Izure Shinwa no Ragnarok – Tome 2

***

Prologue

Il y a dix ans — .

Nous, frère et sœur, vivions une vie tout à fait normale.

Nous avions un père.

Nous avions une mère.

Nous avions des amis.

Je m’entendais très bien avec ma petite sœur.

Nous étions toujours ensemble, peu importe où nous allions.

À la maison.

Pendant le dîner.

Lorsqu’on regardait la télé.

Lorsqu’on jouait à des jeux.

Lorsqu’on prenait un bain.

Lorsqu’on se brossait les dents.

Lorsqu’on allait dormir

Tout avait été fait ensemble.

Il n’y avait rien de spécial à dire à ce sujet.

Tout cela avait changé à cause de la guerre mythique.

J’avais perdu mon père.

J’avais perdu ma mère.

J’avais perdu mes amis.

L’école, la maison et toute la ville étaient en flammes.

Nous étions devenus un frère et une sœur dans ce monde.

J’avais passé dix ans en cherchant le dieu qui avait kidnappé ma sœur.

Cependant, notre réconciliation s’était avérée être faite de la pire façon possible.

***

Chapitre 1 : Réunion entre le frère et la sœur

Partie 1

… Une dimension avec une phase décalée.

… Une dimension dont tout ce qui se trouvait à l’intérieur était invisible pour tous les individus dans le monde.

En repensant à ma sœur Tenka, tout me revient alors à l’esprit.

Ma sœur cadette avait disparu depuis dix ans — Shinzen Tenka.

Cela faisait quelques semaines depuis mon arrivée dans cette école.

Et tous les jours, jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais remarqué qu’elle était ma petite sœur.

Et tout cela était parce que j’avais perdu la majorité de mes souvenirs qui étaient liés à Tenka.

Pour être exact, j’en avais été privé.

Et qui avait bien pu faire ça ?

Était-ce un dieu ?

Oui, c’était le Dieu qui avait kidnappé ma sœur il y a 10 ans qui avait fait ça.

D’ailleurs, l’abominable Dieu qui avait volé tous les souvenirs de ma sœur.

C’était une ordure.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Grand Frère ? » demanda Tenka.

Elle avait alors ri. Elle semblait être heureuse, alors qu’elle semblait rire de moi, et me provoquer.

Elle souleva le coin de sa bouche, faisant un joli sourire, mais c’était avec mon visage de sœur.

« …, » Mon esprit tourbillonnait de haine alors que j’étais incapable de répondre.

L’identité du Dieu qui était à l’intérieur du corps Tenka était Zeus.

C’était le Dieu suprême de la mythologie grecque.

C’était aussi l’individu qui avait kidnappé ma sœur il y a 10 ans.

Et puis, avec un visage comme s’il se moquait de moi, nous nous étions réunis à nouveau dans cette école.

Dans la salle de classe, sur le chemin du retour, dans l’échoppe pour les crêpes, au karaoké…

Elle avait ri avec tout le monde et elle s’était comportée tout à fait normalement, mais dans ses pensées les plus profondes, il devait se moquer de moi qui restais inconscient de tout ça.

« Hé, s’il te plaît, lâche-moi. Ça fait mal. »

« … » Quand on m’avait dit cela, j’avais finalement réalisé que je saisissais le poignet de Zeus depuis un certain temps déjà.

En toute honnêteté, j’aimerais tout de suite lui écraser le poignet.

Mais plus que ça, je voulais le tuer.

Peu importe combien de fois, sans fin, je voulais le tuer le plus brutalement possible.

Mais, je ne pouvais pas le faire.

En ce moment, il s’était emparé du corps physique de Tenka.

Je ne pouvais donc pas blesser le corps de ma propre sœur.

C’est pourquoi j’avais relâché ma main.

« Bon sang, ça va laisser une marque, » Zeus se gratta le poignet en disant ça.

Chacun de ses mots me tapait sur les nerfs.

« Je vais te tuer, » alors que j’étais incapable de réprimer mes intentions meurtrières, j’avais prononcé des mots dénués de sens.

L’autre personne savait que mes paroles ne pesaient pas lourd, donc elle me l’avait demandé. « Mais peux-tu le faire ? »

Zeus plissa le bord de sa bouche en un large sourire.

J’avais alors fait grincer mes dents en entendant ça.

Alors.

{ — Dois-je aller le tuer ?} Une voix s’était fait entendre dans ma tête.

Il s’agissait de la voix qui vient du Dieu Maléfique qui vivait en moi.

Arrêts ! J’avais arrêté les bêtises de Balor de toutes mes forces. Putain… Je sais ce que c’est bien mieux de ne pas tuer ma sœur. Même si Zeus a usurpé son corps, je ne peux pas tuer ma propre sœur.

Non seulement ça, mais je ne pouvais même pas infliger une seule blessure à ce corps.

C’était la pire situation pour moi. Et le pire dans tout ça venant de mon ennemi, c’était que ma propre sœur avait été prise en otage.

« S’il te plaît, ne me fixe pas autant…, » déclara Zeus.

« À qui penses-tu qu’appartient cette bouche… ? » J’avais fait claquer ma langue.

« Cette bouche… c’est la bouche de ta sœur cadette, grand frère, » déclara Zeus.

« Ne parle pas librement avec la bouche de ma sœur, » répliquai-je.

« Eh ~ alors, comment suis-je censé parler ? » demanda Zeus.

« Meurs, » déclarai-je.

« Cette conversation ne mène nulle part, » déclara Zeus avant de rire.

Peu importe ce qu’il faisait, mon sang bouillonnait toujours.

« Mettons d’abord de côté toutes les plaintes de mon frère aîné et passons à la question principale, » déclara Zeus.

« Question principale ? » demandai-je.

« Oui. La question principale, » déclara Zeus, et encore une fois, Zeus avait ri en souriant. « Grand frère, si c’est ma demande, est-ce que tu vas l’écouter ? »

« … »

{ — Ooh, tu n’es pas énervée, Raika.} J’avais ignoré le rire sardonique de Balor.

Il était un peu à côté de la plaque en devinant mes pensées en cours.

En colère — ce genre d’émotion, c’était déjà bien plus fort depuis longtemps.

« … Ne t’avance pas trop, » déclarai-je.

« Hmm ? » Incertain de mes paroles, Zeus avait penché sa tête.

Il le faisait en portant le visage de Tenka.

Il n’en fera pas plus, il n’irait pas plus loin.

J’avais alors activé mon mauvais œil.

Et ainsi…

Paki ~ tsu ~ tsu

« Hein ~ ? » Zeus fixa son propre bras.

Cette main se transformait en pierre.

C’était l’Oeil maléfique de la Pétrification.

Ceux qui étaient fascinés par cet Oeil Maléfique auront leur propre corps transformé en pierre.

{Est-ce d’accord de la transformer en pierre ?} demanda Balor.

La pétrification peut être annulée à tout moment de manière arbitraire. Pas de problème, répondis-je.

En tout cas, je ne laisserai jamais Zeus s’échapper.

Pour l’instant, transforme-toi en pierre, afin que tes mouvements soient entravés.

Après cela, je chercherai un moyen de n’éliminer que l’âme du Dieu résidant à l’intérieur de Tenka.

J’avais enfin retrouvé l’existence de ma sœur.

Ainsi, ma décennie d’efforts portera enfin ses fruits.

« Waah ! Waah ! » Zeus s’était rapidement transformé en pierre.

« Onii-chan… » Mais bientôt, sa bouche s’était changée en pierre, et sa voix avait cessé.

« … »

Comme prévu, cela laissait un mauvais arrière-goût.

Quoi qu’il arrive, il portait l’apparence de ma sœur.

La transformer en pierre me faisait mal au cœur.

Cependant, c’était mieux ainsi.

Zeus essayait de me faire changer d’avis avec son « s’il te plaît ».

Je ne connais pas les détails, mais j’étais sûr que c’était une pire chose possible.

En plus, je ne pourrai peut-être pas le refuser.

Il était capable de me menacer en utilisant ma sœur comme bouclier, une technique qui marchera bien contre moi.

Quelle que soit sa demande, je serai obligé de me l’enfoncer dans la gorge.

Donc, avant ça, je prendrai l’initiative de cette bataille.

Mais je ne pouvais nier que l’état actuel des choses me pressait un peu…

Non, je crois que c’est la meilleure méthode possible.

Bref, j’avais retrouvé ma sœur et j’avais réussi à me réunir avec elle.

C’était au moins une grande réussite pour moi.

{Je ne suis pas contre le fait que tu la transformes en pierre. Mais maintenant, qu’est-ce que tu avais prévu de faire ?} demanda Balor.

Tu as raison… d’abord, réfléchissons à la façon de fuir cet endroit, déclarai-je à Balor.

J’avais jeté un coup d’œil autour de moi.

Balor avait dit qu’il s’agit d’un espace déphasé, mais l’apparence de ce lieu n’était qu’un couloir.

Il n’y avait aucun signe de personnes dans les environs.

Si j’essayais de marcher plus loin, j’allais me heurter un mur invisible.

Le mur était transparent et le couloir semblait continuer au-delà, mais cela ne semblait être que visuel.

Une petite partie du corridor avait été isolée de notre monde, et une autre dimension avait été créée qui n’avait que moi et Zeus seuls.

Balor, tu sais comment sortir d’ici ? demandai-je.

{C’est difficile de le faire quand je n’ai pas le contrôle total de mes pouvoirs. Avec toute ma puissance, je peux le détruire d’un seul coup en utilisant ma magie,} répondit Balor.

« … »

Comme l’incarnation de Balor était incomplète, sa pleine puissance n’était pas accessible, sauf pour son mauvais œil.

Cependant, pour compléter son incarnation, je devais lui remettre mon corps.

Bien sûr, un tel plan n’était pas acceptable.

Mais, à cause de ça, j’étais perplexe.

Comment pouvons-nous nous échapper d’ici… ? demandai-je.

{Il y a aussi une autre option, celle de tuer Zeus, qui est le maître originel de cette zone de phase décalée,} déclara Balor.

Avec ma sœur ? Rejeté, répondis-je.

Tout en continuant à nous disputer, nous avions cherché des moyens de s’échapper.

Soudain, quelque chose me toucha l’épaule.

« … !? »

J’avais regardé mon dos par réflexe.

Un doigt avait touché doucement mon visage.

« … Ah ? » m’exclamai-je.

« Ahahahahaha ! Je t’ai eu ! »

Devant le succès de sa blague de mauvais goût, la personne avait ri.

Il s’agissait de Zeus, la personne qui était censée être pétrifiée.

La fille ria stupidement, comme si de rien n’était.

« … »

Certaines de mes veines éclatèrent, mais d’une manière ou d’une autre, j’arrivais à contenir ma colère.

« Pourquoi peux-tu bouger ? » demandai-je.

« Hmm ? » Zeus inclina la tête et retira ses doigts.

Puis, cette fois-ci, il se toucha les joues et se mit à ricaner.

« Bon sang, tu es si mauvais, grand frère. Soudain, ta propre sœur est devenue une pierre, » déclara Zeus.

« Réponds-moi rapidement sans traîner, » répliquai-je.

« Il n’y a aucune raison pour moi de répondre à cela, mais, eh bien, c’est seulement mon frère aîné, » Zeus répondit en ricanant. « La raison en est ! Je possédais une capacité de transformation ! C’est pourquoi une malédiction qui altère l’état d’une chose n’aura pas d’effet possible sur moi ! »

« … Tch. »

Certes, dans le mythe grec, il était dit que Zeus est capable de changer sa silhouette librement.

Cygne.

Taureau blanc.

Aigle.

Et en plus, une pluie dorée.

Une capacité de métamorphose indépendante des objets bio-inanimés.

En d’autres termes, la pétrification ne fonctionnait pas sur Zeus.

Pour le contrôler, il faut que je saisisse ses Parures… C’est hors de question. Et cela n’a pas de sens d’être exécuté maintenant.

J’avais cherché une méthode, mais tout n’avait pas de sens dans ce genre de circonstances.

{ — Quoi N’as-tu pas d’autres idées ?} demanda Balor.

C’était frustrant, mais c’était exactement ce que disait Balor.

Il n’y avait toujours pas de méthode pour libérer Tenka.

« Au fait, grand frère, » Zeus baissa le visage et demanda doucement.

« … !? »

Un frisson coula dans ma colonne vertébrale presque instantanément.

À cet instant, mon corps qui était submergé de colère ne pouvait plus du tout bouger.

Signe de mort.

C’était la peur.

La peur qui dépassait légèrement la colère accumulée pendant dix ans me faisait trembler.

« Moi-même, je t’ai dit que j’étais le superviseur de cette guerre représentative, non ? Bref, c’est à ce poste que je dois vérifier si la guerre se déroulait correctement, » Zeus parla lentement et leva les bras droits devant lui.

Il s’était arrêté directement au niveau de mes yeux.

« Mon travail principal est… de punir le concurrent qui brise le tabou (règle), n’est-ce pas ? » déclara Zeus.

En un éclair.

Une énorme quantité d’énergie, qui faisait rage à l’intérieur de cet espace isolé s’était fait sentir.

La lumière débordait et l’air tremblait.

Ce pouvoir produisait des bruits rugissants.

Est-ce le tonnerre ?

« La bataille n’aura lieu que la nuit. Pour avoir utilisé le mauvais œil sur moi, tu as enfreint la règle, » déclara Zeus.

La lumière était focalisée sur la main droite de Zeus.

Ce n’était pas simplement une masse de lumière.

Tonnerre.

Il s’agissait d’un éclair.

Les étincelles, qui formaient des arcs dans l’air, en témoignaient.

Si c’était si peu que ça, alors cela ne serait pas si terrifiant.

{ — Oioioioi, quel est ce pouvoir ?} demanda Balor.

… c’est son Raiden, pensai-je.

Le Raiden de Zeus.

Le Dieu qui régnait sur le ciel, et il s’agissait de son arme la plus puissante.

Il était dit qu’un seul coup brûlera toutes choses dans le ciel et sur la terre.

C’était littéralement, un Raiden avec le pouvoir destructeur de détruire le monde.

Inutile de dire qu’en restant ici, j’avais senti à quel point son pouvoir était écrasant.

Devant cette force, tout le monde pouvait le comprendre sans qu’on le lui dise.

Il n’y avait aucune pitié, contre cette technique.

Il n’y avait que le temps, attendant le jugement de Dieu.

La volonté de bouger.

La volonté de penser.

Tout avait disparu.

Mon existence elle-même n’avait plus de sens.

Tout était entre les mains de Zeus.

Je ne pouvais que rester immobile.

Ce qui m’arrivera sera sous la juridiction de Zeus.

Le destin de chaque homme était décidé par Dieu.

Une telle chose, je la comprenais au niveau cellulaire.

Mes molaires se bloquaient.

Cela n’avait pas de sens, n’est-ce pas ?

Je m’étais alors cogné la jambe.

J’avais essayé de rassembler de la force, alors que mes jambes toujours tremblantes avaient été transformées en bouillie.

J’avais fait tant de chemin, alors était-ce ici que j’étais censé abandonner !?

Lève-toi, et bats-toi !

Tue Zeus, et libère Tenka !

C’est correct de se briser les genoux en se tortillant honteusement sur le sol.

Si je ne me bats pas, je ne gagnerai jamais rien.

Balor.

{ — Quoi ?} demanda Balor.

Je te donnerai mon corps.

« — Hein ? »

Une voix d’étonnement s’échappa de Balor.

Tu as besoin d’être complètement incarné afin de libérer ton vrai pouvoir. C’est pourquoi, forme un contrat avec moi.

{ — Contrat ?} demanda-t-il.

Tu as raison.

Je lui avais parlé alors que j’étais témoin du Raiden de Zeus.

Tu peux faire ce que tu veux de mon corps. En retour, tu dois sauver ma sœur. C’est ma condition pour abandonner mon corps.

{ — après avoir abandonné ton corps, penses-tu que je suivrai tes ordres avec obéissance ?} demanda Balor.

Il n’y avait pas d’autre choix.

Il n’y avait pas le temps de penser à d’autres moyens.

En ce moment, ici, je ne pouvais pas gagner contre Zeus.

Mais si c’est Balor, ce type pourrait être un bon adversaire pour Zeus.

C’était frustrant pour moi de lui confier mon espoir.

Je parie sur ton humeur capricieuse.

{Uhihihihyahyahyahyahya ! Me fais-tu vraiment confiance pour récupérer ta sœur ? C’est vraiment le pire choix qui soit !} déclara Balor.

Je le savais bien.

S’il y avait d’autres moyens, je ne dépendrais pas de lui.

Mais, si je mourais sans rien faire, alors il n’y avait plus rien.

C’est pourquoi je vais parier sur toi, même si c’est le pire des paris.

« … Allons-y ! » déclarai-je.

J’avais mis ma main sur la croix accrochée à mon cou.

C’était ce qui empêchait Balor de s’incarner pleinement.

Si je l’enlevais, il s’emparera immédiatement de mon corps.

Mais je n’avais pas le temps d’hésiter.

Zeus pouvait me rôtir à tout moment.

Ma chance, c’était seulement maintenant.

 

« Je plaisante, c’est tout, » déclara Zeus.

 

— Rien ne s’en venait.

Zeus rangea soudainement son Raiden.

« … ?? »

Je ne savais pas pourquoi, mes yeux s’élargissent dans la confusion.

***

Partie 2

Tout à l’heure, il essayait de me punir.

C’est quoi son problème ? Pourquoi ?

« … Qu’est-ce que ça veut dire ? » demandai-je.

« Comme je l’ai dit, c’est juste une blague, » Zeus rit, souriant. « Pourquoi ne me fais-tu pas confiance ? Il est hors de question que je tue mon frère aîné. »

« … »

Comme je ne connais pas sa véritable intention, j’avais choisi de garder le silence.

Est-ce qu’il joue avec moi ?

Non.

« Cela étant dit, si on laisse cela de côté, veux-tu écouter maintenant ma demande ? » demanda Zeus.

« Ce genre de choses…, » commençai-je.

Finalement, nous revenions au début.

Apparemment, il semblait avoir un « souhait » qu’il voulait me faire entendre.

« Quelle est la demande ? » demandai-je.

« Ce n’est pas une mauvaise chose. S’il te plaît, » déclara-t-il.

Il m’avait fait un clin d’œil.

Mes veines ne disparaissaient pas de sitôt…

J’avais réfréné ma colère en regardant Zeus.

« Frère aîné, est-ce ceux de la mythologie nordique avec qui tu as fait alliance, n’est-ce pas ? » demanda-t-il.

Donc, c’est déjà connu.

C’était hier soir quand j’avais asservi Freyja de la mythologie nordique.

Pour être franc, c’était seulement ce matin que nous avions décidé de notre alliance.

C’est trop tôt pour être exposé.

Avons-nous tous été surveillés ?

Non, plus important que ça.

« Qu’en est-il de l’alliance ? » demandai-je.

« Quant à cette alliance, s’il te plaît, permets à la mythologie grecque de se joindre aussi, » déclara Zeus.

« … »

Alors, c’est tout.

Dans la bataille royale, une alliance était une stratégie très importante.

Une alliance créera de nombreuses opportunités par rapport au fait d’être seul, ce qui était un avantage sur le champ de bataille.

Le problème survient lorsque l’allié — ou vous-même — avait recours à une trahison.

J’avais résolu le problème avec mon mauvais œil.

Bien que cette méthode ne soit réalisable qu’avec l’aide de Balor…

Ce genre d’alliance, a-t-il l’intention de s’ajouter à ça ?

« Veux-tu te réconcilier avec moi ? » demanda Zeus.

« Arrête, tu vas me faire vomir, » déclarai-je.

« Cependant, ce n’est pas une tromperie, » déclara Zeus.

« Je sais quel est ton véritable objectif, » déclarai-je.

Je voyais à travers son mensonge.

Quelle est la véritable intention de Zeus ?

« Afin de gagner à travers la Guerre des représentants mythiques — jusqu’à la fin, c’est à moi de décider si je veux être un allié de la mythologie grecque ou non, » déclarai-je.

Mes propres alliances tournaient autour de l’asservissement de mon mauvais œil.

Ceux qui étaient réduits en esclavage suivraient à tous les coups mes ordres.

Bien sûr, quand ils n’auront plus aucune utilité, je pourrai leur ordonner de se suicider.

Dans tous les cas, je n’étais pas de ceux qui souhaitaient réellement gagner cette guerre représentative. Je n’avais pas la moindre intention de devenir comme ceux qui avaient fait d’un être humain un réceptacle et qui les utilisaient pour s’entretuer.

Mais, ma sœur avait été prise de force comme hôte…

Sachant que je comprends tout, Zeus avait fait un sourire amical.

« J’ai 3 conditions avant de former cette alliance :

  1. La priorité va à la mythologie grecque pour gagner cette guerre représentative.

  2. Je vais être celui qui va décider si tu vas t’allier à Dieu autrement qu’avec ceux de la mythologie grecque.

  3. Cependant, n’examine pas l’identité de l’apothéose divine grecque.

Si tu respectes ce marché, j’exaucerai le vœu de mon frère aîné. »

« Mon souhait ? » demandai-je.

« Ouais —, » Zeus caressa doucement sa propre poitrine. « Shinzen Tenka, je la rendrai à son frère aîné. »

« … !? » J’avais enduré afin de ne pas laisser sortir un son inattendu.

Ma sœur reviendra vers moi.

C’est mon souhait ultime.

Mais, je ne peux pas croire la parole de Dieu pour ce qu’ils sont.

« … Je ne peux pas te faire confiance. En premier lieu, la condition de victoire de cette guerre mythique représentative est l’anéantissement de toutes les Apothéoses divines, sauf pour le vainqueur. Pour que le Grec gagne, cela signifie que je dois me sacrifier. Tu as dit que tu rendrais ma sœur. C’est un mensonge, » déclarai-je.

« Ces inquiétudes sont injustifiées, car je réanimerai mon frère aîné en secret plus tard. Redonner la vie un seul être humain est une tâche facile, » déclara Zeus.

Ressusciter un humain, c’était définitivement dans le domaine de la puissance de Dieu.

Si je pouvais faire confiance à Zeus jusqu’à la fin, ce n’était qu’un marché insignifiant.

« … »

Cependant, c’est impossible de mettre sa foi en un Dieu.

Surtout ce Zeus.

Mais,

« … J’ai compris, » j’avais hoché la tête.

Je n’avais pas d’autre choix que de hocher la tête.

Avec ma sœur en otage, plus de résistance n’avait plus de sens.

« Hourra ~ ! Merci beaucoup, grand frère ~ ! » Zeus devient heureux.

Tout en sachant que je n’avais pas d’autre choix que de hocher la tête…

Espèce d’enfoiré.

« Alors, je vais te laisser partir. Oh, il va sans dire que tu ne dois pas laisser les autres savoir que je suis Zeus, OK ? » déclara-t-il.

« Je comprends, » répondis-je.

Comme il me l’avait dit, Zeus n’était pas censé s’incarner sur Terre.

Ce qui voulait dire que, tout comme Balor est en moi, il y avait une possibilité de mourir.

S’il y avait une chance de tuer Zeus, même avec l’aide des ennemis, même s’il n’était pas un participant de guerre, je la saisirais avec plaisir.

Parce que cela conduirait à l’affaiblissement de toute la mythologie grecque.

« Alors, j’y retourne…, » après avoir dit cela, Zeus claqua ses doigts.

En un instant, un bruit résonnait dans le couloir.

Alors que je regardais mon environnement, et je remarquais que des élèves étaient arrivés à l’école.

Il semblerait que l’écart dimensionnel avait été corrigé et que nous étions retournés dans l’ancien monde.

« Alors Raika-kun, à partir de maintenant, continue de m’appeler Tenka, » après avoir dit cela, Zeus — Tenka sourit, et étendit les bras pendant qu’elle partait.

Je devrais bientôt retourner en classe.

« … »

J’avais commencé à marcher dans la direction opposée à Tenka.

Je devrais aller à la salle de soins pour l’instant… Je n’étais pas sûr de pouvoir garder mon calme si je retournais en classe maintenant.

{ — Oh, Raika.} À ce moment-là, Balor m’avait appelé.

Il l’était tout le temps tout à l’heure.

Qu’est-ce que tu veux ? avais-je demandé à Balor.

{ — toi, ne me dis pas que tu vas devenir un sous-fifre de ce gars, Zeus ?} demanda Balor.

En entendant sa voix qui ne cachait pas du tout son mécontentement, je m’étais senti un peu soulagé.

Lui, Balor, allait sauver ma sœur qui était prise en otage, et ce n’était pas un faux.

Ne t’inquiète pas. Avais-je répondu avec une ferme détermination. Quoi qu’il arrive, je tuerai Zeus. C’est une évidence.

{ — Ha ~ tsu} L’humeur de Balor s’était instantanément améliorée. {Et donc, toi, viens-tu de mentir ?}

Je n’ai pas d’autre choix que de promettre une alliance dans cette situation. Cependant, je fais juste semblant de lui obéir. J’avais sur le poing en lui répondant ça.

L’intention meurtrière que j’avais retenue depuis peu se répandit à l’instant.

Pendant que mon poing faisait un bruit de craquement, j’avais parlé à Balor. Pour l’instant, je vais rassembler assez de force pour combattre le Dieu suprême, Zeus.

{En bref, tu vas augmenter le nombre de personnes sous ton contrôle,} déclara Balor.

Ah, tu as tout à fait raison. De préférence, je voudrais obtenir l’apothéose divine grecque.

Zeus était le superviseur de cette guerre représentative. Il devait y avoir un autre concurrent qui agissait en tant que représentant de la mythologie grecque.

Si je peux le mettre sous mon contrôle, ça ferait un bon otage contre Zeus.

{ — Mais, ne t’est-il pas interdit de trouver l’identité de l’apothéose divine grecque ?}

L’autre partie connaît également son propre point faible.

{ — Je vois.} Répondis-je.

Il y avait deux règles à suivre.

Tout en combattant dans la Guerre représentative, je mettrai le Dieu ennemi sous mon Contrôle, et ils deviendront ainsi un Dieu qui allait agir contre Zeus.

En même temps, en identifiant le Dieu de la mythologie grecque, j’allais le dominer, et mettre notre situation sur un pied d’égalité.

Mais, cela ne fera que nous rendre à peine égaux.

De là… Afin de récupérer ma sœur, une étape supplémentaire était nécessaire.

J’allais le faire.

Il m’avait dit que tant que je respecterais le marché, il me rendrait ma sœur, mais sa bouche n’était pas quelque chose en laquelle on peut avoir confiance.

Une promesse entre un Dieu et un humain était, dans tous les cas, considérée comme un déchet.

Il n’y avait personne qui serait perturbé en jetant les ordures.

C’était ça la valeur de notre promesse à ses yeux.

Et c’est pourquoi je ne croirai pas non plus la promesse.

Je ne pouvais mettre ma foi que sur mon propre pouvoir.

J’allais donc mettre fin à Zeus et reprendre ma sœur.

Mais je savais que cela serait vraiment très difficile.

Cependant, même moi, je pensais que ma chance avait tourné cette fois-ci.

Au début, mon plan était de régner sur le Dieu de chaque mythologie, et de les faire trouver ma sœur.

D’une manière ou d’une autre, Zeus avait de lui-même révélé son identité.

Il était correct de dire que je pouvais maintenant abandonner mes recherches.

Ma mémoire était restaurée.

Il s’était aussi lui-même révélé.

Il s’était emparé du corps de ma sœur il y a dix ans.

Tout ce qu’il avait fait à nos frères et sœurs…

« Je lui ferai regretter assez pour qu’il me supplie de lui pardonner… ! » murmurai-je.

***

« … À quoi penses-tu, frère aîné ? » murmurai-je.

« De quoi parlez-vous, Zeus-sama ? »

« Ce n’est rien, c’est juste un monologue, » j’avais répondu avec légèreté à la question qui m’avait été posée de dos.

Ici, j’étais dans le couloir habituel.

Tout à l’heure, je discutais avec mon frère aîné dans la dimension décalée.

Tant que le Dieu n’était pas un spécialiste de la technique ou de la magie des yeux maléfique, il n’y avait aucun moyen qu’ils puissent voir à travers notre existence.

Naturellement, personne ne pouvait entendre notre conversation.

C’est pourquoi c’était l’endroit parfait pour une discussion.

Je regardai dans mon dos.

Il y avait un garçon, les genoux au sol, qui me regardait.

Son attitude n’était pas surprenante du tout, et j’avais ouvert la bouche.

« Au fait, en ce qui concerne l’alliance avec Raika-kun et tout le monde. Souviens-toi bien de ça, Apollon, » déclarai-je.

— Le Dieu du Soleil, Apollon.

L’un des piliers de l’Olympe.

Le frère jumeau de la Déesse de la Lune, Artémis. Il avait un talent pour l’arc qui n’était pas inférieur à celui de sa sœur jumelle, qui était aussi la Déesse de la Chasse.

Juste après sa naissance, il avait tué le Serpent Python.

Dérivé de « Iliade », son origine est le « Dieu du Tir à l’Arc ».

Les légendes les plus intéressantes sur Apollon tournaient autour de son arc.

Cependant, en tant que Dieu, son statut était celui de Dieu du Soleil.

Soleil.

Un symbole de grande puissance qui brillait dans le ciel.

C’était la divinité qui n’existait pas dans les autres légendes.

Par conséquent, le Dieu du Soleil possédait une immense force sans exception.

Ce Dieu du Soleil — Apollon de la mythologique Grecque était le troisième participant confirmé de la troisième guerre représentative.

« Juste au cas où, je te le répète, » déclarai-je. « D’abord, assure-toi que Raika-kun et les autres ne remarquent pas ta véritable identité. »

« Oui, » répondit Apollon.

« Deuxièmement, surveille toujours les mouvements de Raika-kun, » déclarai-je.

« Oui. »

« Enfin, le troisième, protège ces deux-là et si possible, aide-les à ne pas se faire tuer, » déclarai-je.

« Oui. »

« Bien ! » déclarai-je.

J’avais retiré mes trois doigts et j’avais commencé à applaudir.

Apollon fit un sourire amer, et son visage redevient sérieux.

« Mais le troisième, est-ce vraiment nécessaire ? Si je dois l’aider, ma couverture risque de sauter, » Apollon me regarda droit dans les yeux et me le demanda.

Il n’était pas insatisfait de l’ordre, il exprimait simplement ses préoccupations.

« Ton identité en tant qu’Apollon de la mythologie grecque ne sera jamais révélée. Il est impossible qu’il puisse identifier l’Apothéose Divine. Son mauvais œil est ce qui me fait le plus peur, » déclarai-je.

J’étais sûr que ce frère aîné voulait mettre Apollon sous son « contrôle ».

Pendant son combat avec Freyja, à cause de la barrière de Freyja, je ne connaissais pas les détails.

Cependant, comme le mauvais œil travaillait sur la vue, il ne pourrait utiliser aucune aptitude à moins de l’avoir vue.

« Si tu gardes tes distances chaque fois que tu effectues ton appui, je ne pense pas que ton identité puisse être exposée aussi facilement, » déclarai-je.

« C’est parce que je pense que… Zeus-sama, que —, » déclara Apollon.

« Ahahahaha, quoi, ça va aller. Si tu es sérieux, toute l’île est facilement à ta portée, non ? » demandai-je.

« Eh bien, vous avez raison, » répondit Apollon.

Apollon, qui avait le surnom du Dieu à l’Arc d’Argent avait légèrement hoché la tête.

Son insouciance donnait un aperçu de sa confiance.

J’avais un peu ri, puis j’avais mis un doigt sur ma bouche… « Pour un chien aussi capable, n’est-ce pas la base de le garder en vie sans le laisser mourir ? Raika-kun et les autres continueront à tuer les autres Apothéoses Divines. En étant leur allié jusqu’au bout et en ordonnant leur mort, sans lever le petit doigt, la victoire tombera sur nous, la Mythologie grecque. »

En prenant une pose pour la victoire, je m’étais tourné.

Le dire à voix haute, c’était très amusant.

En ce moment, j’étais de bonne humeur.

Parce que j’avais approché mon frère aîné.

Cela me mettait vraiment de bonne humeur.

« C’est la première fois dans l’histoire qu’il y a une alliance formée par des Apothéoses Divines. Avec cette anomalie, cela deviendra un facteur dans cette première étape de la guerre contribuant à l’accélération de cette guerre représentative qui se trouve actuellement dans une période d’attente afin de voir l’approche des autres. Avec Raika-kun comme étincelle, toutes les autres grandes puissances vont également faire leur entrée… J’ai hâte d’y être ! » déclarai-je.

J’avais tourné en rond. Je ne m’arrêtais toujours pas.

« … d’une manière ou d’une autre, après vous avoir rencontré pendant un moment, j’ai eu l’impression que Zeus sama a changé, » déclara Apollon.

« Vraiment ? » demandai-je.

Tandis que je penchais ma petite tête, Apollon hocha la tête profondément.

« … aïe » inclinant la tête après avoir tourné autour de moi, cela m’avait fait vaciller.

Bien que je ne me sentais pas très bien, mon exaltation ne s’arrêtait pas.

Plus vite.

Plus vite.

Dès que possible.

Plus vite que jamais.

Plus vite que la lumière.

Plus vite que les Dieux.

Plus vite il écrasera les ennemis, et plus vite il viendra à moi.

Onii-chan.

***

Chapitre 2 : La disparition des étudiants

Partie 1

Je n’avais pas beaucoup dormi la nuit dernière.

L’établissement où j’avais été formé nous avait appris à passer des jours sans dormir. En même temps, nous étions aussi formés pour dormir dans n’importe quelles circonstances.

Le sommeil était l’une des activités les plus importantes pour le corps humain.

Mes émotions étaient dans la turbulence, me privant de tout sommeil. 

En d’autres termes, en ce moment, j’agissais comme un idiot.

« … »

Les émotions et les pensées rationnelles devaient être séparées.

Il était inévitable que je sois en colère contre Zeus en ce moment.

Mais cela ne me permettait pas de me battre bêtement contre lui.

J’avais été sauvé parce qu’aujourd’hui, c’était dimanche.

Toute forme de combat ou de bataille était interdite le dimanche.

Puisque Charo-senpai ne venait pas dans ma chambre aujourd’hui, je pouvais utiliser ce temps pour me détendre.

Ainsi, j’avais bu du café en boîte, lu un livre, fait un peu d’exercice, fait des trucs relaxants sans sortir de chez moi.

C’est ainsi que j’avais passé tranquillement mon temps ce jour-là, et puis la nuit arriva.

« … »

Cependant, même si j’allongeais mon corps sur le lit, j’étais toujours énervé.

C’était un peu mieux qu’hier, mais je n’arrivais toujours pas à dormir.

J’avais essayé de détendre mon corps toute la journée, mais le résultat était toujours ainsi.

Bon sang… de cette façon, si je ne le reconnais pas comme mon maître, je vais très probablement me faire tuer.

{ — Aah ~ ~ ~ je m’ennuie.} De façon inattendue, j’avais entendu une plainte de Balor.

À première vue, je ne semblais pas faire grand-chose, ce qui indiquait que j’avais beaucoup de temps libre en ce moment.

« Tais-toi, Balor, » déclarai-je.

Il s’était mis en colère contre moi qui n’arrivait pas à dormir correctement.

{ — Si peu de stimulus te font ça. S’il te plaît, fais quelque chose.} Déclara Balor.

« Comme quoi ? » demandai-je.

{ — Laisse-moi réfléchir.}

Balor avait arrêté de parler pendant un moment.

{ — Je suis curieux d’écouter tes vieilles histoires.} Déclara Balor.

« … Je n’ai pas d’histoire intéressante à partager, » déclarai-je.

{ — Qui s’en soucie. C’est à moi de juger si c’est intéressant ou non.}

« … Je n’ai pas envie de raconter ça, » déclarai-je.

{ — Il n’y a aucune raison d’être gêné. Tu viens d’atteindre la puberté ou quoi ?}

« C’est bien ça… »

{ — En vérité, tu es au bon âge. Cependant, ce comportement ne te convient pas du tout.}

« Donc, tu dis que je suis en fait plus âgé ? » demandai-je.

{— uhihihi.}

Balor ne nie pas mes accusations.

Eh bien, de toute façon, cela n’a pas d’importance.

{ — Hé, tu sais que cette femme va aussi atteindre la puberté ? Pourquoi n’appelles-tu pas Maria-chan dans cette pièce ?}

« Meurs ! »

Pour Balor, tout va bien, tant que cela peut soulager son ennui. Cependant, il avait changé de sujet de lui-même.

La voix de ce type résonnait profondément dans ma tête.

Par conséquent, il était logique que je sois incapable de bloquer sa bouche et de ne pas entendre ce que sa bouche débitait.

Peut-être que le fait que je me sois choisi comme récipient pour Balor était la pire chose qui soit arrivée jusqu’à présent.

{ — D’ailleurs, quelles sont tes filles préférées parmi toutes ?} demanda Balor.

« … soupir. »

J’avais soupiré, et j’avais décidé de traiter cela comme une sorte de défi jusqu’à ce que cette discussion soit terminée.

Alors,

*toc**toc*

On avait pu entendre un cognement.

Ça venait de la véranda.

{ — Oh ! Ne me dis pas que c’est Maria-chan !} déclara Balor.

« Il n’y a aucune chance que…, » balbutiai-je.

Maria ne viendra jamais ici à moins d’être appelée.

Alors, qui cela peut-il être ?

« … »

Je m’étais levé du lit.

J’avais regardé la véranda avec précaution.

Là, je pus voir une fille que je connaissais bien.

« Shishigane ? »

« Hello, Raika. »

J’avais ouvert les fenêtres avec une légère surprise, puis Shishigane avait enlevé ses chaussures et elle était entrée sans être invitée.

« … Pourquoi es-tu ici ? » J’avais fermé la fenêtre alors que je l’interrogeais.

La nuit d’aujourd’hui était la nuit où toute bataille était interdite.

C’est pourquoi il n’était pas du tout nécessaire que Shishigane vienne dans ma chambre.

Malgré tout cela, elle avait pris la peine de se faufiler dans le dortoir, et venir jusqu’ici.

« Y a-t-il une urgence ? » demandai-je.

« Rien. Je viens juste ici pour jouer, » déclara-t-elle.

« … Jouer ? »

« Exact. Je suis disponible, » déclara-t-elle.

Apparemment, elle passait juste pour nous rendre visite.

Je m’étais massé la tempe avec mes doigts, et j’avais soupiré.

« Si tu n’as rien de mieux à faire, alors repars, » déclarai-je.

« Eh ~, Raika, tu es trop froid, » déclara-t-elle.

Shishigane sourit et sauta sur le lit.

« Je suis venu ici pour jouer, alors tu pourrais au moins me faire un thé, » déclara-t-elle.

Mais elle n’avait jamais parlé de sa venue.

Actuellement, Shishigane — Freyja est sous le contrôle de mon œil diabolique.

Cela serait donc facile de la chasser avec un simple ordre.

Mais, ce soir était une nuit calme et paisible.

Si je lui demandais de partir, je finirais quand même par discuter avec Balor.

Ce n’est pas comme si j’étais d’humeur à dormir, alors pourquoi ne pas passer du temps avec elle en attendant.

« Le café te convient-il ? » demandai-je.

« Eh ~, n’as-tu pas préparé un thé au lait quand Tenka et les autres sont venus l’autre jour ? J’adore avoir ça, » déclara-t-elle.

« — — »

Le fait d’entendre le nom de Tenka prononcé par d’autres m’avait presque fait hésiter, bien que j’avais réussi à tenir le coup jusqu’à la fin.

« … Comment le sais-tu ? » demandai-je.

« Je le leur ai demandé, » répondit-elle.

« … attends un peu, » déclarai-je.

J’avais sorti les feuilles de thé et le lait, et je les avais fait tremper dans l’eau chaude.

« … »

En le préparant, je m’étais repris en regardant l’eau bouillante.

« C’est fait, » déclarai-je.

« Attends ~, merci, » répondit-elle.

J’avais reçu des remerciements de Shishigane lorsque j’avais distribué les boissons.

J’ouvris après ça la boîte de mon café avant de m’asseoir au bureau.

Ensuite, Shishigane tapota la place à côté d’elle sur le lit.

« Raika, viens par ici, » déclara-t-elle.

« Je refuse, » répondis-je.

« Cheh — »

Shishigane avait fait la moue.

{ — Fais-le. Ensuite, pousse-la au sol.}

Tais-toi, espèce de Dieu pervers.

Je pris une gorgée de café.

J’avais calmé mon cœur légèrement troublé avec l’amertume familière.

« Retourne dans ta chambre une fois que tu auras fini de boire ça, » j’avais dit ça à Shishigane.

« S’il te plaît, ne sois pas si empressé, » déclara-t-elle.

« Je hais tous les Dieux, » déclarai-je.

« Eh ~ »

Shishigane avait posé sa tasse et avait commencé à donner des coups de pied sur le lit.

C’était peut-être sa façon de montrer sa désapprobation.

Cela ne me concernait pas le moins du monde.

{— ooohh. Je la vois. Je peux la voir.}

Balor regarda avec excitation l’ourlet de sa jupe qui s’était relevé.

« … »

Je fermai silencieusement mon œil gauche.

{— wah! Hé, salaud !}

J’avais reçu une plainte de Balor, mais je l’avais ignorée.

Ensuite,

« Hein ? Tu as fermé ton œil gauche, qu’est-ce qui s’est passé ? Ah… ne me dis pas que Balor regarde sous ma jupe ? » demanda-t-elle.

Shishigane savait facilement voir à travers les petits changements.

Ensuite, elle se mit à rire avec un sourire. « Mais ~ Raika-kun, tu ne fermes pas ton œil droit. Je me demande si tu veux aussi jeter un coup d’œil sous ma jupe ~ ? »

« C’est tellement idiot, » déclarai-je.

Cela m’avait fait soupirer à nouveau.

Cependant, Shishigane n’avait jamais retiré son sourire.

« Oh, mon Dieu. Qu’est-ce que tu as, es-tu gêné ? »

« Non. »

« Tu es le bienvenu pour jeter un coup d’œil, si tu n’es pas gêné. Ils ne s’enfuient pas. »

« Je refuse, » déclarai-je.

« Alors, tu ne devrais pas fermer ton œil droit aussi, non ? » demanda-t-elle.

« Je ne te quitterai jamais des yeux, » répondis-je.

« Cette réplique, est-ce peut-être toi qui te confesses à moi ? » demanda-t-elle.

« J’ai insinué qu’il fallait être prudent, » répondis-je.

Shishigane n’était pas quelqu’un que l’on pouvait quitter des yeux même après être sous le coup de la domination.

C’est un geste suicidaire de la laisser errer librement dans cette petite pièce.

« Aïe ~ ça fait mal —, » déclara-t-elle.

Shishigane se leva sans aucun signe de douleur et s’approcha lentement de moi.

« Ne suis-je pas une femme attirante ? » demanda-t-elle.

« Je n’ai jamais dit une telle chose, » répondis-je.

« Pas cool. Réponds-moi honnêtement, s’il te plaît, » déclara-t-elle.

Je voulais m’éloigner de ce sujet, mais Shishigane continua à me presser.

Cette fille s’était arrêtée juste sous mon nez.

« Si tu ne réponds pas, je vais relever ma jupe ici, » déclara Shishigane.

« Quoi ? »

« Plus vite, réponds-moi ~, » déclara-t-elle.

Tout en disant cela, Shishigane avait attrapé l’ourlet de sa jupe et avait commencé à le soulever.

Cependant, il semblerait que cela s’était arrêté là.

Ce qu’elle faisait avait l’air d’un mouvement complètement étouffant.

C’est sa voix.

Son souffle.

Son regard.

C’est ce qui pousserait un homme à imaginer le plaisir qui s’ensuivra.

{— Gah! Montre-le-moi aussi !} Un Balor excité hurlait à l’intérieur.

Cela se passait exactement comme ce que la Déesse avait à l’esprit.

Ce gars, je suppose que ça correspond vraiment à son rôle.

Il symbolisait exactement le Dieu maléfique pervers dans mon esprit.

« Arrête, Shishigane, » déclarai-je.

Avec mon ordre, les méfaits de Shishigane avaient cessé.

Cependant, cette fille ne pouvait pas se permettre ça pour la dissuader.

« Kyaa — , maintenant que tu m’as immobilisée, que vas-tu faire ? » demanda Shishigane.

« … Toi, quoi qu’il arrive, tu t’amuseras toujours, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Ouais, très amusant, » répondit-elle.

Shishigane se lécha les lèvres de façon érotique.

« C’est une expérience nouvelle et amusante d’être joué par un homme fort qui m’a dominée, » déclara-t-elle.

« … »

« Pour… cette… raison, » alors que Shishigane casse ses mots sémantiquement.

Ses vêtements avaient automatiquement glissé.

« … !? »

« Nos séjours au karaoké… on continue ? » demanda-t-elle.

Un sourire euphorique avait fait surface sur le visage de Shishigane.

« … As-tu fait quelque chose avec tes vêtements à l’avance ? » demandai-je.

« Oui. Alors, comment est-ce ? Après avoir autant regardé, ne me dis pas que tu ne ressens encore rien ? » demanda-t-elle.

Shishigane m’invita de manière proactive tout en me présentant son corps.

Un corps nu en bonne santé.

Des courbes élégantes.

Des pointes légèrement rosées.

Elle exposa tout ce qu’elle avait, séduisante.

Sa voix, son corps, et son regard, tout cela suffisait à rendre un homme fou.

Une silhouette qui rendra l’homme fou de désir, une véritable incarnation de Dieu lui-même.

Une fois entrelacée avec ce corps, on tombera, peu importe la résistance.

Et sur dix individus, la plupart des hommes auraient plutôt tendance à l’étreindre et à tomber pour elle.

Mais pour un homme comme moi, je n’étais pas dans ce cas.

Je fermai les yeux, et je posai ma main sur les bras de Shishigane.

« Je vais être clair. Ce corps appartient à l’origine à Shishigane Ruirui, pas à toi. S’il te plaît, ne fais rien qui puisse la blesser, » déclarai-je.

« Oh mon dieu ? Ce que nous comptons faire pour jouer est une chose si agréable qu’on ne peut le croire. Dire que ça va “faire mal”, c’est un peu trop, non ? » déclara Shishigane.

« C’est vrai que je n’ai pas le droit de décider, mais on peut te dire la même chose. Tout dépendra de l’intention et de la décision de Shishigane Ruirui, » déclarai-je.

« … »

Mes yeux et ceux de Shishigane s’affrontèrent pendant un moment.

Peu après, la fille avait soupiré.

« Raika, tu es trop indifférent, » déclara-t-elle.

« Tais-toi, Dieu, » déclarai-je.

Je m’étais arrêté juste là, et j’avais continué à boire ma boîte de café.

« Remets rapidement tes vêtements, » ordonnai-je.

« Bien, bien. Ah… Je suis choquée. Je suis refusée par le même homme trois fois de suite, ma fierté est blessée, » Shishigane commença à remettre ses vêtements en marmonnant des choses inutiles.

« … Toi, es-tu venue jusqu’ici juste pour dire ces choses ? » demandai-je.

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Je veux renforcer le lien tout comme une autre déesse, » Shishigane l’avait dit avec colère.

Aah… elle vient vraiment avec des choses stupides à l’esprit.

{ — Tu fais de la merde… si tu n’en veux pas, alors laisse-moi au moins voir. Au contraire, change de place avec moi !}

Balor s’était plaint, mais comme d’habitude, je l’avais ignoré.

J’espère que cette fille va rapidement remettre tous ses vêtements, c’était ce que je pensais.

Clank, on entendit alors un bruit alors que la porte de cette pièce s’était ouverte.

« Désolée de venir si tard dans la nuit, Raika-kun. Brünnhilde a dit que Shishigane avait disparu de sa surveillance… alors elle a pensé…, » celle qui était venue était Charo-senpai.

Elle se raidit dès qu’elle nous avait vus, Shishigane et moi, dans la pièce.

Elle n’avait pas frappé à la porte, donc il n’y avait aucun moyen d’arrêter ça.

Au fait, c’était moi qui lui avais demandé de ne pas frapper puisque c’est un dortoir de garçons.

Jamais, dans mes rêves les plus fous, cela ne se serait retourné contre moi.

« Qu-Quoi ? P-Pourquoi Shishigane est-elle ici, à l’intérieur, nue ? » demanda Charo-senpai.

« Charo-senpai, s’il te plaît, calme-toi un peu, » demandai-je.

J’avais essayé de la calmer, mais cela ne semblait pas être efficace.

« Ne me dites pas que vous êtes tous les deux comme ça ! » s’écria Charo-senpai.

« C’est-à-dire…, » commençai-je.

« Merde, on s’est fait choper…, » s’exclama Shishigane.

Et là, Shishigane ne faisait qu’empirer les choses.

« En fait, afin de prouver mon obéissance, on m’a ordonnée de venir si tard dans la nuit, à peine vêtue. Je n’y peux rien, puisque mon corps et mon cœur sont complètement asservis par lui, » déclara Shishigane.

« E, eeeeeeeeh? »

« C’était vraiment génial, » continua Shishigane.

« Ohhh, tu as dit que c’était “génial”, j-j-j-je me demande ce que c’est, » balbutia Charo-senpai.

« Eh ! Senpai, n’es-tu pas déjà au courant ? Je parle du truc que je fais avec Raika, » déclara Shishigane.

« … ! »

Le visage de Charo-senpai devint instantanément rouge.

Son imagination avait largement débordé grâce à la suggestion de Shishigane.

Il semblerait que ce malentendu prendra un certain temps à être résolu.

Le simple fait d’y penser me fatiguait.

« … »

Je n’arrivais pas à dormir en ce moment parce qu’il y avait tant de choses qui me traversaient l’esprit, mais maintenant j’allais certainement dormir à cause de la fatigue mentale.

« ... haa. »

***

Partie 2

Le début de la semaine. Lundi.

J’étais allé à l’école comme d’habitude. Avec moi, il y avait Kunisaki et Maria.

« Bonjour, Raika, Kunisaki, Maria ! » Nous avions été accueillis par Ruirui qui nous avait fait signe de la main lorsque nous étions entrés dans la classe.

Hier, elle s’était glissée dans ma chambre la nuit comme si c’était normal.

L’étendue de son culot m’avait vraiment surpris.

« Bonjour, Ruirui. »

« Bonjour ~ ! Ruirui-chan ! »

« Bonjour. »

Après avoir échangé nos salutations, nous étions arrivés à notre siège.

Le temps que je pose le livre pour la cour d’aujourd’hui sur la table, Ruirui nous approcha.

« Wôw ~ tous les trois, vous êtes toujours ensemble le matin, hein ? » déclara Ruirui.

« Comme nous venons du même dortoir du Sud, c’est normal, » Maria avait répondu honnêtement à la question de Ruirui.

Il s’agissait d’une évidence, et il n’y avait pas besoin de demander.

En y réfléchissant bien plus tard, peut-être qu’elle voulait juste un sujet pour entamer une conversation avec nous.

En fait, c’est ce qu’il semblait être, puisque Ruirui n’abandonna pas et elle commença à parler d’un autre sujet.

« Maintenant que j’y pense, avez-vous entendu parler de cette rumeur ? » demanda Ruirui.

« Une rumeur ? Quel genre ? » Kunisaki se pencha en avant pour se joindre à la conversation.

Ruirui vint s’asseoir à mon bureau et commença à sourire.

{— Ooh ! Beau cul !} déclara Balor.

Ta gueule, espèce de putain de Dieu maléfique !

Et c’est ainsi que je devais m’occuper de Balor et cela même tôt le matin.

De toute façon, Ruirui avait commencé à parler de la rumeur.

« D’une manière ou d’une autre, depuis la cérémonie d’entrée, des élèves ont disparu dans cette école, » déclara Ruirui.

« Disparu ? »

« Et puisque cela se produit continuellement, cela ne va-t-il pas devenir un cas de disparitions en série ? »

« … »

« … »

Maria et moi, nous nous étions regardés.

Nous nous étions inscrits dans le but d’enquêter sur cette école.

Cependant, vu que la cérémonie d’entrée n’avait pas été longue, notre priorité restait toujours de surveiller l’île et l’école. Nous étions trop concentrés sur l’organisation de la gestion des sacrements que nous n’avions pas encore le temps d’enquêter sur les rumeurs issues des élèves.

Il était indéniable que je m’étais retrouvé impliqué dans cette guerre représentative par manque d’informations, mais cela n’était pas une excuse.

Il y avait une situation de disparitions continue impliquant des élèves de cette école.

C’était risqué de laisser cette rumeur en paix.

Même si c’était une rumeur, il était important d’y accorder toute son attention.

Bien sûr, puisque celle qui le disait était Ruirui, je devais moi-même enquêter sur la vérité.

« Ruirui. La rumeur, tu crois qu’elle est vraie ? » J’avais demandé une confirmation.

Ruirui avait éclaté de rire, « C’est la vérité. » Alors, elle avait répondu.

Cette fille était sous mon contrôle « Oeil maléfique ».

Elle était censée dire la vérité sur la question que je venais de poser.

Pour l’instant, j’allais juste écouter son histoire d’abord. Plus tard, je vérifierai sa source.

« La rumeur que tu as entendue, peux-tu l’expliquer plus explicitement ? » demandai-je.

« La rumeur est assez simple. Un jour, un étudiant a disparu, et depuis lors, d’autres étudiants ont disparu et ne sont jamais revenus au dortoir, » répondit Ruirui.

« Quoi que ce soit avait-il des traits communs ? » demandai-je.

« Qui sait ? Je ne sais rien de tel, » répondit Ruirui.

J’avais plissé mes yeux et j’avais regardé Ruirui, mais elle s’était contentée de hausser les épaules et faire l’idiote.

Apparemment, elle ne semblait pas le savoir.

Peut-être qu’elle trouvait le sujet intéressant et qu’elle voulait simplement bavarder.

« Wah ~ cette histoire est assez effrayante, tu ne crois pas ? » Derrière moi, Kunisaki ouvrit ses deux bras avec exagération.

Puis, à ce moment,

« Quoi, quoi ? De quoi parlez-vous ? »

« — »

Dès que j’avais entendu cette voix, mon expression faciale avait presque été déformée.

C’est une voix familière que j’entendais depuis la première fois que je m’étais inscrit dans cette école.

« Bonjour ~ Tenka. »

« Bonjour. »

« Bonjour, tout le monde ! »

À part moi, tout le monde salua cette fille — Tenka.

Si cela avait été il y a trois jours, je lui aurais retourné ses salutations sans effort.

Cependant…

« Raika-kun, toi aussi, bonjour ! » Tenka regarda par ici, et elle me salua comme d’habitude.

Je m’étais demandé comment j’étais censé me sentir, maintenant que je connaissais la vérité.

« Aah… bonjour, Tenka, » déclarai-je.

« Eh ~ ! D’une certaine façon, tu sembles léthargique aujourd’hui ? » demanda Tenka.

Tenka rit innocemment.

Un geste adorable qui procurerait de la joie à ceux qui en seraient témoins.

En la regardant de près, je…

Je vais le massacrer.

{ — Ton hobby est foutu, tu sais ?}

Tu te trompes.

Aujourd’hui, c’était le troisième jour après depuis que j’avais appris la véritable identité de Tenka.

Je n’avais pas encore repris le contrôle total de moi-même…

Cependant, il semblerait que le stupide combat d’hier soir ait été quelque peu efficace pour réduire mon stress. Mes émotions étaient maîtrisées plus que ce à quoi je m’attendais.

En parlant avec Balor, je pourrais créer une occasion de me distraire.

Néanmoins, je devais dès que possible mettre sous silence mon intention presque écrasante de tuer.

 »... »

De toute façon, j’aurai ma revanche.

Jusqu’à ce que ce moment arrive, je ne pouvais pas laisser les autres savoir que Tenka était Zeus.

C’est parce que Tenka tuera tout le monde une fois que son identité en tant qu’apothéose divine était exposée.

Je devais tenir compte de la sécurité des autres si je voulais me venger.

C’est très frustrant, mais on ne peut rien y faire.

En fin de compte, je vais pouvoir effacer ma rancune, c’est sûr.

C’est pourquoi je vais continuer ma routine quotidienne comme d’habitude.

« Je vais bien. C’est juste que je ne suis pas une personne du matin, contrairement à Kunisaki, » répondis-je.

« Vraiment ~ ? » répondit-elle.

« Oh, insinues-tu que je suis un simplet ? » demanda Kunisaki.

Je m’étais excusé auprès de Kunisaki qui protestait.

En nous regardant, Tenka avait éclaté de rire, et avait rapidement déplacé son regard vers Ruirui.

« Alors ? De quoi parliez-vous ? » demanda Tenka.

« Eh bien ~, tu vois ~, » à la demande de Tenka, Ruirui recommença son histoire.

Et puis, doucement, la porte d’entrée de la classe s’était ouverte.

« Ah ! Bonjour ! … veuillez retourner à votre place. » Celui qui était entré était notre professeur principal, Kushigenoki.

En même temps que son visage endormi, tout en bâillant, il commença à écrire sur la feuille de présence.

Il se dirigea lentement vers son bureau.

Puis, il avait attendu que tous les étudiants retournent à leur place… plutôt, il était juste debout devant, endormi.

« Nn ~ ah ~… avant de prendre les présences d’aujourd’hui, j’ai quelque chose à dire à tout le monde, » déclara Kushigenoki.

Tout en caressant sa barbe, Kushigenoki regarda la classe.

« En fait, il a été signalé que de nombreux étudiants ne retournent pas à leur dortoir récemment. J’en ai entendu parler à la réunion d’aujourd’hui, » déclara Kushigenoki.

« ! »

J’avais été choqué d’entendre l’annonce de Kushigenoki.

En d’autres termes, c’était probablement les mêmes cas de disparition dont Ruirui venait de parler.

« Vous le savez déjà, il est interdit de sortir la nuit… vous devez même vous faufiler entre les gardes, donc vous feriez mieux de ne pas sortir la nuit. En plus, il n’y a même pas de magasin ouvert à cette heure-là, alors pourquoi s’embêter ? » Kushigenoki continua de parler avec somnolence.

Comme les rumeurs s’avéraient être réelles, je commençai à demander à l’intérieur de ma conscience.

Que penses-tu de ces disparus, Balor ?

{ — Rien, je m’en fiche.}

Je me fiche de tes pensées personnelles. Je veux juste savoir si c’est lié à la guerre des représentants ou non.

{ — Oh, cette rumeur.}

« Uhihihi, » Balor ria bizarrement.

Comme d’habitude, son rire dérangeait vraiment les autres.

{ — Avant cela, dis-moi ce que tu en penses, Raika.}

Voyons voir…

Cette école était située sur une île isolée.

Il n’y avait presque aucun moyen pour les étudiants de sortir de l’île autre que la remise des diplômes.

D’ailleurs, l’Organisation de gestion des sacrements avait les yeux partout dans cette île.

De plus, pour faire des achats sur cette île, le seul moyen disponible était d’utiliser les crédits émis par l’école.

Les crédits étaient ajoutés chaque mois au portefeuille électronique de chaque étudiant, et il était facile pour eux de retracer chaque transaction.

En suivant l’historique des transactions des étudiants, l’Organisme de gestion des sacrements pouvait facilement retracer leurs allées et venues.

Mais si le contraire se produisait, il était compréhensible qu’ils ne soient pas capables de retrouver les étudiants.

En d’autres termes, les étudiants manquants ne dépensaient pas leurs crédits.

Cela signifie qu’ils n’avaient pas acheté de repas ou de boissons.

Combien de jours un étudiant ordinaire pouvait-il survivre sur cette île isolée, alors qu’il n’avait plus accès à la nourriture, les vêtements et un abri… ?

Il était difficile de croire que les élèves allaient disparaître de leur propre gré.

Le seul cas crédible était qu’il y avait un facteur externe.

Le problème était de savoir si le facteur externe est lié à la guerre représentative ou non…

La possibilité que ces cas de disparition soient liés à l’actuelle guerre représentative est peut-être d’environ 60 %.

{ — Ce n’est pas si haut, mais ce n’est pas si bas non plus. Un nombre subtil.}

La probabilité que ce soit les œuvres des Dieu10 reste la plus élevée, mais il ne fait aucun doute qu’il y a encore d’autres suspects.

{ — Hmm ?}

L’organisation de la gestion des sacrements.

Comme ils gèrent toute l’île, c’est une tâche facile pour eux d’effacer un ou deux élèves sans laisser de traces.

{ — C’est surprenant. Je n’ai jamais pensé que tu douterais de ton prochain.}

Ils ne sont pas dignes de ma sympathie puisque c’est eux qui organisent la guerre représentative.

Je n’avais toujours pas de preuve définitive.

Pour l’instant, j’allais juste les garder en tête comme un des suspects possibles.

Alors, quelle est ton opinion sur cette question ?

{ — Hmm ? Je ne sais pas. Si c’était moi, je ne ferais que kidnapper les dames et faire des trucs, mais je me demande ce que fait le coupable dans cette affaire.}

Espèce de salaud, je ne te demande pas d’avoir cette réponse idiote.

J’avais ignoré les blagues débiles de Balor, ce qui avait eu pour effet d’interrompre notre conversation.

Avant que je ne le remarque, Kushigenoki avait arrêté de parler et la classe était terminée.

« Fuuh… »

Pour l’instant, rassemblons d’abord quelques informations supplémentaires sur cette affaire de disparition.

Si cela s’avérait être un travail d’apothéose divine,

Alors il devait y avoir une raison.

Si je pouvais comprendre leur but, alors je pourrais trouver un moyen d’y faire face.

Bien qu’il n’y ait aucune garantie que j’apprenne quoi que ce soit, il n’y avait aucun mal à enquêter un peu.

En établissant mon plan d’avenir, j’avais commencé à me préparer pour la première leçon.

***

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