changeait pas.

« Ce n’est rien. Plus importante, comment va ta blessure, Cel ? Est-ce qu’elle est guérie ? »

« Oui. Ma blessure a été guérie grâce à un médicament. Qu’est ce que nous allons faire à partir de maintenant ? »

« ... Nous serons temporairement dans les troupes de réserves. Il semblerait que nous ayons remporté pratiquement toutes les autres batailles, alors je voudrais essayer d’attaquer à partir de là. »

« Est-ce que c’est vrai ? Cependant, cette personne était incroyable, hein. Il a fait face à tous nos soldats comme s’il ne valait rien. Il m’avait même repoussé. »

« C’est vrai. Au final, aucune de mes flèches ne l’a touché. Mais je lui tirerai dessus la prochaine fois. »

« Et bien, si c’est Cécilia alors ce sera fin... Outch ! »

Cel se tenait soudainement son bras droit alors qu’il me parlait. J’avais remonté ses manches pour comprendre que cela n’allait pas bien sur son bras, et je vis que la blessure infligée par ce magicien des ténèbres était restée. De plus, elle gonflait tout en prenant une couleur noire bleutée.

Pourquoi ? Il aurait dû être guéri par les médicaments, non ? J’avais regardé Cel, il avait aussi une expression troublée.

Bien que nous ne connaissions pas la cause, nous nous étions dirigé vers l’endroit où se trouvait le guérisseur. Ce serait super si ce n’était rien.

◇◇◇

« ... Voici donc l’Arbre Divin, hein. »

« Oui. Pourriez-vous me dire s’il y a un grand amas de pouvoirs magiques au pied de la montagne ? C’est une barrière pour retenir la Bête Divine. Chaque représentant de race se relaye pour dresser la barrière. »

En effet, une quantité considérable de pouvoir magique se rassemblait là à l’endroit que Melda pointait. Je pouvais dire qu’il y avait en effet la présence d’une chose à l’intérieur qui ne pouvait pas exister dans ce monde.

La wyverne que Melda contrôlait se dirigeait vers la capitale du pays des demi-humains, il ne se dirigeait pas vers l’emplacement de notre objectif. Il semblerait que je devais d’abord rencontrer la Reine.

Le pays des demi-humains était un pays ayant une nature abondante, couvert par de nombreux lacs et forêts. La capitale était au centre de ce pays. C’était à cet endroit que la wyverne avait atterri.

La reine voulant nous parler tout de suite, nous avions été conduits à l’intérieur du Palais Royal sans que nous ayons pu nous reposer.

« Veuillez informer Sa Majesté que je les ai amenés. »

Il semblerait que nous ayons été conduits à un bureau dans lequel la reine était là. Une femme elfe soldate qui se tenait devant le bureau demanda la permission de nous faire entrer à la reine, ce qui lui fut immédiatement accordé.

Melda se mit devant nous et entra la première dans la pièce.

« Ufufufu, j’ai attendu, petit. »

Une elfe aux cheveux dorés si longs qu’ils étaient sur le point d’atteindre le sol était assise là.

☆☆☆

Chapitre 62 : Combat contre la Bête Divine (1)

« Ravi de faire ta connaissance. Je suis la Reine du Royaume Mercure, Elysineze Mercure. N’hésite pas à m’appeler Elyze, sinon appelle-moi mère, petit. »

Je ne savais pas si elle était sérieuse ou si elle plaisantait, mais la reine du pays des demi-humains me dit quelque chose comme ça. J’avais ignoré les paroles de la Reine et je m’asseyais sur une chaise.

« Je pense que vous le saviez déjà, mais je suis Hardt. Alors, puis-je vous demander de me dire comment vous étiez au courant de mon existence, Reine Mercure ? »

Melda paniqua, Liscia et Mars étaient derrière moi. La Reine se gonflait les joues à cause de la façon dont je l’appelais. La Reine, une elfe vivante et presque éternellement jeune, avait pratiquement la même apparence que sa fille Melda. C’était à un tel point que l’on aurait pu se demander si elles n’étaient pas des sœurs.

« Bon sang, quelle froideur ! Mais cela me va. Je t’obligerai à m’appeler mère pendant que tu seras là. »

Sérieusement, de quoi parlait cette femme ? La Reine s’approcha de moi, qui était abasourdie. Elle me serra dans ses bras et me caressa la tête. C’était trop naturel donc ni moi, ni Liscia et les autres n’avions pu réagir. Mais après un court délai, je m’étais éloigné d’elle de manière un peu agressive.

« Ara, tu t’es enfui. Cela ne me dérange pas que tu restes toi-même et que tu passes ton temps ici à te relaxer, tu sais ? Bien que tu possèdes de la force, tu restes après tout encore un enfant. Tu peux encore te permettre à ton âge de te comporter comme un enfant gâté. »

« Répondez à ma question. Comment étiez-vous au courant de mon existence ? »

J’ignorais les paroles de la Reine et je poursuivis la conversation. Me détendre ? Vous voudriez que je me comporte comme un enfant gâté ? Ne vous moquez pas de moi. Je n’ai pas le temps pour ces choses-là. Par-dessus tout... par-dessus tout, je m’en voulais d’avoir été un peu emporté par l’atmosphère mise par la Reine. Quelle mère ! Je n’avais qu’une seule mère.

La Reine regarda mon état et soupira, « Haah ». Elle reprit le siège qu’elle occupait jusqu’à présent.

« On dirait que ça prendra encore beaucoup de temps, hein. Eh bien, c’est très bien. Je vais te dire comment je savais pour toi. Melda te l’a peut-être déjà dit, mais c’est l’une de mes compétences. Mon pouvoir se nomme clairvoyance et ma profession s’appelle aussi “Gardienne du Sanctuaire”. Je protège l’Arbre Divin qui se trouve dans ce pays. »

C’était ce que je pensais. Je supposais qu’elle avait vu mon combat contre la Bête Divine ou ce qui s’était passé après ma victoire grâce à ce pouvoir. Par conséquent, elle avait aussi découvert mon nom, mes capacités et mon objectif à l’époque.

« D’après ce que je vois, on dirait que tu as dû tirer tes propres conclusions, hein. Cependant, il m’est impossible de regarder l’avenir pendant très longtemps avec ce pouvoir. Même moi, une elfe qui a une plus grande capacité de pouvoir magique que la plupart des différentes races ne pouvait pas vraiment l’utiliser de manière répétée. Et quand je cherchais un moyen de vaincre la bête divine, j’ai soudainement pu te voir. Je t’ai vu combattre la Bête Divine. »

« Dans ce cas, ce pouvoir ne vous permettrait-il pas de connaître la méthode pour vaincre la bête divine ? Vous n’aviez pas besoin de m’appeler. »

« C’est inutile. Même si nous la combattons tous ensemble, nous allons certainement perdre et le pays sera détruit. Cependant, l’avenir s’est divisé lorsque tu as participé. Si tu y participes, il existe un futur dans lequel tu es vaincu, mais aussi un futur dans lequel tu es vainqueur. Mais pour l’instant, aucun avenir n’est encore fixé. »

Je pouvais voir à quel point la Bête Divine était puissante. Je commence à la vouloir de plus en plus. En plus, c’était encore mieux que je puisse le voler à la déesse.

« Dans ce cas, allons jeter un coup d’œil à la Bête Divine. »

Je me levais et je quittais la pièce. Liscia vint aussi avec un regard excité, et Mars était de nouveau nerveux. La Reine et les autres, bien sûr, vinrent aussi.

Nous montions à nouveau sur la Wyverne et nous volions jusqu’au pied de l’Arbre de la Divinité. Même s’il était suffisamment grand au point qu’on pouvait le voir de si loin, sa taille était encore plus évidente au fur et à mesure que l’on s’approchait. Le sommet de cet Arbre Divin était en train de percer les nuages.

À ses pieds, il y avait une bête qui libérait bon nombre d’intentions meurtrières. Tout son corps était recouvert d’une fourrure d’argent, sur sa tête poussait une corne pointue et acérée, et ses yeux qui brillaient de rouge lançaient une intention de tuer toutes personnes dans les environs.

Et dès qu’il m’avait vu, l’intention meurtrière s’était instantanément amplifiée. Alors que l’intention meurtrière augmentait, la foudre jaillissait simultanément de la corne sur sa tête, et l’intérieur de la barrière qui emprisonnait la bête divine brillait. Cette barrière ne tiendra plus.

« Reine, renvoyez immédiatement vos subordonnés si vous ne voulez pas les tuer. Cette barrière... »

« Mais j’ai l’impression que ta chose est plus dangereuse, bien plus que l’éclair de la Bête Divine... »

« Tenez-en compte et renvoyez-les. Je peux la voir s’échapper dès que la barrière sera cassée. Moi aussi je peux voir l’avenir, même si je ne peux voir que les quelques secondes qui vont survenir. »

J’avais créé dans l’air des objets en forme de cône qui contenait une grande partie de mon pouvoir magique. J’en avais créé autant que je pouvais. Je ne pourrais probablement pas me contenter de quelques milliers. J’avais dirigé tout cela vers la Bête Divine.

Lorsque Melda jeta de la magie vers le ciel sur l’ordre de la Reine, les demi-humains qui érigèrent la barrière s’éloignèrent de la zone. La barrière avait disparu du fait que les demi-humains qui la dressaient s’étaient enfuis, et en même temps que cela, j’avais relâché tous les objets dans le ciel vers la Bête Divine.

« Pluie du chaos »

Les objets en forme de cône qui se dirigèrent avec fureur vers la Bête Divine. J’avais pensé à ce que pourrait faire la Bête Divine, mais celle-ci avait rugi, « Gaaaa! », une fois et la corne sur sa tête avait lancé des éclairs. L’instant d’après, une barrière d’éclair, qui couvrait entièrement le corps de la Bête Divine, avait été faite.

Mes attaques avaient heurté avec fureur le paratonnerre, mais dès qu’elles s’y étaient heurtées, la foudre s’était déchargée dans les cônes. Ceux-ci avaient été brûlés et annihilés.

Après s’être pleinement défendue contre toutes les attaques, la Bête Divine nous regarda et avait souri. Cette créature m’énervait.

« On y va, Liscia ? »

« Aah, je n’aurais jamais pensé que je serais capable de combattre un adversaire comme ça après avoir ressuscité. Mon sentiment d’excitation ne s’arrêtera pas ! »

Liscia avait sauté de la Wyverne en disant cela avec plaisir. Dans sa main, elle tenait une épée de cendre comme lors de notre combat contre l’Empire.

« À toutes les autres personnes, je vous laisse les tâches de soutien. Mars, tu en profiteras pour regarder et apprendre. »

« Oui, compris ! »

Je sautais aussi de la Wyverne. Je n’étais pas capable de le faire comme Liscia alors je matérialisais des disques dans l’air que j’utilisais comme appui pour mes pieds. J’avais ma faux dans mes deux mains.

« Haha ! »

« Garaa ! »

Au moment où je descendais, Liscia était enfin arrivée sur la Bête Divine et l’avait tailladée. La Bête Divine repoussait l’épée de Liscia avec sa corne et repoussa Liscia avec sa patte droite. Liscia percuta le sol, mais elle se releva immédiatement et se dirigea vers la Bête Divine. J’allais aussi rapidement y aller.

☆☆☆

Chapitre 63 : Combat contre la Bête Divine (2)

« Hahaaa ! Allons-y ! »

Liscia se dirigea avec plaisir vers la Bête Divine. J’avais aussi finalement atterri, alors j’allais la suivre. Tout d’abord, j’avais transformé les 10 sphères en épées courtes afin de les lancer sur la Bête Divine.

Bien que la Bête Divine lâcha des éclairs et tenta de les abattre, ces épées courtes étaient des armes qui étaient initialement des érosions solaires. Les épées courtes absorbèrent le pouvoir magique de la foudre et perçaient les éclairs affaiblis.

Pendant un instant, la Bête Divine avait ouvert en grand les yeux en raison de son étonnement, mais cela n’avait duré que pendant un instant, car elle chargea les épées courtes qui approchèrent avec sa corne et sa patte avant sans aucun souci. Après ça, elle m’avait fait face et elle s’était approchée de moi.

La Bête Divine se rapprocha de moi, arriva sous mes yeux et me frappa de la patte avant droite. J’avais alors repoussé la patte avant parée d’éclairs avec le bout de ma faux. *Gagin*, la faux et la patte avant de la Divine Bête étaient entrés en collision, mais je n’avais résisté qu’un court instant avant d’être emporté par le vent.

Je m’y attendais donc je n’avais pas été blessé, mais... maintenant, comment pouvais-je la vaincre ? Que ce soit sa puissance, sa vitesse et sa défense, elles étaient toutes élevées. Liscia s’en prenait à la Bête Divine avec son épée monstrueuse. Quant à la bête, elle voulait me poursuivre, moi qui étais en train de retrouver mon équilibre.

La Bête Divine repoussa facilement l’épée de Liscia avec sa corne et essaya de la mordre. Même si c’était Liscia, elle ne s’en sortirait pas indemne si elle était mordue par ces crocs aiguisés.

De plus, chaque fois que la Bête Divine essayait de la mordre, de la foudre jaillissait. Et même si cela n’était qu’une infime quantité, cela entravait les mouvements de Liscia. Il ne s’agissait probablement pas d’un déversement intentionnel, mais d’une fuite naturelle.

Même si pour la Bête Divine, c’était quelque chose de trivial et que cela se répandait inconsciemment, pour nous qui étions humains, c’était surtout une menace qui entravait nos mouvements.

Je matérialisais encore plus de sphères et je les assemblais en une seule. Les épées courtes ordinaires n’avaient pas réussi à traverser la foudre. Pour la traverser, il fallait que cela soit grand, résistant et tranchant.

Et ce qui avait été fait, c’était une lance géante teinte en noir de jais. Je pointais cette lance géante sur la Bête Divine et je la lâchais. Bien que la Bête Divine se rapprochait pour essayer de mordre Liscia, elle remarqua la lance qui approchait et lâcha immédiatement la foudre.

Bien qu’une barrière d’éclair l’ait frappée à distance, cela n’avait agi qu’un petit moment avant que la lance ne la pénètre. La lance continua donc de se rapprocher de la Bête Divine. La Bête Divine arrêta de pourchasser Liscia et regarda la lance. Et puis...

« WAOooooonN !! »

Instantanément, alors que j’entendais le hurlement qu’avait lâché la Bête Divine, de la lumière avait surgi de l’Arbre Divin et était arrivée sur la Bête Divine. Alors que la lumière arrivait sur la Bête Divine, sa corne brillait grâce à elle. La lumière qui se rassemblait s’étira et cela se transforma en une gigantesque corne. Oh merde !

ZUZAaaaaaaaaN !

Un coup de la corne frappant vers le bas bloqua facilement la lance, fendant le sol et pénétrant dans la forêt. Quel pouvoir destructeur ! C’était difficile pour moi de me défendre contre ça, même si j’essayais de toutes mes forces. De plus, par-dessus tout.

« ... L’Arbre Divin qui lui donne du pouvoir est une nuisance. »

Pour l’instant, la lumière s’était calmée et je ne savais pas dans quelles conditions elle lui fournirait à nouveau de la puissance. Cependant, je ne pouvais pas l’ignorer.

« Fru ! »

Une grande quantité de magie et de flèches avaient été lâchées sous le commandement de la Reine. Parce que la Bête Divine hurlait et érigeait à nouveau une barrière de foudre, les attaques de notre côté ne passaient pas du tout... mais...

« Maître. Cette défense est une nuisance ! »

« Aah, cependant... Liscia, quand cette bête divine dressait sa barrière, elle ne bougeait pas d’un pas, non ? »

« Muu ? ... Maintenant que tu en parles, c’est peut-être une coïncidence, tu sais ? »

« Cependant, c’est plus fiable que de le cibler pendant qu’elle se déplace. »

Je créais 10 lances plus petites que celle d’aujourd’hui, mais plus grosses que des épées courtes.

« Liscia, nous y allons ? »

« Hmm, cela me fait mal de penser que je vais utiliser le Maître comme bouclier pour avancer, mais, d’accord, je vais placer l’un de mes coups ! »

Liscia était aussi très excitée. Il ne me restait plus qu’à y aller tout en m’assurant que je ne foirais pas. Je faisais face à la Bête Divine et je commençais à courir. Comme je le pensais, peut-être qu’elle ne pouvait pas bouger quand elle érigeait la barrière. La Bête Divine me regarda fixement. Je lâchais les lances pour en profiter.

Bien que les lances se soient aussi brisées contre la barrière comme les autres magies, une seule lance focalisée sur un point perça la barrière. Eh bien, j’avais absorbé le pouvoir magique du point de contact de la barrière avec ma sorcellerie, la rendant ainsi fragile.

La Bête Divine qui avait vu la lance pénétrée l’intérieur de la barrière l’avait annulé. Et bien que la magie frappa le corps de la Bête Divine, elle n’avait même pas fait autant de dégâts.

La Bête Divine avait ignoré la magie qui frappa son corps et avait brandi sa corne vers moi. Je lâchais encore une fois des lances, mais elles s’écrasèrent sur la corne sans faire beaucoup de dommages.

J’avais alors balancé ma faux vers le haut de la corne et je m’appuyais contre celui-ci. À cet instant, mon corps était devenu engourdi par un choc et je ne pouvais rassembler aucune force dans tout mon corps. C’était de la faute à la foudre, hein.

J’avais serré les dents, j’avais planté mes pieds bien ancrés sur le sol. Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas tomber. J’avais déplacé mon corps de manière forcé grâce à mon pouvoir magique. De plus, j’absorbais même le pouvoir magique de la Bête Divine. La faux devenait plus grosse et plus acérée proportionnellement à la quantité de pouvoir magique que j’avais absorbé.

Ainsi, il y avait moi qui persistais et qui résistais, et la Bête Divine qui me fournissait encore plus de force. Je n’aurais pas été capable de le supporter sans cet apport, mais pour le moment.

« Manger ça ! Deuxième épée d’Arcane — Frappe de météorite ! »

Liscia qui était apparue dans mon dos visa le côté du visage de la Bête Divine et balança son épée. De la terre durcie et du métal, comme celle d’une arme émoussée, étaient attachés à la pointe de l’arme. Elle était devenue comme une grosse masse.

Liscia frappa tout en poursuivant son mouvement à une vitesse considérable, avec une épée qui était lourde et dure à la fois. La Bête Divine n’avait pas pu l’éviter complètement et l’avait pris sur le côté de son visage, et « Bakii », elle avait été repoussée. On entendit aussi le son de quelque chose qui se cassait.

La Bête Divine avait été emportée jusqu’au pied de l’Arbre Divin. Bien que son corps ne soit pas visible à cause du nuage de poussière, je n’avais pas relâché ma position. Il n’était pas possible que l’on ait vaincu la Bête Divine avec ça, n’est-ce pas ? Peut-être que Liscia pensait la même chose, vu qu’elle la regardait fixement.

Il semblerait que notre pensée soit juste, vu que de la lumière tombait dans les nuages depuis l’arbre Divin. Ce qui était apparu après que le nuage de poussière se soit dissipé, c’était le corps de la Bête Divine qui s’était transformée en forme humaine comme nous.

◇◇◇

(NDT Ce passage est peu clair dans le contexte, il se pourrait que ce soit un échange entre Stella et la déesse.)

« ... Haa... Haa... haa... haa... nnn ! »

« Fufu, tu n’as pas à endurer ça, tu sais ? Tu ne peux pas aller à l’encontre de ce plaisir. Contre l’extase des humains qui se transforment en anges et qui sont mes serviteurs »

« Fuu ! ... Uuuu ! Qui, qui diable, va devenir quelque chose comme un ange ! ... Haa... Haa... haa, je, je vais vraiment le supporter, avec Hardt... Uunn ! Haaa... on va te tuer ! »

« Fufu, je ferai de toi mon serviteur et je te ferai tuer l’homme que tu aimes. »

... Bien sûr que non, ça n’arrivera pas. Je, je... vais à tous les coups...

☆☆☆

Chapitre 64 : Combat contre la Bête Divine (3)

« Gururuuuu »

Elle mesurait environ deux mètres. Elle n’avait plus la forme d’un loup comme c’était le cas jusqu’à maintenant. La Bête Divine se tenait maintenant sur deux pattes comme nous. Bien que son apparence soit celle d’un humain, le pouvoir qui débordait de l’intérieur était d’un tout autre niveau.

« uu ! Ne t’éloigne pas, Maître ! »

La Bête Divine apparut instantanément devant mes yeux en même temps que la voix de Liscia. Bien que les lances que j’avais créées en mode semi-automatique s’empilèrent et bloquèrent les griffes électriques qui avaient été brandies, elles avaient été détruites extrêmement facilement.

« Kuu ! »

J’avais alors déplacé ma faux pour repousser les griffes qui s’approchèrent, mais mon corps s’était à nouveau engourdi et mes mouvements s’étaient ralentis. À cette occasion, la Bête Divine m’avait donné un coup de pied circulaire avec sa jambe gauche. J’avais recouvert mon bras droit de sphères, j’avais créé un gantelet et je l’avais bloqué, mais je ressentis des craquements désagréables, j’avais ressenti une douleur instantanée.

J’étais époustouflé alors que la Bête Divine se balançait malgré sa jambe gauche. J’avais guéri mon bras cassé alors même que je sautais à plusieurs reprises du sol. J’avais simultanément créé des épées courtes et les avais lancées sur la Bête Divine.

Sans essayer d’éviter les épées courtes qui s’approchèrent, la Bête Divine enveloppa sa main d’éclairs et repoussa les épées courtes qui venaient avec.

« Haah ! »

Liscia fit basculer son épée massive vers la Bête Divine. La bête divine avait alors mis ses mains au-dessus de sa tête et les croisa sans se retourner. Elle bloqua l’épée de Liscia.

Bien que l’impact se soit répercuté au sol et que celui-ci s’était fendu en deux, non seulement la posture de la Bête divine n’avait pas faibli, mais elle avait repoussé l’épée de Liscia et l’avait fait voler avec un coup de poing rotatif. Liscia avait utilisé son épée comme bouclier et l’avait bloqué, mais elle avait aussi rebondi plusieurs fois comme moi.

La Bête Divine s’était ensuite dirigée droit vers moi sans prêter attention à Liscia, qui en était la victime. Dans son ancienne forme, elle attaquait indistinctement, elle avait commencé à me cibler après qu’elle se soit transformée en cette forme actuelle.

Je m’étais alors défendu contre la Bête Divine qui voulait me couper avec ses griffes tranchantes avec ma faux. Mon corps s’engourdissait et mes mouvements s’émoussèrent chaque fois que j’étais frappé, mais c’était quand même une vitesse à laquelle j’étais capable de réagir.

J’avais évité les attaques de la Bête Divine en reculant. Je balançais le bout de la faux vers le haut pour repousser la griffe droite qui me repoussait. Puis je tournais et balançais la lame sur le côté pour la couper.

La Bête Divine sauta légèrement et évita la lame de la faux, elle continua à me donner des coups de pied en l’air. Je m’en étais défendu tout de suite avec la poignée de la faux, mais j’avais été rapidement contraint de reculer. La Bête Divine poursuivit ses attaques contre moi encore davantage.

Elle allait à une telle vitesse comme si elle réagissait instantanément, même lorsque je relâchais de courtes épées. Kuu, n’était-elle pas plus rapide que quand elle était grande ?

Cependant, cela ne semblait pas être le bon moment de me plaindre. En bloquant les attaques de la bête divine, je prenais de la distance avec elle.

Et ensuite, je fis disparaître ma faux et les petites épées que j’avais matérialisées autour de moi et je récupère du pouvoir magique. Naturellement, la bête divine, qui ne l’aurait pas laissé passer, s’approche de moi, mais...

« Haaaah! »

Liscia coupa la Bête Divine pour moi de côté. Très bien, il me faudra un peu de temps pour le faire après tout. Merci.

J’avais rassemblé tout le pouvoir magique que j’avais sur la paume de mes deux mains entre-temps. Bien qu’elle soit encore incomplète, c’était une arme que j’avais tout simplement imaginée pour tuer la déesse.

« Dieu dévorant l’Épée Démoniaque »

Je tenais une épée noire de jais à deux mains. D’apparence, ce n’était qu’une simple épée noire, mais j’étais coupé au niveau du bras avec cette épée. Le sang qui débordait de mon bras coulait en direction de l’Épée Démoniaque. Là-dessus, l’Épée Démoniaque avait bu mon sang.

L’Épée Démoniaque avait bu mon sang, elle n’était plus cette épée noire comme c’était le cas jusqu’à présent, elle était marquée maintenant de lignes rouges ici et là. Ces lignes ressemblaient vraiment à des vaisseaux sanguins. À ce stade, à force de la laisser absorber mon sang, l’Épée Démoniaque que j’avais créée ne faisait qu’accroître son tranchant et sa dureté, mais j’imaginais que le mieux serait de vaincre cet adversaire.

C’était une épée que j’avais spécialisée dans son tranchant, et il n’y avait aucune chose qu’elle ne pouvait pas trancher.

Je préparais mon épée et je me dirigeais vers la Bête Divine, qui échange des coups avec Liscia. Bien que la bête divine, qui avait remarqué que j’approchais, me lâchait un éclair, je balançais l’épée avant qu’elle ne la touche, et je le coupais en une frappe. Avec cela, je ne serai plus engourdi.

De plus, je libérais plusieurs attaques. Bien que la Bête Divine s’éloignait de Liscia et évita les coups de mon épée, je continuais à m’approcher. Elle plongea sa griffe vers moi, mais je la tranchais de haut en bas avec l’Épée Démoniaque, j’avais coupé la griffe et, en outre, j’avais frappé une nouvelle fois.

Bien que, dans ma main, la sensation soit identique à celle d’un couteau traversant le beurre, alors j’avais touché la Bête Divine. Bien qu’elle avait reculé afin de mettre de la distance avec moi, je pouvais naturellement envoyer également une frappe volante !

« Gaaah !? »

La Bête Divine n’avait plus l’avant de son bras droit, de plus, elle avait une cavité sur le ventre que j’avais poignardé. Elle me dévisagea pourtant, tout en faisant quelques pas en avant, mais je continuais mes attaques d’encore plus loin.

La Bête Divine se faisait blesser petit à petit par les coups que je libérais. Peut-être que ça ne pourrait pas durer plus longtemps que ça, car elle hurla dans le ciel. L’Arbre Divin avait commencé à briller. J’avais instinctivement fait un sourire quand j’avais vu ce spectacle.

Je faisais face à cette lumière et je la découpais avec mon Épée Démoniaque. J’absorbais aussi le pouvoir magique qui se mêlait à cette lumière. Bien que je détestais absorber le pouvoir de la déesse, je devais utiliser tout ce qui pouvait être utilisé.

« Avec ça, c’est la fin. Attaque finale. »

J’avais balancé l’Épée Démoniaque vers la bête divine qui regardait avec stupeur la lumière qui disparaissait. La Bête Divine rassembla son pouvoir magique, étendit sa corne comme au moment où elle obtenait le pouvoir de l’Arbre Divin, et elle s’inclina vers moi. Seulement, j’étais celui qui avait absorbé le pouvoir de la lumière cette fois-ci. Il était évident maintenant que j’allais gagner.

Mon Épée Démoniaque avait facilement coupé la corne de la Bête divine et avait continué à la couper en diagonale. Le haut du corps de la Bête Divine glissa et tomba. Fuuu, j’avais enfin réussi à la vaincre.

Tout d’un coup, l’épuisement avait assailli mon corps alors que je faisais disparaître l’Épée Démoniaque... C’était parce que je n’avais toujours pas l’habitude, hein. Bien que cela ne me dérangeait pas d’aller me coucher comme ça, il me restait une dernière tâche à accomplir.

J’avais infusé mon pouvoir magique dans le cadavre de la Bête Divine. Derrière moi, Liscia, la reine et les autres descendirent de la Wyverne tout en m’observant, mais je continuais à verser mon mana sans y faire attention.

Bien que la forme de la Bête Divine soit revenue à celle du loup qu’elle était auparavant, la cicatrice de ma coupure était restée alors je la guérissais. Je versais une quantité de pouvoir magique qui dépassait tout ce qu’avait pu fournir cette déesse merdique pour en obtenir la propriété. Sur ce, la fourrure qui était d’une couleur argentée se changea en une couleur noir de jais.

Et puis, j’active la Sorcellerie Noire : Rituels du retour des morts. Je liais de force l’âme de la Bête Divine et je l’insérais dans le cadavre. Avec cela, cette Bête était devenue ma subordonnée. La bête divine qui était ressuscitée comme un esprit de mort me regarda.

« Loup affamé d’érosion (Lotus Fenrir). C’est ton nom. »

« Wauoooo... n !! »

Lotus hurla vers le ciel. On dirait que ce sera également utile par la suite.

... Oh merde, j’étais si fatigué après ce travail. J’avais épuisé mon pouvoir magique, j’en avais utilisé plus que je n’en avais jamais utilisé auparavant... je voulais dormir comme ça, d’accord. Je m’étais couché à cet endroit et je m’étais endormi.

☆☆☆

Chapitre 65 : Piège

« ... Quel est cet endroit ? »

Un plafond inconnu était là quand j’avais ouvert mes paupières légèrement lourdes. Il s’agissait d’un plafond aligné avec un beau grain de bois, l’odeur apaisante du bois se répandait de partout. De plus, ma moitié droite était molle.

J’avais regardé prudemment mon côté droit. Cela ne m’avait pas dérangé parce que Mylène était habituellement là, mais je l’avais actuellement laissée dans le Royaume.

« Dans ce cas, qui est à ma droite ? »

C’était comme ça. J’allais céder à contrecœur et dire que c’était bon si c’était Liscia, mais...

« ... Uun... ara, tu t’es réveillé, fiston »

Celle qui dormait à côté de moi était... la Reine. J’avais sauté du lit en toute vitesse et je m’étais éloigné de la Reine. J’avais ensuite regardé mon corps et je vis que je portais des vêtements. Bien qu’ils soient extrêmement minces, la Reine en portait également.

« ... Pourquoi, couches-tu avec moi ? »

« Pourquoi cette question ? Ne t’avais-je pas chanté une berceuse ? »

... Pourquoi diable sa réponse était-elle interrogative ? Je m’étais assis sur une chaise qui était légèrement éloignée de la Reine. Pourquoi diable cette personne se souciait-elle tant de moi ? Je ne comprenais pas.

« Hmm, à voir ta tête on dirait que tu ne comprenais pas, correct ? »

« N’est-ce pas évident ? À propos de moi, lorsque tu m’as rencontré pour la première fois, tu as dit des choses comme : “pense que je suis ta mère” et tu viens de dormir avec moi de cette façon. À quoi penses-tu ? »

« Je ne pense pas vraiment à quelque chose d’aussi complexe. Je suis en train de créer un lieu où toi, le bienfaiteur de ce pays, peux te laisser aller. »

« ... C’est devenu très troublant. »

J’étais sur le point de sortir tel quel, mais le parfum d’une fleur s’approcha doucement de moi. Et puis, je sentis de la chaleur dans mon dos.

« Décidément, tu es vraiment têtu. »

C’était la reine qui me tapotait la tête pendant qu’elle me disait ça. Kuu, merde, c’était quoi son problème ! J’avais enlevé la main qui me tapotait la tête, et j’avais quitté la pièce séance tenante. Merde, quand cette personne était à proximité, j’avais fini par me souvenir inconsciemment de ma mère, que je le veuille ou non. Mais qu’est ce qu’elle était en train de faire... merde !

◇◇◇

« ... C’est une sorte de malédiction. »

« Malédiction ? »

Je n’avais pas bien compris les paroles du médecin. Cette blessure était une blessure infligée par ce garçon qui portait une faux. Je pouvais comprendre si c’était du poison ou quelque chose comme ça, mais je me demandais en quoi consistait cette « malédiction » ?

« De la magie noire entre à l’intérieur de cette blessure et se transforme en une toute petite malédiction à l’intérieur. S’il ne s’agit que de ce petit pouvoir magique, ce n’est pas vraiment une menace, mais le problème réside dans le fait qu’il absorbe le pouvoir magique de la personne dans laquelle il est entré et qu’il se répand. En réalité, sache que l’ecchymose noire s’est répandue encore plus qu’hier. »

C’est vrai que la plaie qui s’y trouvait s’était étendue davantage et il semblerait que l’ensemble de cette partie noire soit douloureuse. Bien que Cel dise qu’il allait bien et qu’il le supportait, pour moi qui suis avec lui depuis longtemps, il était clair comme de l’eau de roche qu’il faisait de l’esbroufe et le supportait.

« Quelle est la méthode pour guérir ça ? »

« C’est impossible pour moi. Seule une personne pouvant utiliser l’anti-malédiction des prêtres peut le faire, à moins d’utiliser un objet magique. Une autre façon est de demander à celui qui a lancé le sort de l’annuler. »

... Parce que nous n’avions pas amené de prêtres dans cette guerre, nous n’avions pas d’autre choix que d’en chercher un dans le pays des demi-humains, hein. À moins que l’on ne trouve ce type et qu’on le capture.

Même si c’était frustrant, ça avait l’air plus dur que de trouver un prêtre. Bien que nous ayons tenu bon contre lui lors du dernier combat, il semblerait qu’il n’avait pas encore pris les choses au sérieux.

« Alors, excuse-moi. »

« Eeh, merci. »

Après avoir vu le docteur partir, j’avais regardé Cel qui remettait ses vêtements. Comme je le pensais, son bras droit gonflait et ça avait l’air douloureux de le bouger. Je pensais que ce serait aussi difficile pour lui de frapper avec une épée.

« Tu ne participeras pas à la guerre cette fois, Cel. »

« ... C’est inévitable, hein. Je suppose que je serai plutôt un obstacle si je suis là. »

« Bon sang, ne dis pas de telles choses. En tout cas, on est en renfort arrière. Il n’y a pas besoin que tu te forces. »

J’avais caressé doucement la joue de Cel. Ma poitrine se serrait quand je vis Cel qui me regardait. Bien que je voulais le faire entrer dans la pièce comme il était, je devais me retenir. Après tout, nous étions en pleine guerre. Mais un baiser, ce serait bon, non ?

J’avais continué à me rapprocher silencieusement... mais une cloche sonna soudainement dans la ville. Bien que je n’avais pas pu cacher mon irritation du fait que j’avais été interrompu, le son de cette cloche... c’était pour nous avertir du danger. Je me demandais s’il s’était passé quelque chose.

Au moment où Cel et moi étions sortis, des éclairs noirs tombèrent du ciel sur la ville. Qu’est-ce qui se passait !?

Ce que j’avais vu de loin, c’était la silhouette d’une bête noire qui courait dans la ville. Je n’avais jamais vu un monstre comme ça avant. Il avait une aura si intimidante que mon corps tremblait après l’avoir regardé. Une telle monstruosité courait partout.

Il projetait les soldats les uns après les autres, faisant tomber des éclairs sur les bâtiments. L’intérieur de la ville était dans une mer de flammes, et des cris se faisaient entendre.

Et puis, cette monstruosité était venue vers nous. Bien que Cel me protégeait comme un bouclier, c’était naturellement difficile pour lui, dont la main droite dominante souffrait. Il avait été soufflé par le coup de la monstruosité.

Cette monstruosité continua à se diriger dans la direction de Cel. Et quand il avait rapproché son visage de Cel, il ne l’avait pas attaqué, mais il l’avait juste senti. Après être restée immobile dans cette situation pendant un certain temps, la monstruosité avait regardé quelque part et s’était déplacée dans cette direction de la même manière qu’elle était venue.

Je ne savais pas ce qui s’était passé, mais avions-nous réussi ? J’avais soulevé Cel en étant déconcertée. Bien que son bras droit gonflait encore plus à cause de ce plaquage, il semblerait que sa vie ne soit pas en danger. J’en étais ravi. Et comme je vérifiais s’il n’avait pas d’autres blessures.

« Arrêtez-le ! »

J’avais entendu un ordre. Et puis, les soldats nous encerclèrent, ils encerclèrent Cel. Cel avait été arrêté par les soldats et j’avais été séparé et tenu à l’écart de lui. Comme j’étais resté debout sans bouger sans même savoir ce qui se passait, les commandants étaient arrivés.

« Vous êtes en état d’arrestation pour avoir mené cette monstruosité ici. Emmenez-le ! »

Cel avait ensuite été emmené tel quel. Peu importe à quel point j’essayais de les arrêter, j’étais incapable d’empêcher les commandants qui en étaient arrivés à la conclusion suivante : C’était Cel qui dirigeait ce monstre. Le fait que Cel n’avait pas été attaqué par cette monstruosité étant pour eux une preuve évidente.

☆☆☆

Chapitre 66 : Nouveaux subordonnés

« Nous sommes de retour, Maître »

« Wafuu ! »

Liscia, qui se trouvait sur le dos de Lo, était revenue tandis que je regardais l’Arbre Divin seul. La bête nommée Lo n’était autre que le Fenrir qui était autrefois appelé Bête Divine, j’en avais fait mon subordonné et je l’avais nommé. Il était maintenant attaché à moi comme un chiot. En réalité, même maintenant, il se frottait le museau contre moi et me faisait des avances. Je regardais Liscia tout en tapotant sur la tête de Lo.

« Hmm, ça s’est bien passé, exactement comme le Maître l’avait imaginé. Ça s’est trop bien passé, c’est un peu effrayant. »

Liscia, qui pliait les bras, fronça les sourcils tout en faisant une expression sérieuse. Ça s’était si bien passé, hein ? Je n’avais que semé la graine.

Ce que j’avais fait ? J’avais simplement jeté une malédiction sur l’épéiste très habile qui accompagnait l’archer féminin lors du combat précédemment avec l’Empire.

L’archère commandait une escouade de plusieurs dizaines de milliers de personnes. J’avais entendu dire en chemin que l’armée de l’Empire se divisait en troupes de plusieurs dizaines de milliers quand elle attaquait donc j’y avais un peu réfléchi.

À l’origine, le plan était de libérer les esprits de morts dans la ville où ils séjournaient et de les laisser les agresser en pleine nuit.

Et alors, ces hommes deviendraient probablement extrêmement méfiants si je leur montrais que le subordonné de cette femme archère, qui avait subi la malédiction, était le seul qui n’avait pas été attaqué par les esprits morts. Par hasard, ils penseront que quelqu’un lui avait donné un coup de main.

Cependant, cette fois-ci, j’avais réussi à faire de la Bête Divine mon subordonné. Il était assez puissant et c’était un adversaire que même Liscia avait du mal à gérer. Si quelque chose comme ça attaquait la ville, ils seraient naturellement stupéfaits, et un adversaire comme ça reviendra d’une façon ou d’une autre sans rien faire. Il était clair comme le jour qu’il serait naturellement suspecté si on leur fait penser : « Il s’en est sorti malgré le fait qu’il soit apparu sous ses yeux. »

Si je faisais ceci sur une ou deux personnes à partir de maintenant, leur camp serait probablement déchiré par des conflits internes. Eh bien, cette fois-ci, il semblerait que le subordonné de l’archère avait été suspecté et arrêté avant que je ne le fasse.

« Je suppose qu’ils sont en mauvais termes depuis le début. Bien que ce ne soit pas limité à l’armée, il y a beaucoup d’hommes qui envient les femmes qui ont plus de force et d’autorité qu’eux, qui sont des hommes. Liscia, tu es morte aussi à cause de ça donc tu dois le comprendre, non ? »

« Humph, je suppose que oui. Cependant, si c’est le cas, je sens en moi l’envie de détruire l’Empire ! Maître ! Puis-je les attaquer encore une fois ? »

« Gauu ! »

Liscia s’était excitée toute seule en entendant ce que je disais. Lo, qui avait été influencé par cela, me regarda avec des yeux pétillants. Jusqu’à quel point voulaient-ils se déchaîner ?

« Eh bien, attends. Mes préparatifs sont aussi presque terminés. »

C’était ce que je lui avais dit tout en apportant ma touche finale. Dans ma main droite, j’avais attrapé ma magie noire qui était en forme de laisse. L’autre bout de la laisse s’enroulait autour de l’Arbre Divin. J’avais posé ensuite ma main gauche sur le sol et je versais le pouvoir magique dans le sol.

Cependant, ce que je versais n’était pas simplement un pouvoir magique, c’était un pouvoir magique spécial qui se mélangeait au pouvoir qui coulait dans l’arbre Divin.

Il semblerait que cet Arbre Divin n’était pas quelque chose que la Déesse avait créé, mais quelque chose que le Dieu mâle avant elle avait créé. J’avais entendu ça de la part des elfes qui vivaient ici depuis longtemps. Il semblerait que cet arbre était déjà là avant que la déesse ne soit vénérée.

Je ne savais pas si c’était à cause de cela, mais j’étais capable de prendre le pouvoir de cet arbre divin dans mon corps, même si ce n’est qu’un tout petit peu. Mon corps ne pouvait supporter que cette toute petite quantité.

Parce que je pouvais dire que cet arbre avait beaucoup de pouvoir, même avec cette faible quantité, j’avais pensé à ceci : « Ne pourrai-je pas créer un puissant subordonné avec cela ? ». J’avais essayé de le créer, mais c’était un échec.

On pouvait dire que ce qui avait été créé avec le pouvoir de l’Arbre Divin était un échec parce que, une fois que je l’avais créé, j’en avais perdu le contrôle. Il s’était mis à tout saccager. Bien sûr, il m’avait aussi agressé.

Après avoir vaincu ce type, une méthode que j’avais imaginée à partir de ces innombrables échecs consistait à créer un monstre avec mon pouvoir magique mélangé au pouvoir de l’Arbre Divin. Bien que cette méthode soit inférieure au pouvoir de l’Arbre Divin, j’avais néanmoins pu créer un esprit de mort tout à fait puissant.

J’avais l’intention d’en créer un bon nombre cette fois-ci. C’était ce que j’étais en train de faire. Cela faisait pas mal de temps que j’avais commencé à verser mon pouvoir magique, un symbole magique assez grand était dessiné sur le sol.

Je n’utilisais pas les cadavres cette fois, mais l’âme. Au moment où j’avais convoqué Liscia et Chrono, la limite de mon pouvoir magique ne me permettait que d’en convoquer deux, mais maintenant il y avait le pouvoir de l’Arbre Divin. Je pouvais probablement en appeler plusieurs.

Comme le symbole magique noir brillait, il faisait apparaître des silhouettes humaines les unes après les autres. Peut-être était-ce parce que nous étions dans le Pays demi-humains, seuls les demi-humains avaient répondu à ma convocation.

« Êtes-vous notre chef ? »

« Vous avez l’air fort, non ! Faites un duel avec moi, Monsieur ! »

Parmi les centaines de personnes que j’avais convoquées, deux personnes conscientes m’avaient parlé. La première était un elfe mâle avec de longs cheveux dorés et de longues oreilles, l’autre personne avait les cheveux longs comme des elfes, mais c’est peut-être parce qu’elle avait les cheveux dans tous les sens, ses cheveux roux poussent ici et là, et quant à son apparence, elle ne portait qu’un sarashi autour de ses gros seins où mes yeux glissèrent par inadvertance.

De plus, une corne sortait de sa tête et une queue couverte d’écailles d’apparence solide poussait de sa taille vers le bas. On dirait que c’est une femme de la race des dragonewts,

« Je m’appelle Elfion Mercure. Je suis un Elfe qui a vécu dans le temps du Dieu Héros, Narugami »

« Je suis Relcend Dragion. Avant ma mort j’étais connu comme étant le Dragon Sanguinaire ! »

☆☆☆

Chapitre 67 : Sur le départ

« Heyy, heyy ! On se bat en duel ! Je veux me baigner rapidement dans le sang ! »

La femelle du clan Dragonewt venait de serrer son poing, avec une expression excitée devant mes yeux. Voilà donc ce que pensait cette Relcend Dragion, hein. À en juger par l’aura qu’elle dégageait, il semblerait qu’elle soit une maniaque du combat différente de Liscia.

Liscia était le genre de personne qui voudrait combattre ceux qui étaient forts, mais elle, il semblerait que son plus grand désir était de voir du sang coulé durant le combat. Je supposais que c’était pour ça qu’on l’appelait le Dragon Sanguinaire dans sa vie antérieure.

« ... Humph. Pour que le précieux arbre Divin, qui était autrefois si beau, soit corrodé à ce point. Le Seigneur Narugami devrait probablement être aussi en deuil. »

Une autre personne, le beau mâle elfe, Elfion Mercure, regardait l’arbre de la divinité qui était devant ces yeux et pleura. Peu importe ce que j’en pensais, c’était probablement une personne importante dans ce pays.

« Fiston ! Quelle était la cause des tremblements de tout à l’heure ? »

Juste au moment où j’étais sur le point de parler aux deux, j’entendis des pas d’individu qui couraient derrière moi. Je m’étais retourné et je vis les silhouettes de la Reine et des autres qui se dirigeaient vers moi. Je supposais que le son que j’avais fait lors de l’appel avait résonné.

Et puis, ils virent des demi-humains inconnus et s’arrêtèrent de bouger. On n’y pouvait rien, hein ? Soudainement, il y avait des demi-humains inconnus dans le pays. En plus de cela, chacun d’entre eux était considérablement puissant, et même parmi eux, il y en avait deux qui avaient une longueur d’avance sur les autres.

Cependant, je ne m’attendais pas à ce que les choses se passent ainsi. Quand la reine avait vu Elfion, elle avait fait une expression surprise et s’était agenouillée. Comme on pouvait s’y attendre, j’avais moi-même été surpris par cette action, et ceux qui m’entouraient avaient été encore plus surpris.

« Vous, vous êtes le roi de la première génération, Elfion Mercure, n’est-ce pas ! Qu’est-ce que vous faites là ? »

Oups, c’était quelqu’un de plus important que je ne le pensais. De la Première génération ? Cela voulait dire qu’il était le fondateur de ce pays demi-humain, non ? Si je ne me trompe pas, selon ce que Mylène m’avait appris, cela fait environ 6000 ans que ce pays existait, bien que son nom et son territoire aient changé plusieurs fois. Mais à ce moment-là

« Yo yo yo yo, vous êtes le Dragon Sanguinaire ! Pourquoi êtes-vous en vie alors que vous auriez dû être tuée par tout le clan il y a 300 ans ? »

« Oh, n’êtes-vous pas Ridler ? Vous avez beaucoup vieilli, hein ! »

Le Patriarche du Clan Dragonewt avait vu la dragonne et cria. Qu’est-ce qu’elle avait pu faire qui peut justifier qu’elle soit tuée par tout le clan, hein ? On dirait qu’elle attaquerait même ses camarades si je ne la liais pas comme ma subordonnée. Après tout, pour une raison quelconque Relcend se préparait à se battre en voyant le Patriarche.

« Maître, il est temps de partir »

« Hmm, tu as raison »

Après avoir tout expliqué à la Reine et aux autres, j’étais allé parler aux deux qui étaient devenus mes nouveaux subordonnés. Tout d’abord, ce qui m’ennuyait le plus, c’était le fait qu’Elfion soit devenu mon subordonné. Puisque j’avais fait en sorte que si les deux parties n’étaient pas d’accord, elles ne deviendraient pas non plus mes subordonnées, cette fois-ci j’étais dérangé par le fait qu’Elfion ait accepté.

Même si on mettait Relcend de côté, parce qu’elle voulait probablement se battre ou quoi que ce soit d’autre, le fait qu’Elfion soit d’accord me dérangeait. J’avais essayé de poser des questions à ce sujet quand ...

« Comme la Reine actuelle, j’ai le don de prophétie. C’est juste que cela devait se réaliser dans un futur assez lointain. Parmi eux, j’avais connu le fait que Dieu changera, et aussi le fait que celui qui tentera de renverser Dieu apparaîtra. Nous étions des êtres qui avons été créés par le Seigneur Narugami. Je veux faire quelque chose contre cette déesse qui l’a fait tomber. »

« Dans ce cas, à propos de moi, tu le savais aussi ? »

« Euh. Aurais-je du ? »

Je vois. Il semblerait qu’il ait un type de prophétie différent de celui de la reine. Cependant, Narugami, hein. Cela devrait être probablement... non, c’était certainement ce dieu masculin qui avait été tué par la déesse dont Darx parlait.

« Hé, hé ! J’ai entendu dire que nous allions nous battre à partir de maintenant ! Partons vite ! »

Après avoir entendu l’histoire d’Elfion, peut-être avait-elle entendu le récit de Liscia. Relcend m’avait pris la main droite tout en la balançant. À quel point voulait-elle se battre ? Pourtant, c’était quand même génial que ses sentiments se portent tellement sur cette chose, non ?

Après avoir confirmé le fait que ces deux-là souhaitaient réellement devenir mes subordonnées, nous avions commencé à partir. En même temps que j’avais ressuscité les demi-humains, j’avais ressuscité environ 10 wyvernes osseuses que j’utiliserais comme moyen de transport.

Eh bien, c’était une bonne chose que de les laisser courir au-dessus du sol, car les esprits morts n’avaient pas d’endurance.

« Eh bien, Reine. Es-tu d’accord pour qu’on y aille ? Ils nous assaillent, n’est-ce pas ? »

« Ee, ee, eeh. Exactement, mais... »

Bien que la Reine semblait être dérangée par l’affaire d’Elfion, on en reparlera plus tard. À l’heure actuelle, il fallait d’abord repousser l’armée de l’Empire qui se dirigeait vers une prairie située au nord de la capitale.

Ce sera probablement l’apogée puisque, cette fois-ci, ils se rassemblaient et ils se dirigeaient sans diviser leurs troupes.

« Lo, on y va. »

« Wafu ! »

Liscia et moi étions sur le dos de Lo, Elfion flottait dans les airs grâce à sa magie, et Relcend s’étirait... cette personne avait l’intention de voler à côté de nous.

Nous avions ainsi voyagé 2 jours en direction du nord. Je me demandais ce qui se passait avec ma pièce maîtresse.

☆☆☆

Chapitre 68

« Désormais, nous attaquerons la capitale du pays demi-humain ! Bien qu’ils nous attaqueront eux aussi sérieusement, ils ne sont pas de taille contre nous ! Héros de l’armée de l’Empire ! Avancez sans crainte ! »

Les soldats commencèrent à marcher dans la prairie sous l’ordre du commandant suprême. Notre escouade se trouvait cette fois-ci dans les réserves. On nous confiait généralement de petites tâches à l’avant-garde.

Notre position dans les réserves était due au fait qu’il pouvait y avoir d’autres traîtres parmi nous.

Tout ceci parce que la monstruosité qui avait attaqué la ville que nous utilisions comme base n’avait pas attaqué Cel. Cel avait été considéré comme un traître et avait été arrêté.

Nous avions désespérément besoin de défaire la malédiction, et pourtant, pour empirer les choses, nous étions incapables d’aller de l’avant, même si nous savions que la personne qui avait jeté la malédiction serait probablement devant nous.

« Capitaine. Je suis allé jeter un coup d’œil sur l’état de santé du Vice-Capitaine, et on dirait qu’il est agonisant. »

« Euh, je sais. C’est pourquoi je dois trouver quelqu’un qui soit capable de dissiper la malédiction, quoi qu’il en coûte. Ou alors je dois trouver le lanceur. »

Cependant, nous ne pouvions pas bouger d’ici. Si on bougeait, Cel serait probablement tué. En réfléchissant à ce que je devrais faire, j’entendis une explosion. Il semblerait que la bataille avait commencé.

Effectivement, comme je le pensais, des piliers de feu qui s’élevèrent haut dans le ciel, ils étaient visibles même pour nous qui étions dans les réserves. Nous étions tous sans voix.

De plus, de nombreuses tornades survinrent, il y avait des grêlons qui tombaient comme de la pluie.

Même depuis cet endroit, j’avais pu voir un spectacle qui ressemblait à celui d’une fin du monde. C’était évidemment étrange. Il était évident que ce n’était pas quelque chose que l’armée impériale avait fait.

« Capitaine, c’est... »

« Nous y allons aussi ! Que tout le monde se prépare ! »

Je me dirigeais vers mon cheval qui était attaché à proximité et j’étais monté dessus. Mes subordonnés les plus proches me suivaient et les autres se préparaient à partir.

Après avoir chevauché pendant un moment, j’avais finalement réussi à arriver derrière les troupes qui attaquaient, mais le front ressemblait vraiment à un enfer.

De la grêle tombait sur un sol en flammes. La boue, devenue des sortes d’épines, s’échappait du sol et embrochait les soldats. Pour produire tant de magie, le pays des demi-humains avait dû envoyer des dizaines de magiciens.

C’était ce que je pensais, mais il n’y avait qu’une seule personne.

C’était un elfe mâle qui flottait dans les airs. Quand cet homme bougeait ses deux bras, n’importe quel type de magie en sortait. Il ressemblait à un chef d’orchestre maniant sa baguette.

Peu importe combien de fois notre camp essayait de le bloquer avec la magie, celle-ci pénétrait facilement, et d’autre part, même quand notre camp essaie d’attaquer, cela ne l’atteignait pas.

« Humph, je ne suis capable que de ça, maintenant, hein. Mais j’aurais pu normalement tout bloquer dans le passé. Eh bien, je suppose que je vais lui laisser le reste. »

Tandis que l’homme elfe murmurait quelque chose, il cessa sa magie et se retira à l’arrière. Je ne savais pas pourquoi, mais pour l’instant, je devais faire reculer les soldats et les regrouper. Cependant, avant que j’aie pu le faire :

« Maintenant ! Le fait qu’il ait cessé sa magie signifie qu’il a atteint sa limite ! Il n’y a pas moyen qu’il puisse lancer ce genre de magie encore et encore ! Que toutes les troupes avancent ! »

Le Commandant Suprême avait donné un ordre manifestement erroné, même s’il pouvait clairement dire d’après ce qu’il voyait qu’il pouvait encore utiliser de la magie.

Si les ordres étaient donnés, même les soldats qui voulaient vraiment se retirer ne pouvaient qu’avancer. En attendant, je me dirigeais vers le commandant suprême.

« Commandant suprême ! Nous devrions maintenant nous retirer et nous regrouper ! On ne peut pas gagner tant qu’on est en désordre ! »

« Pourquoi êtes-vous ici ? Je vous ai laissé à l’arrière ! »

« Ce n’est pas le moment de dire de telles choses ! Plus que de telles choses, il s’agit des soldats qui sont devant maintenant ! Nous avons l’avantage numérique et nous devrions les remplacer par des soldats en bonne santé ! »

« Eey, taisez-vous ! Si vous insistez pour vous mettre en travers du chemin... »

DOOoN !

Pendant que le commandant suprême et moi nous nous disputions, quelque chose était arrivé sur le front. Rien que par cet impact, les soldats avaient été emportés par le vent. À l’intérieur du nuage de poussière qui planait au-dessus de nous.

« Haha ! Amusons-nous bien ! »

La voix d’une femme qui riait fort était audible. C’était une femme aux cheveux roux qui avait sauté quand elle avait fini de dire ça.

C’était une femme qui maintenait ses gros seins avec un sarashi, elle portait un short et exposait généreusement sa peau brune, mais plus que tout, la corne qui poussait sur sa tête et la queue qui sortait de ses hanches devinrent visibles.

D’après son apparence, je supposais qu’elle était de la race des dragonewts. Sa puissance inimaginable de par son apparence mince en était la preuve.

Les soldats s’étaient approchés pour tenter de vaincre la femme qui était apparue soudainement, mais leurs épées et leurs lances s’étaient brisées si facilement quand ils l’avaient touchée qu’on aurait pu croire qu’il s’agissait de brindilles, et d’autre part, quand ils avaient mis en place leurs boucliers pour bloquer ses poings, ils avaient écrasé ces derniers et la partie du corps qu’ils avaient touché était détruite.

« Hé, hé, qu’est-ce qu’il y a, qu’est-ce qu’il se passe ? Soyez sérieux ! »

Les soldats qui l’avaient vue s’approcher en riant étaient tout aussi effrayés. Je devais l’arrêter d’une façon ou d’une autre. Alors que je préparais mon arc et que j’étais sur le point de tirer ma flèche, une gigantesque hache avait été lancée sur elle. Une hache assez grande pour pouvoir diviser facilement une personne ordinaire en deux avait été lancée vers elle.

Elle avait été lancée par l’un des capitaines. C’est un capitaine qui avait gravi les échelons en exterminant ses ennemis avec une hache gigantesque. Parce que cette hache était une hache démoniaque, elle était plus robuste qu’une arme ordinaire. En réalité, elle ne se casserait pas même si elle tombait encore et encore sur un membre de la race des dragonewts.

Le moral des soldats, qui avaient vu la femme de la race des dragonewts se faire attaquer d’un côté, revient légèrement, mais cette femme n’était pas encore devenue sérieuse.

Il semblerait qu’elle avait capté sa pensée et à l’instant où la hache avait été une nouvelle fois basculée sur elle, elle avait attrapé la lame de la hache avec sa main. Elle avait ensuite fait un sourire insouciant, mais la couleur du visage du capitaine passait peu à peu au rouge foncé.

La hache attrapée ne bougeait pas. Le Capitaine mettait de la force pour tenter de l’arracher, mais elle ne bougeait pas du tout. Finalement, la hache avait été détruite, et le corps du capitaine avait été éparpillé. Son corps avait été réduit en morceaux sous l’impact d’un des coups de poing de la femme.

J’étais sur le point de détourner les yeux devant ce spectacle que je ne pouvais pas regarder directement, mais l’ennemi n’attendit pas.

Les soldats du pays des demi-humains étaient devenus visibles derrière la femme, et de plus, la monstruosité qui avait attaqué la ville il y a quelques jours était là, devant. L’homme elfe de tout à l’heure était aussi à ses côtés.

Mais surtout, l’homme qui avait jeté la malédiction sur Cel était sur le dos de la monstruosité.

☆☆☆

Chapitre 69 : Augmenter le nombre de sous-fifres

« Ooh, ils sont incroyables, Maître ! Peut-être que je leur demanderai la permission de faire un match ! »

Liscia était devenue tout excitée quand elle vit la manière de combattre d’Elfion et de Relcend. « Cela ne me dérange pas plus que cela, mais fais-le avec modération, d’accord. Ce n’est pas drôle pour des camarades de s’entretuer, OK ? »

Mais pour le dire franchement, je devrais aussi participer à la bataille. Notre adversaire était une armée composée d’environ 300 000 hommes. Il ne faisait aucun doute que leur nombre était beaucoup plus élevé que le nôtre, même si nous avions put réduire un peu leur effectif. Par rapport à cela, notre armée était composée d’un peu moins de 100 000 soldats.

Par rapport à l’Empire, qui avait encore des forces en réserve dans son propre pays, on avait atteint la limite du nombre de personnes que le pays des demi-humains pouvait envoyer. Donc même si par hasard ils gagnaient cette bataille, si vous l’envisagiez à long terme, le fait qu’un grand nombre de soldats soient tués leur coûtera sûrement la guerre... s’ils se battaient normalement.

Cependant, j’étais dans le coin à cette heure-ci. J’avais mis les habitants du pays des demi-humains à l’arrière et j’avais mis en place à l’avant environ 200 escadrons de morts-vivants que j’avais convoqués. Et puis, grâce au Collier d’Absorption d’Âme qui avait déjà absorbé des dizaines de milliers d’âmes, mon pouvoir magique était vraiment devenu très massif. Je pourrai probablement faire de tous les cadavres, qui augmenteront à partir de maintenant, mes sous-fifres. Pour cela, je devais les tuer.

Tout d’abord, je commencerai par les soldats de l’Empire qu’Elfion et Relcend avaient tués plus tôt.

« Brouillard des ténèbres. »

J’avais alors activé ma sorcellerie sur la formation ennemie. Les soldats de l’Empire paniquèrent devant cette brume noire qui s’approchait soudainement, mais cette brume n’avait aucun effet sur les vivants. Cela n’avait d’effet que sur les cadavres. Les cadavres que ce brouillard touchait se transformaient instantanément en soldats zombies.

Les soldats de l’Empire paniquèrent en constatant que des cadavres se mirent soudainement à bouger. C’était inévitable. En effet, quand on laissait des cadavres tels quels sans les brûler ni les purifier, ils pouvaient devenir des morts-vivants, comme des zombies et des squelettes, mais cela prenait un certain temps. En temps normal, cela pouvait prendre une semaine au minimum. Par conséquent, ce n’était pas un phénomène qui se produisait à la suite de la mort de la personne.

« Maintenant, vous aussi, vous allez y aller. »

Mes escadrons de morts-vivants se mirent en mouvement à la suite de mon ordre. Et bien que ces créatures agissent sans moi, ils étaient capables dans une certaine mesure de se battre comme ils le faisaient lorsqu’ils étaient vivants. C’était différent si c’étaient des humains ordinaires, mais chaque demi-humain était plus fort qu’un petit nombre de soldats humains. De plus, c’était des soldats qui continueraient de bouger tant que moi, le lanceur de sorts, ne mourrais pas.

En raison des soldats soudainement ressuscités qui ne pouvaient pas mourir, qui s’approchaient de derrière eux, les soldats de l’Empire se mirent à briser leur formation. Cependant, il y avait aussi certains de commandant qui donnèrent des ordres correctement, même quand la situation devint ainsi. Je pouvais parfaitement dire en ce moment, « Comme prévu ».

Ils allaient sûrement s’effondrer à partir de maintenant.

« Dévores-les, Lo »

« GAUuuuuu ! »

À la suite de mon ordre, Lo se mit à courir. Il s’attaqua aux soldats de l’Empire, mordant mortellement les soldats qui donnaient les ordres tout à l’heure. Bien que les soldats qui l’entourait essayèrent de s’en prendre à Lo, Lo libéra la foudre à partir de la corne présente sur sa tête. La foudre pénétrant dans le corps des soldats les uns après les autres.

J’avais soudainement réalisé que Liscia et Relcend se déchaînaient elles aussi, comme s’ils étaient en compétition l’un avec l’autre, tailladant et frappant des soldats. Ces individus faisaient ce qu’ils voulaient. Eh bien, c’était finalement une bonne chose.

« Humph. Comme prévu du Seigneur Aruji. La différence de nombre, qui faisait une si grande différence est en train de se réduire peu à peu. Si on ajoute à cela le fait que ceux qui sont tués par vos sous-fifres tuent les soldats ennemis à leur tour, c’est encore plus logique. Vous possédez un extraordinaire pouvoir magique »

« Eh bien, c’est grâce à ça. », dis-je tout en montrant le collier d’absorption d’âme présent autour de mon cou.

Cependant, Elfion secoua la tête.

« Je suppose qu’il est vrai que votre pouvoir magique augmente grâce à cela, mais ce collier devrait aussi être maudit. Seigneur Aruji, vous subissez cela tout en restant calme. C’est admirable. »

... Il me couvrait d’un peu trop d’éloges. Est-ce que cela cache quelque chose ? Alors que je regardais avec des yeux un peu dubitatifs...

« Quoi ? J’ai juste pensé que j’étais heureux d’avoir répondu à votre appel. Même parmi nous, les demi-humains, la race des elfes est une race qui vit au minimum plusieurs centaines d’années. C’est juste que, bien que je devienne inconsciemment insensible en vieillissant, je suis indûment excité pour mon âge. »

« Fuuu »

Elfion qui m’avait fait un sourire se dirigea à l’intérieur des lignes ennemies. C’est un beau gosse, et peu importe le visage qu’il fait, il reste cool. Eh bien, peu importe. Cela ne sert à rien d’être jaloux de lui. Je vais aussi y aller.

J’avais alors fait voler dix épées courtes autour de moi alors que je me déplaçais à l’intérieur de l’armée de l’Empire. D’habitude, je faisais en sorte qu’elles réagissent de façon semi-automatique parce que j’avais peur des attaques-surprises, mais je les avais toutes fait avancer à ma guise.

Les zombies me succédaient. Il y avait aussi ceux de mon armée de mort-vivant qui possédaient une force qui était bien au-dessus des autres morts-vivants. Cependant, Liscia, Elfion, Relcend et Lo, étaient de mes subordonnés qui possédaient une puissance qui les dépassaient facilement.

La ligne de front de l’Armée Impériale, qui était attaquée sans cesse par mes troupes, était dans un état si horrible qu’elle n’avait plus maintenu sa formation initiale. Cette répercussion s’étendait également chez les soldats de l’Empire qui étaient en retrait. Ainsi, j’avais décidé de m’enfoncer à l’intérieur de leur formation afin d’agrandir cet effet secondaire.

En même temps, des explosions dues à la magie se produisaient sur les deux côtés. C’était les demi-humains qui lançaient de la magie depuis les flancs. J’avais alors supposé que cela devrait être efficace si les soldats, qui étaient maintenant agités, se mettaient à fuir. Selon moi, je devrais également suivre le mouvement.

J’avais déplacé mes épées courtes qui dansaient dans les airs par ma seule volonté et j’avais tué avec elle des soldats de l’Empire. C’était plus difficile à déplacer que lorsqu’elles étaient en mode automatique, mais d’une certaine manière cela me convenait parfaitement. Je pouvais tuer les personnes que je voulais tuer.

Je contrôlais deux épées courtes à la fois. Avec elles, je perçais les jambes des soldats afin d’arrêter leurs mouvements. Cela créait une faille dans leurs défenses, puis je leur coupais le cou. Je tranchais également leurs mains qui tenaient une épée et je coupais au niveau de leur visage. Ouah, ça fait du bien.

Après ça, j’avais fait tourner les épées courtes autour de moi, vers les soldats qui essaient de m’encercler et de m’approcher. Les épées courtes se déplaçaient en cercle, brisant ainsi leurs épées, perçant leurs boucliers. Ils mouraient ainsi les uns après les autres,

« UOooo ! Crève ! », l’un des soldats, qui était plus grand que les autres soldats, qui portait une masse, s’approcha. J’avais alors envoyé vers lui cinq épées courtes. Il essaya de les bloquer avec son bouclier, mais naturellement, elles pénétrèrent sa garde et trouèrent le corps du soldat.

Les soldats de l’Empire m’entouraient toujours. Cependant, ils avaient peut-être peur de moi, car ils gardèrent leurs distances. Ils ne voulaient pas s’approcher de moi. L’instant d’après, alors que je pensais que c’était à moi de prendre l’initiative, quelque chose était descendu du ciel. J’avais sauté en arrière de l’endroit où j’étais, et je vis que la chose qui était descendue n’était qu’un homme qui portait plusieurs épées sur son dos. Il me regarda tout en prenant une position d’attaque.

« De l’Armée de l’Empire, l’Épée Sainte Suzaku [1] est arrivée »

... Quelque chose était apparu.

Notes

  • 1 Suzaku : スザク. Cela signifie Oiseau Vermillon, c’est l’un des quatre symboles de la constellation chinoise.

☆☆☆

Chapitre 70 : Contre Suzaku

Un homme aux cheveux rouge vif portant de nombreuses épées sur le dos, Suzaku, descendit du ciel. Bien que les soldats qui l’entouraient avaient d’abord été surpris, ils se réjouirent lorsque cet homme révéla son apparence. C’était quelqu’un d’aussi célèbre. Eh bien, il avait après tout dit quelque chose du genre « Épée Sainte ».

« Non seulement vous avez tué les précieux citoyens impériaux de mon pays, mais cet acte de profanation sur les cadavres, je ne pourrais jamais vous pardonner ! Préparez-vous ! »

Suzaku s’approcha à sa guise. Ce type, c’est le genre de mec que je déteste, le genre de type qui n’écoute pas. Ce qu’il dit n’était pas forcément faux. Mais quand même, sa remarque unilatérale m’énervait. Et bien si tu veux m’attaquer…

« Tu ferais mieux de te préparer à être tué ! »

Je lâchais des épées courtes sur Suzaku qui s’approchait. Les 10 épées courtes se dirigèrent toutes vers Suzaku, mais Suzaku les repoussa tous avec l’épée qu’il tenait dans sa main. Et puis, je ne sais pas pour quelle raison, mais il me jeta l’épée qu’il tenait dans sa main.

J’avais immédiatement croisé 2 épées courtes afin de la bloquer, mais au moment où la pointe de l’épée entra au contact, les épées courtes se brisèrent et disparurent. Je ne m’y attendais pas vu qu’elles ne s’étaient pas cassées quand ils avaient été repoussés tout à l’heure. Je m’étais donc tordu le corps pour esquiver, mais mon épaule était légèrement éraflée.

Alors que je perdais légèrement mon équilibre, la figure de Suzaku qui sortait les 2 épées sur son dos s’approcha. Je remis immédiatement 2 épées courtes dans mes mains, je les tenais en revers, et j’attrapais les épées qui avaient pivoté vers le bas.

Et au moment où j’y avais mis mes forces, Suzaku lâcha une fois de plus ses épées, pour tenter de combler la différence de force. Naturellement, moi, qui m’avançais en essayant de mettre plus de force, perdis encore l’équilibre parce que ma force n’avait nulle part où aller. Suzaku, qui avait cet objectif en tête, déplaça une épée, qu’il avait sortie nouvellement, horizontalement vers moi à nouveau.

Je roulais vers l’avant pour l’éviter et pour garder mes distances. C’était la première fois que j’affrontais quelqu’un qui se battait comme ça et cela perturbait mon rythme. Cela était dû au fait que jusqu’à présent, personne n’avait lâché ses armes.

Je regardais Suzaku, qui lâchait ainsi ses armes. J’avais enfin compris pourquoi il les lâchait. C’était parce que les épées revenaient seul aux côtés de Suzaku.

Je ne savais pas si les épées elles-mêmes étaient imprégnées de magie ou si c’était Suzaku qui utilisait la magie, mais j’avais compris pourquoi il lâchait ses épées.

Il n’en restait pas moins que mes épées courtes, qui avaient été créées avec la sorcellerie, avaient été brisées, ce qui me dérangeait. Mais depuis que j’avais compris le style de combat de Suzaku, j’avais un moyen d’y faire face.

Je lâchais une fois de plus mes épées courtes. Dix épées courtes dans un premier temps. Suzaku les repoussa comme il l’avait fait précédemment, mais j’ajoutais 10 autres épées courtes en surplus. Un total de 20 épées courtes assaillaient Suzaku.

Je supposais que Suzaku possédait encore une certaine marge de manœuvre puisqu’il les repoussa aussi et essayais de venir ici. Si c’était le cas, je pouvais encore en augmenter le nombre.

En plus des épées courtes, je créais des lances, des haches, des épées, et je les lançais toutes sur Suzaku. Je supposais qu’il y en avait probablement une centaine au total. Comme je m’y attendais, il était difficile pour moi d’aller plus loin que ça. Cependant, Suzaku bloquait aussi frénétiquement les armes qui s’approchaient de toutes les directions.

« Kuu ! »

Et puis en désespoir de cause, il lança une épée vers moi. Cependant, cette fois-ci, je l’évitais sans bloquer avec mes épées courtes et j’attrapais la poignée au moment où elle passait devant moi. Je regardais depuis un moment, cette épée était dotée d’une magie qui avait un effet destructeur.

Il semblerait que lorsqu’elle entrait en contact avec quelque chose dans lequel le pouvoir magique était déversé, elle était capable de la trancher et de la pénétrer à chaque fois. C’était donc pour cela que, quand je l’avais bloqué avec mes épées courtes tout à l’heure, celles-ci furent brisées sans effort.

Je supposais que, pour obtenir un effet aussi fort, cela devrait consommer un peu de pouvoir magique. Je supposais que c’était pour cette raison que Suzaku n’avait versé du pouvoir magique que dans la pointe de l’épée. C’était une épée magique qu’un épéiste ordinaire ne pouvait pas utiliser.

… OK, c’est décidé. J’aurai cette épée. Je vais le tuer et il n’y aura plus personne qui l’utilisera. C’est bon, n’est-ce pas. Je suppose que je vais l’utiliser tout de suite.

J’avais versé mon pouvoir magique dedans, d’une manière que celui-ci enveloppa l’épée. Ooh!? Elle a consommé pas mal de pouvoirs magiques. Effectivement, si elle a besoin d’une telle quantité de pouvoirs magiques, une personne ordinaire abandonnerait une partie seulement de ce pouvoir.

C’était à tel point que même moi, qui rassemblais et augmentais mon pouvoir magique dans le collier, en avais été choqué. C’est à tel point qu’il aurait fallu plus d’une centaine d’humains ordinaires pour la faire fonctionner.

Cependant, dans cette mesure, sa capacité était tout à fait incroyable. Je m’étais jeté sur un soldat impérial voisin pour la tester, et je l’avais découpé en tranches sans ressentir aucune résistance. Peu importe qu’il y ait une épée ou une armure. C’était génial.

Pendant ce temps, Suzaku était occupé par les armes que j’avais lâchées. C’était dû au fait que, peu importait combien de fois il les repoussait, elles revenaient sur lui immédiatement. Cela avait atteint un tel niveau que la silhouette de Suzaku n’était plus très visible à cause des armes que j’avais lâchées. Mais dans l’état actuel des choses, ça voulait dire qu’il n’était pas encore mort.

Hein ? Je sentais une sensation de tiraillement venant de l’épée qui était dans ma main alors que je regardais le spectacle. Suzaku la faisait donc revenir comme ça, hein ? Eh bien, je ne vais pas te la rendre.

Je commençais à courir en même temps que je ressentais cette sensation. La silhouette de Suzaku était sous mes yeux quand je m’étais débarrassé des armes. Bien qu’il soit couvert de blessures, il n’avait subi aucune blessure mortelle, je supposais donc qu’il les avait évités habilement. De plus, il avait peut-être prédit que je viendrais, vu qu’il avait préparé son arme.

À ce moment-là, je mis ma force pour m’opposer à cette sensation de tiraillement, et je forçais l’épée à aller vers le bas. Et comme il était occupé à résister, il n’avait pas de vitesse, et comme Suzaku était incapable de la bloquer, il esquiva.

Cependant, il ne put malheureusement pas l’éviter. L’épée que je tenais, « Kakun », n’était pas naturelle. J’avais visé le visage de Suzaku.

Il essaya de bloquer le mouvement inattendu avec son épée, mais c’était peut-être parce qu’il connaissait la puissance de cette épée mieux que quiconque que son expression devint amère.

C’est juste que, en bloquant peut-être avec son épée, il avait eu le temps d’éviter l’épée qui approchait. Bien que je dise qu’elle puisse couper n’importe quoi, ce n’était pas comme s’il n’y avait pas de friction ou autre.

Je donnais un coup de pied circulaire avec ma jambe gauche. Bien que Suzaku utilisait son épée brisée comme bouclier et reçut le coup, il tomba sur le sol. Suzaku se tenait alors à distance de moi.

« Salaud, tu t’es servi de mon fil magique, hein ? »

Il parlait de sa propre technique cachée, quel idiot ? Il était vrai que je m’en suis servi. Le fil magique, exactement comme son nom l’indique, est un fil qui était fait de magie.

C’était facile à faire, mais c’était une autre paire de manche si l’on voulait que le fil ne se casse pas, peu de gens étaient capables de l’utiliser. Suzaku s’en servait pour reprendre les épées qu’il avait lancées afin de les remettre entre ses mains.

J’avais ainsi pu me servir de cela. Je tirais le fil qui s’étendait de lui, je l’enroulais et je pointais mon épée sur lui.

« … C’est inévitable. Je dois juger que vous êtes un adversaire digne de ce nom et je vous prendrai au sérieux. Voici un outil impérial que je suis le seul à pouvoir manier ! Envole-toi, oiseau vermillon ! »

Une flamme jaillit dans tout le corps de Suzaku au moment où Suzaku avait dit cela. Ne me dites pas qu’il allait se suicider. C’était ce que je pensais, mais il avait dit qu’il allait devenir sérieux. Il était donc impossible qu’il fasse ça. Une flamme montait haut dans le ciel. Une paire d’ailes de flammes s’étendirent largement de l’intérieur. Ce qui apparut de l’intérieur de la flamme, c’était Suzaku qui avait revêtu son corps d’une flamme cramoisie.

☆☆☆

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