Chapitre 2 : Guerre de Troie
Partie 2
« O, déesse de la poésie, la Muse, chante ma rage — la rage d’Achille, fils de Pélée. » Le héros Achille murmura ça d’une voix tremblante.
Il se tenait à l’avant d’un navire naviguant sur la mer et regardant la terre qui l’attendait devant lui.
Ce corps viril était revêtu d’une armure et d’un casque de bronze, avec une longue épée qui était aussi faite de bronze suspendu à sa taille. Il était totalement armé. Et puis, sa belle apparence avait été entachée de rage et de haine.
« La rage de perdre mon seul et unique ami Patrocle, la rage contre l’ennemi qui a mis la pointe de sa lance dans mon ami, et aussi la rage contre les habitants de Troie qui continuent leur résistance futile et qui ne savent pas quand abandonner contre notre attaque, nous, les forces réunies de la Grèce —, » déclara Achille.
Il y a quelques jours, son meilleur ami était mort au combat.
Les forces alliées de la Grèce auxquelles Achille appartenait — leur cible était la « capitale de l’or » Troie. C’était arrivé quand ils avaient attaqué cette ville forteresse imprenable.
Son ami s’était engagé dans un duel avec le commandant suprême de la force de Troie, son ennemi juré. C’était son meilleur ami qui n’avait pas eu de chance dans ce duel.
« Ah, Patrocle, Patrocle, mon autre moitié. Mon ami de confiance qui ne peut même pas être comparé à une femme ou à un petit frère. Je ne peux pas oublier les jours où je t’ai embrassé chaque soir... ! » déclara-t-il.
C’était une existence qui surpassait celle d’un simple ami et égalait déjà celle d’un amant ou d’un conjoint.
L’agonie provoquée par cette perte avait fait qu’Achille était à moitié fou de rage et cela l’avait vraiment enragé.
« Écoutez, mes soldats d’élite. Je vous donnerai tout ce que contient la ville sous nos yeux. Tuez par douzaines jusqu’à ce que vous vous fatiguiez du sang et lâchiez le feu. Voler les richesses et la nourriture, violer les femmes. Vous serez pardonné sous mon nom — Achille, le soleil de la déesse Thétis. Organisons le service commémoratif pour mon ami Patrocle... ! » déclara Achille.
Ce n’était pas un guerrier ordinaire. Il était le prince du pays de Phthie et un héros descendant de Dieu.
La voile recevait la brise de mer et le navire de guerre avançait avec force. Le corps d’armée des Myrmidons, qui étaient des soldats d’élite, était à bord du navire, attendant le début du massacre.
Ils étaient les descendants d’un peuple de fourmis qui, dans le passé, par la volonté divine de Zeus, avait pu renaître en humains.
Ils se vantaient de posséder la solidarité de l’acier comme un essaim de fourmis. Ils attaquaient l’ennemi comme un groupe de fourmis ouvrières qui partaient à la chasse et combattaient jusqu’au bout sans craindre même la mort — .
« Réchauffons-nous avant de faire tomber la ville de Troie. Battez-vous avec moi ! » cria Achille.