Chapitre 2 : Un aperçu du secret
Partie 2
Au moment où quelque chose lui avait touché le dos, son corps avait bougé de manière automatique.
Il était encore à moitié endormi, mais son corps avait eu le réflexe de bloquer l’intrus.
Effectuant un verrou de bras, il avait poussé l’intrus contre son lit. Dans cette position, quelle que soit la force de l’adversaire, il ne pouvait pas se déplacer facilement. Dans le pire des cas, il pouvait facilement se déboîter l’épaule.
Le bras était mince. La peau qu’il touchait ne ressemblait pas à celle d’un homme. Il pouvait sentir une odeur légère et agréable dans les cheveux. L’obscurité rendait impossible de voir la silhouette, mais on aurait dit que c’était une fille.
« Bon sang, Yaya ! Combien de fois dois-je te dire de ne pas te faufiler dans mon lit ! » s’écria Raishin.
« Raishin !? Une attaque de nuit !? Est-ce la mégère !? » En entendant la voix de Raishin, Yaya répondit en venant en bondissant… du lit d’en face.
« … Hein ? »
Alors, qui était la fille bloquée par la prise de Raishin, frappant le lit dans la douleur ?
« Attends un instant Raishin ! Je vais allumer la lampe maintenant ! » déclara Yaya.
« Attends, Yaya. N’apporte pas la lumière ici, » ordonna Raishin.
Avant qu’il n’ait pu terminer, la lampe avait été allumée.
La lumière rouge de la flamme dans la lampe avait jeté une ombre sur deux choses.
Libérant des larmes de la douleur en raison de la prise de soumission, il y avait une jeune fille aux cheveux de perle.
Et faisant des allers et retours nerveux, il y avait un chien-loup à la fourrure noire.
Yaya avait laissé tomber la lampe présente dans ses mains. Une petite braise avait frappé le bord du lit, le brûlant légèrement, mais personne n’avait dit un mot.
Brisant le lourd silence, Yaya avait parlé en premier.
« Qu’est-ce que cela signifie, Raishin… ? Tu ne laisses pas Yaya entrer dans ton lit… mais tu laisses d’autres femmes le partager avec toi… et tu vas même jusqu’à te coucher dessus… ! » déclara Yaya.
« Attends ! Comment peux-tu même sauter à ce genre de conclusion ? » demanda Raishin.
Les cheveux noirs de Yaya se tortillaient. Ses yeux étaient grands ouverts. La lumière de la lampe sur le sol illuminait son joli visage, la faisant ressembler à une apparition vengeresse. C’était un spectacle terrifiant.
« Calme-toi ! Ce n’est qu’une autre tentative d’assassinat. Essaie juste de t’en souvenir. Même toi, tu essayais de te faufiler dans mon lit pour me tuer les premières fois, hein ? » déclara Raishin.
Quelque chose de dur se pressait contre son genou. Repérant « quelque chose » à sa taille, Raishin fut violemment soulagé. L’ayant arraché, il l’avait tendu à Yaya pour qu’elle le voie.
« Regarde Yaya ! Cette fille portait un couteau sur elle. C’était après tout une tentative d’assassinat ! C’est pour ça qu’elle s’est faufilée ici ! » déclara Raishin.
« Euh… Ce couteau… » À moitié en larmes, mais avec une voix forte, Frey avait réussi à dire quelque chose — quelque chose d’inutile. « Si tu décidais de rejeter ma confession… J’allais me trancher la gorge avec… »
« Ne mens pas ! Même pour plaisanter, ça va trop loin ! » déclara Raishin.
De grosses gouttes de larmes tombèrent des yeux de Yaya lorsqu’elle commença à renifler.
« Att… attends une minute, OK ? C’est un piège digne de Zhuge Liang… OK ? » déclara Raishin.
Un instant plus tard, un cri d’angoisse avait retenti dans les dortoirs en forme de tortue au milieu de la nuit.
« Fermez-la, Raishin ! Quelle heure pensez-vous qu’il soit ? »
Quelques minutes à peine s’étaient écoulées avant qu’un homme en bonnet de nuit n’arrive sur les lieux.
Sa conscience s’estompant, Raishin était extrêmement heureux de l’arrivée rapide du responsable des dortoirs.
merci pour le chapitre