Shiniki no Campiones – Tome 4 – Chapitre 3 – Partie 4

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Chapitre 3 : La descendance du Roi Saint

Partie 4

*Ton, ton, ton, ton, ton.*

Ren marchait vers l’avant et l’arrière en marchant selon un certain rythme sur le pont de bois.

C’était un mouvement unique au boxeur qui s’était spécialisé dans l’outboxing. C’était le mouvement préparatoire pour danser sur le ring avec un jeu de jambes dynamique.

Il avait légèrement sauté vers l’avant et avait ensuite sauté en arrière par de petits mouvements répétés afin que ses pieds ne soient pas enracinés en place.

Ren attendait en se déplaçant doucement.

En revanche, Byakuren Ou marchait lentement sans changement. Sa démarche était droite et effrontée, le point focal de son corps ne vacillait pas du tout.

C’était vraiment l’avance du roi. Ses pas débordaient de majesté.

« Être jeune, c’est être de sang chaud. Vous êtes un peu trop agité. Ô jeune tueur de dieux, il semblerait que vous ayez du talent dans les arts martiaux, mais il est évident que vous n’avez pas eu la chance de rencontrer un bon professeur, » déclara-t-elle.

« Non non non. J’ai rencontré beaucoup de gens qui m’ont appris de bonnes choses. Mais —, » répondit Ren.

Ren souriait à Byakuren Ou.

Souris. Détends-toi. Si l’on veut se déplacer rapidement et avec légèreté, il est interdit d’être tendu. Il était resté flexible dans le cœur et dans le corps. Ce n’est qu’alors que l’on pourra afficher sa vitesse la plus rapide.

Tenir l’ennemi par le nez avec vitesse et feinte, régner sur le jeu avec le rythme.

« À la fin, je voudrais tout faire avec mon propre style. Si j’ai l’air de faire les choses maladroitement, alors ce sera ma propre responsabilité. Eh bien —, » déclara Ren.

Byakuren Ou s’approchait régulièrement avec son étole rouge à la main.

Il se trouvait à trois mètres de la portée de ce morceau de tissu. Deux mètres. Un mètre ─ .

« J’ai l’impression que ce qui compte, c’est de gagner ou de perdre, être habile ou maladroit n’a pas d’importance, » déclara Ren.

« Vous l’avez dit. Dans ce cas, prouvez la justesse du chemin que vous parcourez ─ avec la victoire ! » déclara-t-elle.

*Shuu — !*

Byakuren Ou avait finalement frappé.

L’étole rouge ─ c’était un tissu rectangle doux qui était finalement quelque chose de léger. Une telle chose avait pivoté vers le bas brusquement et rapidement, comme un fouet en cuir. C’était un art martial qui défiait les normes acceptées.

Ren lui-même avait également commencé à accélérer. Tout était devenu au ralenti.

Cependant, le champ de vision de Ren était en grande partie bloqué par la pièce de tissu rouge. Il n’avait pas pu voir la silhouette de Byakuren Ou qui devrait être de l’autre côté.

Maintenant, où devrait-il sauter pour éviter l’attaque ?

Droite, gauche ? Non, sauter en diagonale derrière ─ trois couches de feinte avaient été mise en place.

Ren avait choisi une direction complètement différente.

« Devant et en dessous ! »

Il avait propulsé son corps dans un saut vers l’avant.

Il étendit les deux mains et baissa la tête jusqu’à la limite. Ses deux genoux touchèrent le sol ─ il prit la posture de se prosterner et il glissa sur le sol.

Rokuhara Ren avait exécuté un kowtow de glisse à la vitesse divine avec une belle douceur.

Il avait magnifiquement glissé à travers l’étole rouge avec le kowtow le plus rapide de l’histoire.

« … !? »

« Comment est ma technique spéciale ? » demanda Ren.

Byakuren Ou semblait enfin pris par surprise. Cette fois-ci, il avait pu magnifiquement se glisser jusqu’à atteindre le côté gauche de Byakuren Ou qui frappait avec sa soie fine. Eh bien, comme prévu, il n’avait pas non plus été en mesure de contre-attaquer à partir de la posture kowtow.

Bien que, cette fois-ci, il avait vraiment surpassé l’experte Byakuren Ou.

Sans pause, Ren roula sur le sol comme une bûche et prit de la distance par rapport à l’ennemi puissant.

Ce mouvement s’était également effectué à la vitesse divine. Byakuren Ou ne s’était pas repositionné pour le poursuivre. Étonnamment, il semblait qu’elle pouvait voir « Rokuhara Ren s’avancer à la vitesse de l’éclair ». Son regard aiguisé sous son voile était inébranlablement dirigé vers Ren… Cependant, il n’y avait pas eu d’attaque après ça.

Si Ren était pris pour cible alors qu’il était allongé, comme prévu, même lui ne pourrait pas l’éviter. Était-elle incapable de le poursuivre comme il le pensait ─ .

L’état d’accélération s’était ainsi terminé. Ren se leva lentement.

« Onee-san, quand tu m’as attaqué dans le dos, c’était toujours après un combat rapproché, n’est-ce pas ? » demanda Ren.

« Alors vous l’avez remarqué. Êtes-vous quelqu’un qui est vraiment intelligent, ou quelqu’un avec un bon instinct… ? Quoi qu’il en soit, jeune homme, je ressens un talent inné de votre part, » Byakuren Ou marmonnait de sa voix musicale.

Son expression ne se voyait pas avec le voile qui cachait son visage. Cependant, elle était peut-être en train de sourire en ce moment. Ren pensait cela dans l’aura qui venait de tout son corps.

« Mais un tour intelligent comme celui que nous venons de faire ne marchera plus. Je vois que vous ne connaissez aucune technique pour abattre un ennemi tout en restant au sol, » déclara-t-elle.

« Correct… C’est pourquoi, cette fois, ce sera une bataille de vitesse pour de vrai, » répondit Ren.

Ren avait recommencé son jeu de jambes.

Il se déplaçait avec de petits mouvements vers l’avant, l’arrière, la gauche, la droite à plusieurs reprises. Il avait ajusté ses pieds et son corps pour pouvoir sauter dans toutes les directions.

« Avec ce prochain mouvement, je vais passer à travers ce tissu avec la vitesse la plus rapide que je garde en réserve et attaquer avec force la faille dans la défense d’Onee-san. Cette fois-ci, tu me perdras de vue, c’est sûr…, » déclara Ren.

Peu importe la vitesse, à laquelle Ren accélérait, Byakuren Ou était capable de complètement voir à travers son mouvement.

C’était comme ça tout ce temps jusqu’à maintenant. Mais cette prochaine ─ en entendant cette proclamation de Ren, Byakuren Ou s’était approché avec une foulée royale.

« Très bien ! Je vais examiner ce mouvement que l’on appelle votre atout ! » déclara-t-elle.

*Shuu — !* le morceau de tissu rouge avait été retourné.

Et puis Ren avait accéléré ─ ou pas. Il s’arrêta et renforça ses jambes.

Il avait déplacé vers l’avant son index et son majeur qu’il avait joints contre l’étole descendante vers lui.

« Je souhaite le jugement de justice ici même ! » déclara Ren.

« Quoi !? » Le corps de Byakuren Ou avait été envoyé à l’envers.

Utilisant l’autorité de Némésis, la justice rétributive, il envoya tout le pouvoir des frappes qui avaient été envoyées jusqu’alors à l’étole de Byakuren Ou.

Il avait fait semblant de se préparer à un match de vitesse et avait plutôt lancé un contre-contre croisé avec la résolution qu’ils se frappent simultanément.

C’était une feinte pour prendre l’initiative de la bataille. Et bien sûr, Byakuren Ou était venue l’attaquer. Elle avait été envoyée dans un vol grandiose parce que toutes les conséquences des attaques consécutives qu’elle avait déclenchées lui avaient été renvoyées.

Eh bien, Ren avait aussi été envoyé volé lors de cet échange.

« Kuhah !? »

Sa main droite qui avait rencontré cette étole qui avait été créée à partir de soie fine ─ .

Les os du bout de son doigt étaient devenus un point de contact jusqu’à ce que son épaule soit brisée en morceaux. C’est ce qu’il ressentait instinctivement. Il ne sentait rien en dessous de son épaule droite.

Cependant, Ren avait ignoré la douleur et avait gloussé.

Un ou deux bras guériraient immédiatement avec son corps de tueur de dieux qui débordait de force vitale.

Ce qui était important, c’était de briser la garde de Byakuren Ou avec ça et de provoquer une ouverture.

Après cela, il ne lui restait plus qu’à laisser la suite à Riona ─ .

« Ce modeste désir de soi veut affirmer avec révérence en présence de Sume-Mikami… au moyen de la flamme ardente et de ma malédiction, purifier et exorciser ! »

Riona était restée sous la forme d’un oiseau bleu et avait mesuré le tempo depuis le ciel.

Elle profita de l’occasion et se transforma en Yatagarasu, puis sans tarder, elle chanta les paroles secrètes du feu et du soleil. Une flamme blanche bleutée enveloppa tout le corps de Byakuren Ou et elle s’enflamma *Gou — !* d’un seul coup.

« Oh, Byakuren Ou est !? »

« Ça brûle ! Elle est en feu ! »

« Bon sang, comment osez-vous faire ça ! »

Les pirates de Byakurentou qui s’étaient prosternés tout ce temps pour ne pas voir directement leur seigneur…

Comme prévu, ils avaient senti un signe inhabituel et beaucoup de gens avaient finalement levé la tête. Ils avaient été témoins des flammes frappant Byakuren Ou. Ils étaient agités et criaient.

Ren regardait aussi le pilier bleu de flammes.

Alors qu’il pensait que la justice rétributive médiocre ne fonctionnerait pas, il avait conçu plusieurs couches de feintes et il l’avait relié à l’attaque de flammes de Riona.

Byakuren Ou avait été impressionné « Ooh » alors qu’elle était brûlée dans la flamme blanche bleutée.

« Vous avez fait semblant d’attaquer à l’ouest, mais vous avez frappé à l’est. Vous avez une compréhension ferme de la vérité et du mensonge de la bataille. Eh bien, vous avez une nature frivole qui est difficile à évaluer, mais…, » déclara-t-elle.

À l’intérieur des flammes ─, le vêtement de Byakuren Ou brûlait chaudement.

Même les manches et les manchettes flottantes de sa robe, son étole de soie fine rouge, et également le voile qu’elle portait depuis tout ce temps pour cacher son visage nu ─ .

En ce moment, à l’intérieur de la flamme bleue, un corps nu d’un blanc pur était exposé.

C’était un corps d’une jeune femme. Ses gros seins possédaient une forme imposante, et sa taille serrée était captivante. Et pourtant, malgré tout, elle était mince comme une orchidée d’hiver. Plutôt que la sensualité et les désirs du monde, son corps débordait de tant de sublimité qu’il fallait l’appeler une œuvre d’art.

Et puis, le visage nu de Byakuren Ou ─ était évidemment beau.

C’était un joli visage comme une fleur. Des yeux étoilés et de belles dents blanches, une beauté qui rendrait les fleurs abasourdies et qui ferait se cacher la lune. Mais plutôt que d’être belle, son visage brillait de courage, d’ambition et surtout de l’orgueil d’un roi.

Étonnamment, la flamme bleue n’avait pas du tout brûlé sa peau !

 

 

« Eh bien… notre objectif n’est après tout pas de la vaincre. Alors je me suis retenue, » le message télépathique venait de Riona qui était dans le ciel comme Yatagarasu.

« Mais, je n’aurais jamais pensé qu’elle serait capable de rester si calmement dans le feu… Cette personne, il y a une limite à l’absurdité ! » continua Riona.

« C’est vrai. C’est plus que ce que j’imaginais, » Ren avait également commenté avec stupéfaction.

D’un autre côté, Byakuren Ou avait tranquillement déplacé sa main. Avec cela, les flammes de Yatagarasu avaient disparu en une bouffée. De plus, de nouveaux vêtements étaient apparus tout seuls et avaient recouvert son beau corps.

Les vêtements qui s’accrochaient à son corps comme il se doit ─, étaient une robe chinoise bleue.

« Alors vous avez vu mon visage nu, jeune homme » Byakuren Ou parla calmement comme si elle n’était pas dérangée que son corps nu soit vu. « Je tiendrai ma promesse. À partir de maintenant, vous êtes mon invité d’honneur et celui de mon Byakurentou. Et si vous le souhaitez, je vous accorderai aussi un poste convenable. »

« Merci beaucoup ! Je suis Rokuhara Ren. Quel est ton nom, Onee-san ? » Ren avait essayé de se présenter amicalement.

*Éclat*. Il s’était fait regarder d’un air sévère.

« Rokuhara Ren, c’est ça. Il semble qu’il faille d’abord vous apprendre à parler correctement. Et n’auriez-vous pas déjà dû connaître mon nom ? » demanda-t-elle.

« Mais Byakuren Ou sonne évidemment comme un pseudonyme ou un surnom, non ? » demanda Ren.

Il semblait que cette belle femme d’une intensité excessive ait une personnalité assez dure.

Mais, exactement à cause de ça, cela serait mal s’il faisait un compromis. Ce serait pire de devenir un homme du oui. Après tout, les pirates de Byakurentou en étaient la conséquence.

Ren avait essayé de faire un pas en avant avec la détermination de se faire frapper en vol.

 

 

« Si possible, je veux apprendre le vrai nom d’Onee-san, c’est d’accord ? » demanda Ren.

« … Très bien, très bien. Réfléchissez bien, vous aussi, vous êtes un tueur de dieux. Que notre relation soit bonne ou défavorable, il ne serait pas étrange qu’une sorte de destin se forme entre nous tôt ou tard. » Byakuren Ou soupira légèrement et parla. « Mon nom de famille est Luo. Je m’appelle Cuilian. Mon nom officiel est Hao. Appelez-moi Luo Hao ou Byakuren Ou comme vous voulez. »

« Attends, ça veut dire qu’Onee-san est une Chinoise ! » Ren avait été stupéfait et avait crié.

Il avait fini par rencontrer « sa deuxième collègue », après son excellence, le marquis dont l’origine semblait venir d’Europe. Il semblerait qu’elle ait aussi voyagé ici depuis une terre lointaine.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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