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Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 1

☆☆☆

Arc 1 : Naissance d'un monstre

Prologue

« Oraa ! Marche vite, démon ! » déclara le soldat en me donnant des coups de pied.

Parce que nous nous trouvions justes après une pluie, la terre sur le chemin était boueuse. Je tombais dedans, salissant tout mon corps avec de la boue, mais personne n’avait rien dit. Loin de là, ils riaient en disant que je le méritais.

... Pourquoi étais-je en train de vivre ça ? Tout ce que je savais, c’était juste que l’origine de tout ceci était une capacité particulière ! Malgré cela, malgré cela, pourquoi devais-je être tué !?

◇ ◇ ◇

« Hardt, réveille-toi vite ! N’est-ce pas un jour important aujourd’hui ? »

*Batann !* la porte s’ouvrit en produisant un fort bruit. La personne qui était entrée dans ma chambre énergiquement, Kaa-san, avait arraché le futon qui me couvrait.

Ne remarquant même pas la lumière du soleil qui brillait à travers la fenêtre parce que le futon couvrait tout le dessus de ma tête, je n’avais pas réalisé que c’était le matin jusqu’à ce que Kaa-san vienne me réveiller.

« Bon sang, Stella-chan et Lig-kun attendent déjà parce que tu t’es réveillé en retard ! »

Même si je somnolais toujours, j’avais été surpris par les mots de Kaa-san. Néanmoins, je regardais Kaa-san avec un visage choqué.

« J’ai essayé de te réveiller plusieurs fois. Mais tu m’as plusieurs fois demandé cinq minutes supplémentaires, et malgré ces cinq minutes aucun signe de réveil. Bon, tu as maintenant 12 ans, alors s’il te plaît, réveille-toi tout seul. »

Elle se plaignait de diverses choses, mais ce n’était pas le moment pour ça. J’avais sauté hors de mon futon et j’étais allé me laver le visage. J’étais sorti de la maison parce que le seau était dehors et, comme l’avait dit Kaa-san, ils attendaient déjà tous les deux.

C’étaient des amis d’enfance du même âge qui vivaient dans mon village, Stella et Lig. En me voyant sortir de la maison, ils avaient tous les deux des émotions respectives apparaissant sur leurs visages.

« Comme prévu, c’est comme je l’ai dit, Hardt. Tu n’as pas pu t’endormir parce que tu étais excité. »

Stella était assise sur le mur de pierre à l’extérieur de la maison, elle rigolait. Sous la lumière du soleil, les cheveux de Stella qui s’étiraient jusqu’à sa taille scintillaient.

Elle était la numéro une dans le village, elle avait une apparence qui faisait d’elle la beauté numéro une même dans le territoire où se trouvait le village, mon premier amour auquel je pensais toujours dans mon cœur.

À côté d’elle, Lig avait l’air agacé, il s’appuyait contre le mur et me lançait un regard noir. Il était le numéro un du maniement de l’épée dans le village, il était aussi habile à la magie, avec en plus une apparence qui ne semblait pas faire tache à côté de Stella, ou plutôt il était beau au point où l’on pourrait penser qu’ils étaient bien assortis.

C’était la personne la plus compétente dans le village. Il était ainsi complètement différent de moi, qui étais un villageois normal, et qui était rempli de défauts comparés aux autres.

En réalité, j’avais dormi trop longtemps en ce jour important.

« Tu as été comme ça depuis très longtemps. Tu provoques des problèmes uniquement pendant les moments importants. Prépare-toi rapidement. Je ne te pardonnerais pas si l’on ratait la charrette parce que nous t’attendions. »

« Dés-Désolé, d’accord. Je vais tout de suite me préparer. »

Je me lavais le visage en m’excusant auprès de Lig et retournais dans ma chambre. Sur le chemin du retour, Kaa-san m’avait demandé ce qu’il en était du petit-déjeuner, mais je n’avais pas le temps de le manger.

J’étais heureux d’en avoir préparé un hier au cas où. J’avais mis les vêtements qui avaient été préparés et portais mes bagages sur mon dos. Même si j’avais parlé de bagages, notre destination n’était qu’à deux heures de route en charrette, donc ce n’était pas très loin.

J’étais sorti hors de la maison précipitamment et Stella voyant que j’étais prêt descendit du mur de pierre avec un « Yoo ». Lig grommela un « Funn » en croisant ses bras et marcha devant.

« Dés-Désolés, Stella. Je t’ai fait attendre. »

« Fufu, ce n’est pas grave. Plus important encore, tu as les cheveux en pétard. Je vais arranger ça pour toi alors baisse un peu ta tête. »

Alors que je baissai la tête, Stella arrosa ses mains de magie et me tapota doucement la tête. À ce moment-là, le doux parfum de Stella s’approcha de moi. Mon cœur battait à tout rompre, mais alors, sans que personne ne sache pourquoi, un *tsk*, le son d’un claquement de langue pouvait être entendu.

Timidement impatient, Lig avait l’air énervé et me lançait un regard noir. À partir de ça, Lig avait commencé à me regarder avec hostilité, et cela même si nous avions l’habitude de nous entendre et de jouer ensemble.

Pendant ce temps, nous nous étions dirigés vers le centre du village et trois charrettes, se dirigeant vers la ville, étaient alignées. Des enfants et des parents de tout le village s’y étaient rassemblés. Il y avait 13 enfants, dont nous, cette année. C’était plus par rapport aux années précédentes.

Les parents encourageaient leurs enfants respectifs et bien sûr, également Stella et Lig. Surtout Lig, que même le groupe du chef du village encourageait.

Je regardais seulement le paysage. Kaa-san n’était pas venue. Parce que Tou-san était mort quand j’étais jeune, elle m’avait élevé toute seule pendant tout ce temps. Maintenant, elle cueillait des herbes dans la forêt voisine et gagnait sa vie en tant qu’apothicaire dans le village.

Elle devrait se diriger vers la forêt maintenant. Mère qui travaillait sans arrêt du matin au soir. Afin de lui laisser la tranquillité d’esprit, je voulais obtenir une occupation légèrement meilleure de l’oracle cette fois.

Dans le monde où nous vivons, il y avait cette chose appelée « Occupation » confiée par Dieu. Même si cela s’appelait une profession, ce n’était pas vraiment un travail, c’était quelque chose comme l’aptitude d’une personne.

Par exemple, une aptitude d’épéiste ou de lancier pouvait être utilisée pour devenir un soldat dans ce pays, de même pour un villageois ayant par exemple une aptitude d’agriculteur ou de chasseur. Ce n’était rien de plus que la capacité de la personne et ils n’avaient pas nécessairement besoin de trouver un emploi qui correspondait à cette aptitude.

Il y avait des agriculteurs qui étaient devenus des commerçants, et même sans avoir une capacité de type combat, il était possible d’être soldat.

Si possible, j’aimerais une capacité qui puisse fonctionner même dans la forêt, comme un chasseur. Si cela arrivait, Kaa-san serait capable de travailler sans avoir peur d’entrer dans cette forêt dangereuse.

Il semblerait que nous soyons les derniers, le chef du village, après avoir confirmé que tout le monde était arrivé, nous avait installés dans les charrettes dans l’ordre. Quand j’étais sur le point de monter, mon épaule avait été attrapée et tirée de derrière moi.

J’étais tombé sur mes fesses et levais mes yeux, debout à l’endroit où j’étais, se trouvait un énorme garçon qui souriait. Derrière lui, il y avait trois acolytes, et ils avaient tous le même sourire.

C’était le fils du chef du village Regul. Il semblait avoir environ 18 ans, même s’il en avait 12, il était presque aussi grand que nous deux, c’était le chef de notre groupe d’âge.

« C’est drôle ! Un gars somnolent et stupide ne devrait pas se mettre devant moi, » Regul cracha pendant qu’il me parlait, puis monta dans la charrette.

Je m’étais levé en tenant mon derrière douloureux. Je soupirais en regardant le ciel, les nuages l’épaississaient et le ciel s’était assombri. C’était un ciel nuageux qui présageait de la pluie à chaque moment. Ce ciel était comme une représentation de mon avenir.

☆☆☆

Chapitre 1 : L’oracle

« ... Ah, il commence à pleuvoir. »

« ... Exact. »

Environ deux heures après que nous ayons quitté le village, le soleil qui était visible à travers les ouvertures était également couvert par des nuages, et maintenant il avait commencé à pleuvoir. Le bruit de la pluie frappant le toit retentit à l’intérieur de la charrette.

En regardant le paysage que l’on pouvait apercevoir du chariot, je répondis légèrement à la conversation de Stella et une douleur me traversa les joues. Alors que je pensais « Quoi ! » et que je la regardais, Stella me pinçait les joues tout en me lançant un regard noir.

« Que fais-tu ? »

« C’est parce que tu n’écoutes pas sérieusement ma conversation ! Ne continue pas à regarder dehors, regarde-moi ! Sois mon compagnon de conversation ! »

Tout en disant que Stella utilisa ses mains pour me pincer les joues et les tenait fermement, tournant ma tête de manière à faire face à Stella. Mon Dieu, mon cou faisait mal.

J’avais arrêté de résister et je regardais Stella. Je ne l’avais pas regardée auparavant parce que si je la regardais trop, mon cœur commencerait à battre trop rapidement.

« Tu me regardes enfin. »

Et quand nos yeux se rencontrèrent, Stella laissa échapper un sourire. J’avais essayé de me détourner immédiatement, mais, si je l’avais fait, ma tête allait être tournée énergiquement vers elle. J’étais inquiet si Stella pouvait entendre le son de mon cœur.

« Alors, de quoi veux-tu parler ? »

« C’est vrai. Parlons donc de la capacité que nous voulons. Ce serait bien si c’est une capacité qui pourrait aider les gens. Je pense qu’une capacité comme celle de guérisseur serait bien. Ne penses-tu pas que ce serait bien d’avoir un magasin avec la mère de Hardt dans le village ? »

Stella souriait alors qu’elle me l’avait demandé, mais je ne pouvais pas hocher la tête. La raison était que Lig, qui était assis de l’autre côté de Stella, me lançait un regard noir.

Et puis, il s’était mis lentement debout et il s’était assis sur le siège en face de moi. Il croisait toujours ses bras et me lançait des regards furieux à partir de là. Et alors... Après m’avoir lancé un regard noir pendant un moment, Lig déplaça son regard vers Stella. C’était une expression complètement différente de celle avec laquelle il me fixait auparavant.

« Stella, je vais devenir l’épéiste le plus fort. L’épéiste le plus fort qui ne perd contre personne. »

Lig avait un poing fermé, disant à Stella son but, avec une grande confiance en lui-même, comme si cela était une certitude

« Bon, bonne chance, Lig. Alors, qu’en est-il de toi, Hardt ? »

Mais, Stella avait balayé la détermination de Lig avec un « C’est très bien ». Stella qui avait déjà détourné son regard de Lig ne le regardait peut-être pas. Le visage de Lig devint rouge de colère.

Non seulement cela, mais il donnait l’impression de vouloir me tuer. C’était effrayant. Pourquoi ne s’en prenait-il qu’à moi ? Je m’assurais de ne pas avoir de contact visuel autant que je le pouvais, et je parlais de la capacité que je désirais.

« Je pense que ce serait génial si c’était celle de chasseur, cela pourrait aider Kaa-san. Si c’était impossible alors tout ira bien, du moment que cela peut être utile. »

« Fufu, comme prévu de la part de Hardt. Ta mère doit être heureuse. »

« Très drôle, quel rêve pitoyable. »

Je m’étais énervé au commentaire de Lig, mais je l’ignorais. Ce que je voulais ne changera rien quant à ce que disent les autres.

Après cela, en parlant de diverses choses, nous étions arrivés dans la ville d’arrivée. Sous la pluie battante, les charrettes faisaient la queue. L’oracle ne se déroulait que le premier jour de l’année, les enfants du village voisin se réunissaient tous dans la même ville. La route de notre charrette suivait également le même chemin.

Notre charrette avait finalement avancé après avoir attendu 30 minutes. L’endroit où nous nous dirigeons était l’église qui vénérait Fistoria, celle qui conférait les oracles, l’église de Fistoria.

L’église de Fistoria se trouvait dans tous les pays du continent, mêmes à l’intérieur de celle-ci, il était dit que dans le Royaume sacré de Fisland, elle était devenue la religion d’État, c’était là que se trouvait le temple principal. D’ici, il semblerait que ce soit un pays très éloigné, donc je ne connaissais pas vraiment les détails.

Dans l’église de Fistoria, si un oracle de la Déesse Fistoria était accordé par le prêtre, on pouvait recevoir une capacité. La capacité n’était connue que du prêtre et de la personne. Confirmant la capacité reçue du prêtre, on le notait sur un morceau de papier préparé, et la capacité était approuvée.

« Ah, nous sommes enfin arrivés ! »

Je méditais un peu sur l’église de Fistoria quand Stella me secoua l’épaule. Il semblerait que nous soyons arrivés à notre destination. La charrette s’était déjà arrêtée. Nous en descendions avec dans l’ordre Lig, Stella et moi, et nous nous dirigions vers l’église.

Alors que nous ouvrions la porte de l’église, l’intérieur était occupé par des garçons et des filles du même âge. Ahh ~, il y avait un grand nombre de personnes. Il y aura probablement beaucoup de temps d’attente.

« Uwaa ~, comme prévu on est nombreux. Est-ce dû au fait que les enfants de tous les villages des environs se soient rassemblés ? »

« C’est probablement ça. Ah, il semble que la file d’attente commence là donc allons-y. »

Nous faisions la queue à la fin de la rangée. Regul qui était venu avant nous avait déjà légèrement avancé vers l’avant. Comme prévu, il semblerait que même Regul ne ferait pas de problème ici.

Il y avait environ 80 enfants à l’intérieur de l’église. C’était un montant qui était assez imposant pour un seul prêtre. En plus de cela, il y en avait probablement le même nombre devant nous aussi, donc cela devait être extrêmement fastidieux.

« Bien ! De la boxe ! »

« Se pourrait-il que je devienne libraire ? »

« El, ma capacité est l’élevage... »

En regardant la file, les enfants qui avaient reçu leurs capacités en étaient extrêmement fiers. S’il y avait des enfants qui avaient obtenu ce qu’ils voulaient, il y en avait aussi qui se sentaient déprimés parce que ce n’était pas le cas.

En regardant la file, j’étais aussi devenu extrêmement nerveux. Je ne visais pas aussi haut, mais je commençais à espérer juste un peu plus. Déesse Fistoria, s’il vous plaît donnez-moi une bonne occupation ! S’il vous plaît !

... D’accord, on avait tous l’impression que l’on pouvait recevoir une bonne occupation. L’ambiance est importante pour ce genre de chose.

En étant convaincus d’avoir de la chance, les enfants allaient recevoir leur oracle les uns après les autres. C’était le tour de Regul, il semblerait qu’il avait reçu l’occupation de combattant lourd. C’était un guerrier qui utilisait un grand bouclier sur la ligne de front et, si l’on avait cette capacité, on disait qu’il était plus facile d’accumuler de la force physique. Il avait l’air extrêmement ravi.

Ensuite, c’était le tour de Lig. Avec son attitude confiante, les filles regardaient avec leurs joues teintes en rouge, le prêtre admirait avec un « Hoo ~ ».

Puis, un rayon de lumière avait brillé sur Lig, un sourire flottait sur le visage de Lig, le prêtre avait une expression choquée.

« Paladin. Pas mal. »

Quoi, il semblerait que Lig ait obtenu la capacité de Paladin. Il paraît qu’il n’y en avait que deux dans ce monde. Les environs étaient devenus bruyants à cause de cela. Qui aurait pensé qu’une personne possédant une capacité proche d’une légende serait dans son propre village ?

Lig sourit alors qu’il quittait l’endroit avec confiance. Sans l’effervescence, c’était le tour de Stella. Stella semblait être un peu nerveuse, mais elle allait se positionner en face du prêtre.

Puis, un faisceau de lumière brilla sur Stella comme cela était le cas pour Lig. Cette fois aussi, le prêtre avait montré une expression choquée. Stella avait-elle également reçu une occupation unique ?

« Pour penser que moi, je sois capable d’en rencontrer une dans ma vie ! L’incarnation de la Déesse... La Sainte Vierge ! »

Aux paroles du prêtre qui s’agenouillait et prenait une posture de prière, les enfants excités restaient immobiles. La raison en était qu’une capacité connue de tous les enfants était apparue.

C’était une aptitude célèbre, c’était plus célèbre que le Paladin de Lig. Parce que c’est la « Sainte Vierge » qui apparaissait dans diverses histoires.

Stella semblait désorientée, mais, un homme et une femme mieux habillés que le prêtre étaient sortis de l’arrière de l’église, s’étaient rendus à l’endroit où se trouvait Stella et parlaient de quelque chose.

J’étais extrêmement curieux de savoir de quoi ils parlaient, mais le prêtre s’était précipité sur moi et je m’étais rapidement dirigé vers lui. On dirait qu’il voulait rapidement terminer son travail et parler à Stella.

Je comprenais son sentiment, mais j’espérais qu’il ne le montrerait pas dans son attitude. Aussi niais que je l’étais, il y avait des choses que je pouvais comprendre.

Ensuite, la lumière qui était apparue plusieurs fois brilla sur mon corps comme pour me couvrir. Avec cela, j’allais aussi avoir une capacité. C’était ce que je pensais, mais dans l’instant suivant une ombre noire jaillissait de la terre. Comme pour intercepter la lumière.

Alors que j’étais là, étourdi et ne sachant pas ce qui se passait, une voix résonna dans ma tête. Une voix froide qui n’était ni celle d’un homme ni celle d’une femme résonna dans ma tête. Mais, cette voix m’avait dit ma capacité, je le savais instinctivement. Et ce qui m’avait été accordé était... {Sorcier des ténèbres}, une occupation dont je n’avais jamais encore entendu parler.

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Chapitre 2 : Démon

« ... Sorcier des ténèbres ? »

Quelle était cette capacité ? Ce n’était pas comme si je les connaissais toutes, mais c’était la première fois que j’en entendais parler. De plus, quel « sorcier des ténèbres » ? Cela n’aurait pas dû être normalement juste Magicien. Je savais cependant comment utiliser la sorcellerie.

Oui... et bien, peu importe. J’ai bien le temps d’y penser plus tard. Il y avait encore du monde derrière, donc j’allais rapidement m’éloigner. Comme je ne pouvais toujours pas rencontrer Lig et Stella qui avaient reçu ces incroyables occupations, j’allais d’abord retourner dans les chariots.

Je m’étais incliné devant le prêtre et j’étais sur le point de partir. Juste au moment où je me dirigeais vers la sortie, ma main gauche fut fermement saisie par quelqu’un. J’avais été surpris et je regardais vers l’arrière. Celui qui m’avait attrapé la main était le prêtre.

Je ne voyais pas son expression puisqu’il regardait vers le bas, mais il sembla marmonner quelque chose. J’étais un peu effrayé par ça.

« Euh, euh, monsieur le Prêtre ? Qu-Qu’est-ce qui ne va pas ? »

J’avais décidé d’essayer de regarder l’expression du prêtre alors je m’étais légèrement accroupi pour jeter un coup d’œil et, j’étais tombé sur mes fesses à cause du choc.

La raison était que le visage du prêtre était déformé par une colère écrasante.

Puis, le prêtre avait eu un regard rempli de tant de colère que cela me fait penser : « Son regard est suffisamment puissant pour me tuer », il me montra du doigt et cria.

« Chevaliers ! Arrêtez ce garçon ! Arrêtez ce possesseur de l’occupation “Sorcier des ténèbres”, ce démon qui s’oppose à la Déesse ! »

Au moment où le prêtre avait crié, tous les chevaliers sans rien comprendre de la situation me regardèrent en même temps. Les regards étaient imprégnés de colère, la même que celle qu’avait le prêtre.

J’avais senti au fond de mon cœur que je devais m’échapper. Je serais sans aucun doute tué si j’étais attrapé ici. Mais, mon corps contrairement à mon cœur ne bougea pas. Mon corps avait été gelé par la colère qui jaillissait sur moi dans les environs.

Et quand je l’avais réalisé, j’avais été frappé. Il s’en était suivi d’une douleur dans l’estomac. Je ne savais pas ce qui m’avait été fait, mais mon estomac souffrait énormément. Je ne pouvais rien faire d’autre que de m’accroupir à cause de cette douleur excessive. Alors que j’étais étourdi, j’avais l’impression que quelque chose s’enroulait autour de mon corps. À cause de cela, j’étais devenu incapable de bouger.

Quand j’avais levé mon visage, la vue de Stella qui tendait les mains vers moi était visible. Mais elle avait été empêchée d’avancer par le chevalier et le mec richement habillé.

Un choc extrême traversa ma tête à ce moment-là. Ma vue devint floue, la dernière chose que je vis fut la silhouette de Stella qui criait.

◇ ◇ ◇

... Déjà, combien de jours s’étaient-ils écoulés ? À l’intérieur de cette pièce sombre, le sens du temps se détraquait ici, car le soleil n’entrait pas ici. Après avoir été enfermé ici, tout le temps, je m’étais fait tabasser, mes ongles avaient été arrachés, des parties de mon corps avaient été brûlées. Mon cœur était déjà à sa limite.

Peu importe combien j’avais crié, combien j’avais supplié, personne ne s’était arrêté. Quand j’essayais de dire quelque chose, je me faisais tabasser et je me faisais abuser par les environs.

Et même si je voulais mourir, je ne le pouvais pas non plus à cause du prêtre ou de celui qui me guérissait suffisamment pour que je ne meure pas. Je ne pouvais plus supporter cela et j’avais essayé de me mordre la langue pour me tuer, mais j’avais été frappé par les gens qui l’avaient remarqué, et j’avais été ensuite bâillonné.

... Kaa-san était probablement inquiète pour moi. Ce serait bien si Stella et les autres allaient la réconforter.

Comme je pensais distraitement à de telles choses, « Gigii », le son de l’ouverture de la porte pouvait être entendu. Aa, c’était déjà le moment. Encore une fois, j’allais être battu. Ou, j’allais être brûlé. Quoi que ce soit, je ne le voulais pas.

Mais, moi qui ne pouvais pas mettre de force dans mes jambes, je m’étais effondré sur place. Et quand je l’avais fait, une douleur me transperça l’estomac. Je l’endurais sans laisser échapper un gémissement. Je l’avais appris durant ces quelques jours. Quand ils m’entendaient crier, ils trouvaient cela amusant et me battaient encore plus. C’était pourquoi j’allais le supporter.

« Ora, lève-toi vite, démon ! »

Une fois de plus, j’étais forcé de marcher. Je ne le savais pas parce que j’avais les yeux bandés, mais on dirait que j’étais amené quelque part.

Parfois, j’étais attaché sur un poteau puis battu. On me donnait des coups de pied pendant que je marchais, j’entends les voix bruyantes des gens qui parlent. Ce que j’avais entendu était « C’est un démon... » « Dégoûtant » « Pourquoi est-il vivant ? » Ce genre de chose, et rien que cela.

Avant que je ne le sache, j’avais l’impression de marcher dans une rue. Mais, pourquoi devais-je être réprimandé de cette façon ? Que dites-vous que j’avais fait ?

Je marchais alors que je nourrissais une colère qui n’avait pas d’exutoire approprié en moi et un impact avait traversé ma tête. J’avais senti quelque chose de dur me frapper. Quand une personne commençait à se lâcher, les gens autour commençaient aussi à se lâcher contre moi les uns après les autres. Pas une personne n’avait montré un signe d’arrêt. Je ne pouvais que serrer les dents et le supporter.

Depuis combien de temps marchais-je ainsi ? J’avais l’impression d’avoir marché toute une journée. Même si je n’en étais pas sûr parce que j’avais les yeux bandés et que je ne pouvais pas voir les environs. Quand je l’avais réalisé, l’impact d’un l’objet dur s’était brisé, de temps en temps, j’étais juste frappé par-derrière.

Mon corps était probablement sale avec du sang et de la boue. Même si je n’avais pas choisi de devenir comme ça, l’entourage continuait de me traiter de « démon dégoûtant ».

Déjà, mon cœur ne me faisait plus mal, peu importe ce qu’on me disait. Mon cœur pouvait déjà être sur le point de se briser. C’était ce que je pensais, mais, à ce moment, mon cœur n’était pas brisé. Non, en y pensant après, ça aurait pu être mieux s’il avait cassé. Si c’était le cas, ça aurait pu se terminer sans que je ressente tout ça.

Apparemment arrivé quelque part, j’avais été forcé de m’asseoir sur place. Ensuite, le bandeau m’avait été enlevé. Parce que cela faisait longtemps que je n’avais pas ouvert les yeux, ma vision était floue au début et je ne savais rien, mais, petit à petit mes yeux s’étaient habitués et, j’avais compris que j’étais entouré de beaucoup de monde.

Alors, que je commençais à regarder autour de moi, je tremblais à la vue de ce paysage familier. C’était vrai, l’endroit où l’on m’avait traîné était le village où j’étais né et où j’avais grandi.

☆☆☆

Chapitre 3 : Test d’allégeance

Une abondance des regards s’était dirigée vers moi. Le marchand de légumes, le chasseur, mon voisin, tout le monde me regardait.

De plus, ce n’était pas comme d’habitude des regards familiers, mais des regards qui me méprisaient. Ce n’étaient pas des regards qui étaient dirigés vers un être humain.

J’étais abasourdi et je regardais les villageois quand mes cheveux furent tirés vers l’arrière et qu’on me forçait à lever la tête. Ensuite, le gars debout à côté de moi. Je pensais bien l’avoir déjà vu, c’était le prêtre qui m’avait donné l’oracle.

« Je pense que tout le monde en a déjà entendu parler, mais ce type possède l’aptitude d’un démon ! Celui qu’on appelle “Sorcier des ténèbres”, le même pouvoir qu’une personne vexatoire qui avait déjà jeté ses crocs sur le Royaume Saint ! »

Les villageois commençaient à faire du bruit face aux paroles du prêtre. Il avait jeté ses crocs sur le Royaume Saint ? De qui parlait-il exactement ? Je n’avais jamais entendu parler d’un tel récit dans les livres d’histoires.

« Le grand prêtre de l’époque l’a d’une manière ou d’une autre vaincu, mais le Royaume Sacré a eu un grand nombre de victimes. Dans cette mesure, le sorcier des ténèbres avait un immense pouvoir. Contrôlant les esprits morts, contrôlant les cadavres, le Sorcier des Ténèbres avait frappé le royaume avec une armée de morts. Si une personne est vaincue, le vaincu devenait un subordonné du sorcier des ténèbres et nous assaillait, il assaillait avec une méthode si atroce. »

Le prêtre poursuivit son discours qui n’avait aucun sens. Mais, les villageois croyaient aux paroles du prêtre sans penser à sa véracité et tournaient leurs regards pleins d’animosité vers moi.

« Afin d’exterminer le démon aussi vite que possible, grâce à notre déesse Fistoria, nous sommes dotés du pouvoir de l’oracle. Le résultat de cela est comme vous le voyez, nous avons pu le débusquer. »

Le prêtre criait d’un ton exagéré. Il y avait un tel but dans l’oracle. Les villageois soulevaient des voix d’étonnement. Mais au-dessus de ça, la chose dont ils sont étonnés était la suivante.

« Bien sûr, ce démon ne peut pas être laissé vivant, mais ce village qui l’a caché est également coupable du même crime ! »

C’était ce que le prêtre avait dit. Les villageois qui l’avaient entendu commencèrent à crier que cela n’avait aucun rapport avec eux. Mais, les soldats qui étaient venus aux côtés du prêtre commencèrent à dégainer leurs épées dès que les villageois criaient.

« Veu, veuillez patienter ! Nous ne savions pas qu’il était un tel démon ! S’il vous plaît, croyez-nous ! »

Le chef du village qui était terrifié commença à mendier pour sa vie avec sa tête sur le sol. Les villageois autour commencèrent aussi à faire de même. Le prêtre voyant cela avait fait apparaître sur son visage un sourire dégoûtant.

« Alors, donnez-moi la preuve que vous n’êtes pas lié à ce type ! Chaque personne devra une fois le poignarder avec ce couteau, n’importe où sur lui. Si vous le faites, alors votre vie sera épargnée ! »

... Q, que dit cette personne ? Je ne pouvais pas le croire. Cependant, quelque chose d’encore plus incroyable était arrivé. Autrement dit, le chef du village avait ramassé le couteau qui était sur le sol.

Puis, il tituba vers moi alors qu’il murmurait quelque chose.

« ... V, vous plaisantez. Ch-Chef, hein, vous n’allez pas vraiment me poignarder, n’est-ce pas ? »

« Pas de chance, Hardt. Nous ne voulons pas mourir. C’est pourquoi tu seras notre sacrifice. C’est bon, n’est-ce pas ? Parce que tu es un démon, alors tout est dans les règles. »

... Je n’avais pas compris ce qui se disait. Non, j’avais bien entendu les mots, mais mon cœur, mon cerveau ne voulait pas comprendre.

« Ce n’est pas de ma faute. » « C’est un démon alors ça va, même s’il est poignardé », marmonnait le chef du village. De mon point de vue, les villageois semblaient être des démons.

Ensuite, le couteau avait été abaissé. Le couteau qui avait été basculé sans hésitation poignarda dans ma jambe gauche. Une douleur intense traversa mon cerveau en un instant, un cri d’une voix incompréhensible était sorti de ma bouche. C’était au point où je doutais que ce soit ma propre voix.

Choqué par ma voix hurlante, le chef du village tira le couteau à la hâte. Au moment où le couteau avait été retiré, une personne qui était venue avec le prêtre guérissait l’endroit qui avait été poignardé.

Encore une fois, j’étais assez guéri pour que je ne puisse pas mourir. Vu ce qu’ils faisaient, il valait mieux qu’ils me tuent instantanément.

Après que le chef du village m’ait poignardé, les villageois perdirent à leur tour leur hésitation. Peu importe que ce fût un adulte ou un enfant. Tous ceux qui vivaient dans ce village m’avaient enfoncé le couteau.

Je ne savais même pas combien de fois j’avais été poignardé. Je criais quand j’étais poignardé, comme quand j’étais enfermé, peu importe combien de fois je criais ou appelais à l’aide, personne ne s’arrêtait, personne ne me sauvait.

Mes doigts avaient été coupés, les oreilles avaient été coupées, j’étais poignardé plusieurs fois au même endroit, les seuls endroits qui n’avaient pas encore été coupés étaient mes yeux et ma langue.

La raison pour laquelle ils n’avaient pas écrasé mes yeux était de me faire prendre conscience de mon crime. J’avais juste reçu l’oracle qui donnait l’occupation et c’était tout, quel crime dites-vous exactement que j’avais fait.

Le sol était teint en rouge de mon sang, au point où il y en avait des flaques. Après avoir été poignardé par des centaines de personnes, je ne ressentais plus de douleur. J’avais même le sang-froid pour penser au fait que je n’étais toujours pas mort après tout ça.

De plus, les gars devant moi ne semblaient plus être des humains. Ils apparaissent comme des démons qui étaient encore pires qu’eux.

« Avec ceci, est-ce presque fini ? Ensuite, vous aussi. »

Après que le prêtre avait dit quelque chose, quelqu’un avait été amené. Naturellement, ils étaient des visages dont je me souvenais. C’étaient les visages de mes amis d’enfance. Les uns me montraient du doigt en criant quelque chose, mais comme j’avais mes deux oreilles coupées je ne pouvais rien entendre.

Le gars qui avait ramassé le couteau tombé pendant ce temps, Lig était debout devant moi. Puis, un sourire dégoûtant qui était inimaginable de Lig jusqu’à maintenant flotta jusqu’à son visage quand nos yeux s’étaient rencontrés. Comme s’il attendait avec impatience ce moment.

Lig balança le couteau avec le sourire sur mon visage. Le couteau qui avait été abaissé s’enfonça dans mon œil droit.

Une douleur incomparable à tout ce que j’avais ressenti traversa tout mon visage. Mais plus que cela, la colère et la haine envers Lig étaient encore plus fortes. Es-tu si heureux que je meure ? Donc, tellement content !

Je me demandais si ma colère et ma haine avaient été transmises, Lig frissonna et tira le couteau avec force. Mon œil droit débordait de sang, mais je regardais Lig sans y penser.

La colère avait été éclatée quand j’avais été poignardé par les villageois, mais, une colère et une haine incomparables s’étaient élevées contre Lig.

Comme prévu, parce qu’ils étaient des amis d’enfance, profondément ancré dans mon cœur, c’était la raison pour laquelle il y avait une partie de moi qui avait de l’espoir. Même maintenant, j’étais énervé contre moi-même, moi qui avais eu ce petit espoir.

Puis, Lig passa le couteau à celle qui devait être la suivante, Stella.

☆☆☆

Chapitre 4 : Une vie de perdue

Stella tenait le couteau qui lui était donné par Lig dans ses mains tremblantes. Ses larmes coulaient pendant qu’elle disait quelque chose au prêtre. Cependant, le prêtre avait donné quelques ordres, les chevaliers avaient commencé à bouger et avait traîné quelqu’un.

En regardant les gens qui étaient traînés, Stella se figea. C’était naturel. Parce que ceux que les chevaliers avaient été amenés étaient les parents de Stella et son jeune frère.

Les parents de Stella lui faisaient face et lui disaient quelque chose, Stella hésita entre ses parents ou moi. En ce moment, son frère regardait sans savoir ce qui se passait.

Le prêtre qui était fatigué d’attendre l’hésitante Stella avait donné un ordre et, le chevalier leva son épée vers son frère. Ensuite, l’épée avait été basculée vers lui.

Mais, l’épée du chevalier s’était arrêtée juste avant qu’elle touche la tête du frère. Stella avait probablement dit quelque chose.

Stella saisit le couteau avec ses deux mains si étroitement qu’ils devinrent blancs et se dirigea vers moi. Ah, comme je le pensais, Stella le ferait aussi, hein. Eh bien, on ne pouvait rien y faire. En l’état, si elle avait continué à résister, son frère aurait été tué.

Il semblerait que mon cœur était déjà brisé. Pour ressentir autant de haine pour Stella que j’avais tant aimé, cela devait être le cas. Les larmes de Stella coulèrent alors qu’elle me disait quelque chose, mais je n’entendais rien. Même si j’avais des oreilles, je ne pensais pas que j’aurais voulu l’entendre.

Stella m’avait planté le couteau tremblant dans ma poitrine. Je ne ressentais plus de douleur. S’habituer à quelque chose comme ça était effrayant. Je regardais simplement Stella alors qu’elle faisait ça. Stella qui avait vu que je n’avais aucune réaction, enleva le couteau et partit en se couvrant la bouche.

Mais, il semblerait que Stella soit la dernière. Avec ça, je pouvais enfin mourir. Je pouvais enfin être libéré de ces douleurs et cette agonie. Bien que j’étais vraiment désolé pour ma mère... ma mère ?

Quand j’y pensais, je n’avais pas vu ma mère une seule fois. Bien sûr, elle n’était pas avec ceux qui m’avaient poignardé avec le couteau.

Juste au moment j’y avais pensé, j’avais eu une mauvaise prémonition. Si la personne que l’on appelait démon était traitée ainsi, si les villageois qui étaient dans le même village avaient été faussement accusés de m’avoir caché, puis avoir été obligés de me poignarder avec un couteau pour prouver qu’ils n’étaient pas mes compagnons, alors...

Si c’était le cas, qu’en était-il de la mère de celui que l’on appelait le démon ? Quand j’y pensais et que je regardais autour de moi, le prêtre laissa échapper un grand rire alors qu’il instruisait les chevaliers, il savait apparemment ce à quoi je pensais.

Ensuite, quelqu’un avait été traîné. Non, c’était évident même sans dire « quelqu’un ». Il n’y avait aucune chance que je ne le sache pas... parce que c’était ma précieuse famille.

Ma mère avait été traînée et amenée ici par les chevaliers. Des blessures étaient sur tout son corps, et je ne pouvais même pas dire si elle était vivante ou non d’où j’étais. Ses jambes pendaient lâchement, il y avait des blessures profondes quand on les regardait de près. Se pourrait-il que les tendons de ses jambes eussent été coupés pour qu’elle ne puisse pas s’échapper ?

Je tentais inconsciemment de me diriger vers ma mère. Cependant, il n’y avait pas de force dans mon corps en lambeaux, je m’étais effondré sur le sol qui était teint de mon sang.

Ensuite, les chevaliers m’avaient donné un coup de pied qui m’avait bougé à leur guise. Merde, même si je voulais aller à côté de ma mère, je ne pouvais pas. Pourquoi ces gars-là se mettaient-ils en travers de ma route ? Bien que je voulais tuer tous ces gars, je n’en avais pas la force. Je n’avais pas la force de sortir de cette situation.

Les chevaliers arrêtèrent de me donner des coups de pied, un autre chevalier avait amené ma mère pile devant moi. Puis, le prêtre avait crié quelque chose en montrant ma mère.

Ma mère avait apparemment repris connaissance à ce moment, car elle regardait vers moi qui était couvert de blessures, et même si elle affichait une expression emplie de douleur, elle me souriait. Juste en regardant le visage souriant de ma mère, les larmes que je pensais avoir été épuisé commencent à déborder.

Je devais faire quelque chose pour sauver ma mère ! J’avais supplié pour avoir de l’aide venant des personnes autour de moi. Parce que mes oreilles ne pouvaient pas entendre, je ne savais pas quel genre de voix j’avais. J’avais crié aussi fort que possible.

Les chevaliers commencèrent à me frapper pour tenter de m’arrêter, mais je ne m’arrêtais pas. Si cela se résumait à ceci, j’aurais déjà abandonné. Mais, cela n’avait rien à voir avec ma mère. Je voulais que ma mère vive.

Je continuais de crier en pensant à ça. Peut-être était-il énervé par mes cris, car le prêtre lança de la magie vers moi. Il s’agissait de petites flèches de lumière, et environ dix avaient été libérés vers moi, poignardant profondément mon corps.

Dans l’ouverture quand j’avais laissé à l’impact, les chevaliers étaient venus me bâillonner la bouche. Je m’étais battu contre eux, mais, lorsqu’on était entouré et maintenu par des adultes, je ne pouvais même pas trembler.

J’étais tombé au sol tel quel. Mes cheveux avaient été tirés et forcés à lever mon visage. J’étais fixé sur place pour que mes yeux ne s’éloignent pas de ma mère.

Devant mes yeux, le prêtre avait dit quelque chose, ma mère avait été mise de force dans une posture où elle était à genoux avec sa tête qui sortait. Puis, à côté d’elle, un chevalier tenait son épée.

... Non, pas possible. À-Arrêtez. Arrêtez ça ! Je vous en supplie alors arrêtez, s’il vous plaît ! Ça n’a rien à voir avec ma mère ! Ce sera fini si je meurs !

« UUuuu !! UUu! »

J’avais lutté, mais, étant maintenu ainsi, je n’avais rien pu faire. Le chevalier qui avait achevé sa préparation pendant ce temps leva son épée au-dessus de sa tête.

S’il vous plaît, arrêtez. Je vous en supplie. N’y avait-il personne ? N’y avait-il personne pour sauver ma mère !?

À ce moment-là, dans mes oreilles qui n’auraient pas pu entendre quoi que ce soit, j’entends une certaine voix.

« Hardt, je t’aime... »

Quand je regardais la propriétaire de cette voix, l’épée du chevalier avait basculé. Puis, devant mes yeux, la tête de ma mère, toujours souriante, vola dans les airs.

À ce moment-là, il y avait le bruit de quelque chose qui se cassait en moi. J’avais continué à crier pendant ce temps. Je n’allais plus croire en personne. Il n’y avait que la haine qui débordait de moi.

Même si ma gorge se fendait et que je vomissais du sang, je ne pouvais m’empêcher de crier. Ma vision se teinta en rouge, chaque être humain était pour moi comme un monstre hideux.

Si j’avais seulement la force de tuer ces gars-là. Si j’avais seulement la force de sauver ma mère. Je ne pouvais rien faire d’autre que crier. Rien d’autre, c’était sans espoir. Je me détestais tellement j’étais faible. Plus que le prêtre, plus que les chevaliers, plus que les villageois, je me détestais, moi qui étais incapable de faire quoi que ce soit puisque ma mère avait été tuée. J’avais été incapable de faire quoi que ce soit d’autre que de voir ma mère se faire tuer !

Peut-être pour me faire taire, le chevalier enfonça ma tête dans le sol de toutes ses forces. Mes dents s’étaient brisées, l’intérieur de ma bouche s’était coupé, mais je ne ressentais plus de douleur. Je continuais à regarder le chevalier.

À ce moment-là, j’étais en quelque sorte dérangé par le paysage derrière le chevalier. Je n’en connaissais pas la raison. C’était juste que je ne pouvais pas détacher mes yeux. Là-dessus, soudainement l’espace derrière le chevalier commença à se fendre.

Ce n’était pas une métaphore, il était en train *bruits de cassage* de se casser. À ce spectacle, le prêtre, les chevaliers et les villageois regardaient en silence. J’étais aussi silencieux.

Puis, ce qui sortit de l’espace fut un squelette qui portait une robe noire. Tenant dans sa main un bâton qu’on pourrait croire plutôt splendide.

Je ne savais pas qui était ce squelette, mais la seule chose que je savais, c’était que personne ici ne pouvait le vaincre. Le squelette libéra des miasmes de la mort. Le chevalier qui me retenait fut mort juste en le respirant.

Mais, rien ne m’était arrivé. Je ne souffrais pas ou je ne mourrais pas contrairement au chevalier, peu importe combien j’en respirais. Au contraire, grâce à ce miasme, la douleur dans mon corps avait disparu.

Le squelette était venu tout droit à mes côtés, me tenant dans la main qui ne tenait pas le bâton. Quand cela se produisit, j’avais ressenti une certaine tranquillité d’esprit. Je n’en connaissais pas vraiment la raison.

Le squelette pointa son bâton vers moi et, soudain, j’avais été frappé par des vagues de somnolence. Je ne pouvais pas dormir comme ça. Je devais aller au côté de ma mère ! Mais, contrairement à ce que je pensais, mes paupières se fermèrent progressivement. La dernière chose que j’avais vue était les chevaliers libérant de la magie sur le squelette et le cadavre de ma mère.

☆☆☆

Chapitre 5 : Le mystérieux squelette

« KA KA KA ! Sale merde qui a été bernée par une femme de merde ! Je suis désolé, mais je vais devoir vous reprendre ma précieuse fille ! »

« Vous nous prenez pour qui ? Comme si nous allions remettre la Sainte Vierge de notre pays à un démon comme vous ! »

« Haa ! Vous n’êtes que des merdes qui ne savent même pas comment votre Sainte Vierge sera traitée par votre pays ! Les gars ! Pour des merdes comme vous qui adorez sans rien savoir, sans même savoir comment la Sainte Vierge qui est devant leurs yeux sera traitée, envoyez tout votre ressentiment vers eux ! Rappelez-vous ô combien ce pays vous a fait souffrir ! La colère et le ressentiment libèrent toute votre haine ! »

 

◇ ◇ ◇

 

« ... C’était quoi ça ? »

Des souvenirs qui ne m’appartenaient pas coulaient dans ma tête. J’avais vu un gars aux cheveux noirs qui portait une robe noire et qui, apportant des zombies et des squelettes, attaquait l’armée humaine. À qui ces souvenirs appartenaient-ils ?

« Yo, enfin réveillé ? »

Alors que j’avais été troublé par des souvenirs que je ne connaissais pas, j’entendis une voix sur mon côté. Me tournant vers la voix, le squelette vêtu d’une robe noire venue tout à l’heure était assis sur une chaise...

C’était vrai, qu’en était-il de ma mère !?

J’avais essayé de me lever du lit dans lequel je dormais avant que le squelette ne dise quoi que ce soit. Mais, parce que certaines parties de mes doigts étaient coupées, que mon œil droit s’était fait arracher et je n’avais pas ainsi pu appréhender la distance avec un œil, et j’étais tombé du lit. Je ne pouvais pas mettre de force dans ma jambe, je ne pouvais rien entendre de mon entourage.

« Bonne peine, ne te précipite pas. Voilà. »

Le squelette agita son doigt alors qu’il était encore assis et, du sol vint un autre squelette. C’était un squelette, hein. Et bien que je ne comprenais pas qui était ce squelette en face de moi, il dégageait une atmosphère stupéfiante. Ce n’était certainement pas un squelette ordinaire.

Le nouveau squelette qui était sorti, se promena tout en démontrant un comportement raffiné qui était impensable au vu de son l’apparence rustre. Puis il m’avait remis, moi qui était tombé par terre, sur le lit. Je n’avais ressenti aucune douleur, comme s’il s’y était habitué.

Après ça, le squelette de robe noire était venu à mes côtés sans que je le remarquasse, il avait ses deux mains qui tenaient ma tête.

Q-Qquoi ? À ce moment-là, la puissance magique du squelette se déversa en moi, l’endroit où mes oreilles devaient se trouver me grattait. J’étais tenu de force afin de m’empêcher de bouger, et :

« Peux-tu m’entendre, mon garçon ? »

Et, je pouvais entendre des voix. J’avais pensé « Eh ? » tout en touchant l’endroit où le squelette m’avait touché avant et, il y avait des oreilles attachées. Comment était-ce possible alors qu’elles avaient dû être arrachées par les villageois ?

Je ne comprenais rien et j’étais encore perplexe quand, cette fois-ci, ma main sans doigts fut prise. Saisissant ma main droite avec sa main droite, le squelette avait fait un geste comme s’il joignait quelque chose à la partie du pouce de ma main droite qui avait été coupée.

Voyant cela, j’avais essayé de retirer ma main sans réfléchir. Mais la main du squelette qui s’accrochait à la mienne avait plus de force, je ne pouvais ainsi pas la bouger. Ce que le squelette tenait, c’était mon doigt coupé.

Il fixa l’extrémité coupée du bout des doigts à l’extrémité coupée de mes mains, ce qui était une sensation désagréable, mais, après les avoir collés ensemble, il les avait replacés magnifiquement, comme s’il n’y avait jamais eu de blessures auparavant. Quand j’essayais de les déplacer, ils bougeaient normalement.

Et le plus surprenant, c’était que le squelette recollait mes doigts les uns après les autres. Incroyable, je ne ressentais rien d’étrange. C’était comme s’ils n’avaient jamais été coupés auparavant.

« Avec cela, tu peux entendre ma voix. »

« O-Oui. Je peux l’entendre. »

« Très bien. Pour l’instant, sache que je m’appelle Darx Bradley. Le Mage noir qui est la raison pour laquelle tu as fini comme ça. »

... C-Ce mec était un mage noir. La raison pour laquelle je m’étais retrouvé comme ça... Mon corps était tout entier consumé par la colère. Mais alors que j’essayais de me lever, j’étais retenu en place par un squelette.

« Eh bien, je comprends pourquoi tu es devenu comme ça. Penser que cette femme merdique utiliserait une telle méthode pendant que je dormais était quelque chose que je n’avais pas considéré. »

« Qu’est-ce que tu racontes ? C’est parce que tu as choisi de combattre contre le Saint Royaume ! À cause de cela, j’ai obtenu une telle destinée... de plus, ma mère est... »

« Mes excuses pour cela. Mais, tout cela c’est grâce à toi. C’est parce que tu as été consumé par cette colère que tu as pu libérer ton pouvoir magique, me permettant ainsi de revenir dans ce monde. Cela m’a permis de venir te sauver. Sache que je suis déjà satisfait de ma vie, et que cela serait une bonne chose si je devais être tué par toi. Mais je veux que tu me laisses jusqu’à ce que tu aies écouté ce que j’ai à te dire. »

Pour moi qui n’avais été confronté qu’à la colère et aux cris, le squelette avait parlé d’un ton calme. Son visage, même si l’apparence restait celle d’un squelette, dégageait un vrai sentiment de remords.

Je ne pouvais pas faire confiance à ce squelette, je ne le pardonnerais sûrement pas, mais il n’y avait pas de doute au fait qu’il m’avait sauvé la vie. En outre, on pouvait dire qu’actuellement, ma vie était entre les mains du squelette. Ça ira, même j’allais donc le laisser en vie jusqu’à ce que j’ai écouté tout ce qu’il avait à dire.

Je fis un signe de tête au squelette. Aux ordres de Darx, le squelette qui me retenait recula. Je m’asseyais sur le lit sur lequel je dormais depuis peu.

« Très bien alors, par où allons-nous commencer ? Je vais d’abord te parler de ce qu’est la sorcellerie des ténèbres. »

 

◇ ◇ ◇

 

« Alors, as-tu trouvé le démon !? »

« Non, après avoir été emmenés par ce squelette, nous n’avions pas pu le poursuivre. »

« Idiots ! J’ai déjà dit au Royaume Sacré que le démon qui était le “Sorcier des ténèbres” avait été trouvé ! Il avait déjà été décidé qu’un paladin viendrait ici. Et pourtant, s’il n’y a pas de démon, je serai puni ! »

« En ce moment, les chevaliers cherchent tous ensemble. »

« Bien sûr ! ... Alors, qu’en est-il de la Sainte Vierge ? »

« Oui, il semblerait que la Sainte Vierge n’ait pas quitté la pièce depuis ce jour. Elle ne mange pas même quand la servante lui apporte de la nourriture. »

« Merde ! Pourquoi chacun de ces déchets ne bouge pas selon mon plan ? C’est ma seule chance de retourner dans le Saint Royaume ! Faites tout ce qu’il faut pour que la Sainte Vierge mange ! Ça va être gênant si elle meurt ! »

« Compris »

☆☆☆

Chapitre 6 : Puissance

« La... Sorcellerie des ténèbres ? »

« Ah, c’est vrai. Hm, plutôt que de te la décrire, je pense qu’il sera plus simple de t’en faire une démonstration. »

À la suite de ses paroles, Darx claqua de ces doigts qui n’étaient constitués que d’os, de la chair commença à s’attacher aux corps osseux de Darx. C’était la première fois que je regardais les entrailles d’un humain, et en toute honnêteté c’était dégoûtant. J’avais vu les blessures sur mes doigts quand ils avaient été coupés, mais c’était encore plus affreux que ça.

Ainsi, il avait repris l’apparence d’un homme après que la chair se soit complètement attachée. C’était le visage d’un homme avec des cheveux dorés dans le dos et une grande entaille sur son œil gauche. Il avait probablement la quarantaine.

Il était identique au gars qui était apparu dans ce rêve. Même s’il était plus jeune que celui qui était devant moi en ce moment, il n’y avait pas d’erreur.

« Je me demande depuis combien d’années je n’ai pas restauré mon corps charnel. Pas vrai, Natalia ? »

« C’était il y a environ deux mille ans, Goshujin-sama. »

Quoi !? Il y eut soudain une voix dans mon dos. Alors que je me retournai, je vis que le squelette qui se tenait là auparavant avait aussi un corps charnel, et une belle femme portant des vêtements de femme de chambre se tenait là. Elle avait de beaux cheveux noirs qui s’étendent jusqu’à sa taille. Elle était belle même si on la comparait à Stella.

« Cela fait longtemps. Probablement parce que j’ai toujours été ainsi depuis que j’y étais envoyé. »

Une expression nostalgique flotta sur le visage de Darx après qu’il l’ait dit. Mais le plus important :

« En y réfléchissant, quel est cet endroit ? Ce lieu est un peu apaisant. »

« Il est normal que cela soit apaisant. C’est le fossé entre la vie et la mort. C’est un endroit où seuls nous, les possesseurs de l’aptitude de sorcier des ténèbres sommes capables d’aller. »

... Le fossé entre la vie et la mort. Encore une fois un de ces trucs cryptiques. Mais, je me demandais si la raison pour laquelle je n’avais pas eu envie de mettre en doute ses paroles était que j’étais instinctivement conscient de cela.

« ... Qu’est-ce qu’un sorcier des ténèbres ? »

Il y avait des tonnes de choses que je voulais demander, mais celle dont j’étais le plus curieux est le sorcier des ténèbres. Ce que nous étions capables d’utiliser devrait être de la magie. Alors, ça ne devrait pas faire de nous des magiciens ?

« Pour le dire simplement, la chose appelée Sorcellerie était une partie de la puissance de Dieu. Elle n’existait pas à l’origine dans le monde, mais, une certaine femme de merde avait tué le Dieu qui était à l’origine là et s’était élevée en position. Le résultat de cela étant que le pouvoir que Dieu avait était dispersé à travers le monde. »

« Cette femme de merde est... »

« C’est la Déesse Fistéria. Elle était à l’origine un ange qui était sous Dieu, mais elle voulait le pouvoir et avait usurpé la place de Dieu. À cette époque, le Dieu précédent avait voulu rendre son pouvoir inaccessible, pour ce faire il semblerait qu’une partie de ce pouvoir avait été libéré dans ce monde. Un de ces pouvoirs est le pouvoir appelé Sorcellerie. »

... Le pouvoir que je possédais était une partie de la puissance de Dieu. En fin de compte, c’était la faute de la déesse si j’avais fini comme ça.

« Fistoria s’est assise dans le siège de Dieu, mais, parce que Dieu a divisé et libéré son pouvoir dans le monde, elle est devenue une existence inférieure comparée à d’autres dieux. Mais même ainsi, elle possède tellement de pouvoir que d’autres anges ne peuvent pas croiser leur épée contre elle. »

« Alors, pourquoi Fistoria était-elle capable de tuer le Dieu précédent ? Le Dieu précédent détenait encore plus de pouvoir, n’est-ce pas ? »

« Pourquoi, c’est simple. Il était tombé dans le piège de la séduction. Même si c’était un dieu, il était un dieu mâle, naturellement, il avait aussi de la convoitise. Il était ciblé là-dessus. »

... Pourquoi un tel aspect était-il si humain ? Comme s’il comprenait ce que je pensais, Darx laissa échapper un sourire amer.

« La magie est quelque chose que Fistoria a rendu assez simple pour que les humains puissent l’utiliser pour faire de l’homme ses serviteurs. Comme étant un pouvoir conféré par Dieu, la magie est une version simplifiée de la Sorcellerie, aussi longtemps qu’une personne a un certain degré de compréhension et de pouvoir magique, il pourra alors l’utiliser. »

« ... Je vois. Mais, pourquoi es-tu si bien informé ? Sur la base de ce que j’ai entendu, tu devrais être un humain comme moi ? »

« Je l’ai entendu de Natalia. C’est un ange comme Fistoria. Elle est venue à moi, moi à qui la capacité de sorcier des ténèbres a été réveillée. Elle voulait arrêter Fistoria. »

J’écoutais ce que disait Darx, puis je me retournais. Natalia était à l’arrière, hochant sans émotion. J’avais pensé après avoir écouté la conversation, mais il semblerait que les anges existaient. Je pensais que ce n’étaient que des personnages de légende.

« Donc la sorcellerie des ténèbres, on peut la définir simplement comme étant la sorcellerie qui régit toute la magie noire. Des choses ordinaires comme la manipulation de l’ombre, le lavage de cerveau, la création et le contrôle de morts-vivants sont également possibles. »

... Ahh, donc dans le rêve d’avant il avait utilisé le pouvoir de la création de morts vivants pour générer une grande armée.

« Après avoir appris les choses du monde par Natalia, j’ai d’abord fait le tour du monde pour devenir plus fort. À l’époque, sans parler de la Déesse, je ne pouvais même pas gagner contre le Saint Royaume. Beaucoup de choses se sont produites pendant le voyage, j’ai aussi fait connaissance avec la Sainte Vierge. En même temps, j’avais entendu de Natalia le système de la Sainte Vierge. »

« Le système de la Sainte Vierge ? Qu’est-ce que c’est ? »

« Comme je l’ai déjà dit, Fistoria était incapable de mettre la main sur pratiquement tout le pouvoir de Dieu. À cause de cela, elle était incapable d’obtenir assez de pouvoir pour intervenir dans le monde. Fistoria détestait ça. Ne pas être capable de faire quelque chose que le Dieu précédent était capable de faire. Fistoria, qui détestait cela, a créé un système pour intervenir dans le monde. C’est le système appelé la Sainte Vierge.

La Sainte Vierge est choisie par Fistoria sans beaucoup de réflexion et elle lui confère son pouvoir. Il semblerait que cela nécessite beaucoup de puissance, cela se produit une fois tous les deux cents ans. Puis, elle fait en sorte que le Saint Royaume protège la Sainte Vierge, en lui donnant des ordres sous la forme d’un message divin. Elle dicte la manière dont Fistoria souhaiterait qu’ils agissent.

Mais, naturellement, contrairement à nous qui possédons une partie de la puissance de Dieu, il n’y a aucun moyen qu’un humain normal puisse accomplir les souhaits de Dieu. Peu importe la quantité de puissance accordée, le pouvoir de Fistoria est une imitation. Qu’imagines-tu comme conséquences de cela ? »

Ce qui se passerait ? Je ne sais pas, mais, mais il est clair que ce n’est pas une chose qui allait calmer l’humeur de Darx.

« La Sainte Vierge continue à vivre, mais elle perdra ses fonctions corporelles vitales. De plus, c’est proportionnel à la difficulté du souhait de Fistoria. »

« Ceux que j’ai déjà vus, c’est la perte de la vue et du goût, il est normal que l’un des cinq sens soit perdu, perdant une partie du corps, perdant des émotions, perdant des souvenirs.

Quelque chose de rare serait de pouvoir manger et boire correctement avant d’utiliser ce pouvoir, mais, après l’avoir utilisé, le sentiment de satiété est perdu, et elle ne s’installe pas quelle que soit la quantité consommée et cela fini par la mort. »

... Qu’est-ce que c’est ? Il y avait donc la possibilité que cela arriverait à Stella, elle qui possédait l’aptitude de la Sainte Vierge en ce moment... pas que cela m’inquiétait quand même.

« La Sainte Vierge, j’en étais tombé amoureux au premier regard, mais elle avait déjà perdu la vue. Elle était autant incapable de pardonner que moi, qui possédais le pouvoir dans une certaine mesure. J’ai assailli le Saint Royaume. Ensuite, je devais reprendre la Sainte Vierge, j’aurais emprunté le pouvoir de Natalia, je me serais dirigé vers l’endroit où était Fistoria pour la tuer... c’était comme ça que ça aurait dû être. »

C’était la bataille que j’avais vue dans le rêve tout à l’heure. Il pensait avoir tué la Déesse Fistoria après ça, mais en réalité, elle était toujours en vie.

« Le résultat de cela, c’est que Fistoria a pris peur quant au pouvoir que Dieu a dispersé dans ce monde. Elle a utilisé l’oracle pour conférer du pouvoir aux humains et les garder sous surveillance. J’ai aussi rencontré d’autres personnes qui possédaient ce pouvoir, ils étaient probablement toujours là quand j’avais disparu de la scène. Qu’ils aient ou non survécu est... comme tu peux le voir difficile.

Ce sont toutes les conséquences apportées par ma trop grande faiblesse. À cause de cela, je t’ai fait vivre une expérience déchirante. Mes excuses. Cela ne vaut pas grand-chose comme excuse, mais j’accéderais à ta demande. Si tu veux me tuer alors c’est bien si tu le fais. Je ferais tout ce qui est dans mes capacités. »

Darx baissa la tête après avoir dit ça. Ce que je voulais de Darx. Ce que je voulais...

☆☆☆

Chapitre 7 : Les Âmes qui pleurent

« Il s’agit de notre destination. »

L’endroit où Darx m’avait amené était une place à l’écart entre la vie et la mort, où les gens qui avaient des attachements au monde des vivants et qui étaient incapables de les transmettre se rassemblaient.

« Mais, ça sera bon comme ça. Je suis... »

« J’ai dit que ça ira, non. Tu l’as dit toi-même, tuer un type qui n’a pas l’intention de vivre n’est pas une vengeance. D’ailleurs, c’est vrai que c’est de ta faute si nous avons rencontré un tel sort, mais, tu es le seul à pouvoir utiliser le pouvoir de la sorcellerie noire. Je ne suis pas aussi intelligent que toi. Je ne pense pas que je serais capable de le maîtriser par moi-même. »

« C’est pourquoi tu me demandes de t’enseigner les moyens de l’utiliser ? »

« Oui, je veux aussi me venger de mes propres mains. C’est un peu ennuyeux de devoir compter sur la puissance de Dieu, mais, tant que ce n’est pas la Déesse, je transformerai ce monde en ennemi. Je ne peux pas dire de telles choses moisies. »

Après avoir écouté l’histoire du passé de Darx, il s’en était suivi une discussion sur ce qu’il fallait faire avec Darx, mais, j’avais décidé qu’il m’enseignerait la sorcellerie noire.

Je ne pouvais pas pardonner à la déesse qui était la principale cause de cela. Mais, je devais devenir l’ennemi du Saint Royaume afin de tuer la Déesse. Bien sûr, je ne pouvais pas non plus pardonner aux gens du Saint Royaume.

En regardant les actions de Darx dans le rêve, je pensais pouvoir le faire. Je le pensais, car je possédais la même capacité que lui.

Mais, je n’avais ni les compétences ni les connaissances pour le gérer. Je n’étais pas assez intelligent pour y penser. C’était pourquoi j’avais besoin que Darx puisse m’apprendre en détail mes pouvoirs. De cette façon, c’était plus utile pour l’avenir.

Nous étions venus ici pour ça. Mais nous étions allés faire autre chose avant de venir ici. Plus exactement, j’avais enterré le cadavre de ma mère.

J’avais des regrets parce que j’étais certain de l’avoir laissé au village, mais Darx était plein de tact, et l’avait transporté avec moi. En outre, dans sa belle figure avec toutes les blessures cicatrisées, elle avait une expression douce. Une expression telle que si vous ne saviez pas qu’elle était morte, vous pourriez penser qu’elle dormait.

Même s’il y avait une partie de moi qui ne comprenait pas pourquoi elle pouvait avoir un tel visage même après tout cela, et le plus important encore, c’était la frustration qu’elle était morte à cause de quelqu’un comme moi, et le bonheur que lui avait donné son dernier sourire.

C’était juste que, mes larmes ne s’arrêtaient pas quand je pensais que je ne pourrais jamais plus la revoir. Même après l’avoir enterrée dans ce monde, je pleurais sans relâche. Finalement, j’avais juré sur la tombe de ma mère que j’irais assurément me venger.

« Premièrement, peux-tu utiliser ce pouvoir magique par toi-même ? C’est fondamental pour la magie et la sorcellerie. Si tu ne comprends pas tes capacités magiques, tu ne pourras pas utiliser l’un ou l’autre. »

Alors que j’avais commencé à penser à ma mère, Darx vérifia le pouvoir magique en moi. Je lui répondis que c’était bon en lui faisant face tout en lui montrant ma paume. J’étais le moins habile dans mon groupe d’âge, mais j’étais toujours capable d’utiliser le sort le plus bas de types « Eau ».

« D’accord, si c’est le cas, essaye de rassembler ton pouvoir magique dans tes oreilles. Si tu réussis cela, tu seras vraiment un sorcier des ténèbres, et tu devrais être capable d’entendre les voix des morts. »

Je rassemblais le pouvoir magique à mes oreilles comme l’avait dit Darx. Quand je l’avais fait, j’avais l’impression que ma tête était sur le point d’exploser alors que les voix se mettaient à se précipiter à l’intérieur. Qu’est-ce que c’est que ça !?

« Est-ce que tu peux les entendre ? C’est le rugissement des esprits morts ici. Ceux qui se sont égarés pleureront, mais parfois, il y a des âmes qui possèdent encore leur ego. C’est juste que, pour en faire tes serviteurs, il faudra un peu de puissance magique, alors fais attention. »

C’était les cris des morts. Cela résonnait intensément dans ma tête. Souffrance, chagrin, cri, toutes sortes de cris résonnent dans ma tête l’un après l’autre. Normalement, le simple fait d’écouter cela pouvait conduire à la folie, mais moi, qui m’habituais à la douleur, je pouvais supporter cela. L’ironie, c’était bien plus préférable que d’être poignardé avec un couteau par des centaines de personnes.

Je continuais à libérer mon pouvoir magique alors même que les cris résonnaient dans ma tête. À ce moment-là, je plaçais ma colère dans le pouvoir magique. La colère et la haine contre le Saint Royaume, et sa Déesse.

Maintenant, y avait-il quelqu’un qui voudrait se venger avec moi, pour déchaîner sa vengeance avec moi ? Si tel était le cas, je vous donnerais la capacité de le faire ! Maintenant, que feriez-vous ?

Je demandais ceci aux morts pendant que je continuais à libérer mon pouvoir magique. Darx me parla par-derrière, mais ce n’était pas le moment pour ça. Relâche le pouvoir encore plus longtemps, rends le plus puissant.

Immédiatement après, j’obtenais une réponse à mon pouvoir magique. J’infusais mon pouvoir magique dans l’âme qui m’avait fait une réponse. Au moment où je l’avais fait, une énorme quantité de pouvoir magique avait été enlevée ! Je serrais mes dents, afin que je ne perd pas conscience pendant l’opération.

Finalement, les deux âmes qui avaient répondu à mon pouvoir magique s’étaient rapprochées. Même si cela n’était que deux parmi ces nombreuses âmes des morts, on ne pouvait rien y faire. Je voulais dire, c’est parce que depuis le début, j’avais libéré mon pouvoir magique pour appeler des âmes qui avaient le même objectif.

En ce moment, j’avais compris la sorcellerie des ténèbres après l’avoir essayée, ainsi je pouvais contrôler les âmes vides à n’importe quel moment tant que je leur donnais de la puissance magique. Je pouvais même faire la même chose avec les âmes non vides, mais je devais les réprimer de force avec ma puissance magique.

Cette fois, ce n’était pas mon objectif, j’étais venu chercher des âmes avec un ego qui m’approuverait et voudrait coopérer pour accomplir mon objectif. Les âmes qui avaient du ressentiment envers le Saint Royaume comme moi.

Je versais encore plus de puissance magique dans les âmes qui étaient venues. Quand je l’avais fait, les âme translucides se transformèrent en silhouette avant la mort. D’un côté, l’âme entra dans un chevalier sans tête qui rampa hors de la terre, obtenant le corps, et l’autre se matérialisa sous forme d’un spectre.

Le chevalier était sans tête, mais il la tenait dans ses propres mains, c’est la tête d’une charmante belle femme. En regardant de plus près, l’armure était également faite pour être en conformité avec ses courbes. Je ne l’avais pas réalisé. Ses longs cheveux ondulés dorés se balançaient.

Le spectre de l’autre côté était un homme aux cheveux bruns. Il me regardait extrêmement mollement. Les deux avaient dans la vingtaine.

... Je ne pouvais pas le croire jusqu’à maintenant, mais j’avais réellement un tel pouvoir en moi. Si je l’avais su avant d’éprouver tout cela, j’aurais eu peur de ce pouvoir, mais il n’y avait pas de meilleur pouvoir que celui-là pour une personne comme moi, qui n’avait que de la haine. Un sourire flotta involontairement en regardant les deux personnes qui se tenaient devant moi.

☆☆☆

Chapitre 8 : Les deux subordonnés

Tous les deux se tenaient devant moi. Chacun observant son propre corps. L’homme aux cheveux bruns regardait normalement ses bras et ses jambes, mais, la femme sans tête, la chevalière levait la tête et regardait son propre corps. Une belle femme tenant une tête coupée était en quelque sorte un spectacle surréaliste.

« Ooo! Qui sait depuis combien de temps je n’avais plus eu un corps de chair ! De plus, il est plus léger que quand j’étais vivante ! »

La femme parlait ainsi tout en sautant sur place, vérifiant l’état de son corps. Après un moment, peut-être parce qu’elle avait réalisé qu’elle était surveillée, elle était devenue embarrassée.

« E-Excusez-moi, Maître. Je m’appelle Liscia Einstein. J’étais l’ancienne capitaine des Paladins du Saint Royaume. Je jure ma loyauté envers le Maître qui m’a ramené une fois de plus à la vie dans ce monde. »

... Elle était en quelque sorte une personne étonnamment formelle. Bien que la vue d’une chevalière exprimant sa gratitude agenouillée était classe. Le mâle était debout à côté de Liscia, la chevalière sans tête sur ses genoux, alors qu’il la regardait avant de déclarer d’une manière lascive.

« Ah, je m’appelle Chrono. Je suis juste un roturier donc je n’ai pas ses manières, cependant, prends soin de moi, patron. »

La différence de tempérament entre ces deux-là était criante. Liscia me regardait avec des yeux extrêmement brillants, tandis que Chrono avait l’air extrêmement endormi. J’étais de plus en plus inquiet à propos de ces deux-là.

« Je m’appelle Hardt. Je pense que cela vous a été transmis par mon pouvoir magique, mais je vous ai ressuscité pour vous venger du Royaume sacré. Pour quelle raison êtes-vous devenus mes serviteurs ? »

Ces deux-là avaient accepté mon pouvoir magique et étaient venus ici parce qu’ils soutenaient mon but. Si c’était le cas, je voulais savoir la raison pour laquelle ils soutenaient mon objectif. S’ils voulaient juste être ressuscités, j’allais simplement les effacer.

« Fumu, c’est naturel. La raison pour laquelle je l’ai acceptée est parce que, je ne sais pas si elles existent encore, mais je veux détruire la lignée familiale du capitaine des Paladins du royaume sacré. Comme vous pouvez le voir, je suis jeune, mais je possédais vraiment de très bonnes capacités. Mais j’étais envié par mon vice-capitaine à l’époque. Il pensait qu’il n’y avait aucun moyen de perdre face à une jeune fille. À la suite de cela, ma famille a été faussement accusée, et tout le monde a été condamné à mort. Cela aurait été juste si la peine de mort n’avait été qu’à mon encontre, j’aurais démissionné, et j’aurais ainsi admis ma défaite dans cette lutte de pouvoir, mais, cet homme, à mes sœurs il... ! »

... Je vois. Après avoir dit cela, je pouvais comprendre son ressentiment. Je regardais du côté de Chrono pour l’exhorter à parler.

« Mes propres expériences ont été volées par le Saint Royaume. La méthode pour mettre de la magie dans les objets. Quand j’ai parlé de cette méthode au royaume sacré, on m’a dit de discuter avec le responsable et on m’a conduit à lui, mais, avant que je ne le remarque, c’est devenu l’accomplissement du responsable. Eh bien, même si c’était maladroit de ma part de l’avoir si bêtement enseigné à ce moment-là. J’avais l’intention d’utiliser l’argent que je recevais des résultats de la recherche pour soigner la maladie de ma petite sœur, mais, bien sûr, l’argent n’est pas arrivé et ma petite sœur est morte. Après cela, afin de voler les résultats de mes recherches, le responsable a envoyé un assassin et m’a tué. Donc, mon souhait est légèrement le même qu’elle. »

Chrono rajouta. « Est-ce bien ? », tandis qu’il regardait dans l’autre direction. Je vois, les deux avaient réellement de la haine contre le Royaume saint. En outre, le pouvoir que je ressentais dans chacun d’eux était plutôt élevé.

Même si c’était naturel pour Liscia, qui était capitaine des Paladins, Chrono qui était un roturier avait un talent considérable en tant que magicien. C’était une assez bonne trouvaille.

« J’ai compris la raison pour laquelle vous soutenez mon but. À partir de maintenant, je vous ferai travailler comme mes mains et mes pieds. Même si nous y allions maintenant, nous ne serions pas en mesure de gagner simplement à cause du nombre. Vous devriez aussi tous les deux comprendre cela. »

Tous les deux avaient hoché la tête à mes mots. Ils savaient probablement bien si ce n’était que contre quelques personnes cela serait bon, mais c’était une tout autre histoire en ce qui concernait la guerre contre un pays. D'autant plus que le Saint Royaume était le plus grand pays du monde. Quand je pensais à une bataille contre un pays ayant dix millions d’habitants, j’aimerais avoir au moins un million de soldats.

Mais, je n’étais pas encore capable de créer une grande armée comme Darx. Même si je possédais une partie de la puissance de Dieu, si moi, l’utilisateur de la capacité était faible, ce serait juste des perles donné aux pourceaux.

Premièrement, j’allais devoir augmenter un minimum mon pouvoir magique. En ce moment, juste en ressuscitant Liscia et Chrono, mon pouvoir magique s’était asséché. Pour être honnête, rester debout était difficile. Pour cela, il n’y avait pas d’autre moyen que de s’y habituer en l’utilisant encore et encore.

Heureusement, je pouvais continuer à expérimenter autant que je le voulais dans cet espace. Je pouvais aussi augmenter le nombre de soldats entre-temps. Ce ne sera probablement pas plus difficile que de me couper les ongles.

Darx m’apprendra la sorcellerie des ténèbres et Liscia m’apprendra plus tard le combat rapproché. Ce serait mieux si j’étais aussi moi-même suffisamment capable de me battre.

J’allais demander à Chrono d’enquêter sur ce monde. Il vaudrait mieux avoir une parcelle de terre qui pourrait servir de point d’appui lorsque j’attaquerai le Royaume sacré. De plus, je voulais tuer ces gars dans le village.

Donc je devrais :

· Augmenter ma force de combat (combat rapproché avec Liscia, sorcellerie des ténèbres avec Darx)

· Envoyer Chrono enquêter sur l’état des affaires dans ce monde (Sélection d’une parcelle de terrain comme pied-à-terre)

J’avais ainsi défini mes objectifs actuels. Je voulais aller vite, mais je n’avais ni le talent ni le pouvoir. Il n’y avait aucun moyen de gagner même si j’avais attaqué maintenant. Je devais réfléchir avant de bouger.

 

Situation :

Subordonnées, 2 personnes.

Liscia Einstein

Ancienne capitaine des paladins du royaume sacré

Sainte Dullahan

 

Chrono

Roturier

Magicien Spectral

 

Collaborateurs, 2 personnes.

Darx Bradley

Sorcier des ténèbres

 

Natalia

Ange Déchue

 

☆☆☆

Chapitre 9 : Les conséquences pour le village

Environ un mois s’était écoulé depuis que Hardt avait disparu.

« Régul ! Il est allé là-bas. »

« Je le sais ! Merde ! »

« Dangereux ! Tir sacré ! »

Le fantôme s’approchait vers l’arrière de Regul, qui combattait à épées contre le squelette. Parce que l’attaque physique ne fonctionnait pas sur les spectres, ils devaient être vaincus avec de la magie.

Lorsque le projectile de lumière que j’avais relâchée frappa le spectre, le spectre se dispersa tout en laissant échapper un rugissement douloureux. Regul frappa le squelette qui le bloquait avec son bouclier, le squelette montra ainsi une ouverture et Regul le décapita.

« Très drôle, sainte entaille divine ! »

*Dooun !*, un son fort retentit. En regardant dans la direction du son, Lig resta dans sa position d’attaque même après que son épée ait été balancée. Le sol que l’épée avait frappé avait explosé, et plusieurs zombies s’étaient effondrés sur le sol. Il avait fait exploser les zombies avec une attaque de zone.

« Fuu, on en a fini de tout cela, hein. Stella, es-tu blessée ? »

« Eh, eh, je vais bien. Plus important encore, je dois guérir le reste du monde. »

Je regardais autour de moi les villageois épuisés qui étaient tous assis par terre après avoir balayé négligemment ce que Lig avait dit. On ne pouvait rien y faire parce que cela se passait tous les jours.

Le jour où les monstres de type morts-vivants avaient commencé à attaquer était, le jour après que Hardt avait été emmené par ce squelette mystérieux et avait disparu. J’avais regretté ce que j’avais fait à Hardt et j’avais perdu la volonté de quitter ma chambre, mais une disparition avait eu lieu dans le village.

La mère qui était partie à la recherche de son enfant n’était pas revenue ce jour-là. Le chef du village avait conclu que les monstres l’avaient attrapé et avait rassemblé une dizaine de personnes capables dans le village, formant une équipe de recherche.

Il n’y avait que des adultes à ce moment-là, mais deux personnes du groupe de recherche étaient revenues trois jours plus tard tout en étant grièvement blessées. Il y avait une forêt près du village, et il semblerait que le groupe de recherche pensait que des choses étranges s’y déroulaient. Ils y étaient donc entrés, et ainsi ils avaient trouvé des zombies.

En outre, ils étaient individuellement plus forts que les zombies ordinaires, ceci était valable pour plusieurs de ces individus. Le groupe de recherche avait été encerclé, presque tout le groupe avait trouvé la mort, et deux seuls avaient pu de justesse sauver leurs vies.

Le chef du village, qui avait pris cette affaire au sérieux, avait interdit aux villageois de quitter le village et s’était rendu seul dans une ville voisine pour demander des renforts.

Tout le monde pensait qu’il n’y aurait pas de danger s’ils ne se rapprochaient pas de la forêt, mais ils avaient compris que cette façon de penser était naïve, après ce qui s’était passé deux jours plus tard.

Incapable de quitter le village, l’un des villageois oisifs avait repéré des silhouettes de personnes approchant du village. Et ce n’était pas seulement 1 ou 2 personnes.

À ce moment-là, tout le monde était content parce qu’ils pensaient que les renforts du chef du village étaient venus, mais, en y regardant de plus près, les corps étaient couverts de blessures. Parmi eux se trouvaient des squelettes, un monstre fait d’os, des spectres, des esprits de morts-vivants sur qui les attaques physiques ne marchaient pas. Toutes sortes de monstres différents s’approchaient du village.

Parmi les villageois qui pouvaient se battre, tous avaient pris les armes et avaient fait face ensemble. À ce moment-là, il n’y avait pas de possibilité de faire la distinction entre celui qui est un adulte ou un enfant. Lig, Regul et moi avions aussi participé au combat.

En raison de la magie de lumière que Lig et moi étions capables d’utiliser, et qui était très efficace contre les monstres de type mort-vivant, nous avions mené le combat. Et aujourd’hui, cela marquait le 20e jour.

Les villageois aussi étaient épuisés dans leur corps et dans leur cœur d’être sur leurs gardes tous les jours sans savoir d’où venaient les monstres. Le chef du village était revenu avec des zombies la première fois. C’était pourquoi, jusqu’à présent, il n’y avait toujours pas de renfort.

Pourquoi personne d’autre n’était-il allé demander de l’aide ? Parce que personne ne voulait devenir comme le chef du village. Tout le monde pensait qu’ils mourraient s’ils quittaient le village, alors les gens qui partaient avaient drastiquement diminué.

Si c’était le cas alors, que diriez-vous de faire en sorte que les gens qui se battaient comme Lig et les autres puissent demander de l’aide ? C’était ainsi que la conversation s’était terminée, mais les villageois avaient pensé à ce qui se passerait si une attaque venait à ce moment-là et personne n’avait accepté cette proposition.

Même après avoir discuté longuement de la manière dont on devrait se comporter, le village allait manquer de nourriture, et tout le monde finirait par devenir l’un de ces monstres, il n’y avait que des opinions plutôt pessimistes, plutôt que d’être attaqué et tué quand il n’y avait pas de défense. Quant au sauvetage venant d’un autre village ou d’une ville, c’était le meilleur cas envisageable. C’était aussi, probablement l’une des raisons de notre fatigue mentale.

Il avait également été écrit dans un livre qu’il n’y avait pas de bataille plus épuisante que celle qui n’avait pas de fin prévisible.

Après cela, après que le village avait été attaqué par des zombies et des monstres, il y avait une rumeur dans le village dont tout le monde avait commencé à parler. Pour eux, ce phénomène était appelé la « malédiction de Hardt ».

Le début de ce phénomène était pile, le jour après que Hardt avait été enlevé par le squelette. N’était-ce pas la revanche de cet Hardt qui possédait le pouvoir de contrôler les défunts ? Tout le monde dans le village avait commencé à chanter le même air.

Même si la rumeur elle-même était désagréable, plus que cela, après être entrée dans cette situation dangereuse, l’attitude de tout le monde avait changé très rapidement.

Ils avaient commencé à avoir des pensées délirantes tout en se reprochant d’avoir été horrible envers Hardt, comme : « nous pardonnera-t-il si nous nous excusions maintenant », ou encore : « Il nous aurait pardonné si nous avions correctement fait l’enterrement de sa mère ».

Juste en faisant ça, il n’y avait aucun moyen que Hardt nous pardonne. Ce que nous lui avions fait était déjà impardonnable et de plus, nous lui avions montré la vision de sa mère se faisant tuer sous ses yeux. Si c’était moi, je ne pardonnerais certainement pas ce village.

Alors que de telles choses se produisaient, l’atmosphère dans le village toucha le fond, les pires habitants volèrent dans les maisons des autres.

« Oh, oh, quelque chose arrive encore ! »

Alors que je pensais au gars qui avait été découvert en train de commettre un cambriolage par tout le village, l’une des personnes qui se battait avait crié.

Tout le monde regarda dans la direction de la voix, et là-bas, il y avait un zombie intégralement rouge avec des ongles encore plus tranchants, il fonçait à toute vitesse vers le village. On pouvait le dire juste en le regardant. Ce zombie était extrêmement puissant et c’était sûrement un monstre très dangereux...

☆☆☆

Chapitre 10 : Le village contaminé

« ... Stella, t’en es-tu rendu compte ? »

« Eh, c’est trop dangereux »

Son aura était évidemment différente des zombies que nous étions en train de combattre jusqu’à maintenant. Tout son corps était teinté de rouge, comme du sang. Il possédait des ongles longs et tranchants. Les autres zombies qui venaient d’apparaître titubaient au départ, mais quand ils nous virent, ils avaient alors commencé à courir vers nous.

Nous tous, nous nous étions levés en toute hâte tout en brandissant nos armes. Le zombie rouge assaillait l’un des disciples de Regul qui était à proximité. Le disciple avait frappé avec son épée sur le zombie qui tentait de l’attraper, mais le zombie rouge avec ses mouvements rapides esquiva facilement l’épée du disciple.

Après ça, il avait attrapé le bras du disciple. La douleur des longs ongles creusant dans le bras du disciple lui fit faire une ouverture, et ainsi le zombie rouge le mordit au niveau du cou.

« Toi !! »

Parce que l’un de ses disciples avait subi cela, Regul s’était mis en colère et s’était dirigé vers le zombie rouge. Tout le monde avait également suivi Regul, mais je pensais alors : mais ne vous précipitez pas si facilement !

« Oraa! »

Regul plaça son bouclier pour bloquer la vue du zombie rouge, mais le zombie rouge heurta le bouclier. Quand le bouclier de Regul et le poing du zombie rouge s’affrontèrent, l’un des deux opposants avait été repoussé et éjecté au loin.

Et la personne qui avait perdu était... Regul. Ainsi, Regul dont le bouclier avait été repoussé présentait de nombreuses ouvertures, alors le zombie recommença à frapper. S’il avait été frappé par une telle attaque, Regul y resterait !

Je relâchais donc un projectile de lumière afin de sauver Regul. Le zombie devrait faiblir si cela le touchait. C’était ce que je pensais, mais, le zombie rouge savait que mon projectile se rapprochait, il s’éloigna de Regul et l’esquiva.

C’était frustrant de voir que j’avais raté mon attaque, mais j’étais contente d’avoir pu quand même séparer le zombie de Regul.

Lig s’approcha du zombie rouge pendant ce temps. Peut-être parce que le zombie rouge ne pouvait pas ignorer Lig, il avait observé ses mouvements.

Lig balança son épée brillante depuis l’arrière. Le zombie rouge le repoussa sur le côté avec sa main gauche, mais le poing qui était entré en contact avec la lumière laissa échapper un son de brûlure.

Lig balança son épée sur le côté et le zombie rouge la bloqua avec ses ongles. Ils restèrent ainsi et les deux se regardèrent. Je n’aurais jamais pensé qu’il serait en train de combattre ainsi contre Lig.

Il tenait son épée à deux mains et le repoussa, mais le zombie rouge ne recula pas. Non seulement il n’avait pas reculé, mais il avait fait un pas en avant comme s’il était prêt pour une autre attaque.

Ensuite, ses joues se gonflèrent. Ne me dites pas qu’il va faire cela ! Au moment où je pensais à ça, le zombie cracha quelque chose de sa bouche. J’avais crié « Danger ! » Mais, peut-être que Lig l’avait aussi prévu après avoir regardé ses gonflements, il avait renoncé au combat et c’était éloigné du zombie.

La chose que le zombie avait crachée avait atterri sur le sol, et de la fumée s’était formée avec un bruit étrange. Le sol était-il en train de fondre ?

« Gaaa !? »

Alors que tout le monde était distrait par la chose que le zombie crachait, le cri de Lig pouvait être entendu. En regardant dans la direction de la voix, le zombie rouge qui avait perdu un bras avait frappé le corps de Lig.

Je demandais à mon entourage ce qui s’était exactement passé à ce moment précis, et une personne qui avait vu la scène me l’avait dit. Il semblerait que Lig avait pris de la distance, mais le zombie rouge s’était rapprochait comme s’il le poursuivait.

Là, Lig avait frappé avec son épée comme une contre-attaque, et il avait été capable de couper le bras du zombie rouge. Celui-ci n’avait pas pu réagir pour esquiver complètement dans l’intervalle. C’était de cette manière que les choses semblaient aller, mais, en regardant le spectacle maintenant, il était clair que ce n’était pas le cas.

Il paraissait évident que le zombie rouge avait été coupé intentionnellement. Si ce n’était pas le cas, il ne serait pas capable de frapper Lig alors qu’il souffrait de douleur. Il avait laissé son bras être coupé, pour attraper Lig sous sa garde.

Lig avait été frappé et emporté. L’épée avait quitté ses mains et avait perdu sa lumière. Le zombie rouge courait vers Lig qui s’était effondré sur le sol.

Lig allait être tué si cela continuait comme ça. Au moment où j’étais sur le point de libérer ma magie en pensant que je devais en quelque sorte distraire le zombie, *Dodoon !*, quelque chose était tombé sur le zombie.

Lig avait été emporté par la force, et un nuage de poussière dansa dans les airs. Tout le monde sans savoir ce qui s’était passé regarda le nuage de poussière et quelqu’un en sortit. Je pensais que c’était un zombie, mais il semblerait que cela soit un homme dans la vingtaine.

L’homme marcha vers moi alors que la foudre surgit de l’intérieur de son corps. Le terrain sur lequel l’homme avait atterri avait été creusé, le zombie rouge avait disparu sans laisser de trace. Tandis que tout le monde était abasourdi et regardait cet homme, il s’agenouilla devant moi.

« Je suis venu pour vous chercher, Sainte Vierge. »

Il posa ses lèvres sur le dos de ma main.

◇ ◇ ◇

« Wôw, ce mec est incroyable. »

« Qu’est ce que tu regardes ? »

« Seigneur Darx. C’est un appareil d’imagerie que j’ai fabriqué. C’est capable de refléter ce que le familier voit. »

« Ah ! Le familier que tu m’as demandé d’envoyer auparavant. »

Chrono hocha la tête à mes mots. Cette personne, quand est-ce qu’il avait fait une chose pareille ? Il n’y avait pas de génie comme ça à mon époque. Peut-être que celui qui s’appelait l’excentrique pourrait en être un.

« Alors, qu’est-ce que tu regardes ? »

« Nn? Le chef du village était là. Est-ce vrai que nous allons détruire cet endroit ? Alors j’ai pensé que je devrais jeter un coup d’œil pour observer un peu ça, mais il semblerait que ce village soit maudit. »

« Aa ~, on ne peut rien y faire. Hardt s’est laissé aller à ses émotions et a utilisé son pouvoir. Je n’avais pas remarqué que Hardt avait fait cela, maintenant la terre est contaminée par les miasmes qui s’échappent de son pouvoir magique. C’est devenu un lieu de béatitude pour les morts-vivants. »

Mais, cette attaque faite avec seulement cette petite quantité de contamination vient de se terminer trop rapidement, cela était dû, comme prévu, à la présence de la Sainte Vierge. Elle purifiait inconsciemment la contamination. Néanmoins, la vitesse de contamination était assez rapide.

« De plus, un gars bizarre était apparu. »

Le doigt de Chrono pointait un chevalier revêtu d’éclairs. Liscia serait probablement capable de le vaincre, mais ce sera plus dur pour Hardt. Il pensait à ça en regardant Hardt.

« Katakatakatakatakata! »

« Quoi !? »

« Oo ! Hey, Maître ! Ne fuyez pas, vous devez attaquer ! Ou bien vous ne pourrez jamais gagner contre l’ennemi ! »

« Même si tu dis ça, je ne pensais pas que les squelettes brandissant des épées allaient me lancer de telles remarques ! Ne te moque pas d’un novice au combat ! »

... C’était toujours impossible.

☆☆☆

Chapitre 11 : Objets maudits

« Uooooo!! »

« « « « Katakatakatakata » » » »

« Hey ! Maître, augmentez votre vitesse ! À cette allure, vous allez être piétiné par les squelettes ! »

Merde, cette Liscia ! Tu montes tranquillement un cheval squelette, c’est donc facile pour toi ! Toi aussi, viens courir avec moi !

« Oh..., Boss, vous travaillez dur... »

En ce qui concernait Chrono, il buvait du thé avec Darx ! Aïe ! Alors que je regardais la direction de Chrono et de Darx, un choc avait soudainement été occasionné à ma tête. Je regardais légèrement en arrière. Il y avait la silhouette de Liscia qui déplaçait ses bras comme si elle venait de jeter quelque chose.

... Cette femme, elle m’avait jeté quelque chose. Voilà pourquoi j’avais perdu mon équilibre et j’étais tombé par terre à cause de l’impact. Les squelettes s’approchaient. Ah !!

« « « « Katakatakatakata » » » »

« Ah, Maître... »

« Ahhhhh, ils m’ont marché dessus »

... Cette Liscia, je n’allais certainement pas lui pardonner.

 

◇ ◇ ◇

 

« Euh..., c’est de ma faute maître... Je me suis inconsciemment emportée ! »

Hahaha..., rigola Liscia. Je m’étais rapproché d’elle en souriant, et j’avais retiré la tête de Liscia de son corps. Après ça, je l’avais jetée avec toute ma force !

La tête de Liscia avait tracé une parabole pendant qu’elle volait. La voix de Liscia qui s’amincissait graduellement pouvait être entendue. Après ça, un corps sans tête était parti en courant à la poursuite de sa tête. De plus, il était étonnamment rapide. Elle fonça et l’attrapa sans que la tête touche le sol.

« Voici votre boisson. »

Je regardais les agissements de Liscia quand, tout à coup, Natalia apparut à mes côtés. Ensuite, elle me remit une tasse. Je me demandais d’où provenaient les produits de première classe que l'on me donnait ici. De plus, les choses faites par Natalia étaient toutes délicieuses.

« ... »

« ... »

D’une certaine façon, elle me regardait intensément. Quoi ? Même quand je buvais sans lui prêter la moindre attention, elle continuait à me regarder. Il était impossible de l’ignorer.

« ... Pourquoi me regardes-tu si fixement ? »

« Non, il n’y a aucune raison particulière. »

« ... »

« ... »

Qu’est-ce que c’était ? Natalia était devenue immobile et silencieuse. Je n’en connaissais pas la raison, mais je ne m’en souciais pas. Je continuais à boire le thé que j’avais reçu de Natalia.

« Maître... ! N’est-ce pas méchant de jeter la tête de quelqu’un ? Elle était presque tombée au sol et aurait pu se fendre ! » déclara une Liscia très énervée et en colère contre moi. Alors qu’elle tenait sa tête sous son bras comme une balle, elle me pointait du doigt.

« C’est toi qui as jeté la première pierre, n’est-ce pas ? Quel est le problème si je te réponds ? » lui demandai-je.

« La chose qui a été lancée est différente ! Ce que j’ai lancé était un os ! D’ailleurs, que feriez-vous si mon beau visage devait être abîmé ! »

« Ne dis pas toi-même que tu es belle. Eh, une femme dont la tête peut être enlevée n’est pas belle. »

« Quoi... !? Alors le Maître préfère-t-il une femme normale !? »

... Pourquoi était-on arrivé sur un tel sujet ? Mais, un humain normal, hein. J’avais aimé Stella avant que tout ne devienne comme ça. Je m’étais également senti excité quand je voyais d’autres belles femmes ou de jolies filles.

Mais, comment est-ce maintenant ? Si on me le demandait... c’était impossible. Elles n’étaient plus que des victimes de ma haine. Même si cela n’avait rien à voir avec elles, cela m’était devenu impossible. À moins que je leur fasse faire un contrat d’esclave. D’abord et avant tout, je ne pouvais pas leur faire confiance.

En comparaison, Liscia était... Elle était très belle si je pouvais supporter de voir sa tête amovible. C’était simplement que ses abdos visibles étaient à son désavantage. Auparavant, lorsque ce corps sans tête avait été totalement nu, comme on pouvait s’y attendre, j’avais été choqué.

D’ailleurs, elle était ma subordonnée. Elle ne pouvait pas être contre moi, elle ne pouvait pas non plus me trahir puisque si je mourais, elle disparaissait également. Si j’y pensais de cette manière, cela voudrait dire que je ne pourrais pas aimer quelqu’un d’autre que mes esclaves ou mes subordonnés. Cette partie de moi avait aussi mal tournée, n’est-ce pas.

« Ma-Maître ? Vous avez soudainement eu une expression perplexe. Quelque chose ne va-t-il pas ? Est-ce que votre estomac vous fait mal ? »

« ... Ne me masse pas en me disant que je mange trop et que j’ai mal au ventre. De plus, pourquoi un Dullahan peut-il avoir des maux de ventre ? »

« Ça, on ne peut rien y faire ! C’est la faute des plats de Natalia, ils sont si délicieux ! »

Liscia, qui avait un peu d’embarras, s’était mise en colère à la place. Mais, même une idiote comme elle avait une bonne tête, elle savait beaucoup de choses. Mais c’était probablement parce que Chrono et Darx connaissaient des tonnes de choses qu’elle ne se distinguait pas.

« C’est fait, boss. »

Tandis que je pacifiais la colérique Liscia, Chrono était venu. Darx était aussi derrière lui. Après ça, j’avais reçu un bracelet noir et un collier de Chrono.

« Oh, est-ce de ça que Darx parlait ? »

« Tout à fait. L’un d’eux est le bracelet maudit de puissance. Il est capable d’offrir dix fois la force d’une personne ordinaire. En échange, le bras qui le portera souffrira constamment d’une douleur intense. L’autre est le collier d’absorption d’âme. En absorbant l’âme de la personne tuée, la quantité de puissance magique possédée peut être augmentée. En échange, il semblerait que les cris des âmes absorbées puissent être entendus. »

Je vois. Les deux étaient maudits, d’où ces sortes d’effets secondaires. Je les avais mis tous les deux sans hésitation. J’avais posé le bracelet sur mon bras gauche.

Au moment où je l’avais placé, la sensation de mon bras gauche poignardé par un objet pointu m’avait traversé. En plus de cela, c’était sur tout mon bras. C’était assez douloureux, mais comparé au fait d’avoir été poignardé avec un couteau sur tout mon corps, c’était toujours mieux. Mais si cela avait été humain normal, il aurait pu mourir à cause de la douleur.

Après cela, j’avais mis le collier et... je n’entendais rien. Je regardais Chrono, qui me répondit :

« C’est naturel. Il n’a pas encore absorbé une seule âme. »

... C’était vrai. Il n’y avait aucun moyen d’entendre des cris s’il n’y avait pas une seule âme dedans. C’était bien de pouvoir absorber les âmes dans cet espace, mais je voulais d’abord tester l’efficacité du bracelet.

« Chrono. Y a-t-il un bon endroit qui soit éloigné du pays où se trouve mon village ? »

« Si c’est votre souhait, n’y a-t-il pas un pays tout au sud ? C’est un petit pays avec une population d’environ cinq cent mille personnes, le Royaume de Mestoa. Si cela vous convient, il est assez éloigné du Royaume Anders où le maître est né. »

D’accord, alors faisons-le. J’allais tester l’efficacité de ces deux objets.

☆☆☆

Chapitre 12 : J’expérimente le bracelet

« ... Fuu, ça fait longtemps que je ne suis pas allé dehors. »

L’endroit où nous étions arrivés après avoir créé un passage reliant Darx à l’espace entre la vie et la mort était une forêt près d’un village quelque part dans le royaume de Mestoa. Puisque nous allions perdre à cause du nombre même si nous étions allés en ville, ce n’était toujours pas le moment d’attaquer.

De plus, l’objectif d’aujourd’hui était de vérifier l’effet du bracelet et d’insérer une âme dans le collier. Si nous le faisons de manière trop voyante, cela ne ferait que compliquer les choses à l’avenir. Nous ne serions pas découverts si nous étions dans l’espace entre la vie et la mort, mais, même ainsi, il n’y avait rien de tel que d’être trop prudent.

« Oo! Ça fait longtemps que je n’étais pas sorti dehors ! Cette odeur, c’est si nostalgique ! »

... Si seulement ce camarade ne faisait rien de gênant.

« Liscia, je pense que tu le sais, mais l’objectif est de tester ma force. Ne te laisse pas trop emporter. »

« Je comprends, Maître. Même moi, je sais faire la différence entre le temps normal et le temps de combat. En plus, en sentant le pouvoir magique du village voisin, je sais que mon Maître est plus que suffisant. Il n’y a pas de place pour moi. »

Eh bien, ça irait si elle le comprenait. Je posais mes mains sur le sol et libérais mon pouvoir magique. Je cherchais des cadavres dans cette forêt... comme prévu, il y avait des cadavres dans une forêt qui était habitée par des monstres.

Ce que j’avais trouvé, c’était 5 os de loups, 12 cadavres de gobelins, 8 fantômes. C’était un chiffre approximatif. Il y en avait encore d’autres, mais cela devrait convenir pour attaquer un si petit village.

« Oh, les résultats de votre entraînement sont visibles, Maître. Créer des squelettes lors de votre entraînement de tous les jours porte ses fruits. »

« Eh bien, si c’est quelque chose de ce calibre. Mais, cela ne suffit toujours pas. Le voyage peut-être semé d’embûches. »

« Quoi ? Quel que soit le mur qui se dresse sur votre chemin, moi qui suis l’épée de Maître, je vais tout détruire. »

Liscia gonfla sa poitrine en disant ça. Je pensais que ses attentions galantes étaient bonnes. Elle allait probablement se laisser emporter si je la louais donc je ne dirai rien.

« Est-ce vrai ? Dans ce cas, je compte sur toi, Liscia. Maintenant, vous, les gars, il devrait y avoir un village à proximité. Allez là-bas. C’est acceptable si vous bloquez les mouvements des humains sans les tuer. »

Les esprits des morts hochaient la tête vers moi avec leur corps qui cliquetait. Eh bien, ils ne semblaient pas vraiment comprendre l’ordre. Darx l’avait également dit, mais il semblerait que les monstres qui avaient utilisé des âmes sans amour propre ne pouvaient que suivre des ordres extrêmement simples.

Les esprits de morts avaient couru après avoir reçu mes ordres. Eh bien, je pouvais ressusciter les âmes même si elles étaient tuées, donc cela ne me dérangeait pas. D’accord, devais-je mettre le masque et la robe qui m’avaient été transmis par Chrono et y aller aussi ? Ces deux-là étaient des personnes ordinaires et médiocres.

Liscia avait également mis son casque intégral qui couvrait tout son visage avant que je ne le sache. Ce pourrait être des reliques du temps où elle était vivante, mais son corps était entièrement couvert dans une armure brillante blanche et dorée. Et bien que je trouvais que sa silhouette illuminée sous la lune éclairée était belle...

« Toi, tu es trop voyante pour un esprit de mort. Change là en une armure toute noire. »

« Quoi ? Cette armure m’a été donnée par le Saint Roi quand j’avais été nommée capitaine des Paladins ! Pour l’enlever, c’est... »

« C’est quelque chose que tu as reçu du Royaume Saint que tu détestes, n’est-ce pas ? »

« ... Ah »

Liscia pensa à ce que j’avais dit. Eh bien, le choix appartenait à Liscia. J’avais mis le masque et me dirigeais vers le village. Parce que des cris et des hurlements pouvaient déjà être entendus, le combat avait probablement déjà commencé.

« Hé, Liscia, allons-y. Ne vas-tu pas devenir mon épée ? »

« Muu, c-c’est vrai. J’arrive. »

Après avoir marché sur une courte distance dans la forêt, la puanteur du sang pouvait être sentie. Je m’étais aussi habitué à cette odeur, hein. Eh bien, cela avait cependant été fait avec mon propre sang.

« Dépêchez-vous et évacuez ceux qui ne peuvent pas se battre, les femmes et les enfants ! Les hommes, soyez leurs boucliers ! »

« Merde ! Ce chien squelette est rapide ! Il est allé là-bas ! »

« Il n’y a personne qui peut utiliser la magie ! Les spectres arrivent ! »

« N-ne viens pas ici ! Ne viens pas par ici ! »

Oh oh, n’était-ce pas une intense lutte ? Des groupes de trois zombies gobelins attaquaient dans les 4 directions alors que les chiens squelettes se déplaçaient librement. Les spectres empêchèrent l’évasion par le ciel. Je n’avais pas donné de tels ordres, ils l’avaient probablement fait par instinct.

Il semblait y avoir seulement 4 à 5 personnes qui pouvaient se battre dans ce village. Leurs capacités étaient également plus faibles que celle du village dans lequel j’étais. Il y avait ceux qui se battaient au milieu et ceux qui menaient les fuyards, celui qui menait les fuyards était le plus fort à en juger par leurs forces.

Nous nous étions donc dirigés dans la direction des fuyards. Il s’agissait d’un petit village dans lequel nous étions arrivés. Nous l’avions donc facilement encerclé. Parmi une vingtaine de femmes et d’enfants, il y avait un vieux chevalier qui avait abattu les survivants des zombies gobelins du groupe de trois qui s’était présenté à lui.

« Ooo! Comme prévu de Rowley-san ! »

« Le vieux Rowley est classe ! »

« Allez tout le monde. Alors que les autres hommes nous font gagner du temps, allons au village voisin... Qui est-ce ? »

Le vieux chevalier qui nous avait aperçus se rapprocha de nous puis il pointa son épée vers nous. Oui, si c’était que cette personne contre moi, alors je pouvais tester la force du bracelet.

« Quoi, ne suis-je pas suspect ? Laisse-moi te dire que je suis juste le maître qui les contrôle. »

« Quoi ? Donc, tu es celui qui a attaqué ce village ! Qu’est-ce qui te motive à attaquer ce village ? L’argent ? Les femmes ? »

... D’une façon ou d’une autre, le vieux chevalier s’excitait tout seul. J’aimais écouter les histoires de personnes âgées, mais, maintenant, ce n’était plus que des bruits désagréables dans mes oreilles.

« Je n’en ai maintenant plus besoin. Ce que je veux, c’est juste pour avoir un cobaye et les âmes des hommes. »

Je disais cela en activant maladroitement ma sorcellerie sombre. Je n’étais pas encore assez habile avec ce type d’attaque, mais je créais deux sphères noires dans ma main et je les relâchais vers le vieux chevalier.

Le vieux chevalier avait revêtu tout son corps de magie, puis il esquiva les sphères noires en se dirigeant vers moi. Si je ne me trompais pas, c’était une compétence basée sur de la magie et cela augmentait les capacités physiques. Mais Liscia était vraiment plus rapide.

Liscia avait dit que la première chose à faire était de laisser les yeux s’habituer, alors elle était venue me rejoindre à toute vitesse. C’était une vitesse que mes yeux ne pouvaient toujours pas capter. Mais grâce à ses entraînements, le vieux chevalier me semblait très, très lent.

Je pouvais immédiatement le tuer, mais je devais tester à quelle vitesse je pouvais bouger en portant le bracelet. J’avais donc attrapé l’épée que le vieux chevalier m’avait balancée avec ma main. À cet instant, « Pakin », le coup d’épée avait été bloqué par ma main.

« Quoi !? »

« Quoi !? »

J’avais été choqué en même temps que le vieux chevalier. Mon dieu j’étais surpris. Je l’avais serré sans forcer et l’épée se brisa. Je m’étais alors dit que je devrais m’entraîner à contrôler la force.

Pendant que je regardais ma main, le vieux chevalier avait pris ses distances. Probablement parce qu’il pensait que l’épée était inutilisable, il la jeta par terre et sortit un couteau de sa poche.

Bien. Devrais-je essayer d’initier l’attaque suivante ? J’avais activé plus de force dans mes jambes et j’avais bougé. Après avoir fait ça, une vitesse incomparable à tout ce qui était avant s’était activée. Parce que Liscia m’avait fait courir tous les jours, j’étais capable de l’ajuster.

Devant moi, les yeux du vieux chevalier étaient grands ouverts. Il était probablement extrêmement choqué. Même un débutant au combat comme moi avait compris que c’était mauvais.

Et alors que j’étais sur le point de frapper le vieux chevalier.

« Quoi !? »

Ma jambe avait heurté quelque chose. Ce sentiment était... il semblerait que j’avais marché sur ma propre robe. J’avais perdu mon équilibre et au lieu du vieux chevalier, j’avais frappé le sol. À cet instant, le sol éclata. En même temps, l’impact avait traversé mon bras. Ouuuch ! Mon bras était cassé !

« ... Maître. Ne savez-vous pas vous contrôler ? »

Derrière moi était venue la voix d’étonnement de Liscia. Je savais ce qu’était le contrôle ! Merde, j’avais mal évalué ma force parce que je n’y étais pas habitué. J’avais donc guéri mon bras avec de la magie de récupération.

Darx me l’avait enseignée, et il semblerait qu’une personne puisse guérir un certain niveau de blessure en y versant du pouvoir magique. Pour les personnes ayant un pouvoir magique élevé, j’avais entendu dire que leurs blessures guérissaient facilement. Pour rendre la récupération encore plus facile, vous aviez la magie curative.

On m’avait dit « Toi qui utilises des cadavres à partir de maintenant, tu dois l’apprendre », et j’en avais appris les bases, mais je n’aurais jamais pensé que la première personne sur laquelle je l’utiliserais n’était pas un cadavre, mais moi-même.

Mais, j’avais partiellement compris la puissance du bracelet. Je voulais le tester un peu plus, mais le vieux chevalier qui avait été ébranlé par mon impact qui avait frappé le sol était déjà à moitié mort. Ses jambes étaient également courbées dans les mauvaises directions.

Maintenant, je devais aussi tester le collier.

☆☆☆

Chapitre 13 : J’expérimente le collier

« Salauds, penses-tu que tu vas t’en sortir ! »

Le vieux chevalier criait quelque chose avec ses bras neutralisés. Je l’avais ignoré, j’avais créé de nouveaux zombies et squelettes et j’avais rassemblé les villageois au centre du village. Peut-être que les femmes et les enfants étaient mal à l’aise d’être entourés par des zombies et des squelettes, il y en avait qui criaient et certains pleuraient.

Parmi les hommes, une partie d’entre eux qui avaient participé au combat avaient été abattus par les gobelins zombies et étaient au bord de la mort. Ils étaient probablement encore en vie en raison de mes ordres.

Peut-être que les anciens avaient abandonné, ils faisaient tous le même visage découragé. Il y avait aussi une vieille femme qui luttait violemment en disant qu’elle préférerait se tuer plutôt que d’être tuée par moi. C’était pénible alors j’avais laissé le zombie gobelin l’abattre.

« Le Seigneur féodal de ce territoire, Artra, ne vous laissera pas tranquille ! Si cette personne qui est gentille avec ses citoyens en entend parler, il fera quelque chose contre vous ! »

... Quel vieux chevalier bruyant ! Ça ne me dérangeait pas de le tuer, mais j’allais en faire mon sous-fifre ici. J’avais attrapé le cou du vieux chevalier qui criait encore.

Bien que les autres villageois avaient peur de mes actions, ils n’avaient toujours rien dit. Ils avaient tous gardé le silence afin que l’agression ne soit pas dirigée vers eux.

Ensuite, j’avais jeté le vieux chevalier à l’endroit où tout le monde pouvait le voir. Il était sur le point de crier malgré le fait qu’il toussait violemment alors que j’avais marché sur son visage. Il y avait des craquements, mais tout allait bien puisque le vieux chevalier s’était tu.

« Maintenant, je vais tuer ce vieux chevalier et le transformer en zombie. Voulez-vous sauver ce vieux chevalier ? »

Les villageois faisaient un signe de tête face à mes paroles. Mais, tous tournaient la tête quand ils entendirent la suite. C’était comme ça.

« Alors, qu’une personne soit un sacrifice en échange du vieux chevalier. De cette façon, je vais épargner le vieux chevalier. »

C’était parce que j’avais proposé un sacrifice. Quand je l’avais fait, comme prévu, tout le monde détourna le visage. Mais, il y avait une personne qui était sortie parmi eux.

Il s’agissait d’une très jeune fille.

« N’intimidez pas le vieux Rowley ! »

La fille frappa ma jambe en disant cela. Naturellement, je ne ressentis aucune douleur, mais... hmm.

« Alors, vas-tu prendre la place de ce vieux chevalier ? »

« Quoi !? At-Attendez un peu ! Je vous tuerai si vous posez la main sur ma fille ! »

« Ch, mon Chéri, arrête ! Et Lucy, reviens ici ! S’il vous plaît, pardonnez-nous. J’implore votre clémence ! »

Quand je l’avais demandé à la jeune fille, un homme et une femme qui devaient certainement être les parents de la fille avaient crié. L’homme avait l’air d’être sur le point de foncer sur moi à tout moment avec son visage teint en rouge, mais la femme assise à côté de lui l’avait arrêté.

« Alors, lequel d’entre vous va être le sacrifice ? Je la laisserai partir si vous le faites. »

Le couple était sans voix alors que je l’avais répété. Après tout, c’était ainsi. De leur point de vue, leur propre vie était plus importante. Eh bien, j’allais éviter de transformer la fille en zombie, d’autant plus qu’elle serait vraiment inutile si je le faisais.

J’avais pensé à la faire devenir la nourriture de mon collier et j’avais tendu la main vers elle quand...

« Ar-Arrêtez. Est-ce d’accord si je deviens le sacrifice ? »

Une voix faible était venue de mes pieds. J’avais regardé vers le bas. Peut-être que l’intérieur de sa bouche s’était brisé parce que j’avais marché trop fort sur lui, le vieux chevalier me regarda avec du sang coulant de sa bouche.

« Eh bien, c’est donc ainsi. Cela vous importe-t-il si peu si ce vieil homme meurt ? »

Les villageois étaient à nouveau restés silencieux. J’avais fait circuler la sorcellerie noire dans ma jambe avant de la transférer dans le vieux chevalier. La brume noire avait recouvert le corps du vieux chevalier et pénétra dans le vieux chevalier par la bouche, le nez et l’oreille.

Bien que je ne marchais plus sur lui, le vieux chevalier avait gémi de douleur sans se lever. Puis, il arrêta brusquement de bouger après un moment. En même temps, j’avais reçu l’âme venant du corps du vieux chevalier.

Il semblerait que le collier l’absorbait bien. En ce moment, je pouvais entendre les cris du vieux chevalier. C’était énervant, mais j’allais m’y habituer si c’était ainsi que cela allait devenir à l’avenir. De plus, même si cela n’avait été qu’une seule personne, je pouvais sentir mon pouvoir magique augmenter.

« Gururuu »

Oh, c’était terminé. Le corps du vieux chevalier se transforma en une forme violet-bleuâtre et il avait acquis une taille plus importante que lorsqu’il était vivant. La transformation du chevalier-zombie avait ainsi été terminée. Dès que le chevalier-zombie avait vu les villageois effrayés, il essaya immédiatement de les attaquer, mais je lui ordonnais d’arrêter. Ces gars pouvaient encore être utilisés.

Après cela, j’étais allé vers les villageois qui étaient au bord de la mort. Il y en avait 3. Je leur avais versé du pouvoir magique comme je l’avais fait avec le vieux chevalier et ils se transformèrent en zombies. Eh bien, ils étaient faibles, mais je ferai avec.

« Hmm, alors qu’allez-vous faire après cela, Maître ? Allez-vous tuer toutes ces personnes ? »

Peut-être parce qu’elle pensait que j’en avais fini, Liscia qui était sur le côté à me regarder me parla. Les villageois devinrent encore plus effrayés à cause des paroles de Liscia, mais...,

« Non, nous allons laisser ces gars vivre. Cela va se transformer en un grand tumulte si tous les villageois disparaissaient soudainement. S’il y en a que quelqu’un qui meurt, ils pourraient dire qu’ils avaient été attaqués par des monstres. Oh, qui est le chef du village parmi vous. »

Tous les villageois se tournèrent vers la même personne après m’avoir entendu. Là-bas, il y avait un gars chauve effrayé. Les personnes autour de lui lui avaient alors dit. « Dépêche-toi et va au-devant » et ils forcèrent le chef du village à aller vers moi. Puis, debout devant moi, il me regarda avec des yeux effrayés.

« Vous allez vivre comme si rien ne s’était passé à partir de maintenant. En ce moment, pas un seul mot ne sera dit à quelqu’un sur ce qui s’est passé aujourd’hui. Si cette affaire est exposée et qu’une force de subjugation venait, je reviendrais pour en finir. Il y aura certains de mes sbires dans le coin et ils vous surveilleront. Ainsi, ils me diront si quelque chose arrive. Compris ? »

Les villageois firent un signe de tête face à ce que j’avais dit. Bien que j’avais dit cela, je supposais qu’ils allaient me trahir. En vérité, il n’y avait aucun moyen qu’ils ne me trahissent pas. C’était pourquoi j’allais laisser le chevalier-zombie pour surveiller.

Même si les zombies devaient être vaincus, je ne subirais aucune perte et je serais informé qu’ils avaient été vaincus. À ce moment-là, j’irais détruire ce village pour de bon.

Je les avais regroupés dans la maison du vieux chevalier. Je ne voulais pas que les choses que je fais soient trop visibles. Les villageois étaient également retournés dans leurs maisons respectives. Ce serait peut-être bon si je jetais également une légère hypnose à l’aide de la sorcellerie noire.

« Liscia, faisons de cet endroit notre point d’ancrage. Nous irons au nord d’ici, notre destination finale est le Royaume Saint. Est-ce bon comme ça ? »

« Je pense que c’est bon. Eh bien, je suivrai le chemin que choisira le Maître, et quand viendra le temps, je resterai devant et je frapperais avec mon épée. C’est juste que, il y a toujours un besoin d’entraînement. La façon dont vous avez combattu juste maintenant ! Vous forcez trop, c’est ennuyeux ! »

Kuu, je ne pouvais rien dire quand il s’agissait de combat. Après cela, j’avais écouté les reproches de Liscia alors que nous laissions le village derrière nous. J’étais content d’avoir pu tester cette fois le bracelet et le collier. Je devais devenir meilleur à l’aide de ceux-ci.

☆☆☆

Chapitre 14 : L’endroit où j’ai été amené

« ... C’est la ville sainte. »

Je ne pouvais cacher mon étonnement de venir dans la ville sainte pour la première fois. Le mur solide qui s’élevait sur plus de 20 mètres. Et au-delà, les bâtiments alignés avaient le blanc comme couleur principale. Ensuite, ce qui m’avait surprise le plus, c’étaient les personnes que je pouvais voir à perte de vue. C’était vraiment rempli de personnes.

« Est-ce qu’il y a une sorte de festival aujourd’hui ? »

J’avais demandé par réflexe au beau jeune homme à côté de moi, Arnaud Slicer, la raison pourquoi il y avait autant de personnes présentes ici.

Arnaud était le Paladin du Saint Royaume qui était venu au village il y a 2 mois pour me recevoir, moi qui étais la Sainte Vierge. C’était l’homme qui avait sauvé Lig quand il était en danger et le village quand il avait été attaqué par les esprits des morts.

Ensuite, c’était quelque chose que je savais après qu’Arnaud nous l’avait dit, mais il semblerait que notre village soit contaminé par des miasmes. J’avais entendu dire que la cause était inconnue, mais il n’y avait qu’une seule chose qui me venait à l’esprit.

J’hésitais à parler au sujet de Hardt, mais les villageois en avaient tous parlé à l’unisson alors je n’avais pas pu le cacher.

Après avoir entendu ce que les villageois avaient dit, Arnaud avait laissé une bonne moitié des soldats dans le village, et il avait également promis de faire venir un prêtre pour purifier les miasmes. Bien qu’en échange de cela, on m’avait fait promettre d’aller au Saint Royaume.

Mes parents étaient enchantés. Parce que j’étais capable de servir le pays comme une Sainte Vierge... mais ce n’était pas cela, c’était parce qu’ils avaient reçu une énorme somme d’argent d’Arnaud. En outre, ils en recevraient tous les mois.

Mes parents qui avaient l’air d’être dans une sorte de frénésie après avoir reçu ça m’avaient dit d’aller au royaume sacré. Pour être honnête, je pensais qu’ils étaient dégoûtants même s’ils étaient mes parents.

Mais, il y a aussi une partie de moi qui pensais que c’était simplement le bon moment. Parce que si je restais dans ce village, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce que j’avais fait à Hardt. Je pensais quitter le village et me calmer avant de penser à nouveau à l’histoire d’Hardt.

À cet effet, premièrement, moi qui pensais enquêter sur le démon qui avait attaqué le Royaume Saint à l’intérieur de celui-ci, j’avais dit à Arnaud que j’y allais, et j’y étais arrivée après deux mois.

En vérité, il aurait fallu environ un mois du pays d’où je vivais, le Royaume d’Anders, mais le voyage s’était déroulé lentement, car nous n’étions pas habitués.

Au fait, j’avais dit « nous » parce que Lig m’avait suivie même si j’allais au Royaume sacré. Eh bien, il pourrait être naturel que Lig vienne. L’aptitude de Lig était Paladin. Il aurait pu venir en raison d’Arnaud qui avait la même aptitude.

Je regardais Arnaud en pensant aux choses du passé et, pour une raison ou une autre, il riait encore plus. Avais-je dit quelque chose d’étrange ?

« Non, mes excuses. Il est normal que le Royaume sacré ait beaucoup de personnes. Il s’agit de quelque chose auquel vous devrez vous habituer. En outre, il y aura encore plus de personnes lors du dévoilement de la Sainte Vierge. »

Arnaud le disait tandis qu’il souriait vers moi... plus important encore, quel était ce dévoilement ? Je n’avais rien entendu à ce sujet.

« Alors, le Saint Roi attend, donc nous devons y aller. »

Arnaud avait mis de côté ma question et faisait avancer le chariot à chevaux. Ahh, je me sentais mal à l’aise. Même si j’étais capable de me calmer si Hardt était là... Ce ne sera pas le cas, car j’étais désemparée. D’ailleurs, je n’avais pas le droit de penser à Hardt.

« Stella, je pense que tu pourrais être mal à l’aise en laissant grand-mère et les autres, mais je suis là. C’est pourquoi tu peux compter sur moi. »

Lig qui avait pu penser à quelque chose après avoir regardé mon expression me l’avait dit. Il pourrait avoir l’air classe avec les filles qui n’en avaient pas l’habitude, mais, ça ne marchait pas avec moi qui connaissais les parties mauvaises et détestables de Lig.

J’avais regardé vers Lig puis j’avais détourné mon attention vers le paysage à l’extérieur du chariot. Il y a des églises ici et là, et des prêtres qui faisaient des discours.

Ce que j’entendais parfois parmi les brides de voix, c’était l’apparition du démon et l’arrivée de la Sainte Vierge. C’était aussi clair que le jour où ils avaient parlé de Hardt et de moi.

Bien que le nom de Hardt ne soit pas sorti, une personne qui possédait le même pouvoir que le démon qui avait assailli le Royaume Saint dans les temps anciens était apparue, et tout cela était crié à haute voix. Ensuite, la Sainte Vierge était descendue afin de sceller le démon.

Ce qui m’étonnait, entre autres, c’était l’annonce dans le pays du dévoilement de la Sainte Vierge par le Roi Sacré trois jours plus tard. C’était ce dont parlait Arnaud lorsqu’il avait annoncé le dévoilement.

Mon humeur devint légèrement mélancolique, mais le chariot ne s’arrêtait pas. Avant que je le sache, nous étions arrivés à un endroit qui ressemblait à un sanctuaire. Je n’avais jamais rien vu de tel auparavant. Même le palais royal du royaume d’Anders, où nous nous étions arrêtés en route, n’était pas aussi splendide que celui-ci.

À l’entrée du sanctuaire, des sœurs étaient alignées et un vieil homme portant des vêtements pompeux se promenait à l’entrée. Il souriait d’une oreille à l’autre, mais il avait des yeux qui ne pouvaient pas être lus.

« Bienvenue, Sainte Vierge. Je suis le conseiller du Roi Sacré, Malint Elmanol. J’ai été nommé le cardinal par le roi saint. Mes salutations à vous. »

« R-Ravie de vous rencontrer, je suis Stella. S’il vous plaît, prenez soin de moi. »

« Hoho, vous n’avez pas besoin de vous humilier. S’il vous plaît, considérez cela comme votre propre maison. Alors avant que vous n’ayez une audience avec le Saint Roi, vous devriez déjà vous reposer de ce long voyage. Les préparations pour le bain sont prêtes. Vous autres, montrez le chemin. »

« Oui. Alors Sainte Vierge, nous allons vous montrer le chemin. »

Le cardinal Malint avait dit cela et un certain nombre de sœurs étaient venues à mes côtés. Il semblerait que tous mes bagages soient portés par les sœurs et que je devais juste suivre.

« Oups, c’est par ici pour toi. »

« Quoi !? Lâche-moi, Arnaud ! Je suis venu ici pour protéger Stella ! »

« Arnaud. Quel est le problème avec ce type ? »

« C’est le nouveau Paladin. Il sera utile quand il s’agira de combattre le démon. »

« Hou, un nouveau Paladin, hein. Hmm, hmm, il semble que la récolte soit bonne cette année. Arnaud, amène-le après l’avoir lavé. Ils rencontreront ensemble le Saint Roi. »

« Compris. »

Tout avait été réglé avant que nous ayons eu l’occasion de dire quoi que ce soit. J’avais été conduite et j’entrais dans le sanctuaire tel qu’il était. Je me demandais pourquoi alors que ce sanctuaire était si éblouissant, c’était comme si j’entrais dans la bouche d’un monstre. Cela m’avait mise extrêmement mal à l’aise.

☆☆☆

Chapitre 15 : Audience

« ... Est-ce bien de porter des vêtements aussi extravagants ? »

« Ce n’est pas un problème. Tout ce qui a été préparé dans cette pièce appartient à la Sainte Vierge. Si quelque chose manquait, cela serait immédiatement préparé, » déclara la sœur qui m’habillait avec des vêtements incroyablement extravagants.

Si je ne me trompais pas, elle s’appelait Mehdia. Elle semblait être responsable de prendre soin de mes besoins.

Elle était dans la mi-vingtaine, elle avait les cheveux avec une seule tresse à l’arrière, et par-dessus ces seins plutôt gros était ce qui était le plus discernable chez elle.

Tout à l’heure aussi, pendant le bain, c’était un bain avec de l’eau chaude, ce que seul un noble pouvait normalement avoir. La caractéristique de cette fille m’avait frappée à plusieurs reprises. Même si je devais être assez bien dotée malgré mon âge, en regardant les miens après avoir regardé cela, les miens semblaient assez maigres.

« Ça ira avec ça. S’il vous plaît, ne vous inquiètez pas trop pour votre discours. Parfois, il y a des aventuriers et des gens qui viennent pour avoir un public, mais il y a aussi des gens qui parlent avec un langage moins formel. En ce qui concerne les actions, ça ira si vous faites juste comme le Cardinal qui sera devant vous. »

« Compris. Je vais faire de mon mieux. »

Uuu, j’étais extrêmement nerveuse. Même si je n’avais jamais eu d’audience avec le Seigneur Féodal, penser que je rencontrerai le Roi du plus grand pays de ce monde. Je me demandais si Hardt s’effondrerait par nervosité.

Fufuu, je pouvais facilement imaginer ça. Mais, je devais m’assurer de ne pas trop rire.

« Sainte Vierge. Il est temps, allons-y. »

« Compris. »

Fuu, je m’étais un peu calmée après m’être souvenue du visage de Hardt. Je ne savais pas où il était parti maintenant, mais je voulais lui faire des excuses... mais Hardt ne pardonnerait probablement pas quelqu’un comme moi. Même si... je voulais le lui transmettre, même si ce n’était que ce sentiment.

« Ooo! Mon Dieu, quelle beauté ! »

Je pensais à Hardt quand j’avais entendu une voix forte. J’étais un peu surprise, et comme je regardais le sol, je relevai aussitôt la tête. Devant moi se trouvait le Cardinal Malint, il avait les bras écartés exagérément. Derrière lui se trouvaient Arnaud et Lig, qui avait mis des vêtements de cérémonie.

« Bien, j’ai entendu dire que les générations de Sainte Vierge ont toujours été belles, mais cette génération de Sainte Vierge ne perd pas non plus face à la légende ! »

« Hahahaha, merci. »

Le cardinal Malint, qui me complimentait, donnait des ordres aux chevaliers et aux sœurs qui l’entouraient. Et quand les préparatifs étaient terminés, nous avions commencé à marcher.

Lig avait essayé de me parler, mais Arnaud était devenu comme un mur et il ne pouvait pas se rapprocher. Eh bien, c’était la faute de Lig cette fois.

À en juger par l’atmosphère de l’environnement, c’était aussi clair que le jour que ce n’était pas l’atmosphère ou l’on pouvait parler. En réalité, même Arnaud n’avait pas prononcé un mot depuis notre rencontre.

« Ici, c’est la salle d’audience. Ça ira si vous restez derrière moi et que vous faites ce que je fais. »

Je faisais un signe de tête aux mots du cardinal Malint. Je prenais plusieurs profondes respirations pour soulager ma nervosité. Je devais faire attention à ne pas être irrespectueuse.

Le cardinal Malint donna à nouveau ses ordres et la porte s’ouvrit. J’étais derrière le cardinal Malint qui entrait dignement. La salle d’audience était un chef-d’œuvre.

Le lustre qui était fait de verre brillait sur le toit comme s’il s’agissait d’un ciel étoilé, les tapis moelleux dans lesquels nos pieds s’enfonçaient dedans s’étendaient jusqu’au trône.

Il y avait une vingtaine de personnes environ alignées sur chaque côté, gauche et droit. Je pensais que ces personnes étaient probablement les leaders du Saint Royaume. Et au plus loin, un homme était assis dignement sur le trône.

Un homme dans la cinquantaine, aux cheveux dorés. Je me demandais si cette personne était le Saint Roi, nous marchions pour nous diriger vers lui, mais les regards aux alentours devinrent vifs. Uu..., j’étais nerveuse !

Alors que je m’empêchais de devenir agitée, le cardinal Malint s’était mis à genoux et avait baissé la tête sur place. Nous imitions aussi cela et nous nous étions mis à genoux et nous avions baissé la tête.

« Saint Roi, j’ai fait venir la Sainte Vierge. »

« Hmm, bon travail, Cardinal Malint. Arnaud aussi, bon travail pour votre long voyage. »

« Vos paroles pleines de bonté sont gaspillées sur moi. »

Le cardinal Malint et Arnaud baissèrent tous deux la tête. Puis, il me regarda ensuite.

« Es-tu la Sainte Vierge ? »

« Oui, je m’appelle Stella. Ravi de vous rencontrer. »

« Hmm, je vais probablement aussi emprunter votre puissance. C’est bien de donner vos ordres avec retenue. Je vous souhaite la bienvenue dans ma famille. »

À ces mots, les dirigeants aux alentours avaient fait des « Ooo » et avaient élevé des acclamations. Après cela, tout était juste un discours formel, donc franchement, j’avais aussi pensé « Notre présence n’était-elle pas inutile », d’une manière ou d’une autre, l’audience avait pu se terminer sans aucun problème.

C’était plus rapide que je ne le pensais, mais il semblerait que nous étions là pour environ 2 heures. J’étais si nerveuse que je ne savais pas l’heure. Mais, j’étais contente que cela ait pu se terminer sans aucun problème.

« Bon travail, Sainte Vierge. S’il vous plaît, allez vous détendre aujourd’hui. Si vous avez des besoins, veuillez demander à Mehdia qui est attachée à la Sainte Vierge. Le programme de demain comprendra la réunion sur le dévoilement, puis une fête de bienvenue avec les dirigeants de notre pays réunis. Je pense que ça va être fastidieux, mais, s’il vous plaît, allez-y avec plaisir. »

Moi qui avais quitté la salle d’audience, j’avais été conduite par le cardinal Malint et j’étais retournée dans la pièce précédente. Voyant mon visage fatigué, il avait exprimé des mots de gratitude.

En parlant de ça, je m’étais séparée de Lig dans la salle d’audience. Il voulait apparemment dire quelque chose, mais, sans avoir le loisir de parler, nous nous étions séparés comme ça.

Après le départ du Cardinal, j’étais restée seule dans la pièce. J’étais épuisée pour diverses raisons, mais, pour le moment, je venais juste d’arriver dans le Saint Royaume.

C’était le début de ma nouvelle vie, entourée par de nombreuses personnes. Il y avait des tas de choses auxquelles je devais m’habituer, mais j’allais devoir faire de mon mieux.

☆☆☆

Arc 2 : La guerre contre le Saint Royaume

Chapitre 16 : Départ

« ... Les monstres de type morts-vivants sont en augmentation récemment ? »

Lorsque je demandais des détails sur le rapport qui m’avait été présenté, le capitaine Lischne, qui était venu faire un rapport sur cette question, acquiesça.

« Euh. Les observations sont particulièrement nombreuses sur la frontière nord. Les marchands ont aperçu des monstres de type morts-vivants entrer et sortir dans de nombreux villages. Mais, c’est un peu bizarre. »

« Bizarre ? Que voulez-vous dire ? »

« Quand les soldats se rendent là-bas après avoir reçu les rapports des marchands, les villages sont paisibles sans aucune anomalie particulière. Si cela n’avait été qu’un seul endroit, alors nous pourrions en rire comme s’il s’agissait d’un malentendu et l’oublier, mais des rapports sont venus concernant plusieurs fois le même village, ainsi que depuis d’autres villages. Le plus grand endroit serait Flink, qui est une ville portuaire, et qui a fait le même rapport. »

« ... C’est évidemment étrange, hein. Compris. Je me sens mal pour les soldats, mais je les invite à aller dans leurs villages respectifs. Après cela, soumettez une demande d’enquête à la guilde. Demandez-leur d’enquêter sur la raison pour laquelle les monstres de type morts-vivants ont augmenté. »

« Compris. »

 

◇ ◇ ◇

 

« Oui ! Comme je le pensais, les poissons sont délicieux ~ ! J’aime aussi la viande, mais j’aime tout aussi les poissons ! »

« ... Ah, vraiment ? Bien qu’au contraire, avoir quelqu’un qui se goinfre devant mes yeux, cela m’a fait perdre mon appétit. »

Devant mes yeux, une fourchette brandie dans chacune de ses deux mains mangeait le plat de poisson. C’était la chevalière sans tête gloutonne, Liscia.

C’était une façon de manger tellement sauvage que ça me donnait envie de demander si elle était vraiment une ancienne noble. Sans réfléchir, je lui avais dit : « Apprécies-en plus », je m’étais légèrement éloigné en pensant : Comment est-elle capable de se bourrer autant le ventre ? 

En plus de ça.

« Quoi, Maître. Pas d’appétit ? Très bien, je vais le manger ! Ce n’est pas bon d’avoir des restes ! »

Elle avait mis ses mains même sur mon plat. Pour cette raison, jusqu’à ce que Liscia finisse de manger, je ne pouvais que regarder la vue des plats se vider les uns après les autres. À ce moment-là, l’envie de commander des plats, comme ceux de Liscia, avait disparu.

« Pfff, je suis repue. Comme je le pensais, une ville portuaire est un super endroit. Je suis capable de manger beaucoup de poissons frais. Il y a longtemps, quand j’étais dans la ville sainte, il n’y avait que des rivières parce que j’étais dans la division intérieure et en plus de cela, les poissons des rivières puaient la boue et ils n’étaient pas comestibles. Les poissons que le marchand avait transportés étaient tous salés afin de l’empêcher de pourrir, c’était donc insupportablement salé et plutôt insipide. Au-dessus de cela, il y avait des frais de transport qui étaient assez élevés, c’était quelque chose que seules les hautes classes pouvaient manger même parmi les nobles. J’en avais aussi mangé pour la première fois quand j’étais devenue capitaine des Paladins. »

Liscia pliait les bras tout en se remémorant cela. Je l’avais simplement écoutée d’une oreille distraite pendant que je buvais mon eau. En attendant, je prêtais l’oreille aux voix environnantes. Ce que j’avais entendu des clients était des choses telles que : récemment, il y avait beaucoup de soldats, ou encore les monstres de type morts-vivants avaient augmenté, ou bien le Seigneur féodal avait soumis une demande à la guilde, et d’autres choses similaires.

Pfff, bien que nous ayons fait le tour de plusieurs villages ces deux derniers mois, les morts-vivants avaient été vus par des marchands, hein, bien qu’il semble que les villageois n’aient rien dit après que je les avais menacés de les tuer s’ils le faisaient.

Eh bien, c’était tout simplement le bon moment, hein. Ce mois-ci, le collier d’absorption des Âmes avait rassemblé un bon nombre d’âmes et les soldats morts-vivants s’étaient également rassemblés en masse.

Mon pouvoir magique était probablement 100 fois supérieur par rapport au moment où j’avais reçu le collier. En outre, parce que j’utilisais la sorcellerie des ténèbres presque tous les jours, j’étais également devenu capable de quelque chose comme une diminution de la consommation d’énergie magique.

En tant que fondement pour les âmes et les morts-vivants, nous avions principalement ciblé des bandits qui ne créeraient pas de tumulte même s’ils étaient tués.

Ce n’était pas un acte de charité. C’était parce que les bandits vivaient souvent loin des colonies, donc j’étais capable d’utiliser les morts-vivants sans me démarquer. Il n’y avait pas non plus besoin de les laisser délibérément en vie.

La raison de l’insertion de morts-vivants parmi les villageois était de pouvoir se déplacer à tout moment et de prendre des otages. Au cas où nous serions découverts et que des soldats seraient envoyés, ils ne pourraient pas attaquer aussi facilement avec les villageois comme bouclier.

Nous allions d’abord prendre ce territoire. Afin d’augmenter le nombre de soldats, il devait y avoir un endroit où les laisser. À cette fin, devais-je prendre cette ville, et lancer ainsi une sorte de déclaration de guerre ?

J’avais versé de la sorcellerie des ténèbres dans toute la ville par l’intermédiaire de ma jambe. Afin de réveiller les morts-vivants que j’avais préparés et mis en attente.

Liscia qui avait réagi à mon pouvoir magique me montra aussi un visage excité. À l’heure actuelle, même se battre en étant entourée de 100 squelettes l’ennuyait terriblement, elle s’attendait probablement à une bataille qui s’éterniserait. Eh bien, je ne savais pas si cette fois-ci, ça pouvait s’appeler une bataille.

Quand nous nous étions levés, des cris résonnèrent dans la ville. Je le savais après avoir été capable de contrôler les zombies, mais, ces gars-là allaient-ils bien résister sans rien manger ? En plus de cela, leurs corps étaient devenus plus forts, et ils étaient capables de supporter presque tout ce que je leur faisais faire.

Cette fois, j’avais donné l’ordre de creuser jusqu’à ce qu’ils soient sous la ville et de rester en attente là-bas. Pourtant, il s’agissait des zombies qui ne pouvaient rien comprendre d’autre que des ordres simples. Je pensais qu’ils ne comprendraient pas, même si je leur disais : « Creuser jusqu’à cette position », j’avais demandé à Chrono de créer un outil qui libérait faiblement ma puissance magique.

Les morts-vivants qui étaient devenus mes sous-fifres étaient apparemment capables de différencier mon pouvoir magique de celui des autres. En faisant usage de cela, je les faisais bouger en les installant à quatre coins de cette ville.

Je confirmais également la réponse des zombies et j’avais confirmé que les zombies que j’avais commandés avaient tous bougé dans la zone désignée, alors ça allait.

Le souci restant était, si les zombies qui étaient sous la terre étaient en mesure de faire le chemin en toute sécurité, cela serait probablement un succès aussi longtemps que j’entendrais ces voix.

Il y avait environ 200 soldats dans cette ville. De plus, ils n’étaient pas tous déployés. Contre cela, dans nos rangs de morts-vivants, on avait 40 zombies, 25 squelettes, 20 spectres. Et, en réserve, ma carte maîtresse, Liscia, était là. Ils ne devraient pas perdre tant qu’il n’y aura pas d’ennemis particulièrement forts.

« Maintenant, Liscia. Je vais te faire travailler dur après que tu aies mangé jusqu’à ce que tu sois rassasiée. »

« Bien sûr, Maître. Je vais vous montrer combien je suis incroyable ! »

Bien que je pensais qu’il y avait probablement aucune chance de le voir cette fois-ci.

☆☆☆

Chapitre 17 : En commençant par le premier

« L’unité 1 évacuera les résidents ! L’unité 2 retiendra les monstres ! L’unité 3 se dirigera vers le maire de la ville ! »

« Merde ! Pourquoi les monstres apparaissaient-ils dans toute la ville ? »

« Quelqu’un ! Est-ce que quelqu’un a vu ma fille ? Avez-vous vu ma fille ? »

« Va-t’en ! Tu es sur mon chemin ! »

Des cris, des pleurs, des implorations, toutes sortes de cris pouvaient être entendus. Ceux qui s’échappaient, ceux qui cherchaient ceux qui s’étaient perdus, ceux qui repoussaient les autres qui tentaient de s’échapper, afin qu’ils puissent eux-mêmes s’échapper en premier. Il y avait toutes sortes de gens.

« Comme je le pensais des humains, ils ne pensent qu’à eux-mêmes quand cela devient dangereux, hein. »

« Nn? As-tu dit quelque chose, Maître ? »

« Non, ce n’est rien. Plus important encore, allons-y. Notre destination se trouve là où le maire réside. »

Liscia et moi nous nous déplacions contre la vague de gens qui venaient vers nous et nous nous dirigions vers le plus grand manoir de cette ville. Parce que mes subalternes s’assuraient que le maire n’échapperait pas au combat en encerclant la zone, le maire ne devrait pas s’être déjà échappé.

Eh bien, ce n’était pas comme si j’attaquais sans discernement. Cette fois aussi, je leur avais ordonné de ne pas tuer. Cependant, il pouvait y avoir des personnes qui mourraient après avoir reçu par accident un coup au mauvais endroit.

Pourtant, ce n’était pas un acte de bienveillance. Je savais que j’étais déjà brisé. Si c’était pour le bien de mon objectif, mon cœur ne souffrait plus, quels que soient les sacrifices que cela exigerait.

« Oh, ils le font. »

Devant l’endroit que pointait Liscia, les soldats de cette ville et les morts-vivants, qui étaient mes sous-fifres, se battaient. Mais, ils ne faisaient pas le poids.

La raison était que j’activais constamment la sorcellerie des ténèbres. Comme ils étaient pourvus de mon pouvoir magique, les morts-vivants blessés étaient capables de récupérer, et leur capacité augmentait. De plus, les soldats tués de leurs côtés étaient contaminés par mon pouvoir magique et rejoignaient mes subalternes.

Ce qui voulait dire qu’ils continueraient à augmenter en nombre tant que ma puissance magique ne s’épuiserait pas. De plus, le collier d’absorption d’âme que je portais absorberait les esprits des morts, qui étaient mes sous-fifres, même s’ils avaient été tués par d’autres, donc ça ne diminuait pas.

« Merde ! Ces gars-là, ils continuent à bouger, peu importe combien de fois nous les coupons ! »

« La tête ! Visez la tête ! Ses mouvements s’arrêteront si vous lui coupez la tête ! »

Eh bien, ce n’était pas une troupe complètement immortelle. Ils étaient juste plus difficiles à vaincre qu’un monstre de type mort-vivant ordinaire. Néanmoins, ils étaient assez menaçants. Parce que si leur faiblesse n’était pas ciblée, ils se lèveraient, peu importe combien de fois ils seraient tués.

« Vous, les gars, partez ! Je vais lancer un sort magique ! »

Quand je regardais ce paysage, un homme en robe était arrivé derrière les soldats. Il tenait un bâton dans sa main, une apparence stéréotypée pour un magicien.

L’homme tenait son bâton et le pouvoir magique commença à se rassembler autour du bâton. Et puis, la magie qui, sur le bout du bâton, brillait d’une couleur rouge avait été tirée. La magie tirée était de la magie de feu, elle vola directement vers les zombies et explosa.

Les corps des zombies avaient brûlé et leurs mouvements devinrent progressivement lents. Les soldats leur coupèrent la tête pendant ce temps. Fumu, je devais imaginer une contre-mesure contre la faiblesse du feu. Eh bien, devais-je maintenant compter sur la personne à côté de moi, qui était si impatiente de partir.

« Liscia, tu es autorisée à y aller. »

« Entendu. »

Une voix ravie pouvait être entendue à l’intérieur du heaume. Je ne savais pas si elle était comme ça à l’origine, ou c’était parce qu’elle avait ressuscité, mais Liscia aimait se battre. Elle faisait de l’exercice quand elle avait du temps libre, demandant à Darx ou à moi si elle pouvait s’entraîner avec des morts-vivants comme adversaire.

C’était juste que, comme il s’agissait d’une personne de son calibre, il n’y avait pas d’adversaire facilement disponible, et cela se terminait aussi par un état de « libération incomplète de ses envies ».

Liscia avait dégainé l’épée qui pendait à sa taille tout en se dirigeant joyeusement vers le magicien. C’était une vitesse considérable, mais elle ne les avait toujours pas mis hors service. Je voulais dire par là que le magicien avait eu l’opportunité de la remarquer et de libérer sa magie contre Liscia.

Liscia avait couvert son épée de magie et elle coupa la magie qui venait vers elle sans aucun problème. Puis, à l’instant où elle s’était rapprochée des soldats, elle avait augmenté sa vitesse d’un coup.

Les soldats ne l’avaient pas réalisé, mais Liscia avait déjà passé au travers des soldats et s’était dirigée vers les autres soldats. Et puis, le sang avait jailli du cou des soldats dans un faible intervalle de temps. Le magicien avait également été tranché de la même manière.

Elle les avait coupés alors qu’elle les dépassait. Je ne l’aurais probablement pas su si je ne m’étais pas habitué à la vitesse ordinaire de Liscia.

Je versais mon pouvoir magique dans ces gars-là. Les changeant ainsi en zombies. Les soldats étaient désorientés par Liscia qui venait d’arriver. Cependant, cette ouverture devint fatale.

Quand je le remarquais, un tiers des soldats avaient été neutralisés par Liscia. Le son de la bataille avait déjà disparu. Au moment où Liscia les avait rejoints, notre victoire avait été décidée. Ça s’était terminé sans que j’aie besoin de sortir de ma réserve.

J’emmenais Liscia qui laissa échapper une expression un peu ennuyée et j’entrais dans le manoir. Au moment où j’avais ouvert la porte :

« Meurs ! »

Alors, un soldat balança son épée vers moi. Cependant, Liscia l’avait naturellement réalisé, renvoya l’épée avec son gant et planta son épée dans le cou du soldat.

Les gens dans la pièce qui avaient vu cette vue poussèrent un grand cri. Nous étions ensuite entrés sans y penser.

Il y avait 5 soldats dans le manoir. De plus, 1 mec dodu, 2 femmes également dodues, et 3 servantes étaient présents dans ce manoir. Le gars dodu était probablement le maire. Les femmes devraient être la femme et l’enfant.

« Q-Qui diable êtes-vous, les gars ! Pensez-vous que vous allez vous en sortir en faisant ça ! »

Le gars grassouillet nous hurlait dessus. De plus, c’était une phrase que j’avais déjà entendue quelque part. Eh bien, pour l’instant j’allais ignorer de telles choses.

J’avais ensuite activé la sorcellerie des ténèbres sans leur laisser le temps de réagir. Cette fois, ce n’était pas un mort-vivant, c’était une sorte de lavage de cerveau. Il était difficile de travailler avec ceux qui avaient une grande résistance à la magie, mais ce n’était probablement pas un problème avec des gens de ce calibre.

Peut-être que ma sorcellerie avait été efficace, la lumière dans les yeux du maire et des autres commença à disparaître. Avec cela, les marionnettes qui écoutaient nos ordres étaient finies.

Parce que je voulais utiliser cette ville pour faire divers préparatifs. Je devais encore garder ces gars en vie et je devais encore augmenter le nombre de morts-vivants pendant un moment.

« Fufuu, avec ça, je peux manger tous les plats de poisson que je veux, Maître ! »

Une personne pensait à un sujet différent, mais je supposais que c’est bon, comme Liscia avait également combattu.

Maintenant, en pensant aux choses qui arriveraient ensuite, le Seigneur féodal devrait être informé de cela et il enverrait des soldats ou des aventuriers. Je les transformerais progressivement en monstres.

Puisque l’autre camp enverra du matériel, ce ne sera rien d’autre qu’une aide pour nous. Il était donc possible de tout terminer sans avoir à se déplacer délibérément dans les villages. Au-delà de ça, s’il y avait quelque chose de limité pour nous, c’était ni plus ni moins que du pouvoir magique. Ma cible était de deux mille soldats. Si j’en avais autant, nous pourrions faire tomber même le territoire du Seigneur féodal.

Je suppose que c’était l’idéal si, quand le pays considérera le danger, ils seraient déjà encerclés par les morts-vivants, avec nul endroit où s’échapper.

☆☆☆

Chapitre 18 : L’histoire d’un certain aventurier (1)

« Une enquête sur les monstres de type morts-vivants, n’est-ce pas ? »

« Ee. Il semblerait qu’ils augmentent dans ce territoire récemment, la demande du seigneur féodal consisterait en une investigation sur la cause ainsi que l’élimination de la cause si possible. »

« Je vois, c’est pourquoi nous avons été appelés. Cette équipe est aussi de la partie. »

Lynk déclara ça en me regardant. Tout le monde regardait aussi. C’était un peu embarrassant.

« Avec la sœur d’une église de Fistoria qui peut utiliser la magie de lumière, je pensais que ça irait si ce sont les gars qui sont maintenant l’espoir de cette guilde. Alors, accepteras-tu ? »

« Bien sûr ! Laissez-le-nous ! »

Lynk avait dit cela et, « Don ! », il frappa sa propre poitrine. À cette image, Gand, qui était le guerrier lourd de l’équipe avait dit « Encore », et soupira. Marie, qui était la magicienne, attrapa Lynk.

La raison était qu’il décidait seul, sans nous consulter, comme tout à l’heure. À cause de cela, nous avions vécu de nombreuses situations dangereuses.

« Quoi ? Ça va ! Ça va aller Marie ! C’est juste une enquête donc ce n’est pas si dangereux ! »

« Toi ! Te souviens-tu de ce qui s’est passé la dernière fois que tu avais dit ça ? Nous avons presque été mangés par une plante carnivore, tu sais !? »

Marie tremblait et secouait la tête de Lynk. Les environs disaient « Encore huh » en rigolant. Nous devions bientôt y mettre un terme.

« Marie, laissons cela de côté. De plus, Lynk y a également réfléchi. D’ailleurs, cette demande n’est-elle pas la plus convenable pour nous ? Je peux réprimer les mouvements des morts-vivants avec ma magie sacrée, Gand me protégera. Si Marie les attaque avec de la magie quand leurs mouvements sont lents. »

« ... C’est vrai. Si tu y penses de cette façon, cela pourrait être moins dangereux que ce que nous avons vécu jusqu’à maintenant. J’ai compris. Nous l’accepterons. »

Puis, pendant que nous faisons la procédure, Lynk qui se rendait compte qu’il avait été laissé de côté fut triste. J’y avais mis un terme, mais je ne l’avais pas pardonné. Bien, bien que je sois reconnaissant à Lynk qui chargeait toujours en premier et se battait.

« ... D’accord, rassemblons-nous et partons, les gars ! »

... Avec son humeur actuelle, ce serait génial si ce n’était pas cependant un effort infructueux.

◇ ◇ ◇

(NdT : C’est Mylène qui parle à partir de là)

« ... Voici, le dernier endroit, hein. »

« C’est vrai. C’est l’une des nombreuses villes portuaires du Royaume de Mestoa, Flink. Il semblerait que cet endroit ait été attaqué par des monstres de type morts-vivants deux semaines auparavant. Les soldats les avaient vaincus d’une manière ou d’une autre, mais un certain nombre de personnes ont été impliquées dedans. »

Marie montra ses papiers d’identité, c’était sa carte de guilde, tout en parlant au garde de la porte. En effet, les gardes de la porte qui s’en occupaient avaient aussi ce regard quelque peu épuisé.

C’était deux semaines après le début de cette enquête, le jour même où nous avions commencé à enquêter, il semblerait que cette ville avait été attaquée par des morts-vivants. Parce que nous nous étions dirigés vers des villages différents pendant cette période, nous étions en retard.

Après que nous soyons rentrés dans la ville, nous avions à peine aperçu quelqu’un. De plus, les traces des batailles étaient présentes ici et là.

« C’est terrible, hein. Nous devons nous dépêcher et faire quelque chose. »

« C’est vrai. Eh bien, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, car je suis là. »

Encore une fois, en train de dire des trucs bizarres. Marie t’ignorait déjà. J’avais décidé d’emboîter le pas de Marie tout en allant de l’avant. Commençons par la guilde de cette ville et recueillons des informations. En y réfléchissant, au moment où j’avais franchi la porte.

« Uu !? »

... Q-Qu’est-ce que c’est ? Ma poitrine me faisait mal. Avec moi qui étais soudainement tombée sur mes genoux en me serrant la poitrine, tout le monde criait, mais peu à peu ma conscience était...

◇ ◇ ◇

« ... Un problème ? »

« Ah, tu t’es réveillé, Mylène »

Quand je bougeais mon visage, je vis Marie assise sur le côté. Ici... cela semblait être une auberge d’un village. Je soulevais lentement mon corps et Marie me remit un récipient contenant de l’eau.

« Je t’en remercie. Eh bien, je... »

« Mylène, tu as soudainement souffert après avoir franchi la porte de cette ville. Nous ne pouvons rien faire alors nous t’avons amenée dans la loge pour le moment. Un médecin t’a examinée, mais le médecin te dit que tout irait bien si tu te reposais. Te sens-tu vraiment bien ? »

Marie regardait mon visage avec un regard inquiet. Est-ce que je lui avais causé autant d’inquiétude ? Quand j’avais hoché la tête, peut-être que Marie s’était aussi détendue, car elle avait bu de sa boisson.

Mais, je me demandais quel était ce resserrement dans ma poitrine. C’était vraiment arrivé soudainement et sans raison. Ce serait génial si ce n’était rien...

« Cela me fait penser, où est le groupe de Lynk ? »

« Nn? Le groupe de Lynk est allé se renseigner à propos de l’affaire concernant les morts-vivants qui attaquent. Cet idiot, je l’ai frappé parce qu’il a essayé d’entrer dans la chambre d’une dame sans aucune retenue. »

« ... Haha ! S’il te plaît, fait en sorte qu’il soit modéré. »

« Ça va dépendre de lui »

Je riais quand Marie avait dit ça. Nous discutions toutes les deux après cela et un coup avait retenti à la porte. Quand Marie l’ouvrit, des voix pouvaient être entendues. Il semblerait que les deux autres soient rentrés.

« Mylène, le groupe de Lynk est revenu, ils veulent parler des fruits de leur travail, mais est-ce que ça va ? »

« Eh, c’est bon »

Je hochais la tête, alors Marie amena le groupe de Lynk, et ils entrèrent dans la pièce.

« Oh, tu n’as pas l’air énergique. »

« Je suis content que tu sois réveillée. »

« Toutes mes excuses pour vous avoir fait du souci. »

Alors que je baissais la tête, les deux avaient ri tout en me pardonnant. Fufu, c’était une bonne équipe, comme je le pensais.

« Maintenant, puisque tout le monde est rassemblé, parlons. Selon notre discussion, les mouvements à partir de maintenant peuvent changer. »

Dans tous les cas, ce serait génial s’ils avaient trouvé des informations qui seraient des indices pour résoudre ce problème.

☆☆☆

Chapitre 19 : L’histoire d’un certain aventurier (2)

« ... Et voilà, c’est ce que nous avons entendu de la guilde. »

Lynk conclut avec ça et tout le monde sombrait dans le silence. Les monstres qui étaient soudainement apparus du sol, hein. De plus, dans les quatre directions, ils ne laissèrent aucune personne s’échapper.

« ... Cela a l’air d’être intentionnel. »

« Ah, je ressens la même chose. »

Il semblerait que Marie et Gand pensaient également la même chose. D’après ce que j’avais entendu, il semblerait que les soldats enquêtaient sur les endroits où les monstres étaient apparus, mais, parce que c’était plutôt profond et qu’il y régnait une puanteur répulsive, il n’y avait apparemment presque aucun progrès.

Il s’agissait de quelque chose contre laquelle nous ne pouvions rien faire. Pour autant que j’avais entendu, les zombies étaient apparemment là pendant quelques jours. La puanteur de la décomposition d’un zombie était vraiment dégoûtante.

« Et, je ne sais pas si c’est vrai ou pas, mais il y avait apparemment des gens suspects repérés dans cette ville »

« Des gens suspects ? »

Les regards de tout le monde se rassemblèrent sur Gand après ce qu’il avait dit. Après avoir entendu ce que Gand avait à dire, il semblerait que depuis le jour où les monstres avaient attaqué la ville, il y avait eu, apparemment, la présence d’un homme suspect qui portait une robe noire.

Les objectifs de cette personne n’étaient pas connus, mais il semblait se promener en ville. C’était juste que, semblait-il, les soldats avaient essayé de le suivre, mais qu’ils le perdaient de vue à mi-chemin.

« Cette personne n’est-elle pas manifestement suspecte ? »

« Hmm. Mais, il semblerait que cette personne soit insaisissable, on ne sait même pas où et quand cette personne apparaîtra. Même lorsqu’elle est vue de temps en temps, la personne semble être très dangereuse et les soldats sont très agités. »

« Oui, d’ailleurs, il n’est pas certain que cette personne soit liée à l’affaire cette fois-ci. »

Nous qui avions atteint une impasse, nous tombions dans le silence. En ce moment, les indices étaient, les trous où les monstres étaient apparus et la personne suspecte en robe noire qui était apparue après que les monstres avaient attaqué la ville.

« Eh bien, rien ne peut être fait simplement en s’attardant dessus. Nous ne pouvons rien faire d’autre que de chercher. »

C’était aussi vrai. Tout le monde hocha la tête aux mots de Lynk. Pour le moment, nous avions parlé de nos plans pour demain et tout le monde s’était reposé.

Et le lendemain, nous nous étions séparés en deux groupes pour enquêter. Nous enquêtions avec des équipes séparées, Gand et moi, Lynk et Marie.

Marie s’en était plaint à Lynk, mais c’était une chose habituelle alors nous avions juste regardé. Elle allait probablement abandonner après un moment.

La paire Lynk et Marie était responsable de la recherche du gars en robe noire, nous étions chargés d’enquêter sur les trous d’où les monstres étaient apparus.

Nous séparant des deux qui se disputaient encore, Gand et moi marchions dans les rues. Ce n’était pas le cas hier, mais ma poitrine me faisait mal. Cela s’était produit tout le temps depuis que j’étais entré dans cette ville. Comme je le pensais, y avait-il quelque chose dans cette ville ?

« Oh, ça va, Mylène. Tu as encore l’air pâle, tu sais ? »

« Ah, oui, je vais bien, Gand. »

« Est-ce vrai ? Eh bien, n’en fais pas trop. Nous comptons sur toi. »

Je souriais en entendant les mots de Gand. Je ne pouvais pas simplement faire en sorte que tout le monde s’inquiète. Je souriais encore une fois à Gand pour montrer que j’allais bien et que j’allais de l’avant.

Gand avait l’air de vouloir dire quelque chose, mais il me suivait tranquillement. Toutes mes excuses pour t’avoir fait du souci.

Après cela, nous avions marché un peu et, alors que je pensais que la douleur dans la poitrine diminuerait, elle s’aggrava à mesure que nous nous rapprochions de la destination. Comme je le pensais, il y avait probablement quelque chose.

« Voici l’un des quatre trous. Les soldats protégèrent à tour de rôle pour que personne n’entre ni qu’aucun monstre puisse en sortir. »

Comme l’avait dit Gand, quatre soldats se tenaient là, comme pour bloquer le trou. Oh, l’odeur horrifiante arrivait même ici. Il semblerait que les soldats bloquaient aussi leur bouche et leur nez, mais cela semblait terriblement angoissant.

« C’est terrible. C’est une odeur horrible. »

« Mais même ainsi, il ne peut pas être fermé. Puisque c’est la seule preuve de l’incident cette fois. »

Après cela, nous étions allés voir les autres trous, mais nous avions fait le tour sans rien trouver en particulier. Oui, les indices étaient encore plus difficiles à trouver que nous le pensions.

« Oh, n’est-ce pas le groupe de Mylène ? »

Quand nous regardions le dernier trou, nous entendons une voix qui nous appelait. Nous nous retournions et c’était Lynk et Marie qui nous approchaient.

« Yo ! Comment s’est déroulée l’enquête ? »

« C’est inutile. Je pensais qu’il pourrait y avoir quelque chose, mais nous n’avons rien trouvé. »

« Nous aussi. Nous nous étions réunis pour obtenir des informations, mais... »

« Ils ont repéré le type en robe noire, mais personne ne savait qui il était. Il semblerait qu’ils ne connaissaient même pas son genre. »

Oui, si c’était le cas, ils ne sauraient pas qui c’était tant que la robe n’était pas enlevée, hein. C’était une impasse.

« Si c’était le cas, pourquoi n’allons-nous pas le demander au maire ? Nous pourrions être en mesure de recueillir des informations. »

« Tu as raison. Il nous verra probablement si nous disons que nous sommes venus à la demande du Seigneur féodal. »

C’est vrai, ce sera probablement mieux que de simplement discuter ici. Nous nous dirigions tous vers la résidence du maire. Quand on regardait de près, dans la direction de la résidence du maire, les traces de la lutte devenaient encore plus intenses. Les traces de brûlure ici et là étaient dues, probablement, à de la libération de la magie.

De plus, je me demandais pourquoi il y avait une telle atmosphère. Je l’avais aussi sentie près du trou, mais elle était encore plus plombante ici. Cela augmentait à mesure qu’on se rapprochait de la résidence du maire.

« ... Tout le monde, s’il vous plaît soyez prudent. »

« Nn? Qu’est-ce qui ne va pas, Mylène ? »

« Alors que nous approchons de la résidence du maire, la même atmosphère que celle près du trou peut être ressentie. »

« Ça veut dire... qu’il y a un trou dans la résidence du maire ? »

« Je ne sais pas. Je ne sais pas, mais je pense qu’il vaut mieux être prudent. »

Il n’y avait aucune preuve, mais il y avait quelque chose dans cette maison. Voilà comment je me sentais. Lynk et les autres faisaient aussi un signe de tête à ce que j’avais dit. Tout en faisant attention aux environs, nous arrivions à la résidence du maire, et il y avait des soldats debout devant la maison.

« Je suis désolé. Nous sommes sous les ordres du Seigneur féodal pour enquêter sur les monstres qui sont apparus dans cette ville, mais, est-ce que vous pouvez nous faire rencontrer le maire ? Nous voulons avoir un entretien. »

« ... Patientez s’il vous plaît. »

Le soldat était entré dans la maison pour obtenir une confirmation. Nous en avions reçu la permission, et nous étions allés à l’intérieur. Ce serait génial si ma prémonition était fausse, mais...

☆☆☆

Chapitre 20 : L’histoire d’un certain aventurier (3)

« Ravie de vous rencontrer, monsieur le maire. Nous sommes venus après avoir fait accepter la requête du seigneur féodal. »

« Ah, bienvenue. Asseyez-vous, s’il vous plaît. »

Après que nous ayons été admis dans la résidence du maire, nous avions pu le rencontrer. Il avait après ça envoyé une femme de chambre chercher du thé et il avait pris place devant nous. Son visage semblait terriblement épuisé. Je supposais que l’on ne pouvait rien y faire. Des monstres étaient apparus dans la ville qui lui avait été confiée. Je pensais qu’il serait épuisé même s’il ne voulait pas.

« Alors l’affaire pour laquelle vous êtes venu ici est sûrement en rapport avec les monstres, n’est-ce pas ? »

« Oui. En ce qui concerne les monstres de type morts-vivants que l’on rencontre fréquemment dans ce territoire ces derniers temps, nous avons accepté la requête du seigneur féodal. Bien que nous ayons été dans les autres endroits où des monstres avaient été vus, nous n’avons pas pu trouver d’indices spécifiques, alors nous sommes venus ici. »

« Ici, contrairement aux autres villages, vous avez combattu contre ces monstres. Nous voulons aussi vous demander comment c’était. »

Marie se frappa la tête, pourquoi Lynk parlait-il sans réserve au maire ? Eh bien, c’était la faute de Lynk cette fois.

« C’est vrai. Ils étaient différents des monstres rencontrés jusqu’à maintenant. Ils revenaient à la charge, peu importe la manière dont ils étaient blessés. »

« Haa? Qu’est-ce que c’est ? Sont-ils invincibles ? »

« Cela doit être quelque chose comme ça. Alors comment les avez-vous vaincus ? »

« Ce n’est pas comme si je l’avais vu personnellement, mais il semblerait que le fait de leur couper la tête peut suffire à les vaincre. C’est juste que, parce qu’ils sont plus forts que les monstres habituels, il semble même qu’il soit difficile de leur trancher la tête. »

... Il semblerait que cela allait être plus difficile que prévu. Il serait peut-être préférable de parler tout de suite au seigneur féodal de cette affaire.

Après cela, nous avions parlé avec le maire pendant un moment, mais comme nous avions entendu ce que nous avions déjà entendu dans les autres villes et les villages. Après ça, nous avions décidé de quitter la maison du maire.

Nous étions en train de parler des actions que nous allions faire à partir de maintenant en marchant dans les rues quand...

« A-Attendez, s’il vous plaît ! », nous avions entendu une voix qui nous appelait. Alors que nous nous retournions, nous avions vu que la personne qui était venue auprès de nous était la femme de chambre que nous avions aussi rencontrée tout à l’heure dans la résidence du maire.

Son essoufflement signifierait qu’elle avait probablement couru sur le chemin depuis la maison. Nous avions ainsi attendu pour qu’elle se calme un peu.

« Alors, qu’est-ce qui ne va pas, pour que vous nous couriez après de cette manière ? »

« E-Eh bien. La vérité est qu’il y a quelque chose que je veux vous dire... c’est juste que, si c’est ici, le regard des gens est... »

La femme de chambre regarda autour d’elle, agitée. Je me demandais si c’était quelque chose qui serait mauvais pour les autres. Nous avions regardé les visages des autres personnes dans les environs et avions décidé de la conduire à l’auberge. Si c’était là-bas, il n’y avait pas besoin de s’inquiéter du regard des autres.

Après cela, nous qui étions retournés à l’auberge, nous avions écouté la servante, Merlu, qui avait dit qu’elle avait quelque chose à nous dire. Elle semblait nerveuse d’être entourée par nous, mais, peu à peu, elle commença à parler.

« La-La vérité est que je n’étais pas dans cette ville quand les monstres l’ont attaquée. J’étais retourné au village voisin, chez mes parents. Après ça, je suis revenue parce que j’avais entendu dire que des monstres avaient attaqué la ville, mais... tout le monde était un peu étrange. »

« Étrange ? De qui parlez-vous ? »

« Du maire et des villageois. Quand je leur parlais, bien que tout le monde répondait normalement, ils semblaient un peu timides et nerveux. C’était comme s’ils avaient peur de quelque chose. »

Comme s’ils avaient peur de quelque chose... l’affaire des monstres... je ne comprenais pas.

« J’ai d’abord pensé que c’était dû à l’apparition soudaine des monstres dans la ville, ils sont devenus ainsi parce qu’ils ne savaient pas quand cela pourrait se reproduire, mais ce n’était pas ça. »

« Ce n’était pas ça ? Est-ce qu’il y a quelque chose ? »

« ... Oui. Je suis partie du travail tôt ce jour-là par pur hasard et tout le monde m’a dit que c’était bien de partir tôt ce jour-là. Je suis rentrée comme on me l’avait dit ce jour-là, mais j’avais oublié dans le vestiaire le collier que je porte toujours. Donc, je suis retournée à la résidence du maire pour le récupérer, mais... »

Quand elle atteignit cette partie, le visage de Merlu avait pâli. Marie et moi avions alors tapoté le dos de Merlu, Lynk et les autres la regardaient, inquiets.

« Ne vous forcez pas. Votre visage devient si pâle. »

« N-Non. Je suis celle qui a dit que je voulais parler. Donc, j’étais retournée récupérer mon collier, mais il n’y avait personne dans la maison. »

« Personne ? »

« Oui. Et puis, après avoir regardé partout dans la maison, j’ai entendu le bruit du vent qui soufflait. J’ai cherché la source de cela et il y avait quelques fissures entre les étagères. Même si cela devait toujours être arrangé correctement... et ensuite, derrière les étagères se trouvait... »

« Un passage caché ? »

Merlu acquiesça à la question de Lynk. Il y avait quelque chose comme ça derrière les étagères de cette maison. Je me demandais à quoi cela pouvait servir.

« Cela aurait peut-être été mieux si je n’y étais pas allée, mais ma curiosité à cette époque avait eu raison de moi, et je suis descendu en bas des escaliers. Quand j’avais atteint le fond, il y avait un seul chemin, des voix pouvaient être entendues de l’intérieur. Je suis descendue timidement dans le couloir et une pièce était apparue au bout. Là-bas, j’ai vu quelque chose. »

« Sûrement une chose très importante... est-ce ça ? »

« Oui... le maire remettait à une personne en robe noire, des corps humains qui semblaient être morts. »

... Qu’est-ce qui se passait exactement ? Penser que la personne en robe noire que nous recherchions était liée au maire. De plus, remettre le cadavre d’un mort signifierait...

« Oui. Dans l’instant suivant, j’avais vu ces cadavres en mouvement. Bien qu’il y en ait eu 5 au total, ils se sont transformés en zombies et en squelettes en un clin d’œil. »

Ne me dites pas que tout était lié à cette affaire ? Nous avions tous pensé ça. Après avoir entendu ce qu’avait dit Merlu, tout le monde était tombé dans le silence.

« Alors, y allons-nous tout de suite ? »

« Non, nous ne sommes pas préparés. Laissons ça pour demain. Plus important encore, qu’en est-il d’elle ? En la renvoyant à la mairie après avoir entendu tout cela... »

« Je vais bien. D’ailleurs, je serais plutôt suspectée si je ne revenais pas. »

Merlu qui avait fini son explication, avait dit ça et avait quitté l’auberge. J’étais inquiète pour elle alors j’avais décidé de la suivre. Lynk et les autres avaient aussi dit qu’ils viendraient, mais nous serions soupçonnés si nous y allions en groupe. Alors je les avais laissés là et j’y étais allée toute seule.

C’était déjà le soir au moment où nous étions arrivés à la résidence du maire. Merlu était revenue normalement, mais, moi qui avais été dérangée par la conversation tout à l’heure, j’avais enquêté un peu... et, soudain, j’avais entendu un cri.

Alors que je savais immédiatement de qui venait ce cri, j’avais grimpé par-dessus la clôture et j’entrais dans la maison. « S’il vous plaît, pardonnez-moi d’avoir ouvert la porte. »

Ce que j’avais vu quand j’étais entrée dans la maison, c’était Merlu qui avait été renversée sur le sol. La silhouette du maire se tenait sur Merlu et il balançait un couteau.

J’avais immédiatement lancé un projectile de lumière et j’avais ainsi repoussé le couteau. Ensuite, je m’étais immédiatement rapproché et j’avais fait un coup de pied qui visait l’estomac dodu du maire. Le maire, qui avait reçu mon coup de pied sans rien faire pour l’éviter, avait été repoussé loin de Merlu. Quelle qu’en soit la raison, se tenir sur une fille était impardonnable.

« Merlu, courons ! »

« Oui, oui ! »

J’avais tiré sur la main de Merlu et prévoyais de courir, mais il ne semblait pas que ça allait être aussi simple. Au moment où je réalisais la situation, nous étions déjà encerclés. J’étais entourée par les soldats, les servantes et le maire. Maintenant, je me demandais ce que je devrais faire.

☆☆☆

Chapitre 21 : L’histoire d’un certain aventurier (4)

Merlu et moi-même étions en ce moment entourées par le maire et les autres. Ils avaient les yeux injectés de sang, et ils n’avaient pas l’air de vouloir s’écarter même si je leur demandais.

Les armes qu’ils tenaient étaient : un couteau pour le maire, des balais, des bâtons et beaucoup d’autres ustensiles pour les servantes et les autres civils. Le plus gênant était les soldats qui avaient dégainé leurs épées. Ça allait être dur, mais on ne pouvait rien y faire. J’avais saisi la masse qui pendait à ma taille.

« Merlu, s’il te plaît recule. »

« C-Compris. »

Les soldats s’approchèrent de moi en même temps que de Merlu. Trois soldats, et chacun tenant son épée s’approchait de moi. Ces personnes avaient aussi du sang qui coulait dans les yeux, ils étaient probablement manipulés par quelqu’un. Est-ce que c’était le type en robe noire ? Je n’en étais pas sûre.

Pour l’instant, je devais d’abord sortir de cette pièce. En plus de la difficulté à pouvoir me déplacer dans cette petite pièce, je devais protéger Merlu ce qui allait être dur.

L’un des soldats avait poussé son épée vers moi. Je balançais la massue que je tenais dans ma main droite en direction de l’épée qui visait mon cœur et lâcha un coup de pied tournant avec ma jambe gauche. En entrant dans le flanc du soldat, celui-ci tomba sur le côté.

Une épée avait frappé derrière depuis nous, mais je l’avais repoussée avec la masse et j’avais frappé la personne en même temps. Comme le soldat avait reculé en raison de mon coup, nous avions pu passer de ce côté. Quand j’avais jeté un coup d’œil en arrière, j’avais vu Merlu qui me suivait.

Au moment où j’avais donné un coup de pied dans la porte afin de sortir, deux soldats qui étaient dehors nous avaient regardées d’une manière étrange. Ne me dites pas qu’ils étaient aussi manipulés ? C’était ce que je pensais, mais, au moment où ces deux soldats nous avaient vus, ils avaient dégainé leurs épées et s’étaient approchés de nous.

Ce qui me surprenait encore plus, c’était le fait que les résidents qui marchaient devant la résidence du maire n’étaient même pas surpris lorsqu’ils assistèrent à ce spectacle. Normalement, dégainer une épée au milieu de la ville était quelque chose qui n’arrivait pas. Mais dans notre cas, même lorsque les résidents qui marchaient devant la résidence du maire regardaient de notre côté, il n’y avait pas eu ni étonnement ni cris.

Les gens de la ville étaient-ils déjà manipulés ? Je voulais faire quelque chose, mais ce n’était pas le moment pour ça. Les deux soldats s’approchaient de front, ainsi que le groupe du maire sortait de la maison. Qui savait ce qui allait nous être fait si nous ne sortions pas d’ici.

« Est-ce toi, celle qui fouine sournoisement dans les parages ? »

En entendant ça, j’avais préparé ma masse pour une prochaine attaque, mais, à l’instant suivant, j’avais reçu un impact sur mon dos et cela m’avait envoyé voler. Mais après ça, je retournais à l’endroit où j’étais sans savoir ce qui s’était passé et là-bas se tenait une personne vêtue d’une robe noire. Derrière cet homme se trouvait Merlu qui s’était effondrée. Cela s’était fait sans même faire le moindre mouvement.

... Je n’avais absolument pas remarqué que quelqu’un s’approchait de moi. C’était comme s’il était apparu de nulle part. De quelle façon cela avait-il été fait ? Mais, je n’avais pas de loisir de penser à ça. La personne en robe noire avait libéré de la magie contre moi.

Une boule noire. C’était sûrement de la magie des ténèbres. La magie de type boule était la base parmi les bases, mais, c’était utilisable selon la capacité de l’utilisateur de magie et ainsi, la forme, la vitesse, la rapidité du tir et toutes autres choses similaires étaient possibles. Pour le dire simplement, c’était une bonne magie qui était facile à utiliser.

La personne en robe noire avait libéré à plusieurs reprises une telle boule noire vers moi. J’activais ma magie de la lumière : Le Mur de Lumière. Bien qu’il ne puisse pas bloquer les attaques physiques, il pouvait bloquer la magie, et donc, c’était une magie faite pour affronter de la magie.

Alors que le Mur de Lumière bloquait l’attaque, je m’étais levée et j’avais essayé de positionner ma masse pour ma prochaine attaque, mais la terre s’était soudainement mise à gonfler. Ensuite, des bras qui dépassaient du sol saisirent mes jambes.

Les zombies apparaissaient un par un en venant du sol. Comme prévu, celui qui manipulait les monstres de type mort-vivant était la personne se trouvant devant moi ! Les zombies qui apparaissaient autour de moi s’approchaient en essayant de me mordre, mais j’avais insufflé sur ma masse de magie l’attribut de lumière. Dans un premier temps, je frappais les bras qui me saisissaient mes jambes.

Après avoir détruit les bras et avoir ainsi pu constater que la force qui bloquait mes jambes s’était affaiblie, j’avais secoué les bras qui me serraient, puis j’avais enfoncé la masse dans le côté du zombie qui s’approchait de moi afin de créer un chemin de sortie.

J’avais pensé à sauver Merlu, mais Merlu qui s’était réveillée avait les mêmes yeux de sang que tout le monde. Elle était déjà manipulée.

Le lavage de cerveau serait probablement défait si je tuais la personne en robe noire, mais j’étais en infériorité numérique. Je ne pouvais pas gagner en étant seule. Bien que ce soit frustrant, je n’avais pas d’autre choix que de battre en retraite. Pour l’instant, je devais retourner là où Lynk et les autres étaient.

« Penses-tu que je vais te laisser échapper ? »

La personne vêtue d’une robe agita son bras et de nouveaux zombies apparurent en provenance du sol. Peut-être que les cadavres de l’histoire de Merlu s’étaient transformés en zombies ?

Il y en avait environ 20. Mais, si les adversaires étaient des zombies alors je ne me retiendrais pas !

« Magie de Lumière, lance de foudre ! »

Des lances faites d’éclairs avaient ainsi été relâchées vers les zombies. Il semblerait que les zombies étaient percés un par un. Je ne pouvais pas l’utiliser consécutivement, mais, même ainsi, il y avait beaucoup à faire pour que les zombies soient défaits.

J’avais ainsi pu sortir du jardin de la résidence du maire, puis j’avais couru au milieu de la ville. Je jetais un coup d’œil derrière moi, il n’y avait aucun signe de personnes me poursuivant. Alors que je me demandais, pourquoi est-ce ainsi ?

« N’ai-je pas dit que je ne te laisserais pas t’échapper ? »

La personne en robe était soudainement apparue devant mes yeux. Comment et pourquoi l’avait-il fait ? Je n’avais pas compris. Après ça, les habitants de la ville m’avaient entourée avant que je ne le sache. Au moment où j’avais réalisé la situation, c’était déjà fait.

Ma lutte stérile fut subjuguée par le grand nombre de citadins. Et puis la personne en robe se plaça devant moi. Cette personne posa sa main sur ma tête, il activa sa magie et ma conscience s’estompa.

... Lynk et les autres... tout le monde, fuyez...

☆☆☆

« Mon Dieu, je l’ai attrapée. »

« Oh, bon travail. Mais, j’ai un sentiment désagréable face à cette personne. Qu’est-ce que c’est ? »

« Fumu, c’est probablement parce qu’elle peut utiliser la magie de lumière. J’ai entendu dire que depuis longtemps, ceux qui peuvent utiliser la magie noire et ceux qui peuvent utiliser la magie de lumière ne s’entendent pas. Il est possible qu’il en soit de même pour la magie des ténèbres. »

« Heh ~, eh bien, cet homme va en faire bon usage, alors je lui ferai faire diverses choses. Cependant, pourquoi est-elle ligotée comme ça ? »

« Je n’en sais rien. L’un des subalternes l’avait attachée comme ça. »

« Est-ce que c’est l’instinct de ce mec ou quoi ? C’est un peu... ce ligotage met un peu trop en valeur ses seins ? »

☆☆☆

Chapitre 22 : L’histoire d’un certain aventurier (5)

... Plop… Plop

Le bruit de l’eau qui tombait goutte à goutte. Avec ce seul son faisant écho, je levais mes paupières lourdes. Avec ma vision encore floue juste après avoir ouvert les yeux, je regardais les alentours. J’étais entourée par des parois rocheuses, c’était comme si cet endroit ressemblait à une grotte. Une atmosphère moite était présente.

J’avais essayé de bouger les bras, mais ils ne bougeaient pas du tout. On dirait qu’ils étaient attachés au-dessus de ma tête. Mon pouvoir magique semblait être absorbé même lorsque j’essayais de libérer de la magie. Ainsi, je ne pouvais pas du tout en libérer pour en faire un sort.

J’avais regardé mon corps et... qu’est-ce que c’était ! J’étais ligotée d’une telle manière que mes seins étaient mis en valeur ! Une méthode de ligotage difficile qui faisait des intersections délibérées sur les courbes... quelle était leur intention pour me ligoter de cette façon !?

Sans savoir ce qui se passait, je regardais de près mon corps pour voir s’il y avait d’autres parties bizarres, et, comme mes vêtements n’avaient pas changé, il semblerait que rien ne m’avait été fait et j’avais pu me sentir soulagée. Cependant, cette position qui semblait pousser mes seins était légèrement douloureuse.

Parce que mes jambes étaient alourdies de sorte que je ne pouvais pas m’échapper, je ne pouvais même pas espérer m’échapper à cet endroit.

« Tu t’es réveillée ? »

Alors que je réfléchissais à d’autres moyens de m’échapper, un homme vêtu d’une robe apparu soudainement devant mes yeux. Je jetais un regard noir à l’homme pour qu’au moins mon cœur ne cède pas et l’homme en robe riait avec son nez « Funh » alors qu’il jetait un rapide coup d’œil à mon visage.

Moi qui avais regardé l’intérieur de la robe près de moi, j’avais presque involontairement crié. Ce qui était à l’intérieur de la robe n’était pas... le visage d’un humain, c’était le visage d’un squelette. Ce qui signifiait que ce squelette était un monstre. Il manipulait des monstres de type mort-vivant comme des zombies, et il devait donc être un monstre qui maîtrisait la magie... un nécromancien.

Les lumières rouges qui brillaient là où les yeux devraient être rencontrèrent mes yeux. Bien que ma conscience semblait être absorbée par les lumières rouges qui étaient dans les ténèbres, je faisais tout ce que je pouvais pour rester consciente.

« Hou, comme je le pensais, le lavage de cerveau ne marche pas sur toi, hein. »

« Je ne vais pas perdre, peu importe ce qui m’est fait ! Lynk et les autres vont certainement venir me sauver ! Ils ne vont pas perdre contre quelqu’un comme toi ! »

Le nécromancien, qui avait entendu ce que je déclarais avec confiance, avait sombré dans le silence, mais, s’étais mis à rire à l’instant suivant.

« Une fille qui dit des choses intéressantes. Tes camarades ne peuvent même pas battre quelqu’un de mon niveau. De quoi sont-ils capables ? »

« Ils sont plus forts que quelqu’un comme moi. S’il te plaît, ne prends pas de haut Lynk et les autres ! »

« Est-ce vrai ? Alors, prenons du bon temps ensemble et jetons-y un coup d’œil. »

Le nécromancien avait dit ça tout en claquant des doigts. Quand il avait fait ça, quelque chose flottait sur le mur de pierre... c’était ça !

« En ce moment, en ville, tes camarades, pour te sauver, se battent contre les habitants de la ville et mes sous-fifres. Je me demande s’ils peuvent arriver ici, en toute sécurité. »

Une image sur le mur de pierre avait été soudainement visible. On voyait Lynk et les autres attaqués par les villageois et les zombies. Je ne savais pas comment c’était transmis, mais la vue du combat contre les villageois et les zombies était clairement projetée.

Lynk et les autres essayaient de ne pas blesser les habitants en faisant tout leur possible en les assommant, et ils combattaient les zombies. Cependant, il était évident même à travers la projection qu’ils étaient épuisés.

Ils semblaient encore pouvoir résister, mais s’ils devaient être attaqués encore plus que cela, tout le monde...

« Ces gars-là ne semblent pas être en mesure d’arriver jusqu’ici »

Même si c’était le visage d’un squelette, le nécromancien avait dit cela comme s’il souriait. Comme j’étais impuissante. Se faire prendre par l’ennemi à cause de ma propre erreur, faire en sorte que tout le monde dans l’équipe traversait un danger comme celui-ci à cause de moi...

« Muu? Qui sont ces gars-là... »

Je détournais mon visage à cause de mon impuissance et de ma frustration et le nécromancien parlait avec une voix emplie de doute. Je regardais à nouveau la projection après avoir été attirée par la voix et environ 10 soldats affrontaient les habitants de la ville comme s’ils protégeaient Lynk et les autres. En y réfléchissant, il y avait toujours des gens qui n’étaient pas manipulés.

« Des soldats qui étaient en dehors de la ville, hein. Fufu, peu importe. Le nombre de personnes tuées va légèrement augmenter, c’est tout. »

En même temps que le nécromancien l’avait dit, l’intensité de l’attaque des citadins et des zombies augmenta. Lynk et les autres avaient probablement senti que ce serait mauvais si cela continuait comme ça, ils criaient quelque chose aux soldats qui étaient apparus soudainement en reculant. De plus, Marie et Gand suivirent le mouvement, les soldats aussi.

Alors que les soldats se sacrifiaient pour les autres, avec 1 soldat... 2 soldats..., Lynk et les autres avaient réussi à s’échapper de la ville avec succès.

« Ils se sont enfuis, hein. Quel groupe cruel. »

« C’est une retraite stratégique. Parce qu’il n’y a pas besoin de se forcer et de continuer à se battre quand on sait que l’on est en train de perdre. »

Je disais cela, alors, qu’avec ses os qui claquaient, le nécromancien commença à rire. Qu’est ce qu’il y avait de si drôle ?

« Nous y voici. Ils pensent que même s’ils s’échappaient maintenant, ils pourront te sauver. C’est tellement drôle. Cette fois aussi, mais pourquoi sont-ils capables de croire que tu es encore en vie ? Qu’est ce qu’ils les poussent à venir te sauver ? Même si tu as déjà été tuée ? »

... C’est vrai. Des troupes de renforts allèrent venir ici, c’est ça. Quelle pensée naïve avais-je ? Même si le fait que je sois capturée et encore vivante ici était déjà en soi un miracle, moi-même, je pensais que je serais sauvée. Je pensais que je ne serais pas tuée par le nécromancien devant moi. Même si c’était quelque chose qui n’était pas possible.

Comme j’avais une réelle compréhension du sentiment de la mort qui allait m’arriver, le tremblement dans mon corps devint inarrêtable. Je croyais que j’avais échappé aux portes de la mort de nombreuses fois jusqu’à maintenant. Cependant, il n’y avait jamais eu un moment où j’étais si impuissante.

Parce que jusqu’à maintenant, chaque fois que je traversais quelque chose de dangereux, Lynk et les autres étaient à mes côtés. Mais j’étais seule maintenant. Devant mes yeux, le nécromancien ennemi, juste en pointant son doigt vers moi, était simplement en position de me tuer. Une mort certaine était juste devant mes yeux.

« Kukuu, cette expression est géniale. Cette expression qui est teintée de désespoir. C’est ce qui active mon pouvoir. Je vais te dire quelque chose qui t’apportera encore plus de désespoir. »

« ... Eh ? »

... Avait-il dit qu’il y avait quelque chose de pire que cela ? Le nécromancien devant moi était capable de me tuer à tout moment.

Les villageois qui étaient manipulés et ce grand groupe de zombies avaient fait en sorte que Lynk et les autres ne purent jamais venir me sauver.

Dans cette situation où je ne pouvais qu’attendre d’être tuée, y avait-il quelque chose de pire encore ?

« Je n’ai toujours pas le pouvoir de manipuler les gens de la ville. Comprends-tu la signification de cela ? »

Ce nécromancien n’avait pas le pouvoir de manipuler les villageois ? Mais, les habitants de la ville étaient manipulés.

« ... Ne me dis pas... »

Je regardais le visage squelette du nécromancien. Je ne voulais pas y penser. Je ne voulais absolument pas le croire. Mais en écoutant ce que le nécromancien venait de dire, je ne pouvais que penser à ça. Ensuite, le nécromancien parla, comme pour comparer les réponses.

« Celui qui manipule les gens de la ville est le Créateur qui m’a ressuscité. Quelqu’un comme moi, n’est même pas un adversaire de taille pour le Créateur ou Mademoiselle Liscia. C’est dommage, ma sœur. Peu importe comment tu risques ta vie pour me vaincre, quelqu’un comme moi n’est qu’un simple pion. »

Une réponse qui dépassait mon imagination avait été énoncée. Et en même temps

« Tu parles un peu trop, Nero »

Un homme était apparu derrière le nécromancien. Un garçon qui était plus jeune que moi et qui avait les cheveux blancs et les yeux rouges était apparu.

☆☆☆

Chapitre 23 : L’histoire d’un certain aventurier (6)

« Tu parles un peu trop, Nero. »

Peut-être parce que son humeur était joyeuse, Nero était même en train de dire des choses qu’il n’aurait pas du dire. Peut-être que Nero pensait aussi qu’il avait trop parlé une fois que je le lui avais signalé, car il baissa alors la tête devant moi. Eh bien, il n’avait révélé que mon nom et celui de Liscia, donc il n’y avait pas de problème particulier. Bien qu’il y aurait eu un léger problème s’il s’agissait des noms de Darx ou de Chrono.

« Mes excuses. J’étais excité après avoir regardé le désespoir dans l’expression de cette femme. »

« Eh bien, ça va parce que tu n’as rien dit de très important. Maintenant, c’est un plaisir de te rencontrer, bonne sœur. Je m’appelle Hardt. Je suis le sorcier des ténèbres qui a créé ce nécromancien là-bas, et aussi celui qui a attaqué la ville. »

En me présentant, je libérais mon pouvoir magique et l’exposais sur la femme. Son visage pâlissait et son corps tremblait, peut-être était-ce dû au fait qu’elle avait été exposée aux miasmes inclus dans mon pouvoir magique. Ses gros seins qui dépassaient, comme s’ils étaient mis en avant, tremblaient également.

De la sueur coulait sur son front, et sa respiration devenait aussi saccadée. D’après ce que j’avais vu depuis mon coin, elle avait été brisée dans une certaine mesure à la suite de la conversation avec Nero, mais je me demandais si cela l’avait complètement brisée. Je me rapprochais de la femme et m’accroupissais pour faire en sorte que nos regards se croisaient.

Parce que je ne pouvais pas voir l’expression de la femme tant qu’elle avait la tête baissée, je levais son menton en utilisant ma main droite. C’est l’agokui [1] auquel les filles semblaient aspirer. Je me souvenais par le passé quand Lig le faisait aussi aux filles du village et qu’elles criaient « Quoi... Kya ... ».

J’avais essayé de le faire, mais, comme je l’avais déjà prévu, ce que je voyais n’était pas un visage rougi d’embarras, c’était un visage pâle et désespéré, avec des larmes qui coulaient.

Bien que je pensais « évidemment » quand j’avais vu ça, d’un autre côté, il y avait une partie de moi qui était légèrement excitée, même si ce n’était pas comme Nero. D’une certaine manière, je voulais encore plus voir cette expression. C’était comme si cela titillait mon sadisme.

... Fumu, devrais-je essayer de la taquiner un peu plus... en quelque sorte, c’était comme la pensée d’un chef d’un groupe d’enfants qui était méchant avec la fille qu’il aimait, mais il y avait besoin de plus de matériel d’étude pour tâter de cette personnalité.

« Tu ne veux pas mourir, n’est-ce pas ? »

« ... Oui. »

Bien que lentement, la femme hocha la tête à ce que j’avais dit. Bien qu’elle avait des yeux ressemblant à ceux d’un poisson mort, la lumière revint légèrement avec ce que j’avais dit. Eh bien, ces yeux éteints reviendront probablement encore une fois.

« Si c’est le cas, je vais te montrer le chemin pour survivre. »

« ... Un chemin dans lequel je peux vivre ? »

« Ah. C’est correct pour toi de choisir cela ou non. Cependant, je ne te laisserais que ce chemin pour survivre. Qu’en penses-tu ? »

Quand je le lui avais demandé, la femme avait essayé à nouveau de baisser la tête, mais l’agokui ne lui permettait pas de faire face. Je la faisais répondre en me regardant dans les yeux. Alors elle savait qu’elle vendait son âme à l’ennemi.

« ... Compris. »

Même si elle avait l’air agacée par ce que j’avais dit, une légère expression de soulagement était visible. Je me demandais si elle pouvait faire le même visage après avoir entendu ce que je lui dirais. Avec un sourire sur mon visage, je regardais la femme. Et alors

« Le seul chemin pour survivre est de devenir ma subordonnée et de tuer tes camarades. »

Je me demandais ce que cette femme ferait à la suite de mon murmure démoniaque ? Au fait, j’en avais entendu parler par la suite par Liscia, mais il me semblerait que j’avais en ce moment un sourire diabolique sur mon visage. Quel genre de sourire était-ce... ?

 

☆☆☆

 

« Merde ! Qui sont donc ces villageois !? »

Ne comprenant rien du tout à ce qui s’était passé en ville, je donnais un coup de pied dans une boîte en bois à proximité et l’envoyais voler. Nous avions réussi à nous échapper de la ville en vie, mais pourquoi ses habitants nous avaient-ils attaqués ? En outre, ils étaient du côté des zombies !

« Calme-toi, Lynk. Cela ne sera pas résolu même si cela t’irrite, n’est-ce pas ? »

Marie me regardait comme si elle était choquée. Cette attitude me rendait inutilement énervé.

« Comment peux-tu être aussi calme ? Pour ce que nous en savons, Mylène a peut-être déjà été tuée ! »

« Je le comprends bien. Mais, nous ne serons pas capables de faire quoi que ce soit si nous sommes impatients ! Nous avons seulement quelques personnes de notre côté alors que nos opposants en ont quelques centaines si tu comptes les villageois et les zombies. Penses-tu que nous avons maintenant une chance de gagner ? »

« Mais ! Mais quand même ! »

« Calme-toi, Lynk. C’est comme Marie l’a dit. Même si nous nous précipitons et rentrons dans la ville, nous verrons juste que les rôles seront inversés. »

« Même Gand... merde ! Je ne peux rien faire ! Je ne peux même pas sauver l’un de nos précieux camarades... »

« Lynk, je comprends ce que tu ressens. Gand ainsi que moi, nous avons tous l’envie de vouloir sauver Mylène. Bien que ce soit frustrant, nous ne pouvons pas la sauver par nous-mêmes. »

Quand je l’avais remarqué, Marie qui avait des larmes coulant de ses yeux me tenait la main. Gand qui était à côté d’elle aussi... c’était vrai, je n’étais pas le seul à être frustré. Marie aussi, Gand aussi, elle était notre précieuse camarade avec qui nous avions fait tout ce chemin. Pour ces gars aussi, Mylène devrait être quelqu’un d’important. Mais même ainsi, j’avais pensé que de mon côté, et j’étais moi-même brisé...

« C’est ma faute, Marie, Gand. J’ai un peu trop parlé. »

« C’est bon. Nous connaissons bien la douleur que tu ressens. »

« C’est vrai. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que ce genre de chose nous arrive de toute façon. »

Marie et Gand riaient quand ils dirent cela. Bon sang, ces gars-là.

« Alors, que faisons-nous à partir de maintenant ? Nous ne pouvons pas continuer à courir comme ça, n’est-ce pas ? »

« Ah. Pour l’instant, revenons auprès du seigneur féodal. Nous arriverons probablement en un peu plus d’une journée. Nous parlerons des circonstances et nous devrons lui demander d’envoyer des soldats. »

« Exact. Si une ville a été occupée, le seigneur féodal ne devrait pas non plus rester silencieux sur ce sujet. »

« D’accord. Dans ce cas, direction la ville où se trouve le seigneur féodal ! »

De mon côté, je regardais la ville qui était visible de loin. Attends-moi, Mylène. J’irais à coup sûr te sauver !

Notes

  • 1顎 ク イ: Agokui. Fondamentalement, mettre la main sous le menton et le soulever.

☆☆☆

Chapitre 24 : L’histoire d’un certain aventurier (7)

Une semaine plus tard

« Voici notre objectif ! Sauver les habitants de la ville qui était envahie et manipulée par les monstres ! Nous exterminerons les morts-vivants ! »

Face à la voix du commandant qui dirigeait les troupes cette fois, les soldats crièrent. Ceci était incroyable. Il y avait environ 1500 individus là. Depuis que j’étais dans ce territoire, je n’avais jamais vu un si grand nombre de soldats se rassembler.

« Qu’est-ce qui ne va pas, Lynk ? Vas-tu te dégonfler ? »

Après avoir regardé les soldats, Marie me dit quelque chose qui était complètement hors de propos. Comme si j’allais me dégonfler à ce moment-là.

« En aucune façon. C’est juste que j’ai trouvé ça incroyable. »

« Vraiment ? C’est bien si c’est le cas. Mais, c’est vraiment incroyable, hein. Les soldats et les aventuriers qui étaient rassemblés sont incroyables. Bien qu’il n’y en ait que 300, il y a aussi un aventurier de Rang A. »

« Ah, si je ne me trompe pas, c’est “l’épée du vent”, Arashi [1] ? Il utilise une épée magique du vent. »

« Et, il y a aussi d’autres participants, et avec cela on était plus de deux milles. Il semblerait que le seigneur féodal utilise aussi un peu de son influence. »

Parlant de cela, Gand avait dit qu’il voulait probablement mettre fin rapidement à cette tourmente. Si je ne me trompais pas, cela avait quelque chose à voir avec la politique. Bien que pour moi qui n’étais pas compétent, ce soit quelque chose que je ne comprenne pas.

Pendant que nous parlions ainsi, nous nous dirigions vers la ville. La stratégie était simple, les soldats et les aventuriers se sépareraient et attaqueraient des 3 directions, sauf pour le port.

Si les villageois venaient nous attaquer, la règle de base serait de les rendre inconscients. Les tuer était autorisé seulement s’il n’y avait pas d’autre choix. Je ne voulais pas vraiment dégainer mon épée sur les citadins, mais c’était pour sauver Mylène. Alors, pardonnez-moi.

« ... Qu’est ce que c’est que cette atmosphère ? »

Après ça, nous avions vu la même chose que lorsque l’on était venu ici la première fois. C’était comme si cette ville n’avait pas été attaquée par des monstres, la vie continuait comme d’habitude. Les gens de la ville qui nous avaient vus venir nous regardent avec méfiance.

« ... De quoi s’agit-il ? Cette ville a-t-elle vraiment été attaquée par des monstres ? »

« Bien sûr ! Nous avons été attaqués ! Les gens de la ville subissent un lavage de cerveau. Ne l’ai-je pas dit ? »

Le commandant montra une expression qui semblait ne pas croire ce que je lui disais. Franchement, ne rebroussez pas chemin après être venu jusqu’ici. C’est vrai qu’ils vivent leur vie d’une manière normale que même nous, nous sentons que ceci est bizarre. Mais s’ils ont été soumis à un lavage de cerveau, leurs souvenirs pourraient aussi avoir été affectés. Au moins, comprends ça !

« De toute façon, allons-y. Nous devons juste le tuer quand il sortira. »

Alors que le commandant et moi nous nous regardions, un gars aux cheveux dorés soupirait par-derrière et continua sans nous. Ce mec était l’aventurier de Rang A, « l’épée du vent », Arashi.

Il marchait devant nous, indifférent. Bien que cela m’énervait, c’était vraiment comme ce type avait dit. Ce n’était pas le moment de se regarder les uns les autres.

Après cela, nous étions entrés tranquillement dans la ville. À l’ouest se trouvait une partie de la troupe que le commandant menait, à l’est Arashi nous menait, ainsi que les aventuriers et une partie des soldats, au nord les troupes étaient composées de soldats.

Les habitants de la ville tremblaient en nous voyant entrer soudainement dans la ville et les soldats qui restaient essayèrent d’arrêter cela. Face à leurs réactions qui n’étaient pas trop inhabituelles, il semblerait que les soldats et les aventuriers ne pouvaient pas cacher leur confusion, mais, dans l’instant suivante, l’atmosphère avait complètement changé.

Un soldat qui s’était tenu au front avait été transpercé par une flèche qui avait traversé sa tête. En même temps que le soldat pénétré s’effondrait, les flèches tombaient comme la pluie.

Les soldats et les aventuriers étaient pris de panique à cause de cet événement soudain, mais nous nous étions cachés derrière le bouclier que Gand tenait. Bien que l’impact de la frappe des flèches se soit succédé, nous l’avions d’une manière ou d’une autre supporté.

Je regardais un peu derrière le bouclier et environ un tiers des soldats et des aventuriers étaient transpercés par des flèches. Sur les toits, des archers-squelettes étaient alignés en rangées, derrière eux, des zombies leur passaient des flèches. Ils nous visaient avec environ 50 % de réussite.

Puis, comme avant, les citadins, qui étaient manipulés, s’approchèrent de nous aux côtés des zombies. Ils nous poursuivirent et nous attaquèrent, nous qui paniquions.

« C’est pénible. »

Ce que nous entendions de l’autre côté du bouclier de Gand était, la voix d’Arashi marmonnant lentement. Comme prévu d’un aventurier de Rang A, il était capable de faire face assez bien à une situation qui venait de nulle part.

Quand les flèches s’arrêtèrent et que Gand rangea son bouclier, Arashi et les soldats qui avaient résisté aux combats contre les habitants de la ville étaient devant moi. Nous avions manqué le bon moment, hein. Mais, notre objectif n’était pas de combattre les habitants de la ville. C’était de chercher Mylène.

« Vous, les gars, Mylène devrait être quelque part dans cette ville. Nous devons absolument la trouver ! »

« Oui ! »

« Bien sûr ! »

J’irais certainement te sauver, Mylène !

☆☆☆

« Oh, le nombre de personnes qu’ils ont amené est vraiment impressionnant. »

Je murmurai ça en regardant les soldats et les aventuriers projetés sur l’écran. Les camarades de Mylène étaient aussi mélangés parmi eux. C’étaient eux qui les avaient amenés ici, hein. Ici et là, il y avait aussi des gens capables.

« Mon dieu..., c’est effrayant d’être attaqué par cette quantité de personnes. »

« Tu dis quelque chose que tu ne penses même pas. Mais à la place, Maître, quand est-ce mon tour ? Je vais avoir des démangeaisons si on me montre quelque chose comme ça ! »

Liscia qui était à côté de moi devint agitée et secoua mes épaules. Ne détruis pas ma blague de façon si décontractée. Je vais pleurer, tu sais ?

« Hé..., hé... ! Maître... ! »

Cette femme, à quel point voulait-elle se battre ? Elle était vraiment une personne qui aimait manger et se battre. Eh bien, c’était bien, car elle allait être très utile.

« Cette fois, tu es en attente pendant un moment comme il y a plusieurs choses que je veux essayer. L’équipe de Nero a-t-elle fini de se préparer ? »

« Nos préparatifs sont terminés, Créateur. C’est bon pour n’importe quand. »

La gemme qui était dans ma main tremblait et la voix de Nero pouvait être entendue. C’était quelque chose appelée joyau de transmission, que Chrono avait créée. Un seul outil magique était constitué d’une paire. Apparemment, quand la personne qui avait la gemme parlait, la vibration de la voix était transmise à la gemme et elle faisait vibrer la gemme qui lui était jumelle. Je ne connaissais pas les détails à ce sujet, mais il s’agissait un objet plutôt utile.

Je parlais aussi à la gemme dans ma main et donnais les ordres. Si quelqu’un voyait de côté sans savoir que c’était un outil magique, je ressemblerais à un drôle de gars qui parlait à une gemme.

« Alors je compte sur toi, Nero. Si dans un endroit, la situation se transforme en une situation où je dois envoyer Liscia, je devrais y réfléchir avec soins quant aux conséquences, car par-dessus tout, Liscia se laissera emporter. »

« Quoi ? Je ne m’emballe pas ! Je souhaite tout au plus quelque chose comme un bon repas qui me rassasie ! »

... Te rassasier était le problème.

« Eh bien, je vais compter sur toi pour le moment, Nero. »

« Entendu. Je vais les plonger dans le désespoir. »

Maintenant, voyons comment cela allait se terminer.

Notes

  • 1 アラ シ: Arashi, peut aussi signifier ouragan ou tempête en japonais

☆☆☆

Chapitre 25 : L’histoire d’un certain aventurier (8)

« Ahh ! »

« Ne t’approche pas ! »

Je donnais un coup de pied et envoyais le zombie qui s’approchait de moi voler plus loin. Avant que le zombie qui avait trébuché après avoir reçu un coup de pied reprenne sa position, j’avais sorti mon épée et lui avais poignardé au niveau du cou. Bien que le zombie dont le cou avait été poignardé essayait de me mordre, je le poussais vers l’avant tout en m’assurant de ne pas être mordu.

En même temps, des flèches avaient été tirées depuis le toit. Je me cachais dans l’ombre du zombie que je poussais et je l’utilisais comme bouclier. Les vibrations de flèches que je sentais venaient de son corps. C’était proche, j’étais content d’avoir pu le voir avant que cela arrive, car j’aurais été frappé si j’avais agi un peu plus tard.

« Lynk, vas-tu bien ? »

« Ah, je vais bien ! »

Je répondis en retiré l’épée qui avait été poignardée dans le zombie. Derrière, Gand protégeait Marie des habitants et des zombies qui l’attaquaient.

Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions entrés dans cette ville. Nous avions vaincu un bon nombre de zombies ainsi qu’assommé je ne sais pas combien de villageois, mais je pensais que ce n’était qu’une petite quantité sur le total. Mais pour ce faire, Gand, moi et les autres, nous avions accumulé fatigues et blessures. Et c’était surtout vrai pour Gand qui était responsable du bouclier. Il était probablement plus blessé que moi.

« Avançons toujours. »

Parmi nous tous, un homme était en train d’écraser les zombies proches et d’envoyer voler les habitants de la ville, les rendant inconscients. Arashi marchait devant nous. Il avait revêtu son épée d’une magie de vent qui n’était pas inférieur à son surnom et il avançait.

Bien que notre nombre avait diminué d’environ un tiers par rapport à notre arrivée, nous avions réussi à nous rapprocher du centre de la ville. C’était probablement correct de dire que Mylène devrait être là où se trouvait le maire.

Nous serions en mesure de percer si nous continuions comme ça. Quand j’avais pensé cela, quelque chose était tombé. Cette chose qui était tombée avec un fort « Dosun! ». Cela regardait tout autour de lui sans cesse. Et quant il nous avait finalement trouvés, nous qui étions sa proie, il avait poussé un cri.

« Qu-Qu’est-ce qui se passe avec cette chose ? »

« C’est... utilise-t-il les villageois ? »

Le nouveau monstre qui était apparu sous nos yeux était un monstre d’aspect grotesque qui avait la forme d’un empilement de nombreux cadavres humains. Avec une hauteur d’environ 3 m et des bras qui étaient anormalement grands. Naturellement, ses bras étaient également fabriqués à l’aide de cadavres humains.

« AIDE, AIDEZ-MOI. »

« CELA FAIT MAL, CELA FAIT MAL, CELA FAIT MAL, CELA FAIT MAL. »

« TUEZ, TUEZ-MOI. »

Et puis, de la bouche des cadavres qui ne devraient pas être en mouvement, s’échappaient toutes sortes de voix. Mon cœur me faisait mal et je me sentais nauséeux chaque fois que j’entendais leurs voix. Qu-Qu’est-ce que c’est ?

« Uu! Ces voix sont des malédictions ! Gardez votre volonté ferme ! »

De l’arrière, j’entendis la voix de Marie. Gardez ma volonté ferme, c’était ça. J’irais la sauver, j’irais sauver Mylène. D’ailleurs, je n’allais certainement pas perdre contre un gars qui jouait avec les morts comme ça !

« Renforcement du corps ! »

J’activais l’une des rares compétences que je pouvais utiliser, le renforcement du corps, et j’approchais de la chose grotesque. Le gars qui s’approchait en même temps que moi quand je commençais à courir, Arashi, me jeta un rapide coup d’œil tout en s’approchant de la chose grotesque.

La chose à l’allure grotesque qui nous avait reconnus comme des ennemis éleva son gros bras au-dessus de nos têtes. Le bras qui avait une masse considérable bascula vers nous, mais Arashi et moi nous nous étions séparés à droite et à gauche.

Quand son bras s’écrasa dans le sol, le sol se fendit et des fragments volèrent tout autour, mais nous avions continué à nous approcher de lui.

« Oraa ! »

« Fhun! »

Arashi coupa la main qui avait été enfoncée dans le sol avec son épée qui était couverte de vent, j’étais entré dans la poitrine de la chose grotesque et avait tranché son flanc. Bien que l’agonie de la mort puisse être entendue des cadavres, je n’y prêtais pas attention, je me retournais et je balançais mon épée vers le haut.

La chose grotesque, je ne savais pas si elle souffrait ou quoi, mais elle criait. Elle se tourna pour balancer son bras restant pour nous chasser au loin. Arashi et moi, nous avions alors abaissé nos postures pour passer sous le bras et couper chacune des jambes.

La chose grotesque qui avait perdu son soutien s’effondra dans le sol. Quand nous avions pensé à continuer ainsi, la chose grotesque avait poussé un cri qui était différent de ceux qu’il avait poussés jusqu’à présent. Cela ressemblait à un cri qui demandait de l’aide.

Effectivement, cette réflexion s’était révélée correcte. Les zombies qui avaient entendu le cri étaient venus se rassembler contre la chose grotesque. Ils nous ignoraient, nous qui étions leurs ennemis, et ils sautèrent sur la chose grotesque.

« R-Réduis-les en cendres, Ouragan de flamme ! »

Peut-être qu’elle pensait qu’il y avait maintenant une opportunité, car Marie avait libéré la plus forte magie qu’elle pouvait utiliser. Grâce à la tornade de flammes que Marie avait relâchée, les zombies qui s’étaient rassemblés avaient été brûlés.

« AaaaAaaa! »

Cependant, la chose grotesque sur laquelle sautaient les zombies balança son bras et la tornade de flamme s’éteignit en un instant. En outre, le bras et les jambes qui auraient dû être coupés par Arashi et moi-même avaient récupéré. En plus de cela, les bras avaient doublé de taille... peut-être, la raison pour laquelle il avait rassemblé les zombies tout à l’heure était pour guérir son corps ?

« Tsk, quel ennemi ennuyeux ! De plus, les zombies se sont rassemblés ici à cause du cri de tout à l’heure. »

C’était exactement comme Arashi l’avait dit. Peut-être à cause du cri de la chose grotesque à l’instant, même les zombies qui n’étaient pas dans le voisinage s’étaient rassemblés ici.

« Uu! Lynk, esquive ! »

Quand je regardais mon environnement, Gand commença soudainement à crier. Dans le champ de vision de Gand, il y avait la chose à l’aspect grotesque, et ce qu’il avait saisi dans ses mains, c’était des zombies. Ne me le dites pas !?

Alors que j’étais en train de me rendre compte de ce qu’il allait faire, dans l’instant suivant, les zombies avaient été jetés. De plus, cela s’était fait à une vitesse considérable. C’était grâce à la voix de Gand que j’avais pu l’éviter tout de suite, mais les soldats qui n’avaient pas pu l’éviter à temps avaient été frappés par ça et avaient été écrasés.

Un objet avec le poids d’une personne avait volé vers eux. C’était probablement scandaleux. Merde, c’était vraiment difficile à faire face à ça. Devant mes yeux se trouvait la chose grotesque qui guérissait même quand je la coupais en utilisant les zombies qui étaient la source de cette récupération. Et puis, il y avait les habitants de ville qui étaient manipulés. Nous serions anéantis si cela continuait.

Je ne savais pas comment c’était dans les autres endroits, mais si cela continuait, nous devrions envisager de nous enfuir. Merde, j’allais me sauver, encore une fois.

La chose grotesque lançait les zombies les uns après les autres comme des armes vers nous. C’était une vitesse considérable donc je l’évitais à peine, mais, ils entrèrent en collision avec les soldats qui n’avaient pas pu l’éviter à temps et les écrasaient.

« Lynk, je vais bloquer le bras de cette chose ! En attendant, tu dois la vaincre ! »

« Mais, si c’est le cas alors, tu le feras ! »

« Nous ne pourrons pas aller de l’avant si nous ne le détruisons pas ! Allons-y ! »

Gand avait annoncé ça. Puis il avait tenu son bouclier en place tout en chargeant vers la chose grotesque. Si c’était Gand qui avait le rôle du guerrier lourd, alors il pouvait aussi supporter l’attaque grotesque. Mais... il n’y avait pas le temps d’y penser. Gand était déjà devant les yeux de la chose grotesque. Comme les choses avaient tourné de cette façon, j’allais devoir le vaincre rapidement !

« Marie ! Je compte sur toi pour le soutien ! »

« J’ai compris ! Vitesse, Défense, Puissance Enchantée ! »

La magie de Marie avait été appliquée sur mon corps, il s’était amélioré. Moi, dont la vitesse avait augmenté, avais suivi Gand. Le poing de la chose à l’allure grotesque descendit vers lui. Gand mit son bouclier et cela entra en collision avec le poing.

Les bruits forts, « Gan ! », pouvaient être entendus plusieurs fois et, en même temps, j’entendis le gémissement de Gand. Cependant, je ne pouvais pas hésiter maintenant. Pour le bien de Gand qui tenait autant le coup !

J’étais passé sur le côté de Gand tel qu’il était et je me dirigeais vers la chose grotesque. Et face à moi qui étais apparu soudainement derrière Gand, la réaction de la chose grotesque avait également été retardée.

« Allons-y, Arts d’occupation : “Huit flashs consécutifs”. »

J’activais mes Capacités Martiales, ses pouvoirs qui étaient différents de la magie. Ma profession était épéiste. Naturellement, les Capacités Martiales qu’un épéiste pouvait acquérir étaient toutes des techniques liées à l’escrime. C’était la technique la plus forte que je puisse utiliser parmi elles !

Alors que j’avais activé mes Capacités Martiales, j’avais commencé à trancher dans la chose grotesque. J’avais découpé les 4 bras, avais fait un signe de croix à la poitrine, et un signe de croix au cou. Un total de 8 frappes avait assailli la chose grotesque.

Bien que j’avais été capable de couper la chose grotesque sans qu’elle ait le temps de réagir, la fatigue avait assailli mon corps. Tout comme la magie dépensait le pouvoir magique, les Capacités Martiales dépensaient de la force physique. Le fait de ne pas pouvoir l’utiliser de façon consécutive était un inconvénient, mais même avec cela, les Capacités Martiales étaient puissantes.

« C’est plutôt bon. »

En regardant la chose grotesque qui avait été décapitée et qui s’effondrait, Arashi me disait ça en me frappant dans le dos. Haha, c’était un honneur d’avoir quelque chose comme ça dit par un Rang A.

Gand avait reçu des soins par Marie. Bien qu’elle ne soit pas aussi puissante que Mylène, Marie était également capable d’utiliser la magie curative.

Je voulais que ma force physique se rétablisse, mais je devais aller de l’avant. Je poussais avec force mon corps qui criait de fatigue pour aller de l’avant. Cependant, je n’étais pas capable de bouger.

La raison était juste devant mes yeux. Gand me retint et m’arrêta. Parce que deux choses ayant l’aspect grotesque que nous avions vaincu étaient récemment apparues sous nos yeux.

Même si c’était déjà pénible avec seulement les zombies eux-mêmes, plusieurs de ces trucs grotesques pouvaient aussi être envoyés !?

« Avec cela, nous n’avons pas d’autre choix que de battre en retraite. »

Arashi marmonna lentement. Mais je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas revenir en arrière après être arrivé si loin. C’était le nombre maximum de soldats que le seigneur féodal était maintenant capable de fournir, tu sais ? Si nous ne pouvons pas gagner même avec ce nombre de personnes, alors il n’y avait pas d’autre choix que de compter sur le pays. Mais, si nous devions le faire, alors Mylène allait... Je comprenais que mes pensées étaient centrées sur elle-même. Mais encore, mais quand même... !

À ce moment, une ombre noire était apparue sur le sol entre les choses grotesques. Arashi et moi étions tous les deux sur nos gardes contre l’ombre qui était soudainement apparue. De l’intérieur de l’ombre, « Katsun katsun », on entendit des sons qui semblaient indiquer que quelqu’un montait les escaliers. Et puis, ce qui était apparu était une personne portant une robe noire. Es-tu :

« La personne qui a enlevé Mylène, hein !! »

Je déplaçais de force mon corps fatigué et commençais à courir vers la personne en robe noire. Les choses grotesques essayaient de me gêner, mais Arashi d’un côté avec Gand et Marie de l’autre les retenaient pour moi.

J’avais mes yeux fixés sur la personne en robe. Rien n’indiquait que la personne en robe se déplaçait même quand il me voyait approcher. Est-ce que quelqu’un comme moi n’était rien ? J’allais te faire regretter ça !

« “Frappe du tonnerre” ! »

J’activais ma capacité tout en déplaçant vers le bas mon épée depuis le ciel en une fois. Je visais au-dessus de la tête de la personne. Elle était déplacée avec force afin de l’écraser, mais il n’y avait toujours aucune indication qu’il bougeait. Je m’étais abaissé sans savoir pourquoi, mais j’avais immédiatement compris la raison.

Si cet homme restait figé, c’était parce qu’il n’avait pas besoin d’esquiver. Une barrière s’activa pour bloquer mon épée. C’était parce qu’il y avait ça. De plus, cette barrière me semblait familière. C’était...

« Sainte rafale. »

Des frappes de lumière avaient été libérées depuis le dos de la personne revêtue de la robe. J’avais utilisé la barrière qui avait bloqué mon épée pour me protéger et ainsi, j’avais évité les attaques, mais les zombies et les habitants de la ville qui étaient derrière moi avaient été abattus et avaient explosé. Quel pouvoir !

Puis, ce qui était apparu de l’arrière de la personne en robe était notre chère camarade qui portait une tenue entièrement noire avec des lignes d’or. C’était Mylène qui nous montrait ses mains quand elle était apparue.

☆☆☆

Chapitre 26 : L’histoire d’un certain aventurier (9)

Une femme portant une robe noire était apparue devant nous. Je m’étais raidi légèrement parce que sa tenue et son expression étaient différentes d’avant, mais c’était sans doute elle. Notre précieuse camarade que nous cherchions.

« Mylène... est-ce Mylène !? »

Marie criait alors qu’elle était sur le point de s’élancer, mais Gand la retenait par-derrière. Marie criait à Gand, mais Gand avait fait la bonne chose.

Il était vrai que la personne là-bas était Mylène. Je le savais parce que c’était la camarade qui s’était battue avec nous pendant plusieurs années. Je le savais, mais, d’une certaine façon, elle avait l’air étrange.

D’ailleurs, la magie de tout à l’heure, la barrière et le bombardement de lumière, il s’agissait des attaques magiques que Mylène utilisait. La magie qu’elle avait toujours utilisée quand elle se battait à nos côtés... elle l’avait relâchée sur nous. Peut-être avait-elle aussi subi un lavage de cerveau comme les habitants de la ville.

« Tes camarades t’appellent, tu sais ? Est-ce bon de ne pas y répondre ? »

Je regardais une telle personne tandis que la personne portant une robe qui était à côté de Mylène lui parlait. Il s’agissait de quelque chose comme une voix inhumaine et sans émotion. J’entendais cela de l’intérieur de la robe. Je voulais immédiatement frapper la robe de son camarade, mais je m’inquiétais pour Mylène qui était à ses côtés. Et alors :

« ... tout le monde, cela fait un moment, n’est-ce pas ? »

Mylène nous avait alors fait un sourire qui n’était pas différent d’avant. Ma tête était remplie du bonheur vis-à-vis du fait qu’elle soit encore en vie, mais la question était de savoir pourquoi elle était capable de bouger librement à côté de cette silhouette en robe.

Les habitants de ville qui avaient subi un lavage de cerveau nous avaient attaqués sans en avoir conscience, mais elle était parfaitement consciente. Les citadins continuaient leur routine habituelle quand ils étaient conscients et ils nous attaquent comme maintenant quand ils la perdaient, mais Mylène n’avait maintenant aucune perte de conscience. Et même s’il n’y en avait pas, elle était venue nous attaquer. Est-ce qu’elle n’avait pas subi de lavage de cerveau ?

« Mylène, nous sommes venus pour te sauver ! Dépêche-toi ! Partons d’ici ! »

« C’est vrai, Mylène. D’ailleurs, qu’est-ce que c’est que cette tenue ? C’est la première fois que je te vois porter ces vêtements noirs ? »

Marie et Gand parlèrent à Mylène, mais Mylène resta silencieuse. Et puis, elle tourna sa main vers Marie et Gand comme comme ça... c’était mauvais !

« Gand, prépare ton bouclier ! »

« Quoi ? Tsk ! »

« Saint Projectile. »

Des projectiles lumineux sortirent de la main de Mylène. Gand prépara son bouclier au moment où il saisit Marie, mais, ils avaient été envoyés volés loin en raison de sa mauvaise posture.

« Qu-Qu’est-ce que tu fais, Mylène ? Tu attaques tes camarades ! »

« Je suis désolé, Lynk. Mais, c’est le seul moyen de me sauver. »

« ... Que veux-tu dire ? »

« C’est simple. Je resterais en vie si je vous tue, les gars. »

L’intention de tuer de Mylène augmenta quand elle disait cela... était-elle la vraie ?

« Pourquoi dis-tu de telles choses ! Pourquoi veux-tu nous tuer, nous qui sommes tes camarades ? »

Marie avait reçu un choc après avoir entendu les paroles de Mylène. Elle regardait Mylène avec des yeux larmoyants. Gand et moi avions aussi ressenti la même chose que Marie. Cependant, l’expression de Mylène n’avait pas changé même après avoir entendu la voix de Marie. Merde, qu’est-ce qui se passe ? Même si nous avons pu rencontrer Mylène après tous ces problèmes, elle veut faire quelque chose comme nous tuer !

« Es-tu menacée par quelqu’un ? Si c’est le cas, nous le battrons ! Alors, reviens parmi nous, Mylène. »

Nous avions attiré l’attention de Mylène encore et encore. Il n’y avait aucune chance que Mylène dise quelque chose comme ça. Elle était à tous les coups menacée par quelqu’un. Cependant, elle n’avait pas du tout réagi à nos appels. Loin de cela, elle nous regardait avec un regard froid que nous n’avions jamais vu auparavant.

« Kukuku ! Peu importe ce que tu lui dis, c’est vain. Elle a utilisé sa vie et fait un contrat. En échange d’avoir sa vie sauvée, elle sera notre camarade et elle vous tuera, vous tous. Le contrat d’esclavage a déjà été achevé. »

Mylène qui nous regardait avec des yeux froids gardait le silence, la personne en robe qui était à côté d’elle nous l’avait dit en riant. Un contrat pour devenir leur camarade ?

« Pourquoi as-tu fait un tel contrat ? Si tu avais seulement attendu que l’on vienne... »

« Qu’est-ce que vous croyez savoir ? »

Moi qui ne comprenais pas du tout pourquoi elle avait fait un tel contrat, j’essayais de questionner Mylène, mais la voix hurlante de Mylène résonna comme pour couvrir ma voix. C’était la première fois que nous entendions la voix colérique de Mylène, nous étions devenus silencieux.

« Avez-vous déjà ressenti quelque chose comme une mort inévitable ? Une mort certaine devant vos yeux que vous ne pouvez pas éviter, peu importe ce que vous faites. Comprenez-vous à quel point c’est effrayant !? Aurais-je dû juste attendre que Lynk et les autres viennent, c’est ce que vous dites, mais si j’avais attendu ça, j’aurais déjà été tuée depuis longtemps ! »

« ... Mylène. »

« Alors voilà ce qui m’a été proposé. Ma vie sera épargnée à condition que je devienne sa subordonnée, voilà ce que c’était. Puisque je ne peux pas compter sur des personnes comme vous pour me sauver, et puisque je ne veux pas moi-même mourir, je le ferais. Cependant, la condition était que je doive tuer mes anciens camarades. »

Mylène qui parlait comme si cela ne la dérangeait nullement. Était-ce notre faute ? C’était parce que nous étions en retard que Mylène était...

« Kukuu, ce n’est pas tout ce qu’il y a à faire. Puisque nous ne pouvions pas simplement faire confiance à ce qu’elle disait, elle a dû en supporter la douleur. Voilà ce que nous lui avons fait. Même si son visage est tout mouillé avec des larmes et de la morve, et même si les liquides dans son corps dégoulinent de partout, la douleur sans fin continuera aussi sans fin. »

« Uuu, le simple fait de s’en souvenir est douloureux. Bien que ce soit une douleur illusoire, on m’a donné des coups de poing et des coups de pied. Mes ongles ont été arrachés, et j’ai été coupé par des épées juste pour plaisanter, et finalement, j’ai été poignardée dans tout le corps par les villageois... »

... De quoi parlait-elle ? Mylène avait-elle été amenée à goûter une telle douleur ?

« Cependant, je suis heureuse maintenant que j’ai pu goûter la même douleur que cette personne. Je suis désormais capable d’avoir cette personne qui m’enlace avec douceur, moi qui l’ai endurée d’une façon ou d’une autre, moi dont tout le corps était sale et impur. Ce sont de vrais camarades ! Il a même levé mon corps sale avec précaution, il me caresse doucement la tête... fufuu, chaque jour qui passe jusqu’à aujourd’hui est comme un paradis ! »

« Tous les soirs, les grincements (NdT du lit) sont bruyants. »

... Qu’est-ce que c’est que ça ? Est-ce que j’étais en train de rêver ? Les joues de Mylène étaient teintes en rouge comme si elle avait de la fièvre. Nous, qui avions vu dans ce court laps de temps de nombreuses facettes de Mylène que nous n’avions jamais vus auparavant, nous ne pouvions pas du tout bouger ni laisser sortir un son.

Et puis, Mylène nous avait regardés avec son expression fiévreuse. Mais contrairement à cette expression, une intention meurtrière outrageuse nous couvrait.

« Alors, s’il vous plaît, mourez pour moi ♪. »

Mylène nous avait déclaré ça comme si elle attendait ça avec impatience... ainsi la gentille Mylène d’avant n’était plus là.

☆☆☆

Chapitre 27 : L’histoire d’un certain aventurier (10)

« Maintenant, s’il vous plaît, pourriez-vous mourir pour moi ? Sainte Pluie. »

Mylène jeta des sphères lumineuses vers le ciel. Les fragments de lumière qui descendirent des sphères flottant dans le ciel ressemblaient exactement à de la pluie.

« Merde ! Gardez la tête froide ! »

Gand était alors venu vers nous, nous qui étions tout embrouillés. Il avait mis son bouclier vers le ciel pour nous protéger. Les projectiles de lumière qui descendirent du ciel se déversaient sur le bouclier en faisant des sons rythmés. Cependant, l’intensité du son, qui était inimaginable, avait assailli Gand.

« Guuu !? Quel genre de pouvoir est-ce !? »

Bien que Gand serrait les dents et brandissait son bouclier des deux mains, cela semblait être assez difficile. Merde, si c’était comme ça, j’allais laisser ça au destin et j’avais ainsi quitté la protection du bouclier pour arrêter Mylène.

« Marie ! Utilise sur moi la magie d’amélioration. »

« Qu-Que vas-tu faire ? »

« Je veux arrêter Mylène. »

Elle n’était peut-être pas la Mylène que nous connaissions, mais nous ne pouvions pas rester silencieux et être tués comme ça. J’allais capturer Mylène et la ramener à elle-même !

J’avais demandé à Marie de jeter sa magie sur moi et je me précipitais hors du bouclier de Gand. Les projectiles de lumière tombèrent du ciel, mais grâce à la magie d’amélioration que Marie m’avait lancée et à ma propre amélioration de mes capacités physiques, c’était seulement au niveau d’un léger saignement.

J’avais ainsi essayé de me diriger directement vers Mylène, mais un gigantesque bras s’était approché depuis le côté. La chose grotesque me frappait avec son bras. Même s’ils avaient arrêté de bouger quand Mylène était apparue... ne te mets pas en travers de mon chemin !

« Technique à l’épée, L’“Épée Flamboyante” ! »

En même temps que le poing de la chose grotesque venait vers moi, j’avais frappé avec mon épée vers le bas. Au moment où je l’avais levée vers le haut, la puissance magique se rassembla sur mon épée et l’enveloppa de flammes. C’était l’effet de ma technique. Au moment où mon épée flamboyante avait frappé le poing de la grotesque, les flammes commencèrent à se propager de l’endroit où ils étaient entrés en collision.

Depuis les temps immémoriaux, les morts-vivants étaient vulnérables face au feu. Comme on pouvait s’y attendre, la chose grotesque frappa le sol plusieurs fois afin d’éteindre son poing enflammé.

Cela aurait été mieux si je l’avais utilisé plus tôt, mais, si je devais trop compter sur cela, alors ma force physique et ma puissance magique se seraient instantanément épuisées. Je ne pouvais pas vraiment l’utiliser de façon imprudente, donc je ne l’avais pas utilisé jusqu’à à présent.

Tout en laissant de côté la chose grotesque brûlée, je m’étais dirigé vers Mylène. Sur le chemin, une chose grotesque se précipita vers moi en venant de derrière. La chose grotesque qui se précipitait vers moi continuait de se précipiter vers la personne vêtue d’une robe, mais elle avait lors été arrêtée par la barrière de Mylène.

« Ils continuent à apparaître et à se rassembler. C’est irritant ! »

Un rugissement furieux était venu aux côtés d’un vent dévastateur. Et puis Arashi, qui s’était couvert de vent, passa à côté de moi et se dirigea vers la personne en robe se tenant devant moi.

« Meurs ! Technique martiale, “frappe du vent céleste” ! »

Il avait invoqué l’épée magique du vent avec ses techniques martiales et il s’était lui-même revêtu du vent que possédait l’épée magique. Puis, l’épée fut rabattue vers le sol afin de détruire la barrière. La barrière fut tranchée facilement et l’attaque s’approcha de la personne en robe. Il n’avait pas montré le moindre signe de vouloir esquiver, mais il avait sorti un bâton de quelque part et avait frappé le sol avec un « Pan ».

À ce moment-là, un grand nombre de squelettes sortirent du sol et se placèrent comme pour le protéger. Arashi frappa avec son épée magique le mur épais qu’étaient devenus les os de ces nombreux corps entassés.

Les os entassés avaient été emportés et brisés en morceaux, mais la personne qui portait la robe n’avait pas été blessée. Il avait à nouveau préparé son bâton contre Arashi.

« Projectile ténébreux. »

Et puis, des projectiles ténébreux avaient surgi de la pointe du bâton. Bien qu’Arashi se soit enveloppé du vent pour éviter les projectiles, il avait été blessé par certains tirs, roulant plusieurs fois sur le sol.

Après ça, Arashi essaya immédiatement de se lever et de bouger, mais des mains squelettiques se faufilaient sous ses pieds à ce moment-là et elles saisirent les jambes d’Arashi. Arashi, dont l’équilibre s’était effondré à cause de cela était à nouveau tombé sur le sol et la chose à l’aspect grotesque avait sauté sur lui

Moi qui pensais que ce serait mauvais si cela continuait comme ça, m’étais dirigé vers Arashi, mais des projectiles de lumière volèrent vers moi comme pour m’empêcher de continuer.

« Pardon ! Tu m’as abandonnée et tu es parti ailleurs, Lynk, tu ne comprends donc pas le cœur d’une femme, hein. »

De la direction où le projectile de lumière était venu, Mylène avait pointé sa main vers moi et elle avait gonflé ses joues. Elle était en colère. Alors même que c’était une apparence que je trouvais mignonne auparavant, je ne le ressentais plus comme cela maintenant.

« Merde, hors de mon chemin ! Tu me barres la route... »

« Oups, ne le laisse pas. »

À l’instant où Arashi essayait d’utiliser son épée magique, la chose grotesque balança son bras vers le bas. Le bras droit d’Arashi qui tenait l’épée magique avait produit un son de « Gucha » et il fut brisé par le bras gigantesque de la chose grotesque.

La voix hurlante d’Arashi avait résonné après ça. Comme s’ils répondaient à cette voix, les zombies environnants se rassemblèrent vers nous. Gand et Marie se battaient aussi contre les zombies pour sauver Arashi, mais, submergés par le nombre, ils ne pouvaient pas s’en approcher. Moi aussi je ne pouvais pas l’atteindre, parce que Mylène était sur le chemin.

« Ne te mets pas sur le chemin, Mylène ! »

« Tu es vraiment grossier, n’est-ce pas ? S’il te plaît, profite au moins de ta dernière danse avec moi. »

Merde, comme je le pensais, Mylène est en train de se faufiler ici aussi, donc je ne peux pas aller de l’avant ! Et puis pendant que nous faisions ceci et cela, les zombies se rassemblaient aux côtés d’Arashi.

« N-ne viens pas ! Fuyez, quittez cette ville ! Ahhh Ahhhhhh !! »

Les zombies étaient tombés sur Arashi. Et puis, les sons audibles de la mastication avaient été mélangés avec les cris d’Arashi. Avant que nous ne puissions faire quelque chose, la voix d’Arashi avait disparu. Tout ce que nous pouvions entendre après ça, c’était les sons des zombies qui mangeaient.

« Kyaaa! »

« Guu ! »

Alors que je regardais Arashi qui était entouré de zombies, j’avais entendu des cris de derrière. Au moment où je me retournais, j’avais vu qu’il y avait Marie qui était retenue par des zombies et Gand qui s’était retrouvé face à la chose grotesque, comme Arashi avant ça.

« Les gars ! »

« Ne bouge pas »

Quand j’essayais d’aller vers les deux autres, des squelettes étaient sortis du sol. Je m’étais retrouvé avec les deux bras et les jambes saisies après que je sois tombé sur le sol.

« Fufu ! Attraper quelqu’un de son calibre peut être fait à tous les coups. Ne sois pas trop arrogant. Dans tous les cas, un Rang A ne pose aucun problème. C’est simple si c’est un niveau standard. »

« Ara, tu ne peux pas prendre les aventuriers à la légère, Nero-sama. Il y a aussi des gens forts dans les Rangs A. C’est juste que ce type comptait trop sur son épée magique. »

« Je garderai ça à l’esprit. Mettons cela de côté, dépêche-toi et réalise l’objectif. »

« Tu as raison. Je dois finir vite et aller le rencontrer ! »

Mylène qui avait dit cela marcha jusqu’à ce qu’elle soit devant Marie. Gand et moi luttions tous les deux violemment pour bouger, mais nous n’avions même pas réussi.

« ... Ar, vas-tu vraiment me tuer, Mylène ? Ne sommes-nous pas des camarades ? »

« Hmm, c’est pourquoi au moins je te tuerai avec bienveillance de mes propres mains. Tu détesterais être mangé par les zombies et ainsi rejoindre leur genre, non ? »

À l’endroit où pointait Mylène, il y avait la silhouette d’Arashi qui avait été attaquée par des zombies tout à l’heure. Il était devenu un zombie disgracieux qui avait été mangé ici et là.

« Marie, ce que tu peux choisir, c’est d’être un zombie comme lui là-bas ou d’être tuée par moi. Maintenant, choisis rapidement. »

« À-Attends, attends une minute ! Moi, je ne veux pas mourir, tu... »

La tête de Marie qui essayait de dire quelque chose alors que les larmes coulèrent avait volé. Elle avait rebondi plusieurs fois tout en roulant par terre.

« Le temps est écoulé. Je veux partir rapidement alors s’il te plaît, réponds vite. »

Mylène avait dit « Bon sang » alors qu’elle commençait à se diriger vers Gand. Son approche était nonchalante comme si elle se promenait. De mon côté, je ne pouvais pas bouger. Quand j’avais réalisé, une épée créée à partir de magie de lumière était tenue dans sa main. Avait-elle tué Marie avec ça ?

La réalité était que Marie avait été tuée par elle. Celle devant mes yeux n’était plus Mylène. C’était un monstre ayant l’apparence de Mylène.

Je m’étais débattu violemment pour bouger d’une façon ou d’une autre. Même si mes bras criaient, je devais repousser la chose grotesque qui était sur moi quoiqu’il arrive afin de sauver Gand ! Mais, incapable de repousser la chose grotesque avec ma force, le cou de Gand avait été tranché par l’épée de Mylène.

« Fufu, avec ça, cela fait deux personnes. Maintenant, Lynk est le dernier. As-tu une dernière volonté ? »

« ... Toi... »

« Eh ? Ne puis-je pas entendre ta douce voix ? »

« Traînée ! Tu as tué Marie et Gand ! Tu as fait ça, même s’ils ont mis leurs vies en jeu et sont venus te sauver ! Je ne te pardonnerai certainement pas ! Je vais te tuer ! Je vais tuer une traînée comme ça... gaa !? »

J’avais crié vers Mylène et un choc avait traversé ma tête. Alors, comme si j’avais été poussé d’en haut, mon visage s’était écrasé vigoureusement dans le sol et mon nez avait été brisé. Cela devrait être à l’origine une douleur assez intense, mais ce n’était pas le moment pour ça. Car...

« Ohoh, n’insulte pas la femme de quelqu’un d’autre. »

L’intention meurtrière qui s’enflammait au-dessus de ma tête se déversa sur moi comme si cela voulait arrêter mon cœur. Et puis j’eus la sensation de quelque chose qui poignardait mon corps. La dernière chose qui me vint à l’esprit fut la silhouette de Mylène qui regardait quelqu’un tout en souriant avec joie...

☆☆☆

Chapitre 28 : Vers le prochain objectif

« Fuwaaa ~... c’est déjà le matin, hein »

Je m’étais réveillé alors que la lumière du soleil brillait à travers la fenêtre. J’avais regardé autour de moi sans être encore complètement réveillé. Là, j’avais vu que ma main gauche qui était étalée sur le lit était tenue par quelque chose de doux. J’avais alors regardé vers la gauche et...

« Uhehee ~ ... Seigneur Hardt ~, » murmura une voix féminine.

C’était Mylène qui me serrait la main gauche avec son corps alors qu’elle dormait toute nue. Avant ça, elle se réveillait toujours avant moi, mais comme il s’agissait de sa récompense pour avoir tué ses anciens camarades hier et que je devais également soigner son cœur qui souffrait d’avoir été maltraité par cet homme, je l’avais fait un peu intensément cette fois-ci. Elle était probablement encore fatiguée par tout cela.

Bien que je répugne à me séparer de cette douce sensation, j’avais retiré ma main gauche de son profond décolleté. Peut-être parce que la sensation de ma main gauche avait disparu, Mylène se frotta les sourcils et elle fit un regard douloureux, mais elle s’était de nouveau mise à sourire d’une manière frivole quand je lui avais caressé la tête. Elle n’était pas... éveillée, n’est-ce pas, alors parlait-elle pendant son sommeil ?

Mais, plus je pensais à elle qui dormait avec joie à mes côtés, plus je sentais que j’étais sans doute moi-même brisé.

Avant son esclavage, je ne voyais en ces seins rien d’autre que des morceaux de chairs, et aussi je ne voyais rien d’autre en ce visage qu’une truie laide. Mais maintenant, je les trouvais vraiment très beaux et charmants.

Non, pour commencer, c’était probablement normal de ressentir cela. Même quand elle était vue par Liscia qui était aussi une fille, Mylène était décrite comme belle. Ma perspective avait probablement changé.

La raison était simple. J’étais devenu incapable de faire confiance à une personne qui ne m’était pas liée. Bien entendu, la cause principale était évidente, et c’était l’incident dans le village. J’avais été poignardé partout sur mon corps avec un couteau par les individus que je pensais être proches de moi. J’étais même poignardé par la personne que j’aimais. De plus, personne n’était venu aider, ma mère, avait été tuée sous mes yeux.

Par conséquent, je ne pouvais pas faire confiance en une personne ordinaire. Puisque je ne savais pas quand ils allaient me trahir, je ne pourrais plus jamais le faire. En comparaison de tout cela, Liscia et les autres qui avaient été ressuscités par mon pouvoir magique et Mylène qui était liée par l’esclavage étaient mes possessions et donc, ils ne me trahiraient jamais.

Déjà dans le passé, j’avais pour principe de bien prendre soin de mes affaires. Naturellement, je traitais Liscia et les autres qui étaient devenus mes esclaves avec beaucoup de soin, et donc, bien entendu, je ressentais même un attachement important envers Mylène. D’un autre côté, je ne pardonnerai absolument personne qui blesserait mes possessions.

... Et justement, je m’étais précipité hier en raison de ça. Comme l’individu qui était l’ancien camarade de Mylène avait insulté ma précieuse esclave, je m’étais inconsciemment énervé et je m’étais précipité sans pouvoir m’en empêcher. Puisque, en réalité, j’aurais dû seulement regarder sans sortir, Nero me reprocha d’avoir légèrement chamboulé le plan. Eh bien, je ne le regrettais pas !

Cependant, le fait de poser la main sur Mylène si rapidement était quelque chose dont je ne pensais pas moi-même que cela allait se produire. Mais, je pense maintenant que c’était inévitable. Une fille mignonne qui collait son corps sur moi d’elle-même était bien trop pour quelqu’un comme moi. Il n’y a aucun moyen qu’une personne vierge puisse y résister quand l’autre le voulait autant !

Pendant que je criais ces choses dans mon cœur, j’avais simplement mis mon pantalon et j’avais quitté la pièce en silence. L’endroit où je vivais actuellement était l’annexe à côté du manoir que le maire avait utilisé. Puisque j’avais besoin que le maire utilise le manoir, je l’utilisais.

Ce qui arriva devant moi fut un salon après avoir quitté ma chambre. Liscia était déjà là et elle attendait le petit déjeuner.

« Oh, bonjour Maître. C’était intense hier, hein. »

« ... Hm, ne le dis pas comme ça. C’est embarrassant. »

« Ça va, n’est-ce pas, puisque c’est la vérité. Mais, plutôt que de parler de ça, pourrais-tu t’asseoir rapidement, car Nero a dit qu’il ne servira pas le petit déjeuner jusqu’à ce que le Maître soit là ! »

« Bien sûr, Mademoiselle Liscia. Nous ne pouvons pas manger avant notre maître qui est le Créateur. »

Liscia se plaignait et Nero apporta la nourriture qui venait d’une autre partie de la maison. Bien que j’y sois déjà habitué, un squelette vêtu d’un tablier rose était une chose incroyablement étrange. C’était trop désapparié.

Parmi nous, Nero était compétent dans tous les travaux ménagers. Le nettoyage, la lessive, et la cuisine et bien entendu, il était même bon dans la couture.

Dès le premier jour de son service, les problèmes domestiques étaient confiés à l’équipe de squelettes que Nero dirigeait. Même si c’était des squelettes sans volonté, Nero les contrôlait, gardant de côté ceux qui pouvaient faire le ménage. Selon Nero, les compétences techniques avant la mort étaient ancrées dans eux même quand ils mouraient, ce qui leur permettant de le faire après leur mort.

Un par un, des squelettes autres que Nero étaient rentrés dans la pièce, transportant également les plats. Je m’étais alors assis à l’endroit où je m’asseyais habituellement, Mylène qui s’était réveillée depuis était assise à côté de moi. Parce que Nero ne pouvait pas manger, il s’agissait que d’un repas entre nous trois.

« Au fait, qu’est-il arrivé aux soldats qui ont été capturés ? »

« Comme la plupart d’entre eux étaient déjà morts, ils ont été transformés en simples sous-fifres zombies ou squelettiques. Les commandants qui les dirigeaient ont été manipulés mentalement et ils sont retournés aux côtés du seigneur féodal. »

« D’accord, nous serons en attente jusqu’à ce que les résultats soient connus. Après avoir obtenu le contrôle sur le seigneur féodal de ce territoire, convoquez les seigneurs féodaux environnants. Je vais laisser les arrangements à Nero. Ce sera le pays dont il s’occupera après. »

« Je comprends, Créateur. Je vais exécuter vos ordres. »

 

☆☆☆

 

**(Point de vue du Seigneur féodal)**

Une semaine plus tard

« Sire Atra, Sire Atra ! »

En dehors du bureau, il était possible d’entendre le bruit bruyant d’une course. Et alors, le bruit d’une porte vigoureusement ouverte s’était fait entendre. J’avais froncé les sourcils en regardant dans la direction de la porte. Celui qui avait ouvert vigoureusement la porte et qui entrait maintenant, ce fut le capitaine Lischne... comme c’est rare pour qu’il entre d’une manière si pressée.

« Est-ce que quelque chose est arrivé ? »

« L’escouade qui est allée asservir les monstres de type mort-vivant qui sévissaient dans la ville portuaire de Flink est de retour. »

C’est pourquoi il était entré dans la salle en étant aussi pressé, hein. Cependant, l’expression du capitaine Lischne n’était pas belle. Se pourrait-il que...

« Cependant, ceux qui reviennent n’atteignent même pas les 200 individus... »

« Que veux-tu dire !? Le nombre de personnes qui sont allées dans cette ville était d’environ deux mille... »

« Apparemment, la plupart d’entre eux ont été tués ! »

Je m’étais assis dans mon siège en ayant toute ma force qui me quittait après ce que le capitaine Lischne l’avait dit. Le nombre de deux mille personnes comprenait également les aventuriers, et cela équivalait à la quasi-totalité des soldats dans ce territoire. Si autant de personnes avaient été tuées...

« ... De toute façon, rencontrons ceux qui sont revenus. Où sont-ils ? »

« Par ici. »

J’avais suivi le capitaine Lischne et j’avais quitté la pièce. L’endroit où j’étais arrivé après avoir été dirigé par le capitaine Lischne était la cour du manoir. Là-bas se trouvaient assis des soldats couverts de blessures.

Personne n’avait de vie dans ses yeux, ils donnèrent l’impression de n’avoir même pas l’énergie de bouger. Parmi eux se trouvait un soldat qui nous avait remarqués et qui s’était levé et était venu vers moi. Si je ne me trompais pas, il s’agissait... du soldat a qui j’avais confié le commandement pour la bataille pour cette fois-ci. Quand il était venu devant moi, il s’était agenouillé et avait baissé la tête.

« Mes excuses. Nous avons été incapables de reprendre la ville ! »

Le soldat baissait la tête dans la mesure où il touchait le sol. J’avais encore plus perdu toutes mes forces, mais je n’avais pas le loisir de m’effondrer ici. Je devais d’une façon ou d’une autre penser aux choses à faire à partir de maintenant. Cependant, je n’avais même pas eu le temps d’y réfléchir.

Les soldats qui étaient à ce jour assis sans force avaient commencé à attaquer les soldats et la servante qui étaient dans les alentours. Nous étions dans une infériorité numérique vraiment importante. Le capitaine Lischne, qui se tenait devant moi pour essayer de me protéger, avait également été maîtrisé par près de 10 soldats.

« Qu-Qu’est-ce que vous faites ? Vous êtes des bâtards ! »

« Exécuter... les... ordres. »

Le commandant se rapprocha de moi avec des yeux vides... il était manipulé par quelqu’un... kuu, les soldats attrapèrent mes bras par-derrière. J’étais incapable de bouger et j’avais été forcé de m’asseoir là-bas. Puis, le commandant avait sorti quelque chose. Ce qui se trouvait maintenant dans sa main était un collier d’esclave que les esclaves avaient autour de cou.

Ce collier m’avait été placé autour du cou avant que j’aie même eu le temps de lutter. Et puis j’avais reçu un ordre. Cet ordre consistait au fait de rassembler les seigneurs féodaux qui gouvernaient la région.

Alors que le capitaine Lischne était assassiné sous mes yeux, je me déplaçais afin d’effectuer l’ordre qui m’avait été donné.

☆☆☆

Chapitre 29 : La naissance d’une insurrection

1 mois plus tard

« ... Mon règne était-il une erreur ? »

Un homme qui ne savait plus quoi faire était assis sans force dans une chaise. Il s’agissait d’un homme qui riait amèrement, alors que des cheveux blancs se mélangeaient récemment dans ses cheveux dorés, mais maintenant il semblait plus vieux que d’habitude à cause de l’épuisement. Le nom de cet homme était Mestoa le Septième. C’était le roi du Royaume de Mestoa, et c’était aussi mon père, Henrir Mestoa.

La raison pour laquelle Père était devenu comme ça était due à une certaine lettre à portée de main. Un soldat qui était entré précipitamment dans la salle de conférence pendant la conférence qui se tenait chaque matin était à l’origine de l’affaire.

À l’origine, l’entrée n’était pas autorisée lors d’une conférence qui traitait des affaires du pays sauf si elle était significative, mais nous l’avions fait entrer parce qu’il avait dit que c’était une crise nationale majeure et que son contenu était impensable.

Pour le dire simplement, il s’agissait d’une insurrection menée par les nobles qui gouvernaient la région du sud. De plus, les territoires qui soutenaient la principale industrie de notre pays, la pêche, participaient tous à l’insurrection.

Les nobles participant à l’insurrection incluaient 20 nobles, et tous venaient de la région méridionale. Le Marquis, qui était un grand noble était également inclus parmi eux.

« Votre Altesse. Nous devrions discuter de cette question avec nos alliés, non ? »

« ... Ce ne sera pas le cas. Le fait de demander de l’aide parce qu’il y a une insurrection, bien qu’ils soient des alliés, provoquera plus de problèmes. Ils amèneront leurs soldats sans aucune retenue si nous leur disons. Et puis, je suis certain qu’ils vont imposer des exigences déraisonnables pour leurs mérites en réprimandant l’insurrection. Je pense surtout en ce qui concerne les prix de la pêche qui étaient uniques à notre pays. »

En effet, il existait de lourdes taxes sur l’exportation des produits de la mer qui étaient disponibles dans ce pays. La raison en était, qu’il était extrêmement coûteux de livrer des aliments frais qui sont sans salage, etc. Pour cette raison, si les prix des marchandises n’étaient pas élevés, le coût initial ne serait pas récupérable et la vente à d’autres pays n’aurait aucun avantage.

Naturellement, parce qu’il y avait aussi de multiples disputes avec les alliés à ce sujet, je pouvais dire avec certitude que si nous leur demandions de l’aide à cette occasion, ce sujet sera certainement abordé.

Mais, comme l’avait dit le ministre, il y avait aussi des problèmes majeurs si nous ne comptions pas sur nos alliés pour sortir de la situation actuelle.

« ... Pour l’instant, la question des alliés sera temporairement en suspens. Général, quel est le nombre approximatif de soldats qui peuvent être mobilisés immédiatement ? »

« Eh bien, si nous combinons les soldats de la capitale et les soldats des nobles environnants alors nous en avons probablement environ douze mille. Je pense que le nombre va presque doubler si nous avions une semaine supplémentaire. »

« Bon. Le Général préparera les troupes à être prêtes dans le pire des cas. Premier ministre, envoyez un émissaire au meneur. Nous avons encore le temps si c’est fait maintenant. »

« Compris, Votre Majesté. »

À l’écoute des derniers mots de Père, les ministres du Cabinet quittèrent la salle pour un contre-plan. Le seul qui restait dans la pièce était Père, qui était assis profondément dans sa chaise avec une expression épuisée et moi.

« ... Henrir, prépare-toi aussi, puisque tu devras te battre dans le pire des cas. »

« Je comprends. Mais je veux juste dire ça. Je ne pense pas que le règne de Père soit une erreur. »

J’avais dit cela juste avant de quitter la pièce. Je ne pensais absolument pas que Père ait fait des erreurs dans sa politique jusqu’à maintenant. Il était également populaire parmi le peuple, un Père qui était pour moi une source d’inspiration. Ce n’était pas comme si c’était une erreur.

Le problème, c’étaient les nobles qui provoquaient cette insurrection insignifiante. Dans la lettre, cela avait seulement été écrit comme s’ils ne pouvaient pas accepter Père en tant que roi. Ils avaient mené ce genre d’insurrection pour une raison énigmatique comme ça. Je ne pouvais pas le leur pardonner.

J’étais retourné dans ma chambre en pensant aux choses à faire à partir de maintenant. Là-bas se tenait Yunez, mon assistant et mon ami d’enfance.

« Votre Altesse Henrir, avez-vous entendu ? »

« Bien sûr. C’est le chaos au Palais Royal à cause de ça. Alors, quelle est la situation ? »

« Ce n’est pas bon. Le nombre de soldats des nobles qui ont soulevé l’insurrection est d’environ 7 000. Si on le combine avec les aventuriers qui ont été embauchés, on peut dire qu’il y a environ 9 000 hommes. »

« ... Ce n’est pas bon pour le pays si nous gagnons ou perdons, hein. »

Mais, nous ne pouvions pas perdre ainsi. Même si la puissance nationale baissait, c’était de loin préférable à une défaite. Pour comparer, le pays lui-même sera détruit si nous perdions.

Je discutais un moment avec Yunez au sujet de l’insurrection lorsqu’on entendit le bruit d’un quelqu’un frappant à la porte. Yunez me regarda et je hochais la tête, la porte s’ouvrit. Et puis celui qui était entré était :

« J’ai entendu, Henrir, que les nobles de la région du sud rassemblaient des soldats. »

« C’est vrai. Mais, grande soeur, tu seras en attente ici. »

« Quoi !? Pourquoi suis-je laissée ici ? »

La femme frappa mon bureau avec un « Paa! ». C’était une femme avec des cheveux roux et une queue de cheval, ma sœur aînée et la Première Princesse de ce pays, Akfia Mestoa.

Elle possédait l’aptitude rare appelée Épéiste magique. Parce que même parmi ceux-là, sa spécialité étant une épée qui pouvait utiliser les flammes, elle était appelée la « Princesse des flammes » avec admiration par les soldats et les alliés.

Cependant, en raison de son caractère masculin lié au fait d’aimer plus l’épée que les études, d’aimer la magie plus que la broderie, et bien qu’elle ait 23 ans, soit 2 ans de plus que moi, elle n’avait toujours pas trouvé de partenaire de mariage. En vérité, j’étais déjà marié.

« Grande soeur, nous ne pouvons absolument pas te laisser toi, qui es le plus puissant potentiel de guerre, quitter le pays aussi facilement. Tu comprends, n’est-ce pas ? De plus, ce n’est pas une extermination de monstres et de leurs semblables. Nos adversaires sont, même si l’on est ennemis, des habitants de notre nation. As-tu l’intention de les réduire tous en cendres ? »

« ... Muu, tu as raison, mais... »

« S’il te plaît, grande soeur, tu protégeras cette capitale. Je pense que je vais finir par y aller, mais, dans la capitale, il y a aura Père et Mère, et également ma femme. C’est parce que tu es parmi eux que je suis capable de regarder en avant et de me battre. »

Ma grande soeur, bien qu’à contrecœur, avait accepté ce que j’avais dit. Si possible, ce serait génial si ce combat se terminait sans que ma grande soeur agisse, mais, pour une raison quelconque, « Ça ne se passera pas comme ça ». J’y réfléchissais d’une façon ou d’une autre, c’était ce que je pensais.

◇ ◇ ◇

« ... Akfia Mestoa, hmm »

« Oui, c’est la première princesse de ce pays, celle qui est également crainte comme la “princesse des flammes” par les autres pays. »

Mylène poussait ses lunettes. Quand j’avais fait venir Mylène pour qu’elle me parle de ce pays, le nom d’une telle femme était apparu. Sa spécialité était les flammes, hmm. Puisque la faiblesse des morts-vivants était soit le feu soit un attribut sacré, je devais faire attention au moment où cette femme allait apparaître.

« Je peux demander à Liscia d’aller contre cette femme. Est-ce que tu iras bien quand il le faudra ? »

« Bien sûr. Fufuu, j’en suis déjà excitée. »

Hmm..., j’étais mal à l’aise, mais ça irait probablement bien si c’était Liscia qui l’affrontait. Cette fois, nous allions juste regarder depuis le début. Je devais faire faire de mon mieux avec ces nobles qui étaient manipulés. Sinon, il serait inutile de rassembler et de laver le cerveau des nobles.

L’objectif de la guerre était cette fois d’obtenir des morts-vivants qui deviendront mes sous-fifres et en même temps obtenir une parcelle de terrain qui nous servira de forteresse. Il fallait faire ça sans réduire nos effectifs, mais plutôt en augmentant le nombre de cadavres.

Si cela se passait bien, ils auraient un conflit d’intérêts. Dans tous les cas, je limiterais le massacre aux soldats, car le pays ne pourrait pas fonctionner si je tuais les civils. Ce serait pénible si cela arrivait et, surtout, Liscia serait agacée s’il n’y avait pas de délicieuse nourriture à disposition.

Je voulais aussi tester la création de Chronos, mais je le ferais s’il y avait une occasion. Le prendre trop à la légère et perdre était ce que je détestais le plus.

Il faudrait encore un laps de temps de deux jours avant que nos soldats affrontent les leurs. Jusque-là, j’allais me renseigner un peu plus sur les pays voisins avec l’aide de Mylène. Puisque tout ce que je savais concernait le Saint Royaume et l’endroit où je vivais, j’avais besoin de faire ainsi.

☆☆☆

Chapitre 30 : Piège

« ... Je le comprends, mais, en tant que prince de ce pays, cette vision est quelque chose d’angoissant. »

La vue qui s’étendait devant mes yeux était la cause de mes paroles. Je me sentais encore plus frustré à la vue de ces rangées de troupes se tenant debout. En réalité, ils auraient dû être des camarades qui se tiendraient à nos côtés, mais maintenant, nous devions pointer nos épées vers ces camarades à partir de maintenant.

« S’il vous plaît, décidez-vous, Votre Altesse. »

« Je le sais. Puisque nous ne pouvons pas non plus nous permettre de perdre, nous allons devoir agir. Est-ce que les préparatifs sont finis, général ? »

« Oui Votre Altesse. Les ordres ont déjà été donnés. Et il ne manque plus que votre ratification finale. »

« Je comprends, faites-le. »

Le général qui avait entendu ce que j’avais dit donna des instructions aux soldats. Et puis, de notre côté, un soldat qui montait un cheval se dirigea vers l’armée rebelle.

Le soldat s’arrêta à mi-chemin entre nos troupes et l’armée rebelle et donna à l’armée rebelle la dernière demande de reddition. Ce serait bien s’ils se rendaient avec ça, mais... il n’y avait aucun moyen que cela arrive après être arrivé si loin. L’armée rebelle avait ignoré la demande et avait tiré une flèche sur nous. Et bien qu’elle n’avait pas frappé le soldat, il s’agissait d’un acte hostile.

« ... Malheureusement, la dernière demande a également été repoussée. Toutes les troupes, préparez-vous à la bataille. »

C’était la première fois que je menais un combat avec le moral aussi bas, bien que cela ne soit pas surprenant. Il serait au contraire étrange que le moral soit élevé durant un conflit entre des habitants du même pays.

« Tirez ! »

J’avais pensé à de telles choses et, à la suite de l’ordre du général, des flèches avaient été libérées. L’escouade d’archers avait tiré les flèches sur l’armée ennemie. L’armée rebelle avait mis en place leurs boucliers pour se protéger, mais... qu’est-ce que c’était ?

Normalement, afin de bloquer les flèches, plusieurs personnes par groupe constituant les troupes mettaient leurs boucliers ensemble pour former un grand mur. Mais aujourd’hui, la façon dont ils plaçaient leurs boucliers était mauvaise, et des trous apparaissaient entre les boucliers. Ainsi, des flèches perçaient les soldats. Le commandant de l’armée rebelle était-il stupide ?

« Votre Altesse, cela pourrait-il être un piège ? »

« ... Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas, mais continuons sans baisser notre garde. Cela pourrait être un piège pour nous attirer dans leur camp comme le Général l’a dit... si oui, le gars qui a pensé à cela est vraiment le pire. »

Le général hocha la tête à ce que je disais. Même si c’était juste un peu, finissons rapidement cette bataille. Je ne pouvais pas blesser les soldats et les habitants de notre pays pour quelque chose qui n’avait pas de sens.

Après cela, nous avions diminué peu à peu notre distance et avions encerclé l’armée rebelle. Il n’y avait peut-être pas de commandant parmi l’armée rebelle, car les soldats se déplaçaient à leur guise. Ils n’étaient absolument pas en ordre au cours de cette bataille.

Je ne comprenais pas du tout l’intention de l’armée rebelle. Il avait déclaré la guerre de leur côté, mais ils ne se battaient pas du tout. D’une certaine manière, ne s’étaient-ils pas rebellés parce qu’ils avaient une chance de gagner ?

« ... Votre Altesse, que faisons-nous ? D’après les apparences, je pense que si nous leur conseillons de se rendre, il y aura plus de chance qu’ils l’acceptent par rapport au départ. »

Que devrais-je faire ? En effet, comme l’avait dit le Général, l’armée rebelle était déjà dans l’état d’annihilation. Sans parler de l’effondrement des troupes, il y en avait même parmi eux qui s’enfuyaient. C’était comme s’ils n’étaient pas une armée.

« Vous avez raison. Traitez ceux qui se rendent cordialement. Dans la mesure du possible, essayez aussi de ne pas tuer ceux qui résistent. »

« Entendu. »

Après cela, le général était parti et il avait donné ses ordres. La majorité de l’armée rebelle se rendit. Jusqu’à présent, une heure ne s’était même pas écoulée depuis le début de la bataille. Et la rébellion avait été supprimée en un clin d’œil.

Après cela, j’étais retourné au camp, car il ne restait que le nettoyage d’après-guerre. Alors que je rangeais des documents dans ma tente, le général entra. À ce propos, Yunez était en route pour la capitale. Informer Père de cette situation.

« Et le meneur ? »

« Eh bien, les nobles n’ont pas retrouvé. Le général menant cette armée semblait être un type qui était habituellement un commandant ordinaire dans une ville. »

« Pourquoi faire d’un tel camarade le général ? ... Pour l’instant, amenez-le ici. »

L’individu amené ici par le général sous mes ordres était en effet peu attrayant. Il ne cessait de marmonner des choses comme « Ce n’est pas ma faute » ou « On m’a forcée à le faire ».

« Savez-vous pourquoi vous avez été amené ici ? »

« S-S’il vous plaît, attendez une minute, Votre Altesse ! Ce n’est pas ça ! J’ai été forcé à assumer ce rôle ! S’il vous plaît, croyez-moi ! »

« Alors, qui est l’individu qui vous a ordonné de telles choses ? Le marquis ? »

« C-C’est... gubuu ? »

Quand j’essayais de demander au soldat qui avait été capturé de me donner le nom du leader, le soldat avait soudainement commencé à avoir mal. Le général se tenait devant moi pour qu’il puisse réagir et me protéger quoiqu’il arrive. Même en ce moment, le soldat se tordait de douleur au sol.

Et puis, le soldat avait soudainement cessé de bouger.

« ... Est-il mort ? »

« Je n’en suis pas sûr, mais je vais vérifier. S’il vous plaît, Votre Altesse, reculez. »

Le général avait déclaré cela tout en se rapprochant prudemment du soldat. Je m’étais aussi préparé pour que je puisse réagir immédiatement pendant que je regardais et, « Gabaa » le soldat leva vigoureusement la tête. Nous nous étions immédiatement mis en position défensive, mais il ne bougea pas de là. Je suppose que c’était logique puisque ses membres étaient ligotés. Et alors :

« Comme je le pensais, une armée impromptue ne peut pas gagner, hein. »

Le soldat commença soudainement à parler. Cependant, à en juger par l’atmosphère, ce n’était pas le soldat d’avant... c’était quelqu’un qui le possédait ? Y avait-il une telle magie ?

« ... Qui êtes-vous ? Est-ce vous le meneur ? »

« Oh, ravi de vous rencontrer, Votre Altesse. Et merci d’être complètement tombé dans le piège. »

Un sourire qui nous indiquait qu’il nous regardait avec dédain était présent sur le visage du soldat. Bien que celui qui riait ne soit pas le soldat, je voulais quand même lui trancher la tête. Je devais me retenir pour le moment, afin de recueillir la moindre information de ce type.

« En remerciement, je vais vous donner un cadeau. Ce serait génial si vous pouviez en être satisfait. »

Au moment où celui qui possédait le soldat avait dit cela, un cri qui ne pouvait pas être celui d’un humain avait été entendu venant de l’extérieur.

« Maintenant, allons-nous entrer dans le deuxième round ? Et après cela, la capitale aura disparu si vous ne repartez pas rapidement. »

La tête du soldat pendit puis il s’était effondré après avoir dit cela. Cette fois, c’était sûr, il était vraiment mort.

Le général et moi avions quitté précipitamment la tente, car la bataille avait déjà commencé dehors. Ce n’était pas l’armée rebelle que nous combattions jusqu’à maintenant, mais des zombies qui s’animaient des cadavres de l’armée rebelle ainsi que des squelettes qui rampaient hors de la terre. Et enfin, un monstre géant qui semblait être fait de plusieurs êtres humains était apparu.

« Q-Qu’est-ce que c’est ? »

Les soldats couraient, essayant d’échapper à cette situation complètement imprévue. Cela avait du sens. Après tout, immédiatement après la fin de la bataille, ils devaient mettre leur vie en jeu. Une telle chose arrivait alors qu’ils se détendaient, donc leur dire de ne pas paniquer était impossible.

« Quoi qu’il en soit, nous quitterons rapidement cet endroit ! Nous faisons face à un nombre de créatures que nous pouvons vaincre si nous nous regroupons rapidement ! »

« Entendu ! »

... En outre, j’étais dérangé par ce que le meneur avait dit à la fin. Que se passerait-il dans la capitale ? ... Kuu, c’était frustrant, mais je devais compter sur toi, Grande soeur.

☆☆☆

Chapitre 31 : Entrée triomphale dans le château

« Comme je le pensais, une armée désordonnée ne peut pas gagner contre une armée régulière. »

« C’est inévitable. Au sommet se trouvait le responsable en chef d’une petite garnison d’une ville. Il n’y avait aucune chance que cet individu soit capable de diriger les troupes. C’est normal vu que tous les soldats capables de diriger des troupes se trouvent dans l’armée régulière de la capitale. »

« Tu as raison. Eh bien, ce n’est pas un mal après que nous ayons pris cela en considération, alors ça va. À la place, les sous-fifres ont augmenté et sont récemment en mesure de retenir l’armée, c’est un succès dans la mesure où une opération militaire continue. »

Nous marchions côte à côte tranquillement. Et, à la manière dont nous parlions d’une manière douce, on ne pouvait probablement pas imaginer que nous ayons eu une telle conversation.

Nous étions déjà arrivés à la capitale du Royaume de Mestoa. J’avais utilisé les nobles pour déclencher une rébellion qui devait diriger les regards de l’armée là-bas. Peu importe si nous nous battions à l’intérieur de la capitale, mais cela n’était pas bien si les civils ordinaires y étaient entraînés.

Ce n’était pas particulièrement à cause de leur condition pitoyable ou quoi que ce soit d’autre. Le pays ne pourrait pas fonctionner s’il n’y avait pas de personnes qui travaillaient. Si cela devenait ainsi, la nourriture et toutes les autres choses ne seraient plus aussi bien pourvues. Et à ce moment-là, ce qui arrivera, c’était... que Liscia allait se fâcher. Cette femme, elle était vraiment agaçante quand il s’agissait du repas. Parce que l’économie ne fonctionnera plus si nous en tuons trop, je devais aussi considérer de telles choses.

En outre, plutôt que d’utiliser des personnes qui ne pouvaient pas se battre, faire de ces soldats qui pouvaient se battre des sous-fifres ferait une plus grande différence de force.

« Fumu, c’est petit par rapport au château royal du Royaume sacré. »

Liscia, qui en était la principale cause, disait quelque chose d’extravagant... Oh, ne dis pas de telles choses devant le château royal. Les soldats nous regardent.

« Tu as raison. C’est trop petit pour que Sire Hardt y reste. »

Hé, Mylène, toi aussi, c’est bien de ne pas y participer. Il était vrai que j’avais l’intention de faire de cet endroit notre base, mais je n’aimais pas que cela soit inutilement grand. Diverses choses s’étaient passées, mais j’avais le cœur d’un roturier. J’étais plus à l’aise avec une petite maison ordinaire.

« Alors, convoquons des squelettes qui pourront faire la construction. »

C’était bien de ne pas leur faire faire ça. De plus, est-ce que cela existait, des squelettes qui pouvaient faire de la construction ? Si de tels squelettes existaient... ne seraient-ils pas avantageux durant les batailles ?

« Vous, les gars, comment parlez-vous d’un château royal historique ! »

Oups, comme je le pensais, ils l’avaient entendu. Quand nous l’avions réalisé, devant nos yeux, trois soldats nous regardaient. Les habitants de la capitale chuchotèrent et nous regardèrent en nous encerclant de loin. Eh bien, en regardant notre environnement nous comprenions que nous étions suspects.

Il y avait moi qui portais une robe noire, Nero qui avait même mis sa capuche, Mylène qui portait une robe noire, Liscia qui portait une toute nouvelle armure noire et argentée. Tout le monde se méfierait si l’on voyait un groupe tout de noir vêtu. Quand j’avais pensé à ça.

« Oh ! Vous tous, est-ce que vous m’écoutez ? »

L’un des soldats nous avait crié dessus. Il avait l’air plutôt en colère et nous regardait d’un air menaçant en saisissant déjà l’épée dans son fourreau. Comme c’était vif. Bien, j’allais quand même devoir l’ignorer.

« Mylène. »

« Oui. »

Mylène pointa son doigt vers les soldats et une corde lumineuse les captura. Nous étions après ça passés devant les soldats qui étaient tombés sur place sans les regarder.

« Maintenant, allons-y. Ça va être notre maison. Entrons par le portail à l’avant. »

J’avais alors activé ma sorcellerie des ténèbres. J’avais créé un projectile noir dans ma main droite, puis je la lâchais sur la porte du château royal. Avec un bruit important, la porte explosa. Nous avions ainsi passé à travers la porte maintenant ouverte.

« Nero. »

« Entendu. »

J’avais donné des instructions à Nero et il avait alors sorti une petite bourse de sa robe. Il jeta la petite bourse qu’il portait dans le ciel et la détruisit avec de la magie. Et puis des fragments de gemmes se dispersèrent depuis cette bourse.

Les fragments de gemmes étaient appelés des cristaux magiques. Il s’agissait de fragments qui avaient pu se condenser entre eux. On pouvait activer de la magie en utilisant seulement ça, et c’était d’abord quelque chose qui grossissait et prenait forme à l’intérieur du corps d’un monstre.

On ne pouvait normalement l’obtenir qu’en les prenant après avoir vaincu des monstres ou en les extrayant des cavernes ou dans d’autres endroits ayant une forte densité de puissance magique, mais je l’avais fait de force cette fois-ci.

Ceci, il semblerait que n’importe qui pouvait le faire aussi longtemps qu’ils avaient un pouvoir magique élevé. Cependant, en comparaison avec les cristaux magiques naturels qui prennent des années à se former, il était fragile et la quantité de puissance magique qu’il pouvait utiliser était faible.

Dans ce monde, il y avait les objets magiques que Chrono avait inventés et qui avaient été volés par le Saint Royaume. Bien que ce soit aussi brut que possible en comparaison de ce que Chrono avait fait, les cristaux magiques étaient nécessaires pour les faire fonctionner. Tout le monde faisait attention à ne pas les casser quand ils les utilisaient. C’était pourquoi les cristaux magiques créés par l’homme, qui se cassaient facilement, ne pouvaient pas être utilisés dans les objets magiques.

Les objets magiques que Chrono avait créés et qui utilisaient mes cristaux magiques s’activaient sans aucun problème. Je pensais que c’était dû à la différence d’aptitudes.

Les cristaux magiques épars tombèrent sur le sol et les effets s’activèrent au moment de l’impact. L’effet était de téléporter ici avec force ceux qui possédaient l’autre paire de cristaux magique. Il pouvait également être utilisé dans les pièges, etc., mais cette fois-ci...

« AAAAaaaaAA! »

« Ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal, ça fait mal ! »

« TUEZ, TUEZ, TUEZ, TUEZ !! »

Environ 200 choses grotesques, que Nero appelait, Opus Killer. Ces Opus Killers se rangèrent derrière nous. Les résidents qui avaient vu cette scène crièrent et se mirent à courir pour essayer de s’échapper.

« Maintenant, allons-y. »

Pour prendre possession de ce château.

☆☆☆

Chapitre 32 : Bataille dans le château royal

« Allez-y. »

Les Opus Killers commencèrent à se déplacer suivant les instructions de Nero. N’en tuez pas trop. Ce serait pénible si le nombre de soldats vivants était également insuffisant.

Et puis, comme on pouvait s’y attendre, à cause du bruit de la destruction de la porte, les soldats vinrent de l’intérieur du château. Oh, mon Dieu, nous sommes coincés.

« Qu-qu’est-ce qui se passe avec ce monstre ? »

« Ne faiblissez pas ! En ce moment, comme le général n’est pas là, il est de notre devoir de protéger la capitale ! Commencez l’attaque ! »

Les soldats qui étaient apparus libèrent de la magie contre les Opus Killers. Comme je le pensais, la majorité de la magie qui était utilisée était de la magie du feu. Puisqu’ils l’avaient utilisé, ils savaient que c’étaient des monstres de type mort-vivant. Cependant, il n’y avait aucune chance que je n’ai pas pris de contre-mesure contre ça, n’est-ce pas ?

Quelque chose qui était appelé un cristal d’absorption de magie se trouvait enfoui dans le corps de l’Opus Killers. C’était quelque chose que Chrono avait fait en utilisant un cristal magique créé par mon pouvoir magique. Il utilisait le collier d’absorption d’âme que Chrono avait initialement fait comme référence.

Le cristal d’absorption de magie était un cristal qui absorbait la magie comme son nom l’indiquait, il absorbait le pouvoir magique qui entrait en contact avec celui qui l’équipait, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur.

Cependant, sans surprise, il avait un inconvénient. C’est-à-dire qu’il absorbait aussi le pouvoir magique de celui qui l’équipait. Par conséquent, celui qui le portait ne pouvait pas libérer de magie et son pouvoir magique était également absorbé quand il l’équipait.

Les Opus Killers sous mes yeux étaient actuellement également absorbés. Avec ces individus, parce qu’ils redeviendraient des cadavres s’ils n’avaient plus de pouvoir magique, nous devions progresser suffisamment avant que cela n’arrive. Le cristal d’absorption de magie était pratique sur l’aspect défensif, mais sa marge d’amélioration était grande.

Cependant, c’était utilisable même si on en tenait compte, ça n’avait rien à voir avec les Opus Killers qui n’avaient pas pu dès le départ utiliser de la magie. Leurs forces étaient : leur capacité défensive vu qu’ils ne recevaient presque aucune attaque physique, et leur capacité offensive qui brisait tout.

Même maintenant, ils attaquaient les soldats. S’ils avaient été frappés par une telle force physique, même les soldats qui portaient une armure ne pouvaient pas la supporter. Ah, c’est vrai. Utilisons-les aussi.

« Nero, utilisons ces gars-là. Est-ce d’accord, Mylène ? »

« Cela ne me dérange pas. Selon la volonté du Seigneur Hardt. »

Je vis le signe de tête de Mylène et je donnais une nouvelle fois les instructions à Nero. Nero dégagea une aura étrange comme s’il souriait largement puis... il posa ses mains sur le sol. Et ainsi, quand il déversa son pouvoir magique, de nouveaux serviteurs apparurent venant de la terre.

Ce qui était apparu était quatre monstres. Le premier était un monstre avec une teinte en rouge sur tout son corps. Le second était un géant sans tête. Le troisième était une femme ayant ses yeux et sa bouche cousue. Et le quatrième était un zombie qui avait son bras droit fusionné avec une épée.

Ces gars-là, c’étaient les anciens camarades de Mylène ainsi que l’aventurier de Rang A. Cette fois, après qu’ils avaient été tués, je les avais modifiés pour faire d’eux mes subordonnés.

L’homme à l’allure de leader qui avait insulté verbalement Mylène avait été transformé en un type supérieur de zombie, un Faucheur Cramoisi qui possédait des griffes acérées et du poison.

L’homme qui tenait le bouclier avait été transformé en une race proche de Liscia, un Dullahan géant.

La femme qui avait supplié Mylène pour sa vie avait été transformée en un monstre qui ensorcelait les lieux, une Enchanteresse maudite.

L’aventurier de Rang A restant avait été transformé en un soldat zombie qui avait son bras droit fusionné avec l’épée magique du vent.

Chacun d’eux était devenu de puissants nouveaux serviteurs. Je m’étais dit : Que ressentira Mylène ? Mais finalement, en vue de la façon dont ils pouvaient m’être utiles, elle était jalouse d’eux. Mignonne. Mylène était utile en étant tout simplement à mes côtés. En tant qu’être qui me guérissait et qui possédait un cœur approprié pour moi.

« Allez-y. »

Le Faucheur Cramoisi et le Soldat zombie commencèrent à courir selon les instructions de Nero. Le Dullahan géant se dressait pour protéger l’Enchanteresse maudite, qui aurait dû avoir la bouche cousue, l’Enchanteresse maudite récitait en ce moment des chants de malédictions.

« S-Si vite !? Dé-Défendez-vous, gya ! »

« N-Ne les laissez pas se rapprocher... hee »

Le Faucheur cramoisi poignarda le soldat qui était le plus en avant avec sa griffe, le Soldat zombie lâcha une lame de vent vers le soldat donnant les instructions. Avec la lame de vent, la tête du soldat avait volé.

Et après cela, les autres soldats commencèrent à s’agenouiller et à se couvrir les oreilles. Les malédictions provenant de l’Enchanteresse maudite commencèrent à prendre effet. À l’intérieur des oreilles des soldats, ils pouvaient entendre les cris des morts. Cependant, ce n’était efficace que contre ceux qui avaient une faible résistance à la puissance magique.

Plusieurs personnes parmi les soldats endurèrent les sorts de l’Enchanteresse maudite et se battaient contre les Opus Killers. Eh bien, ça ne changeait pas le fait que notre camp les repoussait bien.

« Brûlez et disparaissez ! »

Cependant, dans l’instant suivants, les Opus Killers disparurent instantanément et se transformèrent en cendres. Hehe, c’était vraiment comme les rumeurs le disaient, hein. Derrière les soldats, une femme marcha calmement tout en secouant ses cheveux roux rassemblés vers l’arrière. Elle tenait dans sa main une épée enflammée. Fufu, elle est...

« Ceux qui souillent les citoyens qui sont les précieux membres de ma famille, le château royal qui est ma précieuse maison, ne seront pas pardonnés ! Au nom de la Première Princesse du Royaume de Mestoa, Akfia Mestoa, je vais vaincre une bande d’intrus ! »

Après avoir dit cela, elle déplaça son épée dont l’intensité des flammes augmentait encore plus. Voici donc Akfia Mestoa, la femme qui était appelée « La princesse des flammes » par beaucoup dans le pays, hein. Il semblerait qu’elle soit aussi capable que le disaient les rumeurs. Pour commencer, je l’avais testé en envoyant vers elle le Faucheur cramoisi et le Soldat zombie.

Pour commencer, le Soldat zombie balança sa main droite qui était vêtue de vent vers l’épée de son adversaire. La princesse des flammes le repoussa avec son épée et elle coupa le Zombie Soldat dans le même mouvement, avec une vitesse considérable.

Parce qu’il s’était immédiatement déplacé sur le côté, le Soldat zombie avait seulement eu son bras gauche coupé, mais, le feu s’enflamma de son bras coupé, et cela essayait de brûler le Soldat zombie.

La princesse des flammes tenta de continuer le combat et de donner le coup de grâce au Soldat zombie, mais le Faucheur cramoisi balança sa griffe pour changer de place. Et peut-être parce que la princesse des flammes réalisa que du poison sortait de la griffe, elle esquiva largement pour qu’elle ne soit pas écorchée et elle effectua des frappes enflammées pour le tenir à distance.

Le Faucheur cramoisi, sans être en mesure de se rapprocher avait été coupé de partout par les frappes et il avait des blessures sur tout son corps. Comme je le pensais, c’était trop dur pour eux si leur adversaire était la princesse des flammes, hein. C’était mon pouvoir qui me permettait de posséder des subordonnés dans lequel je consacrais beaucoup d’efforts. Mais cela ne serait pas un coup dur, même s’il disparaît ici, mais c’était mieux que cela n’arrive pas.

J’avais ainsi donné des instructions à Nero et je les avais fait reculer. Et pour ne pas la laisser se rapprocher entre-temps, j’avais libéré la magie de Mylène, pour tenir à distance la Princesse des Flammes comme elle l’avait fait tout à l’heure.

Cependant, la magie de notre côté avait malheureusement été brûlée par les flammes de la princesse des flammes. Un objet sphérique d’environ 30 centimètres de diamètre flottait pour la protéger. Et puis, cela bloquait automatiquement toute magie lorsqu’elle s’approchait d’elle. Même quand il y en avait deux en même temps, cela se séparait et les bloquait. C’était vraiment super. J’allais aussi essayer plus tard.

Plus importants encore, les soldats avaient vu leur moral augmenté dès que la princesse des flammes avait fait son entrée. Les Opus Killers à l’arrière existaient toujours, mais ceux du côté de la princesse des flammes avaient déjà tous été vaincus.

Je n’aurais jamais pensé qu’elle dépasserait la capacité maximale du cristal d’absorption de magie. Quelle effrayante quantité de puissance magique, princesse des flammes ! Ainsi, les Opus Killers avaient été brûlés par les flammes qui n’avaient pas pu être complètement absorbées.

On ne pouvait rien y faire, mais allons-y comme prévu dès maintenant. Je voulais essayer de me battre également, mais je ne pouvais pas encore me permettre pour le moment. Laissons ça à elle pour l’instant. J’allais faire en sorte que je puisse gagner dans le futur un tel combat.

« Alors, comme prévu, je te la laisse, Liscia. Mylène utilisera la magie défensive pour nous protéger. Je ne voudrais pas y prendre part. »

« Compris ! »

« Fufuu, laisse-la-moi, Maître. Moi qui suis l’épée du Maître, je vais ouvrir le chemin ! »

Peut-être parce qu’elle était contente de ce que je lui avais demandé, Liscia commença à marcher joyeusement. Tout autour d’elle, cela commença à briller et sept épées se mirent à tournoyer autour d’elle. Si je me souvenais bien, elle avait dit qu’elle avait aussi quelque chose comme un surnom. C’était...

« Moi, “les sept épées” Liscia, par ordre du Maître je vais te vaincre ! »

Et maintenant, princesse des flammes. Seras-tu capable de la faire devenir sérieuse ?

☆☆☆

Chapitre 33 : La vraie force des Sept épées

« ... Guu, quelle pression ! Qui aurait pensé qu’il y a même quelqu’un comme ça ? »

Je pouvais dire que ma main qui tenait l’épée était trempée de sueur. Jusqu’à présent, j’avais plusieurs fois goûté à la « sensation de mort », mais c’était la première fois qu’elle était aussi dense.

« Eh bien, allons-y, princesse des flammes. Je me demande jusqu’à quel point tu pourras endurer ? Première épée · Grand maître de la tempête ! »

Le chevalier qui portait une armure noire de jais avait choisi parmi les épées qui flottaient autour de moi. Elle s’approcha de moi avec une épée d’un vert sombre dans sa main droite. Kuu, quelle vitesse !? C’était une personne puissante qui possédait une force supérieure à la mienne de plusieurs niveaux. La probabilité de gagner était faible même si je mettais ma vie en jeu. Cependant, je ne pouvais pas perdre !

« Haaa! »

« Fhunn! »

L’affrontement entre le chevalier noir et mon épée débuta. Le vent du chevalier noir et ma flamme rivalisaient et dévastaient le voisinage, mais ce combat ne me laissait pas le temps de m’inquiéter des alentours.

Après que les épées soient entrées en collision, le chevalier noir déplaça immédiatement son épée vers l’arrière puis, d’en bas, elle frappa vers le haut vers moi. Kkkuuu, quelle vitesse même si elle utilisait une épée !

« Holà ! Qu’est-ce qui ne va pas ? Le nom de la princesse des flammes pleure en ce moment, tu sais ? » déclara le chevalier noir tout en augmentant davantage sa vitesse. Il semblerait qu’elle ne soit pas encore sérieuse, mais cette négligence lui sera fatale !

« Fouet de Flammes ! »

J’avais sorti un fouet de flammes depuis ma main gauche vide. Et puis, j’avais visé la jambe du chevalier noir depuis son angle mort et je le balançais. Cependant, au moment où il avait touché la jambe du chevalier noir, le fouet de flammes avait été brisé en petits morceaux.

« Horaa ! »

« Guu, kyaaa! »

J’avais été distraite par le fait que le fouet de flammes s’était brisé en petits morceaux et j’avais encaissé l’épée du chevalier noir. Moi, j’avais en quelque sorte paré avec mon épée, mais j’avais été projetée jusqu’au mur du Château royal parce que je ne pouvais pas contenir toute la puissance qui était présente dans l’attaque.

« Haha, tu peux aussi laisser sortir une jolie voix, n’est-ce pas ? Pourtant, tu ne peux pas être distrait par le fait d’avoir ta propre magie brisée. Fufu, combats-tu rarement contre ceux qui sont plus forts que toi ? Quel gâchis ! »

Le chevalier noir disait cela alors qu’elle se rapprochait lentement de moi, qui avait été projeté. Jusqu’à présent, mon attaque n’avait jamais été brisée, même avec des monstres comme adversaires, mais le fouet avait été cassé extrêmement facilement par ce chevalier noir.

... Fufuu, je me demandais combien de temps s’était-il passé depuis que j’avais goûté une telle peur, très proche de l’euphorie. Si j’avais une telle personne comme adversaire, alors il n’y avait pas besoin de se retenir !

« Haa! »

J’activais mon aptitude afin de transformer mon corps en flammes. Cela consommait beaucoup de puissance magique, mais je ne pouvais plus me retenir. Je ferai juste attention à ne pas brûler le château.

« Technique Spéciale “Unicité Magique” »

Quand j’activais ma Technique Spéciale, mon corps se transformait en flammes, il prenait une couleur rougeâtre. C’était ma Technique Spéciale « Unicité Magique ». En combinant la magie avec son propre corps, on pouvait acquérir le pouvoir de la nature.

Ma spécialité est bien sûr, la magie du feu. En raison de cela, mon corps se changeait naturellement en feu et en flamme, ce qui était mon point fort.

« Hou ! Je vois vraiment quelque chose approprié pour “la princesse des flammes” ! Je pensais que c’était juste au niveau de rumeurs, mais tu peux même utiliser ce pouvoir. Je vois, je vois. Il semblerait que ton surnom ne soit pas un mensonge. Comme c’est nostalgique. Cela me rappelle “Éclair mauve” quand je possédais ce pouvoir. »

Le chevalier noir fit entendre une voix joyeuse quand elle vit mon apparence. D’ailleurs, cet « Éclair mauve », n’était-ce pas le légendaire Épéiste Magique qui était dans le Royaume Saint il y avait environ 400 ans ? Pour se familiariser avec une telle personne, qui cela pouvait-il être ?

Non, je n’avais pas le loisir d’y penser. Je préparais mon épée qui était ma partenaire. Bien que ce ne soit pas une épée magique, c’était une bonne épée qui ne se cassera pas même si je me donnais à fond, on pouvait même l’appeler mon bras droit. Je revêtais cette épée de flammes de haute densité,

« Allons-y ! »

Je chargeais directement vers le chevalier noir. Cependant, en regardant le pouvoir à partir de maintenant, je savais que c’était inutile si j’attaquais sans rien envisager.

C’était pourquoi cela pourrait ne pas être contenu. Néanmoins, je libérais d’abord des flèches de flamme. Parce que je pouvais les relâcher sans incantation si je me mettais sous cette forme, cela convenait de le contenir.

Et puis, comme je le pensais, il me semble que je ne pouvais pas contrôler ce chevalier noir avec autant d’ampleur. Il n’avait pas déplacé son épée et toutes les flèches des flammes avaient été effacées. C’était probablement qu’il avait probablement créé un mur de vent d’une manière qui n’était pas visible.

« Je ne peux pas être arrêté avec juste cette mesure ! Coupe-vent. »

Le chevalier noir libéra des lames de vent à la place. Cependant, je ne les avais pas évitées aussi efficacement, car j’avançais droit devant. Les lames qui s’approchaient de moi me coupèrent au niveau de la tête et les bras avec précision... mais mon corps était en flammes, il revenait à ce qu’il était à l’origine juste avant d’être tranché en morceaux.

C’était le point fort ma Technique Spéciale. C’était une technique qui permettait de devenir presque invincible face aux attaques physiques et même les attaques magiques étaient inefficaces. La seule façon de recevoir des dommages était de recevoir des dommages liés à la faiblesse de l’attribut magique qui avait été utilisé.

La faiblesse de ma magie du feu était la magie de l’eau. Tant que l’adversaire n’utilisait pas la magie de l’eau, je ne recevrai aucun dégât.

Le chevalier noir me frappa encore plus avec son épée, mais la grande épée traversa mon corps sans que je sois blessée. Je relâchais des lances de flammes autant que j’en pouvais. Le chevalier noir les avait facilement évités, mais, je l’attaquais de sorte que petit à petit, elle ne puisse plus esquiver.

« Uoooooo! »

« Haha ! C’est comme ça, princesse de la flamme ! Plus. Essaye de m’en montrer plus ! »

Le chevalier noir évitait facilement mon attaque à plusieurs reprises en riant... kuu, il y avait une si grande différence même quand je devenais sérieuse, hein. Je n’aurais jamais pensé que même moi, qui étais supposée être la plus forte dans tout le royaume n’étais même pas un adversaire à sa hauteur.

Après cela, j’attaquais encore plus violemment, mais mes attaques n’avaient pas touché et le chevalier noir m’avait eue. Quand je l’avais réalisé, l’Unicité Magique avait été dispersée, et j’avais réprimé de force mon envie de vomir.

« ... S’il vous plaît, restez-en là, Princesse ! Nous les retiendrons donc, s’il vous plaît retirez-vous pour l’instant ! »

« C’est vrai ! Hey, les monstres ! Nous sommes vos adversaires ! »

Les soldats firent entendre leurs voix respectives par-derrière. Au-dessus de la nausée, je me contrôlais afin de ne pas pleurer face à leurs mots. C’était vrai, pour le moment, j’étais maintenant à genoux. Mais même si je n’étais pas là, s’ils étaient là...

Je rassemblais chaque petite goutte de pouvoir magique dans mon épée. Brûle vivement, mon épée bien-aimée. Tu pourrais ne pas être capable de supporter pleinement cette chaleur, mais j’espérais que tu la supporterais jusqu’à ce que nous ayons coupé ce chevalier noir.

« Haa... haa... allons-y, chevalier noir ! Haaaa ! Frappe Brûlante ! »

« C’est le bon état d’esprit ! Je dois te faire taire en t’attaquant de front ! Première épée secrète · Épée royale du vent tyrannique ! »

Au moment où le chevalier noir avait libéré son attaque, mon épée bien-aimée avait été détruite, ma vision avait changé de haut en bas à gauche à droite plusieurs fois, et j’étais allongée sur le sol quand je l’avais réalisé.

Même lorsque j’essayais de tenir mon épée, mon bras droit n’était plus là, et il n’y avait pas de main sur mon bras gauche. Même quand j’essayais de rester debout, il n’y avait rien en dessous de ma taille, je m’étais effondrée là où je me trouvais jusqu’à maintenant.

Je n’avais pas d’autre choix que d’écouter les murs du château s’écrouler juste après l’effet de cette attaque alors que j’attendais que ma vision s’assombrisse...

☆☆☆

Chapitre 34 : Réprimandé

« ... Bien que j’en ai déjà entendu parler, c’est monstrueux. »

« ... Elle s’est retenue très souvent, hein. »

Mes yeux et ceux de Mylène avaient suivi les conséquences de l’attaque tranchante. Elle avait déchiré la première princesse qui était redoutée comme la princesse des flammes en morceaux sans aucun problème, et elle avait réduit le mur du château royal en ruines avec juste l’effet secondaire.

En plus de cela, les soldats qui étaient là avaient également été réduits en petits morceaux. Seule la princesse des flammes possédait encore une apparence humaine, mais, malgré cela, ses mains avaient été coupées et sa taille avait été tranchée.

Et puis Liscia revint triomphalement à nos côtés. Ce visage avec le casque enlevé avait cet air vantard qui quelque part m’énervait légèrement.

« Comment c’était, Maître ? Je suis aussi assez impressionnant, n’est-ce pas ? »

« Les caractéristiques d’un Paladin étaient inexistantes. »

« ... Uu, je souhaiterais que tu ne dises pas ça. Même moi, j’avais pensé vouloir utiliser les Capacités Martiales du Paladin plusieurs fois. Jusqu’à ce que je mette la main sur ces sept épées, je ne pouvais pas du tout l’utiliser. »

Liscia qui était allée jusqu’à dire « je ne peux pas l’utiliser pour une raison quelconque » avec une expression légèrement triste, regardait dans le ciel comme si elle y pensait avec nostalgie... elle pouvait faire une telle expression frêle, mais belle, hein. Mon cœur s’était inconsciemment mis à battre avec force.

« Créateur, les soldats ici sont tous éliminés. »

Alors que je regardais une telle Liscia, Nero me parla. Je regardais autour de moi après avoir entendu les paroles de Nero et les soldats qui s’étaient rassemblés avaient tous été vaincus. Il était inévitable de voir de nombreux corps brisés et des corps en petits morceaux, hein. Cela pouvait être probablement du matériel pour mes Opus Killers.

« Alors, qu’en est-il d’elle, Seigneur Hardt ? »

Je tournais mon visage en entendant les paroles de Mylène, la princesse des flammes... hein.

« Cette fille, elle est toujours en vie, non ? »

Même ainsi, la seule différence était qu’elle allait mourir rapidement si elle était laissée comme ça. Néanmoins, si elle était vivante, alors la méthode de guérison était différente.

« Mylène, peux-tu la guérir ? »

« Oui ! J’ai pratiqué sur les morts-vivants récemment, donc ça va ! »

Mylène qui avait dit ça commença à courir. Elle tenait joyeusement dans ses mains une partie du corps de la princesse des flammes qui avait été coupée, l’apposa sur le corps et activa sa magie. Elle le fit « Pour l’amour du Seigneur Hardt ! » Et elle travailla durement sur diverses choses pour moi. Faisons quelque chose pour elle la prochaine fois.

Tandis que Mylène la guérissait, les Opus Killers rassemblaient les autres cadavres, Nero et Liscia s’occupaient des soldats qui, bien que sporadiquement, venaient attaquer.

« Bien ! Seigneur Hardt, elle est guérie ! »

Alors que je commençais à réfléchir à la question de savoir si je devais aider Nero et les autres, j’entendis la voix énergique de Mylène. Je regardais dans la direction de la voix et il y avait la silhouette de Mylène qui courait vers moi avec bonheur. À l’endroit où elle était jusqu’à maintenant, bien qu’elle ne soit pas encore réveillée, la silhouette de la princesse des flammes qui avait été guérie était là.

« Ohh, tu as fait du bon travail, Mylène. »

J’avais caressé la tête de Mylène, et Mylène souriait joyeusement tandis qu’elle me poussait encore plus sur la paume. C’est mignon, bon sang !

« Créateur, il est temps pour nous de nous diriger à l’intérieur. Il est également devenu difficile de faire face à ces types. »

Alors que je couvrais d’affection la charmante Mylène, Nero nous interrompit. Cet homme, il l’avait fait intentionnellement, hein. Cependant, ce que Nero avait dit était également juste. Au contraire, nous étions un peu trop détendus. Nous ne savions pas ce qui pourrait arriver, donc nous devrions nous concentrer.

Je fis en sorte que Liscia épaula la princesse des flammes alors que nous entrions dans le château royal depuis le mur que Liscia avait abattu. À l’intérieur se trouvait un chemin si large qu’il y avait de la place même si une ligne de 10 personnes marchait côte à côte. D’ailleurs, il y avait beaucoup de virages. D’une certaine manière, j’avais l’impression de perdre mon chemin. De plus...

« On nous propose d’entrer. »

Il semblerait que Liscia et moi étions arrivés à la même conclusion. Depuis que nous étions entrés dans le château, nous avions cessé d’apercevoir des soldats. C’était une possibilité, mais ils nous invitaient probablement à entrer.

« Que faisons-nous, Créateur ? »

« Bien évidemment, nous allons directement de l’avant. Il n’y a aucune raison pour que nous soyons sournois. D’ailleurs, si c’est Liscia et les autres, alors ils seront capables de la maintenir avec force, même si c’est un piège, n’est-ce pas ? »

« Fufuu, bien sûr, Maître ! »

« Je vais aussi faire de mon mieux et protéger Seigneur Hardt ! »

« Kukuu, bien sûr »

D’après ce que j’avais dit, Liscia avançait en premier, Mylène était sur ses gardes à mes côtés, Nero donnait des instructions aux Opus Killers. J’avançais ainsi avec de tels subordonnés.

Et puis nous étions arrivés là, devant une grande porte ostentatoire. Il y avait un certain nombre de personnes derrière la porte. Je posais mes mains sur la porte sans hésitation. J’entendis les voix de Liscia et des autres qui m’arrêtèrent, mais j’ouvris la porte telle qu’elle était. Et puis, après avoir ouvert la porte...

« Libération ! »

Sous le commandement de quelqu’un, mon champ de vision avait été rempli de magie. Cependant, tout le monde savait à peu près que c’était un piège s’ils ressentaient autant de présences. Naturellement, j’étais aussi préparé.

« Soleil de l’érosion »

Un orbe noir comme un jais qui semblait absorber tout apparu sous mes yeux. L’orbe qui ne faisait même pas dix centimètres de diamètre commença à bouger en réponse à la magie qui approchait.

Il vola devant moi à la vitesse de l’éclair, absorbant et effaçant les magies qui se succédaient, peut-être plusieurs centaines. L’orbe qui avait absorbé toute cette quantité de magie, même s’il mesurait environ dix centimètres au début, avait probablement maintenant un diamètre d’environ deux mètres.

Le spectacle qui était visible de l’autre côté de l’orbe était le suivant : des soldats stupéfaits qui étaient encore debout étaient vraiment en état de choc. C’était aussi naturel, hein., puisque nous étions totalement indemnes grâce à cet orbe.

« Alors je vous le rends. Éclatement. »

Au moment où j’avais claqué des doigts, l’orbe qui était devenu grand éclata. Cela se transforma respectivement en lances pointues qui volèrent vers les soldats qui nous avaient envoyé de la magie jusqu’à maintenant. Pas un seul soldat n’avait été capable de s’échapper, et cela avait percé tous les soldats. Au fond de la pièce qui avait été changée en un océan de sang en un instant, un groupe de personnes nous regardait, stupéfait.

C’était une bande d’individus qui portaient des vêtements magnifiques, sûrement le roi et les ministres, hein. Et ainsi, je commençais à marcher triomphalement... ou plutôt, j’essayais de marcher triomphalement, quand j’avais été saisi par la tête de l’arrière. Eh, Outch.

Et puis ma tête avait été forcée à se retourner. Mon cou va se tordre ! Et quand je regardais dans la direction vers laquelle je m’étais tourné de force, j’avais vu : Liscia avait un sourire formidable, Mylène avait les larmes aux yeux, et Nero semblait être... en colère.

« Maître, devrions-nous avoir une petite conversation ? Nero, je vais te laisser les gars de l’autre côté. »

« Je comprends. C’est la faute du Créateur cette fois. »

« C’est vrai ! Je pensais que mon cœur était sur le point de s’envoler ! »

Moi qui avais été saisi à la tête par la force ridicule de Liscia, j’étais si haut que mes pieds ne pouvaient pas toucher le sol et je me balançais. Mon-mon cou me fait mal.

Et puis j’avais été emmené de force par Liscia. Mylène suivait. Les Opus Killers qui entraient dans la pièce à notre place allèrent entourer le roi et les autres sous les ordres de Nero. Je leur parlerai donc ne les tuez pas.

« Prépare-toi, Maître. C’est le temps pour une petite conversation. »

... Et plus important encore, ma vie pourrait être en danger.

☆☆☆

Chapitre 35 : Intimidation

« ... Et bien, ravi de vous rencontrer, roi Mestoa. »

Je m’asseyais avec lourdeur sur une chaise et je regardais le roi Mestoa qui était assis de l’autre côté. Cependant, peut-être parce qu’il avait vu la scène de tout à l’heure, il semblerait que je devais faire la lumière sur quelque chose. Mais c’était probablement inévitable s’il avait vu avec ses yeux la scène faite par Liscia.

Liscia et les autres étaient en colère contre le fait que j’avais ouvert la porte alors que je savais que c’était un piège, sans écouter les avertissements de tout le monde. On m’avait fait asseoir sur le sol et on m’avait réprimandé à cause de cela.

J’étais peut-être un peu désinvolte à cause de la scène qui s’offrait à mes yeux dans les environs. Effectivement, peut-être que tout à l’heure c’était un coup de chance.

De plus, mon apparence en était probablement aussi la cause. J’avais l’apparence d’une personne née il y avait 12 ans... bientôt 13 ans, hein. Cependant, j’étais encore un enfant. Je supposais qu’il était plus déraisonnable de lui dire de ne pas mettre en évidence une telle personne. Eh bien, je vais quand même continuer la conversation.

« Je le dirai d’avance, ce que je dis à partir de maintenant n’est pas une demande. C’est un ordre. »

Les ministres firent du bruit face à mes mots. Même dans cette situation, le roi me regardait. Je ne pouvais pas dire s’il était calme ou s’il avait peur, mais il ne pouvait pas bouger.

Bien que les ministres avaient l’air de vouloir me dire quelque chose, parce qu’ils étaient entourés d’Opus Killers, ils ne faisaient que me regarder. La personne qui avait ouvert sa bouche parmi eux était, comme je pensais, le roi.

« ... Quel est votre objectif ? »

« Rien de bien difficile. Je souhaite seulement obtenir une chambre dans une partie de ce château. Nous avons un certain objectif, et donc, nous sommes ici avec l’intention de sauvegarder notre force à partir de maintenant pour pouvoir le réaliser. Nous voulons un endroit spacieux pour cela. »

« Ne vous foutez pas de nous ! Il n’y a aucune chance que nous laissions de simples intrus comme vous utilisez ce château historique ! »

... Oh oh, c’était bien de s’énerver, mais regarde les environs et répète-le, monsieur le ministre. Le roi affichait une expression aigre, de la même manière que s’il avait avalé un insecte amer. Sans même s’en rendre compte, un ministre avait encore parlé.

« D’ailleurs, si Son Altesse Henrir revient, les gens comme vous seront éliminés en un clin d’œil ! »

Ah..., c’était la raison pour laquelle le ministre pouvait être si audacieux, hein. En plus des paroles de ce ministre, les autres exprimaient aussi leur mécontentement à notre égard. Faisons-les taire en une fois, hein. Cela influencera la conversation après ça.

« Nero, montre-leur ça. »

« Compris. »

Ignorant les ministres qui réclamaient, je donnais une instruction à Nero. Nero avait sorti un miroir de sa robe. C’était un miroir qui reflétait un champ de vision familier. Un outil magique que j’avais créé avec Chrono plus tôt. En outre, ce qui avait été projeté quand Nero déversait son pouvoir magique était ceci :

« Merde ! Tout le monde recule ! Prioriser les blessés et laisser les évacuer ! »

« Ceux qui peuvent utiliser de la magie, tirez ! Ne le laisser pas se rapprocher ! »

Les cris des soldats pouvaient être entendus dans le miroir. Comme pour couvrir cela, des cris qui ressemblaient à des cris d’agonie résonnaient. Le sol tremblait chaque fois que la source de cette voix marchait. Et puis celui qui avait affiché son apparence dans le miroir avait été une grande chose grotesque.

Il mesurait environ 15 mètres et il obstruait dans une certaine mesure le soleil. La masse qui s’était formée en rassemblant des individus balança son grand bras et plusieurs dizaines de soldats furent écrasés.

« Ne vous réunissez pas en un seul endroit ! Vous allez vous faire écraser tous ensemble ! »

Les ministres avaient perdu leurs mots à cause des cris et des pleurs qui pouvaient être entendus à l’intérieur du miroir.

« Cette chose est un monstre assemblé pour être plus grand que ceux qui sont alignés ici, ça s’appelle un Opus Killer gigantesque. Naturellement, c’est mon subordonné. Cependant, c’est risible, hein. Même si l’insurrection qui ne s’était jamais produite auparavant et le raid sur le Château royal se produisaient en même temps, pas une personne ne pensera que ces actions sont liées. »

« Uu! Ce qui signifie que tu es à l’origine de l’insurrection des nobles ! »

« C’est vrai. Nous avons manipulé les nobles et les avons fait fomenter une insurrection. Eh bien, c’était une diversion pour rassembler tous les soldats et le véritable objectif était de cibler ce château. Je suis content que cela se soit déroulé selon mon plan de façon presque amusante. »

Et puis, je donnais une instruction à Nero à travers mon regard et Nero manipula l’Opus Killer. L’Opus Killer bougea selon les instructions et balança son poing sur le ministre qui avait été le premier à crier. Un son « Gucha » fit écho, quelque chose venait d’être brisé.

Les autres ministres qui étaient des deux côtés tombèrent sur le sol de peur et créèrent des flaques d’eau. Seul le roi me regardait fixement.

« Liscia, amène-la ici. »

« Compris. »

Liscia quitta la pièce en entendant ce que je disais. Bien que les ministres avaient une tranquillité d’esprit, il semblerait que le roi avait compris à qui le mot « la » faisait référence. Il me regarda comme s’il allait tirer et me tuer.

Celle que Liscia avait portée sur son épaule après un petit moment était, bien sûr, la princesse des flammes. Ses mains et ses jambes étaient ligotées afin qu’elle ne se débatte pas.

« Fia ! Vous êtes des bâtards ! »

« Ne soyez pas si en colère. Cela peut ressembler à cela, mais nous sommes les bienfaiteurs de sa vie. Vous voyez, notre Liscia l’a mutilée. Elle était au bord de la mort, vous voyez ? »

« ... Maître. Cela ne donne-t-il pas l’impression que j’étais dans l’erreur ? »

J’ignorais Liscia qui me regardait fixement. Et puis je tapais sur la joue de la princesse des flammes qui était tombée sur le sol afin de la réveiller.

« ... Uuu... ou... suis-je ? »

« Tu t’es réveillée ? »

« ... Toi ! Guu, je ne peux pas bouger ! »

Tout en se tortillant, la princesse des flammes me regardait, moi, qui étais un ennemi. C’était légèrement amusant. Tandis que je la poussais et que je jouais avec elle, Liscia m’avait frappé à la tête. Ça faisait mal.

« Seigneur Hardt. Retournons rapidement à la conversation. Cela pue ici. »

Il semblerait que Mylène en avait assez. C’est vrai, Mylène est pitoyable, alors dépêchons-nous de poursuivre la conversation, hein.

« Eh bien, mon ordre est de nous construire un espace de vie pour nous dans ce château. Après cela, ne laissez rien fuiter sur nous à l’extérieur, si vous pouvez obéir à cela, alors je vais épargner les citoyens et les soldats dans le miroir. »

« ... Quelle est votre intention pour avoir fait tout cela dans l’ombre ? »

« Quoi, mon objectif était seulement d’accumuler de la puissance. Si vous fermez les yeux sur cela, j’épargnerai aussi le roi. »

« Kuu, je ne peux pas faire ça, pas vrai ! Si je fais ça... »

« Alors, je vais d’abord raser la capitale. »

Je disais juste cela et je levais ma main vers le ciel. Une sphère noire apparut de ma paume et, elle traversa le toit tel qu’il était, et elle était monté au ciel. Et puis, la sphère s’étendit largement dans le ciel.

« Souffle, Bombe du Chaos. »

« Attendez ! »

Au moment où j’étais sur le point d’activer ma sorcellerie, j’avais entendu un cri à mes pieds. J’arrêtais l’activation et je regardais en bas, la princesse des flammes me regardait.

« Attendez... non, s’il vous plaît attendez ! Je vous en supplie, les citoyens... s’il vous plaît, abstenez-vous de tuer les habitants ! »

« Fi, Fia... quoi, que fais-tu ? »

« ... Père, nous avons perdu. En effet, céder est frustrant et j’ai envie d’en mourir, mais je ne veux pas tuer les habitants à cause de ça. Juste à cause de la protection de notre propre fierté. Seigneur Hardt, s’il vous plaît, je vous en supplie. Nous nous conformerons à ce que vous avez demandé, s’il vous plaît ! »

La princesse des flammes plaidait devant moi, allant jusqu’à placer son front sur le sol. J’entendis cette pensée : « Que vas-tu faire ? », et je jetais un regard noir sur le roi. Le roi avait saisi ses mains fermement, mais...

« ... J’ai compris. Nous écouterons vos ordres. »

J’acceptais la réponse du Roi et fis disparaître le sortilège que j’avais libéré dans le ciel.

« Eh bien, je vais la mettre sous mon esclavage comme otage. Ah, ne faites pas de bêtise, d’accord ? Si vous faites quelque chose d’inutile, elle ainsi que les habitants du pays serviront de nourriture à mes subordonnés. Mais je vous rendrai votre liberté si vous vous comportez bien jusqu’à ce que nos objectifs soient atteints. »

Le roi et les autres penchèrent leurs visages face à mes mots. Après cela, je faisais reculer mes subordonnés qui se battaient dans le miroir. Avec cela, j’avais finalement obtenu un endroit où je pouvais m’installer. Je devais juste stocker encore plus de force à partir de maintenant.

Eh bien, ce pays nous trahira probablement une fois avant cela. Il n’y avait aucun moyen qu’ils laissèrent des gens dangereux comme nous seuls, même s’il devait abandonner sa fille et la vie des citoyens.

À ce moment-là, j’allais lui montrer l’enfer, pour lui faire regretter de nous avoir défiés.

J’allais à côté de la princesse des flammes qui pleurait de dépit. Je devais la mettre sous mon esclavage.

« Je compte sur toi à partir de maintenant, d’accord, Fia ? »

« Uu! Vous, ne m’appelez pas avec désinvolture Fia ! »

« Oui, oui »

Je caresse la tête colérique de Fia. L’apparence de Fia qui avait l’air d’être sur le point de me mordre même maintenant était amusante. En même temps, je l’avais mise sous mon esclavage. Avec ça, elle était ma subordonnée.

Maintenant, premièrement, je devais étudier les pays environnants. Je ne connaissais rien en dehors du village, et ce que je connaissais de ce pays m’avait été enseigné par Chrono. Heureusement, je n’étais pas si troublé par les documents. J’allais aussi devoir demander à Mylène-sensei de m’enseigner.

« Là là »

« Arrêtez de me caresser ! »

☆☆☆

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