Chapitre 4 : Le périple du héros
Table des matières
***
Chapitre 4 : Le périple du héros
Partie 1
« Cet endroit est l’hyperborée… c’est ça ? »
« Hmm. C’est mon cher pays natal. »
C’était une conversation juste après leur arrivée dans le nouveau monde mythologique.
Cassandre fut conduit par le dieu du Soleil Apollon dans ce monde de mer et d’îles.
La mer qui entourait Troie, sa ville natale, était la mer du sud d’une couleur azur. L’eau de mer était transparente et bleue, et lorsque l’été arrivait, l’endroit était exposé à une lumière solaire intense.
En revanche, le bleu de l’océan d’Hyperborée était profond.
Cela semblait être le début de l’été, mais la lumière du soleil était beaucoup plus douce que dans le pays natal de Cassandre.
« Le pays situé au-delà du vent du nord — . J’ai entendu des rumeurs plusieurs fois, » déclara Cassandre.
Le dieu du Soleil et Cassandre étaient sur l’océan quand ils avaient eu cette conversation.
Ils montaient sur une calèche tirée par des cygnes et regardaient la mer d’Hyperborée en voyageant dans le ciel. À mi-chemin, il y avait aussi des moments où ils voyaient des petites îles et des archipels.
« Il y avait des gens qui disaient que l’hyperborée était un paradis de printemps éternel, mais il y avait aussi des gens qui l’appelaient une terre pauvre située à l’extrémité du nord. Laquelle est la bonne ? » demanda Cassandre.
« Les deux font partie de la vérité. Mais ils ne sont pas non plus exacts, » Apollon répondit à la question et forma un sourire de ruffian.
Puis, il souleva l’arc argenté qui était appuyé contre l’arrière du char. Il invoqua une flèche de lumière et fixa l’océan lointain.
« C’est le bon moment, je viens de trouver ça. Princesse, je vais vous présenter un spectacle, » déclara Apollon.
Apollon avait tiré la flèche juste après avoir dit ça.
La flèche de lumière dessina un grand arc de cercle et tomba à la mer.
Juste après ça, la surface de la mer où la flèche était tombée monta rapidement.
L’eau de mer montait — cela n’était pas ce qui s’était passé. Étonnamment, une terre s’était soudain créée sur la mer où il n’y avait rien avant !
« Bonté divine !? » s’écria Cassandre.
Cassandre avait été impressionnée du fond du cœur.
Au début, le terrain n’avait que la taille d’une seule maison.
Mais, il était en pleine expansion. La terre qui était soudainement apparue sur la mer s’étendit en un clin d’œil et quand elle s’en était rendu compte, c’était déjà devenu une véritable île.
En outre — .
La verdure se répandait à la surface de l’île qui n’était au début que sol et roche.
D’une manière incroyable, les plantes poussaient les unes après les autres et les fleurs fleurissaient aussi abondamment. Le temps qui s’écoula entre le tir d’Apollon et l’achèvement de l’île fut très court.
Il n’avait même pas fallu le temps de consommer une petite bougie allumée jusqu’à la fin…
« C’est la première fois que je suis témoin de ce genre de mystère divin de près comme ça ! » déclara Cassandre.
« Je suppose que oui. Quelque chose comme ça n’arrivera pas si souvent ailleurs qu’en Hyperborée, » répondit Apollon.
« Je vois ! » déclara Cassandre.
Cassandre était excitée. Apollon rit malicieusement.
« Fufufufufufu. Descendons sur l’île, » déclara Apollon.
Les cygnes qui tiraient le carrosse battirent élégamment des ailes et descendirent en douceur.
Et ainsi, ils avaient commencé à se promener sur l’île qui venait d’être créée.
C’était un champ magnifique où les fleurs fleurissaient abondamment. Il y avait une forêt débordante de verdure. Des prairies où soufflait un vent agréable. Les oiseaux volaient, et on voyait aussi des animaux comme des cerfs, des bisons, des singes.
Apollon et Cassandre se promenaient dans un tel paysage.
Le dieu du Soleil qui marchait devant semblait chercher quelque chose. Il regardait souvent à distance.
« Oo, le voilà, » Apollon avait dit cela quand ils étaient arrivés jusqu’à une colline qui faisait face à la mer.
Il y avait deux buffles devant son regard. Ils avaient tous les deux avec une fourrure dorée et une face terriblement mignonne. Leur physique était aussi exceptionnellement grand.
Un seul des buffles ne pourrait pas être contenu dans une petite maison.
Les buffles qui brillaient d’or — . Cassandre les regarda avec fascination et elle soupira d’admiration. « Ces buffles sont sans aucun doute des bêtes sacrées à l’histoire remarquable. Ils descendent peut-être des dieux. Quels beaux enfants ! »
« En effet. Ils sont dignes d’être les “animaux du sacrifice”, » déclara Apollon.
« Hein ? » s’exclama Cassandre.
Deux flèches de lumière avaient soudainement été tirées.
Les deux taureaux d’or tombèrent avec un bruit sourd dû aux flèches qu’Apollon avait tirées. Ils avaient tous les deux une flèche plantée dans leur cou épais.
Cassandre courut vers eux, paniqué. Elle regarda les buffles.
L’un d’eux était mort. L’autre respirait encore, mais il n’y avait pas de vitalité dans ses yeux et même maintenant ses paupières allaient se fermer.
Il n’y avait aucune chance que le dieu du soleil qui était un tireur de longue distance puisse rater sa cible. Il ne l’avait pas tué instantanément exprès.
Cassandre leva le visage et fixa du regard le beau jeune homme qu’elle avait servi comme prêtresse.
« Seigneur Apollon, comment pouvez-vous faire ça ? » demanda Cassandre.
« Ce n’est pas grave. Ces deux-là sont morts comme “sacrifice”. Ils ont été élevés pour le devenir, » répondit Apollon.
Apollon échappa avec élégance aux critiques de la princesse.
L’endroit où les buffles d’or étaient tombés se situait sur une colline, et puis il y avait une falaise qui faisait face à la mer juste à côté.
Apollon marcha aussi jusque-là et, le premier, il souleva de ses deux mains — le buffle d’or mort. C’était un exploit de force qui n’était possible que grâce à la force physique d’un dieu.
*Ploff* Le son du cadavre du buffle sacré qui tombait à la mer se fit entendre.
Et puis, un peu de temps s’était écoulé —
« Eeh !? » Cassandre avait été choqué une fois de plus.
Le cadavre du buffle d’or qui dérivait dans la mer s’était soudainement mis à gonfler et il était devenu une terre. Au début, c’était aussi grand qu’une terre pour un château. Cependant, il se développait rapidement et continuellement — .
En peu de temps, c’était devenu une splendide « île »…
La surface de l’île, qui n’était que sol et roches, avait immédiatement eu des fleurs et des arbres qui poussaient.
Ainsi — .
Juste à côté de l’île qui avait été créée à partir de la flèche d’Apollon, une autre île était née de la même flèche et du cadavre du taureau doré. Elle était devenue pour ainsi dire des « îles jumelles ».
« D’ailleurs, la flèche que j’ai d’abord tirée… a aussi tué un “animal de sacrifice” qui erre dans la mer, » déclara Apollon.
« Animal de — sacrifice… ? » demanda Cassandre.
« Hmm. Celui-ci deviendra comme ça aussi, » déclara Apollon.
L’autre taureau doré, celui qu’on avait intentionnellement laissé en vie, Apollon le souleva devant une Cassandre emplie de doute. Il avait comme prévu lancé le bison dans la mer depuis la falaise.
Pendant que la princesse de Troie regardait, le taureau sacré mourant dériva futilement dans la mer.
« Ce bison dérivera dans la mer, et quand il finira par mourir — une terre sera créée à partir de ce cadavre. Princesse, ce monde rempli de désespoir est en train de s’agrandir comme ça, » déclara solennellement Apollon.
Après cela, il avait récité des paroles un peu étranges en hommage au buffle qui s’en allait. « Animaux, vous pouvez embarquer avant moi. Je ne vous ferai pas attendre longtemps. J’irai aussi là-bas dans moins d’une centaine de jours. Nous commencerons la cérémonie au fond de la terre sombre… »
Embarquer ? Cérémonie ?
Cassandre pencha la tête face aux paroles du dieu du Soleil enveloppé de mystère.
.
C’est ainsi que commença leur voyage en Hyperborée.
Quand Apollon quitta les îles jumelles, il siffla.
Puis, un grand navire vint de la mer au-delà.
C’était un beau voilier. De plus, l’étrave était décorée d’un cygne et même les côtés du navire étaient pourvus d’une sculpture modelée d’après les ailes du cygne. Tout le cadre du bateau était peint en blanc.
Même s’il n’y avait pas d’esclave pour déplacer le bateau, il avançait tout seul.
« Viens, on y va. À partir d’ici, je m’embarquerai sur le “chemin pour devenir un héros”. Nous allons chercher des animaux de sacrifice et les chasser pendant un moment, » Apollon déclara ça alors qu’ils mettraient les voiles.
Cassandre fixait souvent la mer au cours du voyage.
Parfois — il y avait des choses qui dérivaient dans la mer.
Par exemple, il y avait de beaux et grands bisons, cerfs, chevreuils, chevaux, et ainsi de suite. Tous débordaient de majesté telle des bêtes sacrées. Ils étaient tous mis à mort.
Ainsi, Apollon portait le coup de grâce chaque fois qu’ils voyaient l’un de ces animaux.
Leur cadavre se transformait toujours en île à une vitesse étonnante. Il n’y avait pas une seule exception.
« Les animaux du sacrifice donnent naissance à la terre…, » Cassandre ruminait les paroles du dieu du Soleil.
Cependant, il éviterait la question même si elle lui demandait plus de détails. La princesse de Troie était guidée par sa curiosité inhérente et essayait de trouver la réponse au mystère.
« Tous les animaux morts en mer ne sont pas tous beaux…, » murmura Cassandre.
Parmi les animaux qui étaient apparus, il y avait aussi ceux dont l’apparence était complètement l’opposé de la beauté.
Par exemple, un monstre comme une chenille avec un torse trop court et mille pattes. Par exemple, quelque chose qui ressemblait à une masse de viande molle et flasque…
Mais, si elle parlait du ratio, alors le « taureau » serait celui qui apparaîtrait le plus.
Cassandre était convaincue. Il en était de même dans le sanctuaire de Troie-Grèce. Le taureau était souvent sacrifié aux dieux comme offrande, ils apparaissaient aussi parfois sur le monde inférieur comme avatar d’un dieu.
Pour ainsi dire, le taureau était la bête sacrée parmi les bêtes sacrées.
De plus, la chasse d’Apollon n’était pas seulement pratiquée en mer.
Lorsque le navire-cygne atteignait automatiquement une île, le dieu du Soleil Apollon débarquait avec Cassandre.
Ils s’envolaient après ça dans le ciel en utilisant le char à cygne et trouvaient l’animal de sacrifice avant qu’Apollon ne le tue avec son arc.
La suite était connue. Apollon lançait le corps à la mer et créait ainsi une nouvelle île — .
Une telle scène avait aussi souvent été vue par les humains. Cette hyperborée n’était pas du tout vide, le nombre d’humains vivant tranquillement sur une île n’était pas rare.
Et puis, Apollon qui volait partout sur sa calèche se démarquait.
Naturellement, les gens se rassemblaient aussi comme spectateurs.
Quand ils virent la grande activité d’Apollon, la plupart des gens d’Hyperborée se prosternèrent.
« Celui qui agrandit la terre ! »
« Celui qui un jour apportera le feu et la lumière ! »
Le peuple s’agenouillait et vénérait Apollon avec ce genre de titre honorifique. Alors — .
Lors que cela arrivait, le dieu rayonnant riait de bon cœur et parlait avec éloquence. « Hahahahahaha. En effet, c’est moi qui étends la terre, l’enfant du feu et de la lumière envoyé par le ciel, le roi élu. Peuple d’Hyperborée, suivez-moi ! »
Il répétait ce discours partout où il allait.
Le navire-cygne d’Apollon s’était ainsi rempli d’Hyperboréens.
Les gens qui n’arrivaient pas à s’y installer naviguaient à bord de petit navire et suivaient le navire d’Apollon. Quand un jour, alors que c’était devenu une flotte de près d’une centaine de navires — .
Leur chef, Apollon, déclara soudain. « Alors, il est temps… allons à notre première destination… afin de le dire à tout le monde. Après cela, je réaliserai la dernière exploration et je ramènerai — la flamme sacrée et la lumière sacrée ! »
« OOOOOOOOOOOH ! »
« Ô celui qui ramènera la lumière ! »
« Gloire à celui qui ramènera la lumière ! »
Le navire-cygne qui se tenait à l’avant de la flotte avait changé de route pour aller vers l’ouest.
Recevant la proclamation du dieu du Soleil, les individus se trouvant dans la flotte d’Apollon acclamèrent bruyamment ensemble.
.
Maintenant — . Même dans la flotte d’Apollon qui était devenue une grande famille, Cassandre obtenait un traitement spécial en tant qu’« assistante de celui qui agrandit la terre ».
Elle avait été traitée avec courtoisie par tout le monde et respectée.
Cassandre avait aussi de la curiosité. Elle s’était mêlée aux gens d’Hyperborée tout en parlant avec désinvolture de toutes sortes de choses dont elle voulait en savoir plus. Ils vénéraient Apollon comme un « dieu transportant le soleil », même s’ils ne considéraient pas vraiment cet attribut comme très important. Plutôt,
« Celui qui étend la terre… les gens le vénèrent comme un héros qui possède ce titre. »
Elle se demandait quel genre de dieux et de religion existait en Hyperborée.
Cassandre était souvent vexée la nuit où elle était seule.
« Ah. Si seulement j’étais intelligent comme Riona-sama, je pourrais enquêter plus vite ! » murmura Cassandre.
Elle voulait essayer d’en savoir plus à ce sujet, mais…
Cette nuit-là, le navire-cygne s’approcha d’une île et jeta l’ancre. L’arrangement était de passer la nuit ici et de naviguer ensemble le matin.
Les gens qui se trouvaient à bord du vaisseau-cygne dormaient.
Apollon partit à la chasse nocturne. Il semblait qu’il y avait aussi un animal de sacrifice ici.
Et puis, Cassandre qui s’était couchée seule tard le soir — s’était tranquillement échappée du navire-cygne.
Beaucoup de petits navires de la flotte d’Apollon étaient amarrés sur le rivage voisin. Les gens étaient descendus des navires avec leur famille et avaient dressé des tentes où ils dormaient à l’intérieur.
Cassandre se mit à la recherche d’un petit bateau pratique.
« Je suis curieuse de savoir où vont le Seigneur Apollon et ces gens, » elle marmonna seule tout en alimentant sa détermination et son courage. « Ce soir, c’est la meilleure chance ! »
Bien sûr qu’elle voulait s’échapper. Elle voulait voler un petit navire et s’échapper après avoir été la captive du dieu du Soleil Apollon. Elle voulait retourner auprès de Rokuhara Ren quoiqu’il arrive. Si c’était impossible, elle se rendrait au palais de Troie — .
Elle portait une cape grise à capuchon tout en tenant un sac à la main rempli de ses bagages.
Elle portait une canne en bois, non pas pour soutenir ses jambes et sa taille, mais comme arme pour se protéger. Ses préparatifs de voyage étaient en ordre.
« Princesse Cassandre. »
« … !? »
Le dieu qui ne devrait pas être ici l’avait appelée. Cassandre avait été surprise.
En regardant là, il y avait une souris grise près de ses pieds. C’est vrai. Ce petit animal était aussi le messager divin d’Apollon comme le cygne et le loup.
Apollon avait dû la laisser à ses côtés pour veiller sur elle.
La petite souris annonça solennellement avec la belle voix du dieu du Soleil. « Ce sera le point culminant de notre voyage à partir d’ici. Ne vas-tu pas en être témoin ? »
« Est-ce que ça va être inutile… même si je m’échappe comme ça ? » demanda Cassandre.
« Bien sûr que oui. Je ne t’arrêterai pas si tu veux jouer au chat et à la souris. Cependant, le mieux que tu peux faire sera de te faire capturer immédiatement une fois de plus, » déclara Apollon.
« Compris…, » Cassandre avait renoncé à contrecœur à s’enfuir.
La volonté du dieu du Soleil résidant à l’intérieur de la souris avait informé la jeune fille qui avait laissé la force quitter ses épaules.
« J’ai l’intention de te faire travailler encore une fois. J’espère que tu accompagneras cet Apollon jusqu’à la fin de ce voyage ! » déclara Apollon.
***
Partie 2
Le navire-cygne était finalement arrivé jusqu’à une grande île.
C’était la plus grande île parmi les îles qu’ils avaient visitées jusqu’à présent. De plus, il y avait une ville sur le rivage.
Même du point de vue de Cassandre qui était née dans une grande nation comme Troie, cette ville était assez « prospère ». Les gens qui y vivaient et le nombre de maisons étaient aussi importants.
Lorsque la flotte d’Apollon qui comptait plus d’une centaine de navires débarqua, les habitants de la ville furent stupéfaits.
Ils se demandaient si cette flotte était un groupe de pirates ou si les gens faisaient irruption avec le désir de migrer ici.
Ils se mirent sur la défensive et regardèrent les gens de la flotte avec suspicion, mais — l’Apollon radieux jeta le grand corps d’un beau taureau sacré par-dessus le navire-cygne.
C’était un animal de sacrifice qu’il avait capturé auparavant.
Le dieu tireur avait immédiatement tiré sa flèche d’argent et il avait percé le cou du taureau sacré.
Ainsi, une nouvelle « île » avait été construite juste devant la ville balnéaire…
C’est là aussi qu’Apollon avait « étendu le territoire ». Le dieu du Soleil fut immédiatement accueilli comme un héros et les gens de la flotte furent également accueillis chaleureusement.
« Après cela, je me dirigerai vers “l’au-delà des ténèbres”, et je ramènerai le “feu et la lumière”… J’amènerai n’importe qui qui voudra venir avec moi. Qui accompagnera cet Apollon dans ce grand voyage ? » demanda Apollon.
Les habitants de la ville avaient répondu à l’annonce d’Apollon avec jubilation.
D’ici, ils ne passeraient pas par la mer ou le ciel, mais par la terre — . Le beau dieu du soleil l’avait dit et il était monté dans son carrosse de cygne avec Cassandre.
Puis, les habitants de la ville avaient immédiatement rassemblé près de deux cents chevaux.
De plus, ils préparaient également sept ou huit calèches. Tout le monde s’était divisé entre ces moyens de transport et avait suivi le carrosse qu’Apollon utilisait.
De plus, par rapport au char de Troie, les chariots d’Hyperborée n’étaient pas sophistiqués.
Les roues avaient la forme d’un disque. Elles avaient été créées en assemblant des planches de bois. Il y avait même des chariots qui n’utilisaient que des rondins comme roues.
L’intérieur de la roue dans le pays natal de Cassandre était creux.
Il utilisait ce qu’on appelait des rayons sur Terre. Cassandre, qui s’intéressait beaucoup à l’automobile, montait aussi des bicyclettes au Japon et apprenait beaucoup à les conduire.
La vitesse du chariot est aussi à l’intérieur par rapport à Troie…
Elle avait pensé au minitruck sur la Terre tout en continuant le voyage.
En fin de compte, le nombre de personnes accompagnant le dieu du Soleil avait gonflé en une grande foule qui se composait de plus de 300 personnes.
Le char d’Apollon s’avançait aussi très près du sol, les deux cygnes le tirant. Cassandre était secouée sur le char en demandant. « Seigneur Apollon, où allons-nous !? »
« Tu comprendras bientôt. Tu n’as pas besoin d’y penser maintenant, » Apollon avait tenu les rênes en évitant comme d’habitude la question.
Ainsi le groupe du dieu du Soleil se précipitait à travers la terre. Beaucoup de chevaux et de calèches s’approchaient, tout comme toute une tribu équestre en quête d’une nouvelle terre commune.
Le nombre de personnes qui montaient à cheval sans selle était également assez élevé. Cassandre l’avait remarqué.
« Les gens d’Hyperborée sont les mêmes que nous, de Troie, ils sont doués pour manipuler les chevaux n’est-ce pas… ! » déclara Cassandre.
Par une heureuse coïncidence, la prairie était vaste et le voyage à cheval était agréable.
Finalement, ils avancèrent d’environ une demi-journée vers l’ouest et finalement Apollon proclama de sa belle voix. « C’est l’entrée des “ténèbres”. L’accomplissement de mon grand exploit est proche ! »
Sur la surface rocheuse entre les montagnes, il y avait — une grotte qui s’ouvrait largement.
C’était un grand trou dans lequel même quatre ou cinq chariots pouvaient entrer côte à côte.
Le char de cygnes d’Apollon entra directement. Après lui, les gens d’Hyperborée continuèrent après lui sur leurs charrettes et leurs chevaux.
C’était vraiment bosselé à l’intérieur de la grotte.
Cependant, il y avait un chemin que même les calèches pouvaient emprunter d’une manière ou d’une autre. Le sentier semblait indiquer que des gens ou des animaux venaient et passaient souvent par ici —
Cassandre pensa cela et soudain, elle ressentit une vague appréhension. Aller et venir ? On peut vraiment… venir et passer par ici ?
Les gens qui empruntent ce chemin ne seraient-ils pas incapables de revenir du tout ?
L’angoisse montait dans la poitrine de Cassandre. Ce serait génial si cela se terminait par une simple anxiété, mais si c’était une révélation que son instinct spirituel de prophétesse et de prêtresse lui donnait — .
Elle sentit à nouveau un frisson glacial.
Parce qu’ils étaient à l’intérieur d’une grotte, il faisait terriblement froid.
Bien sûr qu’il faisait noir. Tout le monde ne comptait que sur la torche qu’ils avaient allumée.
Cependant, Apollon, qui se tenait debout à l’avant, n’était baigné d’aucune lumière.
C’était compréhensible. Alors qu’il était un dieu du soleil et un dieu de la lumière, il était une existence qui était décrite comme « comme les ténèbres de la nuit ».
D’après l’un des éloges funèbres d’Apollon — .
La déesse Leto avait eu des rapports sexuels avec le dieu principal Zeus et était tombée enceinte. La déesse Héra, qui était l’épouse légale de Zeus, s’emporta et elle déclara : « Je ne te permettrai pas de donner naissance à ton fils sous le soleil ». Leto se cacha sous l’île de Délos et donna naissance à l’éclatant Apollon et à la déesse de la lune Artémis…
Il y avait aussi un conte curieux. La déesse Leto avait été transformée en louve.
Après avoir dérivé d’Hyperborée jusqu’à l’île de Délos sous la forme d’un loup, elle avait donné naissance à des jumeaux de soleil et de lune sous terre…
En tout cas, Apollon était un dieu né dans les profondeurs de la terre.
Et puis Apollon sur son char fredonna. « Oo Paean. Oo, oo, Paean. Vous applaudissez tous quand je saisis mon arc argenté. On dit : “Ô officier d’arc et de lyre, tire rapidement ta flèche rayonnante vers le lointain”. Quand il descend au pays de Phyto, tous crient ensemble : “Oo, oo, oo, Paean, celui qui abat le dragon et le serpent” disent-ils… »
Cassandre l’avait remarqué. C’était les paroles de puissance de la protection divine.
C’était une protection divine accordée au peuple qui le suivait. Elle avait éloigné la menace qui pesait sur eux et les avait protégés. Elle avait même fait disparaître leur peur.
Grâce à cette bénédiction, les gens d’Hyperborée ne chancelèrent pas du tout dans les ténèbres.
Ils avaient été transformés en des êtres débordants de courage et de volonté et avaient suivi le dos d’Apollon — .
Mais, ce n’est pas comme si nous rencontrions un danger. Pourquoi le Seigneur Apollon a-t-il récité le sort de la protection divine — ? Non, Cassandre l’avait aussi remarqué.
Son sens spirituel inhérent s’aiguisa progressivement.
Grâce à cela, elle avait pu percevoir — que toute cette grotte débordait d’une odeur étrange. Un parfum terriblement sucré se mêlait à une odeur de pourriture répugnante. Grâce à l’éclatant Apollon qui leur donnait une protection divine, elle ne s’en rendit compte que tardivement.
Par-dessus tout, ce n’est pas le froid qui avait fait frissonner son corps. C’était un miasme.
Si je me souviens bien — Yomotsuhirasaka !
Cassandre l’avait également vécu dans le pays natal de Rokuhara Ren et Toba Riona.
À cette époque, l’entrée du royaume des morts, Yomotsuhirasaka, fut ouverte, et ce miasme s’étendit à toute la région du Kansai au Japon.
Maintenant que j’y pense, le chemin parcouru par le chariot de cygne à travers — est en pente douce vers le bas.
« S-Seigneur Apollon ! Allons-nous vers les profondeurs de la terre, vers Hadès, le royaume des morts !? » demanda Cassandre.
« Oh. Comme prévu de la princesse Cassandre, » L’Apollon radieux affichait ce sourire de ruffian. « C’est comme tu l’as discerné, nous arriverons bientôt au royaume des morts. Par la descente de mon Être, Apollon au royaume des morts, tous les épisodes qui se produiront à partir de maintenant seront rappelés, et transmis à travers les âges sous la forme de poèmes. Je t’ai amenée ici pour le bien de tous ! »
La grotte avait finalement pris fin.
Ils avaient traversé le chemin droit qui était enfermé dans l’obscurité et étaient finalement sortis vers un terrain vague dégagé.
C’était terriblement désolé. Il n’y avait que des terres grises qui continuaient sans fin, et parfois il y avait des montagnes rugueuses qui se dressaient à l’horizon. À part cela, il n’y avait que des arbres fanés. C’était vraiment un paysage sombre.
Le ciel était sombre et de plus il y avait une couleur violette empoisonnée.
Le carrosse de cygnes qu’Apollon et Cassandre conduisaient s’était précipité dans cette terre désolée.
C’était une terre qui présentait un terrain accidenté, donc les roues se cognaient contre les obstacles.
Derrière eux se trouvaient près de trois cents hyperboréens. Ils suivaient à cheval et en calèche. Cette scène ressemblait à la marche d’une armée.
Et puis — .
Il y avait eu une fissure au sol devant ce grand groupe.
Une bête gigantesque était sortie de terre en rampant. Le grand corps qui n’avait pas perdu en taille même contre un château était couvert d’écailles. Des ailes qui ressemblaient à celles d’une chauve-souris étaient présentes dans son dos !
Cassandre cria de peur. « C’est Dragon ! N’est-ce pas un dragon !? »
« Ouais. C’est le retour de mon vieil ennemi Python, » le dieu du Soleil Apollon souriait avec magnanimité, même maintenant.
***
Partie 3
Le dragon maléfique du royaume des morts et le dieu du Soleil Apollon.
Les deux individus avaient commencé à se battre très naturellement. C’était comme si tout cela avait été prédestiné dans une prophétie.
« La lumière devient ! » D’abord Apollon chanta ses paroles de pouvoir.
Puis d’en dessous de lui — une longue et grande colonne de lumière était apparue. Le pilier s’étira rapidement et se tint droit, avec le corps solide du dieu au centre.
Apollon se tenait d’une manière imposante sur le sommet du pilier brillant. Il avait préparé son arc en argent.
Le physique du dieu du Soleil n’était pas très différent de celui d’un humain. Cependant, en ce moment même, celui qui marchait sur la colonne de lumière était dans une hauteur où il pouvait fixer directement le regard des deux yeux du gigantesque dragon maléfique.
Le dragon maléfique du monde souterrain ne se tenait debout qu’avec ses pattes arrière et écartait ses ailes et ses pattes avant.
Il y avait une grande distance entre les deux individus.
Même si un cheval courait à pleine vitesse, il faudrait un certain temps pour franchir la distance.
Naturellement, la lutte devait se faire à l’aide d’armes projectiles — .
« Je vais t’offrir la flèche d’Apollon à longue distance ! » déclara Apollon.
Il plaça une flèche de lumière sur son arc argenté et tira avec bravoure.
La flèche perça la poitrine du dragon maléfique sans la moindre erreur. Bien sûr, vu la taille du corps du dragon, la petite flèche était trop petite. Cependant…
*GouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuN!*
La flèche de lumière qui avait percé la poitrine avait produit une grosse explosion.
Le dragon maléfique goûtait à la chaleur, à l’impact et à une douleur intense. Il ne pouvait pas endurer et s’incliner vers l’arrière.
Mais, il avait immédiatement corrigé sa posture et avait ouvert sa bouche excessivement féroce qui avait des crocs aiguisés alignés à l’intérieur — .
*ooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO-!*
Il hurlait en produisant un son semblable au bruit de tonnerre. La flamme bleue s’était déchaînée en même temps que ce cri. Bien sûr, le but de la flamme était de réduire Apollon en cendres.
En réponse, le dieu du soleil sur la colonne de lumière avait chanté. « Ô rideau de nuit, sois mon armure. »
Autour du pilier lumineux — une brume noire s’enroulait autour de lui.
Ce brouillard avait coupé la flamme. Le dragon maléfique, non intimidé, souffla une fois de plus des flammes bleues. Cependant, le pouvoir protégeant le dieu de la lumière n’avait pas été détruit.
L’obscurité en forme de brume. Le voile des ténèbres recouvrant le dieu rayonnant.
Apollon, dont la protection était solide comme le roc, avait cette fois-ci tiré sa flèche au-dessus de la tête du dragon.
« Écoutez l’écho de l’arc radiant. L’arc d’argent qui libère une réverbération exceptionnelle ! » déclara Apollon.
La flèche de lumière avait cette fois éclaté au-dessus de la tête du dragon.
Des lumières scintillantes flottèrent ensuite dans l’air. La flèche éclata en d’innombrables « grains de lumière » qui tombèrent partout sur le corps du vil dragon.
Juste après, des explosions s’étaient déclenchées successivement.
*Goun — ! Goun — ! Goun — ! Goun — ! Goun — !*
Chaque grain de lumière devint une source d’explosion qui blessa le dragon maléfique. La grande bête du monde souterrain n’avait pas pu endurer et avait une fois de plus hurlé un cri d’angoisse.
*OOOOOOOOOOOOOO-!*
Apollon avait immédiatement tiré rapidement comme s’il faisait pleuvoir une pluie de flèches de lumière. Elles avaient percé les écailles du dragon maléfique.
Voyant cela, les habitants de l’hyperborée qui étaient conduits par lui applaudirent.
« Le dieu rayonnant est magnifique ! »
« L’homme qui agrandit la terre et qui n’a pas d’égal ! »
« L’enfant de feu et de lumière envoyé par le ciel qui sauve ce monde - gloire à lui ! »
« Oo Paean ! Oo, oo, Paean ! »
Les gens d’Hyperborée se rassemblaient juste derrière l’imposante colonne de lumière.
C’était pour qu’ils puissent assister à la bataille d’Apollon de près. Et là, leur roi et leur héros s’approchaient de la victoire.
Peu de temps après, ils commencèrent à chanter un certain hymne à haute voix.
« Oo Paean ! Oo, oo, Paean ! Le dieu qui tire au loin, celui qui guérit les maladies, le protecteur du berger, l’avatar du loup ! Nous nous offrons comme fervent croyant du roi à l’arc d’argent ! »
Au milieu d’un long voyage dans le monde souterrain, Apollon leur accordait parfois son enseignement.
Il leur avait dit que ce n’était rien d’autre que le chant qui lui faisait l’éloge. Les gens d’Hyperborée chantaient comme on le leur avait enseigné, applaudissait et louait le grand exploit du héros.
À l’origine, tout le monde aurait dû mourir il y a longtemps à cause du miasme du monde souterrain.
C’était la protection divine d’Apollon qui avait empêché cela. Ils n’étaient même pas au courant de cela et ils devinrent très enthousiastes et abrutis devant l’affrontement du Dieu et du dragon…
D’un autre côté, seule Cassandre tremblait de peur.
Elle avait pu voir l’avenir. Elle avait vu une conclusion terrifiante. « Tout le monde, non ! »
Elle avait désespérément supplié en tant que prophétesse de Troie. « Retournons à la surface tout de suite ! Passez par le trou avant ça ! Pour l’instant, sur -, il se peut que nous arrivions à temps ! Vite ! Vite ! » Elle avait crié aussi fort que sa voix le lui permettait tout en pleurant.
Mais, les gens d’Hyperborée, tout près, fixèrent Cassandre d’un regard furieux. Tout le monde, jeune ou vieux, homme ou femme.
« Ne dis pas de bêtises, femme ! »
« Tu ne pries même pas pour la victoire de la grande, que fais-tu !? C’est blasphématoire ! »
À la fin, Cassandre avait été poussé de force par quelqu’un.
Oui. Elle était la prophétesse maudite. Ce n’était nul autre qu’Apollon qui l’avait maudite pour qu’aucun humain ne croie en sa prophétie.
C’était une malédiction à laquelle on ne pouvait pas s’opposer s’ils n’étaient pas des dieux ou un tueur de dieux comme Rokuhara Ren.
« Ah, tout le monde ! » Malgré cela, Cassandre essaya de continuer à donner des avertissements, mais elle le sentit.
Le pouvoir divin d’Apollon s’affaiblissait légèrement. Elle leva les yeux vers le sommet de l’imposante colonne de lumière. Le dieu du tir à longue distance faisait pleuvoir des flèches jusqu’à maintenant.
Cependant, la force du tir rapide commençait manifestement à affaiblir — .
« Arrêtez, Seigneur Apollon ! » Cassandre hurla avec tout ce qu’elle avait vers le dieu du Soleil.
Elle était une princesse d’une famille de guerriers qui connaissait un grand nombre de guerriers et de héros. Son instinct qui était une caractéristique de la royauté qui descendait des dieux lui avait dit. Apollon était intentionnellement — en train de perdre.
Il avait intentionnellement diminué le nombre de flèches, et avait intentionnellement aminci sa défense.
Ah. La flamme que le dragon maléfique crachait jusqu’à présent était bloquée par la brume noire. La puissance divine des ténèbres s’enroulait autour de la colonne de lumière. Mais, même cette brume commençait à s’estomper…
*oooooooooooooooOOOOOOOOOOOON!* le dragon maléfique avait soudain rugi aussi fort qu’il le pouvait.
Il semblait remarquer l’affaiblissement d’Apollon. Il avait envoyé ses flammes bleues avec tout ce qu’il avait.
Le brouillard noir s’était finalement dissipé. Non seulement ça, mais même la colonne de lumière avait été fauchée et la figure héroïque éblouissante d’Apollon avait été engloutie.
« KYAAAAAAAAAAAAAH !?? »
Celui qui avait crié était quelqu’un parmi les hyperboréens.
Leur enthousiasme débridé s’était immédiatement refroidi. La protection divine d’Apollon avait aussi déjà disparu. Les habitants d’Hyperborée, au nombre de près de 300, furent soudain poussés au bord de la peur et du désespoir. Ils avaient commencé à courir désespérément dans leur panique pour s’échapper.
Ils avaient couru avec tout ce qu’ils avaient en marchant sur le dos ou la tête de quiconque tombait.
Les personnes qui avaient été repoussées ou qui, malheureusement, s’étaient effondrées n’avaient pas pu s’en sortir en toute sécurité. Ils avaient été écrasés ou expulsés par leur compagnon. Ils étaient morts ou avaient été grièvement blessés.
Le nombre de personnes qui avaient été immédiatement affligées par le miasme du monde souterrain était assez élevé.
Il y avait aussi des gens qui avaient réussi à s’échapper, mais — .
Quand le dragon maléfique avait rugi une fois de plus, ils furent désespérés.
*oooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOONN!*
Cette voix forte était remplie d’une puissance divine.
L’air tremblait et des fissures se formèrent partout au sol.
De grandes fissures s’étaient creusées les unes après les autres. Les personnes d’Hyperborée qui couraient partout pour s’échapper tombèrent dans ces fissures en nombre croissant. Ils s’étaient écrasés dans les profondeurs de la terre et étaient morts.
La rage du dragon maléfique brisait la terre.
Dans ce pandémonium — Cassandre trouva l’Apollon vaincu.
« Qu’est-ce… qu’est-ce que vous avez l’intention de faire !? » demanda Cassandre.
« Quoi ? C’est ce que tu as pu voir. Moi, Apollon, je manque de force à la fin du duel héroïque, et je perds contre le méchant dragon dans les profondeurs de la terre —, » répondit Apollon.
Le bel homme était allongé sur le sol férocement secoué causé par les fissures qui se succédaient.
Il souleva le haut de son corps et fixa Cassandre d’un sourire de ruffian. Il faisait cela même s’il était brûlé partout par la flamme brûlante du dragon maléfique.
« Tout d’abord, c’est parce que vous avez fait exprès de perdre dans une bataille ! » s’écria Cassandre.
« Non, non, non. Les gens comme nous sont incapables de montrer assez de force dans le monde souterrain d’Hyperborée. Parce que c’est le fondement de ce sanctuaire, » déclara Apollon.
« ? »
Cassandre avait l’air empli de doute.
Apollon n’y avait pas prêté attention et avait parlé. « En d’autres termes, c’est un rituel divin. Et c’est ainsi qu’Apollon mourra. Mais il ressuscitera alors en étant encore plus puissant qu’avant - .
« Re-Ressusciter ? » s’écria Cassandre.
Cassandre avait été ébranlé par ce mot inattendu. Apollon avait souri.
« Princesse, vérifie clairement ma mort et ma résurrection, puis transmets-les en tant que ma prêtresse. Je compte sur toi, » déclara Apollon.
« Mais ! Ces gens qui vous idolâtraient sont morts en masse comme ça, alors même si c’est vous, Apollon, qui les avez amenés ici ! » répliqua Cassandre.
« Umu. Je les ai amenés avec l’intention de les faire mourir, » répondit Apollon.
« Eh !?? » Cassandre fut sans voix face à ça.
Apollon parla calmement à une Cassandre abasourdie. « Les offrandes et les accessoires d’inhumation devraient être dédiés à la mort d’une grande personne. De cette façon, l’âme et la souffrance des humains morts — deviendra la nourriture de la grande personne. En accueillant leur vie et leur âme, la résurrection de Moi, Apollon… sera plus rapide et plus grand, » affirma Apollon avec le sourire de ruffian.
Alors, c’était comme ça. Cassandre, qui était autrefois prêtresse, comprenait très bien cette théorie. Mais, même à ce moment-là, elle ne pouvait pas l’accepter — .
Même maintenant, le sol s’était fendu et une jeune fille avait été avalée par la terre.
Mais, heureusement, il y avait un rocher à proximité. La fille s’y accrocha et évita à peine de glisser dans la fissure.
Cependant, le dragon maléfique continuait à hurler. Le sol tremblait avec force.
La fissure s’élargissait encore maintenant. Ce n’était qu’un problème de temps avant que la jeune fille ne tombe au fond de la terre avec le rocher sur lequel elle s’accrochait.
« C’est dangereux ! Par ici ! » Cassandre s’était immédiatement précipitée et avait essayé de sauver la fille.
Elle avait saisi la main de la jeune fille accrochée au rocher et exerça sa force pour tirer la jeune fille vers le haut. C’est arrivé à ce moment-là. La fissure s’élargissait encore.
La fille et Cassandre tombèrent impuissantes dans la fissure.
.
« Oh. C’est une gaffe, » s’exclama Apollon.
Apollon qui fut brûlé par la flamme du dragon maléfique était maintenant dans un état critique.
Même ainsi, cela ne signifiait pas qu’il était incapable de bouger. Il s’approcha de la fissure où la princesse Cassandre était tombée et regarda en bas.
« Est-elle morte ? Il y avait aussi ma promesse avec Rokuhara Ren. J’avais l’intention d’accorder une protection divine spéciale à la princesse Cassandre pour la protéger, » déclara Apollon.
Apollon, un tireur à longue distance, possédait une vue nette. Il avait pu regarder jusqu’au lointain.
Cassandre qui était tombée au fond était couchée dans une mare de sang rouge et était morte.
Le seul point positif, c’est qu’il n’y avait pas de blessure visible sur son corps. Était-ce la récompense de sa vertu, ou était-ce à cause de la corpulence de la femme de la royauté de Troie ?
Eh bien, c’était une question sans importance à ce moment-là.
« Alors tu viens, Python, » quand Apollon le remarqua, le dragon maléfique du monde souterrain était juste devant lui.
Il avait basculé sa patte avant. La main des espèces de dragons possédait quatre griffes acérées. Avec une acuité qui faisait pâlir n’importe quel type de lame devant lui, le corps costaud d’Apollon fut déchiqueté.
Ses bras et ses jambes étaient déchirés en morceaux qui flottèrent un moment dans les airs. Son torse avait été écrasé et sa tête s’était envolée.
Même s’il ne lui restait plus que la tête, le dieu du Soleil Apollon avait un large sourire.
Ce n’était pas qu’une simple mort. C’était le début d’une résurrection qui débordait de rayonnement. Le cycle de la mort et de la résurrection avait commencé à bouger avec lenteur.
***
Partie 4
Byakuren Ou alias Luo Hao, ou encore Luo Cuilian.
Il semblait qu’elle venait de la Terre, mais aussi de la sphère mythologique de la Chine. Son profil était « une tueuse de dieux voyageant dans un monde mythologique » de la même façon que Ren.
Après qu’elle ait fini par les reconnaître, Ren avait demandé. « Pourquoi une personne comme toi est-elle le patron d’un groupe de pirates ? »
« Avant même de m’en rendre compte, j’étais déjà entourée par des gens qui me vénéraient. Eh bien, c’est quelque chose qui s’est souvent produit tout au long de ma vie jusqu’à maintenant. S’il y a des gens qui veulent consacrer leur vie à cette Luo Hao, alors leur laisser-faire ce qu’ils veulent peut aussi être vu comme le devoir du roi. »
« Haa ! »
Luo Cuilian, qui avait conclu que quelque chose comme ça était quelque chose qui « arrivait souvent », était un personnage scandaleux.
En ce moment, elle était avec Ren et son petit groupe au quartier général de Byakurentou.
C’était un archipel flottant dans ce monde où il n’y avait que la mer. Il y avait un groupe d’îles de différentes tailles qui comptait plus d’une trentaine d’îles. Elles étaient toutes sous la domination de Byakurentou.
Il y avait le « manoir du roi » sur une île magnifique située à l’extrême nord.
Et là, Stella parlait d’une voix gratifiante dans un coin de ce manoir.
« Dis, toi. Byakuren Ou c’est ça ? Cette moi, la princesse de Chypre, Aphrodite, daignera devenir ton interlocutrice. Tiens-moi compagnie un moment, » déclara Stella.
« Non, je refuse. Je te demande de ne pas déranger ma méditation, » la femme envoûtante qui était inégalée sous le ciel répondit sèchement.
La petite déesse de l’amour et de la beauté bouda face à l’attitude que l’on pourrait dire polie en apparence, mais grossière dans son intention. Mais, elle avait immédiatement revêtu un masque révélant une expression composée et avait souri avec un visage tremblant.
« Je, je vois. Même si la déesse de l’amour est de bonne humeur pour discuter avec toi, tu choisis plutôt de faire quelque chose comme de la méditation avare…, » répondit Stella.
« La maladie entre par la bouche, la calamité sort par la bouche, » Luo Cuilian parla sèchement.
Ils se trouvaient à l’intérieur d’une pièce bien ventilée et avec une vue magnifique. Le paysage à l’extérieur de ─ les arbres d’une forêt qui débordait de verdure, puis l’étang, la pelouse et d’autres choses qui avaient été rangés pour devenir comme un jardin, pouvaient être vus d’ici.
Luo Cuilian avait fait face à ce paysage alors qu’elle était assise directement sur le sol.
La position du lotus ─ . Pour ainsi dire, une posture assise pour la méditation. Stella avait crié sur le côté. « Qu’est-ce que tu veux dire par là !? »
« Jouer avec des mots sans aucun sens ni raison n’est pas mon style. Luo Cuilian n’est autre que la tueuse de dieux suprême de ces divers mondes, la plus noble des souverains. Je dois me conduire d’une manière qui convient à ce poste, » répondit Luo Cuilian.
« Voilà pourquoi ! Une déesse comme moi dit que je te tiendrai compagnie, tu n’as pas entendu !? » s’écria Stella.
« Fuh ─ ! »
« Kiiiiiiiiiiih ! »
Stella s’était mise en colère. Luo Cuilian ne portait qu’un léger sourire moqueur sur les lèvres.
Si on levait les yeux, il y avait une demi-lune blanche au-dessus. Le clair de lune illuminait le ciel nocturne d’une lumière vive, mais silencieuse. Celle qui convenait pour cette scène n’était pas la déesse, mais la beauté de la tueuse de dieux.
« Hmmmm. Donc même Stella n’est pas bonne, » déclara Ren.
« Eh bien, c’est exactement ce à quoi on s’attendait. Après tout, leur affinité est évidemment mauvaise. »
Ren et Riona regardaient de côté. Ils se chuchotaient.
D’un autre côté, Fumika parlait avec bonheur avec une expression excessivement satisfaite. « La chef de la secte est vraiment quelqu’un qui est difficile à satisfaire, n’est-ce pas ? »
Pour Byakurentou, le roi qui se tenait au sommet était également appelé avec le titre de maître de secte.
Une force et un charisme inégalés, en plus d’une rigueur hors pair, la grande maîtresse de secte ─ . Même s’ils se trouvaient sur le territoire d’un tel personnage, Fumika ne montrait pas sa lâcheté habituelle.
La deuxième fille de la Maison Toba souriait joyeusement même maintenant. « Mais c’est très bien. Elle nous permet de rester ici. Nous pouvons utiliser le bain comme bon nous semble après si longtemps, nous pouvons aussi demander aux gens d’ici de préparer de délicieux repas. Nous pouvons aussi manger de délicieux fruits autant que nous le voulons. Il n’y a pas de quoi se plaindre ! » Fumika souligna fortement cela avec des yeux pétillants.
Ils étaient restés dans le manoir du roi en tant qu’invités pendant deux jours.
Dans ce manoir dont Byakuren Ou — Luo Cuilian était le maître, il y avait des douzaines de serviteurs vêtus de vêtements noirs et de foulards noirs travaillant dur.
Bien sûr, cette tenue était faite pour qu’ils ne dérangent pas la vue et l’ouïe de leur maître.
Ils rangeaient l’intérieur de l’édifice avec un travail rapide et silencieux comme pour incarner le dicton « rapide comme le vent et silencieux comme la forêt »…
Grâce à eux, l’équipe de Rokuhara Ren avait également pu vivre dans un état très agréable.
Mais Ren grogna. « Bien que nous devrons bientôt nous rapprocher de Luo Hao. »
« Elle ne répond même pas aux paroles en l’air. Si nous pouvons parler avec cette personne de diverses choses, nous devrions être en mesure d’obtenir efficacement des informations sur le monde d’Hyperborée, et pourtant…, » Riona parlait aussi avec lassitude.
D’ailleurs, Ren et les autres étaient aussi assis directement sur le plancher de bois comme Luo Cuilian.
Ce manoir n’avait qu’un étage, et il y avait beaucoup de pièces qui n’avaient pas de chaise. Il s’agissait d’un bâtiment où l’on ne trouvait essentiellement que des objets en bois. L’agencement des pièces avait été conçu de manière à donner une atmosphère libérale avec une bonne ventilation.
La structure donnait l’impression d’une station balnéaire asiatique se trouvant quelque part isolée.
Il n’y avait presque pas de meubles ou de décoration ici, tout était immaculé. Sa simplicité était à l’opposé du luxe. Malgré tout cela, il y avait des fleurs discrètement disposées ici et là dans le manoir pour apaiser les yeux.
Cependant, Riona chuchota. « Les articles en métal sont encore en plein développement en Hyperborée. Pouvoir construire un bâtiment en bois de cette taille sans aucun outil de charpentier comme une hache en fer ou en cuivre est un parcours très dur. On peut dire que cette maison simple ne peut exister que parce qu’il y a la majesté de Byakuren Ou… »
« Hahahahahaha, » Ren avait ri du commentaire de sa fiancée.
Comme prévu, l’autre partie était un roi tueur de dieux. Ce n’était pas quelqu’un d’aussi simple. Il serait impossible de s’entendre avec elle avec de telles compétences en communication. Dans ce cas, ─ .
.
« Le reproduire… dis-tu ? » demanda Luo Hao.
« Ouaip. Mais à la fin, cela sera seulement selon mon propre style. La technique que Luo Hao-oneesan m’a montrée l’autre jour, je vais te montrer un peu comment je la reproduis, » déclara Ren.
Ren sourit largement à une Luo Cuilian emplie de doutes.
Une technique sans pareil, Muei Kyaku ─ . C’était un nom technique qui rendait Ren un peu gêné de le dire à haute voix, alors Ren avait essayé de le suggérer avec ce genre de discours.
Luo Hao-oneesan, son sens des noms est un peu comme du chuunibyou à la puberté.
Ren ne dirait pas ça à haute voix. Il était allé dans le jardin.
Jusqu’à présent, Luo Cuilian ne répondait pas, peu importe qui lui parlait. Elle n’avait même pas bougé de sa position de méditation ─, mais maintenant elle s’était levée en silence et avait marché sous le clair de lune.
C’était devenu « juste eux deux » pendant que les sœurs Toba et Stella regardaient.
Dans le jardin de la maison du roi où la lune brillait clairement, Ren affronta Luo Cuilian.
« Tu as fait beaucoup de bruit. » Luo Cuilian s’était vraiment mise à parler, avec juste un petit sourire. « Pour me dire quelque chose de fou comme de voler ma technique. Je le vérifierai de mes propres yeux, que ce soit pour me vanter ou non. »
« Je ne vole pas ici. Après tout, je ne peux pas faire le même mouvement. Mais, je l’ai remarqué ce matin. Si j’ajoute un arrangement à mon propre style, le résultat sera le même, » répondit Ren.
« Hou ! »
« En premier lieu, cette technique, sa théorie est d’une simplicité absurde, n’est-ce pas ? » demanda Ren.
« Fu ─, » les lèvres de la belle femme avaient éclaté en un sourire comme pour confirmer cela.
Ren avait ressenti un sentiment étrange et profond. La personne qui s’appelait Rokuhara Ren était quelqu’un qui amusait les femmes avec sa façon facile de parler enveloppées dans une flatterie bon marché, et pourtant il s’en sortait avec une beauté sans pareil en utilisant ce genre de sujet.
Oui, le maître de la secte Byakuren Ou alias Luo Hao était évidemment impatient de voir ce qu’il allait montrer.
Leurs difficultés pendant ces deux jours à essayer d’obtenir une conversation avec cette femme taciturne semblaient être comme un mensonge.
… Le bouton de cette personne est le suivant. On l’écrira dans le mémo plus tard.
Ce soir, Luo Cuilian portait des vêtements bleus de la Chine antique.
C’est Riona qui lui avait enseigné que ses vêtements étaient aussi un ancien vêtement de la Chine.
La longueur de la tunique à manches longues était importante, les manchettes des vêtements tendues allaient jusqu’au genou. Le tissu était attaché avec une écharpe, et sous celle-ci, elle portait un pantalon blanc fin et des bottes de cuir. Le vêtement semblait être un vêtement d’homme. Mais, il semblait que parfois même les femmes de haut rang s’habillaient « en homme » en portant les anciens vêtements chinois et s’asseyaient vaillamment à cheval dans le passé.
Il avait fait face à une telle femme ─ .
Ren s’était assis lourdement sur le sol.
« Hou… tu ne vas pas utiliser tes jambes ? » demanda-t-elle.
« Ouaip. C’est bien comme ça. Ça devrait suffire avec ça, » répondit Ren.
C’était une position inconvenante pour un boxeur qui se servait des jeux de pieds comme bouée de sauvetage.
***
Partie 5
Mais Ren s’était assis avec les jambes croisées et avait invité son adversaire avec désinvolture. « Maintenant, viens vers moi comme tu le veux. »
« Fu, fufufufufufu. Quelle arrogance ! Céder l’initiative à l’ennemi est quelque chose qui n’est permis qu’à un être supérieur avec un excellent discernement et l’accomplissement dans le monde des arts martiaux… De plus, tu dis à cette Luo Hao : “Frappe-moi le premier” ! » déclara-t-elle.
Même pendant qu’elle diabolisait fièrement Ren ─ .
La belle Luo Cuilian tremblait au niveau de ses épaules et montrait un sourire violent. Plutôt que d’être en colère contre la provocation impudente, son sentiment de bonheur à la venue de quelqu’un qui la mettait au défi était plus grand.
En fin de compte, cette femme était quelqu’un qui ne pouvait se libérer que dans le cadre d’arts martiaux ou de conflits.
Quelle personne difficile... Elle est quand même intéressante.
Luo Cuilian s’était avancée sans rapport avec ce que Ren pensait.
Son pied glissait doucement comme de l’eau qui coulait d’un endroit élevé à un endroit plus bas. Elle vint jusqu’en face de Ren en douceur comme si elle glissait sans bruit, puis elle leva la main droite en l’air.
« L’une des douze frappes de la paume de la main qui m’amène à être extrêmement vénéré dans les arts martiaux ! Paume du Déchirement — sache qu’il ne permettra pas à un combattant médiocre d’y résister, Rokuhara Ren ! » déclara-t-elle.
La main avait été balancée vers le bas comme une hache pour fendre la tête.
C’était une attaque à mains nues. Mais Ren sentait déjà instinctivement qu’elle avait une puissance qui surpassait l’épée du héros Ajax le Petit qu’il avait reçue à Troie.
Activation de la vitesse de Dieu. Le mouvement de la main tranchante descendante était devenu lent ─ dans cet instant.
« Et si je fais ça ! » Ren s’était levé en déplaçant son corps sur le côté.
Il avait dirigé son corps en diagonale vers Luo Cuilian. Il avait esquivé la paume avec ce léger mouvement. La distance n’était vraiment que la largeur d’un cheveu.
Ce genre de manœuvre d’esquive n’arriverait pas à temps.
Cependant, ce bon sens ne s’appliquait pas à un homme qui était capable de se déplacer plus vite que le son. C’était pour ça qu’il s’était assis. S’il ne l’avait pas provoquée au moins autant, il n’aurait pas réussi à faire en sorte que le maître de la secte Luo Hao « s’en mêle ».
Il lui avait permis d’attaquer en premier parce que son accélération ne s’activerait pas s’il n’était pas attaqué en premier ─ .
*Shu—!*
Utilisant la super accélération, il avait envoyé un coup à gauche.
Son but était le beau visage qui rendrait les fleurs abasourdies et la lune cachée. Mais il n’avait pas serré le poing et avait poussé sa paume ouverte devant les yeux de Luo Cuilian pour obstruer sa vue. Il ne frapperait pas. Ce serait suffisant s’il pouvait obstruer sa vision juste un instant.
« Némésis, donne-moi des ailes ! » déclara Ren.
Ren avait finalement levé l’interdiction de son jeu de pieds avec ces mots de pouvoir.
Il avait contourné Luo Cuilian en moins d’un instant. Celui du côté défensif avait sûrement halluciné quand Ren avait « disparu ». Tout avait été fait à la vitesse divine.
La silhouette droite du derrière de la maîtresse de secte Luo Hao était d’une beauté incomparable. Cependant.
L’intensité intimidante de l’aura qui s’échappait de son dos ─ . Même s’il l’avait contourné, il n’avait pas l’impression de pouvoir la prendre par surprise.
Ren n’avait rien fait de malicieux et avait haussé les épaules. Son état accéléré s’était également arrêté là.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Envoyer un direct pour obstruer la vue tout en se déplaçant pour disparaître du champ de vision de l’adversaire. Dans la boxe, c’est l’essentiel, bien que ─ , » déclara Ren.
« Fufu. Si tu passes à travers tout avec une bonne volonté, alors ce sera certainement une technique sans égal. Bon travail, » Luo Cuilian se retourna.
Elle sourit comme pour louer un étudiant qui avait fait du bon travail.
« Tu as bien fait de voir à travers le point principal de Muei Kyaku sans t’égarer par l’apparence frappante. Oui. Le principe de cette technique est extrêmement simple. Les points essentiels sont la tactique avec une compréhension claire de la vérité et du mensonge, et la rapidité. Si tu peux effectuer la façon de marcher qui suivent le chemin le plus court ─, » déclara-t-elle.
« Celle-là, » demanda Ren.
« De quoi parles-tu ? » s’exclama-t-elle.
« Ce que je ne comprends pas, c’est ce que Luo Hao-oneesan a mentionné comme mouvement le plus court. S’il ne s’agit pas de produire une grande vitesse comme moi, qu’est-ce que ça pourrait être ? » demanda Ren.
« Tu parles de quelque chose d’étrange, » déclara Luo Cuilian.
Luo Cuilian avait fait un sourire significatif et avait crié « Chih ».
Puis elle ─ avait disparu abruptement. L’instant d’après, *Pa — !* elle était apparue environ quatre ou cinq mètres légèrement à gauche.
Ren cligna des yeux dans l’étonnement. « … Donc tu peux faire de la téléportation. »
« C’est juste de la magie. Je suis aussi très versée en Jinsokutsuuu. Si c’est juste une courte distance, je pourrai la franchir sans difficulté. »
« Vous êtes une personne scandaleuse comme un ermite immortel de la montagne…, » Riona était venue à côté de lui avant qu’il ne le remarque. Elle parlait en grognant. « Pouvoir couvrir seule le domaine d’expertise de Rokuharas-san ainsi que le mien, c’est déjà le personnage le plus fort. Il y a une limite même à être un tricheur. J’ai entendu dire que la façon de faire cette catapulte et d’autres choses était aussi enseignée par le maître de la secte qui est accompli à la fois dans les arts littéraires et militaires. »
« Ouais, c’est vrai, » Ren marmonna avec sérieux, ce qui était rare pour lui. « J’ai beaucoup de connaissances absurdes, mais Luo Hao-oneesan est le numéro un, même parmi ça. »
« Je vais d’abord te dire ceci, » Luo Cuilian les fixa d’un regard sévère et pourtant digne. « Je ne suis pas ta grande sœur. Arrête de m’appeler comme ça. »
« Eh ! » Ren avait fait la moue, même s’il voulait entrer dans une danse dans son cœur.
Elle avait même finalement répondu à d’autres sujets que les combats. Il savait qu’elle ne serait sûrement pas heureuse d’être appelée d’une manière aussi familière.
Néanmoins, il répéta intentionnellement cette façon de l’appeler en attendant qu’un « tsukkomi » revienne.
« Alors, comment dois-je t’appeler ? Quelque chose comme professeur ? » demanda Ren.
Ren avait fait des blagues à cette occasion pour se rapprocher de l’autre partie.
Luo Cuilian fixa à nouveau son regard avec son visage aigre toujours effrayant. « Mais je ne t’ai jamais fait la morale en t’enseignant ? »
« Ce n’est pas vrai. Grâce à la lutte contre Onee-san avant cela, j’ai mis au point deux nouvelles techniques. Je pense que je n’aurai pas tort même si je t’appelle professeur, » répondit Ren.
L’un d’eux était le pseudo Muei Kyaku qu’il avait montré tout à l’heure. L’autre était ─
« ... Ho ! » L’expression de Luo Cuilian avait changé. Elle regardait Ren avec un regard d’évaluation. « Peux-tu me montrer le deuxième ? »
« Ce sera un atout dans ma manche, alors je veux m’abstenir de faire ça. Même toi, professeur, tu n’as pas encore montré le pouvoir que tu as volé à Dieu, n’est-ce pas ? » répondit Ren.
« Fuh ! » s’exclama Luo Cuilian.
Tous les deux cachaient encore leurs cartes qui pourraient devenir des atouts dans la vraie bataille.
C’était exact. Le « poing d’homme en bois » qu’elle avait placé dans cet homme en bois était aussi encore un mystère. Le secret de la technique qui avait même bouleversé Rokuhara Ren qui s’était spécialisé dans la fuite. C’était peut-être ça qui incarnait la plus grande profondeur de l’art martial du maître de la secte Luo Hao, encore plus que quelque chose comme Muei Kyaku ─ ?
La tueuse de dieux qui s’était présentée comme Byakuren Ou avait souri héroïquement. « Tu parles ainsi à quelqu’un que tu appelles professeur. Comme je le pensais, toi aussi, tu es de notre espèce… En fait, je pense que c’est vraiment regrettable. Si tu n’étais pas un tueur de dieux, je pense qu’il serait bien d’essayer de te former comme mon disciple direct. »
« Un maître de secte ferait ça pour Rokuhara-san !? » Riona avait été surprise.
Luo Cuilian acquiesça. « Oui. Comme je l’ai déjà dit, je ressens un talent naturel chez ce jeune homme. »
« C’est malheureux. Mais pourquoi ça ne sert à rien si je suis de ton espèce ? Mais ça ne me dérange pas, » répondit Ren.
« Parce que peu importe ce que je t’enseigne, de toute façon, tu ne vas pas suivre mon enseignement fidèlement, » la femme qui était experte en arts martiaux et en magie l’avait dit à Ren, perplexe. « Obéir à l’abondance d’enseignement du maître et ensuite se séparer de l’enseignement après avoir progressé en abondance s’appelle mûrir. Cependant, un Tueur de Dieux cache toujours les crocs de son esprit rebelle. Même si je lègue mon enseignement à quelqu’un comme lui, le mieux qu’il puisse faire, c’est de l’interpréter à sa guise ─ . Tu étais aussi comme ça dans le passé, n’est-ce pas ? »
« Hahahahahaha, » Ren avait ri.
Maintenant qu’elle l’avait mentionné, c’était aussi ce que Ren lui-même avait dit l’autre jour.
Ren avait souri avec ironie. Luo Cuilian avait parlé d’une manière apathique pour donner des conseils à son cadet. « Suis ton propre chemin comme tu l’as fait jusqu’à présent… Eh bien, si je dois dire ce que je ressens vraiment, je souhaite aussi bientôt trouver un jeune prometteur pour l’entraîner. Mais tu es quelqu’un qui n’est pas fait pour devenir le disciple de Luo Hao. Abandonnons tout ça. »
« Comme c’est inattendu. Je pensais que ce maître de secte est quelqu’un qui dira que le disciple n’est pas nécessaire, » commenta Riona. En fait, Ren était aussi d’accord.
Ce genre de grande figure talentueuse avec qui il était difficile de communiquer était toujours à l’écart dans leur solitaire, qu’ils le veuillent ou non. Ça ne devrait pas être l’aliment de base.
Cependant, Luo Cuilian avait parlé avec une expression détachée. « Bien sûr, je n’ai pas l’intention d’en accepter si ce n’est pas un talent vraiment exceptionnel. Mais, je crois que transmettre les nombreux arts que cette Luo Hao a cultivés est aussi le devoir du roi. Le ciel et la terre le souhaitent certainement aussi. »
Pourquoi parle-t-elle du « ciel et de la terre » là-bas ? Je me demande s’il n’y a pas de mal à l’appeler quelqu’un de très conscient.
Ren échangea son regard avec Riona et partagea sans aucune voix.
Soudain, une idée lui vint à l’esprit. Peut-être, si c’était comme ça…
« J’ai une proposition pour Luo Hao-sensei, » Ren leva la main et exprima son idée. « Si tu veux un disciple, que dirais-tu d’enseigner à Riona pendant un moment ? C’est après tout un prodige incroyable. Mais elle est aussi ma fiancée et ma partenaire, donc ─ peux-tu nous apprendre diverses choses sur ce monde d’Hyperborée pour que nous puissions voyager même sans Riona pendant qu’elle apprend avec toi ? »
« Ro, Rokuhara-san, que dis-tu si soudainement ? » s’exclama Riona.
Riona avait été stupéfaite. D’un autre côté, Luo Cuilian avait commencé à réfléchir.
« Fumu. Maintenant que tu l’as mentionné, certainement. J’ai déjà vu que cette fille avait une relation de sang avec un dieu. Elle est propriétaire d’une disposition rare dans ce monde…, » répondit Luo Cuilian.
La belle gourou fixa Riona du regard.
Riona avait fait « Hé ? » Même maintenant, je suis déconcertée.
***
Partie 6
Ainsi, l’entretien avait été réglé. Tandis que Riona, dont l’acceptation comme disciple avait été décidée, faisait « Eh ? Hein ? » Encore sous le choc, la préparation du voyage avançait rapidement.
Et puis, sans réserve, Ren supplia son « tueur de dieux en chef ».
« Ce serait d’une grande aide si tu pouvais nous donner une carte ou une carte marine. Nous cherchons quelqu’un, » déclara Ren.
« Je vais les préparer, » répondit Luo Cuilian.
« Et aussi un navire. Si possible un bateau facile à manœuvrer, et si c’est un bateau rapide, cela sera d’une grande aide, » déclara Ren.
« Je vais les faire préparer, » répondit Luo Cuilian.
« Si tu le peux, il y a aussi d’autres choses à faire ─ , » déclara Ren.
« Je vais les préparer, » Byakuren Ou — Luo Cuilian consentait volontiers à tout.
Bien qu’elle ait un côté extrêmement difficile à plaire, elle était une personne sans rien à critiquer du côté de la somptuosité. Elle avait vraiment « la dignité d’adulte » chez elle.
Par-dessus tout, elle avait donné à Ren ce qu’il voulait le plus.
« À propos de cette personne que vous recherchez, » Intervient Luo Cuilian. « Est-ce le dieu du Soleil Apollon et la prophétesse Cassandre ? »
« Ouaip. Mais le monde est vaste, nous ne savons donc pas où ils pourraient être. Nous voulons essayer de demander aux gens de Byakurentou, parce que nous pensions qu’il pourrait y avoir de l’information qui pourrait devenir un indice. »
Ils étaient dans le jardin de la maison du roi le lendemain matin après qu’il eut été décidé que Riona deviendrait disciple.
Ren salua Luo Cuilian qui se tenait debout pendant qu’elle se baignait dans la lumière du soleil matinal. Puis elle avait finalement abordé la question la plus difficile.
Le tueur de dieux qui possédait à la fois la sagesse et le courage répondit facilement. « Je sais où se trouvent les gens qui pourraient tout à fait être eux. »
« Eh, incroyable ! » Ren avait été impressionné, puis il avait incliné la tête. Il se demandait comment elle le savait.
« Je suis curieuse de connaître la particularité de cette hyperborée depuis un certain temps. Dans ce monde, il y a quelque chose qui attire les tueurs de dieux comme toi et moi, et même les dieux. C’est pourquoi j’ai placé un observateur à un certain endroit. » Luo Cuilian avait longuement parlé. « J’ai donné l’ordre de m’envoyer une notification s’il y a des dieux qui sont passés par la porte de l’hyperborée, il y a environ un demi-mois ou un mois, il y avait un rapport de cette personne. Un dieu à l’arc est venu accompagné de la prophétesse Cassandre. »
« C’est Apollon-san ! Il n’y a aucun doute là-dessus ! » déclara Ren.
« J’ai ordonné à un autre subordonné de suivre ce dieu avec un arc afin de vérifier ce que ce dieu a l’intention de faire. Il s’est déplacé d’un endroit à l’autre à travers la mer d’Hyperborée pendant un certain temps avant qu’il y a quelques jours, il commence enfin sa “descente dans le royaume des morts”, » déclara Luo Cuilian.
« Descente ─ dans le royaume des morts ? » demanda Ren.
« Dans cette Hyperborée, “celui qui étend la terre” ─ dieu ou héros qui est loué comme ça apparaîtra parfois. Ils finiront par s’en aller dans les profondeurs de la terre. Là-bas, c’est différent du monde de surface, c’est un pays du monde souterrain où les morts vivent… En d’autres termes, c’est le royaume des morts, » déclara Luo Cuilian.
C’était la même chose avec Yomotsu Hirasaka !
Ren avait eu le souffle coupé. Ren lui-même n’était pas allé dans ce sanctuaire à la fin. Mais cet endroit devrait aussi être le monde des morts qui s’étendent dans les profondeurs de la terre ─ .
« La plupart des héros qui se dirigent vers le monde souterrain rencontreront une mort misérable, » déclara Luo Cuilian.
« Ils sont morts !? »
« Toutefois, ce n’est rien de plus qu’un recul temporaire. Les héros morts renaîtront bientôt et s’éveilleront à une nouvelle divinité. Et puis ils retourneront à la surface ─ . La “nouvelle force” qu’ils ont obtenue illuminera cette hyperborée et un certain titre sera né, » déclara Luo Cuilian.
Une nouvelle force. Et puis le titre… cela pourrait-il être…
Luo Cuilian avait dit les mêmes mots que Ren pensait.
« Dieu qui, bien que mort, ressuscitera. Dieu qui revient du royaume des morts. Ils sont appelés ainsi par les masses : “Celui qui ramène la lumière”. La nouvelle force qu’ils ont obtenue est la divinité du “feu et de la lumière”, » déclara Luo Cuilian.
« En d’autres termes, celui qui agrandit la terre passera par le changement de classe en celui qui ramène la lumière ─ ? » demanda Ren.
Ren avait incliné la tête. « Quelle est la théorie derrière cela ? »
« Si tu veux savoir, cours après Apollon avec tes propres jambes. Rokuhara Ren, il ne serait même pas exagéré d’appeler ce mystère le cœur du Sanctuaire d’Hyperborée. Tu devrais déduire la réponse ─ avec tes propres jambes et ta tête sans compter sur personne d’autre, » déclara Luo Cuilian.
.
« Le voyage du héros, n’est-ce pas…, » Riona qui était venue les voir avait marmonnée.
Elle était au port de l’île qui appartenait à Byakuren Ou — Luo Cuilian. Il y a peu de temps, elle avait entendu l’information importante que Ren lui avait donnée et avait hoché la tête en lui disant qu’elle savait tout.
Fumika qui allait être dans le groupe partant demanda. « C’est quoi ça, Onee-chan ? Ces mots ressemblent à quelque chose que notre père pourrait dire. »
Le père des sœurs Toba avait accepté un poste d’enseignant dans une université, mais il semblait qu’il était aussi un écrivain qui écrivait passionnément de nombreux rapports sur l’histoire avec une authenticité douteuse.
Folklorique, archéologie, culture comparée, etc, il s’y était aussi intéressé.
Riona qui parfois aidait avec leur travail du côté paternel donna une explication en douceur. « Le voyage du Héros. C’est une terminologie de l’étude de la mythologie. Pour le dire dans le style d’Orikuchi Shinobu, c’est l’histoire de l’errance solitaire de la noble naissance. Le personnage principal reçoit un mandat du ciel et part en voyage, rencontre un médecin et un rival par hasard, arrive dans un monde inconnu, surmonte les épreuves et à la fin devient un héros ─ Le Voyage du Héros se réfère à ce genre de structure de l’histoire. »
Riona parla plus loin d’une manière qui débordait d’intelligence. « Héraclès, Yamato Takeru, leurs récits d’aventures sont aussi structurés de la même façon. Ce genre de conte est une “histoire commune” dans les mythologies de toutes les parties du monde. »
« Je vois, » Ren l’avait compris. C’était certainement un type d’histoire qui apparaissait souvent. « Le début de Star Wars était aussi comme ça, n’est-ce pas ? Certainement. »
« Momotaro et le Voyage vers l’Ouest peuvent aussi être considérés comme tels… Bon sang de bonsoir. Cette hyperborée est vraiment un monde plein de mystère. Il n’y a que la mer ici, puis des îles sont créées de nulle part. De plus, il semble que l’histoire du plus vieux héros de l’humanité se répète fréquemment sous terre ─ , » grogna Riona. « Même si l’analyse du mystère n’est pas encore arrivée, mon fiancé ! Il m’a offert en otage alors qu’il partît en voyage sans moi ! »
« Désolé, désolé, désolé. Mais, grâce à toi, Riona, notre destination est fixée, » déclara Ren avec éloquence, ce qui le surprenait même.
Son état mental pourrait être exactement comme ça parce qu’il mettait de côté son égoïsme pendant un certain temps. Il avait également exprimé sa gratitude du fond du cœur. « Je te remercie. On va absolument sauver Cassandre. »
« C’est la seule chose évidente à faire ! Tu me laisses dans ce genre d’endroit, alors faire ça n’est qu’une exigence minimale ! » répliqua Riona.
« Je, je veux rester ici, » dit timidement Fumika. Cependant, sa grande sœur la dévisageait.
« Ce n’est pas possible. Comme je reste derrière, le rôle de soutien de Rokuhara-san repose maintenant sur tes épaules, Fumika. Travaille fort correctement. »
« Uuuuuuuuu-. J’ai l’impression que mon estomac me fait mal…, » répliqua Fumika.
« C’est moi qui ai mal au ventre. Cette maîtresse de secte, depuis hier elle me regarde fixement comme quelqu’un dans l’émission de “La preuve pour le pudding est faite en le mangeant, en essayant de rares ingrédients ☆ nouvellement obtenus” ─ ! Elle se dit : “Je peux faire ce que je veux, que ce soit pour la faire bouillir ou la griller” ! »
« Ah, maintenant que tu en parles, » Ren avait spontanément accepté ça.
Aussi, le présent de Byakuren Ou — Luo Cuilian était ancré dans ce port.
C’était un petit voilier qu’elle utilisait aussi parfois. Ce n’était pas un voilier en forme de canot jumeau que l’on voyait souvent dans l’hyperborée, mais quelque chose de semblable avec le yacht de la terre moderne.
Il y avait aussi beaucoup d’eau et de nourriture entassée à l’intérieur du navire. La préparation du voyage était parfaite.
Le chemin jusqu’à l’entrée au fond de la terre qu’Apollon descendit leur avait également été enseigné avec une carte approximative.
Mais malheureusement, le subordonné qui suivait secrètement le dieu du Soleil…
Il semblerait que cette personne ait été frappée par le miasme du monde souterrain et qu’elle soit morte. À cause de cela, ils ne savaient rien de l’état actuel d’Apollon et Cassandre ─ .
« C’est quand même incompréhensible, » la petite déesse Stella était apparue en un éclair sur l’épaule gauche de Ren. « Le héros qui renaîtra dans le monde souterrain deviendra celui qui ramènera la lumière, n’est-ce pas ? Mais, pourquoi Apollon fait-il ce genre de voyage à ce moment précis ? »
Stella parlait franchement avec un regard empli de doute. « C’est un dieu du soleil. Il a déjà la divinité du feu et de la lumière depuis longtemps ! »
« … Ce n’est qu’une supposition mais, peut-être, il veut encore plus rehausser son attribut de dieu du soleil, » murmura Riona d’un ton étouffé. « En premier lieu, il est dit qu’Apollon au début n’était pas un dieu de la lumière. »
« Hee ! Alors quel genre de dieu était-il ? » demanda Ren.
Sa partenaire, qui connaissait bien la mythologie, regarda un Ren surpris et parla solennellement. « Il y a plusieurs opinions. Mais depuis que je suis arrivée en Hyperborée, j’ai eu l’impression qu’une de ces théories pourrait avoir raison. Apollon qui est entouré de nombreux mystères était un dieu protecteur du berger au début ─ . Berger, c’est-à-dire le peuple et les nomades dont l’occupation est l’élevage… »
« Maintenant que tu le dis, les gens de ce monde sont tous des bergers, » déclara Ren.
« Et, il a été dit que le lieu de naissance d’Apollon était l’hyperborée. Peut-être, c’est peut-être un monde que nous connaissons avec un autre nom ─ ce qui est un peu suspect selon moi. Bien qu’il n’y ait aucune preuve, ce n’est rien de plus qu’une idée, » déclara Riona.
Après avoir fait cette préface, Riona avait parlé sans hésitation. « Atlantis ─ . Peut-être que le monde mythologique d’Hyperborée est le continent d’Atlantis… c’est l’idée un peu folle qui m’est venue à l’esprit. C’est trop étrange comme un récit absurde que notre père écrirait avec passion. »