Chapitre 260 : La fin de la guerre et la situation d’urgence dans le Royaume d’Augusta
« Que s’est-il passé, mon mari ? »
« J’ai été contacté par Fenrir il y a peu de temps. Elle m’a dit que le Roi-Démon, Cayenne, est apparemment mort. »
« Quoi !? Es-tu sérieux ? … je comprends pourquoi tu agissais comme ça tout à l’heure. »
« Je n’ai pas encore entendu tous les détails, mais apparemment l’une des Bêtes divines l’a vaincu… »
« Je vois… C’est pourquoi Fenrir t’a contacté en premier. »
Elle savait que j’allais le signaler au roi.
Après avoir confirmé que personne ne nous suivait, j’avais utilisé la [Magie unique — Espace temps] pour arriver instantanément dans la chambre de Sylphide.
« Nous devons appeler Metia… »
Sylphide secoua la tête de façon désagréable et me tira la main.
« C’est bon, je suis là, Myne. »
« Je suis sûr que Père est dans son bureau… » murmura Sylphide en me traînant.
On avait entendu un grand coup sur la porte.
« … Qu’est-ce que… Comment ont-ils su que quelqu’un était à l’intérieur ? »
Sylphide et moi nous étions regardés et nous avions hoché la tête.
Comme nous ne savions pas qui c’était, nous avions décidé de répondre.
« Qui est-ce ? Pouvez-vous être un peu plus silencieux ? »
Sylphide, maintenant légèrement irritée, avait répondu.
« Aah, la princesse, êtes-vous ici pour rendre une visite ? »
Hm ? N’était-ce pas la voix de Metia ?
La façon dont elle parlait semblait indiquer qu’elle ne savait pas que nous étions ici.
Sylphide s’approcha de la porte, l’ouvrit et vit Metia se tenir là.
… Et le capitaine Cecil était là aussi.
« Princesse ! C’est une urgence. S’il vous plaît, allez voir le Roi dès que possible. »
Une autre urgence !? Et en regardant de plus près, il semblerait que le Capitaine Cecil ait une grave blessure au bras droit.
Était-ce lié à ladite urgence ?
« Capitaine Cecil, pourquoi êtes-vous blessé au bras droit ? »
« Pour l’instant, veuillez vous dépêcher de rejoindre le roi. »
Je fis un signe de tête, puis je pris Sylphide par la main avant de courir vers le bureau du roi.
Quand nous étions arrivés au bureau, Sylphide cria en frappant à la porte.
« Père, c’est moi. Sylphide, j’ai entendu dire qu’il y avait une urgence. »
Elle ouvrit la porte sans attendre de réponse.
… Ce que nous avions vu, c’était le roi et Morgue qui étaient en pleine discussion tout en nous regardant avec une expression stupéfaite.
« Hé, Sylphide, pourquoi agis-tu comme ça ? Sois un peu plus féminine. Tu sais que tu es mariée… Vas apprendre d’Aisha ou de Lady Sasha Lion. »
Le roi mit ses mains sur ses hanches et réprimanda Sylphide.
« Mettons cela de côté, tu es venu au bon moment, Myne. »
« Votre Majesté, nous avons entendu dire qu’il y avait une urgence ? Que s’est-il passé exactement ? »
Mon histoire était importante, mais étant donné les blessures du Capitaine Cecil, il valait mieux donner la priorité à cela.
« Pour être honnête… un monstre mystérieux est apparu dans notre capitale… Non, il n’est pas du tout sûr qu’il puisse être appelé un monstre… »
Eeeh ? Il y a un monstre dans la capitale !! Les citoyens ne sont-ils pas en danger ? C’est vraiment une urgence.
« Père, à quoi ressemblaient ces monstres ? »
… Le Roi se mit alors à parler.
Sorties de nulle part, 4 statues de pierre apparurent en même temps que des Orcs au centre de la ville.
En s’approchant de ces statues, des Orcs surgirent soudainement des airs.
Les quatre statues avaient engendré un groupe de 4 Orcs, en d’autres termes, 16 Orcs apparurent soudainement au milieu de la capitale.
Mais cela n’expliquait pas l’énorme agitation.
La deuxième équipe de chevaliers de Konoe, dirigée par le capitaine Cecil, s’y était rendue, mais comme tout le monde le sait, les Orcs sont assez forts. C’est un monstre qui se classe au rang C et qui nécessite de multiples aventuriers pour le vaincre.
Étant engagés dans une bataille aussi soudaine, les Chevaliers s’étaient battus, et le Capitaine Cecil avait subi une profonde blessure.
Actuellement, les Chevaliers dirigés par mon beau-frère s’y rendent pour réprimer la situation.
… Cependant, les mystérieuses statues de pierre restaient dans la capitale.
« De si étranges statues de pierre… »
C’était comme trouver une statue de pierre en forme de gobelin, ainsi que des gobelins autour d’elle.
« Je suis désolé de toujours compter sur toi, mais j’aimerais que tu me prêtes ton pouvoir pour nous débarrasser de ces statues de pierre. Aah, et pourrais-tu demander à Fenrir de vérifier leur identité. »
« À propos de ça, Roi, la raison de ma présence ici est aussi un rapport de Fenrir… »
J’avais regardé le Roi avec sérieux et j’avais rapporté ce que Fenrir m’avait dit.
« Qu’est-ce que c’est ? Je ne veux plus entendre de mauvaises nouvelles… »
« Non, ce n’est pas ça. Je pense que c’est une bonne nouvelle. »
« Alors, qu’est-ce que c’est ? »
Le Roi s’était assis sur sa chaise avec une expression soulagée.
« À ce propos… Apparemment, le Roi-Démon Cayenne est mort des mains d’une Bête Divine. »
« Quoi ? Es-tu sérieux ? C’est en effet une bonne nouvelle, mais comment est-ce arrivé soudainement ? »
« Je ne connais pas encore les détails, mais je compte aller rencontrer Fenrir dans un futur proche pour avoir des réponses. »
Le Roi se leva à nouveau et me chuchota à l’oreille.
« Je te laisse faire. Fais-moi savoir dès que tu as compris quelque chose. »
« Je comprends ! Je vais maintenant me renseigner sur les statues de pierre. »